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Installer des panneaux solaires sur les camions frigorifiques, dématérialiser les processus dans les entrepôts, utiliser des données précises en temps réel pour gérer le coût environnemental des livraisons par produit et par itinéraire… Ces initiatives, et bien d’autres, sont au centre des préoccupations des leaders de la Supply Chain, qui s’efforcent de rendre cette dernière plus durable et d’alléger le fardeau pour la planète.

Si ces actions figurent en bonne place dans l’agenda logistique, c’est que la durabilité est un levier important. Selon le Forum international des transports, les émissions de dioxyde de carbone devraient afficher une hausse de 16 % d’ici 2050, à la suite de l’augmentation du transport de marchandises – et ce, même si les pays s’engagent à les freiner. Si l’on n’intervient pas, les villes du monde entier accueilleront des millions de véhicules de livraison de fret et de colis en plus au cours de la prochaine décennie. Résultat : davantage d’embouteillages et une augmentation équivalente des émissions de gaz à effet de serre, comme le signale le Forum économique mondial.

La conclusion qui s’impose : il est primordial de trouver comment rendre la logistique et les livraisons plus durables du point de vue environnemental.

« Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques », remarque Josué Velázquez Martínez, directeur du laboratoire des Supply Chains durables du Centre de transport et de logistique du MIT. « Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs, et s’efforcent vraiment d’améliorer tous les aspects de la Supply Chain ».

Ces mêmes entreprises pourraient se trouver contraintes de prendre davantage de mesures. Si l’on se réfère aux règles en vigueur, nombre d’entre elles n’indiquent pas suffisamment les émissions générées par leur Supply Chain dans leurs rapports de durabilité, voire les omettent totalement, indique le New York Times. Or, il est possible qu’elles y soient bientôt obligées, car les autorités de régulation ont aujourd’hui la logistique dans le collimateur. Aux États-Unis, le législateur envisage de demander aux entreprises publiques de déclarer leurs émissions tout au long de leur Supply Chain. L’UE a également élaboré une proposition de directive qui renforce les règles de communication d’informations en matière de durabilité.

Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques. Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs.

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Les attentes des consommateurs, les réglementations et la demande du marché poussent les dirigeants d’entreprises à agir davantage sur le terrain de la durabilité. Tout naturellement, c’est au niveau des systèmes de logistique et de distribution que sont mises en place de nouvelles normes, qui contribueront largement à créer un avantage concurrentiel. En effet, les entreprises qui économisent sur la livraison en utilisant moins d’énergie et de ressources bénéficient d’un meilleur retour sur investissement (sur leur parc de camions, par exemple) et imaginent des modes de livraison plus efficaces. À cela s’ajoute, du côté des consommateurs, une conscience accrue du coût environnemental des livraisons et une volonté de choisir des options moins rapides pour préserver la planète.

Mais pour voir l’avènement d’une logistique durable, nous devons optimiser nos itinéraires de transport, construire des entrepôts plus efficaces et utiliser plus souvent et plus efficacement les données. Autant de tâches qui n’ont rien de simple. Avant de pouvoir réellement mesurer les progrès en matière de développement durable et agir sur l’empreinte carbone des produits, il y a de nombreuses étapes à mettre en œuvre.


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D’après le rapport « Le paradoxe de la Supply Chain durable » établi par SAP et Oxford Economics, les cadres dirigeants ne connaissent pas encore suffisamment leur Supply Chain et éprouvent des difficultés à la rendre plus durable. Ils en sont encore à fixer des objectifs, et non à les mettre en application. Près de la moitié des personnes interrogées jugent que la complexité et le coût sont les deux principaux obstacles dans cette démarche de durabilité.

Mais comme l’explique Shimon Gowda, responsable de configuration de la Supply Chain chez Chainalytics, une pression croissante incite les entreprises à gagner en visibilité sur leur Supply Chain globale et à atteindre la neutralité carbone. « De plus en plus d’entreprises s’efforcent de mesurer l’empreinte carbone de leur réseau actuel », ajoute-t-il. « Les leaders du secteur mettent tout en œuvre pour élaborer une mesure précise et exacte, qui servirait de point de référence auquel comparer une situation à l’instant t. »

Pourquoi la logistique constitue un objectif de durabilité majeur

La logistique est une mission complexe. Elle consiste à gérer l’acheminement des matières premières, des produits intermédiaires et des emballages à travers le monde en direction des sites de production, mais aussi la distribution des produits depuis leur lieu de fabrication jusqu’au consommateur. Or, le transport fait partie des domaines dans lesquels l’objectif « zéro émissions » est un enjeu important. Il s’agit notamment de réduire les distances parcourues et d’utiliser plus efficacement les différentes options. Il n’est pas rare, par exemple, que des camions reviennent à vide une fois leur livraison effectuée.

 

Prenons l’exemple des transports frigorifiques : nous utilisons des camions réfrigérés pour transporter les produits pharmaceutiques, les fruits et légumes, les produits laitiers, la viande et les boissons. Cela nécessite de maintenir la chaîne du froid à l’intérieur de la remorque – ce qui consomme beaucoup d’énergie, traditionnellement de l’essence.

 

Certaines entreprises contribuent à rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives. eNow, par exemple, installe des panneaux solaires sur le toit des remorques. Quant à Coldtainer, il fabrique des boîtes de stockage pour la chaîne du froid.

Certaines entreprises s’efforcent de rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives.

 

D’après le média NPR, des entreprises bien établies telles que FedEx et DHL investissent dans des matériels et des équipements tels que des véhicules électriques. Mais M. Martínez en est convaincu : se concentrer uniquement sur de nouveaux véhicules est le meilleur moyen de manquer d’importantes opportunités.

 

« Je constate qu’on s’intéresse beaucoup aux équipements, ce qui est vraiment une bonne chose pour le long terme », explique-t-il. « Mais en attendant, il y a de nombreuses opportunités auxquelles les entreprises ne font pas vraiment attention à ce stade. »

 

Lorsque votre kilométrage varie, choisissez le bon véhicule pour chaque itinéraire de livraison

Ces opportunités, qu’étudient notamment M. Martínez et bien d’autres personnes, ce sont notamment des systèmes de planification des transports qui optimisent les itinéraires, réduisent le kilométrage et les émissions, et analysent les effets de la topographie sur les performances des camions.

 

Renouveler sa flotte n’est pas, en soi, un mauvais choix. Mais un camion neuf n’est pas nécessairement la meilleure option, écologiquement parlant. Les recherches du laboratoire d’étude de durabilité des Supply Chains ont permis d’établir que le kilométrage, tel qu’il est mentionné sur les sites Internet des constructeurs automobiles, est divisé par deux environ en conditions de livraison réelles. L’écart tient probablement au fait que les tests des camions sont réalisés dans des conditions différentes.

Un leadership porteur de sens: Découvrez comment les entreprises placent la durabilité au cœur de leur stratégie.

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« Les constructeurs font probablement leurs tests dans des conditions qui n’ont rien à voir avec une exploitation réelle, en particulier sur les derniers kilomètres parcourus », avance M. Martínez.

Il suffit de comparer les performances d’un camion qui se déplace sur autoroute, à une vitesse moyenne comprise entre 65 et 80 km/h, et qui fait trois arrêts de livraison, avec celles du même camion qui parcourt une zone très vallonnée à 8 ou 16 km/h et qui effectue vingt arrêts de livraison. Les chiffres seront très différents, et dépendront du modèle. Les camions anciens ont tendance à afficher de meilleures performances que les neufs sur autoroute ; dans une étude menée avec l’entreprise de logistique mexicaine Coppel, l’équipe de M. Martínez a trouvé des exemples attestant d’une meilleure efficacité en carburant (jusqu’à 15 % de différence). L’étude a été réalisée en utilisant une vitesse, des longueurs de segments (soit la quantité d’arrêts sur un itinéraire donné) et un profil topographique moyens, et en s’appuyant sur l’apprentissage automatique pour classer les régions en fonction de ces caractéristiques – certaines étant plus résidentielles, d’autres urbaines, d’autres mixtes.

Imaginez que vous puissiez dire à un client : « Si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage. »

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Sur la base de l’analyse effectuée, l’équipe de Martínez a modélisé une réaffectation des véhicules permettant d’exploiter chacun sur les zones dans lesquelles il réalise les meilleures performances. Les résultats indiquent une réduction de 3 % du carburant utilisé – un chiffre non négligeable pour les entreprises, qui consacrent chaque année des millions à ce poste. À partir de la même hypothèse, l’équipe a également mis en place un projet pilote en conditions réelles, avec 10 véhicules sur un mois. Elle a constaté 8 % d’économies de carburant.

« Il n’est pas vraiment nécessaire d’investir, seulement de réaffecter le matériel existant », conclut M. Martínez. « Mais si vous comptez renouveler votre parc de véhicules, alors vous devez vous assurer que les nouveaux seront utilisés dans les régions attendues, puis réaffecter ceux que vous allez conserver dans votre exploitation. »

Ces résultats montrent comment la combinaison des données, des capacités de calcul et des algorithmes peut participer à améliorer le transport. La topographie a aussi son importance, ajoute M. Martínez, mais elle n’est généralement pas prise en compte dans les évaluations environnementales, car on opte plutôt pour les itinéraires les plus courts et les plus rapides, et parce que c’est un facteur complexe. Pourtant, c’est logique : monter une pente ne nécessite pas la même quantité d’énergie que de la descendre.

« Gérer ces données en utilisant le suivi GPS pour mieux cerner les faits et prendre des décisions mieux informées représente une opportunité considérable », explique-t-il. « C’est ce que j’appelle faire une petite place aux problématiques de la Supply Chain pour réduire réellement les émissions autant que possible, tout en continuant de répondre aux attentes de vos clients et d’atteindre vos objectifs commerciaux. »

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Une livraison le jour même est une opération complexe, car elle implique de nombreux déplacements dans les mêmes zones, avec des camions qui ne sont pas toujours pleins – ce qui augmente les émissions. Le laboratoire de recherche sur la durabilité des Supply Chains a réalisé une expérience pour voir si les consommateurs font des choix différents en fonction de leur sensibilité écologique et de leur capacité à attendre.

Dans cette expérience du « bouton vert », 52 % des clients ont effectivement changé leurs choix de livraison pour limiter leur impact environnemental. Le laboratoire a essayé différentes manières de quantifier ce paramètre pour l’utilisateur, par exemple la réduction des émissions de CO2 ou le nombre d’arbres sauvés. Avec l’exemple des arbres, les chercheurs ont établi que les clients étaient prêts à attendre quatre jours de plus en moyenne pour être livrés. Pour être précis, 70 % ont seulement déclaré qu’ils feraient ce choix, tandis que 52 % l’ont réellement fait – ce qui représente déjà plus de la moitié de la population considérée.

« Il est possible de communiquer avec transparence autour de la Supply Chain avec les clients, afin qu’ils puissent utiliser ces informations au moment d’acheter », insiste M. Martínez. Bien sûr, ce n’est pas simple. Il faut pouvoir indiquer les émissions de CO2 correspondant à chaque commande qui s’affiche dans le panier d’un consommateur, afin que ce dernier dispose de données précises et comprenne l’impact de sa décision. Cela nécessite de nombreuses analyses, voire la validation d’un tiers pour légitimer l’information fournie. Mais ce procédé représenterait un avantage significatif pour asseoir la crédibilité environnementale des marques.

« Imaginez que vous puissiez dire à un client :  si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage ; vous participerez à préserver l’environnement », explique M. Martínez.

La valeur ajoutée des entrepôts locaux en termes de durabilité

Ancrer les Supply Chains localement, en alternant entre les sources d’approvisionnement et sites de production locaux et éloignés, est une autre manière de renforcer leur durabilité. Dans cette perspective, les entrepôts jouent un rôle important : construire des hangars de petite taille, à proximité de la demande, permet en effet de réduire les temps de trajet et les émissions. Les entrepôts constituent aujourd’hui le type de bâtiment commercial le plus volumineux aux États-Unis et, à en croire l’Agence américaine d’information sur l’énergie, les chiffres ne font qu’augmenter.

Il serait possible d’imposer aux entrepôts qu’ils soient autonomes énergétiquement et de les concevoir neutres en carbone. La production d’énergie alternative – par exemple, à l’aide de panneaux solaires installés sur le toit – semble couler de source et, dans certaines zones, elle est d’ores et déjà obligatoire ou subventionnée. L’Allemagne, par exemple, propose un soutien financier à l’installation d’infrastructures solaires. Aux États-Unis, il existe une multitudes d’aides fédérales et étatiques.

À Elizabeth, dans le New Jersey, East Coast Warehouse dispose de panneaux solaires sur son entrepôt, l’un des plus grands du Nord-Est des États-Unis. Kevin Daly, directeur commercial, indique que l’entreprise a récemment installé 4 900 modules solaires à haut rendement supplémentaires, qui ont généré plus de 2,5 GW en 2020. « Nos panneaux solaires ont vraiment dépassé nos attentes », se félicite-t-il.

L’entreprise s’étend dans le Maryland et en Géorgie, et envisage d’utiliser l’énergie solaire sur les entrepôts qu’elle y crée. M. Daly fait remarquer que le processus est plus simple pour les sociétés qui sont propriétaires de leurs bâtiments, entre autres parce que la communauté des développeurs s’inquiète des obligations que les panneaux peuvent engendrer, et du poids qu’ils peuvent ajouter à une structure. Ce point mis à part, ajoute-t-il, c’est une décision d’investissement, qui est souvent liée aux subventions.

À l’intérieur des entrepôts, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

M.Daly pense que davantage d’entrepôts adopteront l’énergie solaire et d’autres formes d’énergie alternatives. « Je ne doute pas qu’à mesure que la technologie se perfectionnera, elle deviendra encore plus efficace et plus bénéfique pour tout le monde. »

Des systèmes de gestion des entrepôts plus intelligents: Les entreprises utilisent des technologies intelligentes pour optimiser leurs opérations quotidiennes dans les entrepôts.

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Le fonctionnement interne des entrepôts et les livraisons sont également devenus plus durables. East Coast Warehouse a choisi de gérer ses opérations de répartition sur des tablettes et des terminaux mobiles, et de se débarrasser autant que possible du papier – et ce, dans un secteur qui en a toujours utilisé beaucoup.

Grâce aux options numériques, les chauffeurs routiers peuvent rester dans leurs camions pour gérer toutes les formalités depuis leur tablette, y compris les lettres de voiture, qui peuvent être envoyées directement aux destinataires par voie électronique. En plus de limiter la consommation de papier, ce mode de fonctionnement permet davantage de transparence. La preuve de livraison – où, quand et qui a signé – peut être intégrée à un système de gestion du transport et archivée automatiquement.

« Ce processus, qui nécessitait beaucoup d’heures de travail et d’opérations manuelles pour numériser et remplir les papiers, est devenu beaucoup plus gérable si on fait les choses de la bonne manière » conclut M. Daly.

De plus en plus d’entreprises cherchent à optimiser les opérations au sein de leurs entrepôts, comme l’explique Mme Gowda, de Chainalytics. Revenir aux principes fondamentaux de l’organisation et, par exemple, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles, est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

« Le simple fait de rationaliser tout cela peut vraiment changer la donne, même au niveau de l’émission de gaz à effet de serre, car cela revient à optimiser vos opérations en tentant de tirer le meilleur parti des ressources disponibles sur le site », insiste Mme Gowda.

La logistique durable s’appuie sur des données

On en revient toujours à la même question : « Vos données sont-elles de bonne qualité ? » Parce qu’il ne suffit plus d’utiliser des données d’historique ou d’estimer des paramètres tels que les émissions générées par les camions.

Désormais, des sociétés tierces proposent les outils nécessaires pour déterminer les émissions de CO2 réelles d’un véhicule donné, à partir des informations opérationnelles collectées. Ces outils sont capables de transmettre ces informations sur des tableaux de bord, de manière à faciliter une approche stratégique dans la réflexion et les actions à mener – et à créer ainsi une Supply Chain plus cohérente de bout en bout.

Autre grand objectif d’un grand nombre de marques et de fabricants : pouvoir ventiler les émissions par produit, de leur conception à leur mise hors service. Ces informations, réclamées par les consommateurs, peuvent constituer un facteur de différenciation considérables pour une marque si elles sont bien compilées et communiquées avec précision (c’est-à-dire sans déclarations non étayées ni « greenwashing »).

D’après Mme Gowda, on prête de plus en plus d’attention à la logistique inverse, car les entreprises modernes consacrent davantage d’analyses à mieux comprendre le coût environnemental de leurs produits, tout au long de leur cycle de vie. Les clients de Chainalytics souhaitent aujourd’hui élaborer des scénarios qui accordent la priorité aux gaz à effet de serre, et non aux coûts. Dans ce domaine, la création d’un jumeau numérique se révèle très utile.

« Il devient un peu difficile de répondre à ce genre de questions sans disposer d’une plateforme de jumeau numérique complètement fonctionnelle », explique Mme Gowda. « Mais nous sommes définitivement plus efficaces qu’il y a dix ans. Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes. »

Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes.

Shimon Gowda, responsable de conception de la Supply Chain chez Chainalytics

Rationaliser l’approvisionnement et les prévisions de la demande peut également renforcer la durabilité, indique Mme Gowda. Tout au long de la Supply Chain, chaque acteur dispose de ses propres métriques prévisionnelles. Mais s’il y a une faille en amont, elle se répète et s’amplifie en aval. Cela peut entraîner une surproduction de la part de toutes les entreprises de la chaîne, ce qui signifie des déchets ou des produits excédentaires qui se retrouvent dans les entrepôts après avoir voyagé dans le monde entier. « C’est typiquement le scénario que nous cherchons à éviter quand nous essayons d’évoluer vers un fonctionnement plus durable, neutre en carbone », conclut-elle.

Un concept de Supply Chain appelé « planification collaborative et réapprovisionnement prévisionnel » est en train de gagner du terrain. C’est un autre exemple de scénario dans lequel les jumeaux numériques jouent un rôle essentiel, car chaque acteur de la Supply Chain peut voir les données transférées par les autres. Par exemple, le fabricant est en mesure de consulter les prévisions du détaillant final trois mois à l’avance. Tout problème peut ainsi être identifié et résolu plus tôt. « Cette solution renferme un vrai potentiel de progression vers l’économie circulaire, car elle implique de se montrer minimaliste dans sa consommation, dans ses transferts… sur tous les points, en somme », explique Mme Gowda.

À mesure que les entreprises s’attachent à évaluer l’impact environnemental réel de leur Supply Chain et de leurs opérations logistiques, les livraisons se rationalisent, de manière à générer moins de déchets et moins d’émissions. Un bonne nouvelle pour l’environnement comme pour les clients !

 

Note des éditeurs : Découvrez des idées logistiques plus durables et des exemples pratiques dans L’économie circulaire se popularise ; 5 vérités sur la Supply Chain dans le monde post-COVID-19 ; et Sur la terre, la mer et dans les airs : des technologies émergentes pour maîtriser le changement climatique.

 

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Dans un marché très concurrencé et post Covid, la gestion et la distribution de matériel médical est en pleine transformation. Les ambitions de Quipment, premier fournisseur d’équipements médicaux pour les laboratoires du monde entier, s’incarnent sur plusieurs aspects dont celui de faire évoluer ses processus métiers ainsi que ses outils.

Paris, le 15 décembre 2022. SAP, leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, accompagne Quipment, acteur mondial de la fourniture de matériel médical pour les essais cliniques, dans le choix de leur nouvel ERP.

Avec des processus et des normes internationales de plus en plus complexes et exigeantes, mais aussi face à des volumes industriels, Quipment pourra désormais s’appuyer sur RISE S/4HANA Public Cloud pour automatiser tous ses processus métiers, de la Finance à la comptabilité, en passant par la gestion des stocks, la maintenance et la configuration de ces matériels, et ce dans plusieurs pays.

L’adoption de la solution permettra une digitalisation du Système d’Information pour anticiper les changements de business model – Quipment souhaitant aller toujours plus loin dans l’économie circulaire. Elle permettra également d’assurer un accompagnement adapté à la croissance de Quipment. La startup pourra enfin bénéficier de la simplicité d’usage grâce aux processus standardisés du dispositif SAP.

Ce partenariat a été rendu possible par la capacité des équipes Grow by SAP – un programme d’accélération pour les entreprises à forte croissance – à répondre à l’ensemble des besoins de Quipment, de leur proposer un accompagnement sur-mesure pour assurer aux équipes une adoption optimale et leur permettre de répondre à la demande croissante du marché. La proposition de valeur de Grow by SAP permet d’accélérer l’activité de Quipment de la manière la plus durable et efficace qui soit grâce à une solution SaaS et à un ensemble de mesures couvrant notamment le Marketing, la Finance, le Growth hacking, etc.

Aussi, l’association de SAP et WYNSYS, l’un des partenaires les plus performants de SAP, permet à la startup de restructurer ses processus et de profiter pleinement des avantages de la solution dans le Cloud.

Pierre Malingrey, Président et cofondateur de Quipment précise :  « La robustesse de la solution Rise S/4HANA nous a convaincu pour venir répondre à nos objectifs d’automatisation. Cela va permettre à Quipment de réaliser les gains d’efficacité significatifs et nous permettre de maintenir notre avance sur ce marché en phase d’industrialisation. Au-delà de cette efficience, la solution RISE S/4HANA va doter Quipment de gains capacitaires très importants pour absorber les volumes croissants de notre marché.

Lahcen Binoumar, Head of Middle Market chez SAP France déclare : « Collaborer avec une startup comme Quipment est une opportunité exceptionnelle pour SAP de démontrer les capacités et la flexibilité de ses solutions. Le secteur de l’approvisionnement des produits médicaux et de laboratoire répond à une exigence intrinsèque à Quipment que SAP et WYNSYS ont à cœur de soutenir. Notre solution permettra ainsi à Quipment de conforter sa position de leader sur son marché et de continuer à se développer à l’international, tout en modernisant ses processus. »

 

A propos de Quipment

Quipment est une entreprise française qui fournit et déploie du matériel médical dans le monde entier pour permettre à l’industrie pharmaceutique de valider des nouvelles thérapies en développement. Le matériel, déployé dans plus de 40 000 hôpitaux et plus de 110 pays, permet de suivre l’évolution de la santé de cohortes de patients sous traitement, et ainsi de valider et quantifier les bénéfices thérapeutiques des nouveaux traitements en cours de développement. Quipment permet de déployer des études cliniques de manière plus rapide, plus fiable, plus flexible et moins coûteuse, permettant ainsi à la recherche d’apporter plus rapidement et à moindre coût des nouveaux traitements aux patients. Avec 150 salariés et des centres logistiques aux Etats Unis, en Europe et au Japon, Quipment est le leader mondial de ce marché. Quipment est particulièrement sensible aux enjeux de responsabilité d’entreprise et agit avec une conscience très forte de ses impacts dans ses choix et sa gouvernance.

Pour plus d’informations, visitez : https://www.quipment.fr/

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Que ce soit pour stocker vos données, collaborer avec vos employés, avec vos partenaires ou pour booster votre croissance, le cloud constitue une option plus sûre par rapport à un déploiement sur site.

La transformation digitale s’est largement accélérée ces dernières années, notamment avec le Covid, poussant les entreprises à adopter une dynamique plus souple et davantage en phase avec les nouveaux enjeux commerciaux et humains. Le cloud s’est donc révélé être un véritable facilitateur en termes d’agilité, d’ouverture à l’international, de croissance et depuis, le marché du cloud est en pleine expansion. Mais le passage au cloud-only peut effrayer, notamment à cause des questions de cybersécurité.

Cybersécurité, de quoi parlons-nous ?

Aucun système n’est infaillible, et avec toutes les actualités concernant les cyberattaques, la question de la cybersécurité est légitime. Selon une étude de l’assureur spécialisé Hiscox, de 2020 à 2021, la proportion des entreprises françaises ciblées par une cyber-attaque est passée de 38% à 43%.

Tous les types d’organisations, et ce, quelle que soit leur taille, sont exposés à des incidents de cybersécurité. Ces derniers peuvent avoir des degrés de gravité divers mais également être de différentes natures. Les entreprises peuvent être victimes de vol de données, de fraude ou encore d’espionnage, des cyberattaques, mais elles peuvent également subir des incidents internes, comme des perturbations au sein de leur service cloud.

Le vol des données est sans doute l’un des sujets les plus brûlants de l’actualité. Pourtant, après enquête, l’examen révèle le plus souvent que les informations piratées n’étaient pas stockées dans le cloud mais conservées sur site.

Si des contrôles en interne sont effectués dans la plupart des entreprises, ils s’avèrent souvent insuffisants au vu des menaces existantes. La Global Digital Trust Insights 2022 révèle que seuls 40% des dirigeants comprennent parfaitement les risques liés à la cybercriminalité et à la protection de la vie privée de leurs tiers. L’étude démontre que les équipes dirigeantes actuelles peinent à déceler l’importance du sujet de la cybersécurité, une situation qui expose alors les entreprises à des risques accrus au regard de l’augmentation des cyberattaques.

Que ce soit pour stocker vos données, collaborer avec vos employés, avec vos partenaires ou pour booster votre croissance, le cloud constitue une option plus sûre par rapport à un déploiement sur site. Mais le degré de sécurité de votre système cloud dépend surtout de la manière dont il est déployé et de la personne chargée de sa gestion.

S’entourer d’experts, la meilleure des cybersécurités

La cybersécurité est bien plus qu’un simple sujet informatique et il semble aujourd’hui que le niveau de maturité des entreprises dans ce domaine soit encore trop faible.

Si la multiplication des cyberattaques et l’évolution des réglementations incitent les entreprises à prendre des mesures, les éléments développés ne protègent que partiellement des risques.

Il faut savoir que la cybersécurité s’acquiert en deux temps: aux prémices, au moment de la configuration puis tout au long de son utilisation, grâce à une surveillance continue.

Une configuration sécurisée est essentielle pour se protéger des cybercriminels, d’autant que lorsqu’elle est correctement déployée, il est bien plus facile de maintenir la conformité du système. Or, une seule erreur de configuration peut exposer les entreprises à une vulnérabilité et à des conséquences bien trop risquées pour être ignorées.

Il est donc essentiel de se faire accompagner par une société experte pour tirer profit des multiples avantages du cloud, et ce, en toute sécurité.

Lorsque nos clients choisissent de muter vers le cloud, c’est toute une équipe dédiée qui les amène sur les plateformes reconnues, sans qu’ils ne se risquent à faire des erreurs en configurant eux-mêmes leur système.

Et par la suite, être suivi par une société experte tout au long de son activité, c’est se garantir d’être entouré par un important écosystème qui s’assure de la sécurité d’infrastructure, du réseau, du système d’exploitation et de la base de données de manière transparente, et ce partout dans le monde.

L’objectif est clair, donner aux clients le plus haut niveau de fonctionnalité pour chaque fonction.

Grâce à une surveillance continue, la mise en place d’audits et l’élaboration de stratégies d’urgence, l’expertise du prestataire permet de mieux prédire, prévenir, détecter et réagir aux menaces. Ce choix, plus d’une centaine de nos clients l’ont déjà fait en France en 2021.

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Source de l’article sur sap.com

Article Image Life was normal until 2020’s monstrously bad news – Covid – came around. Developers got out of bed, then marched to the office to crunch code as they always do. While inside of the office, they reviewed their goals, played with Git, interacted with their colleagues over a cup (or two) of coffee, and built products relevant to the functionality of the company. Many developers also had side-projects that they would go home and work on during their free time as their hobby.

While in the office, developers would be busy regurgitating code – web developers, for example, would work with PHP, SQL, CSS, Javascript, and its libraries (say, jQuery). Meanwhile, database administrators would think deeply about the performance of their database instances (they would take care of indexing and normalizing their data, or work with big data sets, etc.). Once the code was complete, they’d document it and push it over to GitHub.

Source de l’article sur DZONE

Alors que la vaccination progresse et que les restrictions COVID-19 s’assouplissent, les entreprises du monde entier revoient leurs politiques internes pour répondre aux demandes de flexibilité des collaborateurs. L’évolution mondiale vers le travail à domicile a conduit à de nouvelles préférences de la part des employés et à une meilleure compréhension de la manière dont la productivité et la collaboration peuvent se poursuivre avec succès, malgré le travail à distance.

Depuis des décennies, SAP a adopté un environnement de travail basé sur l’indépendance, et ce pour toute les localisations. Nous avons ainsi créé une main-d’œuvre véritablement mondiale et soutenu les employés grâce à la technologie mobile, qui permet de travailler partout et à tout moment.

Nos récentes enquêtes auprès des employés sur l’avenir du travail après le COVID montrent que les employés souhaitent continuer à bénéficier de cette flexibilité. Plus de 80 % des employés de SAP déclarent vouloir allier travail à domicile ou à distance et temps passé au bureau.

Aujourd’hui, SAP s’appuie sur les méthodes éprouvées de travail à distance que ses employés apprécient depuis des décennies et dans le monde entier pour créer une nouvelle politique entièrement flexible et basée sur la confiance. Nous continuons à croire en un environnement de travail basé sur la confiance et la responsabilisation, car nos collaborateurs sont  au cœur de ce que nous faisons.

Aujourd’hui, SAP s’engage à fournir une configuration adaptée à chaque poste, chaque style et chaque lieu

  • Un environnement de travail 100 % flexible et basé sur la confiance : la norme, pas l’exception.
  • Un environnement inclusif dans lequel les employés peuvent travailler à domicile, au bureau ou à distance, afin que chacun puisse donner le meilleur de lui-même et contribuer à la réussite des clients de SAP.
  • Des horaires de travail flexibles, pour que les employés puissent décider de leurs horaires de travail en fonction des besoins de l’entreprise.
  • Des bureaux inspirants, conçus pour favoriser la créativité, la collaboration, la vie en communauté ou le travail ciblé, permettant aux employés de trouver l’espace adapté à chaque tâche.
  • Des immeubles de bureaux qui privilégient la durabilité et la santé
  • Une approche qui respecte les réglementations locales dans les nombreuses régions où travaillent nos employés.

Notre engagement en faveur de la flexibilité vise à garantir que nos collaborateurs puissent disposerde tout ce dont ils ont besoin pour être productifs, créatifs et inspirés. Le tout, en gérant l’entreprise de manière responsable et en répondant aux exigences commerciales. Nous avons de plus constaté dans les enquêtes sectorielles que les femmes et les jeunes diplômés souhaitent particulièrement bénéficier d’un  environnement de travail flexible. Grâce à notre engagement, nous espérons et croyons que SAP sera une entreprise de choix pour ces groupes d’employés précieux.

L’une des pièces maîtresses de l’approche flexible du travail de SAP est notre technologie. Le logiciel SAP SuccessFactors offre une solution de gestion de l’expérience des employés (HXM) de bout en bout, de l’accueil des employés jusqu’à l’évolution de leur carrière, améliorant ainsi leur engagement, leur croissance et leur fidélisation, quel que soit leur lieu de travail. Qualtrics nous permet de rester en phase avec le ressenti des employés en offrant une visibilité instantanée de l’expérience vécue par les employés dans le monde entier. Pour permettre une collaboration facile et fluide, quel que soit l’endroit où se trouvent les personnes, nous travaillons à l’intégration de Microsoft Teams dans l’ensemble de notre portefeuille, ce qui permet un choix plus large d’outils d’accès.

Chez SAP, c’est avec honneur et humilité que nous avons été choisis plusieurs fois comme employeur de choix dans les pays où nous sommes implantés. Notre engagement en faveur de la flexibilité est une autre expression de notre profond respect pour nos collaborateurs.

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Source de l’article sur sap.com

In the wake of COVID, video streaming is no longer a fun diversion. Organizations are depending on it to keep their workforce moving… and parents are counting on it to keep their kids from going into all-out rebellion mode during lockdowns. We’re all familiar with the hiccups we experience using streaming platforms, so the application of Deep Learning to video encoding and streaming promises to be an interesting frontier. 

Convolutional Neural Networks (CNNs) are a form of Deep Learning – machine learning designed to mimic the human brain by creating multiple layers of ‘neuron’ connections based on weighted probabilities – that is commonly used in image recognition. Each neuron represents a combination of features from a dataset, which are activated for prediction through sigmoid, threshold and rectifier functions. 

Source de l’article sur DZONE

2020 aura été une année clé pour le SI de Laboratoire Renaudin. L’industriel basque a en effet basculé vers l’ERP intelligent SAP S/4HANA, avec son partenaire STMS, en s’appuyant sur la méthodologie Move to SAP S/4HANA.

PME familiale indépendante, Laboratoire Renaudin est devenu au fil des décennies un véritable industriel de la pharmacie, avec son site de production de 20 000 m², situé à Itxassou, au cœur du Pays Basque. Sa spécialité ? Les injectables de petit volume (ampoules, flacons et poches). En 2019, l’entreprise a ainsi écoulé 87 millions d’ampoules, essentiellement auprès d’hôpitaux et de cliniques, en France comme à l’étranger.

Laboratoire Renaudin utilise des solutions SAP depuis 2012, avec un ERP très intégré, présent tout au long de la chaîne de production. Une solution qui gère la plupart des processus et est utilisée par 120 des 220 salariés de l’entreprise. La tierce maintenance applicative de cette offre est assurée par l’intégrateur STMS, spécialiste depuis plus de 10 ans des solutions SAP.

Le SI de l’entreprise était arrivé à un tournant. Les conditions étaient favorables à la migration d’ECC vers SAP S/4HANA et l’entreprise craignait de devoir faire face par la suite à un embouteillage de migrations réalisées sur le tard. Certains développements programmés en interne avaient également intérêt à être réalisés pour l’ERP intelligent SAP S/4HANA et non pour ECC, afin de ne pas rajouter de dette technologique supplémentaire.

Cette mission de migration a été tout naturellement confiée à STMS, qui a appliqué la méthodologie Move to SAP S/4HANA en prélude au projet. « Nous avons souscrit à l’offre Move, dans des conditions tout à fait transparentes, explique André Mateescu, directeur commercial de Laboratoire Renaudin et sponsor du projet. Nous n’avons eu aucune mauvaise surprise, dans la mesure où tout a été bien cadré et les budgets tenus. »

Une méthodologie claire pour une migration réussie

Première étape, comprendre quelle valeur attendre de SAP S/4HANA et quelle approche adopter pour répondre aux besoins métiers et à la stratégie générale de l’entreprise. Cette phase permet aux utilisateurs et à la direction de se projeter dans le futur ERP. Seconde étape, analyser la solution existante afin d’en détecter les points faibles, de recenser les spécifiques et d’identifier les opportunités de simplification du SI et d’adoption de nouvelles technologies.

L’utilisation de SAP Readiness Check 2.0 permet de disposer d’une vue d’ensemble des applications et modules recommandés. L’ABAP Test Cockpit offre pour sa part de tester les spécifiques existants sous SAP S/4HANA. Enfin, les processus de l’entreprise sont comparés aux standards du marché et les outils obsolètes décommissionnés.

Fort des enseignements tirés de ce travail préparatoire, STMS a pu proposer plusieurs trajectoires de migration vers SAP S/4HANA, appuyées chacune par un budget et un planning. Laboratoire Renaudin a opté pour une migration à périmètre constant, permettant de limiter la durée du projet au strict nécessaire. Mais avec une réduction des pain points, la recherche de quick wins, des optimisations autour de la base de données et une modernisation des cockpits, au travers de Fiori.

Un projet mené à bien en 10 mois

Le projet s’est composé d’une phase de migration technique effectuée entre mars et mai 2020. Puis d’une recette métier menée avant et après les congés d’été, suivie d’une bascule à blanc réalisée en octobre. La première phase de la recette a permis de tester les différents flux et de faire remonter les écarts. Pendant l’été, l’équipe technique a pu se pencher sur ces problèmes, avant une seconde phase de recette dédiée à la qualification opérationnelle de la nouvelle solution. La phase de bascule à blanc s’est révélée essentielle pour mesurer avec précision la durée du basculement entre l’ancienne et la nouvelle solution.

La crise sanitaire a eu un effet inattendu sur le projet en reculant son déploiement du 11 novembre 2020 à mi-décembre. Un déploiement qui devrait se dérouler sur trois jours. « Nous fournissons nos produits à des services de réanimation et d’urgence. Nous ne pouvions donc pas nous permettre d’arrêter notre activité en pleine montée de la seconde vague de la Covid, constate André Mateescu. Mais je reste serein quant à la mise en production de la solution. »

Des gains importants sur la base de données

Les premiers bénéfices des technologies SAP HANA se font d’ores et déjà sentir. À commencer par d’importants gains sur la taille de la base de données, qui est passée de 345 Go à 170 Go. Un bénéfice direct de la méthodologie Move to SAP S/4HANA, qui offre l’occasion de réorganiser les données. L’analyse préparatoire a permis également de décommissionner 23 % de spécifiques qui n’étaient plus utilisés.

Laboratoire Renaudin travaille dans un secteur particulier, nécessitant de nombreux développements sur mesure. « Nous avions un peu peur de changer de système de base de données du fait de nos spécifiques, en particulier sur la production, témoigne Amaia Sedes, responsable qualification de l’entreprise. Si cette partie a nécessité beaucoup de travail, elle n’a finalement pas eu d’impact majeur sur la phase de recette. »

C’est là encore un des bénéfices de l’approche Move, qui permet de bien cadrer, planifier, puis traiter les différents thèmes d’une migration vers l’ERP intelligent SAP S/4HANA.

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Source de l’article sur sap.com

Here we are into a brand new year, and although we’re far from out of the woods yet, there is a feeling of renewed hope on many fronts.

In this first collection of the year, we have a mix of retrospectives, brand new ventures, and business as usual. There is an eclectic mix of styles on offer, from glossy and slick to minimalist and brutalist, but all confident and looking to a better world in the year ahead.

Clar

Brand strategists Clar have a simple but strong site. Aside from a few personnel profile shots and the odd bit of line animation, it is all text. The typography is good, and the use of color holds interest.

Ebb Dunedin

This boutique hotel, opening in March 2021 (COVID permitting), has bucked the usual luxury hotel trend and bravely gone for a more minimal design style to complement its interiors.

Aplós

Perfect for Dry January, Aplós is a new, non-alcoholic spirit that can be drunk on its own, with a mixer or in a cocktail. The site design and branding aesthetic is sophisticated calm.

Malala Fund COVID Initiative

Subtle color and simple line decorations keep this site for the Malala Fund’s COVID Initiative clean but warm and appealing.

Taubmans Chromatic Joy

This micro-site promoting Taubmans’ new paint color collection is bursting with color and makes a big nod to the Memphis style of the 1980s.

Myriad

Myriad video production agency’s site uses small amounts of bright colors really well. And they quote Eleanor Shellstrop.

The Ocean Cleanup

Cleaning all the plastic crap out of the oceanic garbage patches is a grim job, but it’s getting done, and The Ocean Cleanup site explains how and why in a not grim way.

Photo Vogue Festival

This site displaying the work and talks from Vogue Italia’s 2020 Photo Festival mixes a hand-drawn style with clean type and a strong grid.

Zero

Zero is a digital branding agency. Their site is glossy with lots of high-quality images, smooth transitions, and a clear structure. The background options are a fun touch.

Fluff

This site for cosmetics brand Fluff takes an old school approach to designing for different viewports — sticking a fullscreen background behind your mobile view for desktop sounds like a terrible idea, but here it works.

Patricia Urquiola

The new site for Patricia Urquiola design studio is bright, bold, and assured, inspiring confidence.

Breathing Room

Breathing Room describes itself as a volunteer creative coalition that designs spaces for black people to live without limits through art, design, and activism. The design radiates confidence and optimism.

A Year in Review

A microsite from Milkshake Studio, highlighting their work over the past year. Some good scrolling animation.

Umamiland

Umamiland is an animated interactive introduction to Japanese food, with links to Google search results for individual items or where to get them.

Acqua Carloforte

Carloforte is the town on the island of San Pietro, near Sardinia, and the scents of the island inspire the perfumes of Acqua Carloforte. Cue beautiful photography.

Eugene Ling

Eugen Ling’s portfolio site is simple and straightforward with little or no marketing-speak and a lovely, understated slider transition.

CWC Tokyo

Cross World Connections is an Illustration and Creative Agency based in Japan and represents illustrators from all over the world.

Lions Good News

Following the cancellation of the Cannes Lions Festival of Creativity in 2020, this site was set up to highlight good news in creativity during the pandemic. A carousel of paper flyers forms the main navigation and creates a lo-fi, DIY feel.

G!theimagineers

G!theimagineers is a production studio for events and entertainment. White lines on black, horizontal concertina navigation, and lots of circles.

Sgrappa

Sgrappa is handmade grappa with attitude, and this site has an uncompromising, in your face vibe.

Source

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In the 2020 COVID pandemic, most enterprises have realized the importance of creating an effective digital presence. While some businesses used digital presence to promote their services and business continuity, other companies used the latest trends to stay ahead among competitors. One of the most popular and widely used platforms is Node.JS, which is widely used for the development process.

What is Node.JS? 

Source de l’article sur DZONE

COVID-19 is on the spree of spreading like a forest fire and ruining the countries’ economy worldwide. The pandemic situation of COVID-19 has suspended the business activities of several industries. Still, AI is one of the few sectors that has stood tall and explores ways to help the world overcome COVID-19. Artificial intelligence is the future, and it is contributing mainly to the fight against the COVID-19 pandemic. 

AI has been deployed in many ways to help overcome the coronavirus pandemic situation. Here is a list of 5 ways to use AI and overcome COVID-19.

Source de l’article sur DZONE