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Optimisation des charges de travail I/O par le profilage en Python

Le profilage en Python est un outil puissant pour optimiser les charges de travail I/O. Il permet d’analyser et de comprendre le comportement des applications et de trouver des moyens d’améliorer les performances.

Optimiser les charges de travail I/O en Python

Testing the Performance

Once you have identified the type of I/O workloads, the next step is to test the performance. This can be done by running the code and measuring the time taken for execution. This will help you understand the areas that need to be optimized. You can also use profiling tools like cProfile and line_profiler to measure the performance of individual functions. These tools provide detailed information about the time taken for each function to execute.

Optimizing the Performance

Once you have identified the areas that need optimization, you can start applying strategies to reduce or manage the bottlenecks. For example, if your code involves multiple disk I/O operations, you can use caching to reduce the number of disk reads and writes. Similarly, if your code involves network I/O, you can use asynchronous programming techniques to improve the performance. Finally, if your code involves database I/O, you can use query optimization techniques to reduce the number of database queries.

Identifier les charges de travail d’E/S

Comprendre le type de charges de travail d’E/S est essentiel comme première étape. Est-ce qu’ils impliquent des opérations d’E/S sur disque, telles que des opérations de lecture/écriture de fichiers, des opérations d’E/S réseau, qui incluent la transmission de données sur un réseau, ou des opérations d’E/S de base de données, comprenant les interactions avec une base de données? Des techniques d’optimisation distinctes s’appliquent à chaque catégorie. J’ai pris en compte les goulots d’étranglement liés aux opérations E/S réseau et aux opérations de lecture/écriture de fichiers pour cet article.

Tester les performances

Une fois que vous avez identifié le type de charges de travail d’E/S, la prochaine étape consiste à tester les performances. Cela peut être fait en exécutant le code et en mesurant le temps nécessaire à son exécution. Cela vous aidera à comprendre les domaines qui doivent être optimisés. Vous pouvez également utiliser des outils de profilage tels que cProfile et line_profiler pour mesurer les performances de chaque fonction. Ces outils fournissent des informations détaillées sur le temps nécessaire à l’exécution de chaque fonction.

Optimiser les performances

Une fois que vous avez identifié les domaines qui doivent être optimisés, vous pouvez commencer à appliquer des stratégies pour réduire ou gérer les goulots d’étranglement. Par exemple, si votre code implique plusieurs opérations d’E/S sur disque, vous pouvez utiliser le cache pour réduire le nombre de lectures et d’écritures sur disque. De même, si votre code implique des opérations d’E/S réseau, vous pouvez utiliser des techniques de programmation asynchrones pour améliorer les performances. Enfin, si votre code implique des opérations d’E/S de base de données, vous pouvez utiliser des techniques d’optimisation des requêtes pour réduire le nombre de requêtes vers la base de données.

L’optimisation des charges de travail d’E/S en Python implique généralement la compréhension des goulots d’étranglement et l’application de stratégies pour les réduire ou les gérer. Le profilage est une ét

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Une approche sans script pour l'automatisation des tests non-fonctionnels

Découvrez comment une approche sans script peut améliorer l’automatisation des tests non-fonctionnels et rendre votre processus de développement plus efficace.

Commençons notre voyage vers une approche sans script pour les tests non fonctionnels en comprenant ci-dessous.

Qu’est-ce que le test de performance?

Le test de performance est un processus visant à valider et à évaluer la vitesse, la fiabilité, le temps de réponse et d’autres métriques de performance. Le principal objectif du test de performance est d’identifier et d’éliminer les goulots d’étranglement de performance et les défis les plus courants rencontrés dans les versions antérieures du logiciel. Le test de performance est un sous-ensemble du test non fonctionnel; il existe de nombreuses variétés sous cette catégorie, allant du test de charge, du test de stress, du test d’endurance au test de pointe. Le test non fonctionnel révèle ce qui doit être amélioré avant que le produit ne soit mis sur le marché. Il a été observé que les applications envoyées sur le marché avec des métriques de performance faibles sont susceptibles de perdre leur réputation et de subir des pertes commerciales potentielles.

Script-less Approach for Non-Functional Testing

Le script-less est une approche qui permet aux utilisateurs de tester leurs applications sans avoir à écrire des scripts. Cette approche est très utile pour les tests non fonctionnels car elle permet aux utilisateurs d’effectuer des tests plus rapidement et plus efficacement. Les tests peuvent être effectués sans aucune connaissance préalable en codage. Les outils script-less sont très intuitifs et conviviaux, ce qui facilite leur utilisation. Les outils script-less peuvent être utilisés pour effectuer des tests de charge, des tests de stress, des tests d’endurance et des tests de pointe. Les outils script-less permettent aux utilisateurs d’effectuer des tests plus rapidement et plus efficacement. De plus, ils peuvent être utilisés pour effectuer des tests à grande échelle et à grande vitesse. Les outils script-less sont très utiles pour les tests non fonctionnels car ils peuvent être utilisés pour tester rapidement et efficacement les performances d’une application.

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Taxonomie des anti-modèles Scrum

La taxonomie des anti-modèles Scrum est une classification des pratiques qui sont contraires à l’approche Scrum. Découvrons comment ces pratiques peuvent nuire à l’efficacité de votre équipe.

TL; DR : Taxonomie des anti-patterns Scrum

TL; DR: Taxonomie des anti-patterns Scrum

Alors que le processus d’édition du Guide des anti-patterns Scrum est sur le point de se terminer, il est temps de passer à l’étape suivante. Le tout nouveau Guide des anti-patterns Scrum offre plus de 180 anti-patterns organisés par rôles, événements, artefacts et engagements. Cependant, le guide ne crée pas une taxonomie d’anti-patterns Scrum de niveau métal ou abstrait. Par conséquent, le guide ne fournit pas de stratégie globale pour contrer ou éviter les anti-patterns Scrum à un niveau personnel, culturel, structurel ou organisationnel. La question est de savoir s’il est possible de créer une telle taxonomie.

Lisez la suite et en apprenez plus sur les premières étapes de la finalisation du grand tableau des anti-patterns Scrum.

La taxonomie des anti-patterns Scrum est un outil précieux pour les développeurs et les équipes qui cherchent à améliorer leur processus de développement et à éviter les erreurs courantes. Une taxonomie des anti-patterns Scrum peut être utilisée pour identifier les problèmes courants et les solutions possibles. Elle peut également être utilisée pour comprendre comment les différents aspects du développement peuvent interagir et affecter le processus global. Une taxonomie des anti-patterns Scrum peut également aider à identifier les bonnes pratiques et à définir des objectifs pour améliorer le processus de développement.

Une taxonomie des anti-patterns Scrum peut être divisée en quatre catégories principales : le code, le processus, l’organisation et la culture. Chaque catégorie peut être divisée en sous-catégories plus spécifiques. Par exemple, la catégorie « code » peut être divisée en sous-catégories telles que le codage, la documentation, la qualité et la sécurité. La catégorie « processus » peut être divisée en sous-catégories telles que la planification, l’estimation, le suivi et la gestion des changements. La catégorie « organisation » peut être divisée en sous-catégories telles que la structure organisationnelle, la communication et la collaboration. Enfin, la catégorie « culture » peut être divisée en sous-catégories telles que l’apprentissage, l’innovation et l’amélioration continue.

Une fois que les différentes catégories et sous-catégories sont identifiées, il est possible de créer une taxonomie des anti-patterns Scrum. Cette taxonomie peut être utilisée pour identifier les problèmes courants et les solutions possibles. Elle peut également être utilisée pour comprendre comment les différents aspects du développement peuvent interagir et affecter le processus global. Enfin, elle peut aider à identifier les bonnes pratiques et à définir des objectifs pour améliorer le processus de développement.

La taxonomie des anti-patterns Scrum est un outil précieux pour les développeurs et les équipes qui cherchent à améliorer leur processus de développement et à éviter les erreurs courantes. En créant une taxonomie des anti-patterns Scrum, il est possible d’identifier les

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Notre mission chez SAP, c’est d’aider le monde à mieux fonctionner et d’améliorer la vie des gens.

Nous concevons des solutions qui stimulent l’innovation, favorisent l’égalité et multiplient les opportunités au-delà des frontières et des cultures. C’est ce que nous nous efforçons de faire également avec le programme People To Work : former des personnes sans emploi sur les solutions de gestion SAP et leur redonner de l’espoir.

De nombreuses études ont démontré que la transition numérique allait entrainer dans les cinq à dix ans à venir un déficit de compétences numériques important en Europe et qu’il est urgent de commencer à former massivement les européens au monde digital. Les clients SAP ont un fort besoin de compétences sur nos solutions, tant pour la gestion des processus métier au quotidien que pour l’implémentation des projets et la maintenance des applications. Pour répondre à ce besoin de nos clients et partenaires, et favoriser le retour à l’emploi de personnes éloignées du monde du travail, SAP a mis au point le programme People To Work avec un très grand succès en Allemagne : depuis 20 ans, ce sont 400 000 demandeurs d‘emploi qui ont été formés et 80% d’entre eux ont retrouvé un emploi à l’issue de la formation.

Il y a des millions d’utilisateurs SAP dans le monde et la France est un pays qui compte une base installée des logiciels SAP très importante. De nombreuses offres d’emploi demandent des compétences SAP et cela va en s’accélérant : avoir été formé et disposer d’une certification SAP est un réel atout sur le CV d’un candidat. Nous nous sommes donc dits que nous pouvions contribuer à faire sortir du chômage des centaines, voire des milliers de demandeurs d’emploi en France avec ce programme qui peut aussi accueillir des personnes en situation de handicap.

Plus concrètement, les formations s’adressent à deux principaux types de profils :

  • Les utilisateurs finaux des solutions SAP, c’est à dire les assistants comptables, les personnels des services achats ou de l’administration des ventes par exemple,
  • Les consultants, recrutés en général par les ESN (Entreprises du Secteur Numérique) qui mettent en place les systèmes d’information des entreprises et soutiennent la transformation numérique.

Dans le cadre du programme People To Work, SAP met à disposition son matériel de formation officiel : les manuels de cours, les systèmes pour pratiquer les exercices et la plateforme numérique d’auto-formation SAP Learning HUB.

Le déploiement du programme People To Work en France a commencé début 2020 et nous sommes fiers d’avoir déjà formé 800 personnes avec un taux de retour à l’emploi de 100% pour ceux ayant suivi un cursus consultant et de 80% pour un cursus utilisateur SAP.

Les formations sont dispensées par nos partenaires officiels M2I Formation et Fitec, acteurs de la formation établis depuis longtemps sur le marché français et qui ont une bonne proximité avec Pôle Emploi, ce qui facilite le recrutement des candidats dans le programme. Ces partenaires sont présents en région parisienne ainsi qu’en province, avec une très bonne couverture nationale permettant de s’adresser au plus grand nombre. Les formations sont financées à l’aide de fonds gouvernementaux alloués par Pole Emploi, la région ou les OPCOs, de nombreux dispositifs sont disponibles.

Les métiers du numérique gagnent à être connus et le marché du travail demeure très actif dans ce secteur, et ce depuis de nombreuses années. Ils peuvent être porteurs d’avenir pour des jeunes qui ont du mal à s’insérer dans la vie active, mais aussi pour des personnes sur des métiers en décroissance et qui souhaitent se reconvertir. Les formations du programme People To Work ne nécessitent pas de compétences en informatique ou en programmation.Les profils recherchés peuvent être des jeunes diplômés en gestion ou autre domaine, mais aussi des comptables ou des assistants dans le domaine des achats ou des ventes en entreprise. Le niveau BAC peut suffire pour les formations des cursus utilisateurs finaux.

Fort de cette belle expérience, nous avons souhaité donner un élan supplémentaire au programme People To Work en France en participant aux Trophées Défis RSE, créés il y a 10 ans par le Magazine News RSE. Ces trophées ont pour but de mettre à l’honneur divers acteurs soucieux de leur impact et désireux d’affirmer leurs engagements et responsabilités pour leurs salariés, pour leur écosystème, pour l’environnement et donc pour la planète et les générations futures. Nous avons eu la joie de remporter le trophée dans la catégorie « Inclusion sociétale ». Notre initiative et ses résultats prometteurs ont en effet convaincu le jury du bien-fondé de celle-ci : redonner un emploi à des personnes éloignées du monde du travail ou dans des secteurs en décroissance, en leur donnant de nouvelles opportunités dans le monde numérique en pleine expansion.

Claire Couturier, responsable programme People To Work en France et Marie-Line Ségla, Directrice formation

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Source de l’article sur sap.com

Paris, le 7 octobre – À l’occasion de la convention USF, le rendez-vous annuel de l’écosystème SAP France, qui s’est déroulé les 6 et 7 octobre à Lille, le leader des logiciels d’application d’entreprise a annoncé avec ses partenaires un plan de recrutement majeur de plus de 3000 experts sur les 3 années à venir.

La convention USF marque le lancement officiel de ce plan de recrutement

Lieu de partage, de savoir-faire et d’échange de connaissances, cette édition 2021 sur le thème de « L’hybridation du SI, une tendance inéluctable ? » fut le lieu idéal pour SAP France de renouveler ses engagements dans l’accompagnement de ses clients vers de nouveaux enjeux de transformation digitale.

Plus que jamais placé au cœur de la stratégie de développement des entreprises depuis la crise sanitaire de 2020, le digital est un enjeu de plus en plus prégnant. L’écosystème se mobilise donc aujourd’hui massivement pour répondre à ce besoin.

Une croissance attendue et soutenue par l’embauche de nouveaux talents 

Cette annonce fait également écho à l’actualité en participant activement à la relance de l’activité en France, et notamment aux embauches prévues sur le territoire dans les prochains mois. En effet, pour soutenir un élan de croissance de marché évalué à 8% sur trois ans, catalysé par un besoin croissant des partenaires, l’écosystème a besoin plus que jamais de faire éclore et de développer ses talents.

C’est pourquoi SAP et ses partenaires vont lancer des programmes de recrutement de près de 3 000 postes. Cette large campagne a pour objectif de transformer en atout les besoins des entreprises de l’écosystème SAP et de faire progresser d’un même élan la Tech en France.

Avec ce plan de recrutement, le leader des logiciels de gestion démontre une fois encore sa capacité à répondre aux besoins et enjeux d’aujourd’hui, tout en étant capable de s’adapter à la croissance de demain.

La notion de “compétence” au cœur de la stratégie

Des profils divers et qualifiés sont aujourd’hui recherchés par l’écosystème SAP France, qui mise avant tout sur le déploiement des compétences :

  • Des jeunes diplômés, particulièrement impactés durant la crise sanitaire.
  • Des consultants métiers
  • Des spécialistes métiers en reconversion

Pour cette dernière catégorie, SAP France vient renforcer une philosophie mise en place depuis plusieurs mois déjà, qui considère qu’une personne peut exercer successivement différents métiers. Ainsi, le management valorise les trajectoires professionnelles différentes et riches en expériences.

« Le besoin de recrutement est aujourd’hui décisif. Portés par un contexte qui a plus que jamais accéléré la mutation digitale des entreprises, nous sommes déterminés à faire rayonner l’écosystème SAP France et inciter de nouveaux profils à rejoindre l’aventure. Ce projet s’inscrit parmi nos principaux enjeux sur les années à venir. » Frédéric Chauviré – Directeur Général SAP France.

 

À propos de SAP

La stratégie de SAP vise à aider chaque organisation à fonctionner en “entreprise intelligente”. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à opérer au mieux : 77 % des transactions commerciales mondiales entrent en contact avec un système SAP®. Nos technologies de Machine Learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analytique avancées aident nos clients à transformer leurs activités en “entreprises intelligentes”. SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de leur business et favorise la collaboration afin qu’elles puissent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie afin que les entreprises puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent – sans interruption. Notre suite d’applications et de services de bout en bout permet aux clients privés et publics de 25 secteurs d’activité dans le monde de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Avec son réseau mondial de clients, partenaires, employés et leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun.

Pour plus d’informations, visitez le site www.sap.com.

Contacts presse SAP

Mathilde Thireau : mathilde.thireau@publicisconsultants.com

Robin Legros : robin.legros@publicisconsultants.com

SAP News Center. Suivez SAP sur Twitter : @SAPNews.

Veuillez tenir compte de notre politique de confidentialité. Si vous avez reçu cette alerte de presse dans votre courriel et que vous souhaitez vous désabonner de notre liste d’envoi, veuillez communiquer avec presse-sap@publicisconsultants.com et écrire Désabonnement dans la ligne Objet.

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Source de l’article sur sap.com

Vous souhaitez vous concentrer sur votre cœur de métier ? Vous ne voulez plus perdre des heures en analyse de tableaux, de comptes-rendus et autres données concernant vos clients ? Optimisez votre temps et celui de vos salariés. Investissez dans un logiciel de gestion client, autrement appelé logiciel CRM pour Customer Relationship Management. Pour une PME/ETI, cette solution CRM de gestion de la relation client vous permet de synthétiser en un seul lieu, via Internet sur le cloud, toutes les données de vos clients et leur parcours dans votre entonnoir de vente.

Qu’est-ce qu’une solution CRM au sein d’une PME/ETI  ?

Le CRM, ou Customer Relationship Management, est une solution globale permettant de gérer la relation client au sein d’une entreprise, et ce, quel que soit son domaine d’activité. Elle est particulièrement adaptée aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’aux entreprises de taille intermédiaire. La solution CRM regroupe trois notions :

  1. Une stratégie de gestion des clients choisie par la PME ou l’ETI, en fonction de ses valeurs et de sa vision du marketing.
  2. Un processus permettant de mettre en œuvre cette stratégie.
  3. Une solution technique : le logiciel CRM, hébergé sur le cloud où chacun enregistre ses données clients, qui sont ainsi mutualisées. Celles-ci sont alors accessibles aux différentes équipes de l’entreprise pour pouvoir être analysées et utilisées à des fins marketing.

Quelles sont les différentes fonctions d’un logiciel de gestion relation client ?

Un progiciel CRM est constitué de modules afin de l’adapter à chaque type d’entreprise en fonction de ses besoins et de son domaine d’activité. Vous bénéficiez ainsi d’un portefeuille de solutions sur mesure pour l’expérience client et votre stratégie CRM.

Voici les principales fonctionnalités d’un logiciel de gestion relation client.

Solutions pour les données clients

Côté entreprise, vous centralisez les informations concernant vos clients en un seul lieu, grâce à votre logiciel de gestion de base de données clients. Outre les coordonnées (adresse mail, adresse physique, numéro de téléphone, etc.), vous pouvez y répertorier leurs données socio-professionnelles (âge, sexe, composition familiale, niveau d’études, emploi, etc.). Vous avez également un aperçu personnalisé du parcours ayant conduit à la mise au panier et l’acte d’achat ainsi que le type de produits achetés ou consultés par chacun de vos clients et prospects.

Côté utilisateur, chaque client se voit proposer des produits susceptibles de l’intéresser, grâce à des suggestions ciblées en fonction des informations qu’il a lui-même fournies. D’ailleurs, pour qu’il accepte de vous transmettre ses données personnelles, il doit pouvoir le faire en toute confiance. Ainsi, vous devez le rassurer quant à la sécurité de ses données et au respect des informations confiées. Votre logiciel CRM doit donc répondre au RGPD et, en général, à la réglementation en vigueur en matière de confidentialité des données.

Solutions marketing

En étudiant le profil et le comportement de vos clients, vous pouvez mieux définir votre persona et affiner votre stratégie marketing. Il vous est également possible de la modifier afin d’élargir votre cible. En effet, un prospect à qui on propose exactement ce dont il a besoin est plus enclin à vous faire confiance et à faire appel à vos services ou produits.

Pour effectuer cette étude précise et poussée, quelques clics sur le tableau de bord de votre outil CRM marketing suffisent. Vous avez accès à de multiples statistiques en fonction du critère sélectionné (région, sexe, âge, catégorie socio-économique, nombre d’enfants, propriétaires d’animaux, etc.). Fort de ces informations, vous avez toutes les clés pour augmenter votre chiffre d’affaires par des campagnes marketing ciblées.

Solutions commerce et e-commerce

Afin d’optimiser l’expérience client, vous observez le comportement des personnes au moment de leur visite sur votre espace de vente, qu’il soit physique ou virtuel, puis après, à l’aide de sondages. Vous récoltez ces précieuses informations sur votre logiciel de gestion e-commerce. Leur analyse vous permet alors d’ajuster la configuration des points de ventes ou l’ergonomie de votre site et application.

Autant il peut être matériellement compliqué de modifier un lieu de vente physique, bien que la logistique en soit facilitée grâce à votre CRM, autant, toujours grâce à celui-ci, vous pouvez tester toutes les possibilités de boutique virtuelle en temps réel. Adaptez votre site marchand à chaque prospect afin de le convertir plus facilement en client, le fidéliser et ainsi maximiser vos profits.

Solutions de vente

En étudiant la satisfaction client avec vos solutions CRM, vous facilitez le travail de vos commerciaux et de vos équipes marketing. Suivez le tunnel de vente emprunté par vos prospects afin de supprimer des canaux d’appel inutiles et d’améliorer les plus efficaces dans votre entonnoir de vente.

Ainsi, vous optimisez votre budget publicitaire et de prospection. Votre système CRM vous indique en effet quelles actions marketing apportent des clients. Est-ce plutôt la distribution de flyers, une campagne emailing ou un contenu sponsorisé sur les réseaux sociaux ?  

Solution de service

En amont d’une vente, votre logiciel de relation client génère très facilement devis et contrats. Cette automatisation personnalisable accélère le processus de vente. Or, un client rapidement servi est un client satisfait. Il sera alors susceptible de faire de nouveau appel à vos services et à vous recommander auprès de son entourage.

En aval, il peut cependant s’avérer qu’un client ne soit pas entièrement satisfait du produit ou de la prestation. Il contacte alors le service après-vente. Grâce au logiciel CRM, tout l’historique des conversations écrites et orales entre le client et le SAV est enregistré et est accessible à n’importe quel opérateur du service clientèle. Ainsi, le suivi client en est grandement facilité. C’est la fidélisation assurée.

Quels sont les avantages d’une solution CRM pour les PME/ETI

Avant l’ère des solutions CRM, gérer l’ensemble des relations clients relevait parfois d’un exercice d’équilibriste. À partir du moment où plusieurs personnes sont concernées par la gestion client dans une entreprise, informer chacun de la moindre modification ou évolution des dossiers devient vite chronophage en logistique ou réunions. L’installation d’une solution CRM dans une PME/ETI est donc un gain de temps et d’argent. Voyons tous ces avantages en détail.

Une installation technique centralisée sur un cloud

Souvenez-vous quand il était nécessaire d’installer un nouveau logiciel sur tous les ordinateurs de votre entreprise. Vous deviez faire appel à une entreprise de techniciens spécialisés qui : soit travaillaient de nuit, soit devaient immobiliser les services de votre société pendant plusieurs jours. Il en était de même à chaque opération de maintenance qui se faisait laborieusement poste par poste.

Dorénavant, vous achetez une solution CRM auprès d’un opérateur qui vous en donne l’accès en ligne. La seule manipulation à effectuer est de télécharger via Internet l’application sur chaque terminal (PC, tablette, smartphone…). Chacun de vos collaborateurs et salariés peut même le faire lui-même.

Toutes vos données sont alors sauvegardées sur un cloud sécurisé, et mises à jour en temps réel. Ainsi, tous vos employés ont accès aux dernières informations clients et peuvent ainsi agir en conséquence. Quant aux mises à jour de la solution CRM en elle-même, elles sont réalisées par votre fournisseur, en ligne et en général la nuit, et sont installées automatiquement à l’ouverture de l’application par vos équipes en charge de la relation client.

Un logiciel de relation client accessible par tous et partout

En tant que PME ou ETI, vos équipes et collaborateurs sont répartis partout sur le territoire. Certains se déplacent et restent longtemps éloignés de votre siège. D’autres ont choisi le télétravail depuis leur domicile. Grâce à votre solution CRM pour PME/ETI, la gestion de la relation client s’effectue aussi facilement, voire même mieux, que si tout le monde était sur place.

En effet, chaque commercial sur le terrain, chaque vendeur en magasin, chaque opérateur du SAV, chaque analyste… entre les nouvelles données clients depuis le terminal pro qu’il possède, à partir du moment où il a accès à Internet. Cette condition est en général possible de quasiment n’importe où, grâce à la 4G ou la 5G, une borne wifi ou une connexion filaire (par câble ou fibre optique).

Une logistique rapide et simplifiée

Fort de toutes ces informations, vous voyez tous les avantages en termes de simplification et de rapidité que vous pouvez tirer d’une telle solution CRM au sein de votre PME/ETI. Vous ajustez en temps réel vos campagnes marketing. Vous adaptez vos pipelines de vente à chaque client. Votre service après-vente devient réactif et efficace. Ainsi, vous captez les bons prospects et vous fidélisez vos clients.

À qui est destinée la solution CRM ?

En faisant le choix des solutions SAP Customer Experience, vous avez la certitude de bénéficier d’un outil parfaitement adapté à votre secteur d’activité. En effet, la solution CRM que ce prestataire propose est entièrement modulable et personnalisable. Services publics ou secteur privé, vente de produits ou prestations en B2B ou B2C, magasin physique ou e-commerce… exigez le portefeuille de solutions de gestion de relation client qui vous convient parfaitement.  

Solution CRM pour le secteur public

Vous travaillez dans le secteur de l’eau, de l’énergie ou des télécommunications ? Vous êtes prestataire de services pour les administrations publiques ? Vos clients sont contraints de faire appel à vous, non par choix, mais par nécessité. En général, leur budget est calculé au plus juste, et la plupart cherche même à faire des économies. Grâce à votre solution CRM sur mesure, vous répondez à leurs demandes, et ce, à moindre coût.

Solution CRM pour le B2C

Vous êtes dans le secteur de la mode, des biens de consommation, de l’assurance, de l’automobile, des voyages, etc. et vous vous adressez aux particuliers ? Vos clients aiment vos produits, les valeurs véhiculées par votre entreprise, votre univers. Ils achètent chez vous par choix et par envie. En magasin ou sur votre site e-commerce, offrez-leur la meilleure expérience client possible. Répondez exactement à leurs attentes et leurs désirs de consommateur. Pour cela, utilisez toutes les fonctionnalités de votre logiciel CRM.

Solution CRM pour le B2B

Hautes technologies, équipements industriels, bâtiment… vos clients sont avant tout des professionnels comme vous. Vous parlez d’égal à égal, avec le même langage. Ils sont exigeants avec vous, comme vous l’êtes avec eux. Devis, contrats, gestion de la marketplace, factures, tout cela doit être fluide, intuitif, rapide, connecté et surtout performant.  Votre solution CRM intègre tous ces critères afin de fournir à vos clients ce dont ils ont besoin. Ainsi, ils ont une vision rassurante sur l’avenir et continuent à vous faire confiance. 

PME/ETI, augmentez vos performances, l’image que vous renvoyez à vos clients et donc votre chiffre d’affaires en choisissant les solutions CRM entièrement personnalisables de SAP Customer Experience.

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Source de l’article sur sap.com

Le Big Data est le flot d’informations dans lequel nous nous trouvons tous les jours (des zettaoctets de données provenant de nos ordinateurs, des terminaux mobiles et des capteurs). Ces données sont utilisées par les entreprises pour orienter la prise de décisions, améliorer les processus et les stratégies, et créer des produits, des services et des expériences centrés sur le client.

Le Big Data désigne non seulement de gros volumes de données, mais aussi des données de nature variée et complexe. Il dépasse généralement la capacité des bases de données traditionnelles à capturer, gérer et traiter ce type de données. De plus, le Big Data peut provenir de n’importe où et de tout ce que nous sommes en mesure de surveiller numériquement. Les satellites, les appareils IoT (Internet des Objets), les radars et les tendances des réseaux sociaux ne sont que quelques exemples parmi la multitude de sources de données explorées et analysées pour rendre les entreprises plus résilientes et compétitives.


L’importance de l’analyse du Big Data

La véritable valeur du Big Data se mesure d’après votre capacité à l’analyser et à le comprendre. L’intelligence artificielle (IA), le machine learning et les technologies de base de données modernes permettent de visualiser et d’analyser le Big Data pour fournir des informations exploitables en temps réel. L’analyse du Big Data aide les entreprises à exploiter leurs données en vue de saisir de nouvelles opportunités et de créer de nouveaux modèles de gestion. Comme l’a si bien dit Geoffrey Moore, auteur et analyste de gestion, « sans analyse du Big Data, les entreprises sont aveugles et sourdes, errant sur le Web comme des cerfs sur une autoroute ».

How does Big Data and Analytics work? Simply Explained

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How does Big Data and Analytics work? Simply Explained


L’évolution du Big Data

Aussi inconcevable que cela puisse paraître aujourd’hui, l’Apollo Guidance Computer a emmené l’homme sur la lune avec moins de 80 kilo-octets de mémoire. Depuis, la technologie informatique s’est développée à un rythme exponentiel, de même que la génération de données. La capacité technologique mondiale à stocker des données a doublé tous les trois ans depuis les années 1980. Il y a un peu plus de 50 ans, lors du lancement d’Apollo 11, la quantité de données numériques générées dans le monde aurait pu tenir dans un ordinateur portable. Aujourd’hui, l’IDC estime ce chiffre à 44 zettaoctets (soit 44 000 milliards de gigaoctets) et prévoit qu’il atteindra 163 zettaoctets en 2025.

44 zettaoctets de données numériques aujourd’hui, IDC

163 zettaoctets de données numériques en 2025, IDC

Plus les logiciels et la technologie se développent, moins les systèmes non numériques sont viables. Le traitement des données générées et collectées numériquement requiert des systèmes de data management plus avancés. En outre, la croissance exponentielle des plates-formes de réseaux sociaux, des technologies pour smartphones et des appareils IoT connectés numériquement ont contribué à l’émergence du Big Data.


Types de Big Data : que sont les données structurées et non structurées ?

Les ensembles de données sont généralement catégorisés en trois types, selon leur structure et la complexité de leur indexation.

Illustration des différents types de big data : données structurées, données non-structurées, données semi-structurées.

  1. Données structurées : ce type de données est le plus simple à organiser et à rechercher. Il peut inclure des données financières, des machine logs et des détails démographiques. Une feuille de calcul Microsoft Excel, avec sa mise en forme de colonnes et de lignes prédéfinies, offre un moyen efficace de visualiser les données structurées. Ses composants peuvent facilement être catégorisés, ce qui permet aux concepteurs et administrateurs de bases de données de définir des algorithmes simples pour la recherche et l’analyse. Même lorsque les données structurées sont très volumineuses, elles ne sont pas nécessairement qualifiées de Big Data, car elles sont relativement simples à gérer et ne répondent donc pas aux critères qui définissent le Big Data. Traditionnellement, les bases de données utilisent un langage de programmation appelé SQL (Structured Query Language) pour gérer les données structurées. SQL a été développé par IBM dans les années 1970 pour permettre aux développeurs de créer et gérer des bases de données relationnelles (de type feuille de calcul) qui commençaient à émerger à l’époque.
  2. Données non structurées : cette catégorie de données peut inclure des publications sur les réseaux sociaux, des fichiers audio, des images et des commentaires client ouverts. Ces données ne peuvent pas être facilement capturées dans les bases de données relationnelles standard en lignes et colonnes. Auparavant, les entreprises qui voulaient rechercher, gérer ou analyser de grandes quantités de données non structurées devaient utiliser des processus manuels laborieux. La valeur potentielle liée à l’analyse et à la compréhension de ces données ne faisait aucun doute, mais le coût associé était souvent trop exorbitant pour en valoir la peine. Compte tenu du temps nécessaire, les résultats étaient souvent obsolètes avant même d’être générés. Contrairement aux feuilles de calcul ou aux bases de données relationnelles, les données non structurées sont généralement stockées dans des lacs de données, des entrepôts de données et des bases de données NoSQL.
  3. Données semi-structurées : comme leur nom l’indique, les données semi-structurées intègrent à la fois des données structurées et non structurées. Les e-mails en sont un bon exemple, car ils incluent des données non structurées dans le corps du message, ainsi que d’autres propriétés organisationnelles telles que l’expéditeur, le destinataire, l’objet et la date. Les dispositifs qui utilisent le marquage géographique, les horodatages ou les balises sémantiques peuvent également fournir des données structurées avec un contenu non structuré. Une image de smartphone non identifiée, par exemple, peut indiquer qu’il s’agit d’un selfie et préciser l’heure et l’endroit où il a été pris. Une base de données moderne exécutant une technologie d’IA peut non seulement identifier instantanément différents types de données, mais aussi générer des algorithmes en temps réel pour gérer et analyser efficacement les ensembles de données disparates.

Les sources du Big Data

Les objets générateurs de données se développent à un rythme spectaculaire, depuis les drones jusqu’aux grille-pains. Toutefois, à des fins de catégorisation, les sources de données sont généralement divisées en trois types :

Illustration des différentes sources du big data : données sociales, données machine, données altérables.

Données sociales

Comme leur nom l’indique, les données sociales sont générées par les réseaux sociaux : commentaires, publications, images et, de plus en plus, vidéos. En outre, compte tenu de l’ubiquité croissante des réseaux 4G et 5G, on estime que le nombre de personnes dans le monde qui regardent régulièrement des contenus vidéo sur leur smartphone atteindra 2,72 milliards en 2023. Bien que les tendances concernant les réseaux sociaux et leur utilisation évoluent rapidement et de manière imprévisible, leur progression en tant que générateurs de données numériques est incontestable.

Données machine

Les machines et appareils IoT sont équipés de capteurs et ont la capacité d’envoyer et de recevoir des données numériques. Les capteurs IoT aident les entreprises à collecter et traiter les données machine provenant des appareils, des véhicules et des équipements. Globalement, le nombre d’objets générateurs de données augmente rapidement, des capteurs météorologiques et de trafic jusqu’à la surveillance de la sécurité. Selon l’IDC, il y aura plus de 40 milliards d’appareils IoT en 2025, générant près de la moitié des données numériques mondiales.

Données altérables

Il s’agit des données parmi les plus évolutives au monde. Par exemple, un détaillant international traite plus d’un million de transactions client par heure. Si l’on ajoute à cela les transactions d’achat et bancaires au niveau mondial, on comprend mieux le volume phénoménal de données générées. En outre, les données altérables contiennent de plus en plus de données semi-structurées, y compris des images et des commentaires, ce qui les rend d’autant plus complexes à gérer et à traiter.


Les cinq V du Big Data

Ce n’est pas parce qu’un ensemble de données est volumineux qu’il s’agit nécessairement de Big Data. Pour être qualifiées en tant que telles, les données doivent posséder au minimum les cinq caractéristiques suivantes :

Illustration des 5 V du Big Data : Volume, Vitesse, Variété, Véracité, Valeur.

  1. Volume : même si le volume n’est pas le seul composant qui constitue le Big Data, il s’agit d’une de ses caractéristiques principales. Pour gérer et exploiter pleinement le Big Data, des algorithmes avancés et des analyses pilotées par l’IA sont nécessaires. Mais avant tout cela, il doit exister un moyen fiable et sécurisé de stocker, d’organiser et d’extraire les téraoctets de données détenus par les grandes entreprises.
  2. Vitesse : auparavant, les données générées devaient ensuite être saisies dans un système de base de données traditionnel (souvent manuellement) avant de pouvoir être analysées ou extraites. Aujourd’hui, grâce à la technologie du Big Data, les bases de données sont capables de traiter, d’analyser et de configurer les données lorsqu’elles sont générées, parfois en l’espace de quelques millisecondes. Pour les entreprises, cela signifie que les données en temps réel peuvent être exploitées pour saisir des opportunités financières, répondre aux besoins des clients, prévenir la fraude et exécuter toute autre activité pour laquelle la rapidité est un facteur clé.
  3. Variété : les ensembles de données contenant uniquement des données structurées ne relèvent pas nécessairement du Big Data, quel que soit leur volume. Le Big Data comprend généralement des combinaisons de données structurées, non structurées et semi-structurées. Les solutions de gestion des données et les bases de données traditionnelles n’offrent pas la flexibilité et le périmètre nécessaires pour gérer les ensembles de données complexes et disparates qui constituent le Big Data.
  4. Véracité : bien que les bases de données modernes permettent aux entreprises d’accumuler et d’identifier des volumes considérables de Big Data de différents types, elles ne sont utiles que si elles sont précises, pertinentes et opportunes. S’agissant des bases de données traditionnelles alimentées uniquement avec des données structurées, le manque de précision des données était souvent dû à des erreurs syntaxiques et des fautes de frappe. Les données non structurées présentent toute une série de nouvelles difficultés en matière de véracité. Les préjugés humains, le « bruit social » et les problèmes liés à la provenance des données peuvent avoir un impact sur la qualité des données.
  5. Valeur : les résultats de l’analyse du Big Data sont souvent fascinants et inattendus. Mais pour les entreprises, l’analyse du Big Data doit fournir une visibilité qui les aident à gagner en compétitivité et en résilience, et à mieux servir leurs clients. Les technologies modernes du Big Data offrent la possibilité de collecter et d’extraire des données susceptibles de procurer un avantage mesurable à la fois en termes de résultats et de résilience opérationnelle.

Avantages du Big Data

Les solutions modernes de gestion du Big Data permettent aux entreprises de transformer leurs données brutes en informations pertinentes avec une rapidité et une précision sans précédent.

  • Développement de produits et de services :l’analyse du Big Data permet aux développeurs de produits d’analyser les données non structurées, telles que les témoignages clients et les tendances culturelles, et de réagir rapidement.
  • Maintenance prédictive : dans le cadre d’uneenquête internationale, McKinsey a constaté que l’analyse du Big Data émanant des machines IoT pouvait réduire les coûts de maintenance des équipements jusqu’à 40 %.
  • Expérience client :dans le cadre d’une enquête réalisée en 2020 auprès de responsables d’entreprises du monde entier, Gartner a déterminé que « les entreprises en croissance collectent plus activement des données sur l’expérience client que les entreprises à croissance nulle ». L’analyse du Big Data permet aux entreprises d’améliorer et de personnaliser l’expérience de leurs clients avec leur marque.
  • Gestion de la résilience et des risques :la pandémie de COVID-19 a été une véritable prise de conscience pour de nombreux dirigeants d’entreprise qui se sont rendu compte à quel point leur activité était vulnérable. La visibilité offerte par le Big Data peut aider les entreprises à anticiper les risques et à se préparer aux imprévus.
  • Économies et efficacité accrue : lorsque les entreprises effectuent une analyse avancée du Big Data pour tous les processus de l’organisation, elles peuvent non seulement détecter les inefficacités, mais aussi déployer des solutions rapides et efficaces.
  • Amélioration de la compétitivité : les informations obtenues grâce au Big Data peuvent aider les entreprises à réaliser des économies, à satisfaire leurs clients, à concevoir de meilleurs produits et à innover dans les opérations de gestion.

IA et Big Data

La gestion du Big Data repose sur des systèmes capables de traiter et d’analyser efficacement de gros volumes d’informations disparates et complexes. À cet égard, le Big Data et l’IA ont une relation de réciprocité. Sans l’IA pour l’organiser et l’analyser, le Big Data n’aurait pas grande utilité. Et pour que l’IA puisse générer des analyses suffisamment fiables pour être exploitables, le Big Data doit contenir des ensembles de données suffisamment étendus. Comme l’indique Brandon Purcell, analyste chez Forrester Research, « les données sont au cœur de l’intelligence artificielle. Un système d’IA doit apprendre des données pour remplir sa fonction ».

« Les données sont au cœur de l’intelligence artificielle. Un système d’IA doit apprendre des données pour remplir sa fonction ».

Brandon Purcell, analyste, Forrester Research


Machine learning et Big Data

Les algorithmes de machine learning définissent les données entrantes et identifient des modèles associés. Ces informations permettent de prendre des décisions avisées et d’automatiser les processus. Le machine learning se nourrit du Big Data, car plus les ensembles de données analysés sont fiables, plus le système est susceptible d’apprendre, de faire évoluer et d’adapter ses processus en continu.


Technologies du Big Data

Architecture du Big Data

À l’instar de l’architecture du bâtiment, l’architecture du Big Data fournit un modèle pour la structure de base déterminant la manière dont les entreprises gèrent et analysent leurs données. L’architecture du Big Data mappe les processus requis pour gérer le Big Data à travers quatre « couches » de base, des sources de données au stockage des données, puis à l’analyse du Big Data, et enfin via la couche de consommation dans laquelle les résultats analysés sont présentés en tant que Business Intelligence.

‍Analyse du Big Data

Ce processus permet de visualiser les données de manière pertinente grâce à l’utilisation de la modélisation des données et d’algorithmes spécifiques aux caractéristiques du Big Data. Dans le cadre d’une étude approfondie et d’une enquête de la MIT Sloan School of Management, plus de 2 000 dirigeants d’entreprise ont été interrogés sur leur expérience en matière d’analyse du Big Data. Comme on pouvait s’y attendre, ceux qui s’étaient impliqués dans le développement de stratégies de gestion du Big Data ont obtenu les résultats les plus significatifs.

Big Data et Apache Hadoop

Imaginez une grande boîte contenant 10 pièces de 10 centimes et 100 pièces de 5 centimes. Puis imaginez 10 boîtes plus petites, côte à côte, contenant chacune 10 pièces de 5 centimes et une seule pièce de 10 centimes. Dans quel scénario sera-t-il plus facile de repérer les pièces de 10 centimes ? Hadoop fonctionne sur ce principe. Il s’agit d’une structure en open source permettant de gérer le traitement du Big Data distribué sur un réseau constitué de nombreux ordinateurs connectés. Ainsi, au lieu d’utiliser un gros ordinateur pour stocker et traiter toutes les données, Hadoop regroupe plusieurs ordinateurs sur un réseau pouvant évoluer presque à l’infini et analyse les données en parallèle. Ce processus utilise généralement un modèle de programmation appelé MapReduce, qui coordonne le traitement du Big Data en regroupant les ordinateurs distribués.

Lacs de données, entrepôts de données et NoSQL

Les bases de données traditionnelles de type feuille de calcul SQL servent à stocker les données structurées. Le Big Data non structuré et semi-structuré nécessite des modèles de stockage et de traitement uniques, car il ne peut pas être indexé et catégorisé. Les lacs de données, les entrepôts de données et les bases de données NoSQL sont des référentiels de données capables de gérer les ensembles de données non traditionnels. Un lac de données est un vaste pool de données brutes qui n’ont pas encore été traitées. Un entrepôt de données est un référentiel de données qui ont déjà été traitées à des fins spécifiques. Les bases de données NoSQL fournissent un schéma flexible qui peut être modifié en fonction de la nature des données à traiter. Ces systèmes présentent chacun des avantages et des inconvénients, c’est pourquoi de nombreuses entreprises utilisent plutôt une combinaison de ces référentiels de données pour répondre au mieux à leurs besoins.

Bases de données in-memory

Les bases de données traditionnelles sur disque ont été conçues pour SQL et les bases de données relationnelles. Bien qu’elles soient capables de traiter de gros volumes de données structurées, elles ne sont pas adaptées au stockage et au traitement des données non structurées. Dans le cas des bases de données in-memory, le traitement et l’analyse se font entièrement dans la RAM, pour ne pas avoir à extraire les données d’un système sur disque. Les bases de données in-memory reposent également sur des architectures distribuées. Cela signifie qu’elles peuvent atteindre des vitesses beaucoup plus élevées en utilisant le traitement parallèle, par rapport aux modèles de base de données sur disque à un seul nœud.


Fonctionnement du Big Data

Le Big Data remplit ses fonctions lorsque son analyse fournit des informations pertinentes et exploitables qui améliorent l’activité de manière significative. Pour se préparer à la transition vers le Big Data, les entreprises doivent s’assurer que leurs systèmes et processus sont en mesure de collecter, de stocker et d’analyser le Big Data.

Illustration du fonctionnement du Big Data : collecter le Big Data, stocker le Big Data, Analyser le Big Data

  1. Collecter le Big Data.Une grande partie du Big Data est constituée d’énormes ensembles de données non structurées qui émanent de sources disparates et incohérentes. Les bases de données traditionnelles sur disque et les mécanismes d’intégration des données ne sont pas suffisamment performants pour les gérer. La gestion du Big Data requiert des solutions de base de données in-memory et des solutions logicielles spécifiques de l’acquisition de ce type de données.
  2. Stocker le Big Data.Comme son nom l’indique, le Big Data est volumineux. De nombreuses entreprises utilisent des solutions de stockage sur site pour leurs données existantes et espèrent réaliser des économies en réutilisant ces référentiels pour traiter le Big Data. Toutefois, le Big Data est plus performant lorsqu’il n’est pas soumis à des contraintes de taille et de mémoire. Les entreprises qui n’intègrent pas dès le départ des solutions de stockage Cloud dans leurs modèles de Big Data le regrettent souvent quelques mois plus tard.
  3. Analyser le Big Data. Il est impossible d’exploiter pleinement le potentiel du Big Data sans utiliser les technologies d’IA et de machine learning pour l’analyser. L’un des cinq V du Big Data est la « vitesse ». Pour être utiles et exploitables, les informations du Big Data doivent être générées rapidement. Les processus d’analyse doivent s’auto-optimiser et tirer régulièrement profit de l’expérience, un objectif qui ne peut être atteint qu’avec l’IA et les technologies modernes de bases de données.

Applications du Big Data

La visibilité offerte par le Big Data est bénéfique à la plupart des entreprises ou secteurs d’activité. Cependant, ce sont les grandes entreprises aux missions opérationnelles complexes qui en tirent souvent le meilleur parti.

Finance

Dans le Journal of Big Data, une étude de 2020 souligne que le Big Data « joue un rôle important dans l’évolution du secteur des services financiers, en particulier dans le commerce et les investissements, la réforme fiscale, la détection et les enquêtes en matière de fraude, l’analyse des risques et l’automatisation ». Le Big Data a également contribué à transformer le secteur financier en analysant les données et les commentaires des clients pour obtenir les informations nécessaires à l’amélioration de la satisfaction et de l’expérience client. Les ensembles de données altérables figurent parmi les plus importants et les plus évolutifs au monde. L’adoption croissante de solutions avancées de gestion du Big Data permettra aux banques et aux établissements financiers de protéger ces données et de les utiliser d’une manière qui bénéficie à la fois au client et à l’entreprise.

Hygiène et santé
publique

L’analyse du Big Data permet aux professionnels de santé d’établir des diagnostics plus précis, fondés sur des données avérées. De plus, le Big Data aide les administrateurs d’hôpitaux à identifier les tendances, à gérer les risques et à limiter les dépenses inutiles, afin de consacrer le maximum de fonds aux soins des patients et à la recherche. En cette période de pandémie, les chercheurs du monde entier s’efforcent de traiter et de gérer au mieux la COVID-19, et le Big Data joue un rôle fondamental dans ce processus. Un article de juillet 2020 paru dans The Scientist explique comment des équipes médicales ont pu collaborer et analyser le Big Data afin de lutter contre le coronavirus : « Nous pourrions transformer la science clinique en exploitant les outils et les ressources du Big Data et de la science des données d’une manière que nous pensions impossible ».

Transport et logistique

L’« effet Amazon » est un terme qui définit la manière dont Amazon a fait de la livraison en un jour la nouvelle norme, les clients exigeant désormais la même vitesse d’expédition pour tout ce qu’ils commandent en ligne. Le magazine Entrepreneur souligne qu’en raison de l’effet Amazon, « la course logistique au dernier kilomètre ne fera que s’intensifier ». Les entreprises du secteur s’appuient de plus en plus sur l’analyse du Big Data pour optimiser la planification des itinéraires, la consolidation des charges et les mesures d’efficacité énergétique.

Éducation

Depuis l’apparition de la pandémie, les établissements d’enseignement du monde entier ont dû réinventer leurs programmes d’études et leurs méthodes d’enseignement afin de faciliter l’apprentissage à distance. L’un des principaux défis a été de trouver des moyens fiables d’analyser et d’évaluer la performance des étudiants et l’efficacité globale des méthodes d’enseignement en ligne. Un article paru en 2020 au sujet de l’impact du Big Data sur la formation et l’apprentissage en ligne indique, au sujet des enseignants, que « le Big Data les aide à gagner en confiance pour personnaliser l’enseignement, développer l’apprentissage mixte, transformer les systèmes d’évaluation et promouvoir l’apprentissage continu ».

Énergie et services publics

Selon le U.S. Bureau of Labor Statistics, le service public consacre plus de 1,4 milliard de dollars aux relevés de compteurs et s’appuie généralement sur des compteurs analogiques et des lectures manuelles peu fréquentes. Les relevés de compteurs intelligents fournissent des données numériques plusieurs fois par jour et, grâce à l’analyse du Big Data, ces informations permettent d’accroître l’efficacité de la consommation énergétique, ainsi que la précision des prix et des prévisions. En outre, lorsque les agents n’ont plus à se charger des relevés de compteurs, la saisie et l’analyse des données peuvent permettre de les réaffecter plus rapidement là où les réparations et les mises à niveau sont les plus urgentes.

Publié en anglais sur insights.sap.com

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Source de l’article sur sap.com

WALLDORF, Allemagne – 09 mars 2021 – SAP SE (NYSE : SAP) vient d’annoncer que Capgemini a adopté les applications SAP Fieldglass Contingent Workforce Management et SAP Fieldglass Services Procurement. En gérant plus efficacement son personnel hautement qualifié, Capgemini a étendu ses capacités de service, notamment dans des secteurs de niche, afin de réaliser son ambition de croissance durable.

Les applications SAP Fieldglass permettent à Capgemini d’être plus flexible pour appuyer et élargir son large portefeuille de services, gérer les questions de conformité et accroitre son efficacité. Avec une main-d’œuvre externe croissante jouant un rôle de plus en plus important dans l’accompagnement de la transformation des activités de ses clients, Capgemini a cherché à améliorer sa visibilité sur son personnel externe. Le département Achats de la société a déployé les applications SAP Fieldglass pour automatiser et normaliser le sourcing, l’engagement, la gestion et la rémunération de ses collaborateurs externes. La société a choisi les solutions SAP Fieldglass pour soutenir son organisation mondiale, lui permettant de fournir un processus simplifié et plus agile dans l’ensemble de l’entreprise.

« Dans notre secteur en pleine évolution, il est essentiel d’exploiter les bonnes capacités au bon moment pour fournir le service de haute qualité que nos clients attendent », a déclaré Andreas Hettwer, directeur de la catégorie « achats groupés » chez Capgemini. « Les applications SAP Fieldglass offrent une combinaison adéquate de fonctionnalités avancées et une expérience utilisateur moderne qui nous permet d’accéder à nos principaux collaborateurs à travers le monde, ce qui nous donne un avantage concurrentiel qui fait progresser notre entreprise et nous aide à offrir plus de valeur à nos clients ».

Les applications SAP Fieldglass Contingent Workforce Management et SAP Fieldglass Services Procurement aident Capgemini à transformer la façon dont le travail est effectué pour répondre aux besoins de son entreprise en pleine croissance en améliorant :

  • L’efficacité : En automatisant et en normalisant le processus d’attraction et de gestion du travail flexible – de la demande d’achat à la facturation et au paiement – Capgemini a accru son efficacité et sa conformité.
  • L’agilité : Les applications augmentent l’agilité opérationnelle de Capgemini, en accélérant les résultats de l’entreprise grâce à des processus de travail des collaborateurs externes qui sont harmonisés dans toute l’organisation. Chaque fois qu’il a été décidé de faire appel à des compétences externes, les offres d’emploi sont transférées vers les applications SAP Fieldglass pour une exécution externe.
  • La visibilité : Les applications renforcent les capacités de Capgemini en matière de gestion du personnel externe, en aidant les équipes Achats à mesurer le succès grâce à un reporting complet qui fournit des informations sur les délais d’embauche, le taux de remplissage, la qualité des offres d’emploi, les coûts, la conformité et bien d’autres aspects.
  • La transparence : Avec plus de 85% de son activité mondiale de gestion du personnel externe intégrée dans les applications SAP Fieldglass, Capgemini a accès à des informations détaillées sur ses dépenses, sa position sur le marché et ses possibilités d’optimisation des coûts, ce qui lui permet de réduire les risques et de prendre des décisions plus stratégiques.

« Capgemini est un exemple frappant de l’importance croissante du marché du travail temporaire pour l’agilité de la force de travail, la continuité des activités, le succès et l’innovation », a déclaré Tamara Braun, chief customer officer, SAP Intelligent Spend Management. « Les consultants externes sont essentiels à la qualité des services que Capgemini fournit à sa clientèle mondiale. De plus, ses dirigeants comprennent clairement que l’engagement de cette force de travail flexible à grande échelle a un impact positif sur la qualité, la compétitivité et la conformité ».

Pour plus d’informations sur l’approche de Capgemini en matière de gestion des effectifs externes, téléchargez l’étude de cas ou écoutez ce podcast.

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Source de l’article sur sap.com

Le mois dernier, 162 personnes d’horizons très différents ont embarqué à bord d’un navire pour rejoindre le Sommet contre la pollution plastique des océans (OPLS) dans le gyre de l’Atlantique Nord, un système circulaire de courants océaniques. Ces personnes ont pris part à une expédition de recherche expérimentale pour mieux comprendre l’étendue de la pollution plastique, et pour développer des partenariats et des solutions intersectorielles en vue de relever ce défi mondial au cours de la prochaine décennie.

Organisée par SoulBuffalo, cette expérience immersive a été conçue pour mettre les décideurs en situation, afin qu’ils puissent observer et ressentir par eux-mêmes le côté catastrophique de la pollution plastique. Selon l’Oceanic Society basée en Californie, entre 4 et 12 millions de tonnes métriques de plastique sont déversées chaque année dans l’océan, soit suffisamment pour couvrir tout le littoral de la planète ! Et ces chiffres devraient plus que doubler dans les dix prochaines années.

Cependant, la pollution plastique océanique est un problème que nous pouvons résoudre. Nous savons comment ramasser les ordures et nous savons comment les recycler. Selon Ted Siegler, un économiste spécialisé dans les ressources qui a travaillé pendant 25 ans sur la gestion des ordures dans les pays en développement, l’urgence est de construire les institutions et systèmes nécessaires pour y parvenir avant que l’océan ne se transforme irrémédiablement en une « soupe plastique » dénuée de toute forme de vie.

Pas un poisson en vue

Le groupe OPLS était constitué de producteurs, fabricants, marques, recycleurs et syndicats d’éboueurs. Étaient également au rendez-vous des experts financiers, des scientifiques, des revues comme le National Geographic, des chercheurs, des leaders éclairés et des innovateurs, depuis les cadres d’entreprises telles que Coca-Cola, Nestlé, Procter & Gamble et Dow Chemicals, jusqu’aux ONG telles que Greenpeace, WWF et Ocean Conservancy.

Chaque fois que le navire s’approchait d’algues sargasses, les participants interrompaient leurs réunions pour sauter dans des bateaux pneumatiques munis de leur équipement de plongée.

Ils ne virent aucun poisson de la journée. Et au début, ils ne virent pas beaucoup de plastique non plus. Le plastique est trompeur, car il n’est pas visible à la surface. Dans l’océan, il se décompose en petites particules qui sont capturées par les algues et ingérées par les espèces marines.

« Le vrai problème, c’est ce qui n’est pas visible », déclare Michael Groves, PDG de Topolytics, une entreprise d’analyse de données dédiée à la gestion des déchets, qui participait à l’expédition. Il explique que sur une distance d’un kilomètre, le navire a récupéré 76 débris microplastiques immédiatement sous la surface.

Multipliez ce chiffre par la quantité de microplastique présente dans la colonne d’eau qui descend jusqu’à une profondeur de 2,5 kilomètres et vous comprendrez l’immensité du problème.

Accepter la responsabilité

Comme l’explique Virginie Helias, directrice du développement durable chez Procter & Gamble, « le problème de la pollution plastique dans nos océans relève de la responsabilité de tous aujourd’hui, y compris des entreprises qui produisent et utilisent une grande partie du plastique dans le monde. »

John Hocevar, directeur de la campagne Océans de Greenpeace, le confirme.

« Les personnes présentes sur ce navire représentent des entreprises responsables d’une grande partie de l’empreinte plastique de la planète. Nous avons donc réuni ici les personnes réellement à même de résoudre le problème de la pollution plastique », a-t-il affirmé. « Plusieurs entreprises se concentrent sur des solutions en aval telles que le recyclage et l’éducation des consommateurs, mais ce dont nous avons besoin, c’est d’un plus grand nombre d’individus, d’entreprises et de gouvernements qui assument la responsabilité de la fin de production. »

John Hocevar estime que nous ne pourrons pas venir à bout de la pollution plastique tant que nous continuerons à en tirer parti et déclare que la plupart des entreprises ne sont même pas conscientes de la quantité de plastique qu’elles produisent. Le point de départ pour toute entreprise est d’évaluer son empreinte plastique, puis de se fixer des objectifs pour la réduire.

Mais il y a aussi de bonnes nouvelles. Plusieurs marques durables comme Procter & Gamble intensifient leurs initiatives en matière d’économie circulaire pour réduire, réutiliser et recycler les matières plastiques et autres ressources, et beaucoup d’autres prennent des mesures pour lancer des initiatives similaires.

Adidas, par exemple, fabrique des chaussures à partir du plastique repêché dans les océans. L’on doit cette idée à John Warner, un fondateur de la chimie verte, qui faisait partie de l’expédition.

Dow Chemicals, l’un des sponsors de l’expédition OPLS, a récemment annoncé qu’il participerait à une levée de fonds mondiale d’un milliard de dollars pour venir à bout des déchets plastiques dans l’environnement.

Jim Sullivan, qui pilote l’accélérateur d’innovation de SAP en matière de développement durable à l’échelle mondiale et qui a participé à l’organisation de l’expédition, souligne que pour résoudre une crise mondiale de cette ampleur, nous devons entamer un dialogue ouvert et parfois difficile avec les différentes parties prenantes. Nous devons également adopter une approche multisectorielle qui permette d’identifier les compromis avec d’autres défis mondiaux, tels que le changement climatique, afin d’éviter des conséquences graves. De plus, nous devons utiliser des métriques communes pour donner la priorité aux activités les plus significatives et suivre les progrès réalisés sur la voie des aspirations telles que le « zéro plastique » dans la nature en 2030.

Préserver plutôt que consommer

Il n’existe aucune solution ou entreprise capable de résoudre ce problème à elle seule. Les partenariats et les solutions évolutives tels que le Sommet contre la pollution plastique des océans constituent une pièce centrale du futur que nous devons inventer.

Dans un premier temps, il vaudrait la peine de revenir sur le « conflit d’intérêts initial entre les populations autochtones et les populations à l’ère industrielle, à savoir la gestion de la terre, de l’eau, du feu et de l’air ». Selon Patricia Anne Davis, gardienne de la sagesse navajo, ce conflit d’intérêts est toujours d’actualité.

Les populations autochtones ont protégé ces éléments depuis le début de l’humanité, alors que les populations à l’ère industrielle ont saccagé la planète en seulement un ou deux siècles. Ce conflit n’est plus durable et doit cesser, dans l’intérêt de tous les êtres humains de la planète.

« Nous devons passer de la consommation à la préservation », indique Damien Johnson, qui participait au sommet en tant que représentant du bureau d’innovation SAP en Amérique du Nord. Damien Johnson estime que la solution comporte deux volets : premièrement, stopper l’introduction de nouveaux déchets plastiques et deuxièmement, améliorer les processus de recyclage des déchets existants.

« L’utilisation du plastique a été motivée par l’innovation et le souhait d’améliorer l’expérience client.  Nous devons à présent utiliser la technologie et l’innovation pour maintenir cette expérience, mais supprimer les matières plastiques à usage unique », conclut-il.

Créer de la valeur

L’un des problèmes qui se pose avec les déchets plastiques, c’est qu’ils ne possèdent pas encore de valeur marchande…

Dans de nombreux pays comme le Brésil et l’Inde, les ramasseurs de rue récupèrent du métal, des guenilles et du papier, puis les revendent en vue de leur recyclage. Mais la plupart des matières plastiques n’intéressent personne, car elles ne possèdent aucune valeur marchande.

« Le pire, c’est que les entreprises qui veulent utiliser du plastique recyclé ont du mal à en trouver sur le marché », déclare Padmini Ranganathan, vice-présidente globale Produits et innovation chez SAP.

C’est pour cette raison que Padmini Ranganathan et son équipe sont en train d’intégrer de nouvelles entreprises comme Plastics for Change sur Ariba Network, pour associer l’économie parallèle de ramassage de déchets à des systèmes plus officiels d’offre et de demande de matières secondaires.

« Nous devons intégrer les déchets plastiques dans la chaîne logistique, afin qu’ils ne soient pas récupérés dans le secteur illégal, car les éboueurs travaillent dur pour trier et convertir les déchets en valeur marchande », prévient Padmini Ranganathan.

La solution à long terme passe par un changement de fond, aussi bien dans le système de flux d’articles que dans les systèmes numériques.

« Outre les ERP et les processus de gestion, nous devons exploiter des systèmes numériques agiles et évolutifs au fur et à mesure que la chaîne logistique du plastique se transforme », déclare Padmini Ranganathan.

Technologie et travail d’équipe

Bien que la pollution plastique des océans soit un immense défi, ces experts estiment que si les gouvernements, les ONG, les consommateurs et les entreprises s’associaient, il serait possible de le relever en dix ans. En effet, la plupart des matières plastiques sont rejetées dans l’océan par cinq fleuves en Asie, ce qui signifie qu’une simple réduction de 20 % des matières plastiques déversées dans les cours d’eau au cours des sept prochaines années permettrait de revenir aux niveaux de pollution plastique océanique des années 1990.

La technologie pour y parvenir existe déjà. Les entreprises durables jouent un rôle majeur dans la solution. Elles transforment leurs activités avec des modèles circulaires qui permettent aux consommateurs et aux producteurs de refuser, de réduire, de réutiliser et de recycler. En réunissant les entreprises, les gouvernements, les ONG et les groupes de protection des océans, il est possible de créer une solution globale pour un avenir durable.

Publié initialement en anglais sur Forbes dans la catégorie Brandvoice

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Source de l’article sur sap.com

La plupart des pays industrialisés recyclent leurs déchets depuis déjà des décennies. Nous trions le verre, le plastique, le papier et le textile en les jetant dans les poubelles prévues à cet effet. Mais qu’advient-il ensuite de ces déchets ? En faisons-nous assez ? Et qu’en est-il des régions qui sont devenues des dépotoirs ou qui n’ont pas mis en place de systèmes de recyclage ?

Malgré nos efforts, près de 9 millions de tonnes de plastique sont déversés chaque année dans les océans en raison de notre modèle de consommation linéaire actuel Extraire, Fabriquer, Jeter.

L’entassement des déchets dans les décharges n’arrange rien. Pas moins de 1,3 milliard de tonnes de déchets sont mis en décharge chaque année et ce chiffre devrait grimper à 2,2 milliards de tonnes en 2025. Les dommages causés à l’homme, à la faune sauvage et à l’environnement sont considérables, mais nous pouvons prendre des mesures pour les atténuer.

Le cas des vêtements

Outre les déchets plastiques et électroniques, les textiles, notamment les textiles non biologiques, sont en grande partie responsables du problème. Selon l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA), les Américains jettent 13,1 millions de tonnes de textiles par an, dont 15 % seulement sont recyclés. Cela signifie que plus de 11 millions de tonnes de textiles sont déversés chaque année dans les décharges, libérant dans le sol des colorants et des produits chimiques qui contaminent les eaux souterraines et nuisent à l’environnement. Pire encore, à mesure que les textiles se décomposent, ils libèrent du méthane, un gaz à effet de serre nocif qui contribue de manière significative au réchauffement climatique.

L’industrie textile est la plus polluante après le logement, le transport et l’alimentation. L’apparition des achats en ligne a bouleversé nos habitudes. Aujourd’hui, les consommateurs commandent les articles en plusieurs tailles ou plusieurs couleurs, les essaient et retournent ce qui ne leur convient pas, ce qui crée de nouveaux défis pour les commerçants. De nombreux détaillants sont contraints de jeter plus de 25 % des articles retournés, soit des tonnes de marchandises neuves déversées chaque année dans les décharges.

Dans ce contexte, le secteur de la mode éphémère est soumis à de fortes pressions pour repenser sa stratégie de production et merchandising en vue de réduire les dommages écologiques.

Quatre gestes pour réduire les déchets

La protection de l’environnement relève de la responsabilité collective. Si les gouvernements, les consommateurs, les fabricants et les détaillants font leur part du travail, il est encore possible d’inverser la tendance. En tant que citoyens et consommateurs, nous avons un rôle important à jouer.

Nous pouvons tous refuser d’acheter des articles en plastique à usage unique, des produits vendus dans des emballages superflus ou des vêtements bon marché qui finissent dans des décharges après avoir été portés une ou deux fois.

Nous pouvons réduire les déchets en évitant d’en générer, par exemple en réduisant le volume des marchandises achetées en ligne, puis retournées au vendeur. Pour ce qui est de la réutilisation, cette pratique est en plein essor. Des friperies aux associations caritatives, il existe de nombreux moyens de remettre des textiles, meubles et appareils sur le marché plutôt que de les déverser dans les décharges.

Enfin, le recyclage doit être l’objectif ultime. Il permet non seulement de réduire la dépendance à l’égard des matières premières, mais il crée des emplois et diminue l’impact de notre société de consommation sur l’environnement.

Toutefois, il existe encore un énorme fossé entre ce que nous aspirons à faire en tant que consommateurs et notre comportement au quotidien.

Même si plusieurs études, telles que l’enquête sur les emballages plastiques de 2017 réalisée par l’institut britannique de sondage Populus, confirment la motivation des consommateurs à mieux gérer leur consommation et leurs déchets de matières plastiques, il reste encore beaucoup à faire. Par exemple, les étiquettes d’emballage sont souvent source de confusion et la communication des collectivités locales sur les options de recyclage disponibles n’est pas suffisamment claire.

Une participante à une enquête a donné un excellent exemple de la complexité à laquelle les consommateurs sont confrontés lorsqu’ils tentent d’adopter les bons gestes. « J’ai effectué des recherches sur les couches biodégradables, qui me semblent être une bonne idée », a-t-elle déclaré. « Mais apparemment, ces couches peuvent uniquement être recyclées dans un composteur. Si elles sont mises en décharge, elles produisent du méthane, ce qui est réellement nocif pour l’environnement. »

Le défi de SAP concernant les matières plastiques

S’agissant des matières plastiques et de la pollution qu’elles engendrent, une manière de résoudre le problème serait de les éliminer tout simplement de la chaîne logistique.

L’an passé, l’équipe SAP Leonardo a lancé un projet d’innovation collaborative dans le cadre du UK Plastics Pact de WRAP afin de trouver de nouvelles solutions face au problème de pollution plastique. L’initiative a débuté par une enquête ethnographique visant à déterminer comment les citoyens perçoivent le défi de la pollution plastique. Sur la base des résultats de l’enquête, cinq personas ont été développées pour représenter les attitudes et comportements qui prévalent aujourd’hui dans la société britannique, depuis les sympathisants jusqu’aux ardents défenseurs de l’écologie.

Plusieurs thèmes sont ressortis de cette étude : le devoir de réduire la consommation de matières plastiques, la confusion et les mythes sur le recyclage, la nécessité d’apprendre et de répondre de manière appropriée et, enfin, la nécessité de sensibiliser.

Dans le cadre de la deuxième phase du projet, un marathon de programmation et une session de conception créative organisés sur trois jours ont rassemblé des experts et des innovateurs de SAP et de grandes entreprises internationales comme Unilever, HSBC et Deliveroo. Les équipes ont été invitées à concevoir des prototypes de produits et services autour des cinq thèmes pour les différents personas. Les prototypes sont en cours de développement et de test dans une phase d’incubation. Les solutions visant à éliminer le plastique seront présentées à l’occasion de l’exposition collective Design Frontiers, qui se déroulera au London Design Festival en septembre prochain.

Autres bonnes nouvelles

Pour ce qui est de la gestion des déchets industriels et ménagers, le lot d’efforts déployés varie d’un pays à l’autre. La Suède importe à présent des déchets, car moins de 1 % de ceux générés dans le pays se retrouvent dans des décharges. Le reste est recyclé ou brûlé pour chauffer les maisons. Le processus est tellement efficace que la Suède s’est mise à manquer de déchets et a commencé à en importer auprès de pays voisins pour alimenter son programme national de valorisation énergétique.

L’Allemagne est un autre exemple : sur les 45,9 millions de tonnes de déchets ménagers produites en 2017, seules 0,5 million de tonnes ont été mises en décharge grâce aux directives de l’UE, à des réglementations nationales strictes en matière de gestion des déchets et à des installations de traitement des déchets de pointe. La ville de Heidelberg, par exemple, a ajouté des capteurs intelligents à ces bacs à ordures et les a connectés à la solution SAP Connected Goods. La ville dispose désormais d’une visibilité en temps réel sur l’état des déchets, ce qui réduit le nombre de camions à ordures sur la route, en éliminant le ramassage inutile et le remplissage excessif. Cela a également contribué à la réduction du bruit, du trafic et de la pollution.

On constate aussi des progrès dans le Global Fashion Agenda. À la fin du premier semestre de l’année dernière, l’Engagement 2020 en faveur du système de mode circulaire avait été signé par 94 entreprises représentant 12,5 % du marché mondial de la mode. Ces entreprises se sont engagées à collecter et revendre des vêtements et des chaussures, de même qu’à accroître la part de vêtements et chaussures fabriqués à partir de fibres recyclées. Elles ont également promis de rendre compte des progrès annuels et, plus important encore, de transformer leurs pratiques commerciales linéaires actuelles.

De plus en plus d’entreprises prennent conscience des avantages d’une approche circulaire et de plus en plus de consommateurs réclament des produits et services plus durables. Dès lors, il est encore possible d’inverser la tendance.

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Publié initialement en anglais sur Forbes dans la catégorie Brandvoice

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Source de l’article sur sap.com