Selon la méthode agile SCRUM, les développements applicatifs sont organisés selon une récurrence de « Sprints », cycles de développements partiels.
Pendant un Sprint, des réunions appelées « Scrum » établissent le point d’avancement des travaux depuis la dernière réunion et organise la suite jusqu’à la réunion suivante.
Chaque Sprint se termine par une phase de test des fonctionnalités livrées « en l’état ».
Le « Backlog » de produit référence les fonctionnalités implémentées.

Le fait de livrer « au fil de l’eau » les modules applicatifs réalisés permet de vérifier l’appréciation du « client » à chaud et d’opérer sans attendre les corrections et ajustements, dans une situation de correctifs mineurs.

Rien de tel qu’une matrice de RACI pour affecter les rôles et responsabilités selon les phases ou étapes d’un projet.
Cette matrice se présente sous forme d’un tableau avec en ligne les phases, étapes ou tâches (selon la granularité de l’étude) et en colonne les acteurs directs et indirects du projet.
Selon RACI, 4 rôles peuvent être affectés aux acteurs :
– R : Ressource qui exécute la tâche
– A : Responsables de la réalisation
– C : Consultés pour avis (utilisateurs, maître d’ouvrage)
– I : Destinataires du reporting

Matrice de RACI

A la matrice initiale, Ankaa Engineering® a ajouté au sein de son framework méthodologique deux niveaux de responsabilité complémentaires.
– S : Signataire, maître d’ouvrage, sponsor
– V : Vérifieur, testeur, recetteur
A noter que les rôles S et V sont uniques sur une ligne de la matrice.

Il est important préalablement à l’affectation des rôles de s’assurer que l’inventaire des acteurs soit le plus exhaustif possible.
Soyez vigilants d’identifier correctement les acteurs indirects, principaux destinataires de la communication autour du projet et pourtant souvent oubliés.

La gouvernance d’un SI s’appuie sur la mise en place d’indicateurs de mesure et de suivi.

Le framework méthodologique développé par Ankaa Engineering® organise ces différents compteurs en 4 grandes familles :
Exploitation
– Temps d’arrêt des systèmes
– Charge LAN et WAN
– Indisponibilité applicative
– Temps de réponse
– Audit sécurité (Mises à jour anti-virus, patches, réinitialisation de mots de passe, etc)
Support
– Nombre d’appel total utilisateur
– Nombre de tickets (ouverts, en cours, fermés)
– Nombre moyen d’incidents par utilisateur (ou service)
– Durée moyenne de traitement d’un ticket
– Délai moyen de résolution d’un ticket
Projet
– Audit de conformité de la solution avec les attentes exprimées.
– Nombre de jours de correctifs post-livraison
– Ecarts entre le nombre de jours de tests prévus et celui réalisé
– Ecarts entre la documentation réalisée et celle prévue
– Ecarts entre le délai de livraison réalisé et celui prévu
– Ecarts entre le budget réalisé et le prévisionnel
– Tableau de capacité d’affectation réelle des ressources sur les projets
Finance
– Part du budget DSI / Budget global
– Part de l’effectif DSI / Effectif global
– Budget annuel d’acquisition de logiciel
– Budget annuel d’acquisition de matériel
– Budget annuel d’achats de services
– Budget de maintenance applicative, matériel
– Valeur annuelle du SI / utilisateur
– Cout de maintenance du SI / utilisateur

Compte tenu des moyens à mettre en oeuvre pour faire vivre ces compteurs, le but n’est pas d’avoir un tableau de bord exhaustif mais ne faire le choix des indicateurs les plus pertinents en fonction des besoins de suivi et/ou de l’organisation de la DSI.

Développée dans les années 80 par Noriaki Kano, cette méthode vise a classer les besoins selon 5 catégories :
Attractive – Attirant : La présence de la fonction augmente la satisfaction du client, mais n’entraine pas de mécontentement en cas d’absence.
One-Dimensional – Proportionnelle : La présence de la fonction contribue à la satisfaction du client, et son absence entraine un mécontentement.
Must-Be – Obligatoire : La fonction dont la présence est considérée comme normale. Son absence procure un dysfonctionnement et une insatisfaction.
Indifferent – Indifférent : Les fonctions n’ont aucune influence sur la satisfaction ou l’insatisfaction.
Reverse – Contraire : Fonctions amenant des jugements inverses selon les clients.

L’originalité de la méthode de Kano réside dans la mise en forme d’un questionnaire a deux niveaux d’évaluation.

A chaque question posée, le client porte une appréciation selon une liste de réponse prédéfinies selon la liste :
– Ca me plait
– C’est le minimum attendu
– Ca m’est égal
– Je l’accepte
– Cela ne me plait pas
Le premier niveau consiste à évaluer la présence de la fonction. Le second niveau vise à évaluer l’absence de la fonction.

La consolidation des résultats dans la matrice fournit l’évaluation de chaque fonction selon son caractère d’attractivité, de proportionnalité ou d’obligation.
En terme de support, vous trouverez ici un modèle de fiche d’interview avec hiérarchisation automatique des fonctions selon la matrice.

Cette méthode est utile pour hiérarchiser l’expression du besoin et clarifier l’objectif du projet aux fonctions « vitales » et à forte valeur ajoutée.

Témoignage recueilli à l’issue d’une mission d’audit Active Directory menée auprès de la DSI de la société EMIN LEYDIER en février 2012 :

« Nous travaillons depuis de nombreuses années avec Ankaa Engineering notamment sur l’aspect sécurité de notre infrastructure informatique. Leurs conseils et mises en oeuvre nous ayant apporté entière satisfaction, nous les avons missionnés pour un audit de notre annuaire Active Directory. Les résultats ont été au-delà de nos espérances, avec le recensement de toutes nos bonnes pratiques et un focus de nos points d’amélioration. Aujourd’hui Ankaa Engineering se positionne comme notre expert infrastructure. Nous recourrons à leurs services dès que nous atteignons les limites de nos équipes internes. »

Mathieu BRUNET
Responsable infrastructure informatique (DSI)
EMIN LEYDIER
Usine de Champblain
26240 LAVEYRON
Logo Emin Leydier

Entreprise indépendante à taille humaine, le groupe Emin Leydier perpétue les valeurs de ses fondateurs au travers de ces métiers d’origine : le papier et l’emballage. Les Papeteries Emin Leydier produisent et vendent des papiers pour ondulé à base de papiers et cartons récupérés. Emin Leydier Emballages conçoit, produit et vend des emballages en carton ondulé. elytra® conçoit, fabrique et vend des emballages aptes au contact alimentaire et pour des applications à haute « hygiène ». L’entreprise produit 725 000 tonnes de papier pour ondulé à partir de 9 sites de production en France pour un CA de 340 million d’euro et un effectif de 1000 personnes.