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Entretien avec Pierre Yves Tohmé, Manager Avant-Vente SAP

 

Le SAP Discovery Center donne une définition synthétique et claire de ce qu’est la SAP Business Technology Platform : une plate-forme capable de transformer les données de l’entreprise en valeur métier (“to turn data into business value”). La SAP BTP permet de tirer le meilleur de vos solutions SAP, en participant à :

  • valoriser pleinement la data, issue de l’ERP SAP S/4HANA et d’autres solutions du SI de l’entreprise, venant de SAP ou d’autres éditeurs ;
  • mieux intégrer l’ERP dans le landscape IT de l’entreprise, que ce soit au niveau des documents, flux, messages ou évènements ;
  • étendre le champ de l’ERP, en lui permettant d’accéder plus largement à de nouveaux services : mobilité, IA, RPA, élaboration budgétaire, etc.
  • et, enfin, faciliter le passage à l’ERP SAP S/4HANA, au travers des services de la SAP Business Technology Platform.

Ce dernier point est crucial pour des déploiements de SAP S/4HANA sur le Cloud, les spécifiques étant alors déportés sur la SAP BTP, afin de ne pas modifier le cœur de l’ERP. C’est une des raisons pour lesquelles la SAP BTP est une des composantes fondamentales de l’offre RISE with SAP S/4HANA Cloud.

À noter, la SAP BTP n’est pas uniquement dédiée à l’ERP SAP S/4HANA. Elle apportera ses bénéfices à toute solution souhaitant s’appuyer sur une plate-forme proposant à la fois des fondations technologiques solides et innovantes, et des fondations business capables de manipuler les objets, vues, flux, règles et processus métiers de l’entreprise. Cet enracinement dans les métiers, c’est ce qui rend la SAP Business Technology Platform unique sur le marché. Mais aussi ce qui lui vaut son nom…

Une multitude de cas d’usage potentiels

Avec plus de 100 services disponibles et une capacité à s’interfacer avec n’importe quel applicatif métier, les usages de la SAP Business Technology Platform sont quasi illimités. Deux cas d’usage font régulièrement l’objet d’un travail de conseil et d’orientation très intéressant avec nos clients.

Beaucoup l’utilisent pour personnaliser les règles de leur ERP SAP S/4HANA. Avec notre nouvelle génération de solutions, nous souhaitons proposer une approche consistant à sanctuariser le cœur de l’ERP, les spécifiques étant déportés sur la SAP BTP. Une approche qui trouvera tout son sens pour les déploiements réalisés en mode cloud public. À cet effet, la SAP BTP propose un vaste ensemble de technologies permettant de créer et déployer du code dont notamment l’offre low code / no code SAP Build, mais aussi par exemple les SDK mobiles dédiés à Android et iOS.

La BTP propose aussi une alternative efficiente à la stratégie consistant à répliquer l’ensemble des données business dans un data lake sous un format brut. Avec la SAP BTP, les données sont exploitées là où elles se trouvent, en conservant leur profondeur et leur richesse avec la même capacité à les centraliser. A cette fin, la SAP Datasphere vient d’être annoncée sur le marché.

Comment adopter les services de la SAP BTP ?

Le SAP Discovery Center est le point d’entrée pour découvrir les services de la SAP BTP. La facturation se fait à l’usage, avec la possibilité d’entrer ou de sortir librement d’un service.

Notez que les organisations ayant opté pour l’offre RISE with SAP S/4HANA Cloud bénéficient de crédits d’usage de la SAP BTP. De quoi essayer des services, voire d’en supporter les premiers coûts, sans frais complémentaires.

 

La SAP BTP Skyroom a ete imaginee pour vous ! Lors de votre visite, vous pourrez combiner des expériences immersives et ludiques sur SAP BTP, avec des présentations, des démonstrations et de l’écoute de la part de nos experts.

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Source de l’article sur sap.com

Il ne fait aucun doute que le concept de durabilité est en passe de transformer l’économie mondiale. L’épuisement des ressources de la planète, les bouleversements climatiques, la fracture sociale et économique, l’évolution des préférences de consommation, l’activisme salarial, la multiplication des réglementations et la crise de confiance dans les institutions sont autant de facteurs qui poussent les entreprises à se montrer toujours plus prudentes dans leurs objectifs et dans leurs bénéfices. Et tout cela est bon pour les affaires.

En assumant sa responsabilité sociétale, une entreprise renforce la réputation de sa marque. En effet, les demandeurs d’emploi et les consommateurs d’aujourd’hui cherchent à soutenir les organisations qui défendent des valeurs importantes et qui ont une incidence positive sur la société dans son ensemble. Quant aux investisseurs, ils s’intéressent de plus en plus aux objectifs de développement durable, et en particulier à leur impact social. Enfin, les réglementations concernant les droits humains et l’environnement se développent rapidement. De quoi pousser les PDG et les dirigeants d’entreprises à adopter une approche plus durable.

 

Les personnes, la planète et la prospérité

Quand vous entendez le mot « durabilité », vous avez peut-être le réflexe de penser au recyclage ou à l’environnement. Mais le concept ne se résume pas à éliminer les bouteilles d’eau à usage unique ou à réduire la consommation des combustibles fossiles. Le développement durable, c’est bien plus que cela. C’est une approche globale qui intègre des aspects sociaux, environnementaux et économiques – en somme, qui implique les personnes, la planète et la prospérité.

Les entreprises sont de plus en plus conscientes de la nécessité de se préoccuper autant de la durabilité sociale, ou durabilité en ressources humaines, que de ses volets économique et environnemental – car ce sont ces trois facteurs indissociables qui soutiennent et stimulent la durabilité de leurs activités. Les personnes sont les éléments constitutifs de la société ; elles exercent un impact sur l’environnement et alimentent l’économie. Elles sont naturellement au cœur de toute stratégie visant à atteindre des objectifs de développement durable. Dans le monde du travail actuel, les RH ont à la fois l’opportunité et la responsabilité de s’assurer que l’humain est au centre des différentes tâches, en créant un environnement propice aussi bien à l’épanouissement des collaborateurs qu’à la prospérité de l’entreprise dans son ensemble.

People Sustainability Is Emerging as a New Strategic Business Imperative

Définir la durabilité sociale

La durabilité sociale repose sur un traitement éthique et équitable des personnes au sein d’une entreprise, de sa Supply Chain et des populations parmi lesquelles elle opère.

La durabilité environnementale et économique implique de préserver et d’utiliser avec prudence les ressources naturelles et financières ; de la même manière, la durabilité sociale nécessite de considérer les personnes et le potentiel humain comme des ressources précieuses, qui doivent être entretenues et valorisées afin de favoriser la résilience, l’agilité et la réalisation d’objectifs pérennes.

Les entreprises qui font de la durabilité sociale une priorité en générant un impact social et en créant une culture plus diversifiée et inclusive sont mieux à même de stimuler l’implication et la productivité de leurs collaborateurs. Elles sont également mieux placées pour attirer et retenir les talents. Penny Stoker, responsable des talents internationaux chez EY, nous explique en quoi la durabilité sociale est centrale dans la construction d’un monde du travail meilleur.

Identifier les six piliers de la durabilité sociale

L’équipe de recherche en RH SAP SuccessFactors a identifié six domaines qui forment les piliers de la durabilité sociale. Bien que ces piliers soient distincts les uns des autres, on peut bien entendu identifier des recoupements. Et au centre de tout, il y a évidemment la notion de culture, qui détermine tant de comportements à l’intérieur d’une entreprise aussi bien qu’en dehors. Intéressons-nous à ces piliers, sous l’angle des RH et des processus de gestion du personnel.

 

 

Santé et sécurité
A minima, vous devez garantir la sécurité physique de votre personnel, le protéger contre les risques et subvenir à ses besoins de base. Votre processus d’intégration offre-t-il aux nouvelles recrues une formation et un équipement de sécurité appropriés dès le premier jour ? Avez-vous une bonne visibilité sur l’ensemble de vos collaborateurs, et notamment sur l’endroit où ils se trouvent ? Savoir qui sont vos salariés et où ils sont, à tout moment, vous permet de réagir rapidement en cas de crise et de proposer une assistance si nécessaire.

Diversité, équité et inclusion
En la matière, il s’agit de garantir à chaque individu un traitement juste et équitable, quels que soient son identité sociale et son système de croyances, de telle sorte qu’il en retire un sentiment authentique d’appartenance. Êtes-vous en mesure d’attirer et de recruter des demandeurs d’emploi issus de milieux divers ? Disposez-vous d’un processus de sélection et d’entretien standardisé ? Votre système de rémunération est-il transparent ? Avez-vous mis en place des métriques et un suivi des objectifs en matière de diversité, d’équité et d’inclusion ?

Bien-être et équilibre
Au-delà des impératifs de santé et de sécurité de base, il s’agit de prioriser le bien-être global (psychologique, social, financier et professionnel) de vos collaborateurs en mettant à leur disposition les outils et les ressources pertinents. Proposez-vous un ensemble complet d’avantages avec des options attrayantes ? Vos collaborateurs sont-ils suffisamment en confiance pour être pleinement eux-mêmes au travail ? Encouragez-vous une culture du dialogue permanent entre les responsables et leurs équipes ?

Confiance et transparence
Dans ce domaine, il importe que les collaborateurs puissent s’exprimer, comprendre comment sont prises les principales décisions qui les concernent, et être certains que leur entreprise agit de manière éthique. Écoutez-vous régulièrement vos collaborateurs et tenez-vous compte de leurs retours ? Avez-vous mis en place des règles et des processus garantissant l’utilisation éthique des technologies intelligentes ainsi que la confidentialité et la protection des données ? Vos métriques de diversité sont-elles publiées et accessibles à tous ?

Autonomie et développement personnel
Vos collaborateurs doivent bénéficier d’informations claires, du soutien et des outils nécessaires pour développer leurs compétences et agir sur leur parcours professionnel. Proposez-vous des options de formation inclusives pour répondre aux besoins et aux préférences d’un personnel diversifié ? Veillez-vous à ce que les responsables transmettent des retours équitables et exploitables à leurs équipes ? Offrez-vous un accès équitable aux opportunités de développement ?

Objectif organisationnel et RSE
Dans ce dernier domaine, l’entreprise s’efforce activement de rendre ce qu’elle reçoit et d’exercer un impact positif sur le monde ; ses collaborateurs sont encouragés à s’impliquer et se sentent galvanisés par la mission et les valeurs du groupe. Veillez-vous à ce que les objectifs individuels soient alignés sur ceux de l’entreprise afin de donner du sens au travail accompli ? Donnez-vous à vos collaborateurs la possibilité de s’adonner à leurs passions ?

 

Que peuvent faire les entreprises pour favoriser la durabilité sociale ?

Aujourd’hui, dans la plupart des entreprises, différents acteurs mènent ce genre d’initiatives sans trop connaître les stratégies des autres ni mettre en place de collaborations. Cela dit, il faut bien commencer quelque part. La première étape, en toute logique, consiste à déterminer où vous en êtes. Disposez-vous d’une stratégie unifiée, au moins dans certains des domaines évoqués plus haut ? Entamez des discussions et lancez-vous dans l’élimination des silos organisationnels.

Accordez la priorité aux personnes. Les progrès pour la planète et la prospérité suivront. C’est cela, être une entreprise résiliente, orientée sur les résultats et sur les personnes. Une entreprise qui n’est pas seulement parée pour répondre aux besoins de gestion d’aujourd’hui, mais qui saura s’adapter à ceux de demain.

Pour en savoir plus, regardez une rediffusion du discours d’ouverture SuccessConnect « Libérez toute la puissance du potentiel humain et transformez définitivement le monde du travail ».

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Kim Lessley est directrice mondiale du marketing des solutions chez SAP SuccessFactors.

 

 

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Source de l’article sur sap.com

Installer des panneaux solaires sur les camions frigorifiques, dématérialiser les processus dans les entrepôts, utiliser des données précises en temps réel pour gérer le coût environnemental des livraisons par produit et par itinéraire… Ces initiatives, et bien d’autres, sont au centre des préoccupations des leaders de la Supply Chain, qui s’efforcent de rendre cette dernière plus durable et d’alléger le fardeau pour la planète.

Si ces actions figurent en bonne place dans l’agenda logistique, c’est que la durabilité est un levier important. Selon le Forum international des transports, les émissions de dioxyde de carbone devraient afficher une hausse de 16 % d’ici 2050, à la suite de l’augmentation du transport de marchandises – et ce, même si les pays s’engagent à les freiner. Si l’on n’intervient pas, les villes du monde entier accueilleront des millions de véhicules de livraison de fret et de colis en plus au cours de la prochaine décennie. Résultat : davantage d’embouteillages et une augmentation équivalente des émissions de gaz à effet de serre, comme le signale le Forum économique mondial.

La conclusion qui s’impose : il est primordial de trouver comment rendre la logistique et les livraisons plus durables du point de vue environnemental.

« Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques », remarque Josué Velázquez Martínez, directeur du laboratoire des Supply Chains durables du Centre de transport et de logistique du MIT. « Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs, et s’efforcent vraiment d’améliorer tous les aspects de la Supply Chain ».

Ces mêmes entreprises pourraient se trouver contraintes de prendre davantage de mesures. Si l’on se réfère aux règles en vigueur, nombre d’entre elles n’indiquent pas suffisamment les émissions générées par leur Supply Chain dans leurs rapports de durabilité, voire les omettent totalement, indique le New York Times. Or, il est possible qu’elles y soient bientôt obligées, car les autorités de régulation ont aujourd’hui la logistique dans le collimateur. Aux États-Unis, le législateur envisage de demander aux entreprises publiques de déclarer leurs émissions tout au long de leur Supply Chain. L’UE a également élaboré une proposition de directive qui renforce les règles de communication d’informations en matière de durabilité.

Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques. Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs.

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Les attentes des consommateurs, les réglementations et la demande du marché poussent les dirigeants d’entreprises à agir davantage sur le terrain de la durabilité. Tout naturellement, c’est au niveau des systèmes de logistique et de distribution que sont mises en place de nouvelles normes, qui contribueront largement à créer un avantage concurrentiel. En effet, les entreprises qui économisent sur la livraison en utilisant moins d’énergie et de ressources bénéficient d’un meilleur retour sur investissement (sur leur parc de camions, par exemple) et imaginent des modes de livraison plus efficaces. À cela s’ajoute, du côté des consommateurs, une conscience accrue du coût environnemental des livraisons et une volonté de choisir des options moins rapides pour préserver la planète.

Mais pour voir l’avènement d’une logistique durable, nous devons optimiser nos itinéraires de transport, construire des entrepôts plus efficaces et utiliser plus souvent et plus efficacement les données. Autant de tâches qui n’ont rien de simple. Avant de pouvoir réellement mesurer les progrès en matière de développement durable et agir sur l’empreinte carbone des produits, il y a de nombreuses étapes à mettre en œuvre.


Pas de temps à perdre: Découvrez pourquoi les entreprises doivent faire coïncider leurs ambitions et leurs actes en matière de durabilité.

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D’après le rapport « Le paradoxe de la Supply Chain durable » établi par SAP et Oxford Economics, les cadres dirigeants ne connaissent pas encore suffisamment leur Supply Chain et éprouvent des difficultés à la rendre plus durable. Ils en sont encore à fixer des objectifs, et non à les mettre en application. Près de la moitié des personnes interrogées jugent que la complexité et le coût sont les deux principaux obstacles dans cette démarche de durabilité.

Mais comme l’explique Shimon Gowda, responsable de configuration de la Supply Chain chez Chainalytics, une pression croissante incite les entreprises à gagner en visibilité sur leur Supply Chain globale et à atteindre la neutralité carbone. « De plus en plus d’entreprises s’efforcent de mesurer l’empreinte carbone de leur réseau actuel », ajoute-t-il. « Les leaders du secteur mettent tout en œuvre pour élaborer une mesure précise et exacte, qui servirait de point de référence auquel comparer une situation à l’instant t. »

Pourquoi la logistique constitue un objectif de durabilité majeur

La logistique est une mission complexe. Elle consiste à gérer l’acheminement des matières premières, des produits intermédiaires et des emballages à travers le monde en direction des sites de production, mais aussi la distribution des produits depuis leur lieu de fabrication jusqu’au consommateur. Or, le transport fait partie des domaines dans lesquels l’objectif « zéro émissions » est un enjeu important. Il s’agit notamment de réduire les distances parcourues et d’utiliser plus efficacement les différentes options. Il n’est pas rare, par exemple, que des camions reviennent à vide une fois leur livraison effectuée.

 

Prenons l’exemple des transports frigorifiques : nous utilisons des camions réfrigérés pour transporter les produits pharmaceutiques, les fruits et légumes, les produits laitiers, la viande et les boissons. Cela nécessite de maintenir la chaîne du froid à l’intérieur de la remorque – ce qui consomme beaucoup d’énergie, traditionnellement de l’essence.

 

Certaines entreprises contribuent à rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives. eNow, par exemple, installe des panneaux solaires sur le toit des remorques. Quant à Coldtainer, il fabrique des boîtes de stockage pour la chaîne du froid.

Certaines entreprises s’efforcent de rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives.

 

D’après le média NPR, des entreprises bien établies telles que FedEx et DHL investissent dans des matériels et des équipements tels que des véhicules électriques. Mais M. Martínez en est convaincu : se concentrer uniquement sur de nouveaux véhicules est le meilleur moyen de manquer d’importantes opportunités.

 

« Je constate qu’on s’intéresse beaucoup aux équipements, ce qui est vraiment une bonne chose pour le long terme », explique-t-il. « Mais en attendant, il y a de nombreuses opportunités auxquelles les entreprises ne font pas vraiment attention à ce stade. »

 

Lorsque votre kilométrage varie, choisissez le bon véhicule pour chaque itinéraire de livraison

Ces opportunités, qu’étudient notamment M. Martínez et bien d’autres personnes, ce sont notamment des systèmes de planification des transports qui optimisent les itinéraires, réduisent le kilométrage et les émissions, et analysent les effets de la topographie sur les performances des camions.

 

Renouveler sa flotte n’est pas, en soi, un mauvais choix. Mais un camion neuf n’est pas nécessairement la meilleure option, écologiquement parlant. Les recherches du laboratoire d’étude de durabilité des Supply Chains ont permis d’établir que le kilométrage, tel qu’il est mentionné sur les sites Internet des constructeurs automobiles, est divisé par deux environ en conditions de livraison réelles. L’écart tient probablement au fait que les tests des camions sont réalisés dans des conditions différentes.

Un leadership porteur de sens: Découvrez comment les entreprises placent la durabilité au cœur de leur stratégie.

Lire le témoignage

 

« Les constructeurs font probablement leurs tests dans des conditions qui n’ont rien à voir avec une exploitation réelle, en particulier sur les derniers kilomètres parcourus », avance M. Martínez.

Il suffit de comparer les performances d’un camion qui se déplace sur autoroute, à une vitesse moyenne comprise entre 65 et 80 km/h, et qui fait trois arrêts de livraison, avec celles du même camion qui parcourt une zone très vallonnée à 8 ou 16 km/h et qui effectue vingt arrêts de livraison. Les chiffres seront très différents, et dépendront du modèle. Les camions anciens ont tendance à afficher de meilleures performances que les neufs sur autoroute ; dans une étude menée avec l’entreprise de logistique mexicaine Coppel, l’équipe de M. Martínez a trouvé des exemples attestant d’une meilleure efficacité en carburant (jusqu’à 15 % de différence). L’étude a été réalisée en utilisant une vitesse, des longueurs de segments (soit la quantité d’arrêts sur un itinéraire donné) et un profil topographique moyens, et en s’appuyant sur l’apprentissage automatique pour classer les régions en fonction de ces caractéristiques – certaines étant plus résidentielles, d’autres urbaines, d’autres mixtes.

Imaginez que vous puissiez dire à un client : « Si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage. »

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Sur la base de l’analyse effectuée, l’équipe de Martínez a modélisé une réaffectation des véhicules permettant d’exploiter chacun sur les zones dans lesquelles il réalise les meilleures performances. Les résultats indiquent une réduction de 3 % du carburant utilisé – un chiffre non négligeable pour les entreprises, qui consacrent chaque année des millions à ce poste. À partir de la même hypothèse, l’équipe a également mis en place un projet pilote en conditions réelles, avec 10 véhicules sur un mois. Elle a constaté 8 % d’économies de carburant.

« Il n’est pas vraiment nécessaire d’investir, seulement de réaffecter le matériel existant », conclut M. Martínez. « Mais si vous comptez renouveler votre parc de véhicules, alors vous devez vous assurer que les nouveaux seront utilisés dans les régions attendues, puis réaffecter ceux que vous allez conserver dans votre exploitation. »

Ces résultats montrent comment la combinaison des données, des capacités de calcul et des algorithmes peut participer à améliorer le transport. La topographie a aussi son importance, ajoute M. Martínez, mais elle n’est généralement pas prise en compte dans les évaluations environnementales, car on opte plutôt pour les itinéraires les plus courts et les plus rapides, et parce que c’est un facteur complexe. Pourtant, c’est logique : monter une pente ne nécessite pas la même quantité d’énergie que de la descendre.

« Gérer ces données en utilisant le suivi GPS pour mieux cerner les faits et prendre des décisions mieux informées représente une opportunité considérable », explique-t-il. « C’est ce que j’appelle faire une petite place aux problématiques de la Supply Chain pour réduire réellement les émissions autant que possible, tout en continuant de répondre aux attentes de vos clients et d’atteindre vos objectifs commerciaux. »

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Une livraison le jour même est une opération complexe, car elle implique de nombreux déplacements dans les mêmes zones, avec des camions qui ne sont pas toujours pleins – ce qui augmente les émissions. Le laboratoire de recherche sur la durabilité des Supply Chains a réalisé une expérience pour voir si les consommateurs font des choix différents en fonction de leur sensibilité écologique et de leur capacité à attendre.

Dans cette expérience du « bouton vert », 52 % des clients ont effectivement changé leurs choix de livraison pour limiter leur impact environnemental. Le laboratoire a essayé différentes manières de quantifier ce paramètre pour l’utilisateur, par exemple la réduction des émissions de CO2 ou le nombre d’arbres sauvés. Avec l’exemple des arbres, les chercheurs ont établi que les clients étaient prêts à attendre quatre jours de plus en moyenne pour être livrés. Pour être précis, 70 % ont seulement déclaré qu’ils feraient ce choix, tandis que 52 % l’ont réellement fait – ce qui représente déjà plus de la moitié de la population considérée.

« Il est possible de communiquer avec transparence autour de la Supply Chain avec les clients, afin qu’ils puissent utiliser ces informations au moment d’acheter », insiste M. Martínez. Bien sûr, ce n’est pas simple. Il faut pouvoir indiquer les émissions de CO2 correspondant à chaque commande qui s’affiche dans le panier d’un consommateur, afin que ce dernier dispose de données précises et comprenne l’impact de sa décision. Cela nécessite de nombreuses analyses, voire la validation d’un tiers pour légitimer l’information fournie. Mais ce procédé représenterait un avantage significatif pour asseoir la crédibilité environnementale des marques.

« Imaginez que vous puissiez dire à un client :  si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage ; vous participerez à préserver l’environnement », explique M. Martínez.

La valeur ajoutée des entrepôts locaux en termes de durabilité

Ancrer les Supply Chains localement, en alternant entre les sources d’approvisionnement et sites de production locaux et éloignés, est une autre manière de renforcer leur durabilité. Dans cette perspective, les entrepôts jouent un rôle important : construire des hangars de petite taille, à proximité de la demande, permet en effet de réduire les temps de trajet et les émissions. Les entrepôts constituent aujourd’hui le type de bâtiment commercial le plus volumineux aux États-Unis et, à en croire l’Agence américaine d’information sur l’énergie, les chiffres ne font qu’augmenter.

Il serait possible d’imposer aux entrepôts qu’ils soient autonomes énergétiquement et de les concevoir neutres en carbone. La production d’énergie alternative – par exemple, à l’aide de panneaux solaires installés sur le toit – semble couler de source et, dans certaines zones, elle est d’ores et déjà obligatoire ou subventionnée. L’Allemagne, par exemple, propose un soutien financier à l’installation d’infrastructures solaires. Aux États-Unis, il existe une multitudes d’aides fédérales et étatiques.

À Elizabeth, dans le New Jersey, East Coast Warehouse dispose de panneaux solaires sur son entrepôt, l’un des plus grands du Nord-Est des États-Unis. Kevin Daly, directeur commercial, indique que l’entreprise a récemment installé 4 900 modules solaires à haut rendement supplémentaires, qui ont généré plus de 2,5 GW en 2020. « Nos panneaux solaires ont vraiment dépassé nos attentes », se félicite-t-il.

L’entreprise s’étend dans le Maryland et en Géorgie, et envisage d’utiliser l’énergie solaire sur les entrepôts qu’elle y crée. M. Daly fait remarquer que le processus est plus simple pour les sociétés qui sont propriétaires de leurs bâtiments, entre autres parce que la communauté des développeurs s’inquiète des obligations que les panneaux peuvent engendrer, et du poids qu’ils peuvent ajouter à une structure. Ce point mis à part, ajoute-t-il, c’est une décision d’investissement, qui est souvent liée aux subventions.

À l’intérieur des entrepôts, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

M.Daly pense que davantage d’entrepôts adopteront l’énergie solaire et d’autres formes d’énergie alternatives. « Je ne doute pas qu’à mesure que la technologie se perfectionnera, elle deviendra encore plus efficace et plus bénéfique pour tout le monde. »

Des systèmes de gestion des entrepôts plus intelligents: Les entreprises utilisent des technologies intelligentes pour optimiser leurs opérations quotidiennes dans les entrepôts.

En savoir plus

 

Le fonctionnement interne des entrepôts et les livraisons sont également devenus plus durables. East Coast Warehouse a choisi de gérer ses opérations de répartition sur des tablettes et des terminaux mobiles, et de se débarrasser autant que possible du papier – et ce, dans un secteur qui en a toujours utilisé beaucoup.

Grâce aux options numériques, les chauffeurs routiers peuvent rester dans leurs camions pour gérer toutes les formalités depuis leur tablette, y compris les lettres de voiture, qui peuvent être envoyées directement aux destinataires par voie électronique. En plus de limiter la consommation de papier, ce mode de fonctionnement permet davantage de transparence. La preuve de livraison – où, quand et qui a signé – peut être intégrée à un système de gestion du transport et archivée automatiquement.

« Ce processus, qui nécessitait beaucoup d’heures de travail et d’opérations manuelles pour numériser et remplir les papiers, est devenu beaucoup plus gérable si on fait les choses de la bonne manière » conclut M. Daly.

De plus en plus d’entreprises cherchent à optimiser les opérations au sein de leurs entrepôts, comme l’explique Mme Gowda, de Chainalytics. Revenir aux principes fondamentaux de l’organisation et, par exemple, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles, est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

« Le simple fait de rationaliser tout cela peut vraiment changer la donne, même au niveau de l’émission de gaz à effet de serre, car cela revient à optimiser vos opérations en tentant de tirer le meilleur parti des ressources disponibles sur le site », insiste Mme Gowda.

La logistique durable s’appuie sur des données

On en revient toujours à la même question : « Vos données sont-elles de bonne qualité ? » Parce qu’il ne suffit plus d’utiliser des données d’historique ou d’estimer des paramètres tels que les émissions générées par les camions.

Désormais, des sociétés tierces proposent les outils nécessaires pour déterminer les émissions de CO2 réelles d’un véhicule donné, à partir des informations opérationnelles collectées. Ces outils sont capables de transmettre ces informations sur des tableaux de bord, de manière à faciliter une approche stratégique dans la réflexion et les actions à mener – et à créer ainsi une Supply Chain plus cohérente de bout en bout.

Autre grand objectif d’un grand nombre de marques et de fabricants : pouvoir ventiler les émissions par produit, de leur conception à leur mise hors service. Ces informations, réclamées par les consommateurs, peuvent constituer un facteur de différenciation considérables pour une marque si elles sont bien compilées et communiquées avec précision (c’est-à-dire sans déclarations non étayées ni « greenwashing »).

D’après Mme Gowda, on prête de plus en plus d’attention à la logistique inverse, car les entreprises modernes consacrent davantage d’analyses à mieux comprendre le coût environnemental de leurs produits, tout au long de leur cycle de vie. Les clients de Chainalytics souhaitent aujourd’hui élaborer des scénarios qui accordent la priorité aux gaz à effet de serre, et non aux coûts. Dans ce domaine, la création d’un jumeau numérique se révèle très utile.

« Il devient un peu difficile de répondre à ce genre de questions sans disposer d’une plateforme de jumeau numérique complètement fonctionnelle », explique Mme Gowda. « Mais nous sommes définitivement plus efficaces qu’il y a dix ans. Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes. »

Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes.

Shimon Gowda, responsable de conception de la Supply Chain chez Chainalytics

Rationaliser l’approvisionnement et les prévisions de la demande peut également renforcer la durabilité, indique Mme Gowda. Tout au long de la Supply Chain, chaque acteur dispose de ses propres métriques prévisionnelles. Mais s’il y a une faille en amont, elle se répète et s’amplifie en aval. Cela peut entraîner une surproduction de la part de toutes les entreprises de la chaîne, ce qui signifie des déchets ou des produits excédentaires qui se retrouvent dans les entrepôts après avoir voyagé dans le monde entier. « C’est typiquement le scénario que nous cherchons à éviter quand nous essayons d’évoluer vers un fonctionnement plus durable, neutre en carbone », conclut-elle.

Un concept de Supply Chain appelé « planification collaborative et réapprovisionnement prévisionnel » est en train de gagner du terrain. C’est un autre exemple de scénario dans lequel les jumeaux numériques jouent un rôle essentiel, car chaque acteur de la Supply Chain peut voir les données transférées par les autres. Par exemple, le fabricant est en mesure de consulter les prévisions du détaillant final trois mois à l’avance. Tout problème peut ainsi être identifié et résolu plus tôt. « Cette solution renferme un vrai potentiel de progression vers l’économie circulaire, car elle implique de se montrer minimaliste dans sa consommation, dans ses transferts… sur tous les points, en somme », explique Mme Gowda.

À mesure que les entreprises s’attachent à évaluer l’impact environnemental réel de leur Supply Chain et de leurs opérations logistiques, les livraisons se rationalisent, de manière à générer moins de déchets et moins d’émissions. Un bonne nouvelle pour l’environnement comme pour les clients !

 

Note des éditeurs : Découvrez des idées logistiques plus durables et des exemples pratiques dans L’économie circulaire se popularise ; 5 vérités sur la Supply Chain dans le monde post-COVID-19 ; et Sur la terre, la mer et dans les airs : des technologies émergentes pour maîtriser le changement climatique.

 

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Source de l’article sur sap.com

WALLDORF — SAP SE (NYSE: SAP) today announced its financial results for the fourth quarter and fiscal year ended December 31, 2022.

SAP Announces Q4 and FY 2022 Results

  • All financial outlook metrics met in FY 2022
  • Cloud revenue up 33% and up 24% at constant currencies in FY 2022. Q4 S/4HANA cloud revenue further accelerates, up 101% and up 90% at constant currencies
  • Current cloud backlog exceeds €12 billion, up 27% and up 24% at constant currencies
  • IFRS cloud gross profit up 38%, non-IFRS cloud gross profit up 37% and up 28% at constant currencies in FY 2022
  • IFRS operating profit flat, non-IFRS operating profit down 2% and down 7% at constant currencies in FY 2022. Q4 IFRS operating profit up 17%, non-IFRS operating profit up 5% and up 2% at constant currencies
  • 2023 outlook anticipates accelerating topline and double-digit non-IFRS operating profit growth
  • Targeted restructuring in 2023 reflects focus on strategic growth areas and accelerated cloud transformation
  • SAP has decided to explore a sale of its stake in Qualtrics

“SAP is more resilient than ever. We end 2022 with continued strong cloud momentum and a return to operating profit growth in the fourth quarter, marking an important inflection point. Heading into 2023, this gives us great confidence in delivering on our promise of accelerating topline and double-digit non-IFRS operating profit growth. As we enter the next chapter of SAP, I want to thank Luka for his great partnership on this journey.”

Christian Klein, CEO

“In my 37th and final earnings for SAP, I am proud that the SAP team is announcing excellent results and continued cloud momentum. We are on track to deliver our growth and profitability commitments for 2023. I am extremely confident in the continued success of SAP’s most exciting transformation in its history. Thank you to the wonderful SAP family that I have been part of for 27 years.”

Luka Mucic, CFO

 

Read the Quarterly Statement

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Source de l’article sur sap.com

Few fonts in the world have become a part of the cultural landscape that they have an entire documentary film and a MOMA exhibition made about them. Helvetica, however, is different. It has been the go-to font for everyone from government agencies to hip pop-up shops whenever clean and modern text is called for. It has become so much a part of our daily lives that it has created a long list of detractors. 

It is strange for a humble font to be so used and so hated at the same time. Is Helvetica the font that symbolizes hip, cool and modern? Or is it a ’60s anachronism loved by boomer designers that deserves to go the same way as the 8-track and gasoline?

Birth of a Legend

Helvetica is the Latin word for Switzerland, the birthplace of this font. It was created in 1957 in the middle of a boom of fonts created by Swiss designers that today is known as the International Typographic Style. It was the handiwork of two designers, Max Miedinger and Eduard Hoffmann. 

They designed this simple sans-serif font to be — ironically enough, given today’s divided opinions — a neutral font. It was modern, in the popular style, but simple, dense, and legible. It was something that could be put on a sign and easily be read from a distance. 

Helvetica represented a clean break from the fonts that came before. The designers upended the more formal and intricate serif fonts of the 19th and early 20th centuries with bold, clean simplicity. Perhaps it was a product of a new era, maybe it defined a new era as it went, but Helvetica was a revolution in font design. 

The new font was an enormous hit. One of its earliest fans was the United States Government, who put it everywhere from the sides of space shuttles to agriculture policy reports. The European Union went so far as to require its use on all health warning information. In addition, the font spread to languages as diverse as Khymer, Urdu, and Korean. 

The font was initially cast in hot metal typeset and has been altered and redesigned as the world and printing technology have changed. There have been several updates, all modifying the original design to exaggerate or change the font for greater legibility, particularly on computers where many claim the font falls short. And as with anything popular in the design world, the number of imitators and ripoffs far exceeds the scope of the original.

Where Helvetica Stands Today

Today in the 2020s, despite now being old enough to qualify for a pension, this font is everywhere. Why, though, is something so ubiquitous so controversial among designers?

Any style that becomes the ‘next big thing’ will attract critics, particularly if that ‘next big thing’ sticks around longer than expected. For some, the International or Modern fonts era is simply a piece of history. Not unlike the art or architecture from those eras, the pieces are lovely to look at, but it has been done. To continue it now would be imitation, or worse, a lack of imagination. 

Why the Haters Hate

For some critics, Helvetica has fallen victim to the banality of overuse. The day the US Department of Agriculture decides it loves a style, that style is officially uncool. Too many ‘squares with no taste’ have decided that Helvetica represents what must be cool, so the people in the know reflexively reject it. The trend makers define their role in the art world by being avant-garde and neophilic. They have to use the next new thing before anyone else or their tenure as a trend maker is finished. For these critics, Helvetica isn’t bad per se, just old and worn out. 

Lastly, there is the ever snarky group of critics who have come to loathe Helvetica for what it represents: boring corporate design. Helvetica became the darling of every group of people who wanted to give the image of clean modernity. It’s a boring choice, uninspiring, damn near default. It makes designers look lazy, their work stale. Helvetica’s success in becoming a near-ubiquitous font has made it too much of a default to be cool.

Why Helvetica is Well Used and Well-Loved

There are an equal number of fans for every salty critic who has come to dislike Helvetica. Those who favor the font love that it is true to its design, simple and legible. For a government agency or large corporation, it is clean and efficient. It is stylish enough to give a little life and flavor to the publication but is subdued enough to show professionalism and erudition. 

The font’s connection to the Modernist and International era can be appealing to others. Some styles retain their popularity throughout the years, seen as cultural hallmarks and high points of culture and expression. Helvetica was a product of an optimistic age where the dense, dark expressions of the past were replaced with light and airy styles. These looks have fluctuated in public opinion but have never totally gone out of style. This enduring appeal has kept Helvetica in many designers’ good graces. 

Finally, many fans like it because they have been steeped in its use so long it has become part of their style. From the original modernist era designers to the students they taught, and now their students’ students, it was a look many incorporated into their own style. All designers are products of their education and stand on the shoulders of previous generations; Helvetica has been such a part of the design landscape that many people have made it their own. Perhaps this was conscious, perhaps unconscious, but either way, many cool new designers at the forefront of new styles still choose this font to express text in their works.

Cliché or Classic

Perhaps in a twist of ironic fate, the two designers of Helvetica aimed to create a font that would be, in their words, “A neutral font that should not be given additional meaning.” This clean neutrality was a goal worthy of anything named after Switzerland. And this might very well be the true source of division; it is a plain, clean font into which all designers can place some or no meaning. It is a blank canvas, and just as any blank canvas hung in a museum, it would attract positive and negative opinions by its very nature. 

To call it a cliché, or classic, though, is Helvetic’s conundrum. It is undoubtedly classic, and its rampant overuse causes it to stray pretty far into cliché territory. The strange situation it finds itself in is that it seems to exist as both cliché and classic at the same time. It has become a default but a beautiful default.

Helvetica is everywhere, and like anything that is everywhere, it is both divisive and ignorable. Either way, love it or hate it; it isn’t going anywhere. 

Source

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WordPress is by far the world’s most popular CMS. Not only does it dominate the CMS market with a 64% market share, but it also powers 39.6% of all websites. It has taken the internet by storm by democratizing the web for all. Now, anyone can build, manage, and host a successful website without needing a college degree or coding expertise.

However, while WordPress is great at managing many technical aspects, it still can’t do everything for you. Built mostly on PHP, there are often concerns regarding how performant WordPress is. And, with performance impacting everything from bounce rates to SEO rankings to conversions, it’s something that should be on your radar too.

If you don’t know it yet, images are one of the main causes of slow-loading websites. In recent years, WordPress has stepped up its efforts to try and help users with image optimization out-of-the-box.

Still, as we’ll show, it’s not a total solution, and there is still plenty you can do to deliver better experiences on your WordPress website through image optimization.

What is WordPress Image Optimization? Why is it Important?

Simply put, image optimization is anything you do to make images load faster on your website pages. Almost all websites that use images can benefit from some form of image optimization, even those using WordPress.

Why?

Well, performance is a hugely significant factor when it comes to the competitiveness of your website today.

Google has also made performance an increasingly important factor when it comes to SEO rankings. In fact, performance is a direct ranking signal that carries significant weight.

Google’s Page Experience Update that went live in 2021 has been the biggest move in that direction yet. Soon, Google might even use visual indicators in SERP results to distinguish high-performing websites from the rest.

In Google’s own words, “These signals measure how users perceive the experience of interacting with a web page and contribute to our ongoing work to ensure people get the most helpful and enjoyable experiences from the web.”

So, Why Should We Target Images For Performance Optimization?

According to Google, images are the largest contributor to page weight. Google has also singled out image optimization specifically as the factor with the most untapped potential for performance optimization.

This problem isn’t going away soon. According to data by the HTTP Archive, there are roughly 967.5 KB bytes of image data on desktop web pages and 866.3 KB of image data on mobile pages. This is an increase of 16.1% and 38.8%, respectively, over the last five years.

Thanks to popular e-commerce tools like Woocommerce, it’s estimated that up to 28% of all online sales happen on WordPress websites.

And don’t forget, images are both a key part of conveying information to the user and integral to the design of your website. If they take significantly longer to load than your text, for example, it will negatively impact the user experience in a variety of ways.

In summary, optimized images help your WordPress website by:

  • Improving user satisfaction.
  • Improving various traffic metrics, like bounce rates, time-on-page, etc.
  • Boosting your SEO rankings.
  • Contributing to higher conversions (and sales).

How Does Image Optimization in WordPress Work?

WordPress is so popular because it’s a CMS (content management system) that allows anyone to build, design, and manage a website without any coding or advanced technical experience. Advanced features can be installed with just a few clicks, thanks to plugins, and you rarely have to touch the code behind your website unless you want to make some unique modifications.

In short, using a CMS like WordPress shields you from many of the day-to-day technicalities of running a website.

WordPress Image Optimization: What It Can Do

As we mentioned, one of the main reasons WordPress is so popular is because it takes care of many of the technical aspects of running a website. With that in mind, many think that WordPress should also automatically take care of image optimization without them having to get involved at all.

Unfortunately, that’s not really the case.

True, WordPress does offer some built-in image optimization. Whenever you upload an image to WordPress, it currently compresses the quality to about 82% of the original (since v4.5).

In v4.4, WordPress also introduced responsive image syntax using the srcset attribute. This creates four breakpoints for each image you upload according to the default WordPress image sizes:

  • 150px square for thumbnails
  • 300px width for medium images
  • 768px max-width for medium_large images
  • 1024px max-width for large images.

Here you can see an example of the actual responsive syntax code generated by WordPress:

<img loading="lazy" src="https://bleedingcosmos.com/wp-content/uploads/2021/12/33-1024x683.jpg" alt="" class="wp-image-9" width="610" height="406" srcset="https://bleedingcosmos.com/wp-content/uploads/2021/12/33-1024x683.jpg 1024w, https://bleedingcosmos.com/wp-content/uploads/2021/12/33-300x200.jpg 300w, https://bleedingcosmos.com/wp-content/uploads/2021/12/33-768x512.jpg 768w, https://bleedingcosmos.com/wp-content/uploads/2021/12/33-1536x1024.jpg 1536w" sizes="(max-width: 610px) 100vw, 610px">

Depending on the screen size of the device from which a user visits your webpage, WordPress will let the browser pick the most appropriately sized image. For example, the smallest version for mobile displays or the largest for 4K Retina screens, like those of a Mac.

While this may seem impressive, it’s only a fraction of what can be achieved using a proper image optimization solution, as we’ll show later.

Lastly, WordPress implemented HTML native default lazy loading for all images starting with version 5.5.

So, in short, WordPress offers the following image optimization capabilities baked-in:

  • Quality compression (limited)
  • Responsive syntax (up to 4 breakpoints)
  • Lazy loading

WordPress Image Optimization: What it Cannot Do

There are other issues many have with both the implementation of image compression and responsive syntax as it’s used by WordPress. This leads to some users even purposefully deactivating WordPress’ built-in image optimization so they can fully take control of it themselves.

Here are some of the reasons why:

  • WordPress uses a very basic form of quality compression. It does not use advanced technologies like AI and machine learning algorithms to compress images while maintaining maximum visual quality. It’s also lossy compression, so the quality is lost for good. You can clearly see the difference between an original HD image and the compressed version created by WordPress.
  • WordPress only compresses most images by up to 20%, while advanced image optimization tools can reduce all image sizes intelligently by up to 80%.
  • Responsive syntax can provide significant performance improvements over simply uploading a single HD image to be served on all devices and screens. However, it’s still only limited to a set number of breakpoints (typically 3 or 4). Since it’s not dynamic, a whole spectrum of possible image sizes is not created or used.
  • Responsive syntax code is not scalable and can quickly lead to code that’s bloated, messy, and hard to read.
  • WordPress doesn’t accelerate image delivery by automatically caching and serving them via a global CDN, although this can be done using other tools.

Another important optimization feature that WordPress does not have is auto-conversion to next-gen image file formats. Different image formats offer different performance benefits on different devices. Some formats also enable higher levels of compression while maintaining visual fidelity.

Next-gen formats like WebP, AVIF, and JPEG-2000 are considered to be the most optimal formats on compatible devices. For example, until recently, WebP would be the optimal choice on Chrome browsers, while JPEG-4000 would be optimal on Safari browsers.

However, WordPress will simply serve images in the same formats in which they were originally uploaded to all visitors.

How to Measure the Image Performance of a WordPress Website?

As the undisputed king of search engines, we’ll base most of our performance metrics on guidelines established by Google.

Along with its various performance updates, Google has released a number of guidelines for developers as well as the tools to test and improve their websites according to said guidelines.

Google introduced Core Web Vitals as the primary metrics for measuring a web page’s performance and its effect on the user experience. Thus, Core Web Vitals are referred to as “user-centric performance metrics.” They are an attempt to give developers a testable and quantifiable way to measure an elusive and abstract concept such as “user experience.”

Combined with a number of other factors, Core Web Vitals constitute a major part of the overall page experience signal:

You can find a complete introduction to Core Web Vitals here. However, they currently consist of three main metrics:

  • LCP (Largest Contentful Paint): The time it takes the largest above-the-fold element on your page to load. This is typically a full-sized image or hero section.
  • FID (First Input Delay): The delay from the moment a user first interacts with an element on the page until it becomes responsive.
  • CLS (Cumulative Layout Shift): The visual stability with which the elements on a page load.

Here is an illustration of how these metrics are scored:

While these are the three most important metrics to optimize, they are not the only ones. Google still measures other metrics like the FCP (First Contentful Paint), SI (Speed Index), as well as the TTFB (Time to First Byte), TBT (Total Blocking Time), and TTI (Time to Interactive).

A number of these metrics are directly affected by the images used on your web pages. For example, LCP, FCP, and SI are direct indicators of how fast the content of your web page loads and depends on the overall byte size of the page. However, it can also indirectly affect FID by keeping the main thread busy with rendering large amounts of image content or the perceived CLS by delaying the time it takes large images to load.

These metrics apply to all websites, whether they are custom-made or built using a CMS like WordPress.

When using tools like Lighthouse or PageSpeed Insights, you’ll also get scored based on other flags Google deems important. Some of them are specific to images, such as properly sizing images and serving images in next-gen formats.

If you only use built-in WordPress image optimization, you’ll get flagged for the following opportunities for improvement:

Some of the audits it will pass, however, are deferring offscreen images (lazy loading) and efficiently coding images (due to compression):

A Better Way to Optimize WordPress Images: ImageEngine

Billions of websites are all vying for prime real estate on Google SERPs, as well as the attention of an increasingly fussy internet-using public. Every inch matters when it comes to giving your website a competitive advantage.

So, how can you eliminate those remaining performance flags and deliver highly optimized images that will keep both your visitors and Google happy?

Sure, you could manually optimize images using software like PhotoShop or GIMP. However, that will take you hours for each new batch of images. Plus, you still won’t benefit from any automated adaptive optimization.

A more reasonable solution in today’s fast-paced climate is to use a tool developed specifically for maximum image optimization: an image CDN like ImageEngine.

ImageEngine is an automated, cloud-based image optimization service using device detection as well as intelligent image compression using the power of AI and machine learning. It can reduce image payloads by up to 80% while maintaining visual quality and accelerating delivery around the world thanks to its CDN with geographically dispersed PoPs.

Why is ImageEngine Image Optimization Better Than WordPress?

When making a head-to-head comparison, here are the reasons why ImageEngine can deliver better performance:

  • Device Detection: ImageEngine features built-in device detection. This means it picks up what device a visitor to your website is using and tailors its optimization strategy to what’s best for that specific device.
  • Client hints: By supporting client hints, ImageEngine has access to even more information regarding the device and browser to make better optimization decisions.
  • Next-gen formats: Based on optimal settings, ImageEngine automatically converts and serves images in next-gen formats like WebP, AVIF, JPEG2000, and MP4 (for GIFs).
  • Save data header: When a Chrome user has save-data mode enabled, ImageEngine will automatically compress images more aggressively to save on data transfer.
  • CDN with dedicated edge servers: ImageEngine will automatically cache and serve your optimized image assets using its global CDN. Each edge server has device awareness built-in to bring down latency and accelerate delivery. You can also choose to prioritize specific regions.

So, the key differentiator is that ImageEngine can tailor optimizing images for what’s optimal for each of your visitors. ImageEngine is particularly good at serving mobile visitors thanks to WURFL device detection, which can dynamically resize images according to most devices and screen sizes in use today. As of now, this is a completely unique capability that none of its competitors offer.

It allows for far better and more fine-tuned optimization than WordPress’ across-the-board approach to compression and responsive syntax.

If you want, you could turn off WordPress responsive syntax and compression, and you would still experience a performance increase using ImageEngine. However, ImageEngine also plays nice with responsive syntax, so it’s not completely necessary unless you want to serve the highest-fidelity/low-byte-size images possible.

How Does ImageEngine Work with WordPress?

The process ImageEngine uses to integrate with WordPress can be broken down into a few easy steps:

  • Sign up for an ImageEngine account: ImageEngine offers three pricing plans depending on the scale and features you need as well as a no-commitment 30-day free trial.
  • Specify your image origin: This tells ImageEngine where to find the original versions of your images. For a WordPress website, you can just use your domain, e.g., https://mywordpresswebsite.com. ImageEngine will then automatically pull the images you’ve uploaded to your WordPress website.

  • Copy the Delivery Address: After you create an account and specify your image origin, ImageEngine will provide you with a Delivery Address. A Delivery Address is your own unique address that will be used in your <img> tags to point back to the ImageEngine service. Delivery Addresses may be on a shared domain (imgeng.in) or customized using a domain that you own. A Delivery Address typically looks something like {random_string}.cdn.imgeng.in. If your images are uploaded to the default WordPress folder /wp-content/uploads/, you can access your optimized images from ImageEngine simply by changing your website domain. For example, by typing {imageengine_domain}.cdn.imgeng.in/wp-content/uploads/myimage.jpg into your browser, you’ll see the optimized version of that image. Just press the copy button next to the Delivery Address and use it in the next step configuring the plugin.

  • Install the ImageEngine Optimizer CDN plugin: The plugin is completely free and can be installed just like any other plugin from the WordPress repository.
  • Configure and enable ImageEngine Plugin in WordPress: Just go to the plugin under “ImageEngine” in the main navigation menu. Then, copy and paste in your ImageEngine “Delivery Address,” tick the “Enabled” checkbox, and click “Save Changes” to enable ImageEngine:

Now, all ImageEngine basically does is replace your WordPress website domain in image URLs with your new ImageEngine Delivery Address. This makes it a simple, lightweight, and non-interfering plugin that works great with most other plugins and themes. It also doesn’t add unnecessary complexity or weight to your WordPress website pages.

ImageEngine vs Built-in WordPress Image Optimization

So, now let’s get down to business by testing the performance improvement you can expect from using ImageEngine to optimize your image assets.

To do this test, we set up a basic WordPress page containing a number of high-quality images. I then used PageSpeed Insights and the Lighthouse Performance Calculator to get the performance scores before and after using ImageEngine.

Importantly, we conducted this test from a mobile-first perspective. Not only has mobile internet traffic surpassed desktop traffic globally, but Google themselves have committed to mobile-first indexing as a result.

Here is a PageSpeed score using the Lighthouse calculator for WordPress with no image optimization:

As we can see, both Core Web Vitals and other important metrics were flagged as “needs improvement.” Specifically, the LCP, FCP, and TBT. In this case, both the LCP and FCP were a high-res featured image at the top of the page.

If we go to the opportunities for improvement highlighted by PageSpeed, we see where the issues come from. We could still save as much as 4.2s of loading time by properly resizing images and a further 2.7s by serving them in next-gen formats:

So, now let’s see how much ImageEngine can improve on that.

The same test run on my WordPress website using ImageEngine got the following results:

As you can see, we now have a 100 PageSpeed score. I saved roughly 2.5s on the SI (~86%) as well as roughly 1.7s on the LCP (~60%). There was also a slight improvement in the FCP.

Not only will you enjoy a stronger page experience signal from Google, but this represents a tangible difference to visitors regarding the speed with which your website loads. That difference will lead to lower bounce rates, increased user satisfaction, and more conversions.

There was also a 53% overall reduction in the total image payload. This is impressive, considering that it’s on top of WordPress’ built-in compression and responsive syntax.

Conclusion

So, as someone with a WordPress website, what can you take away from this?

Well, first of all, WordPress does feature some basic image optimization. And while not perfect, it should help you offer reasonable levels of performance, even if you use a lot of image content.

However, the caveat is that WordPress applies aggressive, across-the-board compression, which will lead to a noticeable reduction in visual quality. If you use WordPress for any type of website where premium quality images are important, this is a concern — for example, as a photography portfolio, exhibition, or image marketplace like Shutterstock.

By using ImageEngine, you can reduce image payloads and accelerate delivery even further without compromising too harshly on visual quality. What’s more, ImageEngine’s adaptive image optimization technology will provide greater improvements to more of your visitors, regardless of what device(s) they use to browse the web.

Whether or not you still want to use WordPress’ built-in optimizations, ImageEngine will deliver significant improvements to your user experience, traffic metrics, and even conversions.

Plus, true to the spirit of WordPress, it’s extremely simple to set up without any advanced configuration. Just sign up for ImageEngine in 3 easy steps, install the plugin, integrate ImageEngine by copy/pasting your image domain, and you’re good to go.

 

[ This is a sponsored post on behalf of ImageEngine ]

Source

The post WordPress Website Analysis: Before & After ImageEngine first appeared on Webdesigner Depot.

Source de l’article sur Webdesignerdepot

1, 2, 3 – That’s exactly how long it takes you to start losing visitors if you have a slow-loading website.

Hold on! Surely, the only thing that matters to users is that your website works flawlessly and looks great… right? Wrong!

The fact of the matter is that we’ve all become accustomed to instant access to information and content. The average internet user today places a lot of value on speed, and the bar is continually being raised.

If you are like most people, you probably feel an immediate sense of dread at the thought of optimizing your website. Where do you start? How can you make the most impactful improvements? What makes your website slow in the first place?

Have no fear, as we’ll be answering all of your questions below as well as putting you on your way to a website that loads with blazing speed.

Why Should You Be Worried About A Slow-Loading Website?

Good question!

As many as 53% of visitors abandon a site that takes more than 3 seconds to load. Even worse, 1 in 3 shoppers will leave a website if it takes longer than 5 seconds to load.

So, performance plays a huge role in the user experience of your website and whether your visitors will stay on your website or be converted into customers.

For some time, Google has been keenly aware of this fact. As a search engine, Google knows that it’s counterproductive to recommend content to users if they won’t stick around to consume it.

That’s why they’ve continually been increasing the role performance plays when ranking websites for their SERPs (search engine results pages).

In recent years, Google has introduced core web vitals. These are metrics they hope will help quantify how performance affects the user experience. In general, they measure how fast, stable, and interactive a page is while loading. This will be more important than ever after Google announced its Page Experience update, which started its global rollout in June 2021.

As you may know, ranking highly for Google is vital for your website’s visibility. For one, 68% of online experiences begin with a search engine, of which Google has a 92.7% market share. Even if you manage to land on the coveted first page of Google, the first five results get over 70% of all clicks (28% to the first result alone).

So, to recap why a fast loading website is so desirable:

  • It directly affects your ability to keep, satisfy, and even convert visitors to your website.
  • It impacts your search engine rankings which impacts your “findability” and organic traffic.

8 Reasons Your Site Is Slow + How to Fix Them

O.K., so now that we’re all on the same page regarding the importance of your website performance, let’s look at common issues slowing down your website + how to fix them.

1. You’re Using A Sub-Par Hosting Service

As the party responsible for making your website available to the outside world, your hosting service can be a make-or-break factor. Not only should you pick a host that has a good track record when it comes to uptime a performance, but also one that’s suitable according to your needs.

Even if you take all the steps below to optimize your website’s performance, it may still load slowly if traffic to your website is overwhelming your available bandwidth or your host’s server capacity. If that happens, some users may experience extremely slow loading times, broken features, or even complete unavailability.

For most personal, blog, or local/small business sites, a respectable hosting provider like Bluehost or GoDaddy should be good enough. However, if you plan on running any type of large-scale, high-traffic webstore, business portal, or other type of website, you’ll want premium hosting, such as WPEngine (for WordPress), VPS hosting, or even a dedicated server.

2. You’re Not Optimizing Your Media Assets

As you probably know, media like images and videos take up significantly more space than most other types of content, such as text, code, stylesheets, or other static files. Even a single image has the potential of consisting of more data than dozens of website pages containing nothing but the underlying HTML and text.

In a Speed Essentials presentation, the Google team identified images as the largest contributor to page weight. In fact, they have the potential to consume a website’s entire performance budget if left unoptimized. Images can also directly impact all three of Google’s core web vitals – key metrics Google uses to measure the performance of a website.

However, the use of images and video is likely to continue growing, heightening the importance of finding a sustainable solution. According to HTTPArchive, images have increased by 19.3% on desktop and 42.7% on mobile.

For now and the foreseeable future, optimizing your images carries the greatest potential for improving performance.

The problem is that optimizing image assets requires multiple steps. Most importantly:

  • Using the appropriate next-gen formats which can differ depending on the user’s device, OS, or browser.
  • Appropriately compressing the size and quality of images to reduce payload without affecting visual quality too badly.
  • Using the optimal display size and density based on the accessing device to reduce payloads further.
  • Using lazy loading to only load images as needed.

As you can see, manually going through these steps for every single image on your website can be extremely labor-intensive. This is especially true if you consider that you somehow need to create the optimal variants for different users based on what device, OS, or browser they are using.

In-code strategies, like a JS plugin, responsive images, or CSS media queries tend to bloat your code and lead to other performance issues we’ll discuss below.

Luckily, there are plenty of CDN services available designed specifically for providing some degree of automated image optimization. These platforms analyze the context (i.e., a specific mobile device model, OS version, and browser version) of the user trying to load one of your images and try to serve them a version of the image that’s ideally optimized for them.

However, any media optimization platforms still require installing a small JavaScript plugin to dramatically improve the image and video optimization capabilities. 

The one exception here is ImageEngine. ImageEngine uses WURFL device-detection to pick up every possible detail of the user’s device. The logic is built into their device-aware edge servers and doesn’t rely on you adding any additional code or markup to your website pages.

So, not only does it reduce your image payloads by up to 80% and serve them via a global CDN, but it doesn’t leave a footprint in your website’s code. As a bonus, it also happens to support the widest range of image/video formats, including animated GIFs, as well as client hints and save-data mode.

3. Render-Blocking JavaScript And CSS Is Delaying Page Loads

JavaScript is the de facto programming language for adding interactivity and advanced features to websites today. Likewise, CSS is the standard for adding styling. Both are critical components for almost any modern website.

However, nothing good comes free, and both may impact the performance of your website, particularly when used carelessly. 

The following are some steps you can take to minimize the impact of these assets on your website performance:

  • Minify your JavaScript and CSS files.
  • Combine a large number of JS/CSS files into fewer files.
  • Replace some of your external JS and CSS files with inline JS/CSS. (Don’t overdo this! Inline JS and CSS is only suitable for small code snippets).
  • Defer loading JavaScript until after all your content is loaded and use media queries for CSS files.

Because media can have a more significant impact on your page weight, this leads some to believe that adding more JavaScript is the lesser of two evils. 

However, depending on whether you already have render-blocking JS, Google might flag this as a completely new issue. Regardless, it will negatively impact your performance score in tools like PageSpeed Insights:

You can avoid it altogether by using an optimization engine like ImageEngine that doesn’t require any JavaScript.

4. You’re Not Using A Content Delivery Network (CDN)

A CDN is a network of servers spread across various regions all over the globe. What it basically does is store a copy of your website on each of these servers. When an internet user visits your site, the CDN automatically serves your website from the nearest server to that user.

What this does is allow your website to load faster, no matter where in the world people are visiting it from. If your website was only hosted on a single server, say somewhere in the U.S., then it could take much longer to load for a visitor located in Asia than one in the U.S.

While they all basically do the same thing, different CDNs are better at handling different types of content. Cloudflare, Fastly, and Akamai are just some of the most popular general-purpose CDNs around. Image CDNs like ImageEngine are purpose-built to not only serve image and video assets but to also optimize them using compression, formatting, etc.

So, the two main factors to consider are the type of content you want to deliver via the CDN and its global coverage. However, it’s usually possible to use multiple CDNs in tandem to cover different types of content and reach a wider area.

5. There’s Excessive Overhead In Your Database

If you have a website with any type of complexity, you probably have a corresponding database. In fact, all WordPress websites require a database to function.

Over the years, a lot of information moves in and out of the database. Sometimes, the data can get lost along the way or become obsolete. If you don’t regularly spring-clean your database, then this can really start to add up. Not only will it bloat the storage size of your database, but it will start to impact the speed of database queries and requests.

CMS users are especially prone to racking up these kinds of artifacts from plugins and themes that have been installed and removed over the years.

Unfortunately, there aren’t many easy fixes for this issue available. With most hosting providers, you’ll probably need to use phpMyAdmin to manually check and scrub your data. If you have a managed hosting solution, the host’s support team might be able to help you out. In the event that you have a locally installed database, there are some tools you can use, although they’re not 100% effective.

The best way to avoid any issues is to make database maintenance part of your routine and to learn the basics of how databases work.

6. You Have Too Many Plugins Or Themes Installed

For CMS users, plugins or themes offer near-limitless potential to spruce up the design and functionality of their website. However, each plugin or theme comes with additional code and content that add to the overall complexity and size of your website.

If you have a hand-coded website, the same goes for any additional applets or libraries you want to add to your site. 

The best way to combat this is to be conscientious when adding any extras to your website. Only install what you really need or want, and make sure to uninstall and properly remove them if you don’t need them anymore.

As mentioned, they might leave various transients or artifacts behind, so you should keep an eye out for them throughout your website files (not just the database) whenever you do some spring cleaning.

7. You Aren’t Utilizing Caching

Caching is often one of the most effective yet ignored techniques for improving website performance. Caching stores your website content in fast-access memory in the user’s browser, allowing it to be loaded near-instantaneously by users. This can include everything from text to stylesheets to images to JavaScript files.

Without caching, a user will need to redownload everything when they navigate to or reload a page — whether or not anything has changed.

However, not properly configuring caching on your website can lead to issues, such as users only loading out-of-date content. Most high-quality caching tools have built-in features that automatically clear the cache when you make changes to a specific website page or content. So, users will only reload content once it has been modified.

Some hosts offer out-of-the-box caching tools with their hosting service. CMS can also usually find plugins for this, such as WPRocket for WordPress.

8. Ads Are Dragging You Down

In the end, ads are just another form of media that increases the overall weight of your website pages. While they are typically small and lightweight, multiple ad placements can really start to add up.

What aggravates the issue is that ads are loaded from external sources. This means they’ll take longer to render, generate more requests, and may mess with how stable your pages load — affecting your core web vitals.

Depending on how important ads are to your revenue stream, you’ll want to carefully consider how many ads you use on your site, where to position them, and when they load. If possible, avoid loading ads at the same time as the rest of your page, especially interstitials.

Conclusion

As you can see, website performance is a multi-faceted subject. Although some may be worse than others, you can’t just address one area and expect your website to suddenly be performant.

However, some general principles apply:

  • Keep HTTP requests low by limiting the number of files required for each of your website pages.
  • Maintain proper code hygiene and spring clean transients and leftover artifacts.
  • Invest in proper hosting infrastructure as well as a CDN for your website.
  • Optimize your media assets to significantly bring down payloads without sacrificing engagement.

The final point deserves another shoutout. As we’ve pointed out, finding an optimization solution for your media, particularly images, is probably the best thing you can do to improve your website performance. From purely a performance perspective, there is no service quite as effective as ImageEngine. It’s also the one that requires the least amount of technical expertise and ongoing maintenance.

Regardless, you’ll want to run some tests using tools like PageSpeed Insights so you can gather data on what issues your website is facing. From there, you can prioritize fixes to make your website more competitive.

 

[– This is a sponsored post on behalf of ImageEngine –]

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The best thing about writing about website design trends each month is looking at all the great sites that are being developed. Designers are stretching creatively and exploring new techniques and ways of doing things all the time.

It’s refreshing and inspiring. This month, some of those trends include a style that nods to brutalism, slide scrolling that’s interesting and fresh, and animated typography.

Here’s what’s trending in design this month…

1. Almost Brutalism

Brutalism can be a lot to handle and only really works for certain types of projects. That being said, some of the elements of brutalism can be the foundation for an interesting aesthetic.

So, it’s not surprising that an “almost brutalism” trend has emerged.

Designers are working with some of the design elements – slab fonts, simple color schemes with a lot of contrast, twitchy animation, mono typefaces, and overall design patterns that are almost over-simplified.

The result is a striking design that isn’t so harsh that it turns users away. It’s the right combination of brutalism and usability to create something with a harder-edge feel that people understand.

Good Garms uses a typewriter-style typeface, simple patterns, and one of the most streamlined designs you might find for an ecommerce store. It’s effective and makes you look because it is different.

Dockyard Social uses an unexpected color combination with high contrast, sharp shapes, and design elements, and bold slab typography to grab your attention right away. The theme continues on the scroll with new color combinations with equally brutal design elements. It feels a little tight and uncomfortable in places but still highly usable – exactly what almost-brutalism intends to do.

ZN Studio uses the same big, bold type elements as the previous example with a twitchy-style animation to draw you into the design. The entire design uses clever animation effects with a brutal aesthetic to keep you scrolling.

 

 

2. Beautiful Slide Scrolling

You can argue the value – or lack thereof – of website sliders as long as you want to. The reality, though, is that, for the most part, they are clunky and get in the way of the content. It’s a lazy option that keeps you from having to make a content choice.

Not with these beautiful slide-scrolling website designs.

Each of these designs uses side-scrolling as a design asset. Here’s the trick that makes it work: Slide scrolling isn’t a “feature” above a bunch of other content. It is how the content is featured.

These examples show you how to use the trend well and should get you excited about slide (or side) scrolling.

Eduardo del Fraile uses a side scroll to show different projects in his portfolio. In addition to scroll, each element also has a simple and beautiful animation that allows you to see each product he has designed. Everything about the scrolling motion is intuitive, and the site never scrolls vertically, which is where many side scrollers go wrong.

Jo Ash Sakula uses a similar concept for the side scroll here but with different design elements. The bold card elements are striking in terms of color, contrast, and design. You know the scroll will move horizontally because a third element sneaks into your field of vision on the right side. It’s simple, clean, and highly usable.

Crimea is interesting because it has an “almost brutalism” style design and uses a side-scrolling pattern. The design is bold and almost overwhelming, but the scroll works to tell a nice story with visuals and content.

 

 

3. Typography Animations

Web typography can make or break a design from font choice to size and color to animation, every detail with text elements matters.

This trend explores and pushes the boundaries of animation with text elements in website design. And it is so tricky. The difference between an amazing result and a design fail is a thin line that can be quite subjective.

Each of these examples does something unique with text and animation together to create just the right feel. The flow for each is seamless and text elements – while incorporating movement – maintain readability.

Visages Du Rhone has two layers of animation. The first happens as the words come onto the screen as the color and fade change within the letters. The second is a subtle hover state with a fluid feel for the letters that match the design’s underwater theme. What’s special about the typography animation is that it happens without distorting the letters, something many other liquid text animations do.

Poolhouse uses transparent letters with movement in a layer behind the words. What’s very neat here is the additional filtering so that the background motion still works while maintaining the integrity of each letterform. Again, the focus on keeping text readable is what sets this design apart and makes it trend-worthy.

Komnata takes a wholly different approach with letters that float and look like balloons. The motion mimics what you would expect from an element that looks and feels like something in the real world. The user doesn’t have to do anything for this motion to take place. The animation might be even more effective if the scroll and pointer did not have a tail that “draws” on the screen as a distracting element.

 

 

Conclusion

The good thing about looking at variations of different trends is that you can see the practical application and apply it to your projects. While you might not move to a full sliding scroll on your website homepage, you could use that concept in another part of the design.

Experiment, have fun and draw inspiration from trending website designs.

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