Articles

Exploration approfondie d'Amazon EC2 : optimiser les charges de travail avec les données matérielles

.

Explorer Amazon EC2 en profondeur pour optimiser les charges de travail avec les données matérielles. Découvrez comment tirer le meilleur parti de votre infrastructure cloud !

Comprendre le matériel sous-jacent aux instances EC2 d’Amazon

EC2 Instance Types and Hardware

Amazon EC2 offre une variété d’instances pour répondre aux besoins des utilisateurs. Chaque type d’instance est conçu pour offrir un ensemble spécifique de performances et de capacités. Les principaux types d’instances EC2 sont les suivants :

  • Instances à mémoire haute performance (HIMEM) : Ces instances sont conçues pour offrir une mémoire et une puissance de calcul élevées. Elles sont idéales pour les applications qui nécessitent des performances de calcul élevées et une grande quantité de mémoire.
  • Instances à processeur haute performance (HIPROC) : Ces instances sont conçues pour offrir une puissance de calcul élevée et une grande quantité de mémoire. Elles sont idéales pour les applications qui nécessitent des performances de calcul élevées et une grande quantité de mémoire.
  • Instances à processeur haute densité (HIDEN) : Ces instances sont conçues pour offrir une puissance de calcul élevée et une grande quantité de mémoire. Elles sont idéales pour les applications qui nécessitent des performances de calcul élevées et une grande quantité de mémoire.
  • Instances à processeur haute densité (HIDEN) : Ces instances sont conçues pour offrir une puissance de calcul élevée et une grande quantité de mémoire. Elles sont idéales pour les applications qui nécessitent des performances de calcul élevées et une grande quantité de mémoire.

Chaque type d’instance est alimenté par un matériel spécifique qui lui est propre. Par exemple, les instances à mémoire haute performance (HIMEM) sont alimentées par des processeurs Intel Xeon E5-2686 v4, des processeurs Intel Xeon E5-2676 v3 et des processeurs Intel Xeon E5-2676 v2. Les instances à processeur haute performance (HIPROC) sont alimentées par des processeurs Intel Xeon E5-2686 v4, des processeurs Intel Xeon E5-2676 v3 et des processeurs Intel Xeon E5-2676 v2. Les instances à processeur haute densité (HIDEN) sont alimentées par des processeurs Intel Xeon D-1541, des processeurs Intel Xeon D-1531 et des processeurs Intel Xeon D-1521. Enfin, les instances à processeur haute densité (HIDEN) sont alimentées par des processeurs Intel Xeon D-1541, des processeurs Intel Xeon D-1531 et des processeurs Intel Xeon D-1521.

Conclusion

Amazon EC2 offre une variété d’instances pour répondre aux besoins des utilisateurs. Chaque type d’instance est conçu pour offrir un ensemble spécifique de performances et de capacités, et est alimenté par un matériel spécifique. Comprendre le matériel qui se trouve sous le capot des instances EC2 est essentiel pour prendre les bonnes décisions lors du choix du type d’instance le plus adapté à votre cas d’utilisation. En ayant une compréhension fondamentale du matériel qui se trouve derrière les instances EC2, vous serez en mesure d’optimiser les performances et les coûts, ainsi que d’assurer le bon fonctionnement de vos applications.

Amazon Elastic Compute Cloud (EC2) est l’un des principaux services du cloud AWS, offrant une plateforme polyvalente pour le calcul sur demande. La vraie
Source de l’article sur DZONE

Apprentissage profond en reconnaissance d'images: Techniques et défis

L’apprentissage profond en reconnaissance d’images est une technologie puissante qui permet de résoudre des problèmes complexes. Découvrez les techniques et les défis associés à cette technologie.

Dans le vaste royaume de l’intelligence artificielle, l’apprentissage profond est devenu un jeu-changer, en particulier dans le domaine de la reconnaissance d’images. La capacité des machines à reconnaître et à catégoriser des images, à la manière du cerveau humain, a ouvert une multitude d’opportunités et de défis. Plongeons-nous dans les techniques que l’apprentissage profond offre pour la reconnaissance d’images et les obstacles qui y sont associés.

Data: For CNNs to work, large amounts of data are required. The more data that is available, the more accurate the results will be. This is because the network needs to be trained on a variety of images, so it can learn to recognize patterns and distinguish between different objects.

Hurdles: The main challenge with CNNs is that they require a lot of data and computing power. This can be expensive and time-consuming, and it can also lead to overfitting if not enough data is available. Additionally, CNNs are not able to generalize well, meaning they are not able to recognize objects that they have not been trained on.

Réseaux de neurones convolutionnels (CNN)

Technique : Les CNN sont le pilier des systèmes de reconnaissance d’images modernes. Ils se composent de plusieurs couches de petites collections de neurones qui traitent des parties de l’image d’entrée, appelées champs réceptifs. Les résultats de ces collections sont ensuite assemblés de manière à se chevaucher, afin d’obtenir une meilleure représentation de l’image d’origine ; c’est une caractéristique distinctive des CNN.

Données : Pour que les CNN fonctionnent, des quantités importantes de données sont nécessaires. Plus il y a de données disponibles, plus les résultats seront précis. C’est parce que le réseau doit être formé sur une variété d’images, afin qu’il puisse apprendre à reconnaître des modèles et à distinguer différents objets.

Hurdles : Le principal défi avec les CNN est qu’ils nécessitent beaucoup de données et de puissance de calcul. Cela peut être coûteux et prendre du temps, et cela peut également entraîner un surajustement si pas assez de données sont disponibles. De plus, les CNN ne sont pas en mesure de généraliser bien, ce qui signifie qu’ils ne sont pas en mesure de reconnaître des objets qu’ils n’ont pas été formés.

Réseaux neuronaux profonds (DNN)

Technique : Les DNN sont une variante des CNN qui peuvent être utilisés pour la reconnaissance d’images. Ils sont constitués de plusieurs couches de neurones qui traitent des parties de l’image d’entrée et produisent des résultats plus précis que les CNN. Les DNN peuvent également être utilisés pour la classification d’images et la segmentation d’images.

Données : Les DNN nécessitent également des grandes quantités de données pour fonctionner correctement. Cependant, ils peuvent être entraînés sur des jeux de données plus petits que les CNN et peuvent donc être plus efficaces lorsqu’il n’y a pas assez de données disponibles.

Hurdles : Le principal défi avec les DNN est qu’ils nécessitent beaucoup de temps et de puissance de calcul pour être entraînés correctement. De plus, ils sont sensibles aux bruit et aux variations dans les données d’entrée, ce qui peut entraîner des résultats imprécis.

Source de l’article sur DZONE

SAP Business AI, Green Ledger et les dernières innovations SAP soulignent la capacité de l’entreprise à accompagner durablement les clients dans la résolution de leurs problèmes urgents.

16 mai 2023 – A Sapphire Orlando, SAP SE (NYSE : SAP) a dévoilé des innovations et de nouveaux partenariats pour faire face, avec confiance, à un avenir incertain. SAP aide les clients à transformer leurs business model vers le cloud, à placer la durabilité au centre de leurs opérations et à renforcer leur agilité dans des marchés en pleine transformation. Ces innovations comprennent une IA responsable intégrée aux logiciels d’entreprise, une comptabilité basée sur un suivi de l’impact carbone et des réseaux spécifiques à l’industrie pour renforcer la supply chain.

 

Une IA conçue pour les entreprises.

Alors que l’IA prend une nouvelle place dans le quotidien, SAP renforce son engagement pour l’intégrer au maximum dans son portefeuille de solutions, pour s’assurer que les clients puissent résoudre les problèmes critiques de l’entreprise. Cela comprend de nouveaux partenariats avec :

Une nouvelle collaboration avec Microsoft, incluant les nouveautés en matière d’IA générative prête à utiliser pour accompagner les grands défis commerciaux des clients.

Les entreprises pourront intégrer les solutions SAP SucessFactors avec Microsoft 365 Copilot et Copilot dans Viva Learning, ainsi que le service Azure OpenAI de Microsoft pour accéder à une IA analytique et génératrice de langage. Ces intégrations faciliteront l’expérience des collaborateurs. Pour en savoir plus, cliquez ici.

SAP continue d’étendre son portefeuille SAP Business AI en y intégrant l’intelligence artificielle, autour d’une technologie de pointe pour l’industrie et de nouveaux process pour accompagner les clients pour les problèmes les plus urgents. Parmi les autres nouveautés :

  • Augmentation de la visibilité, de la productivité et des résultats par l’IA qui anticipe et gère plus facilement les changements des entreprises
  • Intégration de l’IA pour SAP Business Network, SAP SucessFactors et SAP S/4HANA Cloud.
  • Renforcement de l’expérience client avec une nouvelle application utilisant l’IA pour donner aux vendeurs des informations globales, des recommandations et ainsi générer automatiquement du contenu.
  • SAP Predictive Replenishment et SAP Intelligent Product Recommendations, deux nouvelles solutions SAP visant à fournir des améliorations des process métiers spécifiques à chaque industrie.

 

Vers un « Green Ledger ».

Il y a cinquante ans, SAP révolutionnait la comptabilité financière avec l’ERP (Enterprise Resource Planning). Aujourd’hui, SAP réinvente le « R » d’ERP en élargissant la définition des ressources à l’impact carbone. Avec son nouveau « Green Ledger », SAP rend la compatibilité carbone aussi importante que la comptabilité financière. Les innovations annoncées incluent :

  • Mise à jour de SAP Sustainability Footprint Management, une solution unique de calcul et de gestion des émissions carbone de l’entreprise, de la supply chain et des produits.
  • SAP Sustainability Data Exchange, une nouvelle solution d’échanges sécurisés de données de développement durable avec leurs partenaires et fournisseurs afin qu’ils puissent plus rapidement décarboner leur supply chain.

Ces deux offres feront partie de RISE with SAP et GROW with SAP pour SAP S/4HANA Cloud, édition grand public.

  • Un partenariat avec Planon pour fournir des solutions durables de gestion de l’immobilier et des espaces de travail afin d’accroître la durabilité dans les portefeuilles commerciaux et d’entreprise.

 

Connecter les industries et les entreprises.

Les transformations de la supply chain ont considérablement modifié la façon dont les organisations commercent. SAP Business Network, plateforme de collaboration B2B contribue à renforcer la résilience de la supply chain mondiale, via des transactions, des process et des informations partagées. Les nouvelles innovations publiées comprennent :

  • Le lancement de SAP Business Network for Industry, combinant les avantages de la supply chain en réseau avec une expertise unique pour accompagner les clients issus de la grande distribution, la haute technologie, les sciences et la fabrication industrielle. A l’avenir, cette solution sera complétée par un guide des meilleurs pratiques, afin d’aider les clients.
  • Le choix pour les services achats sur SAP Business Network des fournisseurs en fonction du prix, de la disponibilité mais également des historiques en matière de respect des droits de l’homme et des certifications de durabilité.
  • Un nouvel ensemble de fonctionnalités proposant des informations sur les fournisseurs, les catalogues des marketplace, une connexion vers les prospects et des profils d’entreprise augmentés.
  • SAP Blockchain Business Connector – une nouvelle offre pour collaborer avec plusieurs entreprises, individus ou institutions sans dépendre d’un système centralisé de vérification des données.

 

Préparer l’avenir.

Les entreprises ont besoin de voir l’ensemble de leurs applications, processus et données pour innover, automatiser et ainsi augmenter la productivité. SAP lance aujourd’hui une multitude d’innovations, et notamment :

  • Un partenariat renforcé avec Google Cloud pour simplifier le paysage de données et permettre aux clients de créer un data cloud de bout en bout qui rassemble les données via Datasphere avec Google Cloud, afin que les entreprises puissent visualiser l’ensemble de leurs données en temps réel. Pour en savoir plus, cliquez ici.
  • De nouvelles fonctionnalités pour SAP Integration Suite pour gérer plus facilement les paysages de données et rassembler les process sur des systèmes SAP et non SAP dans le cloud.
  • Des nouveautés pour SAP Signavio, réunissant la puissance de la technologie SAP et de Signavio pour fournir aux clients des informations stratégiques en quelques heures, et non en quelques jours.

 

Les innovations lancées sur l’ensemble de la plateforme SAP Business Technology accélèrent considérablement l’optimisation des process métiers et facilitent l’automatisation de l’entreprise à grande échelle. SAP continuera d’aider les clients à tirer le meilleur parti de ses dernières innovations augmentant l’expérience et la productivité autour d’outils low-code améliorés et de nouveaux partenariats pour améliorer l’analyse de données critiques.

Christian Klein, PDG de SAP, déclare : « Dans un monde marqué par des transformations de marchés, de paysages réglementaires changeants et des pénuries de talents, les entreprises continuent de se tourner vers SAP pour les solutions dont ils ont besoin afin de résoudre leurs problèmes urgents. Les innovations annoncées à SAP Sapphire s’appuient sur notre riche héritage technologique disruptif et développé de manière responsable, conçu depuis des décennies d’expertise dans l’industrie par des process pour assurer la prospérité de nos clients, aujourd’hui comme demain ».

 

Guide des actualités SAP Sapphire 2023

Plus de détails sur nos actualités, lancements et mises à jour dans le Sapphire News Guide.

Visitez le SAP News Center ici  et suivez SAP sur Twitter via @SAPNews.

 

 

The post La vision de SAP pour des entreprises pérennes à l’ère de l’IA se concrétise appeared first on SAP France News.

Source de l’article sur sap.com

Créer une chaîne de données optimisée sur Azure avec Spark, Data Factory, Databricks et Synapse Analytics

Créer une chaîne de données optimisée sur Azure n’est pas une tâche facile. Heureusement, avec Spark, Data Factory, Databricks et Synapse Analytics, vous pouvez le faire rapidement et efficacement.

Intégration de données avec Azure Data Factory

Processing Data With Apache Spark 

Apache Spark is an open-source distributed computing framework used for big data processing. It is designed to process data in memory, making it much faster than traditional disk-based processing. Spark can be used to process data from various sources such as databases, file systems, and cloud storage. It also provides a rich set of APIs and libraries for data manipulation, machine learning, and graph processing.

Analyzing Data With Azure Synapse Analytics 

Azure Synapse Analytics is a cloud-based analytics platform that enables you to analyze data from various sources. It provides a unified workspace for data preparation, data warehousing, and advanced analytics. It also offers a wide range of features such as data virtualization, machine learning, and natural language processing.

Le traitement des données dans le cloud est devenu de plus en plus populaire en raison de sa scalabilité, de sa flexibilité et de son efficacité économique. Les stacks technologiques modernes tels que Apache Spark, Azure Data Factory, Azure Databricks et Azure Synapse Analytics offrent des outils puissants pour créer des pipelines de données optimisés qui peuvent ingérer et traiter efficacement les données dans le cloud. Cet article explorera comment ces technologies peuvent être utilisées ensemble pour créer un pipeline de données optimisé pour le traitement des données dans le cloud.

Ingestion des données avec Azure Data Factory 

Azure Data Factory est un service d’intégration de données basé sur le cloud qui vous permet d’ingérer des données à partir de diverses sources vers un lac ou un entrepôt de données basé sur le cloud. Il fournit des connecteurs intégrés pour diverses sources de données telles que des bases de données, des systèmes de fichiers, un stockage dans le cloud et plus encore. En outre, vous pouvez configurer Data Factory pour planifier et orchestrer les processus d’ingestion de données et définir les transformations des flux de données.

Traitement des données avec Apache Spark 

Apache Spark est un cadre de calcul distribué open source utilisé pour le traitement des données volumineuses. Il est conçu pour traiter les données en mémoire, ce qui le rend beaucoup plus rapide que le traitement traditionnel basé sur le disque. Spark peut être utilisé pour traiter des données provenant de diverses sources telles que des bases de données, des systèmes de fichiers et un stockage dans le cloud. Il fournit également une riche gamme d’API et de bibliothèques pour la manipulation des données, l’apprentissage automatique et le traitement des graphes.

Analyse des données avec Azure Synapse Analytics 

Azure Synapse Analytics est une plateforme d’analyse basée sur le cloud qui vous permet d’analyser des données provenant de diverses sources. Il fournit un espace de travail unifié pour la préparation des données, le stockage des données et l’analyse avancée. Il offre également une large gamme de fonctionnalités telles que la virtualisation des données, l’apprentissage automatique et le traitement du langage naturel.

Le logiciel est l’outil principal pour le traitement des données dans le cloud. Les technologies modernes telles qu’Apache Spark, Azure Data Factory, Azure Databricks et Azure Synapse Analytics offrent aux développeurs et aux entreprises une variété d’options pour créer des pipelines de données optimisés qui peuvent ingérer et traiter efficacement les données dans le cloud. Apache Spark est un cadre open source qui permet un traitement rapide des données volumineuses en m

Source de l’article sur DZONE

L’arrivée de SAP S/4HANA 1809 a donné à Groupe Atlantic l’opportunité de basculer vers une gestion du transport totalement intégrée. Une offre qui a été déployée avec succès sur les deux principaux sites de distribution français du groupe.

En conservant son esprit d’entreprise familiale, Groupe Atlantic connaît une croissance fulgurante qui lui vaut aujourd’hui d’être devenu un acteur international, leader européen des solutions de confort thermique.

Le catalogue de l’industriel comprend des solutions à destination des particuliers comme des professionnels, avec des produits dédiés au chauffage, à la production d’eau chaude sanitaire, au traitement de l’air ou encore à son rafraîchissement. Le tout étant distribué sous un grand nombre de marques reconnues, dont – en France – Atlantic, Sauter ou encore Thermor.

Groupe Atlantic est aujourd’hui présent sur 4 continents, avec 31 sites industriels et une très forte présence sur le sol français. Il fait travailler 11.600 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires annuel de 2,7 milliards d’euros. Un CA qui a été doublé en seulement 6 ans !

Pour maintenir cette dynamique, l’industriel se doit de desservir ses clients avec toujours plus d’efficacité. Groupe Atlantic dispose de deux principaux centres logistiques en France : à l’ouest celui de La Roche-sur-Yon (le siège du groupe) et à l’est celui de Saint-Louis, Atlantic Logistique Est.

Aller vers toujours plus d’intégration

William Guillet est Business Process Owner Logistique chez Groupe Atlantic. Dès 2017, il a été chargé de travailler à l’intégration de SAP Transportation Management (SAP TM) dans le nouveau système d’information du groupe, centré sur l’ERP SAP S/4HANA. L’objectif était de disposer d’un outil solide permettant d’organiser la logistique aval du groupe : expéditions comme retours.

« SAP S/4HANA 1809 a introduit une version embarquée de SAP TM. Nous y avons vu l’opportunité de disposer d’une solution de gestion de la logistique mieux intégrée à l’ERP, mais aussi à notre outil de gestion des entrepôts SAP EWM. Il s’est avéré toutefois difficile de trouver des experts SAP TM capables de nous accompagner sur ce projet. Après une phase de prise de contact, il est apparu que NTT DATA Business Solutions saurait répondre à nos besoins. » William Guillet Business Process Owner Logistique

Groupe Atlantic décide tout d’abord de doter sa jeune filiale Atlantic Logistique Est (ALE) de cette version totalement intégrée. Un projet démarré en août 2020, avec comme objectif un déploiement en janvier 2022.

« Nous sommes repartis de zéro, mais tout en conservant les processus que nous avions éprouvés avec la version standalone de SAP TM, poursuit William Guillet : gestion du fret, calcul des coûts de transport, etc. Nous avons conservé les processus déjà en place, en améliorant certaines fonctionnalités et en en introduisant d’autres, comme Optimizer (planification et optimisation des transports). Nous avons également mis en place de nouvelles intégrations permettant à SAP TM et SAP EWM (gestion des entrepôts) de se parler directement, sans passer par l’ERP. »

Un second déploiement à La Roche-sur-Yon

Après ce premier succès, Groupe Atlantic programme le déploiement de SAP TM sur son site de distribution de La Roche-sur-Yon. Le plus important de France, avec plus de 1000 salariés. « Nous avons apprécié alors l’expertise de NTT DATA Business Solutions, qui a travaillé avec nous sur des améliorations conséquentes de la solution, permettant de mieux couvrir les besoins métiers exprimés par nos équipes. »

Le déploiement de la solution sur le site de La Roche-sur-Yon est effectif depuis avril 2022. Trop tôt donc pour en mesurer les bénéfices. « Le plus gros des difficultés rencontrées a été aujourd’hui solutionné et nos référents métiers sont unanimes sur un point : ils ne reviendraient pas en arrière, précise William Guillet. Comme notre activité logistique ne ralentit pas – elle va même connaître un pic avec l’arrivée de la période de chauffe – nous comptons sur SAP TM pour accompagner l’évolution de notre supply chain, ainsi que la croissance de Groupe Atlantic. »

Avec ce déploiement, la relation avec les équipes de NTT DATA Business Solutions arrive à son terme… pour le moment. SAP TM est en effet intégré dans le core model de l’environnement SAP S/4HANA développé pour Groupe Atlantic. « Notre prochain déploiement concernera la Turquie, qui n’a pas besoin de SAP TM. Les équipes de NTT DATA Business Solutions pourraient toutefois être mobilisées lors de déploiements futurs de SAP TM, par exemple sur des sites de distribution qui n’en seraient pas dotés, ou basculant depuis un autre TMS. »

The post Groupe Atlantic internalise la gestion de sa logistique dans SAP S/4HANA avec SAP TM appeared first on SAP France News.

Source de l’article sur sap.com

Fargate vs Lambda : Qui sera le vainqueur ?

Fargate et Lambda sont deux technologies très populaires parmi les développeurs cloud. Quel est le meilleur pour votre projet ? Découvrons qui sera le vainqueur !

## Comparaison Fargate vs Lambda dans l’espace sans serveur

Quelles sont les différences entre Fargate et Lambda ?

Fargate et Lambda sont deux options de calcul sans serveur populaires disponibles dans l’écosystème AWS. Bien que les deux outils offrent un calcul sans serveur, ils diffèrent en ce qui concerne les cas d’utilisation, les limites opérationnelles, les allocations de ressources d’exécution, le prix et les performances. Fargate est une moteur de calcul sans serveur proposé par Amazon qui vous permet de gérer efficacement les conteneurs sans les tracas de la mise en provision des serveurs et de l’infrastructure sous-jacente. Lambda, quant à lui, est une plateforme de calcul sans serveur qui vous permet d’exécuter du code sans avoir à gérer des serveurs. Lambda est conçu pour prendre en charge des charges de travail à courtes durées et à faible consommation de ressources.

Quelle est la meilleure option pour l’architecture ?

Lorsqu’il s’agit de choisir entre Fargate et Lambda, il est important de comprendre leurs différences et leurs avantages. Pour les applications à longue durée et à haute consommation de ressources, Fargate est la meilleure option car il offre une gestion des conteneurs plus efficace et une meilleure performance. Cependant, pour les applications à courtes durées et à faible consommation de ressources, Lambda est la meilleure option car il offre une exécution plus rapide et une meilleure utilisation des ressources. En fin de compte, le choix entre Fargate et Lambda dépend des exigences spécifiques de votre application et de votre architecture. Il est important de prendre en compte le coût, la performance et les fonctionnalités avant de prendre une décision finale.

Quelle que soit l’application ou l’architecture que vous souhaitez mettre en place, Fargate et Lambda sont tous deux des outils puissants qui peuvent vous aider à atteindre vos objectifs. En tant qu’informaticien enthousiaste, je trouve que ces outils sont très utiles pour créer des applications modernes et évolutives. Fargate et Lambda offrent tous les deux des fonctionnalités avancées qui peuvent être utilisées pour créer des architectures robustes et flexibles. Les deux outils sont faciles à utiliser et peuvent être intégrés à d’autres services AWS pour offrir une expérience utilisateur optimale. En fin de compte, le choix entre Fargate et Lambda dépendra des exigences spécifiques de votre application et de votre architecture.

Source de l’article sur DZONE

SAP France obtient la note de 77/100 à l’Index de l’égalité femmes-hommes au titre de l’année 2022. Cet Index a été calculé sur la base de 5 indicateurs :

  • Les écarts de rémunération : 37/40 points
  • La répartition des augmentations : 10/20 points
  • La répartition des promotions : 15/15 points
  • Le pourcentage de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité : 15/15 points
  • La mixité des dix plus hauts salaires : 0/10 points

La parité et la mixité étaient une priorité pour SAP France bien avant la mise en place de l’Index égalité professionnelle. En effet, SAP France renouvelle et adapte ses Accords Egalité Professionnelle depuis de nombreuses années. SAP France est en effet engagé dans une politique à long terme dans ces domaines avec notamment la mise en place de plans d’action égalité femme/homme et des analyses de rémunération régulières. Nos Accords n’abordent pas uniquement la question des salaires mais également des formations, du recrutement, du développement, etc. Autant d’éléments impactant l’égalité professionnelle, éléments que l’index, tel qu’il est construit aujourd’hui, ne permet pas de mesurer. SAP France entend poursuivre ses efforts et ses engagements dans le domaine de l’égalité professionnelle. Les négociations relatives au renouvellement de l’Accord Egalité Professionnelle débuteront prochainement.

Depuis 2022, l’Index de l’égalité salariale Femmes-Hommes prévoie également la mise en place d’objectifs de progression pour tous les indicateurs n’ayant pas obtenus la note maximale en cas de résultat inférieur à 85 sur 100. Dans cette perspective et  au-delà des mesures susmentionnées, des objectifs de progression ont été fixés :

  • Les dispositions prévues, à date, pour progresser sur l’aspect des écarts de rémunération femmes-hommes :
    • Des niveaux de salaires équivalents à l’embauche pour un même niveau de responsabilités, de formation, d’expérience et de compétences professionnelles.
    • Sensibilisation des managers quant à l’importance de l’équité de traitement dans leurs prises de décisions relatives à la revue de salaire annuelle, l’attribution de primes exceptionnelles dites « spot awards », attribution de RSU, etc.
    • Nomination de référents de l’égalité professionnelle pouvant être sollicités si un salarié estimait être discriminé en terme de rémunération.
    • Maintien du paiement de la part variable à 100% pendant la période de congés maternité.
    • Maintien du salaire sur la base du TTC en cas d’incapacité temporaire du travail au-delà de 90 jours consécutifs d’arrêt.

Les autres dispositions permettant de réduire les écarts de rémunération figurent au paragraphe suivant (dispositions prévues pour progresser sur les écarts de répartition des augmentations individuelles). Ces dispositions s’appliquent pour ces 2 indicateurs.

 

L’objectif est de progressivement arriver à se rapprocher, voir atteindre la note maximale sur ce premier indicateur, à l’aide des dispositions susmentionnées et sous-mentionnées.

 

  • Les dispositions prévues, à date, pour progresser sur les écarts de répartition des augmentations individuelles :
    • Garantir l’équité de traitement lors des révisions salariales annuelles : analyse de la moyenne d’augmentation, analyse du % de femmes et d’hommes augmentés.
    • Analyse annuelle via la méthode statistique dite de régression multiple. Tous les salariés avec des écarts supérieurs à 2% se voient leur salaire réajusté avec un budget dédié à l’égalité professionnelle. Les salariés exclus de l’analyse statistique, du fait d’un échantillonnage trop faible, font partis d’une analyse dite non statistique et reçoivent les ajustements de salaire nécessaires, le cas échéant.
    • Analyse du nombre d’augmentés dans l’année N au cours du T4 de l’année N (augmentés lors de la revue de salaire et lors des demandes d’augmentations hors cycle dites « off-cycles »).
    • Toute augmentation intervenue dans le cadre de réajustement de salaire ne saurait avoir des répercussions sur les décisions prises pendant la revue de salaire annuelle.
    • Sensibilisation des managers sur ces sujets, notamment lors des sessions d’information dédiées à la revue de salaire mais également dans les divers supports et communications dédiés.

 

L’objectif est d’atteindre la note maximale sur l’indicateur 2 lors du prochain calcul en appliquant l’ensemble de ces mesures. SAP France ayant précédemment obtenu la note maximale depuis la mise en place de l’Index.

 

  • SAP France obtient la note maximale sur les écarts de répartition des promotions. Vous retrouverez, ci-dessous, un certain nombre de mesures mises en place, à date, pour garantir l’équité de traitement quant à l’aspect évolution de carrière. A noter , par ailleurs, que seules les promotions (changement de T-level) comptent pour cet indicateur mais que chez SAP France, il peut également y avoir des progressions (changement de grade). Ces dernières ne sont pas prises en compte dans le calcul de l’indicateur du fait de la méthodologie établie pour le calcul de l’Index :
    • Analyse du % de femmes et d’hommes promus ou progressés lors des révisions salariales annuelles .
    • Analyse du nombre de promus dans l’année N au cours du T4 de l’année N (promus lors de la revue de salaire et lors des demandes de promotions hors cycle dites « off-cycles »).
    • Les changements de grades (dites « progressions » en interne) dans un même niveau (T-Level) ne sont pas pris en compte dans le calcul de l’Index mais ils sont néanmoins indissociables des promotions puisque les progressions dans les niveaux de carrière sont un préalable à la promotion au niveau supérieur. Dans cette perspective, notre Accord prévoit la garantie de l’équité de traitement lors des révisions salariales annuelles via une analyse de tous les salariés qui sont sur un grade 1 depuis 3 ans ou plus.
    • Garantir l’égalité d’accès à la formation, élément déterminant pour l’évolution professionnelle et donc favorisant les promotions.
    • Formations dédiées au développement de l’assertivité des femmes, notamment des femmes promues managers, expertes ou ayant vocation à le devenir.
    • Mise en place d’un Comité de mobilité interne afin d’identifier les besoins de mobilité interne.
    • Solutions de garde d’enfants et d’aide aux aidants pour favoriser l’équilibre temps de travail, temps de formation, temps de vie.
    • Nomination de référents de l’égalité professionnelle pouvant être sollicités si un salarié estimait être discriminé quant aux opportunités de carrière.

 

 

  • SAP France a toujours obtenu la note maximale sur le pourcentage de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité. En effet, SAP France apporte une attention particulières à la rémunération des femmes en congés maternité depuis de nombreuses années. A noter que SAP France a également un certain nombre de dispositifs en place pour les salariés en congés parental. Ces dispositions sont consultables dans notre Accord Egalité Professionnelle.

 

  • Les dispositions prévues, à date, pour progresser sur la mixité des dix plus hauts salaires :
    • Comme mentionné précédemment : garantir l’égalité d’accès à la formation, élément déterminant pour l’évolution professionnelle et ainsi favoriser l’accès, pour les femmes, à des postes de managers, experts ou de Direction. Les grilles de salaire pour ces niveaux de postes étant plus élevées, si le % de femmes se positionnant sur ces niveaux de postes augmente, il y aura alors, de fait, plus de chance d’atteindre la mixité des dix plus hauts salaires.
    • Solutions de garde d’enfants et d’aide aux aidants pour favoriser l’équilibre temps de travail, temps de formation, temps de vie. Permettant ainsi d’envisager plus facilement l’accès aux postes susmentionnés.
    • Toujours dans cette même logique d’évolution de carrière : entretien professionnel tel que prévu par la loi mais également entretiens trimestriels des salariés avec leurs managers (lors de « SAP Talk ») pour identifier les besoins en formation, aspirations en terme de développement de carrière, etc.

L’objectif étant d’obtenir progressivement des points sur cet indicateur 5 en appliquant l’ensemble de ces mesures.

Les détails de certaines mesures et les KPIs sont consultables dans notre Accord Egalité Professionnelle.

Nous vous informons également, qu’au titre de l’année 2022, SAP France comptabilise une majorité de femmes dans ses instances dirigeantes (54% de femmes et 46% d’hommes). Ce résultat démontre que la parité et la mixité sont des priorités pour SAP France. Retrouvez ci-dessous le détail des indicateurs résultant de la loi visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle :

  • Pourcentage de femmes parmi l’ensemble des cadres dirigeants : non applicable
  • Pourcentage d’hommes parmi l’ensemble des cadres dirigeants : non applicable
  • Pourcentage de femmes parmi l’ensemble des membres des instances dirigeantes (en prenant en compte les personnes non salariées) : 54%
  • Pourcentage d’hommes parmi l’ensemble des membres des instances dirigeantes (en prenant en compte les personnes non salariées) : 46%

The post Résultat Index Egalité Professionnelle et parité dans les instances dirigeantes. appeared first on SAP France News.

Source de l’article sur sap.com

Installer des panneaux solaires sur les camions frigorifiques, dématérialiser les processus dans les entrepôts, utiliser des données précises en temps réel pour gérer le coût environnemental des livraisons par produit et par itinéraire… Ces initiatives, et bien d’autres, sont au centre des préoccupations des leaders de la Supply Chain, qui s’efforcent de rendre cette dernière plus durable et d’alléger le fardeau pour la planète.

Si ces actions figurent en bonne place dans l’agenda logistique, c’est que la durabilité est un levier important. Selon le Forum international des transports, les émissions de dioxyde de carbone devraient afficher une hausse de 16 % d’ici 2050, à la suite de l’augmentation du transport de marchandises – et ce, même si les pays s’engagent à les freiner. Si l’on n’intervient pas, les villes du monde entier accueilleront des millions de véhicules de livraison de fret et de colis en plus au cours de la prochaine décennie. Résultat : davantage d’embouteillages et une augmentation équivalente des émissions de gaz à effet de serre, comme le signale le Forum économique mondial.

La conclusion qui s’impose : il est primordial de trouver comment rendre la logistique et les livraisons plus durables du point de vue environnemental.

« Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques », remarque Josué Velázquez Martínez, directeur du laboratoire des Supply Chains durables du Centre de transport et de logistique du MIT. « Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs, et s’efforcent vraiment d’améliorer tous les aspects de la Supply Chain ».

Ces mêmes entreprises pourraient se trouver contraintes de prendre davantage de mesures. Si l’on se réfère aux règles en vigueur, nombre d’entre elles n’indiquent pas suffisamment les émissions générées par leur Supply Chain dans leurs rapports de durabilité, voire les omettent totalement, indique le New York Times. Or, il est possible qu’elles y soient bientôt obligées, car les autorités de régulation ont aujourd’hui la logistique dans le collimateur. Aux États-Unis, le législateur envisage de demander aux entreprises publiques de déclarer leurs émissions tout au long de leur Supply Chain. L’UE a également élaboré une proposition de directive qui renforce les règles de communication d’informations en matière de durabilité.

Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques. Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs.

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Les attentes des consommateurs, les réglementations et la demande du marché poussent les dirigeants d’entreprises à agir davantage sur le terrain de la durabilité. Tout naturellement, c’est au niveau des systèmes de logistique et de distribution que sont mises en place de nouvelles normes, qui contribueront largement à créer un avantage concurrentiel. En effet, les entreprises qui économisent sur la livraison en utilisant moins d’énergie et de ressources bénéficient d’un meilleur retour sur investissement (sur leur parc de camions, par exemple) et imaginent des modes de livraison plus efficaces. À cela s’ajoute, du côté des consommateurs, une conscience accrue du coût environnemental des livraisons et une volonté de choisir des options moins rapides pour préserver la planète.

Mais pour voir l’avènement d’une logistique durable, nous devons optimiser nos itinéraires de transport, construire des entrepôts plus efficaces et utiliser plus souvent et plus efficacement les données. Autant de tâches qui n’ont rien de simple. Avant de pouvoir réellement mesurer les progrès en matière de développement durable et agir sur l’empreinte carbone des produits, il y a de nombreuses étapes à mettre en œuvre.


Pas de temps à perdre: Découvrez pourquoi les entreprises doivent faire coïncider leurs ambitions et leurs actes en matière de durabilité.

Lire les actualités

 

D’après le rapport « Le paradoxe de la Supply Chain durable » établi par SAP et Oxford Economics, les cadres dirigeants ne connaissent pas encore suffisamment leur Supply Chain et éprouvent des difficultés à la rendre plus durable. Ils en sont encore à fixer des objectifs, et non à les mettre en application. Près de la moitié des personnes interrogées jugent que la complexité et le coût sont les deux principaux obstacles dans cette démarche de durabilité.

Mais comme l’explique Shimon Gowda, responsable de configuration de la Supply Chain chez Chainalytics, une pression croissante incite les entreprises à gagner en visibilité sur leur Supply Chain globale et à atteindre la neutralité carbone. « De plus en plus d’entreprises s’efforcent de mesurer l’empreinte carbone de leur réseau actuel », ajoute-t-il. « Les leaders du secteur mettent tout en œuvre pour élaborer une mesure précise et exacte, qui servirait de point de référence auquel comparer une situation à l’instant t. »

Pourquoi la logistique constitue un objectif de durabilité majeur

La logistique est une mission complexe. Elle consiste à gérer l’acheminement des matières premières, des produits intermédiaires et des emballages à travers le monde en direction des sites de production, mais aussi la distribution des produits depuis leur lieu de fabrication jusqu’au consommateur. Or, le transport fait partie des domaines dans lesquels l’objectif « zéro émissions » est un enjeu important. Il s’agit notamment de réduire les distances parcourues et d’utiliser plus efficacement les différentes options. Il n’est pas rare, par exemple, que des camions reviennent à vide une fois leur livraison effectuée.

 

Prenons l’exemple des transports frigorifiques : nous utilisons des camions réfrigérés pour transporter les produits pharmaceutiques, les fruits et légumes, les produits laitiers, la viande et les boissons. Cela nécessite de maintenir la chaîne du froid à l’intérieur de la remorque – ce qui consomme beaucoup d’énergie, traditionnellement de l’essence.

 

Certaines entreprises contribuent à rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives. eNow, par exemple, installe des panneaux solaires sur le toit des remorques. Quant à Coldtainer, il fabrique des boîtes de stockage pour la chaîne du froid.

Certaines entreprises s’efforcent de rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives.

 

D’après le média NPR, des entreprises bien établies telles que FedEx et DHL investissent dans des matériels et des équipements tels que des véhicules électriques. Mais M. Martínez en est convaincu : se concentrer uniquement sur de nouveaux véhicules est le meilleur moyen de manquer d’importantes opportunités.

 

« Je constate qu’on s’intéresse beaucoup aux équipements, ce qui est vraiment une bonne chose pour le long terme », explique-t-il. « Mais en attendant, il y a de nombreuses opportunités auxquelles les entreprises ne font pas vraiment attention à ce stade. »

 

Lorsque votre kilométrage varie, choisissez le bon véhicule pour chaque itinéraire de livraison

Ces opportunités, qu’étudient notamment M. Martínez et bien d’autres personnes, ce sont notamment des systèmes de planification des transports qui optimisent les itinéraires, réduisent le kilométrage et les émissions, et analysent les effets de la topographie sur les performances des camions.

 

Renouveler sa flotte n’est pas, en soi, un mauvais choix. Mais un camion neuf n’est pas nécessairement la meilleure option, écologiquement parlant. Les recherches du laboratoire d’étude de durabilité des Supply Chains ont permis d’établir que le kilométrage, tel qu’il est mentionné sur les sites Internet des constructeurs automobiles, est divisé par deux environ en conditions de livraison réelles. L’écart tient probablement au fait que les tests des camions sont réalisés dans des conditions différentes.

Un leadership porteur de sens: Découvrez comment les entreprises placent la durabilité au cœur de leur stratégie.

Lire le témoignage

 

« Les constructeurs font probablement leurs tests dans des conditions qui n’ont rien à voir avec une exploitation réelle, en particulier sur les derniers kilomètres parcourus », avance M. Martínez.

Il suffit de comparer les performances d’un camion qui se déplace sur autoroute, à une vitesse moyenne comprise entre 65 et 80 km/h, et qui fait trois arrêts de livraison, avec celles du même camion qui parcourt une zone très vallonnée à 8 ou 16 km/h et qui effectue vingt arrêts de livraison. Les chiffres seront très différents, et dépendront du modèle. Les camions anciens ont tendance à afficher de meilleures performances que les neufs sur autoroute ; dans une étude menée avec l’entreprise de logistique mexicaine Coppel, l’équipe de M. Martínez a trouvé des exemples attestant d’une meilleure efficacité en carburant (jusqu’à 15 % de différence). L’étude a été réalisée en utilisant une vitesse, des longueurs de segments (soit la quantité d’arrêts sur un itinéraire donné) et un profil topographique moyens, et en s’appuyant sur l’apprentissage automatique pour classer les régions en fonction de ces caractéristiques – certaines étant plus résidentielles, d’autres urbaines, d’autres mixtes.

Imaginez que vous puissiez dire à un client : « Si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage. »

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Sur la base de l’analyse effectuée, l’équipe de Martínez a modélisé une réaffectation des véhicules permettant d’exploiter chacun sur les zones dans lesquelles il réalise les meilleures performances. Les résultats indiquent une réduction de 3 % du carburant utilisé – un chiffre non négligeable pour les entreprises, qui consacrent chaque année des millions à ce poste. À partir de la même hypothèse, l’équipe a également mis en place un projet pilote en conditions réelles, avec 10 véhicules sur un mois. Elle a constaté 8 % d’économies de carburant.

« Il n’est pas vraiment nécessaire d’investir, seulement de réaffecter le matériel existant », conclut M. Martínez. « Mais si vous comptez renouveler votre parc de véhicules, alors vous devez vous assurer que les nouveaux seront utilisés dans les régions attendues, puis réaffecter ceux que vous allez conserver dans votre exploitation. »

Ces résultats montrent comment la combinaison des données, des capacités de calcul et des algorithmes peut participer à améliorer le transport. La topographie a aussi son importance, ajoute M. Martínez, mais elle n’est généralement pas prise en compte dans les évaluations environnementales, car on opte plutôt pour les itinéraires les plus courts et les plus rapides, et parce que c’est un facteur complexe. Pourtant, c’est logique : monter une pente ne nécessite pas la même quantité d’énergie que de la descendre.

« Gérer ces données en utilisant le suivi GPS pour mieux cerner les faits et prendre des décisions mieux informées représente une opportunité considérable », explique-t-il. « C’est ce que j’appelle faire une petite place aux problématiques de la Supply Chain pour réduire réellement les émissions autant que possible, tout en continuant de répondre aux attentes de vos clients et d’atteindre vos objectifs commerciaux. »

Lettre d’information SAP Insights: Obtenez des insights stratégiques en vous abonnant à notre lettre d’information.

S’abonner

 

Une livraison le jour même est une opération complexe, car elle implique de nombreux déplacements dans les mêmes zones, avec des camions qui ne sont pas toujours pleins – ce qui augmente les émissions. Le laboratoire de recherche sur la durabilité des Supply Chains a réalisé une expérience pour voir si les consommateurs font des choix différents en fonction de leur sensibilité écologique et de leur capacité à attendre.

Dans cette expérience du « bouton vert », 52 % des clients ont effectivement changé leurs choix de livraison pour limiter leur impact environnemental. Le laboratoire a essayé différentes manières de quantifier ce paramètre pour l’utilisateur, par exemple la réduction des émissions de CO2 ou le nombre d’arbres sauvés. Avec l’exemple des arbres, les chercheurs ont établi que les clients étaient prêts à attendre quatre jours de plus en moyenne pour être livrés. Pour être précis, 70 % ont seulement déclaré qu’ils feraient ce choix, tandis que 52 % l’ont réellement fait – ce qui représente déjà plus de la moitié de la population considérée.

« Il est possible de communiquer avec transparence autour de la Supply Chain avec les clients, afin qu’ils puissent utiliser ces informations au moment d’acheter », insiste M. Martínez. Bien sûr, ce n’est pas simple. Il faut pouvoir indiquer les émissions de CO2 correspondant à chaque commande qui s’affiche dans le panier d’un consommateur, afin que ce dernier dispose de données précises et comprenne l’impact de sa décision. Cela nécessite de nombreuses analyses, voire la validation d’un tiers pour légitimer l’information fournie. Mais ce procédé représenterait un avantage significatif pour asseoir la crédibilité environnementale des marques.

« Imaginez que vous puissiez dire à un client :  si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage ; vous participerez à préserver l’environnement », explique M. Martínez.

La valeur ajoutée des entrepôts locaux en termes de durabilité

Ancrer les Supply Chains localement, en alternant entre les sources d’approvisionnement et sites de production locaux et éloignés, est une autre manière de renforcer leur durabilité. Dans cette perspective, les entrepôts jouent un rôle important : construire des hangars de petite taille, à proximité de la demande, permet en effet de réduire les temps de trajet et les émissions. Les entrepôts constituent aujourd’hui le type de bâtiment commercial le plus volumineux aux États-Unis et, à en croire l’Agence américaine d’information sur l’énergie, les chiffres ne font qu’augmenter.

Il serait possible d’imposer aux entrepôts qu’ils soient autonomes énergétiquement et de les concevoir neutres en carbone. La production d’énergie alternative – par exemple, à l’aide de panneaux solaires installés sur le toit – semble couler de source et, dans certaines zones, elle est d’ores et déjà obligatoire ou subventionnée. L’Allemagne, par exemple, propose un soutien financier à l’installation d’infrastructures solaires. Aux États-Unis, il existe une multitudes d’aides fédérales et étatiques.

À Elizabeth, dans le New Jersey, East Coast Warehouse dispose de panneaux solaires sur son entrepôt, l’un des plus grands du Nord-Est des États-Unis. Kevin Daly, directeur commercial, indique que l’entreprise a récemment installé 4 900 modules solaires à haut rendement supplémentaires, qui ont généré plus de 2,5 GW en 2020. « Nos panneaux solaires ont vraiment dépassé nos attentes », se félicite-t-il.

L’entreprise s’étend dans le Maryland et en Géorgie, et envisage d’utiliser l’énergie solaire sur les entrepôts qu’elle y crée. M. Daly fait remarquer que le processus est plus simple pour les sociétés qui sont propriétaires de leurs bâtiments, entre autres parce que la communauté des développeurs s’inquiète des obligations que les panneaux peuvent engendrer, et du poids qu’ils peuvent ajouter à une structure. Ce point mis à part, ajoute-t-il, c’est une décision d’investissement, qui est souvent liée aux subventions.

À l’intérieur des entrepôts, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

M.Daly pense que davantage d’entrepôts adopteront l’énergie solaire et d’autres formes d’énergie alternatives. « Je ne doute pas qu’à mesure que la technologie se perfectionnera, elle deviendra encore plus efficace et plus bénéfique pour tout le monde. »

Des systèmes de gestion des entrepôts plus intelligents: Les entreprises utilisent des technologies intelligentes pour optimiser leurs opérations quotidiennes dans les entrepôts.

En savoir plus

 

Le fonctionnement interne des entrepôts et les livraisons sont également devenus plus durables. East Coast Warehouse a choisi de gérer ses opérations de répartition sur des tablettes et des terminaux mobiles, et de se débarrasser autant que possible du papier – et ce, dans un secteur qui en a toujours utilisé beaucoup.

Grâce aux options numériques, les chauffeurs routiers peuvent rester dans leurs camions pour gérer toutes les formalités depuis leur tablette, y compris les lettres de voiture, qui peuvent être envoyées directement aux destinataires par voie électronique. En plus de limiter la consommation de papier, ce mode de fonctionnement permet davantage de transparence. La preuve de livraison – où, quand et qui a signé – peut être intégrée à un système de gestion du transport et archivée automatiquement.

« Ce processus, qui nécessitait beaucoup d’heures de travail et d’opérations manuelles pour numériser et remplir les papiers, est devenu beaucoup plus gérable si on fait les choses de la bonne manière » conclut M. Daly.

De plus en plus d’entreprises cherchent à optimiser les opérations au sein de leurs entrepôts, comme l’explique Mme Gowda, de Chainalytics. Revenir aux principes fondamentaux de l’organisation et, par exemple, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles, est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

« Le simple fait de rationaliser tout cela peut vraiment changer la donne, même au niveau de l’émission de gaz à effet de serre, car cela revient à optimiser vos opérations en tentant de tirer le meilleur parti des ressources disponibles sur le site », insiste Mme Gowda.

La logistique durable s’appuie sur des données

On en revient toujours à la même question : « Vos données sont-elles de bonne qualité ? » Parce qu’il ne suffit plus d’utiliser des données d’historique ou d’estimer des paramètres tels que les émissions générées par les camions.

Désormais, des sociétés tierces proposent les outils nécessaires pour déterminer les émissions de CO2 réelles d’un véhicule donné, à partir des informations opérationnelles collectées. Ces outils sont capables de transmettre ces informations sur des tableaux de bord, de manière à faciliter une approche stratégique dans la réflexion et les actions à mener – et à créer ainsi une Supply Chain plus cohérente de bout en bout.

Autre grand objectif d’un grand nombre de marques et de fabricants : pouvoir ventiler les émissions par produit, de leur conception à leur mise hors service. Ces informations, réclamées par les consommateurs, peuvent constituer un facteur de différenciation considérables pour une marque si elles sont bien compilées et communiquées avec précision (c’est-à-dire sans déclarations non étayées ni « greenwashing »).

D’après Mme Gowda, on prête de plus en plus d’attention à la logistique inverse, car les entreprises modernes consacrent davantage d’analyses à mieux comprendre le coût environnemental de leurs produits, tout au long de leur cycle de vie. Les clients de Chainalytics souhaitent aujourd’hui élaborer des scénarios qui accordent la priorité aux gaz à effet de serre, et non aux coûts. Dans ce domaine, la création d’un jumeau numérique se révèle très utile.

« Il devient un peu difficile de répondre à ce genre de questions sans disposer d’une plateforme de jumeau numérique complètement fonctionnelle », explique Mme Gowda. « Mais nous sommes définitivement plus efficaces qu’il y a dix ans. Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes. »

Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes.

Shimon Gowda, responsable de conception de la Supply Chain chez Chainalytics

Rationaliser l’approvisionnement et les prévisions de la demande peut également renforcer la durabilité, indique Mme Gowda. Tout au long de la Supply Chain, chaque acteur dispose de ses propres métriques prévisionnelles. Mais s’il y a une faille en amont, elle se répète et s’amplifie en aval. Cela peut entraîner une surproduction de la part de toutes les entreprises de la chaîne, ce qui signifie des déchets ou des produits excédentaires qui se retrouvent dans les entrepôts après avoir voyagé dans le monde entier. « C’est typiquement le scénario que nous cherchons à éviter quand nous essayons d’évoluer vers un fonctionnement plus durable, neutre en carbone », conclut-elle.

Un concept de Supply Chain appelé « planification collaborative et réapprovisionnement prévisionnel » est en train de gagner du terrain. C’est un autre exemple de scénario dans lequel les jumeaux numériques jouent un rôle essentiel, car chaque acteur de la Supply Chain peut voir les données transférées par les autres. Par exemple, le fabricant est en mesure de consulter les prévisions du détaillant final trois mois à l’avance. Tout problème peut ainsi être identifié et résolu plus tôt. « Cette solution renferme un vrai potentiel de progression vers l’économie circulaire, car elle implique de se montrer minimaliste dans sa consommation, dans ses transferts… sur tous les points, en somme », explique Mme Gowda.

À mesure que les entreprises s’attachent à évaluer l’impact environnemental réel de leur Supply Chain et de leurs opérations logistiques, les livraisons se rationalisent, de manière à générer moins de déchets et moins d’émissions. Un bonne nouvelle pour l’environnement comme pour les clients !

 

Note des éditeurs : Découvrez des idées logistiques plus durables et des exemples pratiques dans L’économie circulaire se popularise ; 5 vérités sur la Supply Chain dans le monde post-COVID-19 ; et Sur la terre, la mer et dans les airs : des technologies émergentes pour maîtriser le changement climatique.

 

The post La logistique durable en mouvement Till Dengel, Richard Howells | 14 min de lecture appeared first on SAP France News.

Source de l’article sur sap.com

Alors que les voyages en avion reviennent à des niveaux pré-pandémiques, les constructeurs repensent les paramètres environnementaux, en examinant en profondeur le cycle de vie des millions de pièces qui composent les avions dans lesquels les gens voyagent chaque jour.

Jusqu’à présent, l’objectif de neutralité carbone s’est traduit par la recherche d’économies de carburant grâce à la conception de machines et de moteurs plus légers, et ce à juste titre – c’est en vol que les avions produisent le plus gros pourcentage de leur empreinte CO2. Même si ces efforts se poursuivent, les constructeurs élargissent cet horizon de durabilité à l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement et de production de l’aviation, de la conception et de la production des avions aux opérations commerciales et au-delà.

« Il ne s’agit pas seulement de savoir à quoi ressemblent la conception et la production d’avions durables, mais aussi comment concevoir des opérations plus durables pour les flottes existantes”, a déclaré Torsten Welte, vice-président mondial, responsable des industries A&D chez SAP. « Les constructeurs étudient comment ils peuvent échanger davantage de données en amont et en aval de la chaîne de valeur pour concevoir et fabriquer la prochaine génération d’avions tout en améliorant ce dont ils disposent pour une activité neutre en carbone. L’aviation durable connecte les données entre l’ingénierie, la chaîne d’approvisionnement, la fabrication, les ventes et la finance. »

Une aviation sans émissions requiert une stratégie holistique

Comme la plupart des industries, les fabricants d’avions tiennent compte du réusinage dans le coût des affaires. Cette approche ne sera pas… durable dans la prochaine ère, car des politiques de plus en plus strictes, telles que le Green Deal européen entrent en vigueur et la pression sur les coûts augmente. Selon les analystes d’IDC, d’ici 2024, 80 % des fabricants mondiaux intégreront la durabilité environnementale dans leurs processus et leur écosystème de gestion du cycle de vie des produits, ce qui améliorera les ventes de 3 %. Le défi pour les fabricants d’avions est de suivre les émissions de CO2 à travers les opérations commerciales à plusieurs niveaux.

“Les entreprises doivent comprendre l’empreinte carbone totale de chaque pièce utilisée dans l’avion, ainsi que chaque étape de fabrication qui y est associée, y compris l’approvisionnement et la production, les contrôles de qualité, les arrêts de production et les retouches, l’expédition et le recyclage”, a déclaré Welte. « Les leaders de l’industrie s’orientent vers une stratégie holistique de conception durable tout au long du cycle de vie de l’avion. Par exemple, les matériaux à l’intérieur des cabines sont souvent remplacés après quelques années, et la plupart finissent dans des décharges. Comment créer une économie plus circulaire pendant la durée de vie de l’avion ? »

Favoriser un état d’esprit durable

La durabilité exige des fabricants qu’ils adoptent un état d’esprit et des outils différents dans les activités quotidiennes telles que la conception et l’approvisionnement. Selon M. Welte, certains fabricants considèrent l’approvisionnement comme mûr pour le changement, déplaçant les considérations d’achat du prix le plus bas vers les fournisseurs qui offrent des produits répondant à des paramètres de durabilité indirects et à plus long terme.

“Une pièce plus respectueuse du CO2 peut avoir un coût initial plus élevé, mais offrir des options de recyclage qui réduisent les émissions de carbone”, a déclaré Welte. « De plus, à mesure que les constructeurs d’avions explorent des alternatives de carburants et de matériaux durables, les concepteurs devront collaborer beaucoup plus étroitement avec les fournisseurs, en partageant des données pour trouver des produits de la plus haute qualité qui réduiront les remaniements et les émissions de CO2 qui en résultent. Par exemple, des technologies telles que les solutions SAP Ariba et SAP Enterprise Product Development aident les concepteurs à collaborer efficacement avec les fournisseurs pour définir et atteindre des critères de référence communs en matière de développement durable ».

Innovations numériques pour la neutralité carbone

Le calcul de l’empreinte carbone des pièces d’un avion est incroyablement complexe. Il ne suffit pas de répartir uniformément les coûts énergétiques, tels que l’électricité et le chaleur, entre les différents produits. Un rapport détaillé calcule l’énergie utilisée par les différentes pièces de façon beaucoup plus précise, en se basant sur toutes les heures de fonctionnement de la machine.

“Chaque activité, directe ou indirecte, doit être comptabilisée en CO2”, a déclaré Welte. « Avec une plus grande visibilité sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la fabrication, les entreprises peuvent immédiatement repérer les problèmes avec les fournisseurs en amont afin d’éviter les remaniements, et ce, en produisant de meilleurs produits. Lorsque vous pouvez communiquer plus rapidement avec votre réseau d’entreprise, en collectant et en analysant dynamiquement les données à partir d’une tour de contrôle centralisée, vous pouvez suivre les progrès de votre organisation par rapport aux références de l’entreprise et de l’industrie. »

Les fabricants n’ignorent pas que chaque ralentissement entraîne un coût important en terme de perte de temps, ce qui se traduit par un gaspillage d’énergie. D’ici 2023, les analystes d’IDC ont prédit que 30 % des fabricants partageront des applications avec des partenaires de l’écosystème industriel afin d’améliorer la visibilité et l’efficacité opérationnelle et de garantir la sûreté, la sécurité et la qualité. Poussés par une demande accrue de responsabilité environnementale dans les écosystèmes de fabrication, les chercheurs d’IDC prévoient que 40 % des fabricants du G2000 utiliseront les technologies de traçabilité pour réduire les risques et renforcer la transparence d’ici 2025. Au cours de la même période, les chercheurs de Gartner ont prédit que 40 % de l’ensemble des technologies IT dans le secteur de la fabrication seront responsables de la modélisation des données pour la durabilité et les objectifs de réduction nette des émissions de carbone.

Certains fabricants utilisent déjà des innovations telles que les doubles numériques, qui capturent de manière dynamique des informations susceptibles d’accélérer la production, l’approbation des produits et la certification de nouveaux moteurs et avions.

À juste titre ou non, l’aviation a mauvaise réputation par rapport à d’autres secteurs qui consomment autant ou plus d’énergie. Mais l’aviation sans émissions n’est pas un mirage. Les fabricants se sont fixé un nouvel horizon en matière de commerce durable, en rassemblant un écosystème pour créer un avenir neutre en carbone.

The post La durabilité prend son envol dans l’industrie aéronautique appeared first on SAP France News.

Source de l’article sur sap.com

Paris, France & Walldorf, Allemagne, le 16 févr. 2022SAP SE (NYSE : SAP) et le cabinet de conseil en management et technologie BearingPoint ont annoncé unir leurs forces dans le domaine des solutions liées à l’empreinte carbone et environnementale. Les entreprises collaboreront afin de faire progresser la conception et le développement d’une solution de pointe aidant les clients à atteindre l’objectif de neutralité carbone.

Mesurer, contrôler et piloter l’empreinte carbone est un élément clé pour atteindre l’objectif de neutralité carbone et fait partie du programme d’action climatique promu par SAP. Les entreprises sont soumises à une pression croissante pour déterminer leur empreinte carbone, non seulement au niveau de l’entreprise, mais également au niveau des produits. Cependant, l’acquisition, la consolidation et la cartographie des données sont des défis auxquels de nombreuses entreprises sont confrontées. Avec le récent lancement de SAP® Cloud for Sustainable Enterprises les solutions SAP pour le développement durable et la longue expérience de BearingPoint en matière de calcul des émissions sur le marché, les entreprises sont bien équipées pour développer des solutions innovantes permettant de répondre aux préoccupations de leurs clients en matière d’empreinte environnementale sur l’ensemble de leur chaîne de valeur.

« Le partenariat de codéveloppement entre SAP et BearingPoint permettra de réunir deux propositions de valeur fortes. BearingPoint a une longue expérience dans l’identification des potentiels de réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’atteinte des objectifs de développement durable des clients. SAP apporte des capacités d’innovation, un large éventail de systèmes et un accès aux clients. Ensemble, en tant que partenaires, nous repousserons les limites pour faire avancer l’économie sur la voie de la neutralité carbone », a déclaré Gunther Rothermel, SVP, responsable du développement durable de SAP S/4HANA, SAP.

 

Bilan carbone pour l’ensemble de la chaîne de valeur : scope 1, 2 et 3

Si de nombreuses entreprises ont déjà évalué leurs émissions de scope 1 et 2, il est essentiel d’évaluer l’ensemble de la chaîne de valeur en introduisant les émissions de scope 3. Pour ce faire, les réseaux environnementaux doivent permettre l’échange de données avec des partenaires tels que les fournisseurs, les clients, les auditeurs et les pouvoirs publics, même s’ils utilisent des systèmes informatiques différents. S’appuyant sur le savoir-faire approfondi de BearingPoint en matière de calculs et d’algorithmes relatifs à l’empreinte des produits et des entreprises, la solution SAP Product Footprint Management prend en charge la collecte et le calcul des données permettant la réalisation d’un bilan carbone et environnemental de bout en bout. La solution SAP est entièrement intégrée à SAP® S/4HANA et à l’architecture d’entreprise intelligente, mais se connecte également à d’autres sources de données. Cela lui permet d’effectuer des évaluations automatisées des empreintes à travers la chaîne de valeur, y compris dans des paysages de systèmes hétérogènes.

« Avec SAP, nous allons codévelopper – en utilisant notre logiciel propriétaire – et fournir une solution unique sur le marché permettant de mesurer et d’optimiser l’impact climatique des produits tout au long de leur cycle de vie. SAP Product Footprint Management dispose de fonctionnalités sophistiquées permettant de déterminer l’empreinte carbone d’un seul produit. Notre expérience industrielle éprouvée depuis plus de 10 ans dans le calcul et l’optimisation de l’empreinte « CO2 » des produits et des entreprises permettra à nos clients communs d’atteindre leurs objectifs de dé-carbonisation. Chez BearingPoint, nous sommes convaincus qu’avec les solutions innovantes de SAP, son organisation commerciale et son expertise du marché, nous pouvons avoir un impact positif sur le climat », a déclaré Donald Wachs, Responsable des Business Services et membre du comité de Direction BearingPoint.

« Le partenariat avec BearingPoint accélère la feuille de route de la solution SAP Product Footprint Management et contribuera à faire de nous un leader du marché des solutions de calcul des empreintes produit aidant nos clients à optimiser la durabilité de leurs produits et services », a déclaré Peter Maier, président de la division Industries et conseil à la clientèle de SAP.

 

À propos de SAP

La stratégie de SAP est d’aider chaque entreprise à fonctionner comme une entreprise intelligente. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à fonctionner au mieux : les clients de SAP génèrent 87% du commerce mondial. Nos technologies de machine learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analyse avancée contribuent à transformer les activités des clients en entreprises intelligentes. SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de l’activité et favorise la collaboration, cela les aidant à garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie pour les entreprises afin qu’elles puissent consommer nos logiciels comme elles l’entendent, sans interruption. Notre suite d’applications et de services de bout en bout permet aux entreprises et aux administrations publiques de 25 secteurs d’activité dans le monde entier de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Avec un réseau mondial de clients, de partenaires, d’employés et de leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et améliore la vie des gens.

Pour plus d’informations, visitez www.sap.com.

 

À propos de BearingPoint

BearingPoint est un cabinet de conseil en management et technologie indépendant aux racines européennes et à la couverture mondiale.

Le cabinet est structuré autour de trois entités.  La première couvre les activités de conseil en mettant clairement l’accent sur les domaines d’expertises clés du cabinet à développer dans le monde entier. La deuxième fournit des solutions technologiques avancées combinant conseil et logiciel, et offre des services gérés à forte valeur ajoutée aux clients. La troisième se concentre sur des investissements innovants ; par exemple dans des solutions logicielles très spécifiques permettant de répondre aux exigences réglementaires ou d’accompagner la transformation numérique. Elle a également pour vocation d’explorer des business models innovants avec les clients et les partenaires, en favorisant la création d’écosystèmes, le financement et le développement de start-ups.

BearingPoint compte parmi ses clients les plus grandes organisations mondiales publiques et privées ; fort d’un réseau international de plus de 10 000 collaborateurs, BearingPoint accompagne ses clients dans plus de 75 pays et les aide à obtenir des résultats mesurables et durables.

 

Informations complémentaires:

Site Internet: www.bearingpoint.com

LinkedIn: www.linkedin.com/company/bearingpoint

Twitter: @BearingPoint_de

 

Contact presse Bearing Point

Alexander Bock

Global Manager Communications

Téléphone: +49 89 540338029

E-mail: alexander.bock@bearingpoint.com

 

Publicis Consultants pour SAP

Chloé Jalaguier : chloe.jalaguier@publicisconsultants.com

Robin Legros : robin.legros@publicisconsultants.com

The post SAP et BearingPoint s’associent sur la voie de la neutralité carbone appeared first on SAP France News.

Source de l’article sur sap.com