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Il ne fait aucun doute que le concept de durabilité est en passe de transformer l’économie mondiale. L’épuisement des ressources de la planète, les bouleversements climatiques, la fracture sociale et économique, l’évolution des préférences de consommation, l’activisme salarial, la multiplication des réglementations et la crise de confiance dans les institutions sont autant de facteurs qui poussent les entreprises à se montrer toujours plus prudentes dans leurs objectifs et dans leurs bénéfices. Et tout cela est bon pour les affaires.

En assumant sa responsabilité sociétale, une entreprise renforce la réputation de sa marque. En effet, les demandeurs d’emploi et les consommateurs d’aujourd’hui cherchent à soutenir les organisations qui défendent des valeurs importantes et qui ont une incidence positive sur la société dans son ensemble. Quant aux investisseurs, ils s’intéressent de plus en plus aux objectifs de développement durable, et en particulier à leur impact social. Enfin, les réglementations concernant les droits humains et l’environnement se développent rapidement. De quoi pousser les PDG et les dirigeants d’entreprises à adopter une approche plus durable.

 

Les personnes, la planète et la prospérité

Quand vous entendez le mot « durabilité », vous avez peut-être le réflexe de penser au recyclage ou à l’environnement. Mais le concept ne se résume pas à éliminer les bouteilles d’eau à usage unique ou à réduire la consommation des combustibles fossiles. Le développement durable, c’est bien plus que cela. C’est une approche globale qui intègre des aspects sociaux, environnementaux et économiques – en somme, qui implique les personnes, la planète et la prospérité.

Les entreprises sont de plus en plus conscientes de la nécessité de se préoccuper autant de la durabilité sociale, ou durabilité en ressources humaines, que de ses volets économique et environnemental – car ce sont ces trois facteurs indissociables qui soutiennent et stimulent la durabilité de leurs activités. Les personnes sont les éléments constitutifs de la société ; elles exercent un impact sur l’environnement et alimentent l’économie. Elles sont naturellement au cœur de toute stratégie visant à atteindre des objectifs de développement durable. Dans le monde du travail actuel, les RH ont à la fois l’opportunité et la responsabilité de s’assurer que l’humain est au centre des différentes tâches, en créant un environnement propice aussi bien à l’épanouissement des collaborateurs qu’à la prospérité de l’entreprise dans son ensemble.

People Sustainability Is Emerging as a New Strategic Business Imperative

Définir la durabilité sociale

La durabilité sociale repose sur un traitement éthique et équitable des personnes au sein d’une entreprise, de sa Supply Chain et des populations parmi lesquelles elle opère.

La durabilité environnementale et économique implique de préserver et d’utiliser avec prudence les ressources naturelles et financières ; de la même manière, la durabilité sociale nécessite de considérer les personnes et le potentiel humain comme des ressources précieuses, qui doivent être entretenues et valorisées afin de favoriser la résilience, l’agilité et la réalisation d’objectifs pérennes.

Les entreprises qui font de la durabilité sociale une priorité en générant un impact social et en créant une culture plus diversifiée et inclusive sont mieux à même de stimuler l’implication et la productivité de leurs collaborateurs. Elles sont également mieux placées pour attirer et retenir les talents. Penny Stoker, responsable des talents internationaux chez EY, nous explique en quoi la durabilité sociale est centrale dans la construction d’un monde du travail meilleur.

Identifier les six piliers de la durabilité sociale

L’équipe de recherche en RH SAP SuccessFactors a identifié six domaines qui forment les piliers de la durabilité sociale. Bien que ces piliers soient distincts les uns des autres, on peut bien entendu identifier des recoupements. Et au centre de tout, il y a évidemment la notion de culture, qui détermine tant de comportements à l’intérieur d’une entreprise aussi bien qu’en dehors. Intéressons-nous à ces piliers, sous l’angle des RH et des processus de gestion du personnel.

 

 

Santé et sécurité
A minima, vous devez garantir la sécurité physique de votre personnel, le protéger contre les risques et subvenir à ses besoins de base. Votre processus d’intégration offre-t-il aux nouvelles recrues une formation et un équipement de sécurité appropriés dès le premier jour ? Avez-vous une bonne visibilité sur l’ensemble de vos collaborateurs, et notamment sur l’endroit où ils se trouvent ? Savoir qui sont vos salariés et où ils sont, à tout moment, vous permet de réagir rapidement en cas de crise et de proposer une assistance si nécessaire.

Diversité, équité et inclusion
En la matière, il s’agit de garantir à chaque individu un traitement juste et équitable, quels que soient son identité sociale et son système de croyances, de telle sorte qu’il en retire un sentiment authentique d’appartenance. Êtes-vous en mesure d’attirer et de recruter des demandeurs d’emploi issus de milieux divers ? Disposez-vous d’un processus de sélection et d’entretien standardisé ? Votre système de rémunération est-il transparent ? Avez-vous mis en place des métriques et un suivi des objectifs en matière de diversité, d’équité et d’inclusion ?

Bien-être et équilibre
Au-delà des impératifs de santé et de sécurité de base, il s’agit de prioriser le bien-être global (psychologique, social, financier et professionnel) de vos collaborateurs en mettant à leur disposition les outils et les ressources pertinents. Proposez-vous un ensemble complet d’avantages avec des options attrayantes ? Vos collaborateurs sont-ils suffisamment en confiance pour être pleinement eux-mêmes au travail ? Encouragez-vous une culture du dialogue permanent entre les responsables et leurs équipes ?

Confiance et transparence
Dans ce domaine, il importe que les collaborateurs puissent s’exprimer, comprendre comment sont prises les principales décisions qui les concernent, et être certains que leur entreprise agit de manière éthique. Écoutez-vous régulièrement vos collaborateurs et tenez-vous compte de leurs retours ? Avez-vous mis en place des règles et des processus garantissant l’utilisation éthique des technologies intelligentes ainsi que la confidentialité et la protection des données ? Vos métriques de diversité sont-elles publiées et accessibles à tous ?

Autonomie et développement personnel
Vos collaborateurs doivent bénéficier d’informations claires, du soutien et des outils nécessaires pour développer leurs compétences et agir sur leur parcours professionnel. Proposez-vous des options de formation inclusives pour répondre aux besoins et aux préférences d’un personnel diversifié ? Veillez-vous à ce que les responsables transmettent des retours équitables et exploitables à leurs équipes ? Offrez-vous un accès équitable aux opportunités de développement ?

Objectif organisationnel et RSE
Dans ce dernier domaine, l’entreprise s’efforce activement de rendre ce qu’elle reçoit et d’exercer un impact positif sur le monde ; ses collaborateurs sont encouragés à s’impliquer et se sentent galvanisés par la mission et les valeurs du groupe. Veillez-vous à ce que les objectifs individuels soient alignés sur ceux de l’entreprise afin de donner du sens au travail accompli ? Donnez-vous à vos collaborateurs la possibilité de s’adonner à leurs passions ?

 

Que peuvent faire les entreprises pour favoriser la durabilité sociale ?

Aujourd’hui, dans la plupart des entreprises, différents acteurs mènent ce genre d’initiatives sans trop connaître les stratégies des autres ni mettre en place de collaborations. Cela dit, il faut bien commencer quelque part. La première étape, en toute logique, consiste à déterminer où vous en êtes. Disposez-vous d’une stratégie unifiée, au moins dans certains des domaines évoqués plus haut ? Entamez des discussions et lancez-vous dans l’élimination des silos organisationnels.

Accordez la priorité aux personnes. Les progrès pour la planète et la prospérité suivront. C’est cela, être une entreprise résiliente, orientée sur les résultats et sur les personnes. Une entreprise qui n’est pas seulement parée pour répondre aux besoins de gestion d’aujourd’hui, mais qui saura s’adapter à ceux de demain.

Pour en savoir plus, regardez une rediffusion du discours d’ouverture SuccessConnect « Libérez toute la puissance du potentiel humain et transformez définitivement le monde du travail ».

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Kim Lessley est directrice mondiale du marketing des solutions chez SAP SuccessFactors.

 

 

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Source de l’article sur sap.com

Il ne fait aucun doute que la durabilité transforme l’économie mondiale. La diminution des ressources planétaires, le changement climatique, la division sociale et économique, l’évolution des préférences des consommateurs, l’activisme des employés, l’augmentation des réglementations et la baisse de la confiance institutionnelle conduisent tous à ce que les organisations soient de plus en plus mesurées en fonction de leur objectif ainsi que du profit. Et c’est bon pour les affaires.

 

Agir de manière socialement responsable renforce la réputation de la marque d’une organisation. Les demandeurs d’emploi et les consommateurs veulent aujourd’hui soutenir les organisations qui défendent quelque chose d’important et qui ont un impact positif sur la société dans son ensemble. Les investisseurs mettentdavantage l’accent sur les objectifs de développement durable en mettant davantage l’accent sur l’impact social. Les droits de l’homme et les réglementations environnementales se multiplient rapidement. Tout cela exige une approche plus durable de la part des PDG et des chefs d’entreprise.

 

Les gens, la planète et la prospérité

 

Lorsque vous entendez le mot durabilité, la première chose à laquelle vous pensez peut-être est le recyclage ou la durabilité environnementale, mais la durabilité va bien au-delà de l’élimination des bouteilles d’eau à usage unique et de la réduction de la consommation de combustibles fossiles. Une approche holistique de la durabilité intègre la durabilité sociale, environnementale et économique – ou les personnes, la planète et la prospérité.

 

Les organisations reconnaissent de plus en plus la nécessité de se concentrer autant sur la durabilité sociale, ou sur les personnes, qu’elles l’ont été sur la durabilité économique et environnementale – les trois ensemble soutiennent et stimulent la durabilité de l’entreprise. Les gens constituent la société, ont un impact sur l’environnement et alimentent l’économie. Les gens sont au cœur de toute stratégie visant à progresser vers les objectifs de développement durable. Dans le milieu de travail d’aujourd’hui, les RH ont à la fois la possibilité et la responsabilité de veiller à ce que les employées soient au centre du travail en créant un environnement dans lequel la main-d’œuvre et l’organisation peuvent s’épanouir.

 

People Sustainability Is Emerging as a New Strategic Business Imperative

 

Définir la durabilité sociale

La durabilité sociale se concentre sur le traitement de ces dernières – celles qui font partie de la main-d’œuvre d’une organisation, à travers leurs chaînes d’approvisionnement et dans les communautés dans lesquelles elles opèrent – de manière éthique et équitable.

 

Tout comme la durabilité environnementale et économique qui nécessitent une préservation et une utilisation prudentes des ressources naturelles et financières, la durabilité sociale nécessite de traiter les personnes et le potentiel humain comme des ressources précieuses qui doivent être soutenues et valorisées pour favoriser la résilience, l’agilité et la réalisation des objectifs de durabilité.

 

Les entreprises qui accordent la priorité à la durabilité sociale, en créant un impact social et en créant une culture plus diversifiée et inclusive, sont en mesure de stimuler l’engagement et la productivité des employés. Ils sont également mieux placés pour attirer et retenir les talents. Penny Stoker, leader mondial des talents chez EY, explique comment la durabilité sociale est au cœur de la construction d’un monde du travail meilleur.

 

Déballer les  six piliers de la durabilité sociale

 

L’équipe SAP SuccessFactors HR Research a identifié six domaines distincts, ou piliers, qui comprennent la durabilité sociale. Bien que les domaines soient distincts, il est également clair qu’il existe un chevauchement entre ces piliers. Au centre de tout cela, bien sûr, se trouve la culture – car elle dicte tant de comportements à la fois à l’intérieur et à l’extérieur d’une organisation. Découvrons un peu ces domaines dans le contexte des processus RH et des ressources humaines.

 

Santé et sécurité

Au minimum, vous devez vous assurer que la main-d’œuvre est à l’abri des risques physiques pour la santé et la sécurité et a accès aux nécessités de base. Votre processus d’intégration offre-t-il aux nouvelles recrues une formation et un équipement de sécurité appropriés dès le premier jour ? Avez-vous une visibilité sur l’ensemble de vos effectifs, y compris leurs emplacements ? Savoir qui et où se trouve votre personnel à tout moment vous permet de réagir rapidement en temps de crise et de fournir un soutien en cas de besoin.

 

Diversité, équité et inclusion

Ici, l’accent est mis sur le traitement juste et équitable de chaque individu, quel que soit son groupe d’identité sociale ou son système de croyances, et sur la garantie qu’il ressent un véritable sentiment d’appartenance. Êtes-vous en mesure d’attirer et d’engager des demandeurs d’emploi d’horizons divers ? Avez-vous un processus de sélection et d’entretien standardisé ? Offrez-vous une transparence salariale ? Mesurez-vous et suivez-vous les objectifs de diversité, d’équité et d’inclusion ?

 

Bien-être et équilibre

Au-delà de la santé et de la sécurité de base, ce domaine vise à garantir que le bien-être holistique des employés – psychologique, social, financier et professionnel – est prioritaire et soutenu avec les outils et les ressources nécessaires. Offrez-vous un ensemble complet d’avantages sociaux avec des options intéressantes ? Vos employés se sentent-ils à l’aise de se mettre entièrement au travail ? Avez-vous favorisé une culture de dialogue continu entre les managers et leurs subordonnés ?

 

Confiance et transparence

Ici, l’accent est mis sur le fait que les employés ont une voix, comprennent comment les décisions clés qui les affectent sont prises et font confiance à leur organisation pour agir de manière éthique. Écoutez-vous régulièrement vos employés et agissez-vous en fonction des commentaires qu’ils fournissent ? Avez-vous établi des politiques et des processus pour l’utilisation éthique des technologies intelligentes et la confidentialité et la protection des données ? Publiez-vous publiquement des indicateurs de diversité ?

 

Autonomisation et croissance

Ici, les employés reçoivent la clarté, le soutien et les outils nécessaires pour développer leurs compétences et sont habilités à influencer leur trajectoire de carrière. Offrez-vous des options d’apprentissage inclusif pour répondre aux besoins et aux préférences d’apprentissage d’une main-d’œuvre diversifiée ? Assurez-vous que les managers fournissent des commentaires équitables et exploitables à leurs équipes ? Offrez-vous un accès équitable aux opportunités de développement ?

 

Objectif organisationnel et RSE

Dans ce dernier pilier, l’organisation travaille activement à redonner et à avoir un impact positif sur le monde ; les employés sont encouragés à participer et se sentent dynamisés par la mission et les valeurs de l’organisation. Assurez-vous que les objectifs individuels sont alignés sur les objectifs de l’entreprise pour accroître le sens du but et le sens du travail ? Offrez-vous à votre personnel l’espace nécessaire pour poursuivre ses passions ?

 

Que peuvent faire les organisations pour favoriser la durabilité sociale ?

 

Dans la plupart des organisations aujourd’hui, différentes parties de l’entreprise dirigent ces efforts avec une connaissance ou une collaboration minimale des stratégies des autres. Cependant, nous devons commencer quelque part. La première étape la plus logique est de comprendre où vous en êtes aujourd’hui. Avez-vous une stratégie unifiée – au moins sur certains de ces piliers ? Commencez les conversations et commencez à briser les silos organisationnels.

 

Donnez la priorité aux gens, et la planète et la prospérité suivront. C’est ce que signifie être une organisation résiliente, axée sur les résultats et axée sur les personnes. Une organisation non seulement équipé pour répondre aux besoins commerciaux d’aujourd’hui, mais qui s’adapte aux besoins commerciaux de demain.

 

Pour en savoir plus, regardez une rediffusion du discours d’ouverture de SuccessConnect, Libérez le pouvoir du potentiel humain et changez le travail pour de bon.

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Kim Lessley est  global director of Solution Marketing chez SAP SuccessFactors.

Mots-clés: Ressources Humaines,

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Source de l’article sur sap.com

Imaginez:

… Vous êtes tranquillement installé à bord d’un Paris-Lyon et une classe de neige débarque dans votre wagon…

… Vous avez pris le dernier train pour prolonger au maximum votre weekend et rien dans le frigo à la maison quand vous rentrez à 23h

Ces expériences, nous les avons tous vécues et cela ne nous encourage pas toujours à voyager davantage en train. A l’occasion de l’année européenne du Ferroviaire et alors que la transition écologique devient plus que jamais une nécessité, SAP France a mené une étude auprès des 15-25 ans avec le média JAM pour mieux comprendre leurs attentes et besoins en termes d’expérience et de services.

En effet, cette Génération Z façonne les comportements de demain et apparaît particulièrement sensible aux enjeux d’une mobilité raisonnée pour lutter contre les effets du changement climatique.

Quelles sont les attentes des 12-25 ans pour les voyages en train ?

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Quelles sont les attentes des 12-25 ans pour les voyages en train ?

FOCUS #1: 79% des jeunes interrogés seraient prêts à rallonger leur temps de trajet pour réduire leurs émissions de CO2.

Cette tendance rejoint l’étude SAP EMEA South menée auprès de consommateurs espagnols et italiens. Plus intéressant encore 23% seraient prêts à le faire mais sous l’exigence d’avoir le confort nécessaire pour passer du temps utile.

Et dans cette lignée, ils sont prêts de 2 jeunes sur 3 à trouver le principe d’éco-fidélité ”carrément” intéressant et 96% à y voir de l’intérêt. Cumuler des points échangeables contre réduction et cartes cadeaux « éthiques » pour chaque trajet effectué en train, scooter ou voiture électrique, vélo en libre service, à pied, … semble répondre à une attente de gamification mais aussi de mesure tangible de son impact environnemental.

FOCUS #2: 66% des 15-25 ans interrogés déclarent mettre à profit le temps utile pendant leur voyage en train

Parce qu’adopter le train ce n’est pas seulement réduire son empreinte carbone mais c’est aussi avoir du temps « utile » – lire, regarder une série, travailler – nous avons exploré l’impact de cette dimension pour les 15-25 ans.

Le reste déclare ne pas le faire vraiment mais seulement 7% d’entre eux ne le font pas du tout.

Ce qui peut laisser entendre qu’avec davantage de connectivité et de services, les jeunes profitant du #tempsutile seraient plus nombreux. A l’heure du slow travel, c’est un différentiateur fort du train par rapport aux autres modes de transport. C’est un nouveau champ des possibles à explorer sous l’angle des services connectés et en temps réel.

FOCUS #3: 60% des jeunes interrogés seraient prêts à payer pour avoir accès à des services de voyage connecté comme l’upgrade en 1ère ou davantage de services #TempsUtile

L’option la plus populaire est la possibilité de payer un prix fixe auquel on agrège des options selon les trajets : une opportunité pour générer de nouveaux revenus tout en améliorant le confort et l’expérience des passagers !

Retrouvez prochainement l’analyse de nos experts SAP pour décrypter les nouveaux leviers à actionner pour répondre à ces attentes des 15-25 ans et plus largement du marché passager en France !

Contactez-moi directement sur LinkedIn pour échanger et avoir accès aux vidéos en avant-première

Méthodologie de l’étude

Etude menée auprès de 1000 jeunes représentatifs de la population des 15-25 ans en France selon les quotas de l’INSEE (juillet à septembre 2021) avec le média JAM

Voilà à quoi elle ressemblait :

Étude SAP et Jam sur Messenger

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Étude SAP et Jam sur Messenger

 

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La définition la plus simple de l’analytique augmentée ? C’est une analytique qui est « améliorée » par des technologies d’intelligence artificielle (IA), notamment par le machine learning et le traitement du langage naturel (NLP).

Le machine learning automatise les processus analytiques complexes, comme la préparation des données et la génération d’informations. Le traitement par le langage naturel permet à tout utilisateur, même non formé, de poser des questions sur ses données et d’obtenir des réponses de manière simple sous forme de phrases.

Le terme « Augmented Analytics » a été inventé par Gartner en 2017 et est désormais largement considéré comme l’avenir de la business intelligence (BI) et de l’analyse de données – y compris l’analyse prédictive.


Pourquoi l’analytique augmentée est-elle importante ?

Exploiter les possibilités offertes par le Big Data

Les données représentent la plus grande opportunité de l’économie moderne. Grâce à elles, les entreprises peuvent savoir quoi produire et quand, à qui s’adresser, comment évoluer, et bien plus encore. Mais le volume de données est aujourd’hui trop important pour que les collaborateurs puissent les interpréter seuls – ou sans parti pris – et l’exigence de réponses immédiates est tout simplement impossible à satisfaire. Des technologies comme l’IA et l’apprentissage automatique sont nécessaires pour découvrir des informations significatives dans un océan de Big Data. C’est l’une des raisons pour lesquelles les analyses augmentées sont si importantes : elles combinent la datascience et l’intelligence artificielle pour aider les entreprises à analyser des ensembles de données massifs en temps réel.

Réduire la dépendance à l’égard des data scientists

Le processus d’analyse est une série d’étapes manuelles et chronophages, si compliquées qu’en général seuls les data scientists peuvent les réaliser. Ces analystes professionnels doivent :

  1. Collecter des données à partir de sources multiples
  2. Les préparer pour l’analyse
  3. Effectuer l’analyse
  4. Trouver des insights utiles
  5. Visualiser les résultats
  6. Partager les résultats d’une manière convaincante
  7. Créer un plan d’action

Le problème, c’est qu’il y a une grande pénurie de data scientists dans le monde – et les embaucher coûte cher. Si l’analytique augmentée ne remplace pas ces professionnels, elle peut réduire votre dépendance à leur égard en automatisant des processus tels que la collecte, la préparation, le nettoyage et l’analyse des données.

En plus de libérer le temps des data scientists pour des tâches plus importantes, comme l’interprétation des résultats, l’analytique augmentée peut améliorer la valeur que ces analystes apportent à votre organisation. Les analyses optimisées par l’IA et l’apprentissage automatique les aident à établir des liens qu’ils auraient autrement manqués – et à trouver des informations pertinentes en moins de temps. Ces technologies peuvent également aider des collaborateurs qui occupent d’autres fonctions analytiques – des analystes commerciaux aux analystes métier – en améliorant leurs connaissances et en les aidant à faire le travail qui était auparavant réservé aux data scientists experts.

D’ici 2025, la rareté des data scientists ne sera plus un frein à l’adoption de la science des données et du machine learning dans les organisations.

Gartner, 2018

Démocratiser l’analytique pour les utilisateurs non formés

Une autre raison pour laquelle l’analytique augmentée est si importante est qu’elle permet aux « explorateurs de données » non formés d’entrer en jeu. En automatisant les processus analytiques complexes et en permettant aux utilisateurs d’interroger les données simplement en posant des questions, les collaborateurs qui n’ont pas de compétences en datascience peuvent quand même tirer parti des analyses avancées. L’apprentissage automatique peut guider ces explorateurs de données en leur proposant des questions/réponses pré remplies – et en leur suggérant où creuser davantage.

Avec l’analytique augmentée, les réponses aux requêtes se présentent sous la forme de visuels prêts à l’emploi, comme des diagrammes, des graphiques et des cartes, de sorte que les utilisateurs n’ont pas à les créer eux-mêmes. Ces visualisations peuvent être analysées à l’aide de commandes simples, rassemblées dans des récits de données et facilement partagées avec d’autres équipes et la direction.


L’évolution de l’analytique

L’Analytique et la Business Intelligence ont beaucoup évolué ces dernières années, passant d’outils sophistiqués destinés aux professionnels des données et de l’analyse à des outils optimisés par le machine learning que tout le monde peut utiliser.

1. Analytique traditionnelle

  • Impulsée par l’IT
  • Autonomie de l’utilisateur limitée
  • Des outils sophistiqués pour les professionnels des données et de l’analyse
  • Se focalise sur le reporting à grande échelle

2. Analytique en libre-service

  • Impulsée par les métiers
  • Plus d’autonomie pour les utilisateurs
  • Interface conviviale
  • Se focalise sur la découverte par les utilisateurs

3. Analytique augmentée

  • Impulsée par l’IA et le machine learning
  • Une véritable autonomie des utilisateurs
  • Outils d’IA et processus guidés
  • Se focalise sur des informations rapides, profondes et précédemment cachées.

Avantages de l’analytique augmentée

L’analytique augmentée offre de nombreux avantages similaires à ceux de la business intelligence, comme l’amélioration du reporting et de la prise de décision, mais elle offre également un niveau de rapidité et de précision impossible à atteindre sans intelligence artificielle et apprentissage automatique. Voici quelques avantages spécifiques à l’analytique augmentée :

  • Préparation plus rapide des données : Les analystes passent environ 80 % de leur temps à préparer les données pour l’analyse. Ils exportent de grands ensembles de données et les combinent, les nettoient et les structurent avant que l’analyse ne puisse commencer. L’apprentissage automatique de l’analytique augmentée automatise ce processus, libérant les analystes pour des activités plus utiles et réduisant les erreurs par la même occasion.
  • Analyse automatisée : Les modèles d’apprentissage automatique peuvent automatiser des analyses complexes qui, autrement, prendraient des semaines aux data scientists. Les réponses et les visualisations de données sont immédiatement générées et disponibles pour les utilisateurs, qui peuvent ainsi passer moins de temps à creuser dans les données et plus de temps à interpréter les informations, à raconter des histoires de données aux dirigeants et à provoquer le changement.
Libérer la valeur des données : l'analytique augmentée fait le travail pour vous

Découvrez comment l’analytique augmentée fournit automatiquement des réponses aux requêtes, afin que les utilisateurs passent moins de temps à explorer les données et plus de temps à agir.

  • Des insights profonds : Les machines peuvent examiner les données d’une manière qui serait impossible pour les humains. Elles peuvent examiner des ensembles de données beaucoup plus vastes sous plus d’angles et trouver des corrélations, des relations -via des modèles statistiques- invisibles à l’œil humain. Les machines peuvent comprendre les données rapidement et à grande échelle, renforcer l’intelligence humaine par des informations impartiales et indiquer aux utilisateurs où porter leur attention.
  • L’analyse conversationnelle : Le traitement du langage naturel – la même technologie d’IA conversationnelle qui équipe des assistants numériques comme Siri et Alexa – permet aux utilisateurs professionnels n’ayant aucune connaissance des langages de requête ou du code de poser des questions de manière conversationnelle. Et la génération de langage naturel (NLG) leur donne des réponses sous forme de phrases complètes, écrites ou orales, qui résument ou expliquent les résultats.
  • Contexte instantané : Les informations sans contexte n’ont aucun sens. En tenant compte de l’intention et des comportements des utilisateurs, les algorithmes d’apprentissage automatique peuvent fournir des informations contextuelles prêtes à être utilisées. En outre, en démocratisant l’analytique, les cadres et les employés expérimentés peuvent enrichir les informations grâce à leurs connaissances et à leur compréhension approfondie des business models et des opérations.
Libérer la valeur des données et de l'analytique : la valeur ajoutée de l'analytique augmentée

Hyoun Park, PDG et analyste principal chez Amalgam Insights, explique comment l’analytique augmentée fournit un contexte, afin que vous sachiez réellement ce que vos données contiennent.


Cas d’utilisation de l’analytique augmentée

L’analytique augmentée a le pouvoir de révolutionner les processus d’entreprise, mais à quoi cela ressemble-t-il dans le monde réel ? Voici quelques exemples de cas d’utilisation de l’analytique augmentée dans les domaines de la finance, des ventes et du marketing, de la production, des ressources humaines et du recouvrement.

L’analytique augmentée pour la finance
Un Analyste peut utiliser l’analytique augmentée pour prévoir et contrôler facilement les frais de voyage et de représentation (T&E) dans différents départements.

L’analytique augmentée pour le recouvrement
Les responsables du recouvrement peuvent utiliser l’apprentissage automatique dans l’analytique augmentée pour anticiper les retards de paiement, déterminer la bonne stratégie de recouvrement et maîtriser les flux de trésorerie.

L’analytique augmentée pour les ventes et le marketing
Les équipes de vente et de marketing disposent d’une meilleure connaissance des clients – et d’une identification rapide des opportunités de ventes croisées et incitatives – grâce à l’analytique augmentée.

L’analytique augmentée pour l’industrie manufacturière
Un analyste d’un fabricant d’acier peut utiliser l’analytique augmentée pour prévoir, surveiller et contrôler les dépenses dans différentes usines.

L’analytique augmentée pour les RH
Les responsables RH peuvent prédire le turn-over des collaborateurs, en comprendre les raisons et prendre des mesures correctives pour conserver les meilleurs éléments – tout cela grâce à l’analyse de l’IA.

 


Pictogramme d'un graphique pour représenter l'analytique augmentée

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En savoir plus


 

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Source de l’article sur sap.com


Cette nouvelle série vidéo en trois parties explore l’impact des « passionnés » – un groupe croissant de consommateurs qui soutiennent activement les entreprises reflétant leurs valeurs personnelles sur les questions environnementales et sociales.

En 2020, le centre de recherche SAP Insights a lancé une étude conseillant les chefs d’entreprise sur les compétences et attributs dont ils auront besoin dans l’économie de l’expérience guidée par les émotions. Avec plus de 10 000 réponses de consommateurs du Canada et des États-Unis, le rapport a révélé que ce qui différencie les entreprises aujourd’hui, c’est la capacité d’un leader à s’exprimer et à mobiliser l’action sur les enjeux mondiaux. « Cet état d’esprit est alimenté par les passionnés, un groupe croissant de consommateurs qui croient qu’il faut agir pour améliorer le monde et qui attendent des chefs d’entreprise qu’ils fassent de même « , a déclaré Siddharth Taparia, vice-président principal et responsable de la stratégie, de la marque et du marketing de l’expérience chez SAP.

 

« Nous voulions attirer l’attention sur les problèmes environnementaux et sociétaux et montrer ce que les grandes entreprises, les clients et les partenaires de SAP font pour relever ces défis et susciter le changement et la prise de conscience dans leurs propres secteurs « , a ajouté M. Taparia.

 

Blank Canvas – bande annonce

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Blank Canvas - bande annonce

 

La série est animée par Baratunde Thurston, auteur à succès du New York Times et conteur nommé aux Emmy Awards. Chaque épisode se concentre sur un vaste sujet et explore les angles avec du contenu basé sur des données, des témoignages de clients et des points de vue d’experts.

 

Le premier épisode explore comment les acteurs de l’industrie de la fast fashion opèrent des changements environnementaux positifs suite à la pression de consommateurs passionnés qui demandent du changement. Le deuxième épisode montre comment des fans passionnés ont fait pression sur les ligues sportives professionnelles et les athlètes pour qu’ils mettent en place des initiatives et des messages de justice sociale sur et en dehors du terrain de jeu. Le troisième épisode examine comment les entreprises du secteur de l’alimentation et des boissons font face aux défis environnementaux majeurs que sont l’approvisionnement en eau, le gaspillage alimentaire et l’utilisation de plastique, et comment des consommateurs passionnés sont à l’origine des changements.

 

La série comprend des conversations avec le mannequin, entrepreneur et philanthrope Karlie Kloss et le golfeur professionnel Cameron Champ. Les épisodes présentent également des segments sur la façon dont des organisations telles que la NBA et le Fonds mondial pour la nature (WWF) s’efforcent de susciter des changements à l’échelle mondiale.

 

Découvrez les 3 épisodes de Blank Canvas sous-titrés en français

 

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Source de l’article sur sap.com

Un data warehouse (entrepôt de données) est un système de stockage numérique qui connecte et harmonise de grandes quantités de données provenant de nombreuses sources différentes. Il a pour but d’alimenter la Business Intelligence (BI), le reporting et l’analyse, ainsi que soutenir la conformité aux exigences réglementaires afin que les entreprises puissent exploiter leurs données et prendre des décisions intelligentes fondées sur les données. Les data warehouse stockent les données actuelles et historiques dans un seul et même endroit et constituent ainsi une source unique de vérité pour une organisation.

Les données sont envoyées vers un data warehouse à partir de systèmes opérationnels (tels qu’un système ERP ou CRM), de bases de données et de sources externes comme les systèmes partenaires, les appareils IoT, les applications météo ou les réseaux sociaux, généralement de manière régulière. L’émergence du cloud computing a changé la donne. Ces dernières années, le stockage des données a été déplacé de l’infrastructure sur site traditionnelle vers de multiples emplacements, y compris sur site, dans le Cloud privé et dans le Cloud public.

Les data warehouse modernes sont conçus pour gérer à la fois les données structurées et les données non structurées, comme les vidéos, les fichiers image et les données de capteurs. Certains utilisent les outils analytiques intégrés et la technologie de base de données in-memory (qui conserve l’ensemble de données dans la mémoire de l’ordinateur plutôt que dans l’espace disque) pour fournir un accès en temps réel à des données fiables et favoriser une prise de décision en toute confiance. Sans entreposage de données, il est très difficile de combiner des données provenant de sources hétérogènes, de s’assurer qu’elles sont au bon format pour les analyses et d’obtenir une vue des données sur le court terme et sur le long terme.

Schéma qui montre ce qu'est un data warehouse


Avantages de l’entreposage de données

Un data warehouse bien conçu constitue la base de tout programme de BI ou d’analyse réussi. Son principal objectif est d’alimenter les rapports, les tableaux de bord et les outils analytiques devenus indispensables aux entreprises d’aujourd’hui. Un entrepôt de données fournit les informations dont vous avez besoin pour prendre des décisions basées sur les données et vous aide à faire les bons choix, que ce soit pour le développement de nouveaux produits ou la gestion des niveaux de stock. Un data warehouse présente de nombreux avantages. En voici quelques-uns :

  • Un meilleur reporting analytique : grâce à l’entreposage de données, les décideurs ont accès à des données provenant de plusieurs sources et n’ont plus besoin de prendre des décisions basées sur des informations incomplètes.
  • Des requêtes plus rapides : les data warehouse sont spécialement conçus pour permettre l’extraction et l’analyse rapides des données. Avec un entrepôt de données, vous pouvez très rapidement demander de grandes quantités de données consolidées avec peu ou pas d’aide du service informatique.
  • Une amélioration de la qualité des données : avant de charger les données dans l’entrepôt de données le système met en place des nettoyages de données afin de garantir que les données sont converties dans un seul et même format dans le but de faciliter les analyses (et les décisions), qui reposent alors sur des données précises et de haute qualité.
  • Une visibilité sur les données historiques : en stockant de nombreuses données historiques, un data warehouse permet aux décideurs d’analyser les tendances et les défis passés, de faire des prévisions et d’améliorer l’organisation au quotidien.

Capture d'écran de la solution SAP Data Warehouse Cloud


Que peut stocker un data warehouse ?

Lorsque les data warehouse sont devenus populaires à la fin des années 1980, ils étaient conçus pour stocker des informations sur les personnes, les produits et les transactions. Ces données, appelées données structurées, étaient bien organisées et mises en forme pour en favoriser l’accès. Cependant, les entreprises ont rapidement voulu stocker, récupérer et analyser des données non structurées, comme des documents, des images, des vidéos, des e-mails, des publications sur les réseaux sociaux et des données brutes issues de capteurs.

Un entrepôt de données moderne peut contenir des données structurées et des données non structurées. En fusionnant ces types de données et en éliminant les silos qui les séparent, les entreprises peuvent obtenir une vue complète et globale sur les informations les plus précieuses.


Termes clés

Il est essentiel de bien comprendre un certain nombre de termes en lien avec les data warehouse. Les plus importants ont été définis ci-dessous. Découvrez d’autres termes et notre FAQ dans notre glossaire.

Data warehouse et base de données

Les bases de données et les data warehouse sont tous deux des systèmes de stockage de données, mais diffèrent de par leurs objectifs. Une base de données stocke généralement des données relatives à un domaine d’activité particulier. Un entrepôt de données stocke les données actuelles et historiques de l’ensemble de l’entreprise et alimente la BI et les outils analytiques. Les data warehouse utilisent un serveur de base de données pour extraire les données présentes dans les bases de données d’une organisation et disposent de fonctionnalités supplémentaires pour la modélisation des données, la gestion du cycle de vie des données, l’intégration des sources de données, etc.

Data warehouse et lac de données

Les data warehouse et les lacs de données sont utilisés pour stocker le Big Data, mais sont des systèmes de stockage très différents. Un data warehouse stocke des données qui ont été formatées dans un but spécifique, tandis qu’un lac de données stocke les données dans leur état brut, non traité, dont l’objectif n’a pas encore été défini. Les entrepôts de données et les lacs de données se complètent souvent. Par exemple, lorsque des données brutes stockées dans un lac s’avèrent utiles pour répondre à une question, elles peuvent être extraites, nettoyées, transformées et utilisées dans un data warehouse à des fins d’analyse. Le volume de données, les performances de la base de données et les coûts du stockage jouent un rôle important dans le choix de la solution de stockage adaptée.

Diagramme qui montre la différence entre un data warehouse et un lac de données

Data warehouse et datamart

Un datamart est une sous-section d’un data warehouse, partitionné spécifiquement pour un service ou un secteur d’activité, comme les ventes, le marketing ou la finance. Certains datamarts sont également créés à des fins opérationnelles autonomes. Alors qu’un data warehouse sert de magasin de données central pour l’ensemble de l’entreprise, un datamart utilise des données pertinentes à un groupe d’utilisateurs désigné. Ces utilisateurs peuvent alors accéder plus facilement aux données, accélérer leurs analyses et contrôler leurs propres données. Plusieurs datamarts sont souvent déployés dans un data warehouse.

Diagramme d'un data mart et de son fonctionnement


Quels sont les composants clés d’un data warehouse ?

Un data warehouse classique comporte quatre composants principaux : une base de données centrale, des outils ETL (extraction, transformation, chargement), des métadonnées et des outils d’accès. Tous ces composants sont conçus pour être rapides afin de vous assurer d’obtenir rapidement des résultats et vous permettre d’analyser les données à la volée.

Diagramme montrant les composants d'un data warehouse

  1. Base de données centrale : une base de données sert de fondement à votre data warehouse. Depuis le départ, on utilisait essentiellement des bases de données relationnelles standard exécutées sur site ou dans le Cloud. Mais en raison du Big Data, du besoin d’une véritable performance en temps réel et d’une réduction drastique des coûts de la RAM, les bases de données in-memory sont en train de monter en puissance.
  2. Intégration des données : les données sont extraites des systèmes source et modifiées pour aligner les informations afin qu’elles puissent être rapidement utilisées à des fins analytiques à l’aide de différentes approches d’intégration des données telles que l’ETL (extraction, transformation, chargement) et les services de réplication de données en temps réel, de traitement en masse, de transformation des données et de qualité et d’enrichissement des données.
  3. Métadonnées : les métadonnées sont des données relatives à vos données. Elles indiquent la source, l’utilisation, les valeurs et d’autres fonctionnalités des ensembles de données présents dans votre data warehouse. Il existe des métadonnées de gestion, qui ajoutent du contexte à vos données, et des métadonnées techniques, qui décrivent comment accéder aux données, définissent leur emplacement ainsi que leur structure.
  4. Outils d’accès du data warehouse : les outils d’accès permettent aux utilisateurs d’interagir avec les données de votre data warehouse. Exemples d’outils d’accès : outils de requête et de reporting, outils de développement d’applications, outils d’exploration de données et outils OLAP.

Architecture de data warehouse 

Auparavant, les data warehouse fonctionnaient par couches, lesquelles correspondaient au flux des données de gestion.

Diagramme de l'architecture d'un data warehouse

Couche de données

Les données sont extraites de vos sources, puis transformées et chargées dans le niveau inférieur à l’aide des outils ETL. Le niveau inférieur comprend votre serveur de base de données, les datamarts et les lacs de données. Les métadonnées sont créées à ce niveau et les outils d’intégration des données, tels que la virtualisation des données, sont utilisés pour combiner et agréger les données en toute transparence.

Couche sémantique

Au niveau intermédiaire, les serveurs OLAP (Online Analytical Processing) et OLTP (Online Transaction Processing) restructurent les données pour favoriser des requêtes et des analyses rapides et complexes.

Couche analytique

Le niveau supérieur est la couche du client frontend. Il contient les outils d’accès du data warehouse qui permettent aux utilisateurs d’interagir avec les données, de créer des tableaux de bord et des rapports, de suivre les KPI, d’explorer et d’analyser les données, de créer des applications, etc. Ce niveau inclut souvent un workbench  ou une zone de test pour l’exploration des données et le développement de nouveaux modèles de données.

Un data warehouse standard comprend les trois couches définies ci-dessus. Aujourd’hui, les entrepôts de données modernes combinent OLTP et OLAP dans un seul système.

Les data warehouse, conçus pour faciliter la prise de décision, ont été essentiellement créés et gérés par les équipes informatiques. Néanmoins, ces dernières années, ils ont évolué pour renforcer l’autonomie des utilisateurs fonctionnels, réduisant ainsi leur dépendance aux équipes informatiques pour accéder aux données et obtenir des informations exploitables. Parmi les fonctionnalités clés d’entreposage de données qui ont permis de renforcer l’autonomie des utilisateurs fonctionnels, on retrouve les suivantes :

  1. La couche sémantique ou de gestion fournit des expressions en langage naturel et permet à tout le monde de comprendre instantanément les données, de définir des relations entre les éléments dans le modèle de données et d’enrichir les zones de données avec de nouvelles informations.
  2. Les espaces de travail virtuels permettent aux équipes de regrouper les connexions et modèles de données dans un lieu sécurisé et géré, afin de mieux collaborer au sein d’un espace commun, avec un ensemble de données commun.
  3. Le Cloud a encore amélioré la prise de décision en permettant aux employés de disposer d’un large éventail d’outils et de fonctionnalités pour effectuer facilement des tâches d’analyse des données. Ils peuvent connecter de nouvelles applications et de nouvelles sources de données sans avoir besoin de faire appel aux équipes informatiques.

 

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The Future of Analytics Has Arrived

Kate Wright, responsable de la Business Intelligence augmentée chez SAP, évoque la valeur d’un data warehouse Cloud moderne.


Les 7 principaux avantages d’un data warehouse Cloud  

Les data warehouse Cloud gagnent en popularité, à juste titre. Ces entrepôts modernes offrent plusieurs avantages par rapport aux versions sur site traditionnelles. Voici les sept principaux avantages d’un data warehouse Cloud :

  1. Déploiement rapide : grâce à l’entreposage de données Cloud, vous pouvez acquérir une puissance de calcul et un stockage de données presque illimités en quelques clics seulement, et créer votre propre data warehouse, datamarts et systèmes de test en quelques minutes.
  2. Faible coût total de possession (TCO) : les modèles de tarification du data warehouse en tant que service (DWaaS) sont établis de sorte que vous payez uniquement les ressources dont vous avez besoin, lorsque vous en avez besoin. Vous n’avez pas besoin de prévoir vos besoins à long terme ou de payer pour d’autres traitements tout au long de l’année. Vous pouvez également éviter les coûts initiaux tels que le matériel coûteux, les salles de serveurs et le personnel de maintenance. Séparer les coûts du stockage des coûts informatiques vous permet également de réduire les dépenses.
  3. Élasticité : un data warehouse Cloud vous permet d’ajuster vos capacités à la hausse ou à la baisse selon vos besoins. Le Cloud offre un environnement virtualisé et hautement distribué capable de gérer d’immenses volumes de données qui peuvent diminuer ou augmenter.
  4. Sécurité et restauration après sinistre : dans de nombreux cas, les data warehouse Cloud apportent une sécurité des données et un chiffrage plus forts que les entrepôts sur site. Les données sont également automatiquement dupliquées et sauvegardées, ce qui vous permet de minimiser le risque de perte de données.
  5. Technologies en temps réel : les data warehouse Cloud basés sur la technologie de base de données in-memory présentent des vitesses de traitement des données extrêmement rapides, offrant ainsi des données en temps réel et une connaissance instantanée de la situation.
  6. Nouvelles technologies : les data warehouse Cloud vous permettent d’intégrer facilement de nouvelles technologies telles que l’apprentissage automatique, qui peuvent fournir une expérience guidée aux utilisateurs fonctionnels et une aide décisionnelle sous la forme de suggestions de questions à poser, par exemple.
  7. Plus grande autonomie des utilisateurs fonctionnels : les data warehouse Cloud offrent aux employés, de manière globale et uniforme, une vue unique sur les données issues de nombreuses sources et un vaste ensemble d’outils et de fonctionnalités pour effectuer facilement des tâches d’analyse des données. Ils peuvent connecter de nouvelles applications et de nouvelles sources de données sans avoir besoin de faire appel aux équipes informatiques.
Capture d'écran de la solution SAP Data Warehouse Cloud
L’entreposage de données prend en charge l’analyse complète des dépenses de l’entreprise par service, fournisseur, région et statut, pour n’en citer que quelques-unes.

Meilleures pratiques concernant l’entreposage des données

Pour atteindre vos objectifs et économiser du temps et de l’argent, il est recommandé de suivre certaines étapes éprouvées lors de la création d’un data warehouse ou l’ajout de nouvelles applications à un entrepôt existant. Certaines sont axées sur votre activité tandis que d’autres s’inscrivent dans le cadre de votre programme informatique global. Vous pouvez commencer avec la liste de meilleures pratiques ci-dessous, mais vous en découvrirez d’autres au fil de vos collaborations avec vos partenaires technologiques et de services.

Meilleures pratiques métier

Meilleures pratiques informatiques

Définir les informations dont vous avez besoin. Une fois que vous aurez cerné vos besoins initiaux, vous serez en mesure de trouver les sources de données qui vous aideront à les combler. La plupart du temps, les groupes commerciaux, les clients et les fournisseurs auront des recommandations à vous faire. 

Surveiller la performance et la sécurité. Les informations de votre data warehouse sont certes précieuses, mais elles doivent quand même être facilement accessibles pour apporter de la valeur à l’entreprise. Surveillez attentivement l’utilisation du système pour vous assurer que les niveaux de performance sont élevés. 

Documenter l’emplacement, la structure et la qualité de vos données actuelles. Vous pouvez ensuite identifier les lacunes en matière de données et les règles de gestion pour transformer les données afin de répondre aux exigences de votre entrepôt.

Gérer les normes de qualité des données, les métadonnées, la structure et la gouvernance. De nouvelles sources de données précieuses sont régulièrement disponibles, mais nécessitent une gestion cohérente au sein d’un data warehouse. Suivez les procédures de nettoyage des données, de définition des métadonnées et de respect des normes de gouvernance.

Former une équipe. Cette équipe doit comprendre les dirigeants, les responsables et le personnel qui utiliseront et fourniront les informations. Par exemple, identifiez le reporting standard et les KPI dont ils ont besoin pour effectuer leurs tâches.

Fournir une architecture agile. Plus vos unités d’affaires et d’entreprise utiliseront les données, plus vos besoins en matière de datamarts et d’entrepôts augmenteront. Une plate-forme flexible s’avérera bien plus utile qu’un produit limité et restrictif. 

Hiérarchiser vos applications de data warehouse. Sélectionnez un ou deux projets pilotes présentant des exigences raisonnables et une bonne valeur commerciale.

Automatiser les processus tels que la maintenance. Outre la valeur ajoutée apportée à la Business Intelligence, l’apprentissage automatique peut automatiser les fonctions de gestion technique du data warehouse pour maintenir la vitesse et réduire les coûts d’exploitation.

Choisir un partenaire technologique compétent pour l’entrepôt de données. Ce dernier doit offrir les services d’implémentation et l’expérience dont vous avez besoin pour la réalisation de vos projets. Assurez-vous qu’il puisse répondre à vos besoins en déploiement, y compris les services Cloud et les options sur site. 

Utiliser le Cloud de manière stratégique. Les unités d’affaires et les services ont des besoins en déploiement différents. Utilisez des systèmes sur site si nécessaire et misez sur des data warehouse Cloud pour bénéficier d’une évolutivité, d’une réduction des coûts et d’un accès sur téléphone et tablette.  

Développer un bon plan de projet. Travaillez avec votre équipe sur un plan et un calendrier réalistes qui rendent possible les communications et le reporting de statut.


En résumé 

Les data warehouse modernes, et, de plus en plus, les data warehouse Cloud, constitueront un élément clé de toute initiative de transformation numérique pour les entreprises mères et leurs unités d’affaires. Les data warehouse exploitent les systèmes de gestion actuels, en particulier lorsque vous combinez des données issues de plusieurs systèmes internes avec de nouvelles informations importantes provenant d’organisations externes.

Les tableaux de bord, les indicateurs de performance clés, les alertes et le reporting répondent aux exigences des cadres dirigeants, de la direction et du personnel, ainsi qu’aux besoins des clients et des fournisseurs importants. Les data warehouse fournissent également des outils d’exploration et d’analyse de données rapides et complexes, et n’ont pas d’impact sur les performances des autres systèmes de gestion.


Pictogramme qui représente un entrepôt de données

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Publié en anglais sur insights.sap.com

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Source de l’article sur sap.com

Le Big Data est le flot d’informations dans lequel nous nous trouvons tous les jours (des zettaoctets de données provenant de nos ordinateurs, des terminaux mobiles et des capteurs). Ces données sont utilisées par les entreprises pour orienter la prise de décisions, améliorer les processus et les stratégies, et créer des produits, des services et des expériences centrés sur le client.

Le Big Data désigne non seulement de gros volumes de données, mais aussi des données de nature variée et complexe. Il dépasse généralement la capacité des bases de données traditionnelles à capturer, gérer et traiter ce type de données. De plus, le Big Data peut provenir de n’importe où et de tout ce que nous sommes en mesure de surveiller numériquement. Les satellites, les appareils IoT (Internet des Objets), les radars et les tendances des réseaux sociaux ne sont que quelques exemples parmi la multitude de sources de données explorées et analysées pour rendre les entreprises plus résilientes et compétitives.


L’importance de l’analyse du Big Data

La véritable valeur du Big Data se mesure d’après votre capacité à l’analyser et à le comprendre. L’intelligence artificielle (IA), le machine learning et les technologies de base de données modernes permettent de visualiser et d’analyser le Big Data pour fournir des informations exploitables en temps réel. L’analyse du Big Data aide les entreprises à exploiter leurs données en vue de saisir de nouvelles opportunités et de créer de nouveaux modèles de gestion. Comme l’a si bien dit Geoffrey Moore, auteur et analyste de gestion, « sans analyse du Big Data, les entreprises sont aveugles et sourdes, errant sur le Web comme des cerfs sur une autoroute ».

How does Big Data and Analytics work? Simply Explained

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L’évolution du Big Data

Aussi inconcevable que cela puisse paraître aujourd’hui, l’Apollo Guidance Computer a emmené l’homme sur la lune avec moins de 80 kilo-octets de mémoire. Depuis, la technologie informatique s’est développée à un rythme exponentiel, de même que la génération de données. La capacité technologique mondiale à stocker des données a doublé tous les trois ans depuis les années 1980. Il y a un peu plus de 50 ans, lors du lancement d’Apollo 11, la quantité de données numériques générées dans le monde aurait pu tenir dans un ordinateur portable. Aujourd’hui, l’IDC estime ce chiffre à 44 zettaoctets (soit 44 000 milliards de gigaoctets) et prévoit qu’il atteindra 163 zettaoctets en 2025.

44 zettaoctets de données numériques aujourd’hui, IDC

163 zettaoctets de données numériques en 2025, IDC

Plus les logiciels et la technologie se développent, moins les systèmes non numériques sont viables. Le traitement des données générées et collectées numériquement requiert des systèmes de data management plus avancés. En outre, la croissance exponentielle des plates-formes de réseaux sociaux, des technologies pour smartphones et des appareils IoT connectés numériquement ont contribué à l’émergence du Big Data.


Types de Big Data : que sont les données structurées et non structurées ?

Les ensembles de données sont généralement catégorisés en trois types, selon leur structure et la complexité de leur indexation.

Illustration des différents types de big data : données structurées, données non-structurées, données semi-structurées.

  1. Données structurées : ce type de données est le plus simple à organiser et à rechercher. Il peut inclure des données financières, des machine logs et des détails démographiques. Une feuille de calcul Microsoft Excel, avec sa mise en forme de colonnes et de lignes prédéfinies, offre un moyen efficace de visualiser les données structurées. Ses composants peuvent facilement être catégorisés, ce qui permet aux concepteurs et administrateurs de bases de données de définir des algorithmes simples pour la recherche et l’analyse. Même lorsque les données structurées sont très volumineuses, elles ne sont pas nécessairement qualifiées de Big Data, car elles sont relativement simples à gérer et ne répondent donc pas aux critères qui définissent le Big Data. Traditionnellement, les bases de données utilisent un langage de programmation appelé SQL (Structured Query Language) pour gérer les données structurées. SQL a été développé par IBM dans les années 1970 pour permettre aux développeurs de créer et gérer des bases de données relationnelles (de type feuille de calcul) qui commençaient à émerger à l’époque.
  2. Données non structurées : cette catégorie de données peut inclure des publications sur les réseaux sociaux, des fichiers audio, des images et des commentaires client ouverts. Ces données ne peuvent pas être facilement capturées dans les bases de données relationnelles standard en lignes et colonnes. Auparavant, les entreprises qui voulaient rechercher, gérer ou analyser de grandes quantités de données non structurées devaient utiliser des processus manuels laborieux. La valeur potentielle liée à l’analyse et à la compréhension de ces données ne faisait aucun doute, mais le coût associé était souvent trop exorbitant pour en valoir la peine. Compte tenu du temps nécessaire, les résultats étaient souvent obsolètes avant même d’être générés. Contrairement aux feuilles de calcul ou aux bases de données relationnelles, les données non structurées sont généralement stockées dans des lacs de données, des entrepôts de données et des bases de données NoSQL.
  3. Données semi-structurées : comme leur nom l’indique, les données semi-structurées intègrent à la fois des données structurées et non structurées. Les e-mails en sont un bon exemple, car ils incluent des données non structurées dans le corps du message, ainsi que d’autres propriétés organisationnelles telles que l’expéditeur, le destinataire, l’objet et la date. Les dispositifs qui utilisent le marquage géographique, les horodatages ou les balises sémantiques peuvent également fournir des données structurées avec un contenu non structuré. Une image de smartphone non identifiée, par exemple, peut indiquer qu’il s’agit d’un selfie et préciser l’heure et l’endroit où il a été pris. Une base de données moderne exécutant une technologie d’IA peut non seulement identifier instantanément différents types de données, mais aussi générer des algorithmes en temps réel pour gérer et analyser efficacement les ensembles de données disparates.

Les sources du Big Data

Les objets générateurs de données se développent à un rythme spectaculaire, depuis les drones jusqu’aux grille-pains. Toutefois, à des fins de catégorisation, les sources de données sont généralement divisées en trois types :

Illustration des différentes sources du big data : données sociales, données machine, données altérables.

Données sociales

Comme leur nom l’indique, les données sociales sont générées par les réseaux sociaux : commentaires, publications, images et, de plus en plus, vidéos. En outre, compte tenu de l’ubiquité croissante des réseaux 4G et 5G, on estime que le nombre de personnes dans le monde qui regardent régulièrement des contenus vidéo sur leur smartphone atteindra 2,72 milliards en 2023. Bien que les tendances concernant les réseaux sociaux et leur utilisation évoluent rapidement et de manière imprévisible, leur progression en tant que générateurs de données numériques est incontestable.

Données machine

Les machines et appareils IoT sont équipés de capteurs et ont la capacité d’envoyer et de recevoir des données numériques. Les capteurs IoT aident les entreprises à collecter et traiter les données machine provenant des appareils, des véhicules et des équipements. Globalement, le nombre d’objets générateurs de données augmente rapidement, des capteurs météorologiques et de trafic jusqu’à la surveillance de la sécurité. Selon l’IDC, il y aura plus de 40 milliards d’appareils IoT en 2025, générant près de la moitié des données numériques mondiales.

Données altérables

Il s’agit des données parmi les plus évolutives au monde. Par exemple, un détaillant international traite plus d’un million de transactions client par heure. Si l’on ajoute à cela les transactions d’achat et bancaires au niveau mondial, on comprend mieux le volume phénoménal de données générées. En outre, les données altérables contiennent de plus en plus de données semi-structurées, y compris des images et des commentaires, ce qui les rend d’autant plus complexes à gérer et à traiter.


Les cinq V du Big Data

Ce n’est pas parce qu’un ensemble de données est volumineux qu’il s’agit nécessairement de Big Data. Pour être qualifiées en tant que telles, les données doivent posséder au minimum les cinq caractéristiques suivantes :

Illustration des 5 V du Big Data : Volume, Vitesse, Variété, Véracité, Valeur.

  1. Volume : même si le volume n’est pas le seul composant qui constitue le Big Data, il s’agit d’une de ses caractéristiques principales. Pour gérer et exploiter pleinement le Big Data, des algorithmes avancés et des analyses pilotées par l’IA sont nécessaires. Mais avant tout cela, il doit exister un moyen fiable et sécurisé de stocker, d’organiser et d’extraire les téraoctets de données détenus par les grandes entreprises.
  2. Vitesse : auparavant, les données générées devaient ensuite être saisies dans un système de base de données traditionnel (souvent manuellement) avant de pouvoir être analysées ou extraites. Aujourd’hui, grâce à la technologie du Big Data, les bases de données sont capables de traiter, d’analyser et de configurer les données lorsqu’elles sont générées, parfois en l’espace de quelques millisecondes. Pour les entreprises, cela signifie que les données en temps réel peuvent être exploitées pour saisir des opportunités financières, répondre aux besoins des clients, prévenir la fraude et exécuter toute autre activité pour laquelle la rapidité est un facteur clé.
  3. Variété : les ensembles de données contenant uniquement des données structurées ne relèvent pas nécessairement du Big Data, quel que soit leur volume. Le Big Data comprend généralement des combinaisons de données structurées, non structurées et semi-structurées. Les solutions de gestion des données et les bases de données traditionnelles n’offrent pas la flexibilité et le périmètre nécessaires pour gérer les ensembles de données complexes et disparates qui constituent le Big Data.
  4. Véracité : bien que les bases de données modernes permettent aux entreprises d’accumuler et d’identifier des volumes considérables de Big Data de différents types, elles ne sont utiles que si elles sont précises, pertinentes et opportunes. S’agissant des bases de données traditionnelles alimentées uniquement avec des données structurées, le manque de précision des données était souvent dû à des erreurs syntaxiques et des fautes de frappe. Les données non structurées présentent toute une série de nouvelles difficultés en matière de véracité. Les préjugés humains, le « bruit social » et les problèmes liés à la provenance des données peuvent avoir un impact sur la qualité des données.
  5. Valeur : les résultats de l’analyse du Big Data sont souvent fascinants et inattendus. Mais pour les entreprises, l’analyse du Big Data doit fournir une visibilité qui les aident à gagner en compétitivité et en résilience, et à mieux servir leurs clients. Les technologies modernes du Big Data offrent la possibilité de collecter et d’extraire des données susceptibles de procurer un avantage mesurable à la fois en termes de résultats et de résilience opérationnelle.

Avantages du Big Data

Les solutions modernes de gestion du Big Data permettent aux entreprises de transformer leurs données brutes en informations pertinentes avec une rapidité et une précision sans précédent.

  • Développement de produits et de services :l’analyse du Big Data permet aux développeurs de produits d’analyser les données non structurées, telles que les témoignages clients et les tendances culturelles, et de réagir rapidement.
  • Maintenance prédictive : dans le cadre d’uneenquête internationale, McKinsey a constaté que l’analyse du Big Data émanant des machines IoT pouvait réduire les coûts de maintenance des équipements jusqu’à 40 %.
  • Expérience client :dans le cadre d’une enquête réalisée en 2020 auprès de responsables d’entreprises du monde entier, Gartner a déterminé que « les entreprises en croissance collectent plus activement des données sur l’expérience client que les entreprises à croissance nulle ». L’analyse du Big Data permet aux entreprises d’améliorer et de personnaliser l’expérience de leurs clients avec leur marque.
  • Gestion de la résilience et des risques :la pandémie de COVID-19 a été une véritable prise de conscience pour de nombreux dirigeants d’entreprise qui se sont rendu compte à quel point leur activité était vulnérable. La visibilité offerte par le Big Data peut aider les entreprises à anticiper les risques et à se préparer aux imprévus.
  • Économies et efficacité accrue : lorsque les entreprises effectuent une analyse avancée du Big Data pour tous les processus de l’organisation, elles peuvent non seulement détecter les inefficacités, mais aussi déployer des solutions rapides et efficaces.
  • Amélioration de la compétitivité : les informations obtenues grâce au Big Data peuvent aider les entreprises à réaliser des économies, à satisfaire leurs clients, à concevoir de meilleurs produits et à innover dans les opérations de gestion.

IA et Big Data

La gestion du Big Data repose sur des systèmes capables de traiter et d’analyser efficacement de gros volumes d’informations disparates et complexes. À cet égard, le Big Data et l’IA ont une relation de réciprocité. Sans l’IA pour l’organiser et l’analyser, le Big Data n’aurait pas grande utilité. Et pour que l’IA puisse générer des analyses suffisamment fiables pour être exploitables, le Big Data doit contenir des ensembles de données suffisamment étendus. Comme l’indique Brandon Purcell, analyste chez Forrester Research, « les données sont au cœur de l’intelligence artificielle. Un système d’IA doit apprendre des données pour remplir sa fonction ».

« Les données sont au cœur de l’intelligence artificielle. Un système d’IA doit apprendre des données pour remplir sa fonction ».

Brandon Purcell, analyste, Forrester Research


Machine learning et Big Data

Les algorithmes de machine learning définissent les données entrantes et identifient des modèles associés. Ces informations permettent de prendre des décisions avisées et d’automatiser les processus. Le machine learning se nourrit du Big Data, car plus les ensembles de données analysés sont fiables, plus le système est susceptible d’apprendre, de faire évoluer et d’adapter ses processus en continu.


Technologies du Big Data

Architecture du Big Data

À l’instar de l’architecture du bâtiment, l’architecture du Big Data fournit un modèle pour la structure de base déterminant la manière dont les entreprises gèrent et analysent leurs données. L’architecture du Big Data mappe les processus requis pour gérer le Big Data à travers quatre « couches » de base, des sources de données au stockage des données, puis à l’analyse du Big Data, et enfin via la couche de consommation dans laquelle les résultats analysés sont présentés en tant que Business Intelligence.

‍Analyse du Big Data

Ce processus permet de visualiser les données de manière pertinente grâce à l’utilisation de la modélisation des données et d’algorithmes spécifiques aux caractéristiques du Big Data. Dans le cadre d’une étude approfondie et d’une enquête de la MIT Sloan School of Management, plus de 2 000 dirigeants d’entreprise ont été interrogés sur leur expérience en matière d’analyse du Big Data. Comme on pouvait s’y attendre, ceux qui s’étaient impliqués dans le développement de stratégies de gestion du Big Data ont obtenu les résultats les plus significatifs.

Big Data et Apache Hadoop

Imaginez une grande boîte contenant 10 pièces de 10 centimes et 100 pièces de 5 centimes. Puis imaginez 10 boîtes plus petites, côte à côte, contenant chacune 10 pièces de 5 centimes et une seule pièce de 10 centimes. Dans quel scénario sera-t-il plus facile de repérer les pièces de 10 centimes ? Hadoop fonctionne sur ce principe. Il s’agit d’une structure en open source permettant de gérer le traitement du Big Data distribué sur un réseau constitué de nombreux ordinateurs connectés. Ainsi, au lieu d’utiliser un gros ordinateur pour stocker et traiter toutes les données, Hadoop regroupe plusieurs ordinateurs sur un réseau pouvant évoluer presque à l’infini et analyse les données en parallèle. Ce processus utilise généralement un modèle de programmation appelé MapReduce, qui coordonne le traitement du Big Data en regroupant les ordinateurs distribués.

Lacs de données, entrepôts de données et NoSQL

Les bases de données traditionnelles de type feuille de calcul SQL servent à stocker les données structurées. Le Big Data non structuré et semi-structuré nécessite des modèles de stockage et de traitement uniques, car il ne peut pas être indexé et catégorisé. Les lacs de données, les entrepôts de données et les bases de données NoSQL sont des référentiels de données capables de gérer les ensembles de données non traditionnels. Un lac de données est un vaste pool de données brutes qui n’ont pas encore été traitées. Un entrepôt de données est un référentiel de données qui ont déjà été traitées à des fins spécifiques. Les bases de données NoSQL fournissent un schéma flexible qui peut être modifié en fonction de la nature des données à traiter. Ces systèmes présentent chacun des avantages et des inconvénients, c’est pourquoi de nombreuses entreprises utilisent plutôt une combinaison de ces référentiels de données pour répondre au mieux à leurs besoins.

Bases de données in-memory

Les bases de données traditionnelles sur disque ont été conçues pour SQL et les bases de données relationnelles. Bien qu’elles soient capables de traiter de gros volumes de données structurées, elles ne sont pas adaptées au stockage et au traitement des données non structurées. Dans le cas des bases de données in-memory, le traitement et l’analyse se font entièrement dans la RAM, pour ne pas avoir à extraire les données d’un système sur disque. Les bases de données in-memory reposent également sur des architectures distribuées. Cela signifie qu’elles peuvent atteindre des vitesses beaucoup plus élevées en utilisant le traitement parallèle, par rapport aux modèles de base de données sur disque à un seul nœud.


Fonctionnement du Big Data

Le Big Data remplit ses fonctions lorsque son analyse fournit des informations pertinentes et exploitables qui améliorent l’activité de manière significative. Pour se préparer à la transition vers le Big Data, les entreprises doivent s’assurer que leurs systèmes et processus sont en mesure de collecter, de stocker et d’analyser le Big Data.

Illustration du fonctionnement du Big Data : collecter le Big Data, stocker le Big Data, Analyser le Big Data

  1. Collecter le Big Data.Une grande partie du Big Data est constituée d’énormes ensembles de données non structurées qui émanent de sources disparates et incohérentes. Les bases de données traditionnelles sur disque et les mécanismes d’intégration des données ne sont pas suffisamment performants pour les gérer. La gestion du Big Data requiert des solutions de base de données in-memory et des solutions logicielles spécifiques de l’acquisition de ce type de données.
  2. Stocker le Big Data.Comme son nom l’indique, le Big Data est volumineux. De nombreuses entreprises utilisent des solutions de stockage sur site pour leurs données existantes et espèrent réaliser des économies en réutilisant ces référentiels pour traiter le Big Data. Toutefois, le Big Data est plus performant lorsqu’il n’est pas soumis à des contraintes de taille et de mémoire. Les entreprises qui n’intègrent pas dès le départ des solutions de stockage Cloud dans leurs modèles de Big Data le regrettent souvent quelques mois plus tard.
  3. Analyser le Big Data. Il est impossible d’exploiter pleinement le potentiel du Big Data sans utiliser les technologies d’IA et de machine learning pour l’analyser. L’un des cinq V du Big Data est la « vitesse ». Pour être utiles et exploitables, les informations du Big Data doivent être générées rapidement. Les processus d’analyse doivent s’auto-optimiser et tirer régulièrement profit de l’expérience, un objectif qui ne peut être atteint qu’avec l’IA et les technologies modernes de bases de données.

Applications du Big Data

La visibilité offerte par le Big Data est bénéfique à la plupart des entreprises ou secteurs d’activité. Cependant, ce sont les grandes entreprises aux missions opérationnelles complexes qui en tirent souvent le meilleur parti.

Finance

Dans le Journal of Big Data, une étude de 2020 souligne que le Big Data « joue un rôle important dans l’évolution du secteur des services financiers, en particulier dans le commerce et les investissements, la réforme fiscale, la détection et les enquêtes en matière de fraude, l’analyse des risques et l’automatisation ». Le Big Data a également contribué à transformer le secteur financier en analysant les données et les commentaires des clients pour obtenir les informations nécessaires à l’amélioration de la satisfaction et de l’expérience client. Les ensembles de données altérables figurent parmi les plus importants et les plus évolutifs au monde. L’adoption croissante de solutions avancées de gestion du Big Data permettra aux banques et aux établissements financiers de protéger ces données et de les utiliser d’une manière qui bénéficie à la fois au client et à l’entreprise.

Hygiène et santé
publique

L’analyse du Big Data permet aux professionnels de santé d’établir des diagnostics plus précis, fondés sur des données avérées. De plus, le Big Data aide les administrateurs d’hôpitaux à identifier les tendances, à gérer les risques et à limiter les dépenses inutiles, afin de consacrer le maximum de fonds aux soins des patients et à la recherche. En cette période de pandémie, les chercheurs du monde entier s’efforcent de traiter et de gérer au mieux la COVID-19, et le Big Data joue un rôle fondamental dans ce processus. Un article de juillet 2020 paru dans The Scientist explique comment des équipes médicales ont pu collaborer et analyser le Big Data afin de lutter contre le coronavirus : « Nous pourrions transformer la science clinique en exploitant les outils et les ressources du Big Data et de la science des données d’une manière que nous pensions impossible ».

Transport et logistique

L’« effet Amazon » est un terme qui définit la manière dont Amazon a fait de la livraison en un jour la nouvelle norme, les clients exigeant désormais la même vitesse d’expédition pour tout ce qu’ils commandent en ligne. Le magazine Entrepreneur souligne qu’en raison de l’effet Amazon, « la course logistique au dernier kilomètre ne fera que s’intensifier ». Les entreprises du secteur s’appuient de plus en plus sur l’analyse du Big Data pour optimiser la planification des itinéraires, la consolidation des charges et les mesures d’efficacité énergétique.

Éducation

Depuis l’apparition de la pandémie, les établissements d’enseignement du monde entier ont dû réinventer leurs programmes d’études et leurs méthodes d’enseignement afin de faciliter l’apprentissage à distance. L’un des principaux défis a été de trouver des moyens fiables d’analyser et d’évaluer la performance des étudiants et l’efficacité globale des méthodes d’enseignement en ligne. Un article paru en 2020 au sujet de l’impact du Big Data sur la formation et l’apprentissage en ligne indique, au sujet des enseignants, que « le Big Data les aide à gagner en confiance pour personnaliser l’enseignement, développer l’apprentissage mixte, transformer les systèmes d’évaluation et promouvoir l’apprentissage continu ».

Énergie et services publics

Selon le U.S. Bureau of Labor Statistics, le service public consacre plus de 1,4 milliard de dollars aux relevés de compteurs et s’appuie généralement sur des compteurs analogiques et des lectures manuelles peu fréquentes. Les relevés de compteurs intelligents fournissent des données numériques plusieurs fois par jour et, grâce à l’analyse du Big Data, ces informations permettent d’accroître l’efficacité de la consommation énergétique, ainsi que la précision des prix et des prévisions. En outre, lorsque les agents n’ont plus à se charger des relevés de compteurs, la saisie et l’analyse des données peuvent permettre de les réaffecter plus rapidement là où les réparations et les mises à niveau sont les plus urgentes.

Publié en anglais sur insights.sap.com

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Auparavant, « mener la belle vie » signifiait jouir du confort et du luxe, loin des problèmes financiers et des préoccupations environnementales. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Selon une récente étude Harris/Ketchum commandée par Sustainable Brands, une communauté mondiale d’innovateurs de marque, la définition d’une belle vie a changé. Plutôt que l’argent, le statut et les réalisations personnelles, aujourd’hui, « la base d’une vie bien vécue repose sur l’équilibre, la simplicité et des liens plus étroits avec la famille, la communauté et l’environnement ».

Selon les sources, la recherche indique qu’environ 65 à 95 % des personnes veulent désormais vivre une vie plus durable et acheter des produits qui soutiennent un avenir plus durable. Cela a un impact considérable sur les sociétés qui souhaitent rester compétitives dans ce nouveau contexte.

Comment les marques évoluent-elles alors pour répondre aux besoins et aux aspirations des consommateurs qui apprécient la simplicité, la transparence, l’authenticité et la durabilité plutôt que les biens personnels et l’apparence ?

Appliquer la théorie

Les objectifs et la vision des marques durables sont clairs. Elles créent des feuilles de route pour développer en permanence des pratiques commerciales plus durables. Elles excellent dans le leadership éclairé, l’innovation et les meilleures pratiques pour façonner une culture où la vie durable constitue la base de la belle vie de demain.

En voici quelques exemples sympathiques.

Procter & Gamble, géant des produits de consommation courante, a augmenté d’un cran ses initiatives en termes d’économie circulaire en fabriquant des bouteilles à partir du plastique ramassé sur les plages et repêché dans les océans. La société s’est également engagée à recycler et à récupérer 5 milliards de litres d’eau par an de ses processus de fabrication. Elle s’attaque même à un problème que personne d’autre ne semble savoir résoudre : la société a inventé une technologie capable de redonner de la valeur aux déchets, comme la cellulose plastique des couches jetables sales.

À Haïti, une des conséquences involontaires des opérations de secours après le séisme dévastateur de 2010 a été l’accumulation de montagnes de bouteilles plastique sur toute l’île. Des bouteilles d’eau vides et les emballages des fournitures expédiées pour aider les Haïtiens se sont retrouvés dans les canaux, sur les plages et dans les rues. Le système de collecte des déchets du pays s’est alors effondré. Aujourd’hui, ces bouteilles trouvent une seconde vie sous la forme de cartouches d’imprimante. À travers un projet de recyclage radical, HP, une société qui voit la circularité comme une approche liée au cycle de vie des produits, collabore avec divers partenaires pour créer de nouveaux emplois, offrir une formation en matière de santé et de sécurité et instruire des centaines d’enfants qui collectaient auparavant des déchets pour venir en aide à leur famille.

Parvenir à la belle vie

En mai 2019, plus de 2 500 représentants de la communauté Sustainable Brands se sont rassemblés à Détroit afin de faire part de leurs efforts et de s’inspirer de ce que font les autres pour agir et avoir la conscience tranquille, tout en fournissant des produits et des services qui répondent aux besoins et aux visions des clients et des consommateurs.

Cette conférence de quatre jours attire des leaders éclairés, des innovateurs, des experts du développement durable et des stratèges de marque du monde entier. L’événement principal est l’exposition Innovation Expo. Les participants peuvent s’inscrire à des ateliers, à des laboratoires d’innovation et à des activités de programmation centrés sur l’amélioration du monde.

L’exposition est divisée en pavillons « Belle vie » dédié aux différents secteurs du marché tels que la chimie, l’énergie et la finance, ainsi qu’à des sujets tels que la circularité et la gestion des ressources. Une section est même consacrée aux revues qui sont capables d’inspirer des changements comportementaux, comme le National Geographic.

En tant que sponsor « Good Life Lounge » pour l’économie circulaire, SAP organise plusieurs dialogues interactifs sur des sujets stratégiques. La question de la pollution plastique des océans est un des sujets de la conférence auquel les dirigeants de SAP sont très attachés.

Notre génération a fait la différence

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Vidéo d’Angela Klose

Une direction qui a du sens

En 2018, Stephen Jamieson, responsable de SAP Leonardo au Royaume-Uni et en Irlande, a participé à la création de « Plastics Cloud », une plateforme pour s’attaquer au problème du plastique à usage unique. L’initiative compile des informations et utilise l’apprentissage automatique pour identifier les matériaux et les tendances prévisionnelles en matière d’achat et de recyclage de matières plastiques, ce qui permet aux services de répondre à la demande. Elle partage également des données avec les consommateurs pour les aider à comprendre l’impact qu’ils ont au sujet des matières plastiques.

Entre-temps, Padmini Ranganathan, vice-présidente globale Produits et innovation chez SAP, a inclus Plastics for Change dans Ariba Network, de façon à intégrer l’économie informelle des collecteurs de déchets dans un système d’offre et de demande de matériaux secondaires plus formalisé.

L’initiative de Stephen Jamieson et le travail de Padmini Ranganathan avec les collecteurs de matières plastiques ont été deux des principaux facteurs qui ont poussé SAP à parrainer le sommet Ocean Plastic Leadership Summit dirigé par Jim Sullivan, responsable de l’Innovation durable chez SAP, et Alexandra van der Ploeg, responsable de la Responsabilité sociale d’entreprise chez SAP.

Comme l’a dit Mohammed Ali « l’impossible est temporaire ». Ce paradigme a été répété à maintes reprises par les 170 producteurs, scientifiques, chercheurs et innovateurs participant au sommet océanique. Bien que la pollution plastique des océans soit un immense défi, Jim Sullivan estime que si les gouvernements, les organisations non gouvernementales (ONG), les consommateurs et les leaders industriels s’associaient, il serait possible de le relever en dix ans. La plupart du plastique est rejeté dans l’océan par cinq cours d’eau en Asie. Les experts estiment qu’en réduisant la quantité des matières plastiques déversées dans les cours d’eau de seulement 20 % au cours des sept prochaines années, les océans reviendraient aux niveaux de pollution plastique des années 1990.

La technologie pour y parvenir existe déjà. C’est l’investissement nécessaire au développement de cette infrastructure essentielle qui fait défaut, et ce manque s’accentue encore plus du fait de l’échec du système d’offre et de demande de matériaux recyclés.

Les entreprises durables jouent un rôle majeur dans la solution. Elles transforment leurs activités avec des modèles circulaires qui permettent aux consommateurs et aux producteurs de refuser, de réduire, de réutiliser et de recycler. Ensemble, ils créent une assise durable pour mener la belle vie, selon la nouvelle définition qu’on lui prête.

Publié en anglais sur news.sap.com

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Source de l’article sur sap.com

La plupart des pays industrialisés recyclent leurs déchets depuis déjà des décennies. Nous trions le verre, le plastique, le papier et le textile en les jetant dans les poubelles prévues à cet effet. Mais qu’advient-il ensuite de ces déchets ? En faisons-nous assez ? Et qu’en est-il des régions qui sont devenues des dépotoirs ou qui n’ont pas mis en place de systèmes de recyclage ?

Malgré nos efforts, près de 9 millions de tonnes de plastique sont déversés chaque année dans les océans en raison de notre modèle de consommation linéaire actuel Extraire, Fabriquer, Jeter.

L’entassement des déchets dans les décharges n’arrange rien. Pas moins de 1,3 milliard de tonnes de déchets sont mis en décharge chaque année et ce chiffre devrait grimper à 2,2 milliards de tonnes en 2025. Les dommages causés à l’homme, à la faune sauvage et à l’environnement sont considérables, mais nous pouvons prendre des mesures pour les atténuer.

Le cas des vêtements

Outre les déchets plastiques et électroniques, les textiles, notamment les textiles non biologiques, sont en grande partie responsables du problème. Selon l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA), les Américains jettent 13,1 millions de tonnes de textiles par an, dont 15 % seulement sont recyclés. Cela signifie que plus de 11 millions de tonnes de textiles sont déversés chaque année dans les décharges, libérant dans le sol des colorants et des produits chimiques qui contaminent les eaux souterraines et nuisent à l’environnement. Pire encore, à mesure que les textiles se décomposent, ils libèrent du méthane, un gaz à effet de serre nocif qui contribue de manière significative au réchauffement climatique.

L’industrie textile est la plus polluante après le logement, le transport et l’alimentation. L’apparition des achats en ligne a bouleversé nos habitudes. Aujourd’hui, les consommateurs commandent les articles en plusieurs tailles ou plusieurs couleurs, les essaient et retournent ce qui ne leur convient pas, ce qui crée de nouveaux défis pour les commerçants. De nombreux détaillants sont contraints de jeter plus de 25 % des articles retournés, soit des tonnes de marchandises neuves déversées chaque année dans les décharges.

Dans ce contexte, le secteur de la mode éphémère est soumis à de fortes pressions pour repenser sa stratégie de production et merchandising en vue de réduire les dommages écologiques.

Quatre gestes pour réduire les déchets

La protection de l’environnement relève de la responsabilité collective. Si les gouvernements, les consommateurs, les fabricants et les détaillants font leur part du travail, il est encore possible d’inverser la tendance. En tant que citoyens et consommateurs, nous avons un rôle important à jouer.

Nous pouvons tous refuser d’acheter des articles en plastique à usage unique, des produits vendus dans des emballages superflus ou des vêtements bon marché qui finissent dans des décharges après avoir été portés une ou deux fois.

Nous pouvons réduire les déchets en évitant d’en générer, par exemple en réduisant le volume des marchandises achetées en ligne, puis retournées au vendeur. Pour ce qui est de la réutilisation, cette pratique est en plein essor. Des friperies aux associations caritatives, il existe de nombreux moyens de remettre des textiles, meubles et appareils sur le marché plutôt que de les déverser dans les décharges.

Enfin, le recyclage doit être l’objectif ultime. Il permet non seulement de réduire la dépendance à l’égard des matières premières, mais il crée des emplois et diminue l’impact de notre société de consommation sur l’environnement.

Toutefois, il existe encore un énorme fossé entre ce que nous aspirons à faire en tant que consommateurs et notre comportement au quotidien.

Même si plusieurs études, telles que l’enquête sur les emballages plastiques de 2017 réalisée par l’institut britannique de sondage Populus, confirment la motivation des consommateurs à mieux gérer leur consommation et leurs déchets de matières plastiques, il reste encore beaucoup à faire. Par exemple, les étiquettes d’emballage sont souvent source de confusion et la communication des collectivités locales sur les options de recyclage disponibles n’est pas suffisamment claire.

Une participante à une enquête a donné un excellent exemple de la complexité à laquelle les consommateurs sont confrontés lorsqu’ils tentent d’adopter les bons gestes. « J’ai effectué des recherches sur les couches biodégradables, qui me semblent être une bonne idée », a-t-elle déclaré. « Mais apparemment, ces couches peuvent uniquement être recyclées dans un composteur. Si elles sont mises en décharge, elles produisent du méthane, ce qui est réellement nocif pour l’environnement. »

Le défi de SAP concernant les matières plastiques

S’agissant des matières plastiques et de la pollution qu’elles engendrent, une manière de résoudre le problème serait de les éliminer tout simplement de la chaîne logistique.

L’an passé, l’équipe SAP Leonardo a lancé un projet d’innovation collaborative dans le cadre du UK Plastics Pact de WRAP afin de trouver de nouvelles solutions face au problème de pollution plastique. L’initiative a débuté par une enquête ethnographique visant à déterminer comment les citoyens perçoivent le défi de la pollution plastique. Sur la base des résultats de l’enquête, cinq personas ont été développées pour représenter les attitudes et comportements qui prévalent aujourd’hui dans la société britannique, depuis les sympathisants jusqu’aux ardents défenseurs de l’écologie.

Plusieurs thèmes sont ressortis de cette étude : le devoir de réduire la consommation de matières plastiques, la confusion et les mythes sur le recyclage, la nécessité d’apprendre et de répondre de manière appropriée et, enfin, la nécessité de sensibiliser.

Dans le cadre de la deuxième phase du projet, un marathon de programmation et une session de conception créative organisés sur trois jours ont rassemblé des experts et des innovateurs de SAP et de grandes entreprises internationales comme Unilever, HSBC et Deliveroo. Les équipes ont été invitées à concevoir des prototypes de produits et services autour des cinq thèmes pour les différents personas. Les prototypes sont en cours de développement et de test dans une phase d’incubation. Les solutions visant à éliminer le plastique seront présentées à l’occasion de l’exposition collective Design Frontiers, qui se déroulera au London Design Festival en septembre prochain.

Autres bonnes nouvelles

Pour ce qui est de la gestion des déchets industriels et ménagers, le lot d’efforts déployés varie d’un pays à l’autre. La Suède importe à présent des déchets, car moins de 1 % de ceux générés dans le pays se retrouvent dans des décharges. Le reste est recyclé ou brûlé pour chauffer les maisons. Le processus est tellement efficace que la Suède s’est mise à manquer de déchets et a commencé à en importer auprès de pays voisins pour alimenter son programme national de valorisation énergétique.

L’Allemagne est un autre exemple : sur les 45,9 millions de tonnes de déchets ménagers produites en 2017, seules 0,5 million de tonnes ont été mises en décharge grâce aux directives de l’UE, à des réglementations nationales strictes en matière de gestion des déchets et à des installations de traitement des déchets de pointe. La ville de Heidelberg, par exemple, a ajouté des capteurs intelligents à ces bacs à ordures et les a connectés à la solution SAP Connected Goods. La ville dispose désormais d’une visibilité en temps réel sur l’état des déchets, ce qui réduit le nombre de camions à ordures sur la route, en éliminant le ramassage inutile et le remplissage excessif. Cela a également contribué à la réduction du bruit, du trafic et de la pollution.

On constate aussi des progrès dans le Global Fashion Agenda. À la fin du premier semestre de l’année dernière, l’Engagement 2020 en faveur du système de mode circulaire avait été signé par 94 entreprises représentant 12,5 % du marché mondial de la mode. Ces entreprises se sont engagées à collecter et revendre des vêtements et des chaussures, de même qu’à accroître la part de vêtements et chaussures fabriqués à partir de fibres recyclées. Elles ont également promis de rendre compte des progrès annuels et, plus important encore, de transformer leurs pratiques commerciales linéaires actuelles.

De plus en plus d’entreprises prennent conscience des avantages d’une approche circulaire et de plus en plus de consommateurs réclament des produits et services plus durables. Dès lors, il est encore possible d’inverser la tendance.

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Publié initialement en anglais sur Forbes dans la catégorie Brandvoice

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Source de l’article sur sap.com

Combler les lacunes en matière de compétences est une responsabilité permanente des ressources humaines. Et à mesure que les conditions sociétales, business et macroéconomiques changent, les RH doivent réimaginer la force de travail de demain. Car le sol se dérobe constamment sous leurs pieds. Aujourd’hui, avec la crise du COVID-19, la vitesse à laquelle les RH doivent déployer les initiatives d’upskilling et de reskilling va en s’accélérant.

Upskilling et reskilling, de quoi parle-t-on ?

  • Définition de l’Upskilling (en français, « perfectionnement professionnel ») : former les salariés dans le but d’améliorer leurs performances dans leurs fonctions actuelles.
  • Définition du Reskilling (en français « requalification ») : former les salariés en vue d’une nouvelle fonction, en particulier lorsque les objectifs de l’entreprise ont changé.

La formation, une priorité renforcée par le contexte COVID-19

Malheureusement, il n’existe aucun plan reproductible pour une formation réussie. Chaque entreprise a des besoins spécifiques qui évoluent avec le temps. Dès mars 2020, les e-commerçants se sont empressés de recruter et de former (upskilling), afin de répondre à la hausse de la demande. Les services publics étaient, quant à eux, déjà engagés dans le reskilling. Avec l’introduction de technologies intelligentes permettant d’automatiser certaines tâches répétitives, ils ont pu donner une responsabilité accrue ou plus stratégique à leurs employés. Mais bien que l’intensité et la nature des efforts de formation aient varié d’un secteur à l’autre, le constat est général : le COVID-19 a forcé la main à toutes les entreprises. Reskilling et upskilling ne sont plus des mots à la mode : les efforts doivent être entrepris, et rapidement.

De nombreuses études montrent que les entreprises mènent une vraie guerre des talents, recrutant agressivement des candidats aux compétences identiques ou similaires. Pour certains postes il pourrait pourtant être plus économique, rapide et efficace de former les collaborateurs. Afin qu’ils puissent occuper des fonctions supérieures ou entièrement nouvelles. Mais il ne s’agit pas de choisir entre recruter et former. Ce qu’il faut, c’est un recrutement efficace associé à une stratégie de formation. Car investir dans les collaborateurs apporte plusieurs avantages : une réduction du turn-over ainsi qu’une amélioration de la productivité et de l’innovation.

HXM: The Importance of Continuous UpSkilling and Reskilling

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HXM: The Importance of Continuous UpSkilling and Reskilling

Aujourd’hui l’urgence est plus forte que jamais. S’engager dans l’upskilling et le reskilling peut être la clé de la survie à la crise du COVID-19. Aussi bien pour les jeunes entreprises qui doivent réussir rapidement que pour les organisations installées qui recherchent de la stabilité et une croissance à long terme. La difficulté étant que, maintenant et dans un avenir prévisible, les RH devront trouver le juste équilibre entre embauches, formations et licenciements. Et ce à chaque heure de la journée.

Comprendre les besoins organisationnels et être capable d’y répondre rapidement sera la clé, non seulement de la carrière des professionnels RH mais aussi du succès des organisations qui les entourent.

Du télétravail à l’upskilling et reskilling

Arrêtez-vous un instant et pensez à quel point tout a changé en seulement quelques mois. À la fin de l’année 2019, si un DRH était entré dans le bureau du PDG et lui avait recommandé de commencer à planifier un futur avec des salariés majoritairement en télétravail, on l’aurait sans doute sèchement renvoyé à son bureau. Aujourd’hui le télétravail est devenu normal, si ce n’est la norme.

Mais le principal enseignement est que les organisations se sont révélées plus agiles et réactives que prévu. Et si chacun a été capable d’adopter le télétravail tout en restant efficace, pourquoi les entreprises n’arriveraient-elles pas à former les employés à de nouvelles compétences, rapidement, afin d’atteindre les objectifs fluctuants de l’organisation ? L’upskilling et le reskilling dans un environnement de travail à distance est un défi mais également une nécessité. Et gardons aussi à l’esprit que l’apprentissage « sur le tas », par la pratique, fera partie du chemin. En effet, trouver l’équilibre demande aujourd’hui une adaptation continue, voire même à la volée.

Pensez-y de cette manière : il a fallu des décennies avant que les téléphones portables ne puissent être glissés dans nos poches. Puis le smartphone est arrivé. Aujourd’hui, une application ou un jeu mobile peuvent devenir viraux à l’échelle mondiale, en quelques minutes.

La fonction RH connaît la même évolution rapide. Il y a quelques décennies le passage des documents papier aux fichiers informatiques s’opérait lentement. Aujourd’hui les RH ont délégué les tâches répétitives à des intelligences artificielles ou à des portails en ligne et élaborent des stratégies d’e-learning et de modélisation des effectifs. Si leur fonction est d’aligner les objectifs de formation sur les besoins de l’entreprise, alors les RH ont, comme tout le monde, besoin d’upskilling. Une stratégie de formation pertinente et agile, prête à être déployée à tout moment, est la carte que les professionnels RH ont en main avec leur siège à la table des décisions.

L’avenir du travail est là

Pour les RH, le défi n’est pas simplement d’identifier les lacunes en matière de compétences et de décider s’il faut embaucher ou former. Il s’agit de quantifier l’impact, revoir le plan d’action, puis de quantifier encore, etc. Dans un monde où chaque décision repose sur un calcul de ROI, même subjectif, il est essentiel pour les RH de relier les initiatives de formation aux objectifs immédiats et long terme de l’entreprise. Prenons deux exemples :

  • Delaware Consulting (1700 employés), en implémentant des solutions logicielles de formation robustes, a pu réaliser des économies grâce à un suivi plus précis de ses dépenses. Delaware a ainsi réduit de 5 % les coûts liés aux annulations de formations et de 12 % le temps consacré à l’administratif RH.
  • Newcrest Mining, en Australie, a utilisé des solutions logicielles similaires pour économiser 1,6 million de dollars US en frais de formation au cours des six premiers mois et a également dégagé 3,2 millions de dollars d’économies par gains de productivité la première année.

Le défi, cependant, est le temps : quand et comment les employés peuvent-ils être formés ? C’est particulièrement délicat lorsque l’on sait qu’un employé dispose en moyenne de 14 minutes de temps libre par semaine pour se former. Trouver un moyen d’ajouter une formation à la journée de travail est plus compliqué que de décider s’il faut ou non former. De plus, toute initiative d’upskilling ou de reskilling doit plus largement s’inscrire dans une planification stratégique des effectifs.

Cela signifie que certains salariés seront sélectionnés pour développer de nouvelles compétences quand d’autres seront laissés de côté. Les employés sont intelligents et savent ce qui se passe autour d’eux. C’est pourquoi les initiatives de formation doivent être accompagnés d’un plan de communication solide. Afin que les rumeurs, notamment sur les réductions d’effectifs, ne s’ébruitent pas. Toute stratégie de reskilling ou d’upskilling doit également être associée à un plan de communication interne solide. Un domaine où les RH assument une responsabilité croissante. Dans le cadre d’un vaste effort à l’échelle de l’entreprise, il est essentiel de veiller à ce que chacun, qu’il participe ou non à l’effort de requalification, comprenne les objectifs de l’organisation et la manière dont son travail sera affecté.

Les pièges et obstacles de l’upskilling et du reskilling

Il est également important de garder en tête différents scénarios. Comme la possibilité pour les salariés requalifiés d’exporter leurs nouvelles compétences ailleurs, voire chez un concurrent. Le turn-over est toujours une préoccupation, même en temps normal. Mais si l’attrition peut affecter le ROI associé à un effort de reskilling ou d’upskilling, l’alternative consistant à ne pas former, et donc à ne pas répondre à l’évolution du contexte, serait bien pire.

C’est pourquoi il est essentiel de relier directement les efforts de formation aux résultats de l’entreprise. Par exemple : si l’objectif est de stimuler les ventes en formant de nouveaux commerciaux, il faut mesurer la hausse des ventes. Cherchez des partenaires dans l’entreprise qui peuvent s’appuyer sur des outils ou localisez des parties prenantes pour vous aider à mesurer l’impact de votre travail. Les craintes d’attrition ou de perte de temps équivalent, en fin de compte, à une paralysie par l’analyse. S’engager dans le reskilling et l’upskilling est une question de capacité de l’entreprise à faire face à la concurrence. C’est pourquoi les RH ne doivent pas être considérées comme une entité administrative mais comme une entité pouvant s’attaquer de front aux déficiences de l’entreprise.

Être compétitif dans le contexte business moderne exige à la fois de réimaginer la fonction RH et de créer une culture de l’apprentissage. L’un ne va pas sans l’autre. Les efforts de formation exigent également des RH qu’ils aient une stratégie claire sur les personnes qui recevront de nouvelles compétences et sur ce qu’elles sont censées apporter à l’avenir. Enfin, il faut tenir compte de la manière dont la technologie peut évoluer et avoir un impact sur l’efficacité de tout effort de formation. Un système de gestion de la formation (LMS) moderne peut vous aider à atteindre vos objectifs d’upskilling et de reskilling.

Alors que la pandémie de COVID-19 est un facteur de complication, il faut considérer la formation comme un facteur clé de stabilité et de croissance à long terme. Qui aide à pivoter face aux défis. Le COVID-19 a accéléré les tendances déjà en place et a mis en évidence ce que les entreprises savaient déjà : les organisations dont vous entendrez parler comme des « success stories » dans quelques années seront celles qui se seront activement engagées dans l’upskilling et reskilling de leurs salariés en vue des défis à venir. En raison de la pandémie, les entreprises doivent simplement évoluer à un rythme plus rapide. Et pour ce faire, elles doivent, de même que leurs employés, être plus « smart ».

Publié en anglais sur insights.sap.com

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