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De spécialiste de l’ingénierie industrielle, ATS accélère sa transformation numérique et lance sur le marché un portfolio de nouveaux services digitaux notamment sur base de solutions SAP Cloud PLM et Assets (de l’Ingénierie à la machine as a service). Un acteur OT et IT, capable d’accompagner les organisations dans leur voyage vers l’industrie 4.0.

ATS, c’est avant tout une aventure familiale, démarrée en 1989 au Creusot. L’histoire d’un spécialiste en ingénierie industrielle (ATS Engineering), mais aussi en conception et réalisation de moyens de production automatisés (ATS Solutions). L’entreprise compte aujourd’hui 200 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires annuel d’environ 20 millions d’euros.

“La quatrième révolution industrielle nous donne l’opportunité de transformer l’industrie, en la rendant à la fois plus performante et plus attractive. Notre ambition est d’accompagner dans leur transformation les femmes et les hommes (end-users) opérant sur des sites industriels, en apportant de nouveaux outils et services pour remettre l’Homme au centre et réinventer l’expérience Homme-machine.” Explique Rodolphe Roy, Président d’ATS. “Faire grandir l’Humain pour amener plaisir et reconnaissance dans l’industrie : Un élément crucial pour booster l’attractivité et attirer de nouveaux talents.”

Le numérique, nouveau pilier d’ATS

Le premier jalon de la transformation d’ATS est posé en 2011, lorsque Rodolphe Roy en devient l’actionnaire unique. En 2017, une fois le rachat sécurisé, la transformation du groupe peut commencer, avec comme nouvel axe le numérique.

La société est dans le même temps repérée par BPI France, qui l’invite à rejoindre le programme accélérateur PME/PMI, puis la French Fab, le porte-drapeau de l’industrie française en tant qu’ambassadeur pour la Bourgogne. Ce programme accélérateur pousse également ATS à aller au-delà de l’OT pour proposer des services IT à ses clients et remettre l’innovation au centre de sa transformation.

Des LAB’Innovation sont ainsi déployés sur chacun des sites d’ATS, afin de permettre à tous les collaborateurs de l’entreprise d’explorer et d’innover avec de nouvelles technologies digitales, comme le cloud, l’ingénierie collaborative en Réalité Virtuelle, l’impression 3D ou encore la capture de la réalité. Le tout en lien avec les clients et partenaires de l’entreprise.

« Notre langue maternelle est l’OT, mais nous avons fait IT seconde langue, ce qui nous permet d’accompagner les industriels dans leur transformation numérique. Nous avons pour vocation à être la courroie de distribution entre ces deux mondes. »

Il est vrai qu’en tant que concepteur de moyens de production automatisés, et connectés, ATS Solutions apporte déjà un savoir-faire à mi-chemin entre OT et IT, pour le compte de clients prestigieux comme Air Liquide, Arkema, Schneider Electric ou encore le CEA.

ATS Connect, l’intégrateur OT/IT des industriels

“Avec ATS Solutions, nous proposons aux industriels des nouveaux moyens de production (CAPEX) automatisés, connectés et flexibles, rappelle Rodolphe Roy. Toutefois, nous étions un peu frustrés de ne pas pouvoir les accompagner dans leurs phases d’exploitation (OPEX), ni dans leurs projets de numérisation de leurs parcs machines existants.”

“Notre nouvelle activité portée par ATS Connect répond à cela, mais pas seulement : nous accélérons sur l’accompagnement à la transition énergétique et environnementale des industriels, jusqu’aux projets de villes intelligentes (smart city).” Complète Jordan Lecat, COO d’ATS Connect.

ATS Connect est chargée de porter les projets de connexion digitale des équipements. Cela commence par un audit 4.0 du moyen de production, des échanges systématiques avec les utilisateurs finaux pour identifier leurs points de douleurs. Nous traitons ensuite la collecte des données et le traitement de l’information pour créer les bons outils de suivi de performance et de maintenance. Le tout en faisant appel au besoin à des technologies innovantes capables de projeter les entreprises dans le monde de l’industrie 4.0. À ce titre, ATS Connect devient un intégrateur de bout en bout de solutions OT/IT.

SAP, éditeur clé pour ATS

Autre jalon de la transformation d’ATS, la rencontre avec SAP en 2018. ATS voit dans les solutions Cloud Public PLM et Assets, respectivement SAP Enterprise Product Development (SAP EPD) et SAP Intelligent Asset Management (SAP AIM) associé à SAP Business Technology Platform (SAP BTP), une plate-forme ouverte et collaborative de choix pour gérer les équipements des industriels et porter des projets avancés, comme la mise en place de jumeaux numériques connectés. Cette plateforme Cloud devient ainsi un catalyseur pour le développement commercial des nouveaux services numériques d’ATS Connect.

« ATS Connect se positionne clairement comme offreur de solutions Industrie 4.0, explique Jordan Lecat. Nous collectons la data, que nous faisons remonter sur la plate-forme Cloud SAP, afin de proposer des services innovants à nos clients. Par exemple de la maintenance prédictive. Avec ATS Connect, nous pouvons enfin proposer une gestion de bout en bout des moyens de production des industriels. »

Dans le cadre du partenariat entre SAP et le Collectif Continuité Numérique, ATS Connect participe par ailleurs au développement de démonstrateurs Industrie 4.0 autour des jumeaux numériques, lesquels sont déployés sur les Experience Centers SAP de Paris et Barcelone. ATS rejoint ainsi l’écosystème SAP relatif à l’industrie du futur. « Ceci nous rend d’autant plus fiers que nous partageons les valeurs et ambitions portées par SAP et ses Experience Centers : Meet, Inspire, Engage. »

 

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Source de l’article sur sap.com

Le cœur du système d’information d’Atos, comprenant 42 systèmes et 500 interfaces, a été basculé vers le cloud Microsoft Azure, au travers de l’offre RISE with SAP. Un projet mené en seulement 9 mois par les équipes d’Atos.

Atos est un des leaders mondiaux des entreprises de services du numérique, avec une présence dans 71 pays et un effectif de 105.000 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires annuel de près de 11 milliards d’euros. Atos est un acteur engagé : partenaire des Jeux olympiques et paralympiques depuis 2001, le groupe met également en œuvre une stratégie net-zéro visant à la fois à atteindre la neutralité carbone en interne, mais aussi à proposer des services et produits décarbonés à ses clients.

Jusqu’alors, Atos hébergeait son système d’information dans ses propres datacenters, dont l’ERP Nessie. Une offre basée sur des solutions SAP, ayant basculé en 2020 vers l’ERP Intelligent SAP S/4HANA. Fin 2020, l’entreprise a décidé de migrer Nessie vers le cloud.

« Plusieurs raisons ont mené à ce choix, explique Frédéric Aubrière, DSI groupe d’Atos. Chaque changement opéré sur un SI on-premise se traduit par des dépenses d’investissement (CAPEX), qu’il faut valider auprès de la direction financière. Avec le cloud, la discussion peut se recentrer sur les seules dépenses d’exploitation (OPEX), ce qui participe à lever certains verrous. En déléguant la gestion des infrastructures à un hyperscaleur, nous libérons également des ressources IT internes, qui peuvent se concentrer sur leur cœur de métier. Enfin, la crise sanitaire a démontré que la flexibilité apportée par le cloud était un atout pour les entreprises. »

Un des arguments mis en avant par Atos est que le cloud est devenu suffisamment mature pour supporter des workloads critiques. « Pendant longtemps, le cloud a été réservé à des systèmes connexes, l’ERP restant hébergé sur site. Aujourd’hui, le cœur du SI n’est plus un terrain interdit au cloud. J’estime qu’il peut et doit basculer vers le cloud. » En migrant le cœur de son système d’information vers le cloud, Atos entend lancer un message fort en direction des entreprises qui hésiteraient encore à adopter ce modèle de déploiement. Le projet est donc particulièrement stratégique pour le groupe. « Ce que nous avons réalisé avec notre SI, nous pouvons le faire pour celui de nos clients », confirme Frédéric Aubrière.

Un projet mené à bien en seulement 9 mois

Atos a mis en œuvre tout son savoir-faire – et la force de frappe de ses nombreux experts – pour réaliser cette migration en un temps record. Le choix s’est porté sur l’offre RISE with SAP, avec un déploiement effectué sur les infrastructures Microsoft Azure de Francfort. Un choix stratégique là encore, les serveurs utilisés dans ce datacenter Microsoft étant des Bull Sequana S. Du matériel conçu par Bull, filiale d’Atos, et certifié SAP, avec des instances pouvant atteindre les 12 To en scale up (et plus d’une centaine de téraoctets en scale out).

Le projet a démarré fin 2020. Dès avril 2021, le système de test basculait en live, suivi par les instances de développement et de qualité. L’instance de production est entrée en fonction le 13 septembre 2021, soit environ 9 mois après le début du projet. Un tour de force de la part d’Atos. Si l’ERP a été migré sans modifications majeures, le périmètre du projet reste en effet particulièrement important. « Nous avons migré notre ERP vers le cloud, mais aussi l’ensemble des systèmes connexes gravitant autour de lui », explique Frédéric Aubrière. Au total, 42 systèmes ont été migrés et 500 interfaces. 5000 tests ont été effectués afin de couvrir un large spectre de cas d’utilisation.

« Hormis quelques ajustements dans les paramètres de connexion, la bascule a été transparente pour les utilisateurs. Le portail MyAtos est toujours accessible de la même façon et permet toujours d’accéder aux mêmes services. Notre SI est par ailleurs toujours aussi stable et performant. » Les performances des infrastructures correspondent jusqu’à maintenant au cahier des charges d’Atos, avec un SLA de 99,7% et un RPO très proche de zéro (30 minutes). « Nous allons exécuter un dry run du DRP dans les prochains mois, afin de mesurer le délai de reprise d’activité de notre SI », confie le DSI d’Atos.

SAP BTP et décarbonisation en ligne de mire

Avec son contrat unique, l’offre RISE with SAP est un facteur de simplification lors du passage au cloud. « Avoir un unique contrat, signé en direct avec SAP, nous permet de nous affranchir de la complexité de la tarification des hyperscaleurs, confirme Frédéric Aubrière. C’est une forme de contrat plus confortable pour les clients et apportant une meilleure prédictibilité sur les coûts. RISE with SAP nous permet également de conserver notre code et nos applications. Il permet de basculer vers le cloud de façon non violente, en respectant les processus et spécificités du groupe. »

Une fois le SI stabilisé et les processus calés entre SAP et Atos, l’entreprise compte travailler sur la prochaine génération de son ERP. Au menu, un nettoyage du code spécifique et son adaptation à la SAP Business Technology Platform (SAP BTP). En parallèle, une connexion avec certains services Microsoft Azure sera mise en place. Autre tâche confiée à la DSI d’Atos, la décarbonation du fonctionnement de sa nouvelle plate-forme cloud. L’élasticité propre aux infrastructures cloud devrait permettre au groupe d’ajuster les ressources au plus près des besoins. L’objectif d’Atos est d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2028.

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Source de l’article sur sap.com

Les relations Métiers-DSI sont très souvent tendues au sein des organisations que nous côtoyons.

Les uns, pressés par les enjeux du marché et les attentes des actionnaires, expriment « leurs besoins à la machine à café », soucieux de transférer le dossier entre les mains de la DSI au plus vite.

Le rôle de la machine à café dans les relations Métiers-DSI

Le lieu privilégié pour engager des projets

Les autres, touchés dans leurs égos professionnels, apportent des réponses quasi spontanées sur le niveau d’engagement qu’ils peuvent apporter en terme de budget et de délai sur le besoin entendu.

Alors que ni l’un, ni l’autre n’ont le plus souvent pris le temps de définir de manière claire et précise une vision partagée de l’objectif !

Avec une simple vue « de la partie émergée de l’iceberg », les chances de livrer un produit en adéquation avec le besoin sont donc très faibles.

Par contre les impacts de « service après-vente » eux sont colossaux puisque qu’il faudra bien finir par aligner le projet technique avec les attentes fonctionnelles… coûte que coûte, dans l’effort et l’urgence, en surcharge de tous les autres projets en cours.

L’image du service IT interne se dégrade et,  à l’heure où les offres Saas et les mises en relation directe Métiers-Intégrateurs/Editeurs se multiplient, il peut y avoir danger à ne pas réagir pour la DSI.

Alors ? Aucune issue à la crise de confiance dans les relations Métiers-DSI ?

Qu’ils soient techniques, organisationnels ou comportementaux, il existe de nombreux axes de progression comme par exemple :

  • Améliorer la complémentarité et la définition des services fournis et faire en sorte que la DSI ne fonctionne plus en silo mais bien dans une organisation de support transversal.
  • Evoluer vers une relation ou la prise en compte de la valeur du système d’information de l’entreprise par les métiers (IT Value, ROI, Payback, NPV, IRR) atténue les griefs de performance à l’égard de la DSI.
  • Progresser dans la cohérence de l’alignement stratégique du système d’information pour viser un modèle d’activité de DSI proactive, avec un organigramme clair, partagé et compris.
  • Inventorier les indicateurs pertinents, communiquer ses tableaux de bord et « benchmarker » son organisation dans une démarche d’amélioration continue (Roue de Deming, PDCA).
  • Instaurer une méthodologie de gestion de projet transversale, commune et partagée entre les Métiers et la DSI et (re)définir les périmètres de responsabilité entre les rôles MOA et MOE.
  • Passer d’un mode de « faire plaisir » à celui motivé par le payback et soutenir les managers fonctionnels IT dans leur capacité à dire non face à des demandes « de confort ».
  • Instaurer un bureau « Méthode et planification » (PMO) et travailler sur l’évaluation des capacités réelles des ressources sur les nouveaux projets plutôt que de ne se concentrer que sur l’évaluation des charges.
  • Appliquer une gestion de risque structurée (AMDEC ou équivalent), valoriser les risques encourus et clarifier le périmètre de responsabilité entre MOA et MOE.
  • Suivre les charges de fonctionnement de la DSI au sein d’une comptabilité analytique permettant d’isoler CAPEX et OPEX, orientée dans une logique d’analyse de la valeur du SI et dans la mesure des progressions annuelles des charges d’exploitation et cycles de vie applicatifs.
  • Adapter et personnaliser son référentiel méthodologique interne selon les moyens et capacités disponibles, prendre en considération le niveau de maturité des processus et des équipes (CMMI) et ne pas être plus royaliste que le roi dans la définition des « dead-line ».
  • etc, etc

Toutes ces mesures doivent s’intégrer dans le management stratégique du système d’information et composer le référentiel interne de l’IT Gouvernance.

Chaque mesure doit donner lieu à l’identification de KPI (Key Performance Indicators) et KGI (Key Goal  Indicators).
Par exemple, un des indicateur pertinent dans l’évaluation de l’efficacité des mesures appliquées peut être celui du turn-over de l’équipe IT…

La mise en oeuvre opérationnelle d’un plan de gouvernance IT  demande la mise en place d’une organisation de pilotage de projet (formalisation de l’objectif, identification des acteurs directs et indirects, phasage des tâches et plan de charge, planification, plan d’assurance Qualité, niveau de documentation, tests, bascule en production et transfert en exploitation).
Nous sommes même, bien souvent,  dans le contexte d’une gestion de portefeuille ou de programme, puisque l’étendue du chantier amènera à identifier plusieurs sous-projets et objectifs.

Dans une logique d’amélioration continue, chaque fonction doit être monitorée à partir de quelques indicateurs finement choisis, et doit faire l’objet d’audit et de contrôles réguliers réalisés par un encadrement responsable et clairement identifié.

Ainsi, il n’est pas rare qu’à l’issue de ces chantiers, quelques rayons de soleil apparaissent au milieu des nuages.

Rayons de soleil dans les relations Métiers-DSI

Des rayons de soleil…enfin !

Je vous entends réagir et dire « Quid d’un ciel totalement bleu dans nos relations Métiers-DSI ? »
Restons pragmatiques, humbles et réalistes si vous le voulez bien.