Paris, le 27 mars 2023 – Face à la recrudescence des risques géopolitiques, aux pénuries de matières premières et aux difficultés d’approvisionnement, SAP, à travers son étude Supply Chain 2023, revient sur les grands défis auxquels sont confrontées les entreprises internationales. Dans ce cadre, 350 responsables de chaîne logistique ont été interrogés et témoignent de la nécessité de transformer leur modèle : si à première vue les nouvelles semblent décourageantes, les entreprises y voient une réelle opportunité de s’améliorer et de devenir plus résilientes.

 

Seule 1 entreprise française sur 10 s’attend à la fin des problèmes qui touchent la chaîne d’approvisionnement d’ici l’été 2023

Les conclusions du rapport Tomorrow’s Supply Chain : Disruption Around Every Corner[1] soulignent l’état critique de la chaîne d’approvisionnement depuis le début de la pandémie. Les entreprises françaises, belges et néerlandaises ont été freinées par des retards dans la production de biens ou la livraison de services (50%) et un manque de matières premières (34%). Ceci a entraîné une baisse significative du chiffre d’affaires (33 %), une incapacité de payer le personnel (31 %) ou les loyers (41 %), mais aussi une perte de clientèle (35 %) ou une atteinte à la réputation (27 %).

Près de la moitié des entreprises françaises (46%) s’attendent à ce que les problèmes qui touchent actuellement la chaîne d’approvisionnement persistent jusqu’à la fin 2023. Seule 1 entreprise sur 10 prévoit qu’ils seront résolus d’ici la fin de l’été. Pour près de 4 entreprises sur 10, la durée de ces problèmes dépend de la résolution d’événements clés : la situation en Ukraine (24 %) ou la crise énergétique (17 %).

Les entreprises françaises en attente de mesures incitatives des pouvoirs publics pour attirer de nouvelles compétences, notamment venant de l’international

Si deux tiers des entreprises françaises sont en phase avec la stratégie du président Emmanuel Macron qui souhaite que la France « soit une nation plus indépendante », en faisant valoir que la démondialisation des chaînes d’approvisionnement favoriserait la croissance économique, elles indiquent clairement souhaiter davantage de soutien de la part du gouvernement pour résoudre ces problèmes, et demandent des mesures incitatives pour attirer et améliorer les compétences de la main-d’œuvre (49 %), y compris celles provenant de l’étranger (40 %). Ces entreprises demandent également une collaboration accrue avec l’industrie (40%). Le rapport montre par ailleurs qu’une majorité des entreprises françaises (66 %) pense que la démondialisation des chaînes d’approvisionnement pourrait favoriser la croissance économique. Aux Pays-Bas, elles sont plus mitigées : 34 % y seraient favorables et 66 % défavorables.

Olivier Kessler-Gay, Directeur Général pour l’Europe de l’Ouest chez Pandora, commente : « Notre défi aujourd’hui est de répondre aux nouvelles attentes d’une expérience d’achat transparente, personnalisée et omnicanale. En intégrant totalement notre chaîne de valeur, de la conception de nos bijoux et leur fabrication dans nos ateliers, à l’approvisionnement de nos boutiques, nous avons éliminé certaines problématiques que rencontrent d’autres acteurs du marché. Nous pouvons ainsi mieux anticiper l’impact d’évolutions macroéconomiques et gérer les risques. Si de nombreuses incertitudes restent complexes à appréhender, la connaissance de nos clients, la data et les outils à notre disposition nous permettent d’améliorer la croissance grâce à une approche beaucoup plus sophistiquée et à une compréhension plus fine de la demande. »

 

Une opportunité pour transformer la Supply Chain ?

La transformation de la chaîne logistique est prioritaire pour les entreprises : dans près de deux tiers des organisations, il s’agit d’une initiative parrainée au plus haut niveau. Environ six organisations sur dix prévoient une transformation majeure de la chaîne d’approvisionnement au cours des deux prochaines années et une proportion similaire considère les attentes des clients en matière de développement durable comme un facteur critique pour leurs activités. D’ailleurs, nombre d’entre elles agissent déjà en adoptant de nouveaux processus, de nouvelles méthodes et des solutions intelligentes pour pallier les risques actuels et futurs de leur chaîne d’approvisionnement.

Rémy Vernet, Directeur de la Digital Supply Chain chez SAP France commente : « Alors qu’autrefois la gestion de la supply chain consistait surtout à réduire les coûts, les entreprises sont confrontées au défi de rester en avance sur la demande des consommateurs, tout en améliorant la résilience, en réduisant les émissions de carbone, en diminuant le taux de rotation du personnel et en maintenant les coûts à un niveau bas. Le marché du travail post-pandémique, la guerre en Ukraine, la hausse des coûts de l’énergie ont exacerbé les défis des modèles actuels de supply chain en France. Quels que soient les facteurs externes qui perturberont la circulation des biens et des services, notre culture de consommation à la demande ne fera que s’accroître. L’expédition du jour au lendemain est considérée comme tardive, avec des mises à jour de suivi toutes les heures. Une approche novatrice est nécessaire pour répondre à cette demande. »

 

Comment STMicroelectronics a réussi à transformer sa supply chain.

L’industrie des semi-conducteurs est une activité complexe.  Elle compte plus de 40 000 produits, plus de 200 000 clients et des process de fabrication sophistiqués. Les étapes de fabrication comprennent des centaines d’étapes qui peuvent se dérouler sur six mois autour d’un grand réseau mondial d’installation et de production. Tous ces paramètres doivent être compris dans une forte demande sur quatre marchés finaux : automobile, industrie, électronique et infrastructures de communication. STMicroelectronics fait fonc face à un très haut niveau de difficulté à gérer au quotidien.

STMicroelectronics et SAP ont uni leurs forces pour développer une supply chain fondée sur l’analyse et l’optimisation de la big data, des modèles de jumeaux numériques pour fusionner le physique et le numérique, et des outils collaboratifs pour l’ensemble des opérations. Cette union a permis un changement radical dans la façon dont cette multinationale utilise le cloud.

 

Dario Fozibo, directeur de la supply chain chez STMicroelectronics, explique : “La dynamique commerciale du marché des semi-conducteurs était très instable pendant la pandémie. Depuis, la complexité de la chaîne d’approvisionnement s’est encore accru avec une plus grande volatilité de la demande, des pénuries d’approvisionnement et de matériaux. Tout ceci combiné à une perturbation de l’économie mondiale via l’inflation, une hausse des taux d’intérêts, une augmentation des coûts de l’énergie, des réglementations commerciales plus complexes, et bien plus encore.  Tous ces facteurs ont indéniablement un impact négatif sur de nombreuses chaînes d’approvisionnement, mais cette situation n’est pas irréversible. Grâce à nos investissements, nous avons pu mieux gérer, contrôler et automatiser nos processus en termes de visibilité et de résilience. C’est ce qui fait la différence aujourd’hui.”

 

Des entreprises françaises soucieuses de renforcer leur chaîne d’approvisionnement

La grande majorité des entreprises françaises est consciente du besoin d’améliorer sa chaîne logistique (87 %). 36 % d’entre elles comprennent également l’ampleur des changements à mettre en place. Les résultats de l’étude montrent que les entreprises françaises explorent d’autres voies pour améliorer leurs chaînes d’approvisionnement :

  • 74% prévoient de prendre de nouvelles mesures d’urgence pour leur chaîne d’approvisionnement
  • 70 % prévoient de trouver de nouvelles solutions respectueuses de l’environnement
  • 66 % prévoient d’adopter de nouvelles technologies pour les aider à surmonter les difficultés au cours des 1 ou 2 prochaines années.

 

Rémy Vernet chez SAP France conclut : « Il est passionnant de voir qu’autant d’organisations réalisent l’importance d’investir dans les technologies de pointe pour innover et qu’elles prévoient d’adopter de nouvelles solutions de supply chain respectueuses de l’environnement. Les supply chains résilientes doivent être durables, non seulement en termes d’environnement, mais aussi par rapport aux évolutions des technologies et des infrastructures en France tout comme à l’étranger. Pendant des décennies, la gestion de la supply chain s’est concentrée sur les coûts, la priorité étant de la maintenir légère et rapide. Ce n’est pas la même chose que d’être agile et résilient. Avec la fin des modèles “just in time”, les entreprises doivent commencer à placer les mêmes attentes sur leur chaîne d’approvisionnement que sur leurs activités plus larges, en se structurant pour être “just in case”, afin de pouvoir s’adapter en cas de catastrophe. Celles qui n’opèrent pas ce changement s’exposeront à des 18 mois très difficiles. »

 

[1]  La Supply Chain de demain : des perturbations à tout moment

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À propos de SAP

La stratégie de SAP est d’aider chaque organisation à fonctionner en « entreprise intelligente » et durable. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à opérer au mieux : 87 % du commerce mondial total est généré par nos clients. Nos technologies de Machine Learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analyse avancée aident nos clients à transformer leurs activités en « entreprises intelligentes ». SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de leur business et favorise la collaboration pour qu’ils puissent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie afin que les entreprises puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent, sans interruption. Notre suite d’applications et de services end-to-end permet aux clients privés et publics de 25 secteurs d’activité dans le monde entier, de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Grâce à un réseau mondial de clients, de partenaires, d’employés et de leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun.

 

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Source de l’article sur sap.com

Installer des panneaux solaires sur les camions frigorifiques, dématérialiser les processus dans les entrepôts, utiliser des données précises en temps réel pour gérer le coût environnemental des livraisons par produit et par itinéraire… Ces initiatives, et bien d’autres, sont au centre des préoccupations des leaders de la Supply Chain, qui s’efforcent de rendre cette dernière plus durable et d’alléger le fardeau pour la planète.

Si ces actions figurent en bonne place dans l’agenda logistique, c’est que la durabilité est un levier important. Selon le Forum international des transports, les émissions de dioxyde de carbone devraient afficher une hausse de 16 % d’ici 2050, à la suite de l’augmentation du transport de marchandises – et ce, même si les pays s’engagent à les freiner. Si l’on n’intervient pas, les villes du monde entier accueilleront des millions de véhicules de livraison de fret et de colis en plus au cours de la prochaine décennie. Résultat : davantage d’embouteillages et une augmentation équivalente des émissions de gaz à effet de serre, comme le signale le Forum économique mondial.

La conclusion qui s’impose : il est primordial de trouver comment rendre la logistique et les livraisons plus durables du point de vue environnemental.

« Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques », remarque Josué Velázquez Martínez, directeur du laboratoire des Supply Chains durables du Centre de transport et de logistique du MIT. « Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs, et s’efforcent vraiment d’améliorer tous les aspects de la Supply Chain ».

Ces mêmes entreprises pourraient se trouver contraintes de prendre davantage de mesures. Si l’on se réfère aux règles en vigueur, nombre d’entre elles n’indiquent pas suffisamment les émissions générées par leur Supply Chain dans leurs rapports de durabilité, voire les omettent totalement, indique le New York Times. Or, il est possible qu’elles y soient bientôt obligées, car les autorités de régulation ont aujourd’hui la logistique dans le collimateur. Aux États-Unis, le législateur envisage de demander aux entreprises publiques de déclarer leurs émissions tout au long de leur Supply Chain. L’UE a également élaboré une proposition de directive qui renforce les règles de communication d’informations en matière de durabilité.

Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques. Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs.

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Les attentes des consommateurs, les réglementations et la demande du marché poussent les dirigeants d’entreprises à agir davantage sur le terrain de la durabilité. Tout naturellement, c’est au niveau des systèmes de logistique et de distribution que sont mises en place de nouvelles normes, qui contribueront largement à créer un avantage concurrentiel. En effet, les entreprises qui économisent sur la livraison en utilisant moins d’énergie et de ressources bénéficient d’un meilleur retour sur investissement (sur leur parc de camions, par exemple) et imaginent des modes de livraison plus efficaces. À cela s’ajoute, du côté des consommateurs, une conscience accrue du coût environnemental des livraisons et une volonté de choisir des options moins rapides pour préserver la planète.

Mais pour voir l’avènement d’une logistique durable, nous devons optimiser nos itinéraires de transport, construire des entrepôts plus efficaces et utiliser plus souvent et plus efficacement les données. Autant de tâches qui n’ont rien de simple. Avant de pouvoir réellement mesurer les progrès en matière de développement durable et agir sur l’empreinte carbone des produits, il y a de nombreuses étapes à mettre en œuvre.


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D’après le rapport « Le paradoxe de la Supply Chain durable » établi par SAP et Oxford Economics, les cadres dirigeants ne connaissent pas encore suffisamment leur Supply Chain et éprouvent des difficultés à la rendre plus durable. Ils en sont encore à fixer des objectifs, et non à les mettre en application. Près de la moitié des personnes interrogées jugent que la complexité et le coût sont les deux principaux obstacles dans cette démarche de durabilité.

Mais comme l’explique Shimon Gowda, responsable de configuration de la Supply Chain chez Chainalytics, une pression croissante incite les entreprises à gagner en visibilité sur leur Supply Chain globale et à atteindre la neutralité carbone. « De plus en plus d’entreprises s’efforcent de mesurer l’empreinte carbone de leur réseau actuel », ajoute-t-il. « Les leaders du secteur mettent tout en œuvre pour élaborer une mesure précise et exacte, qui servirait de point de référence auquel comparer une situation à l’instant t. »

Pourquoi la logistique constitue un objectif de durabilité majeur

La logistique est une mission complexe. Elle consiste à gérer l’acheminement des matières premières, des produits intermédiaires et des emballages à travers le monde en direction des sites de production, mais aussi la distribution des produits depuis leur lieu de fabrication jusqu’au consommateur. Or, le transport fait partie des domaines dans lesquels l’objectif « zéro émissions » est un enjeu important. Il s’agit notamment de réduire les distances parcourues et d’utiliser plus efficacement les différentes options. Il n’est pas rare, par exemple, que des camions reviennent à vide une fois leur livraison effectuée.

 

Prenons l’exemple des transports frigorifiques : nous utilisons des camions réfrigérés pour transporter les produits pharmaceutiques, les fruits et légumes, les produits laitiers, la viande et les boissons. Cela nécessite de maintenir la chaîne du froid à l’intérieur de la remorque – ce qui consomme beaucoup d’énergie, traditionnellement de l’essence.

 

Certaines entreprises contribuent à rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives. eNow, par exemple, installe des panneaux solaires sur le toit des remorques. Quant à Coldtainer, il fabrique des boîtes de stockage pour la chaîne du froid.

Certaines entreprises s’efforcent de rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives.

 

D’après le média NPR, des entreprises bien établies telles que FedEx et DHL investissent dans des matériels et des équipements tels que des véhicules électriques. Mais M. Martínez en est convaincu : se concentrer uniquement sur de nouveaux véhicules est le meilleur moyen de manquer d’importantes opportunités.

 

« Je constate qu’on s’intéresse beaucoup aux équipements, ce qui est vraiment une bonne chose pour le long terme », explique-t-il. « Mais en attendant, il y a de nombreuses opportunités auxquelles les entreprises ne font pas vraiment attention à ce stade. »

 

Lorsque votre kilométrage varie, choisissez le bon véhicule pour chaque itinéraire de livraison

Ces opportunités, qu’étudient notamment M. Martínez et bien d’autres personnes, ce sont notamment des systèmes de planification des transports qui optimisent les itinéraires, réduisent le kilométrage et les émissions, et analysent les effets de la topographie sur les performances des camions.

 

Renouveler sa flotte n’est pas, en soi, un mauvais choix. Mais un camion neuf n’est pas nécessairement la meilleure option, écologiquement parlant. Les recherches du laboratoire d’étude de durabilité des Supply Chains ont permis d’établir que le kilométrage, tel qu’il est mentionné sur les sites Internet des constructeurs automobiles, est divisé par deux environ en conditions de livraison réelles. L’écart tient probablement au fait que les tests des camions sont réalisés dans des conditions différentes.

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« Les constructeurs font probablement leurs tests dans des conditions qui n’ont rien à voir avec une exploitation réelle, en particulier sur les derniers kilomètres parcourus », avance M. Martínez.

Il suffit de comparer les performances d’un camion qui se déplace sur autoroute, à une vitesse moyenne comprise entre 65 et 80 km/h, et qui fait trois arrêts de livraison, avec celles du même camion qui parcourt une zone très vallonnée à 8 ou 16 km/h et qui effectue vingt arrêts de livraison. Les chiffres seront très différents, et dépendront du modèle. Les camions anciens ont tendance à afficher de meilleures performances que les neufs sur autoroute ; dans une étude menée avec l’entreprise de logistique mexicaine Coppel, l’équipe de M. Martínez a trouvé des exemples attestant d’une meilleure efficacité en carburant (jusqu’à 15 % de différence). L’étude a été réalisée en utilisant une vitesse, des longueurs de segments (soit la quantité d’arrêts sur un itinéraire donné) et un profil topographique moyens, et en s’appuyant sur l’apprentissage automatique pour classer les régions en fonction de ces caractéristiques – certaines étant plus résidentielles, d’autres urbaines, d’autres mixtes.

Imaginez que vous puissiez dire à un client : « Si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage. »

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Sur la base de l’analyse effectuée, l’équipe de Martínez a modélisé une réaffectation des véhicules permettant d’exploiter chacun sur les zones dans lesquelles il réalise les meilleures performances. Les résultats indiquent une réduction de 3 % du carburant utilisé – un chiffre non négligeable pour les entreprises, qui consacrent chaque année des millions à ce poste. À partir de la même hypothèse, l’équipe a également mis en place un projet pilote en conditions réelles, avec 10 véhicules sur un mois. Elle a constaté 8 % d’économies de carburant.

« Il n’est pas vraiment nécessaire d’investir, seulement de réaffecter le matériel existant », conclut M. Martínez. « Mais si vous comptez renouveler votre parc de véhicules, alors vous devez vous assurer que les nouveaux seront utilisés dans les régions attendues, puis réaffecter ceux que vous allez conserver dans votre exploitation. »

Ces résultats montrent comment la combinaison des données, des capacités de calcul et des algorithmes peut participer à améliorer le transport. La topographie a aussi son importance, ajoute M. Martínez, mais elle n’est généralement pas prise en compte dans les évaluations environnementales, car on opte plutôt pour les itinéraires les plus courts et les plus rapides, et parce que c’est un facteur complexe. Pourtant, c’est logique : monter une pente ne nécessite pas la même quantité d’énergie que de la descendre.

« Gérer ces données en utilisant le suivi GPS pour mieux cerner les faits et prendre des décisions mieux informées représente une opportunité considérable », explique-t-il. « C’est ce que j’appelle faire une petite place aux problématiques de la Supply Chain pour réduire réellement les émissions autant que possible, tout en continuant de répondre aux attentes de vos clients et d’atteindre vos objectifs commerciaux. »

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Une livraison le jour même est une opération complexe, car elle implique de nombreux déplacements dans les mêmes zones, avec des camions qui ne sont pas toujours pleins – ce qui augmente les émissions. Le laboratoire de recherche sur la durabilité des Supply Chains a réalisé une expérience pour voir si les consommateurs font des choix différents en fonction de leur sensibilité écologique et de leur capacité à attendre.

Dans cette expérience du « bouton vert », 52 % des clients ont effectivement changé leurs choix de livraison pour limiter leur impact environnemental. Le laboratoire a essayé différentes manières de quantifier ce paramètre pour l’utilisateur, par exemple la réduction des émissions de CO2 ou le nombre d’arbres sauvés. Avec l’exemple des arbres, les chercheurs ont établi que les clients étaient prêts à attendre quatre jours de plus en moyenne pour être livrés. Pour être précis, 70 % ont seulement déclaré qu’ils feraient ce choix, tandis que 52 % l’ont réellement fait – ce qui représente déjà plus de la moitié de la population considérée.

« Il est possible de communiquer avec transparence autour de la Supply Chain avec les clients, afin qu’ils puissent utiliser ces informations au moment d’acheter », insiste M. Martínez. Bien sûr, ce n’est pas simple. Il faut pouvoir indiquer les émissions de CO2 correspondant à chaque commande qui s’affiche dans le panier d’un consommateur, afin que ce dernier dispose de données précises et comprenne l’impact de sa décision. Cela nécessite de nombreuses analyses, voire la validation d’un tiers pour légitimer l’information fournie. Mais ce procédé représenterait un avantage significatif pour asseoir la crédibilité environnementale des marques.

« Imaginez que vous puissiez dire à un client :  si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage ; vous participerez à préserver l’environnement », explique M. Martínez.

La valeur ajoutée des entrepôts locaux en termes de durabilité

Ancrer les Supply Chains localement, en alternant entre les sources d’approvisionnement et sites de production locaux et éloignés, est une autre manière de renforcer leur durabilité. Dans cette perspective, les entrepôts jouent un rôle important : construire des hangars de petite taille, à proximité de la demande, permet en effet de réduire les temps de trajet et les émissions. Les entrepôts constituent aujourd’hui le type de bâtiment commercial le plus volumineux aux États-Unis et, à en croire l’Agence américaine d’information sur l’énergie, les chiffres ne font qu’augmenter.

Il serait possible d’imposer aux entrepôts qu’ils soient autonomes énergétiquement et de les concevoir neutres en carbone. La production d’énergie alternative – par exemple, à l’aide de panneaux solaires installés sur le toit – semble couler de source et, dans certaines zones, elle est d’ores et déjà obligatoire ou subventionnée. L’Allemagne, par exemple, propose un soutien financier à l’installation d’infrastructures solaires. Aux États-Unis, il existe une multitudes d’aides fédérales et étatiques.

À Elizabeth, dans le New Jersey, East Coast Warehouse dispose de panneaux solaires sur son entrepôt, l’un des plus grands du Nord-Est des États-Unis. Kevin Daly, directeur commercial, indique que l’entreprise a récemment installé 4 900 modules solaires à haut rendement supplémentaires, qui ont généré plus de 2,5 GW en 2020. « Nos panneaux solaires ont vraiment dépassé nos attentes », se félicite-t-il.

L’entreprise s’étend dans le Maryland et en Géorgie, et envisage d’utiliser l’énergie solaire sur les entrepôts qu’elle y crée. M. Daly fait remarquer que le processus est plus simple pour les sociétés qui sont propriétaires de leurs bâtiments, entre autres parce que la communauté des développeurs s’inquiète des obligations que les panneaux peuvent engendrer, et du poids qu’ils peuvent ajouter à une structure. Ce point mis à part, ajoute-t-il, c’est une décision d’investissement, qui est souvent liée aux subventions.

À l’intérieur des entrepôts, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

M.Daly pense que davantage d’entrepôts adopteront l’énergie solaire et d’autres formes d’énergie alternatives. « Je ne doute pas qu’à mesure que la technologie se perfectionnera, elle deviendra encore plus efficace et plus bénéfique pour tout le monde. »

Des systèmes de gestion des entrepôts plus intelligents: Les entreprises utilisent des technologies intelligentes pour optimiser leurs opérations quotidiennes dans les entrepôts.

En savoir plus

 

Le fonctionnement interne des entrepôts et les livraisons sont également devenus plus durables. East Coast Warehouse a choisi de gérer ses opérations de répartition sur des tablettes et des terminaux mobiles, et de se débarrasser autant que possible du papier – et ce, dans un secteur qui en a toujours utilisé beaucoup.

Grâce aux options numériques, les chauffeurs routiers peuvent rester dans leurs camions pour gérer toutes les formalités depuis leur tablette, y compris les lettres de voiture, qui peuvent être envoyées directement aux destinataires par voie électronique. En plus de limiter la consommation de papier, ce mode de fonctionnement permet davantage de transparence. La preuve de livraison – où, quand et qui a signé – peut être intégrée à un système de gestion du transport et archivée automatiquement.

« Ce processus, qui nécessitait beaucoup d’heures de travail et d’opérations manuelles pour numériser et remplir les papiers, est devenu beaucoup plus gérable si on fait les choses de la bonne manière » conclut M. Daly.

De plus en plus d’entreprises cherchent à optimiser les opérations au sein de leurs entrepôts, comme l’explique Mme Gowda, de Chainalytics. Revenir aux principes fondamentaux de l’organisation et, par exemple, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles, est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

« Le simple fait de rationaliser tout cela peut vraiment changer la donne, même au niveau de l’émission de gaz à effet de serre, car cela revient à optimiser vos opérations en tentant de tirer le meilleur parti des ressources disponibles sur le site », insiste Mme Gowda.

La logistique durable s’appuie sur des données

On en revient toujours à la même question : « Vos données sont-elles de bonne qualité ? » Parce qu’il ne suffit plus d’utiliser des données d’historique ou d’estimer des paramètres tels que les émissions générées par les camions.

Désormais, des sociétés tierces proposent les outils nécessaires pour déterminer les émissions de CO2 réelles d’un véhicule donné, à partir des informations opérationnelles collectées. Ces outils sont capables de transmettre ces informations sur des tableaux de bord, de manière à faciliter une approche stratégique dans la réflexion et les actions à mener – et à créer ainsi une Supply Chain plus cohérente de bout en bout.

Autre grand objectif d’un grand nombre de marques et de fabricants : pouvoir ventiler les émissions par produit, de leur conception à leur mise hors service. Ces informations, réclamées par les consommateurs, peuvent constituer un facteur de différenciation considérables pour une marque si elles sont bien compilées et communiquées avec précision (c’est-à-dire sans déclarations non étayées ni « greenwashing »).

D’après Mme Gowda, on prête de plus en plus d’attention à la logistique inverse, car les entreprises modernes consacrent davantage d’analyses à mieux comprendre le coût environnemental de leurs produits, tout au long de leur cycle de vie. Les clients de Chainalytics souhaitent aujourd’hui élaborer des scénarios qui accordent la priorité aux gaz à effet de serre, et non aux coûts. Dans ce domaine, la création d’un jumeau numérique se révèle très utile.

« Il devient un peu difficile de répondre à ce genre de questions sans disposer d’une plateforme de jumeau numérique complètement fonctionnelle », explique Mme Gowda. « Mais nous sommes définitivement plus efficaces qu’il y a dix ans. Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes. »

Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes.

Shimon Gowda, responsable de conception de la Supply Chain chez Chainalytics

Rationaliser l’approvisionnement et les prévisions de la demande peut également renforcer la durabilité, indique Mme Gowda. Tout au long de la Supply Chain, chaque acteur dispose de ses propres métriques prévisionnelles. Mais s’il y a une faille en amont, elle se répète et s’amplifie en aval. Cela peut entraîner une surproduction de la part de toutes les entreprises de la chaîne, ce qui signifie des déchets ou des produits excédentaires qui se retrouvent dans les entrepôts après avoir voyagé dans le monde entier. « C’est typiquement le scénario que nous cherchons à éviter quand nous essayons d’évoluer vers un fonctionnement plus durable, neutre en carbone », conclut-elle.

Un concept de Supply Chain appelé « planification collaborative et réapprovisionnement prévisionnel » est en train de gagner du terrain. C’est un autre exemple de scénario dans lequel les jumeaux numériques jouent un rôle essentiel, car chaque acteur de la Supply Chain peut voir les données transférées par les autres. Par exemple, le fabricant est en mesure de consulter les prévisions du détaillant final trois mois à l’avance. Tout problème peut ainsi être identifié et résolu plus tôt. « Cette solution renferme un vrai potentiel de progression vers l’économie circulaire, car elle implique de se montrer minimaliste dans sa consommation, dans ses transferts… sur tous les points, en somme », explique Mme Gowda.

À mesure que les entreprises s’attachent à évaluer l’impact environnemental réel de leur Supply Chain et de leurs opérations logistiques, les livraisons se rationalisent, de manière à générer moins de déchets et moins d’émissions. Un bonne nouvelle pour l’environnement comme pour les clients !

 

Note des éditeurs : Découvrez des idées logistiques plus durables et des exemples pratiques dans L’économie circulaire se popularise ; 5 vérités sur la Supply Chain dans le monde post-COVID-19 ; et Sur la terre, la mer et dans les airs : des technologies émergentes pour maîtriser le changement climatique.

 

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Source de l’article sur sap.com

Afin de mieux piloter sa production et répondre à la demande client, Lidea a mis en place un processus S&OP à l’aide de la solution SAP IBP. Un projet, mais aussi un challenge pour ce nouveau semencier issu de la fusion de deux entités.

Lidea est un semencier français issu du rapprochement entre Euralis Semences et Caussade Semences Group. Il se classe dans le top 10 mondial des semenciers grandes cultures. La société propose une offre étendue, allant des céréales aux légumes secs en passant par les plantes fouragères. Elle référence plus de 500 variétés de semences.

Lidea dispose de 8 sites de production situés en France, en Roumanie, en Ukraine, en Espagne et en Russie, avec une surface cultivée totale de 45.000 hectares. La société réalise un chiffre d’affaires annuels de 360 millions d’euros, pour 2100 collaborateurs. 73% de son activité sont réalisés à l’export.

Le rapprochement d’Euralis Semence et de Caussade Semences Group a doublé la taille de l’organisation, ce qui se traduit par un important effort d’intégration et de transformation. “C’est un choc des cultures, avec des processus, des méthodes et des stratégies différentes, explique Sébastien Monaco, CIO et CDO de Lidea. Notre challenge est de faire de cette fusion un succès, d’aligner les équipes, la culture et les processus, puis de préparer la croissance sur de nouveaux territoires. Nous voulons également poursuivre notre effort d’innovation continue, sur les produits, mais également sur les technologies numériques à destination des agriculteurs.”

Lidea souhaite ainsi se tourner plus largement vers ses clients, les distributeurs et fermiers, en adoptant un modèle consistant à ajuster ses plans de production en fonction de la demande.

Le besoin de se structurer… autour de solutions SAP

Si Euralis Semences disposait d’un ERP SAP ECC, l’outillage au niveau de la supply chain restait réduit à sa plus simple expression, avec de nombreuses tâches réalisées manuellement. Du point de vue IT, Caussade Semences Group partait d’encore plus loin. “Avec le doublement de l’organisation, nous ne pouvions plus laisser la situation en l’état”, constate Sébastien Monaco. De multiples projets ont donc été lancés, dont l’extension du périmètre de l’ERP d’Euralis Semences, ainsi que la mise en place d’un CRM et de SAP IBP.

L’utilisation de SAP Integrated Business Planning a comme objectif premier la mise en place d’un processus S&OPau sein de Lidea. “Un quick win était nécessaire sur ce projet, afin de montrer aux actionnaires que nous étions capables de concrétiser la fusion en menant à bien un projet d’envergure portant sur un processus clé de Lidea.” Ce projet est donc doublé d’un challenge stratégique.

“Notre objectif est de créer un core model qui puisse être déployé à l’échelle de Lidea (32 pays couverts) et qui puisse se connecter très facilement aux master data de nos briques financières et industrielles. Le choix de SAP IBP est assumé: nous voulions prendre une brique de la cartographie S/4 HANA de SAP, afin d’anticiper le futur, dont notre migration de l’ERP SAP ECC vers SAP S/4HANA. L’une des raisons du choix de TeamWork est qu’il dispose déjà de références clients dans notre industrie. C’est essentiel pour nous, car nous travaillons dans un secteur particulier et nous avions fixé un délai très court – 6 mois – pour mener à bien ce projet.”

SAP IBP adopté pour le processus S&OP

Le projet a démarré en avril 2021, avec comme impératif un démarrage de la solution en septembre de la même année, lors du lancement de grosses campagnes annuelles. Un délai très court, compte tenu des autres travaux réalisés en parallèle sur le système d’information du groupe (ERP, CRM, datawarehouse…). Afin de tenir ces délais, Lidea a choisi de rester au plus près des standards proposés par SAP IBP. Le projet a également été découpé en deux vagues, la première se concentrant sur la mise en place d’un processus S&OP élargi, la seconde abordant les aspects financiers.

“Notre processus S&OP réconcilie demande et offre, détaille Sébastien Monaco. Les données des commerciaux sont remontées, avec la prise en compte de particularités, comme la gestion des campagnes. Les marchandises disponibles sont réparties, par BU, puis à des niveaux plus fins allant jusqu’au client. Le demand shaping permet de pousser des offres ou de contraindre la demande suivant la capacité de production. Enfin, les données sont remontées dans l’ERP SAP ECC, afin de planifier la production.”

Un démarrage effectif en septembre 2021

La livraison du premier lot et la formation des utilisateurs ont été réalisés dans les temps permettant ainsi de mener les campagnes de rentrée avec SAP IBP.

“Ce projet ambitieux a été réalisé pour un coût très modéré. Sur le terrain du ROI, l’OTIF (on time, in full) est monté de 90% à 98%, améliorant ainsi la satisfaction client. Les gains de productivité internes sont également importants. J’estime que la solution SAP IBP devrait être rentabilisée d’ici 12 à 15 mois.” Le second lot se concentrera sur la finance : scénarios PIC, forecast P&L. Il devrait être livré en fin d’année.

Mais plus que tout, ce projet a permis de fédérer les équipes des deux coopératives autour d’un objectif commun, créant ainsi une dynamique d’appartenance au nouveau groupe. En quelques mois, un des processus clés de l’entreprise a été déployé sur plusieurs pays. “Nos différents sites sont les premiers bénéficiaires de SAP IBP, qui leur donne une vision globale des productions démarrées et de comment est servie la demande client. Le flux S&OP proposé par SAP IBP est le maître des ordres de fabrication de nos sites de production,” conclut Sébastien Monaco.

En savoir plus

 

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Source de l’article sur sap.com

You’ve heard of the supply chain, but what about the software supply chain? 

Unlike the standard supply chain that you often hear about in the news, this week’s episode of Dev Interrupted dives into the supply chain responsible for holding together the systems that companies, orgs and governments depend upon. 

Source de l’article sur DZONE

I mentioned previously that I had submitted some content to DevConf.CZ 2022 with a focus on the architecture work I’ve been doing lately.

What’s DevConf.cz?

Source de l’article sur DZONE

We are living in a hyper-digitally dynamic ecosystem. As we are moving towards a digitally dependent future, the need for Digital Resilience is increasing rapidly.

Digital Resilience helps companies by providing several ways for businesses to use digital tools and systems to recover from crises quickly. Today, digital resilience and supply chain resilience no longer imply merely the ability to manage risk. It now means that managing risk means being better positioned than competitors to deal with disruptions and even gain an advantage from them. 

Source de l’article sur DZONE

Lindt & Sprüngli France a été l’un des premiers industriels hexagonaux à basculer vers SAP IBP pour moderniser sa supply chain. Un pari pour le chocolatier, qui a été accompagné dans sa démarche par TeamWork. Lindt France compte sur ce socle modernisé pour refondre ses processus de prévision et accélérer sur le terrain de l’analytique.

Célèbre chocolatier suisse fondé en 1845, Lindt est classé dans le top 10 mondial des fabricants de confiseries. L’industriel a enregistré un chiffre d’affaires 2020 de 4 milliards de francs suisses. Il compte environ 14 500 collaborateurs dans le monde. Par ailleurs, le chocolatier est très présent en France. En effet, Lindt dispose d’une usine à Oloron-Sainte-Marie et d’un réseau composé d’entrepôts et de 26 magasins.

Lindt France utilisait la solution SAP Advanced Planning and Optimization (SAP APO) pour assurer la planification de la demande. Cet outil arrivant en fin de vie, Lindt lui a cherché un successeur au travers d’un appel d’offres, avec un regard particulier porté sur SAP Integrated Business Planning for Supply Chain (SAP IBP).

« Dans le même temps, nous avons mené une réflexion autour du métier de prévisionniste et sur la mise en place d’un processus S&OP, chargé de faire le lien entre les équipes commerciales et celles travaillant sur notre site de production, explique Jean-Pascal Auge, Chef de projet fonctionnel IT chez Lindt & Sprüngli France. L’enjeu informatique était donc aussi doublé d’un enjeu métier. »

Le choix s’est rapidement porté sur SAP IBP et TeamWork, un spécialiste de la supply chain. Ce dernier est venu présenter la solution SAP IBP au travers de son préconfiguré, Step In for SAP IBP by TeamWork. Lindt a apprécié d’entrée de jeu l’intégration avec Microsoft Excel. Un outil bien connu des planificateurs : « L’interface Excel est un atout pour gagner en efficacité lors du déploiement de la solution », confirme Jean-Pascal Auge.

Un accompagnement permanent assuré par les équipes TeamWork

Lindt a été un des premiers acteurs à implémenter SAP IBP en France pour moderniser sa supply chain. Un risque d’autant plus grand que l’industriel disposait déjà d’une solution fonctionnelle, quoique manquant d’agilité. L’expertise de TeamWork a été cruciale afin de déterminer quelles parties d’IBP utiliser, complétées par son préconfiguré. TeamWork a su également enrichir SAP Cloud Platform Integration (CPI), afin de créer des interfaces stables, robustes et adaptées aux besoins de Lindt.

Le projet a démarré en octobre 2019 et s’est déroulé sur 8 mois. La mise en route fut réalisée avant l’été 2020. Le tout dans un contexte difficile lié à la crise sanitaire. TeamWork s’est appuyé sur les conclusions de l’audit fonctionnel pour bâtir une solution SAP IBP, en se concentrant sur le Demand Planning. Un travail facilité par la proximité des processus gérés par les deux solutions.

Durant la première année d’exploitation, Lindt et les équipes de TeamWork se sont concentrés sur l’optimisation de la solution déployée. « La montée en régime s’est très bien passée et les métiers se sont approprié SAP IBP très rapidement, explique Jean-Pascal Auge. Dès la première utilisation, les résultats étaient déjà supérieurs à ceux de SAP APO en termes de temps de traitement du cycle mensuel et de fiabilité de la prévision. Les équipes de TeamWork ont su nous accompagner tout au long du projet et nous aider à franchir chaque étape. »

Améliorer le travail des prévisionnistes

La solution SAP IBP mise en place se veut plus flexible. Elle apporte plus d’agilité aux équipes métiers que SAP APO, tout en offrant de nouvelles fonctionnalités. Elle est également capable d’interagir avec les autres solutions de planification de Lindt & Sprüngli France. « Le résultat est concluant, résume Jean-Pascal Auge. TeamWork continue à nous accompagner sur le support de deuxième niveau, le premier étant assuré en interne. Il prend ainsi le relai de notre DSI sur les questions nécessitant une expertise avancée. »

La phase de stabilisation de la solution a permis aux équipes supply chain de souffler après ce long travail de 8 mois. Mais d’autres projets sont déjà sur la table. Des évolutions régulières de la solution sont ainsi programmées, afin d’accompagner la transformation de l’activité des prévisionnistes. Les nouvelles fonctionnalités apportées par SAP IBP permettent de faciliter le reporting opérationnel. Mais, Lindt France souhaite aller plus loin en termes de consolidation de données et de reporting.

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Source de l’article sur sap.com

Autrefois réservés aux très grandes entreprises, les logiciels de gestion de production sont désormais accessibles et parfaitement adaptés aux PME/ETI. En effet, les solutions ERP & CRM intègrent un module de supply chain management, ou gestion de la chaîne logistique. Il permet à toute entreprise, quel que soit son domaine d’activité, sa taille ou sa localisation, de suivre efficacement le cycle de vie d’un produit, de sa conception jusqu’à l’achat par le consommateur, et même au-delà. Voyons dans le détail tous les avantages que vous avez à tirer d’une solution de gestion de production pour votre PME/ETI.

Rappel : qu’est-ce qu’une solution ERP & CRM ?

Une solution ERP est un portefeuille de logiciels modulables et personnalisables. Elle permet de centraliser en un seul lieu toute la gestion d’une entreprise. En effet, ERP, pour Enterprise Resource Planning, signifie en français « Progiciel de Gestion Intégré ». CRM, pour Customer Relationship Management, signifie « Gestion de la Relation Client ». Il peut être hébergé en interne sur les propres serveurs de l’entreprise. Mais également sur le cloud afin d’être accessible via Internet de partout dans le monde. Ou bien encore, en hybride selon le niveau de confidentialité recherché.

Ce type de solution est particulièrement adapté aux petites et moyennes entreprises. Mais aussi aux entreprises de taille intermédiaire, qui possèdent de nombreux salariés et collaborateurs. Ceux-ci peuvent ainsi collaborer, même à distance, à partir d’informations et de données mises à jour en temps réel.

Parmi les modules les plus communément intégrés à une solution ERP & CRM, on trouve :

  • un système dédié à tout ce qui concerne l’aspect financier de l’entreprise (comptabilité, trésorerie, facturation, bilan…) ;
  • un logiciel pour la gestion de la relation client et l’expérience utilisateur (le CRM regroupant la base de données clients, le marketing, les espaces de commerce, les ventes et le service en amont, pendant et après une vente) ;
  • un module consacré au réseau et à la gestion des dépenses (relation avec les fournisseurs, gestion des sources d’approvisionnement, services et main-d’œuvre externes, ventes, déplacements…) ;
  • un logiciel permettant de gérer l’ensemble de la chaîne logistique (conception, planification, production, transport et vente) ;
  • un système RH ;
  • un outil d’analyse afin d’étudier chacune des données de l’entreprise et optimiser son développement.

Quelles sont les fonctionnalités d’un module de gestion de la chaîne logistique ?

Regardons plus particulièrement ce que peut apporter un logiciel de gestion de production à une PME/ETI.

Dans le monde d’aujourd’hui, tout est connecté et tout va très vite. Votre société doit être en capacité de s’adapter quasiment en temps réel à l’offre et la demande du marché. D’un côté, vous êtes tributaire de vos fournisseurs, de l’autre des exigences des consommateurs. Afin d’être réactif, quels que soient les aléas auxquels vous pouvez être confronté, munissez-vous d’un outil numérique. Il vous permettra d’avoir une vue d’ensemble de votre chaîne d’approvisionnement.

Qu’importe votre secteur d’activité, il existe une solution ERP adaptée (ERP agroalimentaire, ERP industrie mécanique, ERP banque et assurance, ERP mode et ERP bien de consommation, etc.). Fort d’un tel outil, vous maîtrisez la conception, la planification, la production, la maintenance et l’approvisionnement final de vos produits.

Pour votre gestion de production, le logiciel vous permet de suivre tout le cycle de vie de vos produits. Vos équipes vont ainsi pouvoir plus facilement :

  • Concevoir : vous avez imaginé un nouveau produit. Votre logiciel de supply chain management vous permet de le dessiner, de le décrire, d’en établir les plans. Mais également, d’échanger entre les différents acteurs, d’apporter des modifications, etc. avant de fournir le cahier des charges à l’équipe de production.
  • Planifier : sur le tableau de bord de votre logiciel, vous indiquez l’avancement de chaque étape de votre projet. Vous visualisez les différents délais de réalisation de chaque équipe. Vous avez une vue d’ensemble de ce qui avance normalement et ce qui peut bloquer. Ainsi, vous ajustez au fur et à mesure votre planning. Vous renforcez les équipes si besoin, redéployez les forces vives à un autre poste, etc.
  • Produire : tout est prêt pour démarrer la fabrication du produit. Sur votre logiciel, vous centralisez la liste de vos fournisseurs, les matières premières nécessaires. Ainsi que la main-d’œuvre interne et externe, la disponibilité des machines, etc.
  • Entretenir : vos outils de production doivent être entretenus, pour leur bon état de marche et la sécurité de vos employés. Grâce à votre logiciel, vous planifiez leur maintenance. Vous notez les pannes et donc l’indisponibilité de certaines machines. Vous prévoyez leur remplacement, etc.
  • Fournir : enfin, vos produits doivent parvenir à vos clients, les consommateurs. Avec votre logiciel logistique, vous gérez les stocks, le transport, la mise en rayon, la vente, le retour client, etc.

Comment améliorer l’efficacité de sa gestion de production avec un logiciel GPAO ?

En tant que PME/ETI, un logiciel de gestion de production assistée par ordinateur (GPAO) vous fait gagner un temps précieux. Il contribue ainsi à l’augmentation de votre chiffre d’affaires. En effet, pour rester compétitif, vous devez investir pour accélérer l’innovation. Mais aussi pour réduire vos délais de mise sur le marché et optimiser la production, tout en réduisant les coûts. La solution SAP Digital Supply Chain & Industry 4.0 vous offre la possibilité de rendre plus efficace la gestion de votre production.

Être résilient face à un imprévu

La crise liée au Covid-19 nous a appris qu’il était indispensable d’être en capacité de revoir son positionnement vis-à-vis du travail. Quasiment du jour au lendemain, des millions de salariés, et certainement les vôtres, ont dû s’adapter et se mettre au télétravail. Les études montrent que ce sont les entreprises qui utilisaient déjà des solutions ERP incluant une solution de gestion de production qui ont su le mieux réagir. Toutes les données étant présentes sur le cloud, les équipes de développement de projet ont pu continuer à innover depuis chez elles. De la même manière que si elles étaient dans les locaux de leur entreprise.

De même, la fermeture des frontières, les confinements dans les différents pays et, au-delà de cet événement particulier, un conflit, une catastrophe naturelle, etc. peuvent avoir un impact sur votre approvisionnement en matières premières ou pièces détachées. Connaître en temps réel l’état de vos stocks est un atout. Cela vous permet d’anticiper un éventuel changement de fournisseur, sans avoir à effectuer un long et fastidieux inventaire.

Vous comprenez donc qu’investir en amont dans du matériel connecté et des logiciels de solution globale vous permet de ne jamais être pris au dépourvu, quel que soit l’imprévu qui se présente à vous.  

Être agile et réactif

Même en temps normal, si cela est encore une réalité, et en dehors de toute catastrophe, il est important d’être réactif et de s’adapter avec agilité à la nouveauté. Grâce aux retours des informations et données fournies par votre CRM, vous êtes à l’écoute de vos clients. Vous pouvez, par conséquent, leur proposer des produits correspondant à leurs attentes, voire personnalisables.

Avec votre solution de supply chain management et son intelligence artificielle, il vous est possible de tester vos idées avant la diffusion du produit. Mais aussi d’analyser sa rentabilité et rationaliser les processus. Vous économisez ainsi grandement sur les coûts de production, les matières premières, la gestion des stocks, etc.  

Être écoresponsable

Être innovant et hyperconnecté peut sembler aller à l’encontre des valeurs d’éco-responsabilité que vous souhaitez véhiculer. Il faut toutefois avoir une vision globale de votre système de production. Certes, le stockage de l’ensemble de vos données sur le  cloud et les serveurs qui l’hébergent entraîne une forte consommation d’énergie. Cependant, en contrepartie, vous économisez sur les déplacements. De plus, vous réduisez votre empreinte carbone. En effet, la majorité du travail de recherche, des réunions, des rendez-vous client, etc. peut se faire à distance. De même, avec une maîtrise parfaite de la gestion de vos stocks, vous évitez tout gaspillage inutile.

Au niveau de la fabrication et de la distribution de vos produits, votre logiciel GPAO vous permet une traçabilité de bout en bout de la chaîne de production. Il vous indique comment optimiser le conditionnement, les circuits de distribution, la récupération et le recyclage le cas échéant. Vous avez une vision très précise des produits dangereux et toxiques. Ceux dont l’étiquetage est automatisé, et comment les éliminer sans risque pour la nature ou, mieux, les recycler.

Concernant la maintenance de vos appareils de production, il est plus écoresponsable de les entretenir régulièrement. Vous éviterez ainsi la panne. Plutôt qu’être obligé d’arrêter la chaîne de production, de se débarrasser des machines défectueuses et non réparables, et d’en racheter de nouvelles. Votre logiciel GPAO répertorie chacun de vos moyens de production et vous alerte dès qu’une intervention est nécessaire.

Vous souhaitez simplifier la gestion de production de votre PME/ETI ? Vous souhaitez être en capacité de faire face aux imprévus et d’innover efficacement ? « Préparez demain dès maintenant » et contactez SAP, votre solution ERP & CRM globale.

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Les cybercriminels recherchent constamment les points d’entrée les plus vulnérables d’une entreprise. Dans le cadre de cette approche, les partenaires et les fournisseurs se sont avérés être d’excellents vecteurs vers les systèmes et les données les plus critiques des organisations, comme en a témoigné l’attaque contre SolarWinds.

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L’année 2020 a mis à rude épreuve de nombreuses organisations sur le plan financier et opérationnel. Bon nombre d’entre elles ont dû agir en urgence afin de continuer à fonctionner durant la pandémie et pour certaines, cela a impliqué de contourner les processus en place, entraînant alors l’apparition de nouveaux risques cyber.

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