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Auto-apprentissage en informatique

L’auto-apprentissage en informatique est une technologie révolutionnaire qui permet aux machines d’apprendre et de s’améliorer sans intervention humaine.

« Les informaticiens autodidactes et les filières informatique »

L’informatique est un domaine en pleine croissance et de plus en plus de personnes sont attirées par cette discipline. Les informaticiens autodidactes sont de plus en plus nombreux et leur présence est de plus en plus visible. JobSkills.center a récemment publié un sondage sur Linkedin pour évaluer l’adéquation du métier d’informaticien avec une formation autodidacte.

Les informaticiens autodidactes sont ceux qui ont appris à coder par eux-mêmes, sans suivre de formation formelle, et qui ont acquis des compétences et des connaissances dans le domaine de l’informatique. Ces personnes ont souvent été motivées par une passion pour l’informatique et ont décidé de se former par elles-mêmes. Les langages et bases de données open-source téléchargeables et gratuits ont contribué à faciliter cette démarche.

Pour se former en informatique, il faut commencer par acquérir l’outillage nécessaire à l’exercice de son activité. Les concepts du développement peuvent nécessiter des licences de compilateur ou de SGBD, tandis que l’infrastructure peut nécessiter des serveurs, des switches, des câbles, des baies et des licences logicielles. Les informaticiens autodidactes doivent également apprendre les processus métier et organisationnels pour exercer leur activité.

L’un des principaux défis auxquels sont confrontés les informaticiens autodidactes est la validation des acquis. Les profils qui ont la chance d’être intégrés à une équipe projet peuvent confronter leurs connaissances avec celles des autres membres et démontrer leur expérience à l’issue de la mission. Pour les profils en recherche d’un emploi ou d’une mission, passer des certifications est un moyen de démontrer leur compréhension des concepts et de la logique des techniques. Heureusement, il existe de nombreuses certifications disponibles que chacun peut passer individuellement dans un centre Person Vue ou Prometric.

Il existe également plusieurs moyens pour se former à l’informatique, notamment rejoindre une session en centre de formation, suivre des sessions MOOC payantes ou gratuites ou encore acquérir des ouvrages pédagogiques. Une fois formés, les informaticiens autodidactes doivent trouver du travail ou des missions. Les critères prédominants du recrutement en France sont le cursus d’étude suivi, les certifications disponibles, l’expérience acquise et les références disponibles. Se former en complément à l’anglais peut être une solution pour les autodidactes qui veulent se donner les meilleures chances de réussir leur recherche d’emploi.

En conclusion, apprendre à coder par soi-même est tout à fait possible et il existe de nombreuses possibilités pour se former à l’informatique. Les informaticiens autodidactes doivent cependant trouver des moyens pour valider leurs acquis et démontrer leur niveau aux potentiels employeurs. Se former en complément à l’anglais peut être une bonne solution pour les autodidactes qui veulent se donner les meilleures chances de décrocher le graal.

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Recruter des freelances

Trouver les bons freelances pour votre projet peut être un défi. Découvrez comment recruter les meilleurs freelances pour votre entreprise.

## Bénéfices du recrutement de profils freelances

Les avantages du recrutement de profils freelances

Le recrutement de profils freelances peut offrir de nombreux avantages aux entreprises. Tout d’abord, faire appel à des sociétés spécialisées dans le sourcing de profils freelances permet aux entreprises de gagner du temps et de l’argent en externalisant la recherche de talents qualifiés. Ces sociétés ont souvent accès à un large réseau de freelances et peuvent donc trouver rapidement des candidats correspondant aux besoins spécifiques de l’entreprise. En outre, elles peuvent aider les entreprises à évaluer les compétences des candidats et à s’assurer qu’ils sont bien adaptés à la mission et culture de l’entreprise.

De plus, le recrutement de profils freelances peut être bénéfique pour les entreprises en termes de coûts. En effet, faire appel à des freelances peut permettre aux entreprises de réduire les coûts, car elles ne recrutent pas de collaborateurs permanents mais font appel à des prestataires de services sur demande pour une durée déterminée, avec des compétences attendues référencées dans le contexte d’un objectif à atteindre. Une fois les travaux attendus réalisés par le freelance, le contrat prend fin par une simple notification du client.

Enfin, les sociétés spécialisées peuvent également apporter un avantage supplémentaire en termes d’agrégation des fournisseurs. En assurant la facturation des prestations sous-traitées par chaque freelance délégué, elles apportent une solution de consolidation de contrats pour les clients et une simplification des fonctions Supplier Relationship Management [SRM].

En somme, le recrutement de profils freelances peut offrir aux entreprises des avantages considérables en termes de temps et d’argent, tout en leur permettant d’accéder à des talents qualifiés et d’améliorer leurs processus de gestion des fournisseurs. Les entreprises qui souhaitent tirer parti des avantages du recrutement de profils freelances peuvent faire appel à des sociétés spécialisées pour leur fournir un accès à un large réseau de freelances et leur permettre d’accéder aux meilleures compétences disponibles sur le marché. De plus, ces sociétés peuvent aider les entreprises à évaluer les compétences des candidats et à s’assurer qu’ils sont bien adaptés à la mission et culture de l’entreprise, tout en leur offrant une solution de consolidation des contrats et une simplification des processus SRM.

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Recrutement via les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont devenus un outil incontournable pour le recrutement: découvrez comment les utiliser pour trouver le meilleur candidat!

## Recruter avec les réseaux sociaux ?

Recruter avec les réseaux sociaux pour trouver le candidat idéal en informatique

Les réseaux sociaux sont devenus un outil indispensable pour les recruteurs qui cherchent à trouver le candidat idéal pour leurs missions en informatique. En effet, grâce à ces plateformes, ils peuvent facilement cibler les professionnels qualifiés et expérimentés qui répondent aux critères de recrutement.

Tout d’abord, les réseaux sociaux offrent une portée illimitée pour diffuser des offres d’emploi. Les entreprises peuvent ainsi toucher un public plus large et diversifié, ce qui augmente leurs chances de trouver le candidat idéal. De plus, elles peuvent également créer des annonces ciblées en fonction des compétences requises, de l’expérience professionnelle et de la localisation géographique souhaitée.

En outre, les réseaux sociaux offrent également aux entreprises la possibilité de diversifier leurs méthodes de recrutement. Elles peuvent utiliser des vidéos et des photos pour donner un aperçu de la marque employeur et de l’environnement de travail. Cela peut aider les candidats à mieux comprendre la culture de l’entreprise avant de postuler. Enfin, les réseaux sociaux permettent également aux entreprises de renforcer leur notoriété en ligne et leur réputation en tant qu’employeur attractif et innovant.

C’est pourquoi, si vous êtes à la recherche d’un emploi en informatique en tant que freelancer, n’hésitez pas à consulter les offres diffusées sur les réseaux sociaux ! En effet, grâce aux mots clés « mission freelance », « informatique », vous pourrez facilement trouver des missions adaptées à votre profil et à vos compétences.

En conclusion, les réseaux sociaux sont un outil précieux pour les entreprises qui cherchent à recruter des professionnels qualifiés et expérimentés dans le domaine de l’informatique. En effet, ils leur permettent d’accroître leur portée et leur notoriété en ligne et de cibler des candidats spécifiques grâce à des annonces ciblées. Alors, n’hésitez pas à consulter les offres diffusées sur les réseaux sociaux !

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SGD Pharma est une entreprise internationale, leader sur le marché des emballages pharmaceutiques en verre, à la pointe de la qualité et conforme aux Pharmacopées internationales.

Conscient que le patient est l’utilisateur final de ses produits, SGD Pharma axe sa politique qualité groupe sur le respect strict des Bonnes Pratiques de Fabrication Pharmaceutiques. L’ensemble des sites sont dédiés à la pharmacie et certifiés ISO 15378. Chaque flacon est contrôlé et emballé en salle propre de la classe ISO 8.

SGD Pharma met également tout en œuvre pour assurer la continuité de l’approvisionnement des flacons pour protéger ses clients et patients.

 

Objectif : stabiliser la paie de SGD Pharma

La paie de SGD Pharma étant historiquement très complexe, l’impératif était de la stabiliser et la fiabiliser.

SDG Pharma ayant déjà fait le choix de SAP SuccessFactors et HR Path pour le SIRH, il était logique et naturel de conserver les mêmes partenaires pour l’ensemble des processus RH du recrutement jusqu’à la paie.

La volonté première de SGD Pharma était de pérenniser sa paie pour assurer un niveau de service optimal et la pleine satisfaction des clients internes et des salariés.

En parallèle, SGD Pharma avait pour volonté de simplifier et standardiser les fonctionnalités de son SIRH avec une forte dimension internationale.

Les deux objectifs principaux étaient donc d’avoir une solution globale de gestion de la paie et des ressources humaines pour la France, et l’harmonisation des process comme la performance, la revue de salaire, la Time off à l’international par le biais du SIRH.

 

Un plan d’action en deux parties

HR Path a soutenu SGD Pharma dans ce projet à partir des outils déjà en place au sein de l’entreprise.

Les actions se sont axées selon deux volets :

1 – La stabilisation de la paie avec la définition du besoin, la mise en place d’un cahier des charges complet avec le support d’une équipe dédiée. Durant la phase de mise en place, des réunions hebdomadaires ont été organisées pour suivre le bon déroulement du projet et gérer les priorités. L’écoute et la flexibilité dont a fait preuve l’équipe a permis en quelques mois d’arriver à un excellent niveau de satisfaction.

2 – Une seconde équipe a travaillé sur le développement du SIRH SAP SuccessFactors pour réaliser dans un premier temps un audit complet des pratiques et pour définir les axes d’améliorations. L’enjeu pour SGD Pharma consistait à optimiser l’outil et en faciliter la prise en main.

En parallèle, il y a eu un travail sur la simplification du formulaire de performance pour une meilleure adhésion des utilisateurs.

Une relation de confiance et de proximité s’est rapidement créée entre les équipes de SGD Pharma et celles d’HR Path.

 

Des retours positifs et des salariés satisfaits

Les bénéfices constatés par ce projet et remontés par les équipes sont une meilleure fiabilisation de la paie avec une grande satisfaction de tous les acteurs.

Le déploiement du formulaire de performance 2023 a été un succès et les retours sont très positifs (adhésion des collaborateurs, processus plus lisibles, temporalité claire avec une simplification des étapes, implication des RH…)

 

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Source de l’article sur sap.com

SAP France s’engage avec la start-up Evolukid, les territoires de Lens-Liévin et Aix-Marseille pour le lancement du programme KESK’IA, programme d’excellence dédié aux étudiants en filières informatiques et digitales.

Paris, le 3 avril 2023 – SAP, leader mondial des logiciels innovants de gestion d’entreprises, renforce sa présence dans les territoires au service de l’égalité des chances avec le lancement du programme KESK’IA, en partenariat avec Evolukid, plateforme éducative pour développer les compétences du futur. Sur tout le territoire hexagonal, SAP France s’associe aux côtés de ses partenaires tels que L’Oréal, Société Générale, TATA Consultancy Services et UPS.

 

Favoriser l’égalité des chances dans le numérique avec KESK’IA.

Entre février et juin 2023, près de 100 étudiants seront accompagnés pour réaliser des prototypes d’Intelligence Artificielle au service de leur territoire. Sélectionnés parmi plus de 450 candidatures, ils seront chargés de développer des projets concrets à impacts positifs dans sept territoires via le programme KESK’IA. Ce programme d’excellence destiné aux étudiants en filière Informatique ou digitale vise à perfectionner leurs compétences et à préparer les talents de demain dans le domaine de l’Intelligence Artificielle.

Pendant toute la durée du programme, des mentors de SAP France accompagneront ces futurs talents pour la mise en œuvre d’une vingtaine de prototypes autour de quatre thématiques :

  • Prévention des risques et sécurité : détection du harcèlement
  • Environnement et écologie: Reconnaissance des déchets dans des zones difficilement accessibles par drones, réduction du gaspillage alimentaires dans les cantines scolaires
  • E-Réputation: Mesure des commentaires négatifs sur la collectivité
  • Aménagement du territoire : Reconnaissance d’infrastructures endommagées par drones ou caméra de vidéo-surveillance.

« SAP France est très fier de participer au programme KESK’IA, en partenariat avec Evolukid. Depuis toujours, SAP est déterminé à aller chercher les talents sur tout le territoire : en milieu urbain, rural ou en QPV. Ce programme renforce nos engagements en faveur de l’accessibilité de notre filière. C’est également une formidable occasion de montrer aux collectivités les atouts de l’IA et de les équiper face aux défis technologiques actuels. » déclare Olivier Nollent, Président – Directeur Général de SAP France.

« Pouvoir faire émerger de l’innovation et de la valeur ajoutée des quartiers populaires est ce que l’on recherche. Il faut redonner de la confiance à ces jeunes qui n’ont pas les relations pour rentrer facilement sur le marché : c’est ce que permet KESK’IA. Pouvoir s’appuyer sur de grandes entreprises de la tech telles que SAP est important et stimulant. C’est une vraie chance pour les étudiants du programme, mais aussi pour ces entreprises qui peuvent s’investir dans un projet à impact et faire grandir de nouveaux talents. » a ajouté Morad Attik, CEO d’Evolukid et Directeur du programme KESK’IA.

 

SAP France, un leader mondial engagé pour l’insertion professionnelle dans les territoires.

En tant que partenaire du programme KESK’IA, SAP France apporte sa contribution aux côtés de la Communauté d’Agglomération de Lens-Liévin (CALL) et la Métropole d’Aix-Marseille et accompagne 20 étudiants répartis dans ces deux territoires. En renforçant sa présence dans les territoires en dehors de ses sites d’implantation français, SAP en France souhaite être le moteur de l’intégration, de l’égalité des chances et de l’insertion professionnelle dans le domaine de l’IA.

Dans le Nord-Pas-de-Calais et dans les Bouches-du-Rhône, SAP vise à résoudre le déficit de compétences, de vocations des jeunes dans le numérique et s’emploie à faire grandir les talents de ces deux territoires en apportant des connaissances et un nouveau réseau professionnel.

« Rêver, s’obstiner et réussir… il y a de la magie à voir grand ! Et cette citation d’Erick Orsenna et Marie Eloy qui caractérise la team et les jeunes de Lens. Car avoir ce type de programme chez nous et les grands groupes comme SAP et l’Oréal à nos côtés c’est inespéré ! Alors oui, ils rêvent mais ils sont obstinés à réussir ce projet. » ajoute Saliha SADOUKI, Responsable Pôle Communication & Numérique, Maison de l’Emploi du bassin Lens, Liévin, Hénin, Carvin.

Après quatre mois de développement, les étudiants présenteront devant un jury d’experts et d’élus leurs prototypes. Les sept prototypes finalistes qui représenteront les sept territoires du programme KESK’IA seront présentés par les étudiants en juin. Les trois meilleurs projets seront récompensés lors d’une cérémonie nationale à Paris rassemblant sponsors, entreprises partenaires, collectivités et experts de l’intelligence artificielle.

 

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À propos de SAP en France 

La stratégie de SAP est d’aider chaque organisation à fonctionner en « entreprise intelligente » et durable. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à opérer au mieux : 87 % du commerce mondial total est généré par nos clients. Nos technologies de Machine Learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analyse avancée aident nos clients à transformer leurs activités en « entreprises intelligentes ». SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de leur business et favorise la collaboration pour qu’ils puissent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie afin que les entreprises puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent, sans interruption. Notre suite d’applications et de services end-to-end permet aux clients privés et publics de 25 secteurs d’activité dans le monde entier, de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Grâce à un réseau mondial de clients, de partenaires, d’employés et de leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun.

Pour plus d’informations, visitez le site www.sap.com.   

 

A propos d’Evolukid 

Evolukid, startup EdTech, accompagne depuis 2016 les collectivités territoriales et les entreprises dans la mise en œuvre de projets innovants liés aux nouvelles technologies. Notre expertise – incluant l’ingénierie pédagogique, le matériel, les intervenants formés, les déplacements et la logistique globale – nous permet d’intervenir partout en France et à l’étranger. Depuis 2019, nous avons lancé la plateforme éducative en ligne Evolukid : notre solution en ligne proposant des parcours éducatifs et des classes virtuelles pour répondre aux besoins des familles. Evolukid devient une véritable école numérique pour tous types de projets.

En partenariat avec la Banque des Territoires, Evolukid lance en février 2023 le programme KESK’IA pour former les étudiants et les talents des quartiers populaires à l’intelligence artificielle. Des villes associées telles que Lens, Meaux, Nantes, Marseille, et des acteurs majeurs de l’économie tels que Sales Force, Google, et d’autres leaders mondiaux qui rejoignent actuellement l’initiative seront parties prenantes du programme KESK’IA.

Ces jeunes étudiants, sélectionnés à l’issue du processus pédagogique, répondront à des problématiques locales d’écologie, de gestion des déchets et de citoyenneté par l’intelligence artificielle en livrant des prototypes fonctionnels (généralisables à d’autres territoires). Enfin, à l’issue de cette initiative, lors de la grande soirée de clôture avec l’ensemble des sponsors et partenaires, les candidats présenteront leurs prototypes et se verront décerner le prix de la meilleure innovation par un grand jury. Cela permettra aux entreprises non seulement de recruter les meilleurs, mais aussi de rappeler que les quartiers prioritaires sont le creuset de l’ambition de la France de se hisser parmi les premières nations en matière d’innovation et de nouvelles technologies.

 

Contact presse : 

SAP France 

Sylvie Léchevin

sylvie.lechevin@sap.com

sap@the-arcane.com

Evolukid

Amadou Dabitao ou Lralia Sall

contact@bnagency.co / lralia@bnagency.co

+33 6 95 10 50 99

 

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Source de l’article sur sap.com

Levallois-Perret, le 16 mars 2023 – SAP France signe la Charte LGBT+ de l’Autre Cercle, véritable référent en matière d’inclusion des personnes LGBT+ dans le milieu professionnel, et ambitionne de poursuivre un objectif qui découle d’une stratégie plus globale chez SAP : « être l’entreprise Tech la plus inclusive au monde », tel qu’annoncé par Christian Klein, CEO & Executive Board Member de SAP.

La diversité et l’inclusion sont devenues des priorités pour les organisations qui concentrent davantage leurs actions autour de ces enjeux sociétaux. En tant qu’entreprise engagée, SAP France souhaite défendre ce qui est juste et tend, par cette action, à poursuivre une démarche forte et volontariste en matière d’inclusion pour les collaborateurs appartenant à la communauté LGBT+.

 

Les engagements

L’Autre Cercle, Association française de référence qui œuvre pour l’inclusion des personnes LGBT+ dans le monde du travail depuis plus de 25 ans, anime un réseau d’employeurs et de signataires d’entreprises engagés pour favoriser l’inclusion des personnes LGBT+ dans le milieu professionnel. Chaque signature est valable pour une durée de 3 ans.

En signant la Charte de l’Autre Cercle, SAP France s’engage à :

  • créer un environnement inclusif pour les collaboratrices et les collaborateurs LGBT+ ;
  • veiller à l’égalité des droits et de traitement entre toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs, quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre ;
  • soutenir toutes les victimes de propos ou d’actes discriminatoires ;
  • mesurer les avancées et partager les bonnes pratiques pour faire évoluer l’environnement professionnel.

Cet engagement vient compléter les nombreuses actions déjà menées en faveur de la diversité et de l’inclusion au sein de SAP France (diversité de genre, de génération, personnes en situation de handicap, neurodiversité …) et encourage chacun et chacune à défendre la diversité, l’équité et l’inclusion chaque jour de l’année. L’occasion également pour SAP France de réaffirmer ses valeurs de respect et de bienveillance, tant en interne qu’auprès de tout son écosystème, afin d’être – ensemble – tous acteurs du changement.

 

Lancement de Pride@SAP

Au fil des décennies, SAP a su créer des espaces d’écoute, sûrs, où l’on se sent accueilli et où l’on peut venir alimenter la créativité de l’entreprise. Le bien-être au travail gagne de l’importance et devient un facteur d’attractivité, de fidélisation et d’engagement. Chaque entreprise doit pouvoir adapter son identité et ses valeurs à ces évolutions.

C’est dans cette optique que SAP France annonce le lancement de son réseau professionnel Pride@SAP France pour que chacune et chacun puisse revendiquer sa fierté d’être elle-même et lui-même.

 

Le mot des porte-paroles

Olivier Nollent, Président, Directeur Général de SAP France indique : « En signant cette charte, nous avons vocation à toucher tous nos employés mais aussi tout notre écosystème de partenaires, de clients ou d’investisseurs. Notre ambition est de montrer la voie, dans la continuité de nos actions en faveur de la diversité et de l’inclusion, et de faire écho au-delà de notre propre environnement. »

Caroline Garnier, DRH SAP France & Maroc ajoute : « La diversité contribue à rendre notre lieu de travail plus performant et l’inclusion est nécessaire pour l’épanouissement de chacun – toutes deux requièrent une attention constante, de la vigilance et des actions concrètes. Notre objectif est de promouvoir un environnement de travail dans lequel chacune et chacun peut s’épanouir, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre. Sois fièr·e d’être toi-même ! »

 

Denis Triay, Président de L’Autre Cercle : « Comme les autres facteurs de diversité, ceux de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre confèrent un regard et une expérience de vie différente qui permettent d’enrichir les réflexions et les modes de décisions dans les organisations. La norme induit un mode de pensée qui rassure, la diversité propose un mode de pensée en rupture.
La diversité est le catalyseur de la performance et de l’innovation, il  est de la responsabilité des employeurs de savoir la préserver, de la cultiver et de la promouvoir. C’est non seulement un enjeu de responsabilité sociétale mais aussi un enjeu de développement stratégique des organisations.
 »

Catherine Tripon, Porte-parole et Co-responsable du pôle Employeurs : « Quand on a pour devise d’améliorer le bien-être de toutes et tous, évidemment cela fait écho pour les employé.es de SAP. Tous les critères de diversité sont concernés par des démarches volontaristes inclusives. Mais cela ne peut se pérenniser sans embarquer l’ensemble du collectif de travail. Pour les personnes LGBT+, tenant compte des violences de part le monde, travailler dans une entreprise mondiale comme SPA, qui s’engage à les protéger et les valoriser dans leur parcours professionnel, c’est une marque d’engagement que la Charte LGBT+ permet de consolider. »

 

 

A propos de SAP

La stratégie de SAP est d’aider chaque organisation à fonctionner en « entreprise intelligente » et durable. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à opérer au mieux : 87 % du commerce mondial total est généré par nos clients. Nos technologies de Machine Learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analyse avancée aident nos clients à transformer leurs activités en « entreprises intelligentes ». SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de leur business et favorise la collaboration pour qu’ils puissent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie afin que les entreprises puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent, sans interruption. Notre suite d’applications et de services end-to-end permet aux clients privés et publics de 25 secteurs d’activité dans le monde entier, de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Grâce à un réseau mondial de clients, de partenaires, d’employés et de leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun.

Pour plus d’informations, visitez le site www.sap.com. 

Contact presse SAP : sylvie.lechevin@sap.com

 

A propos de l’Autre Cercle

Association créée en 1997, L’Autre Cercle est l’acteur français de référence pour l’inclusion des personnes LGBT+ au travail. Ses valeurs sont le respect, l’humanisme, l’indépendance, l’engagement et le pragmatisme. Elle œuvre pour un monde professionnel épanouissant, inclusif et respectueux des personnes dans toutes leurs diversités, quelle que soit leur orientation sexuelle ou identité de genre. Outre sa vocation d’observatoire, ses missions sont d’accompagner les organisations et de promouvoir les bonnes pratiques. L’Autre Cercle fédère plus de 230 organisations publiques et privées adhérentes et/ou signataires de la Charte d’Engagement LGBT+ réunissant plus de 2 millions de salarié·e·s et agent·e·s.

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Source de l’article sur sap.com

Installer des panneaux solaires sur les camions frigorifiques, dématérialiser les processus dans les entrepôts, utiliser des données précises en temps réel pour gérer le coût environnemental des livraisons par produit et par itinéraire… Ces initiatives, et bien d’autres, sont au centre des préoccupations des leaders de la Supply Chain, qui s’efforcent de rendre cette dernière plus durable et d’alléger le fardeau pour la planète.

Si ces actions figurent en bonne place dans l’agenda logistique, c’est que la durabilité est un levier important. Selon le Forum international des transports, les émissions de dioxyde de carbone devraient afficher une hausse de 16 % d’ici 2050, à la suite de l’augmentation du transport de marchandises – et ce, même si les pays s’engagent à les freiner. Si l’on n’intervient pas, les villes du monde entier accueilleront des millions de véhicules de livraison de fret et de colis en plus au cours de la prochaine décennie. Résultat : davantage d’embouteillages et une augmentation équivalente des émissions de gaz à effet de serre, comme le signale le Forum économique mondial.

La conclusion qui s’impose : il est primordial de trouver comment rendre la logistique et les livraisons plus durables du point de vue environnemental.

« Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques », remarque Josué Velázquez Martínez, directeur du laboratoire des Supply Chains durables du Centre de transport et de logistique du MIT. « Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs, et s’efforcent vraiment d’améliorer tous les aspects de la Supply Chain ».

Ces mêmes entreprises pourraient se trouver contraintes de prendre davantage de mesures. Si l’on se réfère aux règles en vigueur, nombre d’entre elles n’indiquent pas suffisamment les émissions générées par leur Supply Chain dans leurs rapports de durabilité, voire les omettent totalement, indique le New York Times. Or, il est possible qu’elles y soient bientôt obligées, car les autorités de régulation ont aujourd’hui la logistique dans le collimateur. Aux États-Unis, le législateur envisage de demander aux entreprises publiques de déclarer leurs émissions tout au long de leur Supply Chain. L’UE a également élaboré une proposition de directive qui renforce les règles de communication d’informations en matière de durabilité.

Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques. Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs.

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Les attentes des consommateurs, les réglementations et la demande du marché poussent les dirigeants d’entreprises à agir davantage sur le terrain de la durabilité. Tout naturellement, c’est au niveau des systèmes de logistique et de distribution que sont mises en place de nouvelles normes, qui contribueront largement à créer un avantage concurrentiel. En effet, les entreprises qui économisent sur la livraison en utilisant moins d’énergie et de ressources bénéficient d’un meilleur retour sur investissement (sur leur parc de camions, par exemple) et imaginent des modes de livraison plus efficaces. À cela s’ajoute, du côté des consommateurs, une conscience accrue du coût environnemental des livraisons et une volonté de choisir des options moins rapides pour préserver la planète.

Mais pour voir l’avènement d’une logistique durable, nous devons optimiser nos itinéraires de transport, construire des entrepôts plus efficaces et utiliser plus souvent et plus efficacement les données. Autant de tâches qui n’ont rien de simple. Avant de pouvoir réellement mesurer les progrès en matière de développement durable et agir sur l’empreinte carbone des produits, il y a de nombreuses étapes à mettre en œuvre.


Pas de temps à perdre: Découvrez pourquoi les entreprises doivent faire coïncider leurs ambitions et leurs actes en matière de durabilité.

Lire les actualités

 

D’après le rapport « Le paradoxe de la Supply Chain durable » établi par SAP et Oxford Economics, les cadres dirigeants ne connaissent pas encore suffisamment leur Supply Chain et éprouvent des difficultés à la rendre plus durable. Ils en sont encore à fixer des objectifs, et non à les mettre en application. Près de la moitié des personnes interrogées jugent que la complexité et le coût sont les deux principaux obstacles dans cette démarche de durabilité.

Mais comme l’explique Shimon Gowda, responsable de configuration de la Supply Chain chez Chainalytics, une pression croissante incite les entreprises à gagner en visibilité sur leur Supply Chain globale et à atteindre la neutralité carbone. « De plus en plus d’entreprises s’efforcent de mesurer l’empreinte carbone de leur réseau actuel », ajoute-t-il. « Les leaders du secteur mettent tout en œuvre pour élaborer une mesure précise et exacte, qui servirait de point de référence auquel comparer une situation à l’instant t. »

Pourquoi la logistique constitue un objectif de durabilité majeur

La logistique est une mission complexe. Elle consiste à gérer l’acheminement des matières premières, des produits intermédiaires et des emballages à travers le monde en direction des sites de production, mais aussi la distribution des produits depuis leur lieu de fabrication jusqu’au consommateur. Or, le transport fait partie des domaines dans lesquels l’objectif « zéro émissions » est un enjeu important. Il s’agit notamment de réduire les distances parcourues et d’utiliser plus efficacement les différentes options. Il n’est pas rare, par exemple, que des camions reviennent à vide une fois leur livraison effectuée.

 

Prenons l’exemple des transports frigorifiques : nous utilisons des camions réfrigérés pour transporter les produits pharmaceutiques, les fruits et légumes, les produits laitiers, la viande et les boissons. Cela nécessite de maintenir la chaîne du froid à l’intérieur de la remorque – ce qui consomme beaucoup d’énergie, traditionnellement de l’essence.

 

Certaines entreprises contribuent à rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives. eNow, par exemple, installe des panneaux solaires sur le toit des remorques. Quant à Coldtainer, il fabrique des boîtes de stockage pour la chaîne du froid.

Certaines entreprises s’efforcent de rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives.

 

D’après le média NPR, des entreprises bien établies telles que FedEx et DHL investissent dans des matériels et des équipements tels que des véhicules électriques. Mais M. Martínez en est convaincu : se concentrer uniquement sur de nouveaux véhicules est le meilleur moyen de manquer d’importantes opportunités.

 

« Je constate qu’on s’intéresse beaucoup aux équipements, ce qui est vraiment une bonne chose pour le long terme », explique-t-il. « Mais en attendant, il y a de nombreuses opportunités auxquelles les entreprises ne font pas vraiment attention à ce stade. »

 

Lorsque votre kilométrage varie, choisissez le bon véhicule pour chaque itinéraire de livraison

Ces opportunités, qu’étudient notamment M. Martínez et bien d’autres personnes, ce sont notamment des systèmes de planification des transports qui optimisent les itinéraires, réduisent le kilométrage et les émissions, et analysent les effets de la topographie sur les performances des camions.

 

Renouveler sa flotte n’est pas, en soi, un mauvais choix. Mais un camion neuf n’est pas nécessairement la meilleure option, écologiquement parlant. Les recherches du laboratoire d’étude de durabilité des Supply Chains ont permis d’établir que le kilométrage, tel qu’il est mentionné sur les sites Internet des constructeurs automobiles, est divisé par deux environ en conditions de livraison réelles. L’écart tient probablement au fait que les tests des camions sont réalisés dans des conditions différentes.

Un leadership porteur de sens: Découvrez comment les entreprises placent la durabilité au cœur de leur stratégie.

Lire le témoignage

 

« Les constructeurs font probablement leurs tests dans des conditions qui n’ont rien à voir avec une exploitation réelle, en particulier sur les derniers kilomètres parcourus », avance M. Martínez.

Il suffit de comparer les performances d’un camion qui se déplace sur autoroute, à une vitesse moyenne comprise entre 65 et 80 km/h, et qui fait trois arrêts de livraison, avec celles du même camion qui parcourt une zone très vallonnée à 8 ou 16 km/h et qui effectue vingt arrêts de livraison. Les chiffres seront très différents, et dépendront du modèle. Les camions anciens ont tendance à afficher de meilleures performances que les neufs sur autoroute ; dans une étude menée avec l’entreprise de logistique mexicaine Coppel, l’équipe de M. Martínez a trouvé des exemples attestant d’une meilleure efficacité en carburant (jusqu’à 15 % de différence). L’étude a été réalisée en utilisant une vitesse, des longueurs de segments (soit la quantité d’arrêts sur un itinéraire donné) et un profil topographique moyens, et en s’appuyant sur l’apprentissage automatique pour classer les régions en fonction de ces caractéristiques – certaines étant plus résidentielles, d’autres urbaines, d’autres mixtes.

Imaginez que vous puissiez dire à un client : « Si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage. »

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Sur la base de l’analyse effectuée, l’équipe de Martínez a modélisé une réaffectation des véhicules permettant d’exploiter chacun sur les zones dans lesquelles il réalise les meilleures performances. Les résultats indiquent une réduction de 3 % du carburant utilisé – un chiffre non négligeable pour les entreprises, qui consacrent chaque année des millions à ce poste. À partir de la même hypothèse, l’équipe a également mis en place un projet pilote en conditions réelles, avec 10 véhicules sur un mois. Elle a constaté 8 % d’économies de carburant.

« Il n’est pas vraiment nécessaire d’investir, seulement de réaffecter le matériel existant », conclut M. Martínez. « Mais si vous comptez renouveler votre parc de véhicules, alors vous devez vous assurer que les nouveaux seront utilisés dans les régions attendues, puis réaffecter ceux que vous allez conserver dans votre exploitation. »

Ces résultats montrent comment la combinaison des données, des capacités de calcul et des algorithmes peut participer à améliorer le transport. La topographie a aussi son importance, ajoute M. Martínez, mais elle n’est généralement pas prise en compte dans les évaluations environnementales, car on opte plutôt pour les itinéraires les plus courts et les plus rapides, et parce que c’est un facteur complexe. Pourtant, c’est logique : monter une pente ne nécessite pas la même quantité d’énergie que de la descendre.

« Gérer ces données en utilisant le suivi GPS pour mieux cerner les faits et prendre des décisions mieux informées représente une opportunité considérable », explique-t-il. « C’est ce que j’appelle faire une petite place aux problématiques de la Supply Chain pour réduire réellement les émissions autant que possible, tout en continuant de répondre aux attentes de vos clients et d’atteindre vos objectifs commerciaux. »

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Une livraison le jour même est une opération complexe, car elle implique de nombreux déplacements dans les mêmes zones, avec des camions qui ne sont pas toujours pleins – ce qui augmente les émissions. Le laboratoire de recherche sur la durabilité des Supply Chains a réalisé une expérience pour voir si les consommateurs font des choix différents en fonction de leur sensibilité écologique et de leur capacité à attendre.

Dans cette expérience du « bouton vert », 52 % des clients ont effectivement changé leurs choix de livraison pour limiter leur impact environnemental. Le laboratoire a essayé différentes manières de quantifier ce paramètre pour l’utilisateur, par exemple la réduction des émissions de CO2 ou le nombre d’arbres sauvés. Avec l’exemple des arbres, les chercheurs ont établi que les clients étaient prêts à attendre quatre jours de plus en moyenne pour être livrés. Pour être précis, 70 % ont seulement déclaré qu’ils feraient ce choix, tandis que 52 % l’ont réellement fait – ce qui représente déjà plus de la moitié de la population considérée.

« Il est possible de communiquer avec transparence autour de la Supply Chain avec les clients, afin qu’ils puissent utiliser ces informations au moment d’acheter », insiste M. Martínez. Bien sûr, ce n’est pas simple. Il faut pouvoir indiquer les émissions de CO2 correspondant à chaque commande qui s’affiche dans le panier d’un consommateur, afin que ce dernier dispose de données précises et comprenne l’impact de sa décision. Cela nécessite de nombreuses analyses, voire la validation d’un tiers pour légitimer l’information fournie. Mais ce procédé représenterait un avantage significatif pour asseoir la crédibilité environnementale des marques.

« Imaginez que vous puissiez dire à un client :  si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage ; vous participerez à préserver l’environnement », explique M. Martínez.

La valeur ajoutée des entrepôts locaux en termes de durabilité

Ancrer les Supply Chains localement, en alternant entre les sources d’approvisionnement et sites de production locaux et éloignés, est une autre manière de renforcer leur durabilité. Dans cette perspective, les entrepôts jouent un rôle important : construire des hangars de petite taille, à proximité de la demande, permet en effet de réduire les temps de trajet et les émissions. Les entrepôts constituent aujourd’hui le type de bâtiment commercial le plus volumineux aux États-Unis et, à en croire l’Agence américaine d’information sur l’énergie, les chiffres ne font qu’augmenter.

Il serait possible d’imposer aux entrepôts qu’ils soient autonomes énergétiquement et de les concevoir neutres en carbone. La production d’énergie alternative – par exemple, à l’aide de panneaux solaires installés sur le toit – semble couler de source et, dans certaines zones, elle est d’ores et déjà obligatoire ou subventionnée. L’Allemagne, par exemple, propose un soutien financier à l’installation d’infrastructures solaires. Aux États-Unis, il existe une multitudes d’aides fédérales et étatiques.

À Elizabeth, dans le New Jersey, East Coast Warehouse dispose de panneaux solaires sur son entrepôt, l’un des plus grands du Nord-Est des États-Unis. Kevin Daly, directeur commercial, indique que l’entreprise a récemment installé 4 900 modules solaires à haut rendement supplémentaires, qui ont généré plus de 2,5 GW en 2020. « Nos panneaux solaires ont vraiment dépassé nos attentes », se félicite-t-il.

L’entreprise s’étend dans le Maryland et en Géorgie, et envisage d’utiliser l’énergie solaire sur les entrepôts qu’elle y crée. M. Daly fait remarquer que le processus est plus simple pour les sociétés qui sont propriétaires de leurs bâtiments, entre autres parce que la communauté des développeurs s’inquiète des obligations que les panneaux peuvent engendrer, et du poids qu’ils peuvent ajouter à une structure. Ce point mis à part, ajoute-t-il, c’est une décision d’investissement, qui est souvent liée aux subventions.

À l’intérieur des entrepôts, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

M.Daly pense que davantage d’entrepôts adopteront l’énergie solaire et d’autres formes d’énergie alternatives. « Je ne doute pas qu’à mesure que la technologie se perfectionnera, elle deviendra encore plus efficace et plus bénéfique pour tout le monde. »

Des systèmes de gestion des entrepôts plus intelligents: Les entreprises utilisent des technologies intelligentes pour optimiser leurs opérations quotidiennes dans les entrepôts.

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Le fonctionnement interne des entrepôts et les livraisons sont également devenus plus durables. East Coast Warehouse a choisi de gérer ses opérations de répartition sur des tablettes et des terminaux mobiles, et de se débarrasser autant que possible du papier – et ce, dans un secteur qui en a toujours utilisé beaucoup.

Grâce aux options numériques, les chauffeurs routiers peuvent rester dans leurs camions pour gérer toutes les formalités depuis leur tablette, y compris les lettres de voiture, qui peuvent être envoyées directement aux destinataires par voie électronique. En plus de limiter la consommation de papier, ce mode de fonctionnement permet davantage de transparence. La preuve de livraison – où, quand et qui a signé – peut être intégrée à un système de gestion du transport et archivée automatiquement.

« Ce processus, qui nécessitait beaucoup d’heures de travail et d’opérations manuelles pour numériser et remplir les papiers, est devenu beaucoup plus gérable si on fait les choses de la bonne manière » conclut M. Daly.

De plus en plus d’entreprises cherchent à optimiser les opérations au sein de leurs entrepôts, comme l’explique Mme Gowda, de Chainalytics. Revenir aux principes fondamentaux de l’organisation et, par exemple, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles, est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

« Le simple fait de rationaliser tout cela peut vraiment changer la donne, même au niveau de l’émission de gaz à effet de serre, car cela revient à optimiser vos opérations en tentant de tirer le meilleur parti des ressources disponibles sur le site », insiste Mme Gowda.

La logistique durable s’appuie sur des données

On en revient toujours à la même question : « Vos données sont-elles de bonne qualité ? » Parce qu’il ne suffit plus d’utiliser des données d’historique ou d’estimer des paramètres tels que les émissions générées par les camions.

Désormais, des sociétés tierces proposent les outils nécessaires pour déterminer les émissions de CO2 réelles d’un véhicule donné, à partir des informations opérationnelles collectées. Ces outils sont capables de transmettre ces informations sur des tableaux de bord, de manière à faciliter une approche stratégique dans la réflexion et les actions à mener – et à créer ainsi une Supply Chain plus cohérente de bout en bout.

Autre grand objectif d’un grand nombre de marques et de fabricants : pouvoir ventiler les émissions par produit, de leur conception à leur mise hors service. Ces informations, réclamées par les consommateurs, peuvent constituer un facteur de différenciation considérables pour une marque si elles sont bien compilées et communiquées avec précision (c’est-à-dire sans déclarations non étayées ni « greenwashing »).

D’après Mme Gowda, on prête de plus en plus d’attention à la logistique inverse, car les entreprises modernes consacrent davantage d’analyses à mieux comprendre le coût environnemental de leurs produits, tout au long de leur cycle de vie. Les clients de Chainalytics souhaitent aujourd’hui élaborer des scénarios qui accordent la priorité aux gaz à effet de serre, et non aux coûts. Dans ce domaine, la création d’un jumeau numérique se révèle très utile.

« Il devient un peu difficile de répondre à ce genre de questions sans disposer d’une plateforme de jumeau numérique complètement fonctionnelle », explique Mme Gowda. « Mais nous sommes définitivement plus efficaces qu’il y a dix ans. Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes. »

Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes.

Shimon Gowda, responsable de conception de la Supply Chain chez Chainalytics

Rationaliser l’approvisionnement et les prévisions de la demande peut également renforcer la durabilité, indique Mme Gowda. Tout au long de la Supply Chain, chaque acteur dispose de ses propres métriques prévisionnelles. Mais s’il y a une faille en amont, elle se répète et s’amplifie en aval. Cela peut entraîner une surproduction de la part de toutes les entreprises de la chaîne, ce qui signifie des déchets ou des produits excédentaires qui se retrouvent dans les entrepôts après avoir voyagé dans le monde entier. « C’est typiquement le scénario que nous cherchons à éviter quand nous essayons d’évoluer vers un fonctionnement plus durable, neutre en carbone », conclut-elle.

Un concept de Supply Chain appelé « planification collaborative et réapprovisionnement prévisionnel » est en train de gagner du terrain. C’est un autre exemple de scénario dans lequel les jumeaux numériques jouent un rôle essentiel, car chaque acteur de la Supply Chain peut voir les données transférées par les autres. Par exemple, le fabricant est en mesure de consulter les prévisions du détaillant final trois mois à l’avance. Tout problème peut ainsi être identifié et résolu plus tôt. « Cette solution renferme un vrai potentiel de progression vers l’économie circulaire, car elle implique de se montrer minimaliste dans sa consommation, dans ses transferts… sur tous les points, en somme », explique Mme Gowda.

À mesure que les entreprises s’attachent à évaluer l’impact environnemental réel de leur Supply Chain et de leurs opérations logistiques, les livraisons se rationalisent, de manière à générer moins de déchets et moins d’émissions. Un bonne nouvelle pour l’environnement comme pour les clients !

 

Note des éditeurs : Découvrez des idées logistiques plus durables et des exemples pratiques dans L’économie circulaire se popularise ; 5 vérités sur la Supply Chain dans le monde post-COVID-19 ; et Sur la terre, la mer et dans les airs : des technologies émergentes pour maîtriser le changement climatique.

 

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Source de l’article sur sap.com

Les modèles « en tant que service » font désormais partie de notre quotidien de consommateurs. À quand remonte la dernière fois que vous avez acheté un CD ou un DVD ? En ce qui me concerne, je ne m’en souviens pas. Toute ma famille utilise des plateformes de diffusion continue pour tout cela. Mes fils et moi commandons même nos lames de rasoir et nos crèmes de rasage selon un modèle similaire. Bien sûr, on dirait bien que c’est toujours moi qui paye, mais c’est un autre sujet !

Ce concept de vente d’un résultat en tant que service est communément appelé « servitization ». Hier simple modèle de consommation, c’est aujourd’hui une approche commerciale plus large, dans laquelle les dépenses d’investissement pour un équipement représentent de plus en plus un obstacle aux yeux de l’acheteur. Souvent, il est bien plus intéressant d’avoir accès au même équipement moyennant des frais mensuels, basés sur une utilisation à l’heure ou encore sur le débit.

Grâce à la servitization, les fabricants trouvent de nouveaux moyens de se rapprocher de leurs clients à travers des modèles économiques inédits. Pour ce faire, ils établissent une relation suivie, basée sur des transactions mensuelles alignées sur la consommation, le débit, la disponibilité ou l’exploitation des équipements plutôt que sur une transaction ou une vente ponctuelle attribuant la responsabilité de la maintenance au prestataire de services.

La servitization appelle des produits plus intelligents

Pour rendre la servitization possible, les équipementiers doivent concevoir des produits plus intelligents, capables de collecter les informations nécessaires à une facturation précise de leurs clients. Ils doivent également s’assurer que leurs équipements fonctionnent en permanence, et génèrent les données dont ils ont besoin pour prévoir les opérations de maintenance qui éviteront les pannes. Grâce à l’Internet des Objets (IdO), des capteurs emmagasinent les informations d’utilisation, de débit ou de performances pertinentes pour alimenter le processus de gestion en tant que service.

Grâce à un jumeau numérique de la machine, le fabricant et le client sont tous deux en mesure d’en surveiller les performances et d’utiliser les algorithmes d’apprentissage automatique afin d’évaluer le degré d’efficacité de son utilisation.

La valeur ajoutée de la servitization

Faire des services une part croissante et dynamique de votre activité, c’est accéder à de nouvelles sources de revenus et améliorer vos marges tout en évitant la banalisation et en érigeant la durabilité en véritable facteur de différenciation.

Prenons un exemple fictif. Soit une entreprise qui produit des machines à laver. Cette entreprise souhaite mettre en place un modèle de « lavage en tant que service », dans lequel elle facturerait ses clients en fonction du nombre de lavages réalisés chaque mois par leurs appareils.

Si, comme moi, le client fait partie d’une famille de cinq personnes, qui utilise la machine quotidiennement, il paiera davantage qu’une personne seule qui ne l’utilise qu’une fois par semaine. Le dénominateur commun est que la machine à laver doit fonctionner à pleine performance chaque fois que nécessaire.

Réinventer les modèles de services

Cette nouvelle offre de service requiert des contrats basés sur les résultats, qui incluent des mesures de performances des cycles de lavage et des accords de niveaux de service (SLA) garantissant une disponibilité à 100 %.

Afin de proposer une expérience immersive aux clients, une application peut leur fournir des données en temps réel sur leurs cycles de lavage : le moment où ils se terminent, combien de cycles ont été exécutés dans le mois, le coût, l’empreinte carbone, les performances de la machine…

Ces informations sont également utilisées par le fabricant et par une société de maintenance tierce pour gérer le cycle de vie complet des services, dans tous ses aspects : de l’installation à la facturation en passant par la garantie, l’émission de tickets de service, les interventions sur site, les réparations en atelier, la facturation et les solutions de financement.

Le modèle de service réduira également l’impact environnemental global de la machine en permettant une surveillance de la consommation d’énergie et d’eau, ainsi qu’une prise en charge de la mise hors service et du recyclage afin de maintenir l’équipement dans l’économie circulaire.

Des services précis afin de réduire les coûts et d’améliorer l’expérience client

La disponibilité des données relatives aux machines aide le fabricant et le partenaire de maintenance à repenser leurs opérations de gestion des services. Ils s’appuient sur une planification avancée basée sur l’IA pour hiérarchiser les interactions, améliorer l’utilisation des ressources et réduire les temps de déplacement.

Lorsqu’un technicien de service est dépêché pour réparer une machine, il doit avoir toutes les pièces nécessaires et toutes les informations de dépannage à portée de main via un appareil mobile. Il peut même être guidé dans son travail de réparation grâce à des lunettes à réalité augmentée. Le problème peut ainsi être résolu en une intervention, ce qui évite les longs délais provoqués par une commande de matériel après le rendez-vous.

Révolutionner le retour sur investissement en augmentant les performances des équipements et en allongeant leur durée de vie

Grâce à la visibilité accrue garantie par les capteurs d’IdO intégrés aux machines à laver, le fabricant est désormais en mesure d’assurer un suivi continu des performances de tous les équipements utilisés. Il peut ainsi surveiller leur état et leurs performances par rapport aux accords de niveau de service.

Le fabricant peut également tirer parti des données émises par toutes les machines et, grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle, identifier des tendances ou encore anticiper le risque de défaillance. Il peut aussi proposer des opérations de maintenance préventive afin de limiter les pannes et de renforcer le service client. Enfin, ces informations peuvent être transmises aux équipes de recherche et de développement afin qu’elles éliminent tout problème récurrent au moment de concevoir la prochaine génération de la machine.

Un cycle de service de lavage vraiment complet

Il est évident que le modèle économique « en tant que service » perdurera – dans nos vies privées bien sûr, mais aussi de plus en plus au sein des entreprises modernes, auxquelles il permettra de dégager des gains dans tous les domaines.

Pour découvrir comment tracer votre voie vers une gestion de service d’excellence, téléchargez le récent livre blanc de Copperberg intitulé « Transformer la gestion des services pour une servicisation fructueuse ».

 

Richard Howells, Vice-président ERP et Supply Chain numérique chez SAP

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