Articles

La philosophie DevOps, la plateforme la pratique.

La philosophie DevOps est une pratique qui vise à améliorer la collaboration entre les développeurs et les opérateurs afin de fournir des plateformes plus efficaces.

« DevOps est mort. »

Mais pas exactement. Mais la méthodologie DevOps de « vous le construisez, vous le gérez » a échoué aux équipes de développement depuis des années.

The problem is that DevOps was never meant to be a long-term solution. It was designed to help teams quickly move from idea to production. But as teams grow and become more complex, the DevOps model becomes increasingly difficult to maintain.

In its place, a new approach is emerging: architecture-driven development. This approach focuses on creating a well-defined architecture for the system before development begins. This architecture defines the components of the system, how they interact, and how they should be deployed. It also provides a framework for making changes to the system over time.

Avec l’émergence de nouvelles technologies et de nouveaux modèles de développement, le concept de DevOps est en train de s’estomper. La méthodologie DevOps « tu construis, tu gères » a été un échec pour les équipes de développement depuis des années. Le problème est que DevOps n’a jamais été conçu comme une solution à long terme. Il était destiné à aider les équipes à passer rapidement de l’idée à la production. Mais à mesure que les équipes grandissent et deviennent plus complexes, le modèle DevOps devient de plus en plus difficile à maintenir.

En remplacement, une nouvelle approche est en train d’émerger : le développement guidé par l’architecture. Cette approche se concentre sur la création d’une architecture bien définie pour le système avant le début du développement. Cette architecture définit les composants du système, comment ils interagissent et comment ils doivent être déployés. Elle fournit également un cadre pour apporter des modifications au système au fil du temps.

L’avantage de cette approche est qu’elle permet aux équipes de développement de se concentrer sur la construction d’un produit robuste et extensible plutôt que sur la gestion des opérations. En définissant une architecture claire et cohérente, les équipes peuvent se concentrer sur la création d’un produit qui répond aux besoins des utilisateurs et qui peut évoluer avec le temps. Cela permet aux équipes de se concentrer sur la qualité et la stabilité du produit plutôt que sur le temps de mise en production.

En fin de compte, l’architecture-driven development offre aux équipes de développement une meilleure façon de travailler et une meilleure façon de construire des produits robustes et extensibles. Il permet aux équipes de se concentrer sur la qualité et la stabilité du produit plutôt que sur le temps de mise en production. En outre, il permet aux équipes de mieux gérer les changements et les mises à jour du produit au fil du temps.

Source de l’article sur DZONE

Paris, le 28 février 2023. SAP (SAP:SE) et Trustpair, deux experts en technologie et digitalisation des services financiers, ont mené une étude avec OpinionWay pour sonder la complexe situation des fraudes au virement contre les ETI et grands groupes en France, auprès de ceux qui la connaissent le mieux : les Directions Financières et les Responsables Trésorerie des grandes entreprises en France.

 

La moitié des entreprises en France a subi une attaque à la fraude bancaire en 2022, dont 50% ont abouti.

54% des entreprises ont constaté en 2022 une augmentation du nombre d’attaques par rapport à 2021, avec 23% des attaques ayant abouti.

Le nombre de tentatives de fraudes bancaires est en moyenne de 2,1 tentatives par entreprise, avec une légère tendance majoritaire pour les entreprises de plus de 5 000 employés : 2,4 en moyenne et 1,9 pour les autres.

Si 3% des victimes ont du mal à évaluer, à l’issue d’une attaque, la perte réelle, il n’en reste pas moins qu’en 2022, une tentative sur deux de piratage est fructueuse.

 

La fraude au virement en 2022, le cas d’école

Alors que 50% des entreprises témoignent d’une tentative de fraude au virement, 31% déclarent avoir subi plus d’une tentative de ce type en moins d’un an. Ce chiffre atteint même 40% pour les entreprises de plus de 5 000 salariés, preuve supplémentaire que – sur la fraude au virement – les grandes entreprises restent la cible favorite des escrocs, tandis que les plus petites structures souffriront d’attaques d’un autre genre.

 

De réels impacts financiers pour les victimes

71% des attaques concernent des sommes inférieures à 100K€ et représentent 85% des attaques à l’encontre des entreprises de moins de 5 000 employés.

La majorité des fraudes se concentre sur des sommes comprises entre 50K€ et 100K€ (26%) et cible tout particulièrement les entreprises de moins de 5 000 personnes, plus d’un tiers des menaces totales. Les structures de plus de 5 000 employées quant à elles, vont connaître 14% de fraudes dépassant les 300K€.

Si les interrogés nous rapportent que pour la majorité (91%), les sommes ont été récupérées, seul 26% indiquent avoir retrouvé la totalité des montants, engendrant un réel impact financier sur les petites et moyennes structures.

 

Des attaques, aux typologies variées, qui nécessitent une sensibilité plus exacerbée

La versatilité des tentatives de fraudes constitue l’un des leviers clés de réussite. Pour cette raison, les quatre typologies de fraudes les plus souvent évoquées sont :

  • La fraude aux faux clients (39 %)
  • La fraude à la fausse facture (37%)
  • La fraude au RIB (36%)
  • La fraude au Président (34%)

 

90% des interrogés sont d’accord ou particulièrement d’accord avec le fait que le risque global de fraude au virement augmente d’année en année, et 91% s’accordent sur le fait que la lutte contre ce type de fraude doit dorénavant représenter une priorité pour leur structure.

Patrice Vatin, Head of Customer Advisory Finance & Risks, SAP France indique: « Notre perception des risques grandit car les menaces sont tangibles et nous sommes de plus en plus témoins de leurs externalités. Néanmoins, il est nécessaire de ne pas négliger toutes les menaces qui restent invisibles. Les études démontrent que nous avons tendance à minimiser les risques, or nous devons nous appliquer à autant adresser ces enjeux dissimulés, que ceux qui sont d’ores et déjà en œuvre. Il faut mettre en place des outils de contrôle continu intégrés à l’ERP, mais aussi une gouvernance entre les différentes équipes pour gérer les risques. 50% des entreprises ont été victimes de fraudes en 2022, mais 100% peuvent être des cibles. »

Baptiste Collot, Président et co-fondateur de Trustpair témoigne : « Le risque de fraude ne s’est pas atténué ces dernières années, loin de là. En cause une asymétrie de moyens qui se creuse entre l’attaque et la défense. Pour autant, la sensibilité des entreprises à ces risques a évolué. Le lien entre fraude et cyber-attaque est bien mieux identifié, les corporates sont davantage éduqués et ont une meilleure idée de comment l’adresser. La réponse réside dans une complémentarité des ressources, où le digital vient en support de l’humain pour lui permettre de se focaliser sur le bon niveau de risque. »

 

Découvrez l’intégralité de l’étude ici  

 

Méthodologie :

Étude réalisée auprès d’un échantillon de 151 DAF et responsables de trésorerie d’entreprise de plus de 250 salariés :

  • 125 Responsable / Directeur Administratif et/ou Financier (DAF)
  • 26 Responsable / Directeur de la trésorerie

The post Fraude au virement contre les entreprises, le nouveau fléau : SAP et Trustpair dévoilent une étude inédite avec OpinionWay appeared first on SAP France News.

Source de l’article sur sap.com

SAP France obtient la note de 77/100 à l’Index de l’égalité femmes-hommes au titre de l’année 2022. Cet Index a été calculé sur la base de 5 indicateurs :

  • Les écarts de rémunération : 37/40 points
  • La répartition des augmentations : 10/20 points
  • La répartition des promotions : 15/15 points
  • Le pourcentage de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité : 15/15 points
  • La mixité des dix plus hauts salaires : 0/10 points

La parité et la mixité étaient une priorité pour SAP France bien avant la mise en place de l’Index égalité professionnelle. En effet, SAP France renouvelle et adapte ses Accords Egalité Professionnelle depuis de nombreuses années. SAP France est en effet engagé dans une politique à long terme dans ces domaines avec notamment la mise en place de plans d’action égalité femme/homme et des analyses de rémunération régulières. Nos Accords n’abordent pas uniquement la question des salaires mais également des formations, du recrutement, du développement, etc. Autant d’éléments impactant l’égalité professionnelle, éléments que l’index, tel qu’il est construit aujourd’hui, ne permet pas de mesurer. SAP France entend poursuivre ses efforts et ses engagements dans le domaine de l’égalité professionnelle. Les négociations relatives au renouvellement de l’Accord Egalité Professionnelle débuteront prochainement.

Depuis 2022, l’Index de l’égalité salariale Femmes-Hommes prévoie également la mise en place d’objectifs de progression pour tous les indicateurs n’ayant pas obtenus la note maximale en cas de résultat inférieur à 85 sur 100. Dans cette perspective et  au-delà des mesures susmentionnées, des objectifs de progression ont été fixés :

  • Les dispositions prévues, à date, pour progresser sur l’aspect des écarts de rémunération femmes-hommes :
    • Des niveaux de salaires équivalents à l’embauche pour un même niveau de responsabilités, de formation, d’expérience et de compétences professionnelles.
    • Sensibilisation des managers quant à l’importance de l’équité de traitement dans leurs prises de décisions relatives à la revue de salaire annuelle, l’attribution de primes exceptionnelles dites « spot awards », attribution de RSU, etc.
    • Nomination de référents de l’égalité professionnelle pouvant être sollicités si un salarié estimait être discriminé en terme de rémunération.
    • Maintien du paiement de la part variable à 100% pendant la période de congés maternité.
    • Maintien du salaire sur la base du TTC en cas d’incapacité temporaire du travail au-delà de 90 jours consécutifs d’arrêt.

Les autres dispositions permettant de réduire les écarts de rémunération figurent au paragraphe suivant (dispositions prévues pour progresser sur les écarts de répartition des augmentations individuelles). Ces dispositions s’appliquent pour ces 2 indicateurs.

 

L’objectif est de progressivement arriver à se rapprocher, voir atteindre la note maximale sur ce premier indicateur, à l’aide des dispositions susmentionnées et sous-mentionnées.

 

  • Les dispositions prévues, à date, pour progresser sur les écarts de répartition des augmentations individuelles :
    • Garantir l’équité de traitement lors des révisions salariales annuelles : analyse de la moyenne d’augmentation, analyse du % de femmes et d’hommes augmentés.
    • Analyse annuelle via la méthode statistique dite de régression multiple. Tous les salariés avec des écarts supérieurs à 2% se voient leur salaire réajusté avec un budget dédié à l’égalité professionnelle. Les salariés exclus de l’analyse statistique, du fait d’un échantillonnage trop faible, font partis d’une analyse dite non statistique et reçoivent les ajustements de salaire nécessaires, le cas échéant.
    • Analyse du nombre d’augmentés dans l’année N au cours du T4 de l’année N (augmentés lors de la revue de salaire et lors des demandes d’augmentations hors cycle dites « off-cycles »).
    • Toute augmentation intervenue dans le cadre de réajustement de salaire ne saurait avoir des répercussions sur les décisions prises pendant la revue de salaire annuelle.
    • Sensibilisation des managers sur ces sujets, notamment lors des sessions d’information dédiées à la revue de salaire mais également dans les divers supports et communications dédiés.

 

L’objectif est d’atteindre la note maximale sur l’indicateur 2 lors du prochain calcul en appliquant l’ensemble de ces mesures. SAP France ayant précédemment obtenu la note maximale depuis la mise en place de l’Index.

 

  • SAP France obtient la note maximale sur les écarts de répartition des promotions. Vous retrouverez, ci-dessous, un certain nombre de mesures mises en place, à date, pour garantir l’équité de traitement quant à l’aspect évolution de carrière. A noter , par ailleurs, que seules les promotions (changement de T-level) comptent pour cet indicateur mais que chez SAP France, il peut également y avoir des progressions (changement de grade). Ces dernières ne sont pas prises en compte dans le calcul de l’indicateur du fait de la méthodologie établie pour le calcul de l’Index :
    • Analyse du % de femmes et d’hommes promus ou progressés lors des révisions salariales annuelles .
    • Analyse du nombre de promus dans l’année N au cours du T4 de l’année N (promus lors de la revue de salaire et lors des demandes de promotions hors cycle dites « off-cycles »).
    • Les changements de grades (dites « progressions » en interne) dans un même niveau (T-Level) ne sont pas pris en compte dans le calcul de l’Index mais ils sont néanmoins indissociables des promotions puisque les progressions dans les niveaux de carrière sont un préalable à la promotion au niveau supérieur. Dans cette perspective, notre Accord prévoit la garantie de l’équité de traitement lors des révisions salariales annuelles via une analyse de tous les salariés qui sont sur un grade 1 depuis 3 ans ou plus.
    • Garantir l’égalité d’accès à la formation, élément déterminant pour l’évolution professionnelle et donc favorisant les promotions.
    • Formations dédiées au développement de l’assertivité des femmes, notamment des femmes promues managers, expertes ou ayant vocation à le devenir.
    • Mise en place d’un Comité de mobilité interne afin d’identifier les besoins de mobilité interne.
    • Solutions de garde d’enfants et d’aide aux aidants pour favoriser l’équilibre temps de travail, temps de formation, temps de vie.
    • Nomination de référents de l’égalité professionnelle pouvant être sollicités si un salarié estimait être discriminé quant aux opportunités de carrière.

 

 

  • SAP France a toujours obtenu la note maximale sur le pourcentage de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité. En effet, SAP France apporte une attention particulières à la rémunération des femmes en congés maternité depuis de nombreuses années. A noter que SAP France a également un certain nombre de dispositifs en place pour les salariés en congés parental. Ces dispositions sont consultables dans notre Accord Egalité Professionnelle.

 

  • Les dispositions prévues, à date, pour progresser sur la mixité des dix plus hauts salaires :
    • Comme mentionné précédemment : garantir l’égalité d’accès à la formation, élément déterminant pour l’évolution professionnelle et ainsi favoriser l’accès, pour les femmes, à des postes de managers, experts ou de Direction. Les grilles de salaire pour ces niveaux de postes étant plus élevées, si le % de femmes se positionnant sur ces niveaux de postes augmente, il y aura alors, de fait, plus de chance d’atteindre la mixité des dix plus hauts salaires.
    • Solutions de garde d’enfants et d’aide aux aidants pour favoriser l’équilibre temps de travail, temps de formation, temps de vie. Permettant ainsi d’envisager plus facilement l’accès aux postes susmentionnés.
    • Toujours dans cette même logique d’évolution de carrière : entretien professionnel tel que prévu par la loi mais également entretiens trimestriels des salariés avec leurs managers (lors de « SAP Talk ») pour identifier les besoins en formation, aspirations en terme de développement de carrière, etc.

L’objectif étant d’obtenir progressivement des points sur cet indicateur 5 en appliquant l’ensemble de ces mesures.

Les détails de certaines mesures et les KPIs sont consultables dans notre Accord Egalité Professionnelle.

Nous vous informons également, qu’au titre de l’année 2022, SAP France comptabilise une majorité de femmes dans ses instances dirigeantes (54% de femmes et 46% d’hommes). Ce résultat démontre que la parité et la mixité sont des priorités pour SAP France. Retrouvez ci-dessous le détail des indicateurs résultant de la loi visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle :

  • Pourcentage de femmes parmi l’ensemble des cadres dirigeants : non applicable
  • Pourcentage d’hommes parmi l’ensemble des cadres dirigeants : non applicable
  • Pourcentage de femmes parmi l’ensemble des membres des instances dirigeantes (en prenant en compte les personnes non salariées) : 54%
  • Pourcentage d’hommes parmi l’ensemble des membres des instances dirigeantes (en prenant en compte les personnes non salariées) : 46%

The post Résultat Index Egalité Professionnelle et parité dans les instances dirigeantes. appeared first on SAP France News.

Source de l’article sur sap.com

Tester la sécurité des objets connectés

Tester la sécurité des objets connectés est essentiel pour protéger nos données et notre vie privée. Découvrez comment vous assurer que vos appareils sont en sécurité.

## La sécurité de l’Internet des objets (IoT) est essentielle

L’Internet des objets (IoT) a révolutionné nos vies et apporté de nombreux avantages, mais il présente une grande surface d’attaque et n’est pas sûr tant qu’il n’est pas sécurisé. Les appareils IoT sont une cible facile pour les cybercriminels et les pirates informatiques s’ils ne sont pas correctement sécurisés. Vous pouvez avoir de graves problèmes avec des données financières et confidentielles qui sont invitées, volées ou cryptées.

Il est difficile de repérer et de discuter des risques pour les organisations, sans parler de la construction d’une méthodologie globale pour y faire face, sans connaissances pratiques de ce qu’est la sécurité IoT et sans la tester. La prise de conscience des menaces de sécurité et la façon d’y échapper est la première étape, car les solutions IoT nécessitent beaucoup plus de tests qu’auparavant. La sécurité intégrée est souvent absente lorsqu’il s’agit d’introduire de nouvelles fonctionnalités et produits sur le marché.

En tant que scientifique informatique enthousiaste, je sais que le test est une partie essentielle du processus de développement de produits IoT. Les tests peuvent être effectués à chaque étape du cycle de développement, depuis le développement jusqu’à la mise en production. Les tests peuvent être effectués manuellement ou automatiquement, selon les besoins spécifiques et les contraintes budgétaires. Les tests peuvent inclure des tests fonctionnels, des tests de performance, des tests de sécurité et des tests de conformité. Les tests peuvent être effectués sur des appareils physiques ou virtuels, en fonction des exigences et des contraintes. Les tests peuvent également être effectués à l’aide d’outils spécialisés tels que des outils de test d’intrusion, des outils de test d’authentification et des outils de test de sécurité.

Les tests peuvent aider à identifier les vulnérabilités et à déterminer si les produits IoT sont conformes aux normes de sécurité et aux exigences réglementaires. Les tests peuvent également aider à améliorer l’efficacité et la fiabilité des produits IoT et à réduire les risques liés à la sécurité. Les tests peuvent également aider à améliorer la qualité du produit et à réduire le temps et les coûts de développement. Les tests peuvent également aider à améliorer l’expérience utilisateur et à assurer un meilleur niveau de sécurité pour les utilisateurs finaux.

En conclusion, le test est essentiel pour assurer la sécurité des produits IoT. Les tests peuvent être effectués à chaque étape du cycle de développement et peuvent aider à identifier les vulnérabilités, à améliorer l’efficacité et la fiabilité des produits IoT, à réduire les risques liés à la sécurité et à améliorer l’expérience utilisateur.

Source de l’article sur DZONE

Dans le cadre de sa transformation, le Groupe ISB investit dans un nouveau système d’information. La modernisation de son SI va s’effectuer par l’adoption de l’ERP SAP S/4HANA en mode cloud, avec l’offre RISE with SAP. Ce projet sera mené en partenariat avec NTT Data Business Solutions France (NDBS France).

Groupe ISB est un spécialiste du bois qui souffle cette année sa soixantième bougie. Acteur incontournable français des produits et solutions bois pour l’habitat et la construction, il est également spécialiste du rabotage de bois résineux en Europe.

L’entreprise s’appuie essentiellement sur deux marques fortes : Silverwood (bois rabotés : bardages, lambris, terrasses, etc.) et Sinbpla (trading de panneaux et bois résineux). Le groupe compte environ 430 collaborateurs, répartis sur différents sites : usines, hubs portuaires, plateformes logistiques et agences commerciales.

2015 : l’année de l’émancipation

Groupe ISB est né du rachat de la division Importation et Solutions Bois (ISB) de Wolseley par ses cadres en 2015. Suite au rapprochement en 2019 avec SCA Wood France, Benjamin Bodet a pris la direction générale du groupe et engagé la transformation d’ISB sur ses deux principaux métiers, qui sont l’importation et la transformation du bois. « Nous avons retravaillé tout d’abord notre modèle économique, puis notre organisation commerciale. Dans le cadre de notre plan stratégique Impact 2026, validé début 2022, nous avons notamment travaillé sur la création de valeur tout le long de la value chain, des pays producteurs à nos clients distributeurs et industriels. »

Groupe ISB a comme ambition de mettre sa politique RSE au cœur de ses activités, en proposant notamment des produits bas carbone, durables et toujours plus respectueux de l’environnement.

Le plan Impact 2026 comprend un volet visant à investir dans les solutions SAP avec comme projet clé l’adoption de l’ERP SAP S/4HANA. Un choix né d’une intense phase de réflexion : « Nous avons passé 18 mois à challenger les différents éditeurs du marché. La balance a finalement penché en faveur de SAP. C’est un environnement que nous connaissons bien, proposé par un acteur qui nous ressemble ; innovant et leader sur son marché. »

Un ERP nouvelle génération… en mode cloud

NTT Data Business Solutions France a été choisi pour accompagner le Groupe ISB dans la mise en place de l’ERP SAP S/4HANA, la méthodologie de travail proposée et l’expertise logistique NTT correspondant aux besoins du Groupe ISB, le logisticien du bois. Une solution que la société a souhaité construire depuis une feuille blanche et déployer en mode cloud, avec RISE with SAP. « Nous voulions disposer d’un outil global, capable d’intégrer au maximum nos processus, mais sans reproduire les défauts de l’ancien système, trop sur mesure, trop permissif et manquant parfois de rigueur, par exemple sur la gestion des données. »

« Opter pour SAP est un véritable challenge qu’on se sent prêt à relever, poursuit Benjamin Bodet. Cela va nous obliger à nous structurer. C’est aussi pour cela que nous avons choisi SAP. » La difficulté principale de ce projet reste d’adapter l’ERP aux spécificités d’un métier qui demeure particulier, le bois. « Notre approche consiste à coller au maximum aux standards de la solution, mais sans écarter toutefois la mise en place de processus spécifiques. Nous allons nous appuyer sur l’expertise en intégration de NDBS FRANCE pour cela. Mais il nous faudra rester raisonnables dans nos envies d’adaptation de l’outil. »

Le projet a été lancé en début d’année 2022 et devrait s’achever avec le go live de la solution SAP S/4HANA, programmé pour le 1er août 2023. 18 mois donc pour mettre en place un ERP au périmètre large (finance, contrôle de gestion, achat, vente, production et logistique) et couvrant toutes les entités du groupe.

Déjà des projets autour de l’ERP SAP S/4HANA

L’adoption d’une solution cloud devrait permettre de faciliter l’accès à l’ERP en France comme à l’étranger. « Nous avons des partenaires un peu partout dans le monde, explique Benjamin Bodet. L’un de nos projets serait par ailleurs d’intégrer SAP le plus en amont possible chez nos partenaires logistiques chargés d’exporter du bois en direction de nos hubs portuaires français. » L’objectif est de connaître au plus tôt et avec le plus de précision possible le contenu de chaque chargement, afin de mieux gérer les stocks et de mieux orienter les flux.

Autre sujet, le transport : « Nous affrétons 20.000 camions chaque année. Investir dans un module avancé de gestion des transports nous permettra de disposer d’une tour de contrôle de l’ensemble de nos flux, routiers comme maritimes, ce qui nous permettra de distribuer nos produits avec la road to market la plus directe possible. »

Dernier défi enfin, l’empreinte carbone, qui est au cœur du plan stratégique Impact 2026 de Groupe ISB. « Pour optimiser notre empreinte carbone, que ce soit lors de la production ou du transport, il nous faut des outils. SAP Product Footprint Management est une solution que nous souhaitons implémenter, car en nous donnant la capacité de mesurer l’impact carbone de nos produits elle pourrait nous apporter un net avantage compétitif et aligner avec les valeurs de notre entreprise que nous portons. »

The post Groupe ISB mise sur SAP pour soutenir ses ambitions de transformation en leader du bois… bas carbone appeared first on SAP France News.

Source de l’article sur sap.com

Après avoir adopté l’ERP SAP S/4HANA, METEX NØØVISTAGO a souhaité améliorer son processus d’élaboration budgétaire. Une tâche confiée à SAP Analytics Cloud Planning, déployé par le Groupe KPC.

METEX NØØVISTAGO est un acteur industriel à la pointe de la bio-industrie.L’entreprise produit des ingrédients fonctionnels (principalement des acides aminées à ce jour) par fermentation pour le marché de la nutrition animale et bientôt de la cosmétique : 1 usine, 100KT d’acide aminées par an, 200M€ de CA annuel, et 350 salariés.

En juin 2020, METEX NØØVISTAGO a déployé un nouveau système d’information en mode greenfield, comprenant l’ERP intelligent SAP S/4HANA, un data warehouse SAP BW/4HANA et l’outil d’analyse de données SAP Analytics Cloud. « Un changement de taille pour METEX NØØVISTAGO,qui avait travaillé pendant 35 ans sur IBM AS/400 », explique Paul Stoffaes, DSI de l’entreprise.

Reste un processus qui n’avait pas été refondu : la planification budgétaire. « Le processus de forecast était réalisé sur Excel, ce qui était long, laborieux et source de nombreuses erreurs. Le contrôle de gestion passait plus de temps à consolider les données qu’à les analyser. Quant au processus d’élaboration budgétaire, il était encore plus fastidieux ».

METEX NØØVISTAGO a donc décidé de mettre en place une solution capable de livrer des prévisions au mois, à l’année et sur plusieurs années, avec une agilité permettant l’intégration aisée de nouveaux produits ou de nouveaux processus. L’objectif est de libérer du temps au contrôle de gestion, afin qu’il puisse se focaliser sur son cœur de métier, l’analyse et le pilotage.

SAP Analytics Cloud Planning déployé sur l’élaboration budgétaire

La société a confié la modélisation de son processus à l’un des modules de SAP Analytics Cloud, le module de Planning. « L’utilisation de SAP Analytics Cloud Planning permet de faciliter l’intégration avec l’ERP SAP S/4HANA, constate Paul Stoffaes. Il y a également une certaine logique à l’utiliser, car nos collaborateurs connaissent déjà SAP Analytics Cloud dans le cadre de la Business Intelligence. »

Le déploiement de la brique Planning de SAP Analytics Cloud a été confié à KPC : « Ils ont bien compris nos enjeux et ont su proposer un déroulé de projet et une méthodologie adaptés, ainsi qu’un chiffrage lisible. Leur capacité à s’engager au forfait sur un planning serré a également été une des raisons du choix de KPC. » METEX NØØVISTAGO avait en effet fixé comme contrainte une réalisation du projet dans un délai restreint de 5 mois.

Le cœur fonctionnel de la solution mise en place est un P&L présenté par produit, accompagné de plusieurs modèles de simulation. Chaque équipe dispose de son propre accès à la solution, afin d’y faire remonter ses données et prévisions : commerciaux, production, achats, logistique… Les informations sont synchronisées chaque jour – dans les deux sens – entre les référentiels SAP S/4HANA, SAP BW/4HANA et SAP Analytics Cloud, au travers de SAP Data Hub.

Voici le détail du processus mis en place :

  • L’équipe de vente fait remonter ses informations : volumes, prix, commissions…
  • L’équipe en charge des achats définit les prix moyens pondérés.
  • L’équipe de production travaille en parallèle sur la définition des nomenclatures.
  • Le contrôle de gestion pilote l’ensemble du processus, en intervenant lorsque nécessaire.

Un projet réussi, qui renforce l’adoption de SAP Analytics Cloud

« De notre point de vue, le projet est une réussite, résume Paul Stoffaes. Il a été mené à bien dans les délais, avec un budget maîtrisé. KPC a su faire preuve d’une solide expertise fonctionnelle et technique. Nous avions séparé le projet sous forme de lots, permettant de dispatcher les livrables tout au long du développement, ce qui s’est avéré très confortable. »

Quels bénéfices a identifié METEX NØØVISTAGO?

  • Des gains de productivité, avec une réduction de la durée du processus et une plus grande autonomie des parties prenantes.
  • Des gains en fiabilité, les données étant extraites puis remontées directement depuis et vers l’ERP SAP S/4HANA.
  • Des gains de flexibilité : « Auparavant, évaluer chacune des hypothèses pouvait tourner rapidement au cauchemar. Aujourd’hui, nous sommes beaucoup plus sereins. »

Le tout avec comme résultat global une amélioration des prévisions. Mais aussi un bénéfice inattendu : un intérêt renouvelé des collaborateurs pour SAP Analytics Cloud. « L’utilisation de SAP Analytics Cloud Planning a poussé certains utilisateurs à se pencher sur SAP Analytics Cloud BI », confirme Paul Stoffaes. La DSI s’attendait à une adoption rapide de SAP Analytics Cloud Planning par les utilisateurs de SAP Analytics Cloud BI. La fertilisation a finalement aussi été constatée dans l’autre sens !

The post L’industriel METEX NØØVISTAGO s’appuie sur SAP Analytics Cloud Planning pour son élaboration budgétaire appeared first on SAP France News.

Source de l’article sur sap.com

SAP propose des outils et méthodes pour toutes les étapes de la migration vers l’ERP intelligent SAP S/4HANA. Des solutions qui pourront être complétées par la méthodologie et les outils de SOA People, afin d’accélérer et de sécuriser encore plus ce processus.

L’approche Move to SAP S/4HANA, complétée par les méthodologies et outils de SOA People, offre de mieux préparer, mener et réussir son projet de migration vers l’ERP intelligent SAP S/4HANA. Un outillage qui permet aux entreprises d’envisager sereinement leur projet de migration.

Premier temps : la préparation

« Le premier temps est celui de la réflexion, celui du quand, du comment… et du combien », résume Christian Charvin, Head of Program Move to SAP S/4HANA chez SAP. SAP fournit un ensemble d’outils qui permettent de mener la réflexion de bout en bout, en mesurant précisément quel effort devra être fourni et quels gains attendre.

SOA People ajoute à ceci un outil spécifiquement dédié à la construction du business case, Performer. « Performer va se brancher sur l’ERP du client, en extraire les données de façon anonyme et évaluer le niveau de performance de l’entreprise par rapport à son utilisation de l’ERP, explique Pierre-Edouard Hamon, Presales Director, SOA People. À cet effet, le client va être comparé à un panel d’entreprises représentatives. Ceci permet d’évaluer son niveau de maturité en vue de la migration vers SAP S/4HANA, puis de proposer des plans d’action adaptés, comprenant les améliorations recommandées. Ce plan d’action permet d’évaluer les coûts de mise en œuvre du projet, mais aussi les gains potentiels attendus, qu’ils soient uniques ou récurrents. »

Techniquement, les outils proposés par SAP sont capables de proposer une approche similaire : SAP Process Dicovery crée une image de l’utilisation de l’ERP. SAP Transformation Navigator définit le paysage applicatif et fonctionnel, suivant le périmètre et les améliorations choisis. Enfin, SAP Value LifeCycle Manager construit le business case. Performer présente toutefois plusieurs atouts : une couverture plus large en matière de domaines fonctionnels ; plus d’indicateurs mesurés (2600, contre 1380 chez SAP) : une meilleure automatisation du processus.

Second temps : la migration

Les conversion factories ont le vent en poupe. Les conversion factories assurent une migration technique, sans modification massive des processus. Elles permettent de basculer de SAP ECC vers SAP S/4HANA dans des délais courts, avec un minimum de changements fonctionnels. Une fois cette étape réalisée, les processus peuvent être revus avec les métiers, de façon progressive et suivant les priorités fixées par l’entreprise. Une approche à privilégier lorsque le saut technologique est important : passage de SAP ECC à SAP S/4HANA ou passage d’un environnement sur site à une solution en mode cloud, comme RISE with SAP.

« L’emploi d’une conversion factory permet d’industrialiser toutes les étapes de la migration, à périmètre constant, avec parfois la modification de quelques processus clés. Cette méthode permet de capitaliser sur les investissements réalisés précédemment, en reprenant les paramétrages de l’ERP et en convertissant les spécifiques existants. Quant à la conduite du changement, elle peut être ajustée, en ne déployant pas d’entrée de jeu l’intégralité des nouveautés de SAP S/4HANA », explique Christian Charvin.

« Nous sommes tellement fans de l’approche conversion factory que nous proposons un outil de conversion automatisée capable d’assurer automatiquement certaines tâches (finance, gestion des immobilisations, business partners…), ainsi que la conversion de 93% à 95% des spécifiques, ajoute Pierre-Edouard Hamon. La conversion des spécifiques est réalisée à l’aide d’un moteur d’intelligence artificielle autoapprenant très efficace. À un point tel que nous avons réussi à assurer la migration technique d’un industriel en seulement trois mois ! »

Troisième temps : les travaux post-migration

Une conversion réussie nécessite l’alignement des bonnes personnes, des bonnes méthodes et des bons outils. Toutefois, deux aspects sont à considérer après la conversion, et tout au long du cycle de vie de l’ERP : l’amélioration continue et les tests.

Une solution comme Signavio permet d’analyser les processus utilisés à un instant T et de les comparer aux bonnes pratiques du secteur. Un outil précieux qui réalignera les processus avec ces bonnes pratiques. « Nous recommandons à nos clients de réaliser régulièrement cette analyse, dans le cadre d’une stratégie d’amélioration continue de leurs processus », poursuit Pierre-Edouard Hamon. Mais également pour s’assurer que leurs processus restent dans un état optimal.

Lorsque l’ERP est déployé dans le cloud, il va évoluer au rythme des évolutions proposées par SAP. Mais même lorsqu’il est déployé sur site, il est recommandé d’assurer des montées de versions régulières pour profiter de l’innovation SAP. Que ce soit lors de la refonte de processus existants ou lors d’une montée de version, les tests – de bon fonctionnement ou de non-régression – sont essentiels. « Des outils comme Tricentis (distribué par SAP) permettent d’industrialiser ce que les clients font encore trop souvent à la main. Cette solution permet pourtant d’accélérer sensiblement la phase de test lors d’une conversion ou d’une montée de version », explique Christian Charvin. « Tricentis permet de réduire la phase de test et de libérer du temps pour se concentrer sur la formation des utilisateurs finaux. C’est un outil qui participe lui aussi à l’adoption de SAP S/4HANA », confirme Pierre-Edouard Hamon.

The post Quels outils pour faciliter la migration vers l’ERP SAP S/4HANA ? appeared first on SAP France News.

Source de l’article sur sap.com

Les Sablières J. Leonhart ont refondu totalement leur Système d’Information en optant pour SAP S/4HANA Cloud Essentials, appuyé d’un spécifique déployé sur la SAP Business Transformation Platform (ex SAP Cloud Platform). Objectif : disposer d’un ERP standardisé et homogène, mais aussi fiable et évolutif.

Le Groupe Leonhart est un acteur historiquement spécialisé dans l’extraction et la valorisation de sable et de granulats. Il commercialise entre autres des agrégats, des pierres naturelles, du béton prêt à l’emploi et divers produits en béton pour la préfabrication lourde et légère. L’industriel alsacien dispose également de ses propres services de transport et de location d’engins de chantiers. Il a soufflé ses 100 bougies en 2020.

Le groupe réalise un chiffre d’affaires annuel de 120 millions d’euros, pour 600 salariés répartis sur une quinzaine de sites sur le territoire français. Il a connu une forte croissance sur les 20 dernières années. « Au fil de cette croissance, nous nous sommes retrouvés avec un SI très hétérogène, comprenant de nombreux outils spécifiques à chaque activité, plus ou moins bien connectés entre eux », explique Nicolas Battesti, Directeur Administratif et Financier.

La société a souhaité mettre en place un SI standardisé et structurant, couvrant l’ensemble de ses processus métiers et permettant un accès rapide aux données. « Nous avions besoin d’une plate-forme commune à toutes les sociétés du groupe, poursuit Nicolas Battesti. Notre responsable SI a défini un cahier des charges précis et détaillé de notre future solution, puis nous avons démarché les intégrateurs. »

Un ERP SAP, en mode SaaS

L’appel d’offres a été lancé fin 2020, avec comme objectif une étude exhaustive des solutions disponibles sur le marché et des modes de déploiement proposés. Le Groupe Leonhart a rapidement compris les avantages et inconvénients d’un déploiement sur site ou dans le cloud. C’est donc bien informé qu’il a opté pour du SaaS.

« Ce qui nous a plu dans le SaaS, c’est la maîtrise des coûts, explique Nicolas Battesti. Mais également la facilité à monter en version. Auparavant, on travaillait avec des outils qui n’étaient plus adaptés, faute d’avoir su évoluer. Disposer de solutions qui progressent au fil du temps était donc important pour nous. Nous voulions miser sur une offre pérenne. »

Au vu du cahier des charges de l’industriel, Nagarro ES a proposé l’ERP SAP S/4HANA Cloud Essentials, qui couvre les besoins métiers exprimés, avec la possibilité de se connecter au reste du SI de l’entreprise via la SAP Business Transformation Platform (anciennement SAP Cloud Platform). La seule partie non couverte nativement par l’ERP est la pesée des camions entrant et sortant des sablières. Nagarro ES s’est appuyé sur son laboratoire d’innovation pour proposer un développement spécifique reposant sur la SAP Business Transformation Platform et des technologies novatrices, comme la reconnaissance visuelle et l’Internet des Objets. Le résultat est un pont bascule connecté à SAP, avec une technologie qui permet la reconnaissance des plaques d’immatriculation internationales, la pesée du camion, et la génération automatisée du reçu.

Repartir de zéro

Le Groupe Leonhart a été séduit par la richesse fonctionnelle de la solution, mais aussi par la méthodologie SAP Activate, l’approche Fit-to-Standard et la capacité de Nagaro ES à répondre à des besoins métiers spécifiques. « Ce partenaire nous semble solide, en termes de taille, de santé financière et d’expertise des équipes, témoigne Nicolas Battesti. Nous avons jusqu’à maintenant toujours eu à faire à des consultants disponibles et expérimentés, avec la sensation que nos besoins étaient bien compris. »

L’industriel a souhaité repartir d’une page blanche pour son nouvel ERP, avec un périmètre fonctionnel assez large, allant du contrôle de gestion à la finance en passant par la production, la relation client et la logistique. Mais aussi l’analytique : « la BI intégrée nous a beaucoup plu, car elle reste facile d’utilisation, quoique puissante. »

Les ateliers ont commencé début mars 2021. La volonté du Groupe Leonhart de coller au plus près des standards et la trajectoire du projet clairement définie en amont augurent de travaux qui devraient se dérouler dans d’excellentes conditions. La mise en production de l’ERP SAP S/4HANA Cloud Essentials est programmée pour janvier 2022.

 

The post Leonhart mise sur le cloud pour son nouvel ERP SAP S/4HANA appeared first on SAP France News.

Source de l’article sur sap.com

Rail Logistics Europe et VISEO ont mis en œuvre la méthodologie SAP Activate et l’approche Fit-to-Standard afin de créer un core model qui a servi de socle pour déployer SAP S/4HANA Public Cloud sur plus de 50 filiales. Le tout en seulement deux ans et demi.

Au sein du Groupe SNCF, Rail Logistics Europe élabore des solutions de transport de marchandises multimodales et sur-mesure, à travers toute l’Europe.

Rail Logistics Europe, c’est l’expertise de 60 filiales en Europe : commissionnaires de transport, transporteurs ferroviaires, opérateurs de transport combiné et d’autoroutes ferroviaires. Au total, 3 500 personnes pour un chiffre d’affaires de plus de 952 millions d’euros en 2019, dont plus de la moitié est réalisée à l’étranger.

Une volonté d’avoir son propre SI

Afin d’accélérer l’intégration de ces différentes entités au sein du groupe, Rail Logistics Europe a d’abord opté pour différents SI financiers mis à disposition par Geodis. Des outils efficaces, mais vieillissants et imparfaitement alignés avec ses besoins. Certaines filiales de Rail Logistics Europe disposaient par ailleurs de leurs propres SI financiers. À cette hétérogénéité des SI, il fallait également compter avec une hétérogénéité des règles de gestion.

Rail Logistics Europe souhaitait pouvoir disposer de son propre SI. Une solution fiable, performante et harmonisée, qui s’appuierait sur un référentiel commun de règles de gestion. « Pour créer de la valeur et apporter les gains de productivité attendus, Il nous est apparu nécessaire d’apporter une dose d’uniformisation et de rationalisation dans notre paysage applicatif… et d’aller vite », explique Nicolas Bismuth, Responsable MOA Finance chez Rail Logistics Europe. L’entreprise souhaitait en effet déployer le nouvel ERP sur l’ensemble de ses filiales, sur les domaines Finance, Achats et Ventes, dans un délai de seulement deux années et demie.

Après une phase de cadrage, consistant à recueillir les besoins de chaque filiale, Rail Logistics Europe a lancé le projet Opera et interrogé les principaux éditeurs d’ERP en mode SaaS. C’est le binôme SAP / VISEO qui a été retenu, avec la solution SAP S/4HANA Public Cloud. Cette dernière répondant en effet aux critères de périmètre fonctionnel et d’ergonomie exprimés, tout en libérant Rail Logistics Europe de la gestion d’une infrastructure via son approche SaaS. Mais plus que cela, c’est la méthodologie SAP Activate qui a été l’une des raisons clés de ce choix. « Au travers de la méthodologie SAP Activate, nous avions la promesse d’atteindre notre objectif de déploiement rapide de la solution sur le périmètre géographique et fonctionnel fixé », explique Nicolas Bismuth.

Pour sa mise en place sur leurs différents sites, Rail Logistics Europe s’est tourné vers VISEO, et ce pour plusieurs raisons :

  • Sa connaissance de la solution SAP S/4HANA Public Cloud et de la méthodologie SAP Activate
  • L’engagement de ses équipes pour atteindre les objectifs ambitieux de déploiement
  • Ses équipes orientées Cloud incitant à adopter les meilleures pratiques de la solution
  • Sa relation avec l’éditeur SAP, indispensable pour ce type de projet

Coller au plus près des standards

Pour assurer la réussite du projet Opera, Rail Logistics Europe et VISEO ont dû appliquer plusieurs principes clés :

  • Travailler en équipe : avec 50 filiales très indépendantes et autonomes, il est essentiel de réunir consultants, décideurs et utilisateurs clés au sein d’une même équipe. Le tout en faisant preuve de flexibilité, afin de s’adapter aux différentes spécificités de ces filiales.
  • Travailler en collaboration avec SAP : avec le cloud, il faut savoir interagir avec l’éditeur, qui met à la disposition les environnements de développement et de production. Mais aussi un CSM (Customer Success Manager), chargé de suivre le bon déroulement du projet.
  • Respecter la méthodologie Activate : pour réussir le projet, il est indispensable de respecter la méthode fournie, qui permet d’apporter des garanties en termes de rapidité de déploiement, de qualité des délivrables et de revue des différents jalons par le CSM.
  • Coller aux standards : en mode cloud, il est important de s’appuyer sur les bonnes pratiques et d’adhérer aux standards. Pour chaque processus, Rail Logistics Europe s’est appuyé sur le scope item SAP S/4HANA Public Cloud le plus adapté.

Un core model déployé tambour battant

L’enjeu principal de Rail Logistics Europe et de VISEO a été de définir le core model du projet Opera. Entre juin et septembre 2018, une trentaine d’ateliers ont été menés, afin de définir des règles de gestion communes sur le périmètre fonctionnel comptabilité, contrôle de gestion, achats et facturation client.

En seulement six mois, avec l’aide de la méthodologie SAP Activate et de l’approche Fit-to-Standard, ce core model est devenu réalité et a été déployé sur le site pilote de Captrain France. « Cela a été vraiment un acte fondateur du projet, explique Nicolas Bismuth. Nous avons démontré notre capacité à construire un core model et à le déployer au sein d’une filiale sur l’ensemble du périmètre fonctionnel cible en seulement 6 mois. »

Une fois le core model validé, le déploiement de SAP S/4HANA Public Cloud a été lancé site par site. Aujourd’hui, 58 entités légales sont déployées sur Opera et de nouveaux déploiements au sein des filiales Captrain Polska et Fret SNCF sont prévus en 2021. A fin 2021, environ 580 collaborateurs utiliseront l’outil Opera.

« La promesse initiale, qui était d’être capable de déployer rapidement, s’est révélée juste. Le planning que nous suivons aujourd’hui est celui qui avait été validé avec le binôme SAP / VISEO au moment du cahier des charges, » confirme Nicolas Bismuth.

Le début d’une longue aventure

Le programme est encore récent, mais le ressenti global des utilisateurs est d’ores et déjà plutôt positif. Reste que Rail Logistics Europe a dû apprendre à s’adapter au monde du cloud. Ne plus recourir systématiquement à des développements spécifiques pour coller aux standards nécessite de revoir chaque processus, mais également d’assurer l’accompagnement au changement des équipes métiers.

Les montées de version trimestrielles de SAP S/4HANA Public Cloud requièrent également des adaptations. Il lui faut en effet évaluer les nouvelles fonctionnalités apportées par chaque nouvelle version et effectuer des tests avant déploiement, afin de repérer d’éventuelles régressions.

Ces mises à jour trimestrielles se traduisent toutefois par toujours plus de valeur apportée aux utilisateurs. Rail Logistics Europe s’est ainsi déjà penché sur les tableaux de bord et le reporting, au travers de l’utilisation de SAP Analytics Cloud Embedded. L’entreprise envisage maintenant d’augmenter le périmètre fonctionnel de son ERP, notamment en évaluant l’utilisation des innovations mises à disposition. Elle s’est même lancée dans l’adoption d’autres solutions SAP en mode Cloud comme Success Factors

The post Rail Logistics Europe (groupe SNCF) rationalise son SI avec SAP S/4HANA Public Cloud et VISEO appeared first on SAP France News.

Source de l’article sur sap.com

Il existe des centaines de systèmes ERP parmi lesquels choisir, avec un large panel de fonctionnalités, de points forts, de points faibles, d’applicabilité et de tarifs. Si cela peut sembler intimidant, un processus méthodique de comparaison des ERP peut guider votre équipe vers la bonne décision dans un délai raisonnable.

La méthodologie décrite ici, éprouvée, peut vous aider à trouver la solution qui répond le mieux aux besoins de votre entreprise. Elle peut sembler basique mais les entreprises qui se mettent en quête d’un fournisseur ERP sans suivre ces étapes logiques sont souvent confrontées à des retards, coûts supplémentaires et à une personnalisation inutile. Au contraire, les entreprises qui appliquent les meilleures pratiques gagnent généralement en fluidité dans le processus de sélection et dans les implémentations subséquentes. Elles peuvent ainsi profiter plus rapidement des avantages d’un système ERP moderne et être plus compétitives à l’ère du numérique.


Une méthodologie en 5 étapes pour évaluer les systèmes ERP

Une fois la décision prise de remplacer un ancien système ERP, la première étape consiste à monter une équipe pour piloter le processus de comparaison, de sélection et d’implémentation du logiciel ERP. L’équipe commence son travail par l’élaboration d’un plan initial, qui est plutôt à ce stade une stratégie générale.

Le processus de sélection d’un fournisseur ERP se déroule en cinq étapes :

  1. Définition des besoins en matière d’ERP
  2. Appel d’offres
  3. Evaluation de pré-sélection
  4. Comparaison des ERP et évaluation détaillée
  5. Décision finale et contrat

Diagramme illustrant les 5 principales étapes du processus d'évaluation d'un ERP


1.      Définition des besoins en matière d’ERP

Vous devrez transmettre des informations concernant votre entreprise et ses besoins à vos fournisseurs ERP potentiels afin qu’ils puissent configurer, packager et tarifer correctement la solution appropriée. Commencez par identifier les principales ressources en ligne, telles que les démonstrations de produits et les blogs, qui racontent l’histoire de votre entreprise.

Décrivez votre entreprise et ses processus de manière générale plutôt que de créer de longues listes de besoins et processus spécifiques. Informez les fournisseurs de la taille de votre entreprise, de son volume d’activité et de transactions, de la complexité des différents processus et de toute caractéristique ou facteur spécifique. Concentrez-vous sur les critères et processus qui donnent à votre entreprise son avantage concurrentiel. Ce sont ces éléments qui différencieront les systèmes et qui vous permettront d’examiner de près la façon dont chacun peut être configuré pour les prendre en charge.

Indiquez les éléments que vous aimez dans votre système actuel. En effet, vous voudrez que votre nouveau système les gère au moins aussi bien. De même, indiquez les choses que votre système actuel ne fait pas (ou mal). Signalez les applications, fonctions ou modifications personnalisées qui doivent être prises en charge par des fonctionnalités standard ou une personnalisation simple du nouveau système (et non une modification). En d’autres termes, concentrez-vous sur les éléments qui sont uniques à votre entreprise et partez du principe que les éléments de base se feront d’eux-mêmes (vous vérifierez cette hypothèse lors des démonstrations et des évaluations finales).

« Concentrez-vous sur les éléments qui sont uniques à votre entreprise et partez du principe que les éléments de base se feront d’eux-mêmes. »

Principaux points à retenir et conseils

Ne vous fiez pas aux listes de contrôle / vérification des ERP. Ces check-lists, une vieille pratique courante dans le secteur, ne permettent pas de départager les solutions et ne vous aident pas vraiment à faire un bon choix. La majorité des éléments figurant sur ces listes sont des fonctions et caractéristiques proposées par tous les systèmes, au moins dans une certaine mesure. Et les fournisseurs en compétition sont susceptibles de cocher « oui » dans l’interprétation la plus large de la fonctionnalité.

Choisissez les bonnes personnes pour votre équipe projet. La spécification des besoins est une tâche difficile. Elle nécessite des collaborateurs engagés, qui connaissent bien l’entreprise et qui ont du temps à consacrer au projet. Refreinez la tentation de constituer une équipe de personnes enthousiastes mais inexpérimentées.

Assurez-vous que votre appel d’offres contient les informations suivantes :

  • Présentation de votre entreprise et de ses processus
  • Ce que votre système actuel fait bien
  • Ce qu’il ne fait pas aussi bien que vous le souhaiteriez
  • Ce que vous voulez que le nouveau système fasse d’autre (classé par ordre d’importance)

2. Appel d’offres ERP

L’étape suivante consiste à envoyer un appel d’offres à un groupe sélectionné de fournisseurs. Leur nombre peut varier, mais n’oubliez pas que vous devrez procéder à un examen détaillé pour chaque réponse. L’expérience a montré que plus le nombre de fournisseurs est réduit, plus les informations fournies sont détaillées et meilleures sont les réponses. Il est donc préférable d’identifier une douzaine (ou moins) des meilleurs candidats pour votre short list.

« L’expérience a montré que plus le nombre de fournisseurs est réduit, plus les informations fournies sont détaillées et meilleures sont les réponses. »

En réponse, les fournisseurs d’ERP doivent proposer un système qui offre les fonctionnalités et les caractéristiques requises pour répondre aux besoins que vous avez identifiés. Les propositions contiendront également des informations sur leurs sociétés, leurs produits, leur expérience dans le domaine, les ressources qu’ils consacreront à l’implémentation, ainsi que d’autres informations destinées à gagner votre confiance.

Alors comment identifier la douzaine (ou moins) de candidats sur lesquels concentrer vos efforts de sélection ? Comment réduire la liste des centaines de fournisseurs d’ERP pour n’en retenir que quelques-uns ? Commencez par consulter les publications spécialisées qui présentent des « success stories ERP  » (gardez à l’esprit que ces publications ne vous parleront probablement pas des difficultés rencontrées ou des échecs, mettez donc ces informations en perspective). Utilisez vos contacts – par exemple associations et groupes d’entreprises – pour identifier d’autres professionnels qui ont pu avoir une expérience récente de la sélection et de l’implémentation d’un ERP.

Il existe également de nombreux annuaires en ligne, outils de sélection et services de sélection de systèmes qui peuvent vous aider à identifier les logiciels qui possèdent les fonctionnalités dont vous avez besoin et/ou les fournisseurs qui ont de l’expérience dans votre secteur.

Pour obtenir des conseils personnalisés, vous pouvez passer un contrat avec la branche conseil de votre cabinet comptable ou trouver une ressource conseil indépendante dans votre région et/ou dans votre secteur d’activité. Veillez à vérifier leurs antécédents et leurs affiliations pour vous assurer qu’ils sont réellement indépendants et pas associés à un ou plusieurs fournisseurs de systèmes ERP.

Vous pouvez choisir d’inclure certains fournisseurs de systèmes ERP qui présentent un intérêt pour d’autres raisons. Peut-être qu’un ou plusieurs de vos clients les plus importants utilisent un système ERP et vous ont encouragé à utiliser le même système. Ou peut-être que votre société fait partie d’une grande entreprise ou d’un groupe qui a opté pour une plateforme ERP donnée. Demandez une proposition au fournisseur recommandé puis évaluez toutes les propositions de manière équitable et impartiale avant de prendre votre décision.

Principaux points à retenir et conseils

Veillez à ce que toutes les parties prenantes définissent leurs besoins. Votre appel d’offres doit inclure les contributions de toutes les parties prenantes. Dans le cas contraire, vous risquez de choisir un système ERP qui ne sert que certaines fonctions de votre entreprise, obligeant les autres départements à investir dans des systèmes autonomes. Évaluez les systèmes qui fonctionnent pour l’ensemble de l’entreprise et utilisez le calendrier de déploiement pour livrer les modules prioritaires en premier.

Faites attention au classement des besoins. Souvent, l’appel d’offres est divisé en domaines fonctionnels avec des sections à remplir par chaque service. Chaque département – qu’il s’agisse des RH ou des opérations – fait généralement un excellent travail de classement des fonctionnalités pour son unité opérationnelle, mais ses priorités peuvent ne pas correspondre aux objectifs globaux de l’entreprise. C’est à votre équipe projet d’ajuster les priorités dans une perspective plus large. Quelles sont les fonctionnalités vitales, importantes ou simplement souhaitables ?

Vérifiez la disponibilité effective des fonctionnalités. Les sociétés de logiciels ont d’excellents départements marketing ; certaines vendent des produits qui n’ont pas été entièrement développés et testés. Faites des recherches sur les fonctionnalités « à venir dans une prochaine version » par rapport à celles qui sont utilisées dans les références actuelles. Il est tout à fait envisageable de prendre en compte les fonctionnalités en cours de développement – mais ne pariez pas tout votre projet sur des fonctionnalités à venir si elles sont essentielles.

Évaluez vos processus. Les processus intégrés dans les ERP packagés sont considérés comme étant conformes aux « meilleures pratiques ». Les consultants et les experts de l’implémentation d’ERP vous diront qu’il est presque toujours préférable de modifier la procédure pour l’adapter au logiciel (en tenant compte de la dimension « meilleure pratique ») que de modifier le logiciel pour l’adapter à la procédure existante. Toutefois, c’est à vous de prendre cette décision. Mais n’oubliez pas que les nouveaux processus peuvent être à l’origine des progrès et des avantages que vous tirez d’un nouveau système. N’oubliez pas non plus que tous les logiciels ERP modernes sont personnalisables. Vous disposez donc d’une grande souplesse pour modifier l’affichage, les procédures, les caractéristiques des données et leur traitement, et bien d’autres choses encore – sans modifier le code.

Tenez compte du retour sur investissement de votre ERP. La plupart des entreprises exigent une analyse du retour sur investissement (ROI) comme condition préalable à l’autorisation et au financement de tout projet majeur. Comme son nom l’indique, il s’agit de la somme des coûts liés à l’achat et au déploiement du nouveau système, plus la différence des coûts d’exploitation par rapport à ceux du système existant. Le ROI tient également compte des avantages qui s’ajoutent aux économies directes, notamment l’amélioration du rendement, du service à la clientèle et de la productivité au travail.


3.      Evaluation de pré-sélection

L’évaluation se déroule en deux phases. Au cours de la première phase, toutes les propositions sont évaluées pour voir dans quelle mesure elles correspondent à votre environnement et aux exigences décrites dans votre appel d’offres (cette phase ne comprend pas la comparaison des fournisseurs, qui relève de la deuxième phase d’évaluation).

L’objectif à ce stade est d’écarter les offres qui ne remplissent pas vos critères et de classer celles qui semblent convenir. Il en résulte une short list des meilleures propositions. Celles-ci, et seulement celles-ci, seront soumises à une évaluation détaillée jusqu’à la sélection finale.

Si vous devez examiner de nombreuses réponses, les détails auront tendance à se brouiller et il vous sera difficile de vous souvenir des réponses particulièrement solides (ou celles insuffisantes) et dans quels domaines. Une échelle de notation numérique peut vous aider à ne pas perdre le fil et à documenter votre processus de décision. Voici quelques conseils supplémentaires pour vous aider lors de cette étape de documentation :

  • Mettez en place un formulaire ou une feuille de calcul agencée de manière à ce que les évaluateurs puissent noter chaque proposition en fonction des principaux critères que vous avez spécifiés. Demandez à chaque examinateur d’attribuer une note à chaque critère d’évaluation (l’échelle peut être de un à dix, de un à cinq, de un à trois, ou tout autre niveau de granularité que vous jugez approprié). Vous pouvez avoir autant ou aussi peu d’examinateurs que vous le souhaitez.
  • Laissez de la place pour des notes et des questions, pour le suivi. Vous pouvez demander des éclaircissements à ce stade ou attendre l’évaluation détaillée des propositions présélectionnées. Attribuez un coefficient à chaque critère en fonction de l’importance de la fonction ou du processus pour votre entreprise.
  • Multipliez la note donnée par chaque évaluateur par le coefficient de chaque critère et calculez une note globale pour chaque fournisseur. Le plus souvent, plusieurs d’entre eux se classeront en haut de l’échelle, plusieurs autres un peu plus loin dans le classement, et quelques-uns ne seront pas retenus. Vous devriez maintenant avoir votre short list de finalistes – idéalement trois à cinq candidats – pour l’évaluation finale.
  • Il y a de bonnes chances que vous puissiez identifier les meilleurs candidats, mais si ce n’est pas aussi clair, revenez aux évaluations individuelles et discutez-en avec l’équipe.

Principaux points à retenir et conseils

Traitez chaque fournisseur potentiel de la même manière. N’acceptez pas de démonstrations en direct, de réunions spéciales en présentiel ou de visites sur place, à moins que vous ne soyez prêt à offrir la même possibilité à tous les fournisseurs. Il est important de maintenir des règles du jeu équitables. Une technique courante consiste à organiser une « conférence des candidats » dans vos locaux pour faire visiter les lieux à tous les fournisseurs potentiels et répondre à leurs questions (devant tout le monde).

N’oubliez pas qu’une proposition est un document de vente. Les réponses contiendront les informations que vous avez demandées et bien plus. Partez du principe que toutes les affirmations sont véridiques ; vous pourrez vérifier la plupart, sinon toutes, au cours du processus d’évaluation. Mais sachez que les auteurs de la proposition répondront à vos questions de manière à présenter leurs produits sous le jour le plus favorable.

Recherchez les valeurs aberrantes. Accordez une attention particulière aux critères pour lesquels les notes varient considérablement. Si un évaluateur donne une note très élevée à une proposition pour un critère et qu’un autre évaluateur lui donne une note très basse, cela vaut la peine d’en discuter. Interrogez les deux évaluateurs de manière constructive pour savoir ce que chacun pensait. Il est probable que l’un ou l’autre ait remarqué quelque chose que les autres n’ont pas vu ou n’ont pas considéré comme important. À la suite de ces discussions, vous souhaiterez peut-être ajuster les notes pour un critère spécifique, ce qui pourrait modifier le classement général.


4. Comparaison des ERP et évaluation détaillée

Une fois que vous avez identifié trois à cinq finalistes, il est temps de vous mettre au travail pour vérifier leurs affirmations et valider leurs références.

Comment commencer votre évaluation

  • Prenez contact avec chacun des fournisseurs potentiels et annoncez-leur la bonne nouvelle : ils ont été retenus dans la short list ! (Il n’y a pas de mal à leur dire combien il y a d’autres finalistes et même à leur faire savoir avec quelles entreprises ils sont en concurrence, si vous êtes à l’aise pour le faire).
  • Dans certains cas, vous pouvez également leur demander d’affiner leurs propositions.
  • Discutez avec les utilisateurs actuels du système (ou rendez-leur visite), de préférence ceux de votre industrie (ou d’un marché comparable) et de la taille de votre entreprise.
  • Obtenez des références si les éditeurs ne les ont pas déjà fournies (les fournisseurs peuvent hésiter à fournir des références pour des raisons de concurrence. Mais vous devez insister. Rassurez-les sur le fait que vous signerez et respecterez les accords de non-divulgation).

Comment gérer les démonstrations

C’est également le moment d’inviter les candidats présélectionnés à effectuer des démonstrations détaillées de leurs systèmes – mais vous devez contrôler ces démonstrations.

  • Fournissez à chaque candidat un script ou une liste des fonctionnalités que vous souhaitez voir bien avant la démonstration prévue. Tous les fournisseurs potentiels devraient recevoir la même liste.
  • Permettez-leur de montrer les fonctions spéciales qu’ils souhaitent mettre en avant uniquement après vous avoir montré les fonctions et les processus décrits dans l’appel d’offres.
  • Assurez-vous que votre script ou votre liste inclut les exigences spécifiques identifiées à l’étape 1. Les systèmes ERP traitent les processus courants de la même manière ; ce sont les exceptions qui posent problème (par exemple, la possibilité d’entrer des commandes pour des articles qui ne sont pas en stock, de vendre des articles dans des packages, des kits ou des ensembles, ou encore la prise en charge d’un processus spécifique de rapprochement des factures).
  • Pendant la démonstration, vous voudrez voir comment le logiciel peut être configuré et adapté pour prendre en charge vos processus et procédures uniques. Cela dit, restez ouvert d’esprit dans la mesure où vous pourriez découvrir certaines meilleures pratiques dans ces fonctions standard qui amélioreraient les opérations et les résultats de votre entreprise.
  • Dans l’idéal, le démonstrateur sera en mesure de montrer le fonctionnement du système en utilisant vos propres données. Ce n’est pas toujours possible, mais lorsque c’est le cas, cela vous donnera une bien meilleure idée de la façon dont le système fonctionnerait dans votre environnement.

Principaux points à retenir et conseils

Ne vous laissez pas éblouir par les démonstrations. Les professionnels qui font la démonstration des logiciels sont généralement très expérimentés et ont une forte personnalité. Leur objectif est de vous convaincre et de vendre leur logiciel. Ne vous laissez pas distraire par la personne ou le discours de vente, aussi captivant soit-il. Concentrez-vous sur le fond.

Tirez le meilleur parti des visites de référence. Sélectionnez avec soin les visites que vous souhaitez faire. Passez un bref appel à votre interlocuteur pour vous assurer qu’il a bien déployé le logiciel et qu’il a obtenu les avantages promis. Convenez de ce qu’il vous montrera et des personnes que vous rencontrerez au cours de la visite. Une fois sur place, jugez soigneusement si leur succès est reproductible dans votre environnement. Posez également les questions difficiles : « Quelles ont été vos plus grandes surprises ? » et « Si c’était à refaire, que feriez-vous différemment ? ».

Continuez à poser des questions. Encouragez votre équipe à poser des questions, ne serait-ce que pour clarifier les réponses. Faites-le lors de l’examen de l’appel d’offres et pendant les démonstrations ; cela réduira considérablement les risques de mauvaises surprises. C’est le moment de découvrir les réponses qui ne vous plaisent pas – avant que les négociations ne commencent. N’oubliez pas non plus que vous obtenez vos réponses gratuitement à ce stade, alors apprenez-en le plus possible. Lorsque vous commencerez à implémenter le produit, il se peut que vous deviez attendre une assistance ou même payer des frais.


5. Décision finale et contrat

Une fois les évaluations détaillées terminées, vous constaterez probablement que deux ou trois fournisseurs répondent à vos critères. Sélectionnez celui qui, selon vous, répond le mieux à vos besoins actuels et futurs, mais n’écartez pas les autres. Faites-leur plutôt savoir qu’ils vous conviennent mais qu’ils ne sont pas votre premier choix ; cela laisse la porte ouverte au cas où vos négociations avec le meilleur candidat ne se déroulent pas comme prévu.

Vous pouvez maintenant commencer à négocier les détails du contrat avec le meilleur candidat. La plupart des entreprises savent comment cette étape est « censée fonctionner ». Mais comme pour toutes les autres étapes du processus d’évaluation et de sélection d’un ERP, vous risquez d’avoir des surprises.

Le pouvoir est de votre côté dans les négociations. Cependant, il est préférable de considérer le fournisseur comme un futur partenaire, et non comme un adversaire dans les négociations. Visez un accord équitable qui incite les deux parties à déployer le système de manière efficace et à en assurer le bon fonctionnement.

Chaque aspect de l’implémentation du système et du maintien de l’assistance doit être discuté et documenté – en détaillant le prix, la personne responsable et, dans certains cas, le temps nécessaire. Le contrat comporte de nombreux aspects, dont notamment (mais pas exclusivement) :

  • L’achat initial, la location ou la licence du matériel et des logiciels.
  • L’implémentation du matériel et des logiciels (en précisant ce qu’englobe le mot ‘ »implémentation »).
  • Coût et calendrier de la simulation d’implémentation (avant ou après le paiement du logiciel).
  • Coûts de formation initiale et continue
  • Maintenance continue du matériel et des logiciels (et à quel niveau).
  • Conversion des données et intégration à d’autres systèmes
  • Mise en réseau et sécurité
  • Personnalisations (initiales et avec les versions futures)

Principaux points à retenir et conseils

N’annoncez pas votre sélection finale avant les négociations. À la fin de la phase d’évaluation détaillée, l’équipe peut vouloir déclarer un « gagnant ». Cependant, informer le candidat principal qu’il est « l’élu » n’est pas dans l’intérêt de votre entreprise. Il n’est pas rare d’avoir des surprises au cours du processus de négociation et vous devrez peut-être revoir votre choix.

Planifiez à long terme. Lors du démarrage, veillez à examiner attentivement les coûts à long terme afin que vos estimations soient correctes et que vous ne faussiez pas les chiffres du retour sur investissement de l’ERP. Certains fournisseurs offrent davantage de services gratuits pendant une période plus longue et d’autres peuvent confier leur assistance à long terme à une entreprise qui facture à l’appel. Certains fournisseurs fixent un plafond pour l’augmentation des tarifs annuels de maintenance ou d’abonnement, mais beaucoup ne le font pas. D’autres vendent un abonnement SaaS (Software-as-a-Service) à bas prix, qu’ils augmentent considérablement après quelques années. Certains fournisseurs proposent une mise à jour annuelle, mais ne fournissent aucune assistance réelle lors du processus de mise à jour. Posez des questions et obtenez des réponses écrites pour être sûr de bien appréhender vos coûts à long terme.


L’importance de l’équipe projet

Le facteur le plus important pour le succès du processus d’évaluation du système ERP est l’équipe projet. Cette équipe doit être constituée très tôt et doit être le moteur de l’élaboration, de la diffusion et de l’évaluation de l’appel d’offres et de la sélection du nouveau système ERP.

D’après notre expérience, lorsque les équipes sont au milieu d’une investigation et d’une évaluation détaillées, elles prennent souvent des raccourcis. Mais si votre équipe projet suit ces cinq étapes et prête attention aux enseignements tirés, elle sera en mesure de trouver la solution optimale pour répondre aux exigences de votre entreprise, maintenant et pour l’avenir.


Publié en anglais sur insights.sap.com

The post Conseils pour bien choisir votre (nouveau) système ERP appeared first on SAP France News.

Source de l’article sur sap.com