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Autrefois réservés aux très grandes entreprises, les logiciels de gestion de production sont désormais accessibles et parfaitement adaptés aux PME/ETI. En effet, les solutions ERP & CRM intègrent un module de supply chain management, ou gestion de la chaîne logistique. Il permet à toute entreprise, quel que soit son domaine d’activité, sa taille ou sa localisation, de suivre efficacement le cycle de vie d’un produit, de sa conception jusqu’à l’achat par le consommateur, et même au-delà. Voyons dans le détail tous les avantages que vous avez à tirer d’une solution de gestion de production pour votre PME/ETI.

Rappel : qu’est-ce qu’une solution ERP & CRM ?

Une solution ERP est un portefeuille de logiciels modulables et personnalisables. Elle permet de centraliser en un seul lieu toute la gestion d’une entreprise. En effet, ERP, pour Enterprise Resource Planning, signifie en français « Progiciel de Gestion Intégré ». CRM, pour Customer Relationship Management, signifie « Gestion de la Relation Client ». Il peut être hébergé en interne sur les propres serveurs de l’entreprise. Mais également sur le cloud afin d’être accessible via Internet de partout dans le monde. Ou bien encore, en hybride selon le niveau de confidentialité recherché.

Ce type de solution est particulièrement adapté aux petites et moyennes entreprises. Mais aussi aux entreprises de taille intermédiaire, qui possèdent de nombreux salariés et collaborateurs. Ceux-ci peuvent ainsi collaborer, même à distance, à partir d’informations et de données mises à jour en temps réel.

Parmi les modules les plus communément intégrés à une solution ERP & CRM, on trouve :

  • un système dédié à tout ce qui concerne l’aspect financier de l’entreprise (comptabilité, trésorerie, facturation, bilan…) ;
  • un logiciel pour la gestion de la relation client et l’expérience utilisateur (le CRM regroupant la base de données clients, le marketing, les espaces de commerce, les ventes et le service en amont, pendant et après une vente) ;
  • un module consacré au réseau et à la gestion des dépenses (relation avec les fournisseurs, gestion des sources d’approvisionnement, services et main-d’œuvre externes, ventes, déplacements…) ;
  • un logiciel permettant de gérer l’ensemble de la chaîne logistique (conception, planification, production, transport et vente) ;
  • un système RH ;
  • un outil d’analyse afin d’étudier chacune des données de l’entreprise et optimiser son développement.

Quelles sont les fonctionnalités d’un module de gestion de la chaîne logistique ?

Regardons plus particulièrement ce que peut apporter un logiciel de gestion de production à une PME/ETI.

Dans le monde d’aujourd’hui, tout est connecté et tout va très vite. Votre société doit être en capacité de s’adapter quasiment en temps réel à l’offre et la demande du marché. D’un côté, vous êtes tributaire de vos fournisseurs, de l’autre des exigences des consommateurs. Afin d’être réactif, quels que soient les aléas auxquels vous pouvez être confronté, munissez-vous d’un outil numérique. Il vous permettra d’avoir une vue d’ensemble de votre chaîne d’approvisionnement.

Qu’importe votre secteur d’activité, il existe une solution ERP adaptée (ERP agroalimentaire, ERP industrie mécanique, ERP banque et assurance, ERP mode et ERP bien de consommation, etc.). Fort d’un tel outil, vous maîtrisez la conception, la planification, la production, la maintenance et l’approvisionnement final de vos produits.

Pour votre gestion de production, le logiciel vous permet de suivre tout le cycle de vie de vos produits. Vos équipes vont ainsi pouvoir plus facilement :

  • Concevoir : vous avez imaginé un nouveau produit. Votre logiciel de supply chain management vous permet de le dessiner, de le décrire, d’en établir les plans. Mais également, d’échanger entre les différents acteurs, d’apporter des modifications, etc. avant de fournir le cahier des charges à l’équipe de production.
  • Planifier : sur le tableau de bord de votre logiciel, vous indiquez l’avancement de chaque étape de votre projet. Vous visualisez les différents délais de réalisation de chaque équipe. Vous avez une vue d’ensemble de ce qui avance normalement et ce qui peut bloquer. Ainsi, vous ajustez au fur et à mesure votre planning. Vous renforcez les équipes si besoin, redéployez les forces vives à un autre poste, etc.
  • Produire : tout est prêt pour démarrer la fabrication du produit. Sur votre logiciel, vous centralisez la liste de vos fournisseurs, les matières premières nécessaires. Ainsi que la main-d’œuvre interne et externe, la disponibilité des machines, etc.
  • Entretenir : vos outils de production doivent être entretenus, pour leur bon état de marche et la sécurité de vos employés. Grâce à votre logiciel, vous planifiez leur maintenance. Vous notez les pannes et donc l’indisponibilité de certaines machines. Vous prévoyez leur remplacement, etc.
  • Fournir : enfin, vos produits doivent parvenir à vos clients, les consommateurs. Avec votre logiciel logistique, vous gérez les stocks, le transport, la mise en rayon, la vente, le retour client, etc.

Comment améliorer l’efficacité de sa gestion de production avec un logiciel GPAO ?

En tant que PME/ETI, un logiciel de gestion de production assistée par ordinateur (GPAO) vous fait gagner un temps précieux. Il contribue ainsi à l’augmentation de votre chiffre d’affaires. En effet, pour rester compétitif, vous devez investir pour accélérer l’innovation. Mais aussi pour réduire vos délais de mise sur le marché et optimiser la production, tout en réduisant les coûts. La solution SAP Digital Supply Chain & Industry 4.0 vous offre la possibilité de rendre plus efficace la gestion de votre production.

Être résilient face à un imprévu

La crise liée au Covid-19 nous a appris qu’il était indispensable d’être en capacité de revoir son positionnement vis-à-vis du travail. Quasiment du jour au lendemain, des millions de salariés, et certainement les vôtres, ont dû s’adapter et se mettre au télétravail. Les études montrent que ce sont les entreprises qui utilisaient déjà des solutions ERP incluant une solution de gestion de production qui ont su le mieux réagir. Toutes les données étant présentes sur le cloud, les équipes de développement de projet ont pu continuer à innover depuis chez elles. De la même manière que si elles étaient dans les locaux de leur entreprise.

De même, la fermeture des frontières, les confinements dans les différents pays et, au-delà de cet événement particulier, un conflit, une catastrophe naturelle, etc. peuvent avoir un impact sur votre approvisionnement en matières premières ou pièces détachées. Connaître en temps réel l’état de vos stocks est un atout. Cela vous permet d’anticiper un éventuel changement de fournisseur, sans avoir à effectuer un long et fastidieux inventaire.

Vous comprenez donc qu’investir en amont dans du matériel connecté et des logiciels de solution globale vous permet de ne jamais être pris au dépourvu, quel que soit l’imprévu qui se présente à vous.  

Être agile et réactif

Même en temps normal, si cela est encore une réalité, et en dehors de toute catastrophe, il est important d’être réactif et de s’adapter avec agilité à la nouveauté. Grâce aux retours des informations et données fournies par votre CRM, vous êtes à l’écoute de vos clients. Vous pouvez, par conséquent, leur proposer des produits correspondant à leurs attentes, voire personnalisables.

Avec votre solution de supply chain management et son intelligence artificielle, il vous est possible de tester vos idées avant la diffusion du produit. Mais aussi d’analyser sa rentabilité et rationaliser les processus. Vous économisez ainsi grandement sur les coûts de production, les matières premières, la gestion des stocks, etc.  

Être écoresponsable

Être innovant et hyperconnecté peut sembler aller à l’encontre des valeurs d’éco-responsabilité que vous souhaitez véhiculer. Il faut toutefois avoir une vision globale de votre système de production. Certes, le stockage de l’ensemble de vos données sur le  cloud et les serveurs qui l’hébergent entraîne une forte consommation d’énergie. Cependant, en contrepartie, vous économisez sur les déplacements. De plus, vous réduisez votre empreinte carbone. En effet, la majorité du travail de recherche, des réunions, des rendez-vous client, etc. peut se faire à distance. De même, avec une maîtrise parfaite de la gestion de vos stocks, vous évitez tout gaspillage inutile.

Au niveau de la fabrication et de la distribution de vos produits, votre logiciel GPAO vous permet une traçabilité de bout en bout de la chaîne de production. Il vous indique comment optimiser le conditionnement, les circuits de distribution, la récupération et le recyclage le cas échéant. Vous avez une vision très précise des produits dangereux et toxiques. Ceux dont l’étiquetage est automatisé, et comment les éliminer sans risque pour la nature ou, mieux, les recycler.

Concernant la maintenance de vos appareils de production, il est plus écoresponsable de les entretenir régulièrement. Vous éviterez ainsi la panne. Plutôt qu’être obligé d’arrêter la chaîne de production, de se débarrasser des machines défectueuses et non réparables, et d’en racheter de nouvelles. Votre logiciel GPAO répertorie chacun de vos moyens de production et vous alerte dès qu’une intervention est nécessaire.

Vous souhaitez simplifier la gestion de production de votre PME/ETI ? Vous souhaitez être en capacité de faire face aux imprévus et d’innover efficacement ? « Préparez demain dès maintenant » et contactez SAP, votre solution ERP & CRM globale.

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Source de l’article sur sap.com

Quand on parle de solutions dans le cloud, ou le ‘nuage’, on évoque principalement l’utilisation de ressources informatiques mises à disposition par le biais d’Internet. Cette technique offre davantage de flexibilité et de rapidité. Elle se révèle également plus économique qu’une installation locale des composants et logiciels. Dans les solutions de Cloud Computing, les clients ne paient que pour les services basés dans le cloud qu’ils utilisent effectivement. En d’autres termes, vous pouvez grâce à cette technologie de pointe réduire vos coûts d’exploitation, faire fonctionner votre infrastructure informatique de manière optimale et efficace, et surtout, la faire évoluer en fonction de vos besoins. Mais au fait : qu’est-ce que le cloud ?

Qu’est-ce que le cloud ?

Le cloud, ou nuage en français, renvoie à une nouvelle conception de l’informatique. Les ressources de stockage, les logiciels d’analyse ou les applications sont basés sur Internet. Il s’agit donc de solutions dématérialisées, qui remplacent l’installation sur un réseau d’entreprise, en local. Le cloud constitue une infrastructure virtuelle sur laquelle des ressources accessibles depuis un navigateur ou une application dédiée sont mises à disposition. C’est le fournisseur des solutions de cloud computing qui se charge de la maintenance et de l’entretien de l’architecture sous-jacente.

Le terme ‘cloud’ est apparu dans les années 1990, pour désigner les parties d’une architecture dédiée à l’information et à son échange. On l’utilise couramment pour décrire les domaines informatiques dans lesquels des systèmes numériques comme des

ordinateurs de bureau, des serveurs, les smartphones ou les tablettes échangent des données. L’image du ‘nuage’ s’explique d’une part par le fait que cette architecture demeure pour une grande part voilée pour l’utilisateur, d’autre part par la dimension dématérialisée des ressources. L’histoire du cloud débute à proprement parler en 2006, lorsque Amazon décide de louer des capacités de stockage aux entreprises.

Depuis lors, l’offre croissante de services de cloud computing permet de délocaliser plus aisément à des prestataires externes des questions telles que le stockage des données ou la sécurité informatique. Les systèmes ERP cloud, par exemple, sont moins sensibles aux défaillances qu’un réseau local, dans la mesure où les données sont certes stockées sur un serveur, mais généralement de manière redondante, à plusieurs emplacements, ce qui limite le risque de perte. Les collaborateurs de l’entreprise peuvent alors se connecter par le biais d’Internet au stockage en ligne. Il leur suffit d’un PC, d’une tablette ou d’un smartphone pour accéder aux données dont ils ont besoin. L’accès peut se faire quel que soit l’endroit où ils se trouvent, au bureau, chez eux ou en déplacement.

Solutions de cloud computing : les avantages

Utiliser un ERP cloud présente pour les entreprises de nombreux avantages. Souvent, elles choisissent de passer à une solution cloud pour des raisons de coût. En effet, un ERP cloud permet de réduire l’investissement pour l’achat de matériel et de logiciels ou pour la mise en place de centres de données. De même, l’entreprise n’a pas besoin d’engager un expert en informatique pour gérer l’infrastructure locale, puisque celle-ci se trouve dans le cloud . Installer un centre de données local entraîne de nombreux frais pour une PME. S’y ajoutent des frais de gestion et le temps qu’il faut y consacrer, afin d’appliquer les mises à jour logicielles et de configurer le matériel. L’utilisation de logiciels cloud permet donc aux équipes informatiques en entreprise de se consacrer à d’autres missions et sur la stratégie commerciale. 

Le cloud computing est aussi plus rapide que les ressources locales. S’agissant d’offres à la demande, en libre-service, les PME et les ETI peuvent disposer en quelques minutes d’une puissance importante, mise à disposition par le prestataire. Il en résulte une meilleure flexibilité. L’entreprise n’a plus besoin de se soucier de la planification de ses capacités. C’est d’autant plus vrai que les services informatiques en cloud s’appuient sur un réseau puissant de centres de données. Il est régulièrement mis à niveau avec du matériel informatique rapide et efficace. La latence réseau est donc bien plus faible. 

Enfin, les solutions de cloud computing offrent des avantages en termes de fiabilité et de sécurité. Le cloud ERP simplifie la protection des données, la restauration en cas de problème et la continuité des activités. Le cloud permet en effet la mise en miroir des données, stockées à plusieurs endroits différents. Concernant la sécurité, c’est le prestataire de solutions cloud qui met à disposition les technologies de pointe. Il effectue également les contrôles indispensables. De cette manière, l’environnement informatique des PME et ETI est mieux sécurisé. Les données sont protégées et les applications résistent mieux aux menaces potentielles. 

Les différents types de solutions de cloud computing

L’un des avantages du cloud est, comme nous avons pu le voir, la flexibilité. Selon l’organisation des entreprises, les habitudes de travail et le fonctionnement des équipes, un type donné de cloud computing est plus adapté qu’un autre. Votre prestataire étudie votre cahier des charges et vous propose un ERP basé sur le cloud convenant réellement à vos besoins et à ceux de votre activité. Autrement dit, les solutions de cloud computing sont taillées sur mesure pour les différents utilisateurs. 

La première différence réside dans l’architecture du cloud sur lequel mettre en œuvre vos ressources. Il existe trois options pour la fourniture de services en cloud  : le cloud public, le cloud privé et le cloud  hybride. Dans le cas du cloud public, les ressources informatiques comme les serveurs et les supports de stockage se trouvent sur Internet. Le fournisseur donne accès aux logiciels et applications. Dans le cloud privé, à l’inverse, les ressources informatiques sont dédiées à une seule entreprise. Le cloud peut néanmoins être hébergé par un prestataire externe, pour les raisons que nous avons examinées ci-dessus. Enfin, le cloud hybride combine les deux solutions. 

Les services et les logiciels cloud, quant à eux, appartiennent aux catégories suivantes : 

  • IaaS, ou Infrastructure as a service
  • Paas, ou Platform as a service
  • Saas, ou Software as a service. 

Ces catégories peuvent évidemment se combiner pour fournir aux entreprises un service intégralement externalisé dans le cloud.

À quel moment une entreprise devrait-elle avoir recours à un ERP cloud ?

Vous vous demandez si des solutions de cloud computing sont faites pour vous ? Voici quelques éléments de réponse, sachant qu’aujourd’hui, environ un quart des entreprises a recours à un ERP cloud

La réponse à cette question est relativement simple. L’utilisation du cloud computing apporte un plus indéniable dès lors que les données de l’entreprise doivent être disponibles à partir de plus d’un terminal numérique. Lorsque les collaborateurs de la PME utilisent des terminaux mobiles comme le smartphone ou les tablettes, le recours au cloud s’impose. Le cloud permet, comme nous l’avons vu, l’accès décentralisé aux données. Vos collaborateurs peuvent y accéder de partout, et pas seulement depuis le siège de l’entreprise.

Les solutions en cloud sont intéressantes pour les entreprises qui sont basées sur plusieurs sites différents, d’où elles doivent pouvoir consulter une base de données commune. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise connaît une croissance rapide et qu’il lui faut des capacités informatiques supplémentaires. Le cloud est par ailleurs une solution de mobilité par excellence, incontournable à l’heure du télétravail. Grâce au cloud  privé, la PME peut évoluer de manière flexible, en fonction de ses besoins en capacité de stockage et de calcul.  L’accès aux données est accordé de manière sécurisée uniquement à ceux qui doivent pouvoir s’en servir. Le plus souvent, l’investissement dans une solution de cloud computing est rentabilisé rapidement, en une année environ. 

Contrairement à ce qu’on pense souvent, les ERP cloud offrent une sécurité améliorée par rapport à la plupart des solutions locales. Le scepticisme que l’on rencontre parfois à l’égard des solutions en cloud n’est donc en aucun cas justifié. Le cryptage des données, en particulier, peut être mis en œuvre dans le cloud  comme sur un serveur local. Il est important que le prestataire fournisse une solution de cryptage adaptée, auquel cas le stockage en cloud ne pose pas de problème particulier. Pour une sécurité optimale, nous vous conseillons évidemment le recours à des solutions de cloud computing dans le cloud  privé. 

Le cloud pour quelles utilisations ?

Le cloud computing permet de nombreuses utilisations. En voici quelques exemples, parmi les plus intéressants pour les PME / ETI. Le cloud  permet tout d’abord de créer des applications et de les faire évoluer. On peut s’en servir aussi bien pour les applications sur ordinateur que pour les applications mobiles. Le cloud est particulièrement adapté aux applications API. Il est non seulement possible de les créer, mais aussi de les tester dans le cloud, de manière optimisée.

L’utilisation la plus courante est cependant le stockage de données, et leur restauration en cas de problème informatique. Le cloud contribue donc à la protection des données de l’entreprise. Ces données sont accessibles de partout. Il est facile de les analyser, en les partageant entre les membres de vos équipes et les différents services. Les services d’intelligence artificielle basés dans le cloud aident les dirigeants à prendre les meilleures décisions stratégiques. 

La puissance des solutions basées dans le cloud vous permettra aussi d’offrir des supports audio et vidéo à vos clients. Ils pourront les consulter depuis n’importe quel emplacement, et sur n’importe quel terminal. Enfin, ce type d’hébergement est aujourd’hui incontournable pour y stocker des logiciels cloud, avec utilisation à la demande, ce qu’on appelle SaaS pour Software as a service. 

Choisir les solutions de cloud computing SAP

SAP est spécialisé dans les solutions de cloud computing. Ce sont aujourd’hui plus de 200 millions d’utilisateurs du cloud qui les ont choisies comme support pour leur activité. SAP met en œuvre des technologies intelligentes depuis plus de 40 ans et accompagne les entreprises comme les PME / ETI. Aujourd’hui, SAP est la société de logiciels cloud leader dans le monde. Elle fournit en particulier des ERP cloud pour faciliter l’organisation de travail au quotidien et optimiser les processus de gestion. Tous les outils SAP peuvent être basés dans le cloud et sont conçus dans ce but. 

Nous avons développé en particulier différentes solutions pour les PME / ETI afin de les aider à gérer leur trésorerie, leurs stocks, le télétravail, les missions des différents collaborateurs ou encore les opérations financières. Grâce aux solutions SAP, votre entreprise répond de manière plus agile à l’évolution du marché. De plus, elle améliore son indice de satisfaction client. Vous souhaitez en savoir plus sur nos solutions de cloud computing ou nos ERP cloud ?

N’hésitez pas à nous contacter, par téléphone, par courriel ou par le chat. Notre service de support analysera précisément vos besoins et vous orientera vers les solutions les mieux adaptées à votre entreprise.

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Source de l’article sur sap.com

La mise en oeuvre d’un nouveau système ERP offre une occasion majeure de transformer numériquement votre entreprise. Non seulement vous pouvez dépasser les fonctionnalités limitées ou la technologie obsolète de votre ancien système, mais vous pouvez également tirer parti des capacités du système ERP moderne pour vous aider à saisir de nouvelles opportunités commerciales.

Cependant, toutes les mises en place ne se déroulent pas sans heurts. Alors comment préparer votre entreprise à une mise en oeuvre réussie de l’ERP ? Comment éviter les coûts et les risques inutiles ? Ces meilleures pratiques de mise en œuvre d’un ERP peuvent vous aider à éviter les pièges les plus courants et à profiter plus rapidement des avantages de votre nouveau système ERP.

Par où commencer votre projet ERP ?

Lorsque les gens pensent à la mise en oeuvre d’un système, ils commencent souvent par envisager les fonctionnalités souhaitées. Mais les nouvelles fonctionnalités ou technologies ne sont pas le cœur du problème ; ce dont une entreprise a besoin pour se développer, ce sont des processus de gestion modernes. Ce n’est qu’avec des processus efficaces qui vous permettent d’être agile et réactif que vous pourrez stimuler votre compétitivité et mieux servir vos clients internationaux.

Souvent, les processus existants sont rigides et ne répondent pas aux besoins de l’entreprise. Même lorsque des processus éprouvés et rentables sont en place, ils doivent souvent être mis à jour pour répondre à l’évolution des besoins ou être enrichis de nouvelles fonctionnalités, comme l’accès mobile, les alertes et la veille économique. Il est donc important de toujours garder ces processus au cœur de votre plan de mise en œuvre.

Quel est le plus grand facteur de réussite ? Votre équipe de projet.

Toutes les études de cas sur la mise en oeuvre d’un ERP se rejoignent
: le facteur déterminant est l’équipe de mise en œuvre.

Un excellent logiciel n’est excellent que s’il est mis en œuvre par une équipe solide. Si les membres de l’équipe n’ont pas le temps, le soutien ou les compétences nécessaires pour effectuer le travail efficacement, ils ne réussiront pas – et le projet souffrira probablement de retards, de coûts supplémentaires et/ou d’un logiciel qui ne répond pas aux besoins de l’entreprise.

Les entreprises qui ont connu des revers ou des échecs en matière d’ERP ont souvent affecté des employés qui « avaient le temps » de travailler sur le projet. Mais pour réussir, vous devez recruter les personnes dont « vous ne pouvez pas vous passer ». Il s’agit des personnes bien occupées qui connaissent les processus opérationnels, travaillent bien avec les autres membres de l’organisation et ont le respect de la direction. Dédiez ces personnes au projet à plein temps (40 heures de disponibilité), ou autant d’heures que possible par semaine.

N’ajoutez à l’équipe de projet clé aucune personne qui ne peut pas consacrer au moins 25 % de son temps (minimum 10 heures) au projet chaque semaine. Les membres de l’équipe consacrant moins d’un quart de leur temps pourront rattraper les activités du projet mais n’y apporteront aucune valeur ajoutée.

Le soutien de la direction à votre équipe est essentiel. Dans toute mise en œuvre importante, des décisions doivent être prises concernant les priorités et les compromis en matière de ressources. Sans un soutien et un engagement fort, même les équipes qualifiées peuvent échouer.

La mise en oeuvre rapide d’un système ERP moderne est l’une des choses les plus importantes qu’une entreprise puisse réaliser. Cela vaut la peine d’y consacrer vos meilleurs éléments et de poser les bases du succès dès le départ.

Comment planifier la mise en œuvre de votre ERP

Planifiez la séquence de mise en place de façon réaliste. Tenez compte de la disponibilité de votre équipe de direction, des managers et des experts internes qui contribuent à l’effort.

Classez vos besoins par ordre de priorité afin de pouvoir vous concentrer sur les gains importants tout en constituant une base logicielle et technologique de base qui pourra évoluer en fonction des besoins de votre entreprise.

Votre plan détaillé et vos indicateurs clés de performance seront adaptés à vos besoins spécifiques. Toutefois, les activités clés suivantes sont des étapes communes à toutes les mises en place réussies :

Mise en oeuvre d'un ERP

1. Sélectionnez un partenaire intégrateur pour vous aider à la mise en œuvre

Votre équipe de projet n’est probablement pas très expérimentée dans la mise en œuvre d’un logiciel ERP ; elle aura besoin d’aide. Cherchez et sélectionnez un ou plusieurs consultants qualifiés pour la mise en oeuvre de l’ERP, ayant une connaissance approfondie et une expérience de l’application ERP que vous allez installer. Confirmez qu’ils comprennent comment la nouvelle solution logicielle soutient vos processus d’affaires actuels et à venir. Interrogez leurs références pour le vérifier.

Vos partenaires intégrateurs doivent disposer d’un personnel formé à votre secteur d’activité et disponible sur vos sites. Si vous avez des clients et des fournisseurs internationaux, vos partenaires doivent avoir les compétences nécessaires en matière de commerce international, de langues et de devises pour rationaliser votre mise en œuvre.

Enfin, examinez le logiciel de gestion de projet que l’entreprise utilise pour vous assurer qu’il est compatible avec votre système interne de planification, d’ordonnancement et de suivi.

2. Détaillez toutes les tâches du projet

Votre partenaire de mise en place vous aidera à dresser une liste détaillée de toutes les tâches à accomplir. Cette liste sera longue. La formation seule, par exemple, comprend de nombreuses tâches :

  • Formation de l’équipe de projet : Votre équipe doit se familiariser avec le logiciel afin de pouvoir décider comment adapter vos processus d’entreprise.
  • Formation de l’équipe informatique : L’équipe informatique doit être formée afin de comprendre comment installer et maintenir le système de manière optimale.
  • Formation des utilisateurs métiers : Toutes les personnes appelées à utiliser le logiciel doivent apprendre comment il fonctionne.
  • Formation continue : Les nouveaux utilisateurs auront besoin d’être formés au fur et à mesure qu’ils rejoignent votre entreprise, vous devrez donc mettre en place un plan à plus long terme.

La liste des tâches doit être divisée en phases. Il faut prévoir du temps pour le pilote en salle de conférence, la personnalisation de l’application, l’intégration à d’autres applications et sources de données, la mise en œuvre de l’infrastructure, le nettoyage des données, l’acceptation par les utilisateurs, etc.

3. Calculez les heures de travail

Estimez soigneusement le temps nécessaire à chacune des tâches. Pour ce faire, comprenez la tâche et le travail qu’elle implique, puis déterminez le nombre d’ « heures de travail » nécessaires. Il peut s’agir d’une fourchette d’heures, mais elle doit être précise. Additionnez les heures de travail pour chaque phase du projet et désignez la personne chargée de les réaliser.

C’est pourquoi il est important de faire appel à un partenaire intégrateur qui connaît bien la solution logicielle. Si vous effectuez cette étape correctement, vous serez en mesure de calculer avec précision votre calendrier, de déterminer si vous avez besoin d’aide en dehors de votre équipe actuelle et de limiter les dérapages.

4. Créez un calendrier réaliste

Maintenant que vous avez calculé les heures de travail disponibles et nécessaires, vous pouvez créer un calendrier réaliste. Dans de nombreux cas, le premier passage révèle un problème de capacité par rapport au calendrier de mise en œuvre qui avait été présenté à l’origine aux dirigeants.

Voici un exemple de calcul qui illustre les écarts potentiels :

  • Délai de mise en service prévu = 12 mois ou 1 an
  • Nombre total d’heures de travail disponibles sur une période de 12 mois = 540/semaine ou 28 080 heures/an
  • Nombre total d’heures de travail nécessaires à la mise en place = 42 000 heures au total
  • Heures requises divisées par les heures disponibles par an = 1,496 années

Le résultat ? La date de mise en service est manquée avant le début du projet. Voici quelques solutions possibles :

  • Réduire le scope – même si l’équipe a convenu que ces tâches sont essentielles.
  • Repousser la date à une date réaliste
  • Ajouter plus de ressources internes et externes (heures de travail disponibles)
  • Décomposer le projet en phases

C’est ici que l’équipe de direction devra prendre la décision. Ce n’est qu’un exemple des raisons pour lesquelles ils doivent être impliqués dans le processus de sélection et de mise en œuvre du logiciel.

5. Menez un projet pilote

Une fois le projet lancé et avant la mise en service, effectuez un test ou un pilote (dans une salle de conférence) avant le déploiement complet. Ce pilote interne vous permettra de vous assurer que vous avez mis en place les processus opérationnels appropriés pour les besoins actuels et futurs de l’entreprise. Lorsque vous concevez vos nouveaux processus, il est important de comprendre l’éventail des options disponibles dans votre système ERP – et de valider vos processus avec l’équipe de projet et les parties prenantes de la communauté des utilisateurs.

Au cours de cette phase de plusieurs semaines, votre partenaire de mise en place installera un logiciel pilote qui vous permettra de tester tous vos processus et de vous assurer qu’ils fonctionnent comme prévu, sans surprise. Souvent, vous pouvez appliquer les meilleures pratiques pour gagner du temps, en particulier si vous disposez des outils de configuration pour effectuer des ajustements rentables à mesure que vous affinez vos opérations.

6. Nettoyez vos données

Cela semble simple, mais le nettoyage des données est une activité chronophage. Il est préférable de commencer à évaluer l’exactitude de vos données dès que possible, car il faut beaucoup d’efforts pour réaliser cette étape correctement. Au cours du projet, des changements de processus métiers se produiront – soyez donc prêt pour des étapes supplémentaires de gestion des données pendant la mise en œuvre.

7. Tenez tout le monde informé

Chaque semaine, un membre du personnel doit contacter toutes les parties prenantes clés afin qu’elles soient informées des points positifs et moins positifs de l’avancement du projet de mise en œuvre. Le pire scénario est celui où les gens ne sont pas tenus au courant et sont pris par surprise.

La plupart des bons systèmes de gestion de projet comportent des représentations visuelles de l’avancement du projet.

Commencez par les processus les plus importants de votre entreprise

Toutes les entreprises n’ont pas les mêmes problèmes. Il est donc préférable de passer en revue vos processus opérationnels et de classer par ordre de priorité ceux qui doivent être abordés en premier. Voici une liste de domaines à haute valeur ajoutée à prendre en compte :  

  • La veille stratégique, y compris les alertes de gestion et les tableaux de bord : Votre équipe a besoin de mises à jour rapides sur les problèmes de l’entreprise, ainsi que de la possibilité d’approfondir facilement les détails pour résoudre rapidement les problèmes – au bureau, à la maison ou sur la route. Vous avez besoin d’une intelligence d’affaires intégrée et de données qui se trouvent dans une base de données unique.
  • Gestion de la relation client (CRM) : Aujourd’hui, les processus CRM touchent généralement toutes les parties d’une entreprise. Les ventes directes, les distributeurs, les showrooms, le commerce électronique, le service client et les commerciaux partagent tous des informations sur les clients avec la gestion des commandes, les opérations, les achats, l’ingénierie, les comptes clients et l’expédition.
  • Finance et comptabilité : Des transactions financières précises et en temps réel, des indicateurs clés de performance et des analyses sont essentiels à toute entreprise, et ils doivent couvrir tous les sites et départements. Outre la comptabilité, elles doivent être intégrées à l’évaluation des coûts, à la budgétisation, aux prévisions, aux projets, à la gestion des actifs, à la conformité et à la gestion de la trésorerie.
  • Gestion de la chaîne logistique (DSC) et fabrication : Les délais serrés, les faibles marges et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement constituent un défi pour toutes les entreprises. Leur gestion nécessite un travail d’équipe – collaboration avec les fournisseurs, les transporteurs, les sociétés d’import/export, les banques et d’autres partenaires – souvent sur des appareils mobiles répartis sur plusieurs sites.
  • Ressources humaines (RH) : La gestion d’une main-d’œuvre diversifiée est plus difficile aujourd’hui que jamais, et votre équipe a besoin d’un accès immédiat et sécurisé aux informations sur les employés pour la paie, les avantages sociaux, la budgétisation, la programmation et les besoins de conformité. De plus, le recrutement, le développement et la fidélisation des employés constituent une part importante de l’évaluation des plans d’affaires actuels et proposés.
  • Langues, devises et sites multinationaux : À mesure que vous développez votre entreprise, en particulier si vous vous implantez dans de nouvelles régions ou de nouveaux pays, vous devez être en mesure d’ouvrir et de développer de nouvelles opérations de manière cohérente et rapide. Cela nécessite des capacités logicielles étendues et avancées, ainsi que des services cohérents de la part de votre fournisseur de logiciels sur chaque site.
  • La mobilité : La capacité d’accéder à l’information et de travailler à distance est désormais vitale – comme l’a démontré la pandémie de COVID-19. Les entreprises qui disposent des outils nécessaires pour s’adapter rapidement peuvent prendre l’avantage en période de perturbation.

Conseils pour atténuer les risques liés à la mise en œuvre d’un ERP

Tous les projets comportent un élément de risque. Vous trouverez ci-dessous cinq conseils précieux pour améliorer vos chances de mener à bien votre projet dans les délais et les budgets impartis.

  1. Choisissez des partenaires expérimentés en matière de logiciels, de processus opérationnels et de mise en oeuvre qui possèdent un savoir-faire sectoriel et local. Interrogez toujours des références dans des entreprises comme la vôtre.
  2. Ne poussez pas une technologie dépassée au-delà de ses limites. Éliminez les anciens systèmes autonomes dépassés et, dans la mesure du possible, consolidez vos données dans une base de données unique (version unique de la vérité) avec une veille économique intégrée pour des performances multinationales.
  3. Dans l’économie numérique, les entreprises doivent souvent intégrer des systèmes entre les unités commerciales ainsi qu’avec les clients et les fournisseurs. Confirmez que vous disposez de capacités d’intégration dans le cloud et d’une expertise en matière de réseaux de fournisseurs.
  4. Évitez les dérives du projet. Il est fréquent de découvrir des besoins et des opportunités au cours de la mise en œuvre d’un ERP. Il est donc important de gérer les ordres de modification pour éviter les retards et les dépassements de coûts.
  5. Confirmez que vous disposez d’une expertise cohérente sur tous vos sites. Vous avez besoin d’une formation, d’une mise en place et d’une assistance, souvent fournies par la direction locale, les distributeurs de logiciels, les sociétés de conseil et votre partenaire logiciel.

Conseils pour éviter les coûts supplémentaires liés à la mise en œuvre d’un ERP

L’investissement dans un nouveau système ERP comprend l’engagement en temps de votre entreprise, le conseil en processus métier et en mise en œuvre, les logiciels et les services cloud, ainsi que l’équipement en ordinateurs, tablettes et téléphones – il est donc important de contrôler le projet et les coûts.

Voici quelques points clés à suivre :

  • Restez concentré sur le coût total de possession (TCO). Gérez vos coûts totaux – et les avantages au fil du temps pour minimiser les dépenses et maximiser le rendement. N’oubliez pas que la mise en œuvre d’un système ERP aura un impact important sur votre entreprise.
  • Respectez l’orientation de l’entreprise et n’imposez pas de changements de processus inutiles. Dans de nombreux cas, les entreprises sont contraintes de modifier leur mode de fonctionnement pour s’adapter à leur logiciel, ce qui augmente les coûts de mise en œuvre et d’exploitation.
  • Concentrez-vous sur les processus de routine qui apportent une valeur significative à l’entreprise.  La gestion des commandes des clients, la mise à jour des prix, l’ajout de nouveaux produits et services, la modification des détails de fabrication et l’intégration des nouveaux employés sont des exemples de ces processus de routine.
  • Évitez les personnalisations et tirez parti d’une interface utilisateur configurable, des tableaux de bord, des alertes, des flux de travail, de la veille économique et des fonctionnalités mobiles. Grâce à ces fonctionnalités, vous pouvez rationaliser le travail de tous vos services ainsi que procéder à des ajustements rapides et rentables si nécessaire.
  • Les piratages de systèmes et les violations de données coûtent cher. Lorsque vous utilisez Internet, utilisez une solution ERP en nuage sécurisée si nécessaire – confirmez que vos fournisseurs de logiciels et de services prennent en charge une gamme d’options de déploiement de logiciels sécurisés.

Quand votre mise en oeuvre ERP sera-t-elle terminée ?

Une fois votre mise en oeuvre initiale terminée, vous aurez toujours besoin de la flexibilité nécessaire pour ajouter des fonctionnalités supplémentaires à votre entreprise. De nombreux changements peuvent être à l’origine de ces opportunités, comme de nouveaux sites, de nouvelles gammes de produits et de services, et des acquisitions.

La transformation numérique offre également des possibilités supplémentaires de faire équipe avec les clients et les fournisseurs pour redéfinir la manière dont les affaires sont menées dans votre secteur. Souvent, ces projets incluent de nouvelles technologies, comme l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle (IA), ainsi que l’intégration avec des équipements et des véhicules utilisant l’Internet des objets (IoT) pour améliorer la vitesse et l’efficacité.

Prêt à passer à l’étape suivante ?

Dans tout projet ERP, il y aura des problèmes inattendus – alors attendez-vous à en rencontrer dans le vôtre. Mais, en suivant les meilleures pratiques pour une mise en oeuvre réussie de l’ERP, vous pouvez les identifier et les traiter dès qu’ils se présentent afin de gérer efficacement vos risques et vos coûts.

Essayez une solution ERP moderne cloud

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Source de l’article sur sap.com

Votre prochaine grande décision lorsque vous envisagez un nouveau système ERP ? La façon dont il sera déployé. Vous avez le choix entre plusieurs approches, notamment le déploiement traditionnel sur site, le déploiement dans le cloud ou une combinaison hybride des deux. 

Vous voudrez tenir compte des différences financières et examiner les forces et les attraits de chaque stratégie de déploiement ERP, ainsi que les limitations ou les défis uniques. Il est essentiel d’examiner toutes les options et de choisir l’approche de déploiement qui répondra le mieux aux besoins de votre entreprise aujourd’hui – et dans un avenir prévisible. 

Avant de vérifier les options de déploiement de votre ERP, voyez comment – et pourquoi – le cloud est devenu un environnement vital pour la réussite des entreprises dans l’économie numérique. 

Pourquoi cette tendance d’un déploiement cloud ? 

Nous observons tous avec un vif intérêt l’évolution de la technologie informatique à un rythme toujours plus rapide. Les premiers systèmes d’entreprise et les premiers systèmes ERP étaient hébergés sur de gros ordinateurs centraux et de milieu de gamme avec des terminaux pour la saisie des données par les utilisateurs – après avoir remplacé les cartes perforées et la saisie sur disque, bien sûr ! La technologie de pointe suivante était l’architecture client/serveur, dans laquelle les terminaux étaient remplacés par des PC (appelés aujourd’hui clients) qui pouvaient gérer une partie de la charge de travail. Cela a permis de réduire la quantité de données qui devaient faire l’objet d’allers-retours avec l’ordinateur serveur. 

Aux alentours du millénaire, deux évolutions importantes ont changé le monde de l’informatique et de l’ERP : l’Internet et le cloud. Il n’était plus nécessaire d’acheter et de prendre en charge du matériel et des logiciels pour gérer votre entreprise. La totalité ou la majeure partie de la technologie pouvait désormais être « louée » ou externalisée dans le cadre d’une offre groupée comprenant toute la maintenance et une grande partie des opérations techniques. L’omniprésence d’Internet a fourni l’infrastructure de communication nécessaire pour rendre le cloud pratique et disponible partout dans le monde. 

Mais les entreprises n’ont pas immédiatement migré leurs systèmes ERP vers un déploiement dans le cloud. Il a fallu un certain temps pour que la technologie et les applications arrivent à maturité et pour que les entreprises réalisent que l’ordinateur n’a pas besoin d’être sur place pour bénéficier d’un accès fiable et d’une sécurité pour les applications essentielles à l’entreprise. Une partie de cette évolution a impliqué que les développeurs apprennent à : 

  • Tirer pleinement parti du déploiement dans le cloud 
  • écrire ou réécrire des applications de manière appropriée 
  • Reconstruire leur infrastructure (technologie et ressources humaines) pour prendre en charge les systèmes dans le cloud. 

Et, surtout, les systèmes ERP dans le cloud offrent désormais des technologies avancées telles que l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique pour améliorer la productivité et le service, des expériences utilisateur personnalisées pour favoriser l’adoption, ainsi que des fonctionnalités étendues et des analyses intégrées pour fournir une vue complète de l’entreprise, ce qui, au final, favorise l’innovation et la croissance de l’entreprise. 

Le modèle tarifaire du SaaS 

Dans le passé, la plupart des logiciels étaient installés dans les locaux de l’entreprise et la seule option de licence était l’achat d’une licence perpétuelle – l’application étant concédée pour un montant initial plus un contrat de maintenance annuel pour les mises à niveau et les corrections de bogues. Les licences de logiciels sont le plus souvent facturées par utilisateur. La maintenance annuelle est généralement facturée à 18 % ou 20 % du prix courant du logiciel. Cela signifie que la licence du logiciel est essentiellement « rachetée » tous les cinq ou six ans. 

Avec l’ERP sur site, tout le matériel et le logiciel sont achetés ou loués et installés sur le(s) site(s) de l’entreprise. L’entreprise est responsable de la maintenance, de l’assistance et des éventuelles mises à niveau ou extensions du matériel, des systèmes et des logiciels d’application, ainsi que des locaux, de l’assurance, des ressources de basculement et du stockage de sauvegarde hors site. 

Les systèmes ERP basés sur le cloud, en revanche, ne sont généralement pas installés sur site et sont pris en charge par un fournisseur dans le cadre d’une redevance mensuelle ou annuelle. Ils font l’objet d’une licence sur la base de ce que l’on appelle un logiciel en tant que service (SaaS). Les licences SaaS peuvent être facturées par utilisateur, par application ou par ensemble d’applications (tout l’ERP, par exemple), en fonction de la taille de votre entreprise ou d’autres variations. 

Un aspect intéressant des licences de déploiement dans le cloud est leur évolutivité. Si la licence est accordée par « siège » d’utilisateur, vous pouvez ajouter ou réduire le nombre d’utilisateurs et payer un prix plus ou moins élevé en fonction du nombre de nouveaux utilisateurs. Si vos besoins en termes de volume de transactions, de capacité de stockage ou de puissance de calcul changent, le fournisseur est chargé de mettre à niveau ses installations pour tenir compte de ce changement, ce qui signifie que vous n’aurez pas à acheter et à installer plus de serveurs ou plus de stockage sur disque. 

L’analogie la plus proche pourrait être la télévision par câble. Vous payez pour ce dont vous avez besoin, et ce prix comprend l’utilisation et l’exploitation de toutes les installations physiques, le personnel, la maintenance et toutes les autres dépenses liées au service de câble à votre emplacement. Si vous avez besoin de plus de chaînes et que vous en ajoutez, vous payez simplement ce que vous avez demandé et vous ne vous inquiétez pas de savoir comment ils parviennent à fournir les chaînes supplémentaires. 

Cloud public vs. privé vs. hybride cloud vs. deux-tiers 

Il existe quatre façons possibles de mettre en œuvre un véritable système ERP dans le cloud : 

4 façons de mettre en œuvre un système ERP dans le cloud

1. ERP sur le cloud public

Le cloud public est le principal modèle de licence pour les solutions ERP de type « software-as-a-service » (SaaS). Le fournisseur du système dispose de son propre centre de données – ou peut louer un espace sur un nuage public pour héberger ses applications et ses systèmes. Tout le matériel, les systèmes et les services d’assistance sont fournis par le biais du cloud public. La mise en œuvre est ainsi plus rapide et plus facile pour l’entreprise utilisatrice car, avec tous les éléments matériels et logiciels déjà en place, elle peut commencer directement par le transfert des données et la formation des utilisateurs. 

Avec cette option de déploiement de l’ERP dans le cloud, votre fournisseur de logiciels s’occupera également de l’installation, de la maintenance et de l’assistance, y compris de toutes les mises à jour et mises à niveau logicielles telles que l’ajout de puissance de calcul ou de stockage. De plus, les systèmes, les applications et les ressources peuvent être « autoscalés », c’est-à-dire augmentés ou diminués automatiquement pour répondre à des besoins changeants. Il n’est donc plus nécessaire de payer pour des ressources informatiques qui peuvent rester inutilisées la plupart du temps, comme c’est le cas avec les systèmes ERP sur site.

L’ERP SaaS basé sur le cloud public a un coût initial faible ou nul (une « dépense d’investissement ») mais un coût mensuel un peu plus élevé (une « dépense d’exploitation »), par rapport à une installation sur site typique. Si l’on considère la période normale de coût du cycle de vie de cinq à sept ans, le coût total de possession (TCO) est similaire, voire inférieur, à celui d’une installation sur site et offre potentiellement un meilleur service, un meilleur support et une meilleure sécurité.

L’ERP en cloud public offre également le chemin le plus rapide vers l’innovation, ce qui le rend idéal pour les entreprises qui veulent poursuivre agressivement leur stratégie de transformation numérique. Cette option de déploiement permet aux entreprises de réimaginer, d’optimiser et d’adapter facilement leurs processus métier en fonction des besoins, et de tirer parti des meilleures pratiques standardisées que les fournisseurs d’ERP modernes devraient prendre en charge.

2. ERP en cloud privé 

Bien qu’ils soient similaires à l’option du cloud public, le matériel, les logiciels système et l’assistance du cloud privé peuvent être détenus, gérés et exploités par l’entreprise, un tiers ou une combinaison des deux pour l’usage exclusif d’une seule organisation. Dans le cadre d’un déploiement dans le cloud privé, l’entreprise utilisatrice doit généralement payer la licence du logiciel ERP.   

L’option de propriété tierce est populaire auprès des services informatiques qui souhaitent externaliser le matériel, la base de données et une grande partie des tâches de mise en réseau, ce qui leur permet de bénéficier de certains des avantages d’un cloud public. Cette option de déploiement est également privilégiée par les entreprises qui souhaitent passer au cloud par étapes, que ce soit rapidement ou progressivement, ou comme étape intermédiaire vers le cloud public. Cela est particulièrement vrai pour les grands fabricants mondiaux et les autres entreprises dont les systèmes sont complexes, fragmentés ou hautement personnalisés.  

Le déploiement d’un cloud privé implique généralement un investissement initial plus important (dépenses d’investissement), mais le coût du cycle de vie peut se situer quelque part entre celui du cloud public et celui des systèmes sur site. Certains fournisseurs modifient ce calcul en proposant des packs de mise en œuvre groupés qui réduisent les coûts initiaux et incluent tous les outils et services, l’infrastructure et les exigences du réseau par le biais d’une tarification par abonnement. Les entreprises peuvent profiter d’un coût total de possession plus faible grâce à l’économie du cloud, d’une architecture moderne basée sur le cloud, ainsi que d’une fonctionnalité ERP complète qui inclut les modules complémentaires, les extensions et les améliorations des partenaires.    

3. ERP en cloud hybride 

Les éléments d’un déploiement ERP dans un cloud privé, un cloud public et sur site peuvent être combinés pour créer un cloud hybride, qui offre la flexibilité de choisir le déploiement optimal pour chaque application. L’ERP dans le cloud hybride peut être utilisé comme un tremplin vers le cloud public, ou pour répondre à des questions de réglementation sectorielle et à des exigences de sécurité particulières qui peuvent imposer le recours à des applications sur site dans certaines situations. D’autres restrictions ou préférences peuvent également rendre les applications sur site souhaitables pour certaines applications. La complexité d’une entreprise et de son environnement actuel, ainsi que le désir d’une vitesse de changement plus lente, sont des facteurs déterminants dans la décision de déployer un scénario hybride. 

Une mise en œuvre hybride permet aux applications et aux données de passer d’une option à l’autre en fonction de l’évolution de la charge de travail. Elle offre les avantages du cloud pour la partie du système qui se trouve dans le cloud. Cependant, elle nécessite une plus grande implication de l’informatique locale pour prendre en charge les éléments sur site, ainsi que la coordination entre les deux – ou plus – environnements de système ERP. 

4. ERP deux-tiers 

Véritable variante de l’approche hybride mise en œuvre pour les mêmes raisons, le déploiement d’un ERP à deux niveaux – parfois appelé déploiement en étoile – fait appel à un système central et à des systèmes satellites plus petits qui prennent en charge les installations distantes. Imaginez que l’ERP de l’entreprise est le centre, et que les systèmes ERP individuels des usines, entrepôts ou bureaux des filiales renvoient tous leurs données au centre. Cette idée n’est pas nouvelle ; elle est apparue au cours de la phase de traitement distribué des années 1990, lorsque les entreprises ont choisi de mettre en œuvre des systèmes plus petits, plus simples et moins coûteux sur des sites distants, tout en conservant le système d’entreprise plus grand et plus performant au siège de la société. Tous les systèmes d’un réseau à deux niveaux, ou certains d’entre eux, peuvent être installés sur site ou dans le cloud, achetés ou sous licence SaaS. 

Le coût global d’un déploiement ERP à deux niveaux – avec des systèmes moins coûteux aux nœuds au lieu du même système d’entreprise partout – permettra de réduire le coût de l’achat initial. Toutefois, l’intégration et le support peuvent entraîner un coût global continu plus élevé, car les interfaces doivent être construites et entretenues. Et, année après année, il faudra davantage de soutien informatique pour assurer la coordination avec les multiples fournisseurs, ainsi que pour gérer les calendriers de mise à niveau et les changements d’interface non coordonnés. 

Que signifie l’expression « faux cloud » ? 

Le faux cloud, également connu sous le nom de « cloud washing », fait référence à un système ERP existant porté vers le cloud et peut-être « enveloppé » d’un logiciel supplémentaire pour adapter le système à cet environnement. Mais ces applications ne sont pas écrites pour être déployées dans le cloud et ne peuvent donc pas vraiment bénéficier de ce que le cloud a à offrir. Il s’agit exactement des mêmes applications ERP héritées installées sur du matériel externalisé. Le « wrapper » peut présenter aux utilisateurs des écrans modernes de type Web, mais les informations saisies doivent être traduites en fonction des exigences de saisie du système existant et retransmises aux écrans enveloppés pour affichage – une approche peu efficace. Pour l’utilisateur, cela ressemble au nuage, mais il ne fonctionnera pas comme une application dans le cloud et ne sera pas en mesure de tirer parti de la connectivité dans le cloud, des fonctionnalités avancées ou des performances opérationnelles optimisées. 

Les véritables fournisseurs d’ERP dans le cloud conçoivent leurs solutions de A à Z, spécifiquement pour le cloud. Les applications patrimoniales enveloppées dans le cloud n’ont pas été conçues pour le cloud et des problèmes de performance peuvent donc survenir. Les personnalisations et les intégrations peuvent également poser problème, et ces solutions doivent toujours être mises à jour et entretenues, souvent par les ressources informatiques de l’entreprise utilisatrice. 

Étant donné que les applications patrimoniales portées sur le cloud sont essentiellement les mêmes que les applications sur site, la tarification est rarement basée sur les besoins d’utilisation, d’où un risque de sur-achat. En outre, le modèle SaaS n’est pas couramment appliqué, ce qui signifie que l’entreprise utilisatrice conserve en interne toute la responsabilité du support et des mises à jour. 

Quand choisir un système ERP sur site plutôt que dans le cloud ? 

De plus en plus d’entreprises passent à l’ERP dans le cloud, mais cette solution ne convient pas à toutes les entreprises. La principale raison de conserver une solution ERP sur site est le besoin de conformité, qu’il s’agisse des exigences des clients, du secteur ou des pouvoirs publics en matière de réglementation et de normes. Des exigences plus strictes nécessitent parfois une mise en œuvre sur site dans les secteurs plus réglementés.  

Le manque de fiabilité du service Internet est cité par certaines entreprises comme une raison de ne pas passer au cloud. Pour les applications ERP critiques, il est crucial d’être opérationnel et disponible 99 % du temps. Cependant, avec les réseaux, serveurs et processus modernes, les temps d’arrêt ne sont généralement plus un problème et empêchent rarement le déploiement d’un ERP dans le cloud.  

La gestion des données peut être une autre raison de conserver votre système ERP dans vos locaux. Dans le cas d’un déploiement dans le cloud, vous pouvez ou non être en mesure de déplacer facilement vos données, selon les politiques de votre fournisseur de services. Assurez-vous qu’il prend en charge les services dont vous avez besoin.  

Une autre raison est la perte de contrôle (par exemple, sur la sécurité, les données ou les mises à niveau). Avec un ERP basé sur le cloud, votre entreprise se décharge de nombreuses responsabilités informatiques sur un tiers. Il est donc important de s’assurer que ce tiers est fiable et qu’il a fait ses preuves. Cependant, certaines entreprises choisissent encore de tout garder « en interne ».   

Les déploiements d’ERP sur site présentent certains inconvénients, notamment la nécessité de procéder à des mises à niveau manuelles du système et l’absence de services intégrés d’installation, de maintenance et d’assistance. Heureusement, pour les entreprises qui ont besoin de ce type de mise en œuvre, certains fournisseurs proposent des services qui offrent certains des avantages des logiciels basés sur le cloud. 

Astuces pour la sélection des processus 

Choisissez d’abord le logiciel ERP par le biais d’un processus d’évaluation minutieux, puis examinez les options de déploiement en fonction des capacités de déploiement du logiciel, des besoins de votre entreprise et du retour sur investissement potentiel de l’ERP. Certains logiciels ERP ne sont disponibles qu’en mode cloud ou SaaS, tandis que d’autres fournisseurs proposent des solutions cloud, on-prem et hybrides. Les options de déploiement disponibles peuvent être un critère d’inclusion dans la liste restreinte, mais elles ne doivent pas être le seul déterminant du choix du système. . 

  • Évitez les applications ERP héritées du faux cloud pour les raisons mentionnées ci-dessus.  
  • Les entreprises à croissance rapide et celles qui prévoient des changements prochains dans le nombre d’utilisateurs (à la hausse ou à la baisse) devraient probablement se concentrer sur les vrais systèmes ERP dans le cloud pour leur évolutivité et leur tarification à l’usage.  
  • Assurez-vous que tous les membres de l’équipe de sélection comprennent les caractéristiques et les avantages de l’ERP dans le cloud public, privé ou hybride.  

Synthèse 

Au départ, les entreprises peuvent être attirées par le déploiement d’un ERP dans le cloud pour des raisons financières (peu ou pas de dépenses d’investissement et coût total du cycle de vie réduit), mais elles sont enthousiasmées par les avantages techniques et opérationnels qu’offre le cloud, notamment 

  • Un ERP qui est toujours à jour avec les dernières mises à niveau (sans coût ni effort supplémentaire). 
  • Une évolutivité quasi illimitée 
  • Paiement uniquement pour ce dont vous avez besoin/ce que vous utilisez 
  • une mise en œuvre plus rapide 
  • Une meilleure sécurité et de meilleurs contrôles d’accès, et plus encore 

Le déploiement intégral dans le cloud n’est pas la seule option. Il est parfois plus judicieux de conserver certaines applications sur place et d’utiliser le cloud pour le reste. Heureusement, de nombreux choix de configuration et de déploiement sont disponibles afin que vous puissiez choisir le déploiement qui vous convient le mieux sur le plan financier et opérationnel. 

Le passage à un nouveau système ERP est un changement important pour les utilisateurs du système, le service informatique et l’ensemble de l’entreprise. Il est judicieux d’explorer toutes les options et de choisir la configuration du système qui offre les meilleures performances au meilleur coût. Ensuite, prévoyez comment vos ressources internes et votre structure devront changer pour tirer le meilleur parti de votre investissement, quels que soient la configuration et le déploiement. 

Publié pour la première fois en anglais sur insights.sap.com 

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Source de l’article sur sap.com

SAP propose des outils et méthodes pour toutes les étapes de la migration vers l’ERP intelligent SAP S/4HANA. Des solutions qui pourront être complétées par la méthodologie et les outils de SOA People, afin d’accélérer et de sécuriser encore plus ce processus.

L’approche Move to SAP S/4HANA, complétée par les méthodologies et outils de SOA People, offre de mieux préparer, mener et réussir son projet de migration vers l’ERP intelligent SAP S/4HANA. Un outillage qui permet aux entreprises d’envisager sereinement leur projet de migration.

Premier temps : la préparation

« Le premier temps est celui de la réflexion, celui du quand, du comment… et du combien », résume Christian Charvin, Head of Program Move to SAP S/4HANA chez SAP. SAP fournit un ensemble d’outils qui permettent de mener la réflexion de bout en bout, en mesurant précisément quel effort devra être fourni et quels gains attendre.

SOA People ajoute à ceci un outil spécifiquement dédié à la construction du business case, Performer. « Performer va se brancher sur l’ERP du client, en extraire les données de façon anonyme et évaluer le niveau de performance de l’entreprise par rapport à son utilisation de l’ERP, explique Pierre-Edouard Hamon, Presales Director, SOA People. À cet effet, le client va être comparé à un panel d’entreprises représentatives. Ceci permet d’évaluer son niveau de maturité en vue de la migration vers SAP S/4HANA, puis de proposer des plans d’action adaptés, comprenant les améliorations recommandées. Ce plan d’action permet d’évaluer les coûts de mise en œuvre du projet, mais aussi les gains potentiels attendus, qu’ils soient uniques ou récurrents. »

Techniquement, les outils proposés par SAP sont capables de proposer une approche similaire : SAP Process Dicovery crée une image de l’utilisation de l’ERP. SAP Transformation Navigator définit le paysage applicatif et fonctionnel, suivant le périmètre et les améliorations choisis. Enfin, SAP Value LifeCycle Manager construit le business case. Performer présente toutefois plusieurs atouts : une couverture plus large en matière de domaines fonctionnels ; plus d’indicateurs mesurés (2600, contre 1380 chez SAP) : une meilleure automatisation du processus.

Second temps : la migration

Les conversion factories ont le vent en poupe. Les conversion factories assurent une migration technique, sans modification massive des processus. Elles permettent de basculer de SAP ECC vers SAP S/4HANA dans des délais courts, avec un minimum de changements fonctionnels. Une fois cette étape réalisée, les processus peuvent être revus avec les métiers, de façon progressive et suivant les priorités fixées par l’entreprise. Une approche à privilégier lorsque le saut technologique est important : passage de SAP ECC à SAP S/4HANA ou passage d’un environnement sur site à une solution en mode cloud, comme RISE with SAP.

« L’emploi d’une conversion factory permet d’industrialiser toutes les étapes de la migration, à périmètre constant, avec parfois la modification de quelques processus clés. Cette méthode permet de capitaliser sur les investissements réalisés précédemment, en reprenant les paramétrages de l’ERP et en convertissant les spécifiques existants. Quant à la conduite du changement, elle peut être ajustée, en ne déployant pas d’entrée de jeu l’intégralité des nouveautés de SAP S/4HANA », explique Christian Charvin.

« Nous sommes tellement fans de l’approche conversion factory que nous proposons un outil de conversion automatisée capable d’assurer automatiquement certaines tâches (finance, gestion des immobilisations, business partners…), ainsi que la conversion de 93% à 95% des spécifiques, ajoute Pierre-Edouard Hamon. La conversion des spécifiques est réalisée à l’aide d’un moteur d’intelligence artificielle autoapprenant très efficace. À un point tel que nous avons réussi à assurer la migration technique d’un industriel en seulement trois mois ! »

Troisième temps : les travaux post-migration

Une conversion réussie nécessite l’alignement des bonnes personnes, des bonnes méthodes et des bons outils. Toutefois, deux aspects sont à considérer après la conversion, et tout au long du cycle de vie de l’ERP : l’amélioration continue et les tests.

Une solution comme Signavio permet d’analyser les processus utilisés à un instant T et de les comparer aux bonnes pratiques du secteur. Un outil précieux qui réalignera les processus avec ces bonnes pratiques. « Nous recommandons à nos clients de réaliser régulièrement cette analyse, dans le cadre d’une stratégie d’amélioration continue de leurs processus », poursuit Pierre-Edouard Hamon. Mais également pour s’assurer que leurs processus restent dans un état optimal.

Lorsque l’ERP est déployé dans le cloud, il va évoluer au rythme des évolutions proposées par SAP. Mais même lorsqu’il est déployé sur site, il est recommandé d’assurer des montées de versions régulières pour profiter de l’innovation SAP. Que ce soit lors de la refonte de processus existants ou lors d’une montée de version, les tests – de bon fonctionnement ou de non-régression – sont essentiels. « Des outils comme Tricentis (distribué par SAP) permettent d’industrialiser ce que les clients font encore trop souvent à la main. Cette solution permet pourtant d’accélérer sensiblement la phase de test lors d’une conversion ou d’une montée de version », explique Christian Charvin. « Tricentis permet de réduire la phase de test et de libérer du temps pour se concentrer sur la formation des utilisateurs finaux. C’est un outil qui participe lui aussi à l’adoption de SAP S/4HANA », confirme Pierre-Edouard Hamon.

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Source de l’article sur sap.com

Lors de sa conférence globale SAPPHIRE NOW®, SAP SE (NYSE : SAP) a dévoilé SAP® Business Network, la première étape d’une stratégie ambitieuse visant à créer de nouvelles communautés professionnelles capables d’améliorer les résultats commerciaux, de mieux gérer l’évolution des conditions économiques et géopolitiques et de renforcer les contributions au développement durable.

Le groupe a également annoncé un certain nombre de nouvelles innovations destinées à aider les clients à transformer leurs processus d’entreprise, à améliorer leurs performances et à donner le meilleur d’eux-mêmes. Les points forts de ces innovations prévues sont les suivants :

Les solutions de Business Process Intelligence proposent désormais la solution SAP Process Insights

Dans le cadre du portefeuille de solutions de Business Process Intelligence (BPI), la solution SAP Process Insights permet aux entreprises d’analyser et d’améliorer leurs processus de gestion dans le monde réel. EY, Deloitte et Infosys Limited sont les premiers partenaires stratégiques à travailler avec le portefeuille BPI de SAP pour aider les entreprises à se transformer. Pour en savoir plus : « SAP annonce la nouvelle solution SAP Process Insights pour une compréhension rapide et facile de la performance des processus« .

Verify, une nouvelle fonctionnalité de SAP Concur®, utilise l’intelligence artificielle et le machine learning pour simplifier la vérification des notes de frais

Le service Verify, une nouvelle fonctionnalité des solutions SAP Concur®, utilise l’intelligence artificielle et le machine learning pour identifier automatiquement les problèmes et anomalies potentiels des notes de frais. Les modèles d’IA sont construits à partir de l’analyse de plus de 1 000 milliards de dollars de dépenses et de dizaines de millions de dépenses et de reçus. Verify peut approuver les notes de frais automatiquement, tout en signalant d’éventuelles anomalies pour que les auditeurs les examinent. Grâce à cette expérience alimentée par l’IA, les auditeurs ne perdent plus de temps à examiner des notes de frais conformes, mais restent en capacité de détecter des problèmes de conformité ou de fraude. Pour en savoir plus : « Verify applique l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique pour simplifier l’audit des dépenses« .

SAP Upscale Commerce, une solution no-code pour un engagement direct du consommateur

La solution SAP Upscale Commerce est une solution de commerce en ligne sans code qui permet aux détaillants de taille moyenne de créer une expérience d’achat omnicanale en quelques minutes. Grâce à l’IA intégrée, les détaillants peuvent proposer des offres personnalisées basées sur une vision à 360 degrés de leurs clients, à partir du ressenti client et des données d’achat. Grâce à une architecture API « headless », les détaillants peuvent fournir aux clients des informations en temps réel sur leurs achats et leur livraison, quel que soit le canal. SAP Upscale Commerce est intégré à SAP S/4HANA®, ce qui permet de s’assurer que les expériences en contact client fonctionnent avec les systèmes back-end de finance, de logistique et d’exécution pour offrir une expérience client fluide. Pour en savoir plus : « SAP Upscale Commerce offre aux marques du Midmarket une voie sans code et sans maintenance vers l’engagement direct du consommateur« .

Trois nouvelles fonctionnalités de la SAP Business Technology Platform, pour exploiter les données en toute transparence

La solution SAP Analytics Cloud offre désormais des fonctionnalités d’analyse et de planification de la main-d’œuvre opérationnelle et une intégration avec les solutions SAP SuccessFactors®. Ces fonctionnalités relient les données opérationnelles, financières et humaines pour donner aux entreprises une vision plus complète de leur personnel. Pour en savoir plus : « Enabling Human-Centric & Data-Driven Workforce Planning« .

La nouvelle marketplace de données pour la solution SAP Data Warehouse Cloud, quant à elle, permet aux clients et aux partenaires de se connecter à des fournisseurs de données de tous les secteurs et de toutes les branches d’activité afin d’obtenir des informations pour une meilleure prise de décision.

SAP étend également son offre low-code/no-code : Les services SAP Intelligent Robotic Process Automation peuvent désormais capturer et automatiser les interactions des utilisateurs et s’intégrer à SAP Process Insights pour identifier les opportunités d’automatisation à fort impact.

Vous pouvez en savoir plus sur les mises à jour de la plate-forme SAP Business Technology et obtenir d’autres informations dans le guide de l’innovation de SAPPHIRE NOW.

À propos de SAP

La stratégie de SAP vise à aider chaque organisation à fonctionner en “entreprise intelligente”. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à opérer au mieux : 77 % des transactions commerciales mondiales entrent en contact avec un système SAP®. Nos technologies de Machine Learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analytique avancées aident nos clients à transformer leurs activités en “entreprises intelligentes”. SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de leur business et favorise la collaboration afin qu’elles puissent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie afin que les entreprises puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent – sans interruption. Notre suite d’applications et de services de bout en bout permet aux clients privés et publics de 25 secteurs d’activité dans le monde de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Avec son réseau mondial de clients, partenaires, employés et leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun.

Pour plus d’informations, visitez le site www.sap.com .

Contacts presse SAP
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Source de l’article sur sap.com

 

“Cette initiative est née de notre profonde conviction que les entreprises, quelle que soit l’industrie, peuvent tirer parti du partage d’experiences.”

 

Il est ingénieur de formation, issu de Polytech’Nice-Sophia. Elle est diplômée en mathématiques appliquées et a validé une thèse en théorie de l’optimisation. Ils mènent leur carrière dans de grandes entreprises technologiques internationales. Et dirigent le Industrial Council of Artificial Intelligence Research (ICAIR). Olena Kushakovska (SAP) et Jean-Michel Sauvage (Amadeus) pilotent ensemble ICAIR depuis 2020. Ils ont une ambition claire pour l’organisation : accélérer le travail sur l’IA en mettant l’accent sur le développement durable. A l’occasion du 1er SAP Sustainability Summit, la directrice générale de SAP Labs France et le directeur R&D pour les solutions Revenue Management d’Amadeus se sont prêtés au jeu de l’interview croisée pour nous donner leur vision de l’IA durable.

  1. Quels sont les principaux avantages de l’IA dans votre secteur ?

Olena Kushakovska : Chez SAP, nous permettons à nos clients de devenir des entreprises intelligentes, d’utiliser les données pour bâtir des entreprises plus performantes, plus résilientes, plus rentables, plus agiles et plus durables. Nous mettons tout en œuvre pour que la réalité de l’entreprise intelligente soit pleinement intégrée avec les fonctionnalités d’Intelligence Artificielle.

Jean-Michel Sauvage : L’IA est une technologie majeure qui offre la meilleure utilisation possible des données et fournit un service plus performant, plus efficace, prévisible, personnalisé et à plus forte valeur ajoutée sur l’ensemble de la chaîne.

  1. Quand, pourquoi et comment vous êtes-vous engagé avec ICAIR ?

Olena : Amadeus et SAP sont membres fondateurs de ICAIR. La décision d’aller de l’avant a été prise entre Gilles Floyrac et moi il y a environ 2 ans. Gilles était le président d’Amadeus Nice à l’époque et la région Côte d’Azur venait de décrocher le label 3IA. Son idée était que les entreprises conduisent l’agenda industriel parallèlement au monde universitaire. Plus de 60 entreprises de la zone ont soutenu le projet 3IA. Nous avons contacté les entreprises que nous pensions intéressées (ex. IBM, ARM, NXP, Thales Alenia Space, Orange) et le “Club” est né. La réunion de mise en place entre les responsables de site pour sceller le club s’est tenue chez Amadeus puis la 1ère session de travail a eu lieu chez SAP en juin 2019.

Jean-Michel : Les techniques d’IA n’étant pas spécifiques à la résolution d’un problème, cette initiative est motivée par la forte conviction que les entreprises, même lorsqu’elles travaillent dans différents secteurs, peuvent bénéficier de l’apprentissage et du partage d’expériences sur les défis auxquels elles sont confrontées sur des problèmes techniques similaires.

« Nous nous efforçons d’utiliser l’IA de manière durable et d’atteindre les objectifs de durabilité de l’ONU au sein du secteur. » Olena KUSHAKOVSKA

  1. Qu’est-ce qui est spécial avec ICAIR ?

Jean-Michel : ICAIR se concentre sur la recherche appliquée, et à ce titre, est un moyen de lier la recherche fondamentale et les résultats académiques à leur application dans un environnement industriel.

Olena : ICAIR est à taille humaine, agile, diversifié, industriel, pratico-pratique, avec des cas d’utilisation réels. Des entreprises leaders dans le monde composent le conseil. Pour autant, il y a un faible niveau d’administration, une faible bureaucratie, mais beaucoup de bonne volonté et un grand écosystème. La bienveillance et le soutien sont sans faille, et l’implication continue !

  1. Pourquoi avoir choisi l’IA durable comme thème du programme ICAIR ? 

Jean-Michel : L’IA s’accompagne de défis, tant en termes de technologie, de puissance de calcul, que de biais d’apprentissage, ou de décisions humainement explicables. Nous pensons que l’IA peut être conçue et utilisée de manière durable et apporter de la valeur d’une manière qui respecte la planète et les communautés.

Olena : On questionne souvent l’IA en termes écologique ou éthique. Nous voulons envisager la durabilité dans un contexte beaucoup plus large, celui des objectifs de durabilité des Nations Unies. La durabilité s’entend comme la capacité de notre génération à atteindre ses objectifs, sans compromettre la capacité de la génération future à atteindre les leurs. Et ce, par rapport à toutes les ressources : naturelles, humaines, économiques. Nos efforts se concentrent sur l’IA durable pour atteindre les objectifs des Nations Unies au sein de l’industrie.

  1. Quel est le champ d’application d’ICAIR ?

Jean-Michel : ICAIR a été pensé de telle sorte que des chercheurs d’entreprises de Sophia Antipolis hébergeant des laboratoires de recherche travaillant dans différents contextes industriels, et sur différents sujets, puissent discuter et échanger leurs points de vue sur des questions communes liées à l’utilisation de l’IA dans leurs industries respectives.

Olena : Notre objectif est de travailler sur des projets communs et d’échanger sur les meilleures pratiques en matière d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle. Cela permettra de faire progresser les recherches en matière d’IA. Enfin, nous comptons utiliser notre puissance commune pour promouvoir la Côte d’Azur en tant que berceau de l’IA durable.

  1. Qu’est-ce qui vous motive personnellement ?

Olena : Ma volonté est de promouvoir notre grande collaboration, dans l’écosystème incroyablement riche sur le plan technologique et intellectuel de la Côte d’Azur, en montrant à nos maisons-mères que cet endroit est vraiment exceptionnel, et y développer une véritable communauté autour de l’IA. Je veux aussi que la France et l’Europe obtiennent la place qu’elles méritent dans le monde en ce qui concerne l’IA, en veillant à ce que l’IA soit utilisée à bon escient, que la Côte d’Azur soit identifiée comme l’endroit idéal pour l’IA durable, et enfin que les gens ne craignent plus l’IA.

Jean-Michel : Je suis un passionné d’aviation et d’informatique. Heureusement pour moi, les voyages et l’aviation en particulier sont des domaines pleins de défis combinatoires, très complexes à résoudre et à optimiser. Chez Amadeus, nous sommes déjà pleinement engagés dans le déploiement de l’IA. Nous sommes également engagés depuis de nombreuses années dans le développement de systèmes ouverts et interopérables, car nous pensons que c’est en combinant les meilleurs services « atomiques » que nous apporterons une plus grande valeur ajoutée à nos clients, à l’industrie du voyage et aux voyageurs. Mais nous savons aussi que, comme toute évolution de ce genre, elle a besoin de temps, d’expérience, de tests et d’apprentissage. L’IA s’accompagne de nombreuses questions et défis sans réponse. Avec ICAIR, nous faisons partie de l’apprentissage, de l’enseignement, et nous voulons y répondre de la bonne manière.

 

 

 

Les membres sont des entreprises internationales avec des sites sur la Côte d’Azur et menant des recherches en IA :

  • Accenture,
  • ACRI-ST,
  • AIRFRANCE KLM,
  • Amadeus,
  • ARM,
  • Hewlett Packard Enterprise,
  • IBM,
  • NXP Semiconductors,
  • Orange,
  • Renault Software Labs,
  • SAP Labs France,
  • STMicroelectronics,
  • Thales Alenia Space.

Le programme touche l’ensemble de l’écosystème du label 3IA de la Côte d’Azur :

  • Académiques : Institut 3IA, UCA (Université Côte d’Azur), Ecoles, Centres de Recherche
  • Secteurs d’activité : ICAIR, ClusterIA
  • Institutions : MIA, OTESIA, EuropIA
  • Associations : Telecom Valley, Pôle SCS

Des initiatives liées à l’IA lancées par ces acteurs soutiennent la dynamique territoriale de la Côte d’Azur. Elles se rapportent aux objectifs de développement durable des Nations unies et constituent le champ d’application du programme « IA durable ».

En savoir plus : ICAIR – Industrial Council of Artificial Intelligence Research

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Source de l’article sur sap.com

L’argent est roi, certes mais pas que. C’est également l’un des éléments clés pour assurer la résilience et la continuité de l’activité sur le long terme. Il joue un rôle dans les challenges qui touchent l’entreprise, comme par exemple l’expérience collaborateur et client, le partenariat avec les fournisseurs ou mêmes les résultats financiers. Avec SAP S/4HANA, les entreprises peuvent répondre à tous ces enjeux en optimisant leur bilan.

Selon les partenaires de McKinsey, Kevin Laczkowski et Mihir Mysore, il est essentiel de combiner les compétences centrales avec des leviers financiers (tels que l’optimisation du bilan) pour renforcer la résilience, en prévision d’une récession ou d’une reprise.

Pour obtenir un tel avantage concurrentiel, il faut disposer d’informations intelligentes issues d’une infrastructure technologique axée sur l’intégration. En intégrant étroitement les systèmes et les données communes, les entreprises peuvent tirer parti de la rapidité et de l’agilité des outils in-memory pour dégager des modèles et perspectives cachés. Ce faisant, les entreprises peuvent consolider leurs opérations, maintenir des relations étroites avec leurs clients, développer l’agilité des chaînes logistiques dynamiques et gérer les ressources de manière plus synchronisée.

Une résilience optimisée grâce à des données ERP en temps réel et une connectivité intelligente

Bien que les systèmes hérités puissent automatiser différentes parties des opérations de gestion, ils ne peuvent pas fournir les informations en temps réel nécessaires pour régler le problème des surstocks ou offrir un service client à l’instant t. Trop souvent, les décisions sont basées sur des modèles transactionnels historiques peu centrés sur le client et trop rigides pour laisser place aux idées novatrices qui nécessiteraient d’être distribuées et adaptées dans toute l’entreprise.

Dès que l’entreprise passe à un progiciel de gestion intégré (ERP) intelligent, c’est une plateforme pour la reprise, la croissance et la résilience qui prend vie. Et en cette ère criblée d’incertitudes, il est grand temps de prendre conscience de cette force. Mais les dirigeants doivent d’abord sélectionner et implémenter une solution ERP qui offre des avantages quantifiables à l’échelle de l’entreprise : depuis le service client, les ventes et les stocks, jusqu’à la gestion du fonds de roulement, du coût des articles, de la main-d’œuvre et des frais généraux.

Envisagez de passer à SAP S/4HANA. Ses retombées n’ont pas tant affaire avec la taille de l’entreprise et le secteur d’activité. Il s’agit surtout de mettre en place un système informatique complet et unifié que tous les employés peuvent adopter et comprendre de façon intuitive. La solution relie directement les processus externes et tiers aux processus internes et aux structures de données, de manière suffisamment cohérente et flexible pour rendre des informations intelligentes rapidement accessibles, visibles et exploitables. 

Grâce à une visibilité accrue, des outils de prévision précis et des données pertinentes générées en temps réel sur les partenaires internes et externes, les entreprises peuvent, par exemple, abaisser considérablement leurs coûts de stock et améliorer leur taux de rotation de plus de 20 %. Nous ne parlons pas ici d’une réduction ponctuelle des dépenses, mais d’une vaste baisse continue des frais généraux dans les domaines du transport, de l’entreposage et de la manutention, avec en outre moins d’obsolescence, de frais d’assurance, de taxes, de dommages et de pertes au niveau des stocks. Même en ces temps où les taux d’intérêt diminuent, les entreprises peuvent réduire leurs coûts de stockage.

Voici les autres avantages à tirer de l’utilisation de SAP S/4HANA pour optimiser votre bilan :

1. Opérations hautes performances

Avec les fonctionnalités des solutions ERP intelligentes, les entreprises peuvent fabriquer et acheter les produits ou services dont elles ont besoin, et les livrer en temps voulu et à l’endroit convenu. Et tout s’opère avec l’agilité nécessaire pour ajuster les plans opérationnels et les pratiques, afin de répondre aux attentes des clients.

Les fonctionnalités prédictives de SAP S/4HANA permettent de revoir rapidement la planification des besoins en composants en tenant compte des données en temps réel. Elles permettent d’éliminer les décisions hypothétiques lors de la gestion des opérations internes, et de minimiser les en-cours de fabrication et les stocks de produits finis de manière optimale et précise.

2. Plus grande collaboration au sein du réseau de fournisseurs

L’amélioration des pratiques d’approvisionnement donne souvent lieu à des négociations plus poussées avec les fournisseurs, ce qui se traduit par des réductions de coûts et une hausse de 30 %d’efficacité dans les achats de matières premières (intrants). L’intégration et la collaboration étroites entre les fournisseurs renforcent la capacité de l’entreprise à planifier les changements, à négocier et à fournir une meilleure assurance qualité, avec plus de répercussions positives sur l’expérience finale du client.

SAP S/4HANA peut aider les entreprises à identifier et à éliminer les goulots d’étranglement dans les processus des chaînes logistiques, ainsi qu’à répondre à l’évolution de la demande. Les responsables opérationnels utilisent ces informations pour ajuster les quantités de produits et les délais de livraison. Leurs fournisseurs qui bénéficient d’une visibilité sur les besoins des consommateurs peuvent alors mieux remplir leurs obligations et répercuter les économies qui en résultent sur le prix de vente.

3. Optimisation de la main-d’œuvre

Avec des possibilités de prévision et d’organisation plus étendues, les cas de ruptures de stock et d’interruptions sont moins fréquents. Ces bons résultats offrent d’autres avantages : la gestion plus avisée des ressources, une meilleure qualité et une formation revalorisée ; moins de temps consacré aux commandes urgentes et reprises précipitées et moins d’heures supplémentaires effectuées par les collaborateurs ; et une contraction des travaux effectués dans des conditions stressantes et ne répondant pas aux attentes.

Avec SAP S/4HANA, les entreprises bénéficient d’une visibilité accrue sur l’évolution des priorités. Elles peuvent automatiser la communication avec les clients et fournisseurs, et fixer des dates de livraison judicieuses, ce qui est essentiel pour fidéliser les clients.

4. Opérations financières maîtrisées

Grâce à une expérience de livraison et de réception plus automatisée ainsi qu’à des contrats clients et fournisseurs bien négociés, les organisations peuvent optimiser leur solidité financière de manière à augmenter leur fonds de roulement.

SAP S/4HANA sert de base pour automatiser la gestion du recouvrement et des liquidités grâce à l’apprentissage automatique et à l’intelligence artificielle (IA). Cela peut conduire, en retour, à une baisse du nombre de jours de retard des créances et à des délais de facturation réduits de plus de 50 %, tout en limitant la fraude et en augmentant les liquidités disponibles. De plus, le processus de vérification automatisée passant par la mise en correspondance de trois facteurs favorise les remises fournisseurs, la planification de la trésorerie et les prévisions financières afin d’optimiser le capital à portée de main.

5. Cohérence et rentabilité du service client et des ventes

À l’aide des données expérientielles et opérationnelles qu’elles exploitent pour comprendre leurs clients, les entreprises peuvent exécuter des modèles de gestion ciblés et différenciés. Par exemple, les modèles de tarification qui répondent de manière créative aux besoins des clients peuvent prendre en charge le stock géré par le fournisseur, la facturation basée sur l’utilisation, les configurations de produits uniques et d’autres stratégies d’intégration à long terme.

En connectant étroitement les besoins des clients aux services de ventes et production, SAP S/4HANA donne aux entreprises les moyens d’offrir un service client plus prévisible et différencié, contribuant au chiffre d’affaires et à la fidélité des clients. Les améliorations apportées dans la gestion de la relation client donnent lieu à des livraisons dans les délais, avec moins de retours et de reprises, quelle que soit l’unicité du produit.

Gagner en force grâce à un bilan optimisé

Dans la dimension économique, nous arrivons à un point où les priorités des directeurs financiers dépassent le cadre de la finance. En plus de gérer les flux de trésorerie, les délais de recouvrement des créances ainsi que la comptabilité clients et fournisseurs en vue d’optimiser les flux de trésorerie, ceux-ci guident les tâches organisationnelles pour améliorer les processus de gestion et l’intelligence à l’échelle de l’entreprise. Plus important encore, après examen de leurs bilans et comptes de résultat, ils élaborent de nouvelles stratégies pour faire face aux incertitudes du marché actuel.

Avec une telle approche de la direction financière, les entreprises sont plus à même de se différencier et de pénétrer le marché de façon organique, tout en réduisant les créances et les stocks, en optimisant le nombre d’articles gérés en stock et la main-d’œuvre, et en accroissant le volume des ventes. Et plus les entreprises font preuve de résilience grâce à SAP S/4HANA, plus leur situation financière s’améliore : les cours des actions affichent une tendance à la hausse, les bénéfices augmentent et le chiffre d’affaires est plus prévisible.


Découvrez comment SAP S/4HANA peut vous aider à obtenir un bilan consolidant la résilience de votre entreprise, pour surmonter les difficultés d’aujourd’hui et se préparer au monde de demain. Consultez l’article « What Companies Should Do to Prepare for a Recession » (Ce que les entreprises doivent faire pour se préparer à la récession) de la Harvard Business Review et découvrez l’ERP intelligent d’aujourd’hui, SAP S/4HANA.

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Source de l’article sur sap.com

Le Big Data est le flot d’informations dans lequel nous nous trouvons tous les jours (des zettaoctets de données provenant de nos ordinateurs, des terminaux mobiles et des capteurs). Ces données sont utilisées par les entreprises pour orienter la prise de décisions, améliorer les processus et les stratégies, et créer des produits, des services et des expériences centrés sur le client.

Le Big Data désigne non seulement de gros volumes de données, mais aussi des données de nature variée et complexe. Il dépasse généralement la capacité des bases de données traditionnelles à capturer, gérer et traiter ce type de données. De plus, le Big Data peut provenir de n’importe où et de tout ce que nous sommes en mesure de surveiller numériquement. Les satellites, les appareils IoT (Internet des Objets), les radars et les tendances des réseaux sociaux ne sont que quelques exemples parmi la multitude de sources de données explorées et analysées pour rendre les entreprises plus résilientes et compétitives.


L’importance de l’analyse du Big Data

La véritable valeur du Big Data se mesure d’après votre capacité à l’analyser et à le comprendre. L’intelligence artificielle (IA), le machine learning et les technologies de base de données modernes permettent de visualiser et d’analyser le Big Data pour fournir des informations exploitables en temps réel. L’analyse du Big Data aide les entreprises à exploiter leurs données en vue de saisir de nouvelles opportunités et de créer de nouveaux modèles de gestion. Comme l’a si bien dit Geoffrey Moore, auteur et analyste de gestion, « sans analyse du Big Data, les entreprises sont aveugles et sourdes, errant sur le Web comme des cerfs sur une autoroute ».

How does Big Data and Analytics work? Simply Explained

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How does Big Data and Analytics work? Simply Explained


L’évolution du Big Data

Aussi inconcevable que cela puisse paraître aujourd’hui, l’Apollo Guidance Computer a emmené l’homme sur la lune avec moins de 80 kilo-octets de mémoire. Depuis, la technologie informatique s’est développée à un rythme exponentiel, de même que la génération de données. La capacité technologique mondiale à stocker des données a doublé tous les trois ans depuis les années 1980. Il y a un peu plus de 50 ans, lors du lancement d’Apollo 11, la quantité de données numériques générées dans le monde aurait pu tenir dans un ordinateur portable. Aujourd’hui, l’IDC estime ce chiffre à 44 zettaoctets (soit 44 000 milliards de gigaoctets) et prévoit qu’il atteindra 163 zettaoctets en 2025.

44 zettaoctets de données numériques aujourd’hui, IDC

163 zettaoctets de données numériques en 2025, IDC

Plus les logiciels et la technologie se développent, moins les systèmes non numériques sont viables. Le traitement des données générées et collectées numériquement requiert des systèmes de data management plus avancés. En outre, la croissance exponentielle des plates-formes de réseaux sociaux, des technologies pour smartphones et des appareils IoT connectés numériquement ont contribué à l’émergence du Big Data.


Types de Big Data : que sont les données structurées et non structurées ?

Les ensembles de données sont généralement catégorisés en trois types, selon leur structure et la complexité de leur indexation.

Illustration des différents types de big data : données structurées, données non-structurées, données semi-structurées.

  1. Données structurées : ce type de données est le plus simple à organiser et à rechercher. Il peut inclure des données financières, des machine logs et des détails démographiques. Une feuille de calcul Microsoft Excel, avec sa mise en forme de colonnes et de lignes prédéfinies, offre un moyen efficace de visualiser les données structurées. Ses composants peuvent facilement être catégorisés, ce qui permet aux concepteurs et administrateurs de bases de données de définir des algorithmes simples pour la recherche et l’analyse. Même lorsque les données structurées sont très volumineuses, elles ne sont pas nécessairement qualifiées de Big Data, car elles sont relativement simples à gérer et ne répondent donc pas aux critères qui définissent le Big Data. Traditionnellement, les bases de données utilisent un langage de programmation appelé SQL (Structured Query Language) pour gérer les données structurées. SQL a été développé par IBM dans les années 1970 pour permettre aux développeurs de créer et gérer des bases de données relationnelles (de type feuille de calcul) qui commençaient à émerger à l’époque.
  2. Données non structurées : cette catégorie de données peut inclure des publications sur les réseaux sociaux, des fichiers audio, des images et des commentaires client ouverts. Ces données ne peuvent pas être facilement capturées dans les bases de données relationnelles standard en lignes et colonnes. Auparavant, les entreprises qui voulaient rechercher, gérer ou analyser de grandes quantités de données non structurées devaient utiliser des processus manuels laborieux. La valeur potentielle liée à l’analyse et à la compréhension de ces données ne faisait aucun doute, mais le coût associé était souvent trop exorbitant pour en valoir la peine. Compte tenu du temps nécessaire, les résultats étaient souvent obsolètes avant même d’être générés. Contrairement aux feuilles de calcul ou aux bases de données relationnelles, les données non structurées sont généralement stockées dans des lacs de données, des entrepôts de données et des bases de données NoSQL.
  3. Données semi-structurées : comme leur nom l’indique, les données semi-structurées intègrent à la fois des données structurées et non structurées. Les e-mails en sont un bon exemple, car ils incluent des données non structurées dans le corps du message, ainsi que d’autres propriétés organisationnelles telles que l’expéditeur, le destinataire, l’objet et la date. Les dispositifs qui utilisent le marquage géographique, les horodatages ou les balises sémantiques peuvent également fournir des données structurées avec un contenu non structuré. Une image de smartphone non identifiée, par exemple, peut indiquer qu’il s’agit d’un selfie et préciser l’heure et l’endroit où il a été pris. Une base de données moderne exécutant une technologie d’IA peut non seulement identifier instantanément différents types de données, mais aussi générer des algorithmes en temps réel pour gérer et analyser efficacement les ensembles de données disparates.

Les sources du Big Data

Les objets générateurs de données se développent à un rythme spectaculaire, depuis les drones jusqu’aux grille-pains. Toutefois, à des fins de catégorisation, les sources de données sont généralement divisées en trois types :

Illustration des différentes sources du big data : données sociales, données machine, données altérables.

Données sociales

Comme leur nom l’indique, les données sociales sont générées par les réseaux sociaux : commentaires, publications, images et, de plus en plus, vidéos. En outre, compte tenu de l’ubiquité croissante des réseaux 4G et 5G, on estime que le nombre de personnes dans le monde qui regardent régulièrement des contenus vidéo sur leur smartphone atteindra 2,72 milliards en 2023. Bien que les tendances concernant les réseaux sociaux et leur utilisation évoluent rapidement et de manière imprévisible, leur progression en tant que générateurs de données numériques est incontestable.

Données machine

Les machines et appareils IoT sont équipés de capteurs et ont la capacité d’envoyer et de recevoir des données numériques. Les capteurs IoT aident les entreprises à collecter et traiter les données machine provenant des appareils, des véhicules et des équipements. Globalement, le nombre d’objets générateurs de données augmente rapidement, des capteurs météorologiques et de trafic jusqu’à la surveillance de la sécurité. Selon l’IDC, il y aura plus de 40 milliards d’appareils IoT en 2025, générant près de la moitié des données numériques mondiales.

Données altérables

Il s’agit des données parmi les plus évolutives au monde. Par exemple, un détaillant international traite plus d’un million de transactions client par heure. Si l’on ajoute à cela les transactions d’achat et bancaires au niveau mondial, on comprend mieux le volume phénoménal de données générées. En outre, les données altérables contiennent de plus en plus de données semi-structurées, y compris des images et des commentaires, ce qui les rend d’autant plus complexes à gérer et à traiter.


Les cinq V du Big Data

Ce n’est pas parce qu’un ensemble de données est volumineux qu’il s’agit nécessairement de Big Data. Pour être qualifiées en tant que telles, les données doivent posséder au minimum les cinq caractéristiques suivantes :

Illustration des 5 V du Big Data : Volume, Vitesse, Variété, Véracité, Valeur.

  1. Volume : même si le volume n’est pas le seul composant qui constitue le Big Data, il s’agit d’une de ses caractéristiques principales. Pour gérer et exploiter pleinement le Big Data, des algorithmes avancés et des analyses pilotées par l’IA sont nécessaires. Mais avant tout cela, il doit exister un moyen fiable et sécurisé de stocker, d’organiser et d’extraire les téraoctets de données détenus par les grandes entreprises.
  2. Vitesse : auparavant, les données générées devaient ensuite être saisies dans un système de base de données traditionnel (souvent manuellement) avant de pouvoir être analysées ou extraites. Aujourd’hui, grâce à la technologie du Big Data, les bases de données sont capables de traiter, d’analyser et de configurer les données lorsqu’elles sont générées, parfois en l’espace de quelques millisecondes. Pour les entreprises, cela signifie que les données en temps réel peuvent être exploitées pour saisir des opportunités financières, répondre aux besoins des clients, prévenir la fraude et exécuter toute autre activité pour laquelle la rapidité est un facteur clé.
  3. Variété : les ensembles de données contenant uniquement des données structurées ne relèvent pas nécessairement du Big Data, quel que soit leur volume. Le Big Data comprend généralement des combinaisons de données structurées, non structurées et semi-structurées. Les solutions de gestion des données et les bases de données traditionnelles n’offrent pas la flexibilité et le périmètre nécessaires pour gérer les ensembles de données complexes et disparates qui constituent le Big Data.
  4. Véracité : bien que les bases de données modernes permettent aux entreprises d’accumuler et d’identifier des volumes considérables de Big Data de différents types, elles ne sont utiles que si elles sont précises, pertinentes et opportunes. S’agissant des bases de données traditionnelles alimentées uniquement avec des données structurées, le manque de précision des données était souvent dû à des erreurs syntaxiques et des fautes de frappe. Les données non structurées présentent toute une série de nouvelles difficultés en matière de véracité. Les préjugés humains, le « bruit social » et les problèmes liés à la provenance des données peuvent avoir un impact sur la qualité des données.
  5. Valeur : les résultats de l’analyse du Big Data sont souvent fascinants et inattendus. Mais pour les entreprises, l’analyse du Big Data doit fournir une visibilité qui les aident à gagner en compétitivité et en résilience, et à mieux servir leurs clients. Les technologies modernes du Big Data offrent la possibilité de collecter et d’extraire des données susceptibles de procurer un avantage mesurable à la fois en termes de résultats et de résilience opérationnelle.

Avantages du Big Data

Les solutions modernes de gestion du Big Data permettent aux entreprises de transformer leurs données brutes en informations pertinentes avec une rapidité et une précision sans précédent.

  • Développement de produits et de services :l’analyse du Big Data permet aux développeurs de produits d’analyser les données non structurées, telles que les témoignages clients et les tendances culturelles, et de réagir rapidement.
  • Maintenance prédictive : dans le cadre d’uneenquête internationale, McKinsey a constaté que l’analyse du Big Data émanant des machines IoT pouvait réduire les coûts de maintenance des équipements jusqu’à 40 %.
  • Expérience client :dans le cadre d’une enquête réalisée en 2020 auprès de responsables d’entreprises du monde entier, Gartner a déterminé que « les entreprises en croissance collectent plus activement des données sur l’expérience client que les entreprises à croissance nulle ». L’analyse du Big Data permet aux entreprises d’améliorer et de personnaliser l’expérience de leurs clients avec leur marque.
  • Gestion de la résilience et des risques :la pandémie de COVID-19 a été une véritable prise de conscience pour de nombreux dirigeants d’entreprise qui se sont rendu compte à quel point leur activité était vulnérable. La visibilité offerte par le Big Data peut aider les entreprises à anticiper les risques et à se préparer aux imprévus.
  • Économies et efficacité accrue : lorsque les entreprises effectuent une analyse avancée du Big Data pour tous les processus de l’organisation, elles peuvent non seulement détecter les inefficacités, mais aussi déployer des solutions rapides et efficaces.
  • Amélioration de la compétitivité : les informations obtenues grâce au Big Data peuvent aider les entreprises à réaliser des économies, à satisfaire leurs clients, à concevoir de meilleurs produits et à innover dans les opérations de gestion.

IA et Big Data

La gestion du Big Data repose sur des systèmes capables de traiter et d’analyser efficacement de gros volumes d’informations disparates et complexes. À cet égard, le Big Data et l’IA ont une relation de réciprocité. Sans l’IA pour l’organiser et l’analyser, le Big Data n’aurait pas grande utilité. Et pour que l’IA puisse générer des analyses suffisamment fiables pour être exploitables, le Big Data doit contenir des ensembles de données suffisamment étendus. Comme l’indique Brandon Purcell, analyste chez Forrester Research, « les données sont au cœur de l’intelligence artificielle. Un système d’IA doit apprendre des données pour remplir sa fonction ».

« Les données sont au cœur de l’intelligence artificielle. Un système d’IA doit apprendre des données pour remplir sa fonction ».

Brandon Purcell, analyste, Forrester Research


Machine learning et Big Data

Les algorithmes de machine learning définissent les données entrantes et identifient des modèles associés. Ces informations permettent de prendre des décisions avisées et d’automatiser les processus. Le machine learning se nourrit du Big Data, car plus les ensembles de données analysés sont fiables, plus le système est susceptible d’apprendre, de faire évoluer et d’adapter ses processus en continu.


Technologies du Big Data

Architecture du Big Data

À l’instar de l’architecture du bâtiment, l’architecture du Big Data fournit un modèle pour la structure de base déterminant la manière dont les entreprises gèrent et analysent leurs données. L’architecture du Big Data mappe les processus requis pour gérer le Big Data à travers quatre « couches » de base, des sources de données au stockage des données, puis à l’analyse du Big Data, et enfin via la couche de consommation dans laquelle les résultats analysés sont présentés en tant que Business Intelligence.

‍Analyse du Big Data

Ce processus permet de visualiser les données de manière pertinente grâce à l’utilisation de la modélisation des données et d’algorithmes spécifiques aux caractéristiques du Big Data. Dans le cadre d’une étude approfondie et d’une enquête de la MIT Sloan School of Management, plus de 2 000 dirigeants d’entreprise ont été interrogés sur leur expérience en matière d’analyse du Big Data. Comme on pouvait s’y attendre, ceux qui s’étaient impliqués dans le développement de stratégies de gestion du Big Data ont obtenu les résultats les plus significatifs.

Big Data et Apache Hadoop

Imaginez une grande boîte contenant 10 pièces de 10 centimes et 100 pièces de 5 centimes. Puis imaginez 10 boîtes plus petites, côte à côte, contenant chacune 10 pièces de 5 centimes et une seule pièce de 10 centimes. Dans quel scénario sera-t-il plus facile de repérer les pièces de 10 centimes ? Hadoop fonctionne sur ce principe. Il s’agit d’une structure en open source permettant de gérer le traitement du Big Data distribué sur un réseau constitué de nombreux ordinateurs connectés. Ainsi, au lieu d’utiliser un gros ordinateur pour stocker et traiter toutes les données, Hadoop regroupe plusieurs ordinateurs sur un réseau pouvant évoluer presque à l’infini et analyse les données en parallèle. Ce processus utilise généralement un modèle de programmation appelé MapReduce, qui coordonne le traitement du Big Data en regroupant les ordinateurs distribués.

Lacs de données, entrepôts de données et NoSQL

Les bases de données traditionnelles de type feuille de calcul SQL servent à stocker les données structurées. Le Big Data non structuré et semi-structuré nécessite des modèles de stockage et de traitement uniques, car il ne peut pas être indexé et catégorisé. Les lacs de données, les entrepôts de données et les bases de données NoSQL sont des référentiels de données capables de gérer les ensembles de données non traditionnels. Un lac de données est un vaste pool de données brutes qui n’ont pas encore été traitées. Un entrepôt de données est un référentiel de données qui ont déjà été traitées à des fins spécifiques. Les bases de données NoSQL fournissent un schéma flexible qui peut être modifié en fonction de la nature des données à traiter. Ces systèmes présentent chacun des avantages et des inconvénients, c’est pourquoi de nombreuses entreprises utilisent plutôt une combinaison de ces référentiels de données pour répondre au mieux à leurs besoins.

Bases de données in-memory

Les bases de données traditionnelles sur disque ont été conçues pour SQL et les bases de données relationnelles. Bien qu’elles soient capables de traiter de gros volumes de données structurées, elles ne sont pas adaptées au stockage et au traitement des données non structurées. Dans le cas des bases de données in-memory, le traitement et l’analyse se font entièrement dans la RAM, pour ne pas avoir à extraire les données d’un système sur disque. Les bases de données in-memory reposent également sur des architectures distribuées. Cela signifie qu’elles peuvent atteindre des vitesses beaucoup plus élevées en utilisant le traitement parallèle, par rapport aux modèles de base de données sur disque à un seul nœud.


Fonctionnement du Big Data

Le Big Data remplit ses fonctions lorsque son analyse fournit des informations pertinentes et exploitables qui améliorent l’activité de manière significative. Pour se préparer à la transition vers le Big Data, les entreprises doivent s’assurer que leurs systèmes et processus sont en mesure de collecter, de stocker et d’analyser le Big Data.

Illustration du fonctionnement du Big Data : collecter le Big Data, stocker le Big Data, Analyser le Big Data

  1. Collecter le Big Data.Une grande partie du Big Data est constituée d’énormes ensembles de données non structurées qui émanent de sources disparates et incohérentes. Les bases de données traditionnelles sur disque et les mécanismes d’intégration des données ne sont pas suffisamment performants pour les gérer. La gestion du Big Data requiert des solutions de base de données in-memory et des solutions logicielles spécifiques de l’acquisition de ce type de données.
  2. Stocker le Big Data.Comme son nom l’indique, le Big Data est volumineux. De nombreuses entreprises utilisent des solutions de stockage sur site pour leurs données existantes et espèrent réaliser des économies en réutilisant ces référentiels pour traiter le Big Data. Toutefois, le Big Data est plus performant lorsqu’il n’est pas soumis à des contraintes de taille et de mémoire. Les entreprises qui n’intègrent pas dès le départ des solutions de stockage Cloud dans leurs modèles de Big Data le regrettent souvent quelques mois plus tard.
  3. Analyser le Big Data. Il est impossible d’exploiter pleinement le potentiel du Big Data sans utiliser les technologies d’IA et de machine learning pour l’analyser. L’un des cinq V du Big Data est la « vitesse ». Pour être utiles et exploitables, les informations du Big Data doivent être générées rapidement. Les processus d’analyse doivent s’auto-optimiser et tirer régulièrement profit de l’expérience, un objectif qui ne peut être atteint qu’avec l’IA et les technologies modernes de bases de données.

Applications du Big Data

La visibilité offerte par le Big Data est bénéfique à la plupart des entreprises ou secteurs d’activité. Cependant, ce sont les grandes entreprises aux missions opérationnelles complexes qui en tirent souvent le meilleur parti.

Finance

Dans le Journal of Big Data, une étude de 2020 souligne que le Big Data « joue un rôle important dans l’évolution du secteur des services financiers, en particulier dans le commerce et les investissements, la réforme fiscale, la détection et les enquêtes en matière de fraude, l’analyse des risques et l’automatisation ». Le Big Data a également contribué à transformer le secteur financier en analysant les données et les commentaires des clients pour obtenir les informations nécessaires à l’amélioration de la satisfaction et de l’expérience client. Les ensembles de données altérables figurent parmi les plus importants et les plus évolutifs au monde. L’adoption croissante de solutions avancées de gestion du Big Data permettra aux banques et aux établissements financiers de protéger ces données et de les utiliser d’une manière qui bénéficie à la fois au client et à l’entreprise.

Hygiène et santé
publique

L’analyse du Big Data permet aux professionnels de santé d’établir des diagnostics plus précis, fondés sur des données avérées. De plus, le Big Data aide les administrateurs d’hôpitaux à identifier les tendances, à gérer les risques et à limiter les dépenses inutiles, afin de consacrer le maximum de fonds aux soins des patients et à la recherche. En cette période de pandémie, les chercheurs du monde entier s’efforcent de traiter et de gérer au mieux la COVID-19, et le Big Data joue un rôle fondamental dans ce processus. Un article de juillet 2020 paru dans The Scientist explique comment des équipes médicales ont pu collaborer et analyser le Big Data afin de lutter contre le coronavirus : « Nous pourrions transformer la science clinique en exploitant les outils et les ressources du Big Data et de la science des données d’une manière que nous pensions impossible ».

Transport et logistique

L’« effet Amazon » est un terme qui définit la manière dont Amazon a fait de la livraison en un jour la nouvelle norme, les clients exigeant désormais la même vitesse d’expédition pour tout ce qu’ils commandent en ligne. Le magazine Entrepreneur souligne qu’en raison de l’effet Amazon, « la course logistique au dernier kilomètre ne fera que s’intensifier ». Les entreprises du secteur s’appuient de plus en plus sur l’analyse du Big Data pour optimiser la planification des itinéraires, la consolidation des charges et les mesures d’efficacité énergétique.

Éducation

Depuis l’apparition de la pandémie, les établissements d’enseignement du monde entier ont dû réinventer leurs programmes d’études et leurs méthodes d’enseignement afin de faciliter l’apprentissage à distance. L’un des principaux défis a été de trouver des moyens fiables d’analyser et d’évaluer la performance des étudiants et l’efficacité globale des méthodes d’enseignement en ligne. Un article paru en 2020 au sujet de l’impact du Big Data sur la formation et l’apprentissage en ligne indique, au sujet des enseignants, que « le Big Data les aide à gagner en confiance pour personnaliser l’enseignement, développer l’apprentissage mixte, transformer les systèmes d’évaluation et promouvoir l’apprentissage continu ».

Énergie et services publics

Selon le U.S. Bureau of Labor Statistics, le service public consacre plus de 1,4 milliard de dollars aux relevés de compteurs et s’appuie généralement sur des compteurs analogiques et des lectures manuelles peu fréquentes. Les relevés de compteurs intelligents fournissent des données numériques plusieurs fois par jour et, grâce à l’analyse du Big Data, ces informations permettent d’accroître l’efficacité de la consommation énergétique, ainsi que la précision des prix et des prévisions. En outre, lorsque les agents n’ont plus à se charger des relevés de compteurs, la saisie et l’analyse des données peuvent permettre de les réaffecter plus rapidement là où les réparations et les mises à niveau sont les plus urgentes.

Publié en anglais sur insights.sap.com

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Source de l’article sur sap.com

Les nouvelles technologies peuvent changer la donne dans le milieu des logiciels d’entreprise. Pourtant, c’est à l’amélioration de l’expérience utilisateur que l’on attribue une véritable valeur. De la même façon, quand on parle de conversion au numérique, il ne s’agit pas de continuer à faire les mêmes choses avec de nouvelles technologies, mais de transformer les méthodes de gestion des entreprises. Les technologies innovantes fournissent de nouvelles fonctionnalités rimant avec nouvelles opportunités pour les entreprises et les particuliers.

SAP HANA est l’une de ces technologies qui changent la donne pour les logiciels d’entreprise. Bien plus qu’une simple base de données, il s’agit de la base sur laquelle repose SAP S/4HANA. Grâce à SAP HANA, les données sont utilisées autrement, c’est-à-dire d’une manière plus intelligente et prédictive.

SAP S/4HANA s’accompagne de cas d’apprentissage automatique intégrés (par exemple, automatisation intelligente pour la conformité fiscale, réapprovisionnement piloté par la demande, prévision des livraisons fournisseurs, affectation intelligente du personnel et des ressources, et prévision des performances de vente), grâce au socle d’Intelligence Artificielle (IA) qui sous-tend SAP HANA.

Tels sont les ingrédients qui forment une nouvelle expérience utilisateur caractérisé par le passage « de l’information à l’action », car les utilisateurs peuvent obtenir des informations pertinentes qui facilitent la prise de décision. Cette fonctionnalité est l’une des clés d’un progiciel de gestion intégré (ERP) moderne, optimisé par SAP HANA. Cette visibilité sur les informations permet d’obtenir une vue d’ensemble complète et en temps réel sur une entreprise, notamment sur les informations concernant les liquidités, les statistiques de commandes, les actifs et la satisfaction des clients. Même si les systèmes ERP hérités offraient également cette possibilité dans une certaine mesure, les informations étaient issues d’instantanés de données statiques et obsolètes, basés sur des agrégats précalculés dans les bases de données. Ces limites technologiques étaient source d’incertitudes et nous empêchaient de prendre des décisions parfaitement éclairées, notamment en raison de notre incapacité à réagir en temps réel à des événements imprévus.

Le modèle de données unifié dans SAP S/4HANA permet aux entreprises de s’appuyer sur une source d’informations unique, une autre fonctionnalité clé d’un ERP moderne. Le modèle de données unifié calcule des indicateurs de performance clés (KPI) à la volée, en s’appuyant sur des postes individuels réels au lieu d’agrégats sans horodatage, ce qui permet de refléter la réalité à l’instant t. Les clients peuvent voir leur stock en temps réel. Cependant, le modèle de données lui-même n’est que la base d’un nouveau niveau de visibilité. Afin que ces informations soient exploitées concrètement, des fonctionnalités d’analyse intégrées préviennent les utilisateurs des événements de gestion dès qu’ils se produisent. Par ailleurs, elles guident les utilisateurs pour les aider à éviter les problèmes et les exceptions.

Il en va de même pour la finance, où le journal universel rassemble des tables et des livres auxiliaires qui auparavant étaient séparés. Cette fonctionnalité permet une clôture en douceur et une consolidation à la demande qui donne aux dirigeants une vue complète sur toutes les données pertinentes, ce qui les aide à prendre des décisions avisées et rend l’entreprise plus agile. Elle enregistre également toutes les données financières au même endroit et permet ainsi un traitement parallèle cohérent entre tous les livres auxiliaires et les flux de valeurs. De plus, le journal universel s’intègre parfaitement à SAP HANA de par sa structure simple, sans agrégat ni hiérarchie. Grâce à la technologie in-memory, il est facile et rapide d’établir des rapports à partir des données du journal universel. Les ledgers représentent un volet essentiel dans le journal universel. En extrayant les données d’une table à une autre, ils permettent un reporting prompt et efficace des données financières en vertu des différentes normes comptables et attributs.

En ce qui concerne l’agilité, selon une étude réalisée par l’Economist Intelligence Unit Ltd. auprès de 800 directeurs et dirigeants financiers, la gestion des changements inattendus par rapport aux prévisions financières et l’adaptation des processus financiers à la rapide évolution des modèles d’affaires font partie des principaux défis que les dirigeants financiers doivent relever dans l’exécution de leurs activités quotidiennes. En outre, 90 % des dirigeants financiers pensent que le service financier doit simplifier la planification d’entreprise collaborative pour veiller à ce que les plans opérationnels soient alignés sur les plans financiers et stratégiques.

La possibilité d’exécuter la planification, l’analyse du compte de résultat et le reporting du groupe en se basant sur le même ensemble de données bouleversera la finance à jamais. Cela étant, nous nous dirigeons vers une vision plus tournée vers l’avenir. Pour parvenir à cette fin, il convient de combiner intelligemment les données en temps réel (de même que les données de planification, de prévision et de simulation), afin de détecter les risques et les opportunités pour y réagir sans tarder. Cela rend les processus encore plus efficaces et intelligents, tout en offrant de nouvelles opportunités pour la finance à l’avenir. Lors de périodes de pandémie comme celle que nous connaissons aujourd’hui, cela a donné à nombre de nos clients la force de traverser la tourmente et l’agilité nécessaire pour évoluer dans des environnements en constante évolution.

Mais la visibilité seule ne suffit pas pour combler le fossé entre les systèmes analytiques et transactionnels, fossé qui s’observe chez les systèmes ECC hérités. L’automatisation, l’aide à la décision et l’IA ne peuvent pas être pleinement exploités en raison de cette fracture technologique. C’est là que la partie « action » entre en jeu : les utilisateurs professionnels reçoivent alors les conseils dont ils ont besoin pour prendre des décisions et réaliser des opérations dans les workflows et les processus intelligents hautement automatisés.

Il existe de nombreux exemples d’utilisations innovantes de SAP S/4HANA sur SAP HANA dans divers domaines : MRP (planification des besoins en composants) Live, MRP piloté par la demande, gestion des stocks, finance, disponibilité à la vente, traitement des reliquats et nouvelle configuration des produits à variantes.

Prenons, à titre d’illustration, MRP Live, l’Application MRP et les fonctions prédictives de MRP. Avec MRP Live, les clients peuvent planifier et évaluer de très gros volumes de données en temps réel. Par rapport aux anciens cycles MRP et évaluations, MRP Live et l’Application MRP peuvent être exécutés plus fréquemment ; aussi, le gestionnaire peut améliorer de manière significative les KPI tels que les niveaux de stock et les accords sur le niveau de service proposés aux clients. En outre, avec les fonctions prédictives de MRP, il est possible d’exécuter des simulations de l’usine. Cette approche MRP nouvelle génération dans SAP S/4HANA convertit automatiquement les exceptions en propositions de solution.

Nos clients qui utilisent MRP Live sont des entreprises de toutes tailles, qui opèrent dans toutes les régions et tous les secteurs (notamment, machines et composants industriels ou encore biens de consommation). Thermo Cables, une entreprise de taille moyenne basée en Inde, utilise SAP S/4HANA et ce faisant, elle a fait croître son chiffre d’affaires grâce à une visibilité accrue, couplée à des processus de gestion clés (cycles MRP exécutés sur des données en temps réel, par exemple) et un accès instantané aux rapports couvrant toutes les fonctions de l’entreprise. Nous pouvons également citer ANTA, un fabricant de vêtements de sport, qui a pu améliorer le mécanisme de calcul MRP et réduire de 80 % le temps nécessaire pour modifier les nomenclatures grâce à la modification des données par lots. Avec SAP S/4HANA, ANTA a également réussi à rehausser l’efficacité en matière de consommation des stocks de 90 % grâce aux mises à jour automatiques reçues pour un grand nombre de commandes.

Le MRP piloté par la demande, une composante de SAP S/4HANA, vérifie régulièrement la situation de la demande et du réapprovisionnement, puis propose des niveaux optimaux de marge et de stock dont la mise en œuvre est à portée de clic. La demande et le réapprovisionnement peuvent désormais être ajustés plus souvent et plus régulièrement, ce qui se traduit par un pilotage plus efficace des processus adjacents. Auparavant, les entreprises menaient une fois par an un projet d’optimisation des stocks dans une feuille Excel. À présent, cette tâche est remplacée par un processus de routine automatisé qui assure la meilleure capacité de livraison, tout en optimisant les actifs et les liquidités de l’entreprise en question.

La pandémie de COVID-19 nous a montré à quel point les chaînes logistiques mondiales sont fragiles et peuvent être perturbées rapidement. Mais les logiciels d’entreprise ont aidé les organisations à rester agiles pour réduire les incertitudes et l’impact financier sur leurs activités.

Comme je l’ai décrit au début, quand on parle de conversion au numérique, il ne s’agit pas d’exécuter les mêmes activités en exploitant les nouvelles technologies, mais de transformer les méthodes de gestion des entreprises. C’est ce à quoi les entreprises doivent se préparer si elles veulent surmonter les défis d’aujourd’hui.


Thomas Saueressig est membre du Conseil de direction Ingénierie de produits de SAP SE
Cet article est initialement paru sur LinkedIn.

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Source de l’article sur sap.com