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Pour quiconque ne fait pas partie du monde des RH, le terme « stratégie des effectifs » ressemble probablement à un euphémisme pour désigner une embauche frénétique ou une réduction agressive du personnel. Ce n’est bien sûr ni l’un ni l’autre. Et l’importance de comprendre la stratégie des effectifs n’a fait que croître avec la pandémie de Covid-19.

Il est maintenant crucial que les professionnels RH et les collaborateurs comprennent que les entreprises n’ont d’autre choix que de continuellement réfléchir à leur structure organisationnelle pour répondre rapidement, et avec précision, à l’évolution des forces et conditions du marché. La compétitivité de l’organisation en dépend.

Cela peut vouloir dire recruter, former les salariés aux compétences numériques ou adopter une nouvelle approche de la gestion des talents. Et plus probablement une combinaison des trois, ou bien plus. Mais ce ne sont là que les déclinaisons tactiques d’une stratégie et d’une planification « smart » et efficaces, définies de préférence au niveau du comité de direction.

Comme dans les échecs et autres jeux de stratégie, il n’y a pas une série d’étapes ou une solution unique permettant la victoire d’un joueur. Un mix de tactiques sont échangées et modifiées en cours de jeu. Dans le domaine des RH, cela peut être un mix d’évaluations des compétences, d’internalisation, d’externalisation et de développement du leadership. Le tout au service d’un objectif stratégique majeur.

Le défi consiste à savoir par où commencer et quels facteurs prendre en compte. La technologie peut-elle aider ? Des postes temporaires peuvent-ils être créés pour combler les déficits de compétences et de ressources ? La diversité doit-elle être prise en compte ? Quel est le bon moment pour commencer à élaborer une stratégie des effectifs ?

5 conseils pour réussir sa planification stratégique des effectifs

Selon leur taille et leur structure, les entreprises adoptent différentes stratégies des effectifs. Mais l’objectif général est toujours le même : être « smart », stratégique et agile. De façon à répondre aux problèmes et objectifs de court et moyen termes rapidement et facilement. Les solutions tactiques varient selon les scénarios, qu’il s’agisse de réorganisations, de recrutements, de reskilling (requalification des collaborateurs), de réduction des effectifs ou d’une combinaison de ces différents cas. La finalité est toujours d’être prêt à repositionner l’entreprise pour qu’elle réussisse en toutes circonstances. Les cinq conseils ci-dessous sont un point de départ pour développer votre stratégie des effectifs.

1. Partez des objectifs de l’entreprise et planifiez à l’avance.

Même dans des conditions normales et non pandémiques, les RH doivent d’abord avoir une vision claire des objectifs de l’entreprise et des domaines où elles peuvent contribuer. Commencez par identifier les personnes qui possèdent les compétences pouvant aider l’entreprise à atteindre ses objectifs stratégiques actuels. Puis évaluez si ces compétences existent en quantité suffisante et si elles peuvent être facilement redéployées à l’avenir. Si les objectifs de l’entreprise changent (et ils changeront très probablement), et s’il s’accompagnent de l’intégration de l’automatisation ou d’autres solutions de réduction des coûts (et c’est également très probable), vous aurez alors une stratégie pour recruter, former ou réorganiser en fonction de ces objectifs . Revoyez régulièrement votre stratégie pour vous assurer qu’elle est toujours tournée vers l’avenir.

2. Ne faites pas cavalier seul, équipez-vous !

Planifier une stratégie des effectifs (et les contingences pour les différents scénarios d’entreprise) était déjà un travail à plein temps. Même avant la pandémie de Covid-19, les entreprises étaient confrontées à une pression concurrentielle accrue, à la nécessité de digitaliser leurs opérations et à la difficulté de combler les déficits de compétences. Les entreprises doivent, plus que jamais, pivoter rapidement. Sous peine de se retrouver en concurrence pour des talents rares possédant des compétences nouvellement demandées, ou à l’inverse soudainement confrontées à un surplus de talents.

Les conditions économiques et de marché continuent d’évoluer de jour en jour. Plus rapidement que ce que toute organisation RH avait anticipé. Il est donc préférable de tirer parti d’une technologie permettant aux responsables RH de manipuler la structure complexe des organigrammes avec souplesse et facilité, tout en évaluant l’impact financier immédiat et à long terme, avec une visibilité en temps réel sur les données relatives aux compétences. Alors que ces fonctionnalités étaient autrefois réparties dans différents logiciels d’entreprise, elles peuvent désormais être intégrées facilement. Quel que soit l’outil technologique que vous utilisez, assurez-vous d’avoir celui qui vous permet de consacrer votre énergie à définir la stratégie et la vision, et non de vous embourber dans la recherche d’informations.

3. Gardez la diversité à l’esprit

Au moment de planifier une ou plusieurs stratégies des effectifs, gardez la diversité à l’esprit. Même lorsque la pression des autres priorités menace de la pousser à la marge. Sa contribution à la culture d’entreprise et aux résultats financiers à long terme sont trop importants pour être ignorés. Comme toute entreprise cherche à réaffecter ses ressources, les compétences ne sont pas la seule considération déterminante pour l’entreprise. Les données sont concluantes depuis longtemps : les entreprises qui s’efforcent de fidéliser des effectifs diversifiés obtiennent de meilleurs résultats.


Les entreprises qui s’efforcent de fidéliser des effectifs diversifiés obtiennent de meilleurs résultats


4. Regardez en interne : développement des collaborateurs et planification de la succession

On sait depuis longtemps que la fidélisation est moins coûteuse que le recrutement. Mais c’est une simplification excessive. Pour combler un déficit de compétences, l’embauche est parfois la meilleure et seule option. Avec l’essor de l’économie à la tâche (emplois flexibles, temporaires ou indépendants), elle est même plus économique que par le passé. En particulier pour les besoins immédiats. Pour les objectifs à long terme, pensez plutôt à la planification de la succession par le développement des collaborateurs et du leadership. Dans un marché du travail et un vivier de talents particulièrement serrés, la plupart des salariés souhaiteront avoir la possibilité de développer leurs compétences et d’aider l’entreprise à traverser les périodes de turbulences.

Les responsables RH devraient, lors de l’élaboration d’une stratégie des effectifs, défendre les collaborateurs en tant que principaux moteurs – et parties prenantes – de la mise en œuvre de cette stratégie. Ne négligez pas non plus le rôle de la fidélisation et du reskilling des collaborateurs dans le maintien de la culture d’entreprise. Une tâche devenue particulièrement difficile avec la généralisation du travail à distance.

5. Créez une culture de l’apprentissage et laissez les collaborateurs la conduire : upskilling et reskilling

Si les RH détiennent les clés des recrutements, licenciements et du reskilling, les collaborateurs qui pilotent l’entreprise au quotidien sont plus proches des succès et échecs du terrain. Ils savent donc mieux quelles nouvelles compétences sont nécessaires. Et qui en interne est capable de relever de nouveaux défis. Lorsque des déficits de compétences sont identifiés, il faut donc laisser les collaborateurs s’exprimer. Favoriser un environnement d’apprentissage n’est pas toujours une démarche descendante. Les RH doivent créer la culture d’apprentissage puis laisser les collaborateurs identifier les compétences qu’ils veulent et doivent développer. Cela permet de s’assurer que la formation n’est pas quelque chose de superflu ou de routinier mais bien un élément actif et ancré dans la culture d’entreprise. A long terme, cela permet de réduire les déficits de compétences les plus flagrants. Et vous tirez meilleur parti de votre investissement lorsque donnez aux collaborateurs la possibilité de piloter leurs parcours de formation en utilisant des outils RH qui facilitent la formation en continu et qui offrent un accès adapté à leurs horaires et styles d’apprentissage.

Dans un précédent article, nous avions parlé de l’importance de l’upskilling et du reskilling de vos effectifs. Ces initiatives sont moins efficaces si elles ne sont pas accompagnées d’une stratégie globale de gestion RH. De même, il est inutile d’élaborer une stratégie des effectifs si elle ne sert qu’à faire entrer et sortir des personnes, sans tenir compte des objectifs de l’entreprise à court et à long terme.

Si tout cela ressemble à une refonte ou reformulation de la fonction RH, c’est parce que c’est le cas. Et c’est nécessaire, maintenant plus que jamais. Les professionnels RH qui s’engagent dans le développement d’une stratégie des effectifs sont ceux qui assureront la stabilité et la croissance à long terme de leur organisation. Et plus les RH auront le courage de remodeler leur profession de cette manière, plus les cadres et tous les salariés seront enclins à les suivre.

Publié en anglais sur insights.sap.com

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Source de l’article sur sap.com

De la conception à l’utilisation, le numérique permet de suivre l’ensemble du cycle de vie d’un produit. Mais aussi de transformer la relation entre le fournisseur et ses clients, en proposant des innovations comme le Product as a Service.

Le jumeau numérique est une réplique numérique d’un objet, processus ou système. Alimenté en temps réel par des données venant de son jumeau physique, le jumeau numérique permet de disposer d’informations clés sur le dispositif ou service simulé. L’apport de techniques de Machine Learning ouvre même les portes du prédictif.

De la simulation classique au jumeau numérique

L’utilisation de la simulation numérique et de modèles 3D n’est pas nouvelle, mais cet usage était auparavant limité aux bureaux d’études.

« Le jumeau numérique existe dans l’ingénierie depuis une bonne vingtaine d’années », confirme Denis Goudstikker, en charge du Business Development du PLM et du SLM chez Siemens Digital Industries Software. « Dans l’industrie automobile, la simulation numérique a permis de raccourcir le temps de mise sur le marché d’un nouveau véhicule. Il y a trente ans, on jetait 100 véhicules contre un mur pour pouvoir assurer un certain niveau de sécurité. Il y a vingt ans, on n’en jetait plus que 5, après en avoir jeté 5000 dans un autre mur… virtuel. » Une avancée qui s’est traduite par un meilleur niveau de sécurité et une accélération du processus de conception des voitures.

Avec le jumeau numérique, les barrières sont éliminées entre l’ingénierie, la production et la maintenance. Et même au-delà, puisque cette continuité numérique peut se prolonger hors des murs de l’entreprise.

« Le constructeur nous fournit des définitions numériques de son produit », témoigne Eric Miralles, CIO de SNOP, équipementier automobile de premier plan. « À partir de cette définition, nous fabriquons les outils qui vont nous permettre d’emboutir les tôles suivant ce cahier des charges. Il faut pour cela que la chaîne allant de la conception à la production soit numérisée. La modélisation numérique de l’ensemble de la chaîne permet d’avoir une maîtrise globale des processus. »

Le jumeau numérique offre également des opportunités après la phase de fabrication.

« Si le jumeau numérique est né dans le milieu industriel, la capacité de connecter de façon massive des objets distribués aux clients, au travers de l’IoT, permet de développer de nouveaux services, mais aussi de redéfinir la relation entre client et fournisseur », analyse Luca Ammassari, Group Deputy Chief Information Officer in charge of Applications chez Engie.

Quels usages clés pour les jumeaux numériques ?

De la conception d’un produit à son utilisation, en passant par la production, le jumeau numérique permet de suivre l’ensemble du cycle de vie d’un produit. Mais également de réduire le time to market de nouvelles offres, la simulation numérique permettant d’accélérer la conception, le test et l’industrialisation des produits.

« Le jumeau numérique permet de répondre à des enjeux économiques et de recherche d’efficacité dans la production, analyse Eric Miralles. Sa mise en place nécessite toutefois une transformation numérique, mais aussi une transformation des organisations et des hommes. Il faut savoir saisir cette nouvelle opportunité par étapes et accompagner les équipes dans ce changement. »

« Le jumeau numérique est également important pour identifier et comprendre le comportement du matériel, poursuit Denis Goudstikker. Et ainsi optimiser son design et sa maintenance. Analyser le comportement acoustique d’une turbine permet par exemple de détecter tout changement dans son fonctionnement. Des modèles prédictifs vont alors déterminer si et quand elle tombera en panne. »

Les usages dans le secteur de la maintenance commencent à devenir communs, « mais il y a une chose à laquelle on s’attendait moins : le packaging d’objets et de services, explique Luca Ammassari. Le constructeur d’une turbine va proposer avec son équipement des services prédictifs basés sur l’utilisation d’un jumeau numérique. Il va s’appuyer sur les informations issues de turbines installées dans le monde entier qui seront comparées en temps réel au comportement de votre turbine, pour vous donner des probabilités de défaillance ou de perte de performance. »

Oser le passage au jumeau numérique

Construire le jumeau numérique de l’ensemble d’une ligne de production n’est pas toujours possible. Certains équipements anciens, amortis sur des dizaines d’années, ne sont en effet pas équipés de capteurs et ne peuvent parfois pas l’être.

La bonne pratique consiste à avancer par étapes, sur des projets ciblés, au fort ROI. « Il faut mener ses projets selon une approche agile, par petits pas et construire ainsi progressivement de la compétence en interne, explique Luca Ammassari. Certains projets auront des résultats décevants, mais cela ne doit pas remettre en cause la démarche. »

Difficile de savoir de quoi demain sera fait en matière d’innovation, constate Luca Ammassari, « c’est pourquoi notre objectif est d’accompagner les entreprises en leur fournissant des fondations capables d’intégrer ces innovations. Notre but n’est pas de proposer des offres clé en mains, mais une plate-forme permettant de sortir de la supply chain classique pour créer un nouvel écosystème. »

Une logique de partenaires qui est essentielle pour Eric Miralles. « C’est cet assemblage de partenaires qui nous permettra de digitaliser l’ensemble de notre supply chain », confirme-t-il. Et de conclure : « La crise que nous traversons aujourd’hui est un accélérateur et il y a beaucoup d’opportunités, très positives, qui nous permettent d’accéder à ces innovations. »

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Source de l’article sur sap.com

Les apports de l’industrie 4.0 permettent de rendre les entreprises plus agiles, et aptes à répondre aux enjeux d’hyperpersonnalisation des produits, ainsi qu’aux aléas, économiques, sanitaires ou climatiques.

L’industrie doit faire face aujourd’hui à deux défis clés :

  • L’hyperpersonnalisation des offres induite par la montée de l’économie d’expérience, qui pousse les entreprises à aller de la mass production vers la mass customization.
  • La multiplication des changements brusques dans les habitudes de consommation, provoquée par des crises sanitaires, économiques et bientôt climatiques.

L’industrie 4.0 entend répondre à cette double problématique en rendant la production plus agile. Basiquement, l’industrie 4.0, c’est la transformation numérique appliquée au monde de l’industrie, avec une digitalisation des processus de production. Digitalisation qui doit s’accompagner d’une collecte et circulation des données assurée en temps réel entre les sites de production et le SI de l’entreprise.

De la nécessité de disposer d’un socle solide

Des processus standards et une plate-forme robuste sont nécessaires. « Notre partenariat avec SAP remonte à 2007, lors du déploiement de l’ERP qui sert maintenant de socle à notre stratégie Industrie 4.0. Les notions de socle et de standardisation des processus sont très importantes, » témoigne Damien Régnier, Digital & Shopfloor Operation chez Faurecia.

Attention toutefois à ne pas faire de la standardisation des processus un facteur de réduction de la flexibilité. « Il y a un écart entre le monde de l’ERP et le « shop floor ». L’un a besoin de processus standardisés alors que l’autre demande un certain niveau de flexibilité. » C’est donc un équilibre entre agilité et efficacité qu’il faudra savoir trouver.

Tout n’est d’ailleurs pas forcément bon à digitaliser sur la chaîne de production. « Il faut partir du « pain point » pour trouver des sources de gain, du ROI. Cibler les bons processus avec les bonnes technologies, » analyse François-Xavier de Thieulloy, expert Industrie du Futur à la Direction de l’accompagnement chez Bpifrance.

Le MES, primordial sur les chaînes de production

« L’introduction d’un MES (Manufacturing Execution System, logiciel de pilotage de la production) a été une étape importante dans la digitalisation de nos processus de production », explique Alexandre Sizaret, responsable Production System Efficiency chez Airbus. « Notre MES, sur base SAP ME, est aujourd’hui déployé dans 280 stations de production à travers l’Europe et utilisé quotidiennement par 5000 collaborateurs. »

Un MES permet de faire remonter les données de production en temps réel, mais également de faire redescendre alertes, informations et décisions auprès des opérateurs. Alexandre Sizaret alerte toutefois sur les dangers d’une digitalisation à outrance des processus. « À vouloir trop enrichir le MES, nous avons fini par perdre des utilisateurs. Nous avons alors pris du recul pour retravailler l’expérience utilisateur, en partenariat avec les opérateurs et les chefs d’équipe. »

« La co-construction de la solution reste primordiale, confirme François-Xavier de Thieulloy. Il faut écouter les acteurs de terrain afin de pouvoir les embarquer dans le projet. »

Les règles d’une digitalisation réussie

Nous l’avons vu, pour disposer de données de qualité et en quantité suffisante, il faut tout d’abord disposer de fondamentaux solides, comme un ERP. Mais aussi un MES, pour descendre au plus près de la chaîne de production, ainsi que des technologies comme l’IoT qui vont faciliter la capture de données.

Il faut également savoir traiter ces données qui vont aider à la prise de décision (data to action) ou piloter directement des processus (data driven process). Des informations doivent également redescendre afin de faciliter le travail de l’opérateur. L’opérateur augmenté est un des atouts clés de l’Industrie 4.0.

Enfin, lorsque le volume de données devient suffisant, des techniques de Machine Learning et d’Intelligence Artificielle pourront être utilisées afin d’anticiper les aléas et d’améliorer la production ainsi que la maintenance des équipements.

Tout ceci nécessite toutefois un SI solide et complexe, qui n’est pas toujours à la portée des petites entreprises. « Les PME industrielles ont besoin de solutions très packagées, proposant un ROI rapide », confirme François-Xavier de Thieulloy.

D’autres défis à ne pas négliger

Alexandre Sizaret insiste par ailleurs sur la nécessité d’assurer une continuité digitale : « La data doit aller de l’ingénierie jusqu’à la production et vice versa. Savoir capter ce qui se passe sur le terrain permettra d’alimenter des jumeaux numériques avec précision. »

Damien Régnier milite pour sa part en faveur de solutions hybrides : « Il faut trouver le bon équilibre entre du tout cloud et du tout local, du tout standard et du tout spécifique, mais aussi du tout agile et du tout efficace. »

Enfin, François-Xavier de Thieulloy, alerte sur le besoin d’accélérer le rythme de transformation : « Nous aimerions passer rapidement de quelques dizaines d’entreprises qui franchissent le pas chaque année vers l’Industrie du Futur à quelques centaines. »


En savoir plus sur les solutions pour l’industrie 4.0, production


 

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Comment améliorer, contrôler et automatiser ses processus ? L’utilisation de SAP Cloud Platform permet aux entreprises d’atteindre leurs objectifs de Process Excellence.

Une connaissance fine des processus et la capacité à les améliorer en continu sont les clés de l’excellence opérationnelle de l’entreprise. Ceci nécessite agilité, collaboration, automatisation et intelligence dans les processus.

Cet objectif d’excellence des processus peut être atteint au travers d’un cycle comprenant quatre étapes :

  1. compréhension des processus ;
  2. amélioration des processus ;
  3. automatisation des processus ;
  4. surveillance et ajustement des processus.

« Il est essentiel de comprendre les processus existants, avant de pouvoir les améliorer et en tirer plus de valeur », résume Olivier Enault, Presales for Information & Process Excellence, SAP France. La première phase consiste donc à découvrir les processus au travers de la technologie Process Mining de Celonis, qui va les détecter et les analyser.

Redessiner les processus avec SAP Cloud Platform Workflow

SAP Cloud Platform Workflow va permettre de créer ou redéfinir des processus, de façon transparente et simple. « SAP Cloud Platform Workflow propose un moteur complet de design et d’orchestration des workflows, explique Laurent Rieu, Business Development Director EMEA, SAP. Il permet de digitaliser des processus précédemment basés sur des opérations manuelles (par exemple des échanges de mails) et de les orchestrer de manière rigoureuse. »

L’exemple type de processus RH est l’arrivée d’un nouvel employé. En liaison avec le SI, le processus va enchainer des actions, combinant des règles métiers prédéfinies et des tâches effectuées manuellement. Un premier manager va par exemple vérifier que le coach et le matériel assigné à l’employé sont les bons. Un second va se charger d’organiser le déplacement du nouvel employé, lié à sa formation, etc. Et en fin de chaine, il sera possible de collecter l’expérience utilisateur au travers de l’offre Qualtrics, afin d’améliorer encore ce processus.

Automatiser les processus avec SAP Intelligent RPA

Toutes les tâches sans valeur ajoutée sont ensuite automatisées au travers de SAP Intelligent Robotic Process Automation. « Lancés par les utilisateurs ou déclenchés automatiquement suivant un évènement donné, les robots proposent un ROI très rapide, témoigne Laurent Rieu. Les projets de RPA sont courts (quelques semaines) et libèrent immédiatement du temps pour les collaborateurs de l’entreprise. »

L’objectif n’est pas d’éliminer l’humain de l’équation, mais d’automatiser tout ce qui peut l’être. Selon les cas, les processus seront donc entièrement automatisés (sous la supervision d’un responsable) ou partiellement automatisés, les robots servant alors de lien et de support aux différents intervenants.

Déploiement et surveillance assurés par SAP Cloud Platform

Les processus sont déployés par la suite sur SAP Cloud Platform. Le monitoring est alors pris en charge par SAP Cloud Platform Process Visibility. Cet outil offre une vue en temps réel des processus et de leurs instances et fait remonter immédiatement les informations sous la forme d’indicateurs de performance destinés aux utilisateurs métier. Ainsi, des tableaux de bords permettent d’identifier rapidement tout incident ou ralentissement.

Les informations fournies par SAP Cloud Platform Process Visibility serviront de base à un nouveau cycle d’amélioration et d’automatisation des processus. C’est cette boucle d’amélioration continue qui permettra d’atteindre l’objectif d’excellence des processus.

Accélérer la mise en œuvre des projets de digitalisation et d’automatisation des processus

Maintenant que la proposition de valeur des activités de digitalisation et d’automatisation des processus est claire, la question importante reste la suivante : « Comment accélérer la réalisation de tels projets ? ».

SAP Cloud Platform ne se contente pas de fournir les briques technologiques pour implémenter ces scénarios de digitalisation et d’automatisation des processus. Nous allons plus loin et proposons des modèles complets de processus, de robots d’automatisation et de tableaux de bord de pilotage prêts à l’emploi pour permettre de simplifier la mise en œuvre rapide de tels scénarios, tout en fournissant la flexibilité requise pour assurer l’adéquation entre ces modèles et les besoins de nos clients.

Vous trouverez ainsi une collection grandissante de robots d’automatisation prédéfinis sur notre site en ligne Intelligent RPA Store

Vous trouverez également un ensemble de modèles de processus et de tableaux de bord sur notre site API Business Hub

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WALLDORF SAP SE (NYSE : SAP) annonce que ERG, l’un des principaux producteurs d’électricité indépendants en Europe dans le secteur des énergies renouvelables, a mis en œuvre les solutions SAP Ariba pour digitaliser et unifier ses opérations d’achat.

En activité depuis plus de 80 ans, ERG a effectué sa transition du pétrole vers l’énergie verte en 2008 en produisant de l’électricité à partir de sources d’énergie renouvelables comme l’énergie éolienne, solaire et hydroélectrique et les centrales de cogénération thermoélectriques à haut rendement et à faible impact environnemental.

La digitalisation des achats vient soutenir les objectifs de transformation cloud d’ERG

ERG adopte des technologies cloud pour obtenir une infrastructure plus flexible avec une meilleure intégration, des processus améliorés, des mises à jour plus rapides et des coûts de gestion réduits. ERG a choisi les solutions SAP Ariba dans le cadre d’une stratégie visant à consolider ses achats sur une plateforme unique, rapprochant les besoins de diverses fonctions commerciales afin de partager des informations avec tous ceux qui en ont besoin au bon moment.

« Après une évaluation approfondie des solutions disponibles, nous avons choisi les solutions SAP Ariba pour leur facilité d’intégration avec nos systèmes SAP existants, et pour offrir à nos fournisseurs une interface unique à partir de laquelle ils peuvent se connecter et collaborer avec notre organisation et nos partenaires », a déclaré Anna Campi, responsable du contrôle de la planification des achats et de la gestion des fournisseurs chez ERG. « Depuis que nous avons adopté les solutions SAP Ariba, nous avons réalisé des économies considérables par rapport à la solution précédente. Nous avons également amélioré notre structure de qualification des fournisseurs par secteur de produits grâce aux solutions SAP Ariba, qui proposent une liste de fournisseurs beaucoup plus précise et plus fiable. »

Grâce aux solutions SAP Ariba Sourcing et SAP Ariba Supplier Lifecycle and Performance, ERG pourra collaborer avec ses fournisseurs tout en s’assurant qu’ils sont alignés sur ses principes organisationnels et son code de conduite. Elles aideront notamment ERG à évaluer régulièrement la conformité de ses fournisseurs stratégiques, qui représentent environ 80 % des achats de la société. Grâce à la collaboration en temps réel, ERG pourra améliorer ses marges d’exploitation et récompenser ses fournisseurs stratégiques pour leur conformité.

« Collaborer avec ses fournisseurs n’a jamais été aussi important qu’aujourd’hui, car les entreprises se concentrent actuellement sur la continuité de leur activité », a déclaré Chad Crook, senior vice president and global head of Customer Engagement and Adoption, SAP Procurement Solutions. « Avec les solutions SAP Ariba, ERG dispose d’un processus digital simplifié de gestion des dépenses de bout en bout sur une seule plateforme et d’une meilleure capacité de communication et de collaboration avec ses fournisseurs, qui lui permet d’assurer la conformité et la fluidité des opérations entre ses partenaires commerciaux. »

L’engagement d’ERG en faveur des énergies renouvelables et du développement durable

La société ERG est engagée en continu dans développement durable. Pour la deuxième année consécutive, elle figure parmi les 50 grandes entreprises les plus durables au monde, selon l’indice Corporate Knights Global 100, et est cotée à la Bourse de Milan. Cette initiative, et l’objectif que s’est fixé ERG de développer ses projets de production et d’achat tout en améliorant les processus de bout en bout, ont influencé ses achats. Conformément aux nouveaux principes écologiques de la société, le conseil d’administration d’ERG a récemment approuvé un code de conduite pour les fournisseurs.

 

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TOKYO – SAP SE (NYSE : SAP) a annoncé aujourd’hui que le fournisseur mondial de technologies de l’information et de communications NEC Corporation a choisi les solutions SAP Ariba pour l’aider à digitaliser ses opérations d’approvisionnement dans ses entités japonaises et à l’étranger. ABeam Consulting Ltd. apportera son soutien à la mise en œuvre du système.

Dans le cadre de sa stratégie de transformation digitale au niveau du groupe, NEC a lancé son projet de modernisation de la gestion de ses achats indirects. Pour réduire les dépenses, améliorer l’efficacité opérationnelle et renforcer la conformité, NEC a choisi les solutions SAP Ariba comme système Cloud de gestion des achats. NEC Management Partners Co. Ltd. sera le premier à déployer la solution, et les autres sociétés du groupe, tant au niveau national qu’international, suivront.

En plus de la suite complète de solutions SAP Ariba, du sourcing stratégique au paiement, NEC introduira également l’application SAP Signature Management by DocuSign, l’application SAP Process Mining by Celonis et la solution SAP Analytics Cloud pour permettre le travail à distance dans le contexte COVID-19 et pour réaliser des analyses plus efficaces et plus avancées.

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