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Expliquer l'IIoT : exemples, technologies, avantages et défis.

L’IIoT (Internet des Objets Industriel) est un domaine en pleine expansion qui combine les technologies de l’information et de la communication pour améliorer l’efficacité et la productivité des processus industriels. Découvrez les exemples, technologies, avantages et défis de l’IIoT.

Qu’est-ce que l’Internet industriel des objets (IIoT) ?

IIoT technology is being used in a variety of industrial settings, from manufacturing to energy production. It’s enabling the development of smart factories, where machines are connected to the internet and can communicate with each other. This allows for greater automation, improved efficiency, and increased productivity. Additionally, IIoT technology is being used in predictive maintenance, where sensors monitor machinery and alert operators when maintenance is needed. This reduces downtime and improves safety.

Qu’est-ce que l’Internet Industriel des Objets (IIoT) ?

L’Internet Industriel des Objets (IIoT), ou IIoT, est un terme utilisé pour décrire l’application de la technologie de l’Internet des Objets (IoT) dans des environnements industriels. Il englobe l’intégration de capteurs avancés, de logiciels et de machines avec une connectivité Internet pour collecter, analyser et agir sur d’immenses quantités de données. Cette approche basée sur les données permet de prendre des décisions en temps réel et d’utiliser l’analyse prédictive, ce qui conduit à une efficacité opérationnelle améliorée, des coûts réduits et une qualité de produit améliorée.

L’IIoT est un composant clé de l’Industrie 4.0, la quatrième révolution industrielle, caractérisée par la fusion des technologies numériques, physiques et biologiques. Il révolutionne les industries traditionnelles, facilitant la transformation des processus manuels et intensifs en main-d’œuvre en opérations automatisées et basées sur les données.

La technologie IIoT est utilisée dans une variété de contextes industriels, allant de la fabrication à la production d’énergie. Elle permet le développement de usines intelligentes, où les machines sont connectées à Internet et peuvent communiquer entre elles. Cela permet une plus grande automatisation, une efficacité accrue et une productivité accrue. De plus, la technologie IIoT est utilisée dans la maintenance prédictive, où des capteurs surveillent les machines et alertent les opérateurs lorsqu’une maintenance est nécessaire. Cela réduit les temps d’arrêt et améliore la sécurité.

Source de l’article sur DZONE

En 2021, le groupe Guerbet a décidé de basculer de SAP ECC vers SAP S/4HANA, afin de tirer profit des nouveautés fonctionnelles et technologiques de la dernière génération de l’ERP SAP. Une conversion achevée avec succès en mois d’un an.

 

Guerbet est une entreprise de santé française, spécialiste de l’imagerie médicale à visées diagnostique et opérationnelle.

Industriel d’envergure internationale, Guerbet est implanté dans plus de 80 pays et fait travailler plus de 2600 employés, pour un chiffre d’affaires en 2022 de 753 millions d’euros. En 2013, Guerbet décide de mettre en place l’ERP SAP ECC, commun à l’ensemble de ses filiales. Un projet de grande envergure.

« En 2020, notre ERP SAP ECC était déployé sur quasiment l’intégralité de nos sites des zones EMEA et APAC, avec à la clé près d’un millier d’utilisateurs », précise Marcello Bellato, Chief Information Officer de Guerbet.

Une conversion anticipée pour mieux exploiter ses opportunités

En 2021, Guerbet choisit d’opérer sa conversion vers l’ERP Intelligent SAP S/4HANA, alors même que SAP ECC n’a été déployé que sur la moitié des sites du groupe.

« Nous aurions pu réaliser cette conversion à la fin du déploiement de SAP ECC, poursuit Marcello Bellato, mais nous aurions alors raté l’opportunité de pouvoir profiter rapidement des avancées proposées par SAP S/4HANA, dont nous avons besoin pour accompagner notre transformation : nouveautés fonctionnelles, intégration d’outils analytiques et de reporting, automatisation avancée, etc. La conversion vers SAP S/4HANA et les nouvelles fonctionnalités nous permettront également d’accélérer le déploiement sur les pays restants, en réduisant les personnalisations. »

Guerbet décide de se faire accompagner par TeamWork sur ce projet. « Nous connaissions déjà cet intégrateur, dont le travail nous avait donné satisfaction. De plus, nous apprécions sa flexibilité et la proximité que ses équipes ont su nouer avec les nôtres. Des éléments très importants, dont nous espérions tirer profit dans le cadre de ce projet de conversion. »

11 mois pour convertir un ERP au périmètre étendu

Le projet démarre le 9 juin 2021, avec un go live de la solution SAP S/4HANA programmé pour le week-end de Pâques 2022, soit 11 mois plus tard. Un planning d’autant plus serré que le périmètre de la solution SAP ECC est particulièrement large. « Notre ERP ne se limite pas à la finance, confirme Marcello Bellato. Il couvre l’ensemble de notre supply chain : achats, ventes, production, distribution, logistique, gestion des entrepôts, service client… »

L’une des clés du succès de ce projet réside dans la forte implication des équipes métiers. « Près de 200 personnes ont participé à ce projet chez Guerbet. Ces experts métiers ont su travailler en coordination – et en bonne intelligence – avec nos équipes IT et celles de TeamWork. » L’autre clé du succès a été le soin apporté à la phase de test, pendant laquelle près de 3600 scénarios furent déroulés.

Les efforts conjugués des métiers, de l’IT et des équipes de TeamWork ont permis de lancer SAP S/4HANA dans les délais attendus, sans impact notable pour les utilisateurs ni interruption des opérations.

Des sessions de présentation ont aussi été organisées par TeamWork tout au long du projet. Elles ont permis aux key users de découvrir en amont les fonctionnalités et évolutions apportées par l’ERP SAP S/4HANA. Un atout clé pour emporter leur adhésion, les préparer au futur ERP, mais également construire la feuille de route des évolutions souhaitées pour les années à venir.

Roll-out et exploitation des atouts de SAP S/4HANA

Maintenant que la conversion a été réalisée, Guerbet peut reprendre son programme de déploiement, avec en ligne de mire les États-Unis, la zone LATAM et les pays d’Asie pour lesquels le déploiement de l’ERP n’avait pas encore été réalisé.

En parallèle, Guerbet va faire évoluer son ERP SAP S/4HANA, selon une feuille de route définie lors de la conversion (et des sessions de présentation aux métiers). La société a d’ores et déjà mis en œuvre un système de prise de commandes sur le Web, intégré avec l’ERP et déployé sur la SAP Business Technology Platform. D’autres projets sont à l’étude :

  • l’utilisation de RPA (Robotic Process Automation), afin d’automatiser la prise en charge des factures fournisseurs ;
  • le déploiement de SAP Cash Application, qui permettra de simplifier le processus Order-to-Cash ;
  • l’amélioration de la gestion des stocks, avec la mise en place d’un processus de Product Allocation ;
  • l’utilisation des Embedded Analytics de SAP S/4HANA, notamment pour calculer le délai moyen de paiement.

« Nous envisageons également de continuer à tirer profit de la technologie SAP Fiori, par exemple en l’utilisant au sein d’une application mobile qui permettrait de simplifier la maintenance des équipements présents sur nos lignes de production », conclut Marcello Bellato.

 

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Source de l’article sur sap.com

Après plusieurs décennies de croissance rapide, le Groupe Leonhart est confronté à une problématique d’homogénéité de son système informatique (SI) : les sites utilisent des outils différents et la consolidation des données est complexe. Leonhart décide en 2020 d’uniformiser et de moderniser son SI, pour renforcer la qualité de ses données, mais aussi tirer parti de la Business Intelligence et profiter des nouvelles technologies. Une aventure accompagnée par les équipes Nagarro, qui ont déployé une solution bâtie autour de SAP S/4HANA Cloud Public.

Leonhart, du sable à l’aménagement extérieur

Le Groupe Leonhart est un acteur majeur de l’extraction et de la valorisation de sable et de granulats. Il propose :

  • des granulats naturels ou recyclés ;
  • des pierres naturelles ;
  • du béton prêt à l’emploi ;
  • des produits en béton pour la préfabrication lourde et légère.

Le groupe couvre l’ensemble de la chaine de valeur, de l’extraction à la livraison, en passant par produit mais propose également des services de transport et de livraison.

 

L’indispensable homogénéisation du système informatique

Si le Groupe Leonhart peut s’enorgueillir d’une croissance rapide ces dernières décennies, son développement en partie lié à des opérations de croissance externe a abouti à un SI hétérogène. De nombreux outils spécifiques à chaque activité cohabitent, sans réelle interconnexion.

En 2020, Leonhart décide de déployer un nouveau SI, standardisé et structurant. Son objectif est de s’appuyer sur une plateforme unique :

  • pour couvrir l’ensemble de ses processus métiers du Groupe,
  • pour améliorer la qualité des données,
  • permettant un accès rapide aux données,
  • avec une sécurité optimale,
  • à un coup maîtrisé.

 

Le choix du cloud et d’une solution SaaS

Un appel d’offres est lancé fin 2020. Le Groupe Leonhart, qui a élaboré un cahier des charges précis et détaillé, souhaite mener une étude exhaustive des solutions disponibles sur le marché et des modes de déploiement proposés par les intégrateurs.

Rapidement, le cloud et une solution SaaS s’impose pour :

  • la maîtrise des coûts, et le ROI rapide,
  • la facilité à monter en version, pour accompagner les projets et ambitions du Groupe et donc l’évolution de ses besoins et garantir la pérennité de la solution.

Le Groupe Leonhart choisit de se faire accompagner par Nagarro, pour :

  • l’expertise de ses consultants,
  • le compromis idéal entre solidité et taille humaine,
  • sa santé financière,
  • sa capacité à proposer une solution globale, intégrant un nécessaire développement spécifique.

Le projet est lancé en février 2021.

 

3 modules pour une plateforme unique

Nagarro a déployé une plateforme unique, bâtie sur des éléments complémentaires : L’ERP SAP S/4HANA Cloud Public pour couvrir les besoins métiers, avec un périmètre fonctionnel très étendu: extraction, négoce, finance, contrôle de gestion, production, logistique ou encore relation client sont entièrement couverts par les standards SAP et sa méthodologie d’implémentation Fit-toStandard.

Leonhart va également passer à la Business Intelligence, grâce à l’analytique, à la fois puissante et simple d’utilisation, intégrée à SAP S/4HANA Cloud.

Avec l’analyse Fit-to-Standard, une série d’ateliers a été organisé pour valider les processus métier prédéfinis (et reposant sur les best practices) de SAP et identifier les exigences spécifiques.

L’interconnexion avec le reste du SI de l’entreprise via la SAP Business Transformation Platform (SAP BTP). Cette plateforme regroupe dans un même environnement unifié les données et l’analytique, l’Intelligence Artificielle, le développement d’applications, l’automatisation et l’intégration.

Un développement spécifique, reposant sur SAP BTP, pour couvrir un besoin très spécifique : la pesée des camions entrant et sortant des sablières. Pour développer cette fonctionnalité non couverte par la solution standard, Nagarro a misé sur l’innovation : la reconnaissance visuelle et l’Internet des Objets permettent d’automatiser les peser et de connecter le pont bascule à SAP.

 

Le mot du client : Vers de nouveaux projets avec SAP

Une première étape franchie avec le déploiement d’un ERP standard, fiable et évolutif, le Groupe Leonhart veut aller plus loin et entrer dans « l’industrie 4.0 ».

« L’ERP étant également un socle robuste pour l’innovation, nous avons un nouveau projet avec SAP et Nagarro, le développement d’une gravière connectée. C’est l’un des prochains défis que nous allons relever »

 

Nicolas Battesti, DAF du groupe Leonhart.

 

Le partenaire, Nagarro : Expertise, pragmatisme et transparence

Nagarro France fait partie de la Business Unit SAP du groupe international Nagarro. Entreprise de services du numérique spécialisée dans l’intégration de solutions logicielles dédiées aux PME et ETI, nous accompagnons nos clients dans leur transformation numérique. Notre ambition : aider nos clients à saisir les opportunités et innovations du numérique pour améliorer leur performance et leur agilité, à travers une relation de confiance bâtie sur le long terme. Nagarro France bénéfice de toute la force et de l’expertise du Groupe, présent dans 33 pays et regroupant plus de 18 000 collaborateurs.

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Source de l’article sur sap.com

Avec l’aide de TeamWork, Albéa a adopté les solutions SAP Asset Manager et SAP Plant Maintenance, afin d’équiper ses techniciens de maintenance d’une solution moderne et mobile. Ce core model sera prochainement déployé sur l’ensemble des sites industriels du groupe.

 

Leader mondial des tubes et emballages pour les produits cosmétiques et parfums. Albéa adresse un large panel de clients, dont des marques prestigieuses comme L’Oréal et Clarins. L’industriel dispose de 43 sites répartis dans 15 pays, où travaillent plus de 12 500 employés. Albéa a réalisé un chiffre d’affaires 2021 de 1,2 milliard de dollars.

La plupart des usines d’Albéa ne disposent pas d’outil dédié pour suivre les activités de maintenance. « Notre objectif était de mettre en place un outil commun pour gérer la maintenance et accompagner les techniciens avec des processus digitalisés et automatisés, tout en favorisant leur mobilité au sein de leur lieu de travail », résume Émilie Ganot, Business Relationship Manager, Supply Chain & Manufacturing, Albéa.

Un premier site pilote a été désigné pour accueillir cette solution, l’usine Albéa Argonne de Sainte-Menehould, le principal site industriel du groupe en France.

SAP Asset Manager : une offre mobile et ergonomique

Les usines d’Albéa, dont celle de Sainte-Menehould, travaillent la plupart sur un ERP SAP ECC. Certains utilisateurs étaient toutefois réticents à l’idée d’adopter SAP Plant Maintenance (SAP PM), jugé trop peu ergonomique et trop coûteux à maintenir. Plusieurs offres de GMAO ont été étudiées au fil des ans, mais elles restaient complexes à intégrer avec la gestion des stocks et le contrôle de gestion.

« Lors d’une démonstration de SAP Asset Manager (SAP AM), nous avons découvert un outil ergonomique, qui permet aux opérateurs de maintenance d’utiliser une tablette pour saisir leurs opérations et faire remonter des informations dans SAP PM. Nous avons alors validé l’utilisation de SAP AM, avec SAP PM en back-end, » témoigne Astrid Chauvin, Business Relationship Manager, Supply Chain & Manufacturing, Albéa.

Premier avantage, la solution s’interface nativement avec SAP ECC et ses différents modules (stocks, achats et finance). L’interface repose sur la technologie Fiori, qui permet de proposer une expérience utilisateur optimisée, compatible avec les terminaux mobiles. Enfin, l’application offre la capacité de saisir des données hors connexion, ce qui peut être très utile en environnement industriel.

TeamWork a assuré, en collaboration avec Albéa, l’intégration de cette solution. « TeamWork est un partenaire de confiance avec lequel nous aimons travailler, poursuit Astrid Chauvin. La force de TeamWork est de savoir aborder les sujets tant sur leurs aspects fonctionnels que techniques, le tout avec une forte connaissance métier. De plus, c’est une structure à taille humaine, très accessible. »

Une solution bien acceptée

« Le site Albéa Argonne est une grosse usine, comprenant 20 lignes de fabrication et 550 salariés, dont 20 techniciens de maintenance travaillant en 24/7, détaille Émilie Ganot. Nous avons décidé dans un premier temps de déployer la solution sur deux lignes pilotes. Le core model que nous allons mettre au point sera ensuite déployé sur le reste de l’usine, puis sur les autres sites industriels du groupe. »

Dans l’absolu, le déploiement de SAP AM reste un projet assez simple. Albéa a dû toutefois déployer simultanément SAP AM et SAP PM. De plus, l’intégration mobile – native dans SAP S/4HANA – a nécessité la mise en place d’un add-on spécifique sous SAP ECC. Enfin, la solution SAP AM repose sur des services mobiles de la SAP Business Technology Platform, qu’il a donc fallu aussi mettre en place et configurer. Au final, 5 mois ont été nécessaires entre le kick off du projet et le go live de la solution.

« Notre plus grande surprise a été l’adhésion des utilisateurs, note Astrid Chauvin. Ils ne voulaient initialement pas utiliser la solution SAP PM. En leur proposant SAP AM, nous avons donc eu l’impression de jouer à quitte ou double. Mais, dès que les utilisateurs ont entamé le projet avec nous et vu comment l’outil se présentait sur des tablettes, l’enthousiasme a été immédiat. Ceci nous a confortés dans l’idée que nous avions fait le bon choix. »

Reste que la solution n’est pas sans défauts. Si son cœur ne connaît qu’une grosse mise à jour par an, cette mise à jour peut avoir des implications aussi bien sur SAP AM, SAP PM que la SAP BTP. Quant à l’application mobile, elle est mise à jour bien plus fréquemment. Les équipes ont donc dû apprendre à gérer une solution hybride, mêlant on premise, cloud et mobilité.

La satisfaction prévaut toutefois depuis le go live. Prochaine étape sur le court et moyen terme, le déploiement de ce core model sur les autres lignes de production du groupe. À plus long terme, Albéa espère tirer profit du couple SAP AM / SAP PM pour se lancer dans la maintenance prédictive de ses outils de production.

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Source de l’article sur sap.com

De spécialiste de l’ingénierie industrielle, ATS accélère sa transformation numérique et lance sur le marché un portfolio de nouveaux services digitaux notamment sur base de solutions SAP Cloud PLM et Assets (de l’Ingénierie à la machine as a service). Un acteur OT et IT, capable d’accompagner les organisations dans leur voyage vers l’industrie 4.0.

ATS, c’est avant tout une aventure familiale, démarrée en 1989 au Creusot. L’histoire d’un spécialiste en ingénierie industrielle (ATS Engineering), mais aussi en conception et réalisation de moyens de production automatisés (ATS Solutions). L’entreprise compte aujourd’hui 200 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires annuel d’environ 20 millions d’euros.

“La quatrième révolution industrielle nous donne l’opportunité de transformer l’industrie, en la rendant à la fois plus performante et plus attractive. Notre ambition est d’accompagner dans leur transformation les femmes et les hommes (end-users) opérant sur des sites industriels, en apportant de nouveaux outils et services pour remettre l’Homme au centre et réinventer l’expérience Homme-machine.” Explique Rodolphe Roy, Président d’ATS. “Faire grandir l’Humain pour amener plaisir et reconnaissance dans l’industrie : Un élément crucial pour booster l’attractivité et attirer de nouveaux talents.”

Le numérique, nouveau pilier d’ATS

Le premier jalon de la transformation d’ATS est posé en 2011, lorsque Rodolphe Roy en devient l’actionnaire unique. En 2017, une fois le rachat sécurisé, la transformation du groupe peut commencer, avec comme nouvel axe le numérique.

La société est dans le même temps repérée par BPI France, qui l’invite à rejoindre le programme accélérateur PME/PMI, puis la French Fab, le porte-drapeau de l’industrie française en tant qu’ambassadeur pour la Bourgogne. Ce programme accélérateur pousse également ATS à aller au-delà de l’OT pour proposer des services IT à ses clients et remettre l’innovation au centre de sa transformation.

Des LAB’Innovation sont ainsi déployés sur chacun des sites d’ATS, afin de permettre à tous les collaborateurs de l’entreprise d’explorer et d’innover avec de nouvelles technologies digitales, comme le cloud, l’ingénierie collaborative en Réalité Virtuelle, l’impression 3D ou encore la capture de la réalité. Le tout en lien avec les clients et partenaires de l’entreprise.

« Notre langue maternelle est l’OT, mais nous avons fait IT seconde langue, ce qui nous permet d’accompagner les industriels dans leur transformation numérique. Nous avons pour vocation à être la courroie de distribution entre ces deux mondes. »

Il est vrai qu’en tant que concepteur de moyens de production automatisés, et connectés, ATS Solutions apporte déjà un savoir-faire à mi-chemin entre OT et IT, pour le compte de clients prestigieux comme Air Liquide, Arkema, Schneider Electric ou encore le CEA.

ATS Connect, l’intégrateur OT/IT des industriels

“Avec ATS Solutions, nous proposons aux industriels des nouveaux moyens de production (CAPEX) automatisés, connectés et flexibles, rappelle Rodolphe Roy. Toutefois, nous étions un peu frustrés de ne pas pouvoir les accompagner dans leurs phases d’exploitation (OPEX), ni dans leurs projets de numérisation de leurs parcs machines existants.”

“Notre nouvelle activité portée par ATS Connect répond à cela, mais pas seulement : nous accélérons sur l’accompagnement à la transition énergétique et environnementale des industriels, jusqu’aux projets de villes intelligentes (smart city).” Complète Jordan Lecat, COO d’ATS Connect.

ATS Connect est chargée de porter les projets de connexion digitale des équipements. Cela commence par un audit 4.0 du moyen de production, des échanges systématiques avec les utilisateurs finaux pour identifier leurs points de douleurs. Nous traitons ensuite la collecte des données et le traitement de l’information pour créer les bons outils de suivi de performance et de maintenance. Le tout en faisant appel au besoin à des technologies innovantes capables de projeter les entreprises dans le monde de l’industrie 4.0. À ce titre, ATS Connect devient un intégrateur de bout en bout de solutions OT/IT.

SAP, éditeur clé pour ATS

Autre jalon de la transformation d’ATS, la rencontre avec SAP en 2018. ATS voit dans les solutions Cloud Public PLM et Assets, respectivement SAP Enterprise Product Development (SAP EPD) et SAP Intelligent Asset Management (SAP AIM) associé à SAP Business Technology Platform (SAP BTP), une plate-forme ouverte et collaborative de choix pour gérer les équipements des industriels et porter des projets avancés, comme la mise en place de jumeaux numériques connectés. Cette plateforme Cloud devient ainsi un catalyseur pour le développement commercial des nouveaux services numériques d’ATS Connect.

« ATS Connect se positionne clairement comme offreur de solutions Industrie 4.0, explique Jordan Lecat. Nous collectons la data, que nous faisons remonter sur la plate-forme Cloud SAP, afin de proposer des services innovants à nos clients. Par exemple de la maintenance prédictive. Avec ATS Connect, nous pouvons enfin proposer une gestion de bout en bout des moyens de production des industriels. »

Dans le cadre du partenariat entre SAP et le Collectif Continuité Numérique, ATS Connect participe par ailleurs au développement de démonstrateurs Industrie 4.0 autour des jumeaux numériques, lesquels sont déployés sur les Experience Centers SAP de Paris et Barcelone. ATS rejoint ainsi l’écosystème SAP relatif à l’industrie du futur. « Ceci nous rend d’autant plus fiers que nous partageons les valeurs et ambitions portées par SAP et ses Experience Centers : Meet, Inspire, Engage. »

 

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Source de l’article sur sap.com

WALLDORF, Allemagne, et REDMOND, Washington – 22 janvier 2020 – SAP SE (NYSE : SAP) et Microsoft Corp. ont annoncé leur intention d’intégrer Microsoft Teams à la suite de solutions intelligentes de SAP. Les sociétés ont également officialisé l’extension d’un partenariat stratégique existant afin d’accélérer l’adoption de SAP S/4HANA® sur Microsoft Azure. Ce partenariat s’appuie sur un engagement commun des entreprises à simplifier et à rationaliser la migration des clients vers le cloud.

« Les nouvelles méthodes de travail, de collaboration et d’interaction transforment complètement notre mode de fonctionnement », a déclaré Christian Klein, CEO de SAP et membre du conseil d’administration. « En intégrant Microsoft Teams dans notre portefeuille de solutions, nous porterons la collaboration à un niveau supérieur, en déterminant ensemble l’avenir du travail et en permettant une entreprise sans friction. Notre partenariat de confiance avec Microsoft est axé sur la progression continue du succès client. C’est pourquoi nous développons également l’interopérabilité avec Azure ».

Beaucoup de choses ont changé au cours de l’année passée, le travail est devenu plus virtuel, ce qui accroît le recours à Microsoft Teams pour les réunions, la communication et la collaboration. Pour faciliter ces changements commerciaux et sociétaux, SAP et Microsoft mettent en place de nouvelles intégrations entre Microsoft Teams et les solutions SAP, telles que SAP S/4HANA, les offres SAP® SuccessFactors® et SAP Customer Experience. Cela permettra d’innover, d’accroître la productivité et l’engagement des employés, d’offrir un apprentissage collaboratif et de soutenir la croissance mondiale. Ces intégrations sont prévues pour la mi-2021.

« Le dossier de la transformation numérique n’a jamais été aussi urgent », a déclaré Satya Nadella, CEO de Microsoft. « En associant la puissance d’Azure et de Teams aux solutions de SAP, nous aiderons davantage d’organisations à exploiter la puissance du cloud afin qu’elles puissent s’adapter et innover plus rapidement à l’avenir. »

Les entreprises étendent également leur partenariat de cloud computing annoncé en 2019, afin d’introduire de nouvelles offres d’automatisation et d’intégration du cloud pour SAP S/4HANA sur Microsoft Azure. Ensemble, Microsoft et SAP offrent de nouvelles possibilités pour gérer une entreprise critique sur Azure tout en aidant les clients à moderniser leurs applications d’entreprise. SAP et Microsoft proposeront à leurs clients :

  • Une Simplification du passage des éditions on premise de l’ERP SAP à SAP S/4HANA sur le cloud. En plus des plans de route spécifiques à l’industrie vers le cloud et les architectures de référence, SAP et Microsoft continueront à co-innover autour de SAP S/4HANA sur Azure.
  • Des engagements conjoints élargis avec les clients et les partenaires. En plus du travail d’intégration des produits, SAP, Microsoft et les partenaires intégrateurs de systèmes continueront à fournir aux clients des feuilles de route numériques pour l’entreprise. Cela inclut des architectures de référence immédiates et exploitables et des conseils techniques pour aider les clients dans leur migration vers le cloud.
  • Des investissements accrus dans les plates-formes et les infrastructures. Les entreprises poursuivront le développement des migrations automatisées, l’amélioration des opérations, le contrôle et la sécurité.

Les clients privilégient généralement Azure pour le passage de SAP S/4HANA on-premise vers le cloud.

« Dans le cadre de notre transformation globale, nous sommes passés à SAP S/4HANA », a déclaré John Hill, chief information officer et senior vice president of Business Planning de Carhartt. « L’utilisation de Microsoft Azure nous apporte la rapidité, la disponibilité, l’évolutivité et l’élasticité dont nous avons besoin pour une meilleure visibilité et une meilleure efficacité dans notre activité. La pandémie a frappé alors que nous étions au milieu de notre mise en œuvre de SAP. En utilisant Teams, nous avons donc pu continuer à travailler sur le projet, respecter le calendrier et tenir tout le monde informé. La combinaison de SAP et de Microsoft a été particulièrement utile dans une période difficile ».

« SAP S/4HANA nous a donné une visibilité en temps réel sur notre stock, ce qui est crucial pour nous en tant que société de vente au détail de produits pharmaceutiques et de soins de santé pendant la pandémie », a déclaré Francesco Tinto, Alliance’s senior vice president et global chief information officer. Walgreens Boots Alliance. « Nous avons choisi d’utiliser SAP S/4HANA sur Azure en raison de sa souplesse et de sa flexibilité, qui nous permettent de développer ou de réduire rapidement nos activités pour répondre aux besoins du marché. Nous avons désormais accès à nos données en un seul endroit, ce qui nous permet d’offrir la meilleure expérience possible à nos clients en ligne et dans nos magasins. Les équipes Microsoft associées aux solutions SAP nous ont aidés à surmonter les difficultés liées à la continuité des activités et ont permis à nos employés de collaborer très efficacement malgré le passage du travail de bureau au travail à distance ».

« Lorsqu’il s’agit pour nos clients de livrer des équipements de protection individuelle, nous ne pouvons pas être en retard, c’est pourquoi nous comptons sur SAP et Microsoft pour nous fournir le support numérique qui est essentiel au bon fonctionnement de notre chaîne d’approvisionnement », a déclaré Helge Brummer, vice president of Technical Infrastructure, Support & Operations de Coats. « L’association des équipes Microsoft et de nos solutions SAP a permis à nos employés de travailler de n’importe où tout en garantissant la livraison des commandes à nos clients dans les délais, en soutenant les personnes qui risquent leur vie en travaillant en première ligne ».

La reconnaissance par SAP d’Azure pour la migration vers le cloud ERP se traduit par des commentaires positifs des clients sur la collaboration entre les entreprises. SAP et Microsoft continueront à simplifier la migration et à renforcer la confiance des clients dans la gestion de leurs entreprises numériques dans le cloud. Par ailleurs, de nombreux clients expriment le souhait de maintenir des environnements multi-clouds. SAP poursuit sa politique de longue date de soutien au choix pour les clients qui demandent des alternatives basées sur les besoins de l’entreprise.

SAP et Microsoft ont récemment annoncé une mise à jour pour permettre aux clients de concevoir et d’exploiter des solutions intelligentes de chaîne d’approvisionnement numérique et d’industrie 4.0 dans le cloud et à la marge.

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Source de l’article sur sap.com

La maintenance palliative cède progressivement la place à de la maintenance préventive, voire prédictive, grâce aux apports des capteurs et de l’Intelligence Artificielle. De nombreux industriels ont validé cette approche. Reste à passer à l’action.

La maintenance peut représenter de 10 % à 15 % des coûts de production. Le prédictif est en mesure d’aider à optimiser ces coûts. Toutefois, si 76 % des clients SAP interrogés pensent qu’il est important de pouvoir prédire la défaillance d’équipements, seuls 21 % sont satisfaits de leur politique de maintenance actuelle.

Mettre en place une maintenance prédictive demande :

  • des données de fonctionnement remontant rapidement et en quantité suffisante ;
  • l’utilisation d’algorithmes permettant de prédire les défaillances ;
  • l’appel à l’expertise des métiers : un élément clé de toute politique de maintenance.

Le recours à un jumeau numérique

« Les capteurs amènent un flot de données qui va remonter dans un jumeau numérique, lequel fonctionne en parallèle de l’équipement physique. Ce jumeau permet de prédire les besoins de maintenance, » explique Rodolphe Roy, directeur général d’ATS.

Réplique parfaite d’un objet ou d’un processus, le jumeau numérique est alimenté par les données venant du jumeau physique, ce qui permet d’en reproduire fidèlement l’état et de s’en servir comme base pour de la simulation.

« Il y a une vingtaine d’années, la simulation permettait de déterminer pourquoi les choses ne marchaient pas. Aujourd’hui, elle permet de prédire le fonctionnement physique d’objets très complexes, » témoigne Eric Bantegnie, vice-président et general manager Systems & Platform chez Ansys.

Le jumeau numérique ne répond pas seulement aux enjeux de maintenance, mais aussi aux enjeux de performance. « Nous pouvons dorénavant simuler le fonctionnement d’un processus de fabrication. Cela permet de confronter le résultat de la simulation aux performances du processus réel, afin de vérifier si son exécution est optimale. »

Enfin, l’utilisation des données d’exploitation est utile lors de la conception de nouvelles offres, qui ne repartiront alors pas d’une feuille blanche.

L’humain au cœur de tout

L’humain est essentiel dans la transformation des processus de maintenance. Les échecs dans les projets de transformation numérique sont en effet souvent liés à des soucis d’adoption des solutions et processus mis en place.

« C’est primordial, confirme Rodolphe Roy. Il faut accompagner cette transformation et aider à rapprocher les mondes de l’IT et de l’OT. L’IT doit proposer des outils parfaitement adaptés aux besoins des utilisateurs finaux, afin que cette courroie entre OT/IT ne se grippe pas. Il faut générer de la confiance : l’apport technologique ne doit pas inquiéter, mais au contraire rassurer. Il est crucial de repenser l’expérience homme-machine lors du passage à l’Industrie 4.0. »

La transformation numérique n’est pas seulement un défi, mais aussi une opportunité pour rendre l’industrie plus attractive et attirer de nouveaux talents. « Elle augmente la valeur des métiers et permet d’en créer de nouveaux, par exemple autour de la mise en œuvre et de la manipulation des jumeaux numériques, illustre Eric Bantegnie. L’opérateur de maintenance, spécialiste de la compréhension physique des équipements, gagne ainsi une compétence numérique. »

Vers du Product as a Service ?

La maintenance prédictive permet d’imaginer de nouvelles façons de commercialiser une offre, par exemple avec le Product as a Service, où c’est l’usage du produit qui est facturé et non le produit lui-même. Mais avant d’en arriver là, un défi attend les entreprises : le passage à l’échelle.

« Aujourd’hui, l plupart des industriels ont testé ces technologies, qui sont arrivées à maturité, explique Rodolphe Roy. Les grandes questions sont maintenant : comment passer à l’action ? Combien cela va-t-il me coûter ? Quel ROI attendre ? »

« Quelques centaines de milliers de jumeaux numériques seulement ont été déployés dans le monde, ajoute Eric Bantegnie. Mais nous sommes sur une trajectoire qui pourrait nous mener au milliard d’ici 3 à 5 ans. Il faudra toutefois savoir éviter une nouvelle guerre des standards, en assurant l’interopérabilité des solutions. »


En savoir plus sur les solutions SAP pour l’industrie 4.0


 

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Source de l’article sur sap.com

Les apports de l’industrie 4.0 permettent de rendre les entreprises plus agiles, et aptes à répondre aux enjeux d’hyperpersonnalisation des produits, ainsi qu’aux aléas, économiques, sanitaires ou climatiques.

L’industrie doit faire face aujourd’hui à deux défis clés :

  • L’hyperpersonnalisation des offres induite par la montée de l’économie d’expérience, qui pousse les entreprises à aller de la mass production vers la mass customization.
  • La multiplication des changements brusques dans les habitudes de consommation, provoquée par des crises sanitaires, économiques et bientôt climatiques.

L’industrie 4.0 entend répondre à cette double problématique en rendant la production plus agile. Basiquement, l’industrie 4.0, c’est la transformation numérique appliquée au monde de l’industrie, avec une digitalisation des processus de production. Digitalisation qui doit s’accompagner d’une collecte et circulation des données assurée en temps réel entre les sites de production et le SI de l’entreprise.

De la nécessité de disposer d’un socle solide

Des processus standards et une plate-forme robuste sont nécessaires. « Notre partenariat avec SAP remonte à 2007, lors du déploiement de l’ERP qui sert maintenant de socle à notre stratégie Industrie 4.0. Les notions de socle et de standardisation des processus sont très importantes, » témoigne Damien Régnier, Digital & Shopfloor Operation chez Faurecia.

Attention toutefois à ne pas faire de la standardisation des processus un facteur de réduction de la flexibilité. « Il y a un écart entre le monde de l’ERP et le « shop floor ». L’un a besoin de processus standardisés alors que l’autre demande un certain niveau de flexibilité. » C’est donc un équilibre entre agilité et efficacité qu’il faudra savoir trouver.

Tout n’est d’ailleurs pas forcément bon à digitaliser sur la chaîne de production. « Il faut partir du « pain point » pour trouver des sources de gain, du ROI. Cibler les bons processus avec les bonnes technologies, » analyse François-Xavier de Thieulloy, expert Industrie du Futur à la Direction de l’accompagnement chez Bpifrance.

Le MES, primordial sur les chaînes de production

« L’introduction d’un MES (Manufacturing Execution System, logiciel de pilotage de la production) a été une étape importante dans la digitalisation de nos processus de production », explique Alexandre Sizaret, responsable Production System Efficiency chez Airbus. « Notre MES, sur base SAP ME, est aujourd’hui déployé dans 280 stations de production à travers l’Europe et utilisé quotidiennement par 5000 collaborateurs. »

Un MES permet de faire remonter les données de production en temps réel, mais également de faire redescendre alertes, informations et décisions auprès des opérateurs. Alexandre Sizaret alerte toutefois sur les dangers d’une digitalisation à outrance des processus. « À vouloir trop enrichir le MES, nous avons fini par perdre des utilisateurs. Nous avons alors pris du recul pour retravailler l’expérience utilisateur, en partenariat avec les opérateurs et les chefs d’équipe. »

« La co-construction de la solution reste primordiale, confirme François-Xavier de Thieulloy. Il faut écouter les acteurs de terrain afin de pouvoir les embarquer dans le projet. »

Les règles d’une digitalisation réussie

Nous l’avons vu, pour disposer de données de qualité et en quantité suffisante, il faut tout d’abord disposer de fondamentaux solides, comme un ERP. Mais aussi un MES, pour descendre au plus près de la chaîne de production, ainsi que des technologies comme l’IoT qui vont faciliter la capture de données.

Il faut également savoir traiter ces données qui vont aider à la prise de décision (data to action) ou piloter directement des processus (data driven process). Des informations doivent également redescendre afin de faciliter le travail de l’opérateur. L’opérateur augmenté est un des atouts clés de l’Industrie 4.0.

Enfin, lorsque le volume de données devient suffisant, des techniques de Machine Learning et d’Intelligence Artificielle pourront être utilisées afin d’anticiper les aléas et d’améliorer la production ainsi que la maintenance des équipements.

Tout ceci nécessite toutefois un SI solide et complexe, qui n’est pas toujours à la portée des petites entreprises. « Les PME industrielles ont besoin de solutions très packagées, proposant un ROI rapide », confirme François-Xavier de Thieulloy.

D’autres défis à ne pas négliger

Alexandre Sizaret insiste par ailleurs sur la nécessité d’assurer une continuité digitale : « La data doit aller de l’ingénierie jusqu’à la production et vice versa. Savoir capter ce qui se passe sur le terrain permettra d’alimenter des jumeaux numériques avec précision. »

Damien Régnier milite pour sa part en faveur de solutions hybrides : « Il faut trouver le bon équilibre entre du tout cloud et du tout local, du tout standard et du tout spécifique, mais aussi du tout agile et du tout efficace. »

Enfin, François-Xavier de Thieulloy, alerte sur le besoin d’accélérer le rythme de transformation : « Nous aimerions passer rapidement de quelques dizaines d’entreprises qui franchissent le pas chaque année vers l’Industrie du Futur à quelques centaines. »


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Les innovations technologiques permettent à l’industrie européenne de relever de nouveaux défis, dont la relocalisation de la production et la maîtrise de l’empreinte environnementale. Place à la quatrième révolution industrielle !

Les trois grandes révolutions industrielles sont toutes liées à des innovations majeures :

  • 1re révolution industrielle, le passage de l’artisanal au mécanisé, grâce à la vapeur.
  • 2e révolution industrielle, une production de masse standardisée, grâce à l’électricité.
  • 3e révolution industrielle, la flexibilité des automates programmables, grâce au numérique.

L’Industrie 4.0 s’appuie non pas sur une innovation de rupture, mais sur un package d’innovations : robotique avancée, Machine to Machine, IoT, réseaux 5G, impression 3D, jumeaux numériques, Blockchain pour la traçabilité, mais aussi Machine Learning et Intelligence Artificielle.

Au cœur de cette révolution se trouve la data. Plus précisément la capacité à collecter toutes les données de l’usine, puis à les faire remonter, généralement dans le cloud, avant de les traiter, en mode big data, puis enfin de transformer ces données en décisions, le data to action.

Lancé en 2011 par un ensemble d’acteurs, dont SAP, le concept d’Industrie 4.0 offre l’agilité et la résilience nécessaires pour répondre aux exigences de l’économie d’expérience et aux aléas, devenus hélas de plus en plus fréquents. Il permet également de basculer d’un modèle de production de masse, initié avec la seconde révolution industrielle, vers une stratégie de personnalisation de masse, répondant mieux aux besoins des consommateurs actuels.

Le moment est venu pour l’Industrie 4.0

Si certaines technologies de l’Industrie 4.0 existent parfois depuis des années, une conjonction de facteurs permet aujourd’hui de les combiner et de les démocratiser. « L’Industrie 4.0 entre en production, car son ROI est fort, explique Aymeric de Pontbriand, CEO de Scortex. Les nouvelles technologies deviennent en effet suffisamment abordables pour que l’équation économique prenne du sens aux yeux des industriels. Mais le vrai challenge reste celui des compétences nécessaires au déploiement en masse de ces nouvelles technologies. »

« Aujourd’hui, nous avons de la donnée et les technologies sont matures, poursuit Erwin Guizouarn, président d’Evolution Energie. Se pose la question du passage à l’échelle. Les industriels veulent pouvoir rapidement déployer ces technologies, en masse. Il y a un vrai challenge sur la fourniture de plates-formes personnalisables, robustes et sécurisées. Les données sont là. Les infrastructures et applicatifs sont en train d’arriver. »

Le moment est venu de relocaliser la production

L’hyperpersonnalisation des produits est une chance pour l’Europe, car elle se traduit par une relocalisation des usines. Difficile en effet de faire parvenir dans un temps raisonnable un produit personnalisé à un client, s’il doit traverser la moitié de la planète dans un conteneur.

Cette nouvelle industrie ne sera toutefois pas celle d’hier, ne fabriquera pas les mêmes produits et ne fera pas travailler les mêmes types de profils. Elle est plus technique, mais aussi plus affûtée et mieux optimisée. Elle se veut également plus vertueuse d’un point de vue écologique.

« La relocalisation de la production est une opportunité fantastique pour l’Europe, confirme Aymeric de Pontbriand. Cela se traduira par de l’emploi, souvent dans des régions désertées. Tout en repartant sur de nouvelles bases, avec une production moderne et soucieuse de son impact environnemental. » Erwin Guizouarn confirme cette tendance verte : « Les grands industriels français se sont engagés à devenir neutres en carbone d’ici 5 à 10 ans. Il y a un vrai mouvement en France pour aller vers des énergies propres et une production décarbonée. Industrie 4.0 et transition énergétique sont non seulement conciliables, mais souhaitables. »

Scortex et Evolution Energie montrent la voie

Les industriels veulent pouvoir disposer de solutions de type Industrie 4.0 clés en main, au ROI immédiat. Evolution Energie se concentre sur l’exploitation des données liées à l’énergie et son utilisation, avec comme objectif une maîtrise de ces coûts, qui peuvent représenter jusqu’à 80 % des dépenses de certains industriels. Scortex numérise pour sa part le contrôle qualité au travers de techniques d’Intelligence Artificielle. Le contrôle qualité manuel par inspection visuelle est en effet une tâche ingrate, qui peut représenter de 20 % à 30 % des dépenses d’un industriel.

Grâce à ce type de solutions ciblées, les industries peuvent basculer par étapes vers le 4.0. Mais certains enjeux restent plus globaux. « Le traitement massif de la donnée permet de passer par exemple à du vrai temps réel, ou de mettre en place une gestion globale de la production au niveau d’un groupe entier », illustre Erwin Guizouarn.

« Lors du passage à l’Industrie 4.0, il faut toutefois faire attention à ne pas laisser des sous-traitants sur le bord de la route, prévient Aymeric de Pontbriand. L’Industrie 4.0 va s’accompagner d’un véritable enjeu d’homogénéisation de la Supply Chain. »


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Depuis toujours se déroule à l’international une véritable course à l’armement en matière d’avancées technologiques. L’informatique quantique est devenue le nouveau Graal et mobilise des investissements massifs des grandes puissances… excepté pour l’Europe en passe de manquer un des virages technologiques les plus importants.
Source de l’article sur ZDNet