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Mise en œuvre de la découverte de services avec Spring Cloud (2e partie)

Dans cette deuxième partie, nous allons voir comment mettre en œuvre la découverte de services avec Spring Cloud. Préparez-vous à apprendre comment configurer et déployer vos services !

Partie 2 de l’Article Spring Cloud: Comment Implémenter le Service Discovery (Partie 1)

Dans la première partie de cet article, Spring Cloud: Comment implémenter le service de découverte (Partie 1), nous avons vu les bases du Service Discovery dans le contexte de Spring Cloud. Nous avons vu que la composante Netflix OSS Eureka est toujours le choix principal. Dans ce post, nous allons discuter de certains sujets supplémentaires liés à Eureka, tels que :

API Java Client

API REST

Sécuriser le serveur de découverte et les services clients

Combiner le Service Discovery avec la Configuration Distribuée

Service Discovery : API Java Client

Dans les exemples de la première partie de cet article, l’enregistrement et le récupération des fonctionnalités étaient exécutés sous le capot et nous avons seulement vu les résultats des tests de l’architecture entière en appelant un point de terminaison REST client. Il existe également une manière d’interagir avec l’API Eureka de manière programmatique, en utilisant des appels de méthodes Java. Un choix possible serait d’utiliser la classe EurekaClient. Par exemple, si nous voulons obtenir toutes les instances d’un service identifié par un ID particulier, nous pourrions écrire le code suivant, supposant que nous avons un client implémenté comme une application Spring Boot exposant des services REST :

EurekaClient eurekaClient = new EurekaClient.Builder().build();

Applications applications = eurekaClient.getApplications(« SERVICE_ID »);

List instances = applications.getInstances();

Une fois que nous avons obtenu la liste des instances, nous pouvons parcourir cette liste et récupérer les informations dont nous avons besoin, telles que l’adresse IP et le port sur lesquels le service est en cours d’exécution. Nous pouvons également effectuer des opérations supplémentaires sur les instances, telles que la mise à jour des informations ou la suppression d’une instance.

Service Discovery : API REST

Eureka fournit également une API REST qui peut être utilisée pour interagir avec le serveur de découverte. Cette API est très similaire à l’API Java client, mais elle est plus adaptée aux scénarios où nous devons interagir avec le serveur de découverte depuis un environnement non-Java ou depuis un script. Par exemple, si nous voulons récupérer toutes les instances d’un service spécifique, nous pouvons appeler l’URL suivante :

http://:/eureka/apps/

Cette URL retournera une réponse JSON contenant toutes les informations relatives à ce service et à ses instances. Nous pouvons également effectuer des opérations supplémentaires sur les instances, telles que la mise à jour des informations ou la suppression d’une instance, en appelant des URL spécifiques.

Service Discovery : Sécurisation du serveur et des services clients

Enfin, il est important de noter que le serveur Eureka et les services clients doivent être sécurisés pour éviter toute attaque malveillante. Par exemple, nous pouvons configurer Eureka pour utiliser HTTPS pour sécuriser les communications entre le serveur et les clients. Nous pouvons également configurer Eureka pour authentifier les clients et leurs requêtes en utilisant un système d’authentification basé sur des jetons. De plus, il est possible de configurer Eureka pour

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Gérer l'accès avec Azure Bastion et Azure PIM

Gérer l’accès à vos ressources cloud de manière sécurisée et efficace avec Azure Bastion et Azure PIM : découvrez comment ces services peuvent vous aider !

Comment Faire Fonctionner le Gestionnaire d’Accès Privilégié (PAM) d’Azure pour une Application Cloud?

Azure PAM is a service that helps organizations protect their cloud applications from cyber risks by monitoring, detecting, and preventing unwanted privileged access. It works by providing users with a secure way to access their applications, and it also helps organizations maintain control over who has access to what.

Comment Azure PAM Fonctionne-t-il pour une Application Cloud?

Azure PAM est une solution qui peut être configurée pour s’adapter à votre application cloud. Il est conçu pour fournir un contrôle granulaire des accès privilégiés et des autorisations, ce qui permet aux organisations de mieux gérer leurs applications et de réduire le risque de compromission.

Le processus de configuration d’Azure PAM commence par la définition des rôles et des autorisations appropriés pour chaque utilisateur. Une fois que ces rôles et autorisations sont définis, Azure PAM peut être configuré pour surveiller et détecter tout accès non autorisé ou non désiré. Une fois que ces accès sont détectés, Azure PAM peut alors prendre des mesures pour les bloquer ou les limiter.

Une fois que la configuration est terminée, Azure PAM peut être testée pour s’assurer qu’elle fonctionne correctement et qu’elle offre la protection nécessaire. Les tests peuvent inclure la vérification des autorisations, le test de la détection des accès non autorisés et le test de la prise en charge des protocoles de sécurité. Ces tests peuvent être effectués manuellement ou automatiquement, selon les besoins de l’organisation.

Enfin, une fois que tous les tests sont terminés et que toutes les fonctionnalités sont validées, Azure PAM peut être mis en production et utilisé pour protéger l’application cloud. En plus de fournir une protection contre les risques informatiques, Azure PAM peut également aider les organisations à améliorer leurs processus de gestion des identités et à réduire leurs coûts liés à la sécurité.

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Paris, le 09 juin 2023. SAP SE (NYSE : SAP) continue son plan d’accélération de start-ups autour de SAP.iO, son incubateur interne des jeunes entreprises. Depuis le mois de mai, 7 nouvelles start-ups ont ainsi intégré SAP Store, la marketplace officielle de SAP : Sorga, Smartpixels, Smartzer, YZR, Arianee, Livebuy et replika Software. Les clients pourront en un seul clic bénéficier de ces solutions pour leurs besoins quotidiens.

 

Véritable incubateur de start-ups, visant à accélérer la mise sur le marché de produits innovants pour augmenter la productivité de ses clients, SAP iO a intégré 7 nouvelles start-ups au sein du SAP Store. Désormais, les clients pourront accéder à ces 7 entreprises innovantes dans le domaine des nouvelles technologies, de l’IA, ou encore de l’économie responsable.

SAP.iO Foundry Paris a déjà aidé plus de 70 start-ups à développer leur business et leur solution, en lien avec les objectifs du gouvernement français pour soutenir l’économie des start-ups.

De leur intégration chez SAP.iO Foundry Paris, à leur présence sur le SAP Store, les start-ups ont été accompagnées par SAP pour préparer au mieux leur mise sur le marché et connaître les besoins de tous leurs potentiels clients.

« Grâce à l’engagement de SAP envers l’innovation et l’incubation de startups via SAP.iO, Replika accélère son développement. Ce partenariat permet de rendre notre solution de social selling accessible aux entreprises clientes de SAP qui veulent développer leur e-commerce.

Avec le soutien et le professionnalisme des équipes de SAP, cette collaboration est d’ores et déjà une belle réussite ! » pour Kareen Mallet, Founder Replika Software

« Le programme SAP.iO est très complet et permet la création d’une offre conjointe pertinente et utile pour les clients, avec des perspectives commerciales mondiales concrètes et opérationnelles. » déclare Jean-Philippe Poisson, Co-Founder YZR

« La collaboration avec SAP nous a permis de proposer une version plus simple de notre technologie de Digital Product Passport, pour répondre à l’urgence de preuves vérifiables des engagements RSE à partir de tous les produits déjà en retail. Une innovation supplémentaire bénéfique pour tous ! » indique Philippe Guguen, CEO Sorga

 

Les start-ups suivantes sont désormais disponibles sur SAP Store :

 

Sorga

L’innovation de Sorga permet aux marques d’offrir transparence et traçabilité à ses clients. Il s’agit de la seule solution blockchain neutre en carbone et de souveraineté numérique. Simple d’utilisation, il rend la consommation responsable accessible à tous.

 

Smartpixels

Expert des solutions de visualisation de produits en 3D, SmartPixels capture vos collections en 3D, et créé des expériences produits interactives et sensorielles à 360°. SmartPixels fournit un outil de configuration et de visualisation de produits 3D pour aider les marques de mode de luxe à créer des expériences personnalisées.

 

Smartzer

Un outil qui permet aux marques d’annoter leurs vidéos et flux en direct avec des produits achetables pour créer des événements d’achat en direct intégré à leur e-commerce. La solution s’intègre à SAP Commerce Cloud.

 

YZR

YZR utilise l’IA pour nettoyer et enrichir les données sur vos produits. YZR normalise, enrichit et catégorise automatiquement les données des produits pour le e-commerce. La solution est intégrée à SAP Commerce Cloud via ImpEx.

 

Arianee

Arianee permet de générer facilement un Passeport Produit pour chaque commande. Propulsés par la technologie web3, les passeports sont livrés avec une interopérabilité native et des fonctionnalités CRM enrichies. Arianee facilite la mise à jour vers les réglementations européennes en matière d’éco-conception et propulse les entreprises dans l’économie responsable.

 

Livebuy

Livebuy est un SaaS qui change la donne pour les retailers et avant-gardistes : il permet de diffuser sans effort du contenu vidéo interactif dans une boutique en ligne, il dynamise les ventes, et offre aux clients une expérience d’achat immersive et amusante.


Replika Software

Replika Software est conçu pour aider les marques à dynamiser leur stratégie e-commerce en tirant parti de la puissance de leur réseau de vendeurs/influenceurs pour augmenter les ventes en ligne, tout en offrant une expérience d’achat unique aux clients.

 

 

A propos de SAP en France

La stratégie de SAP est d’aider chaque organisation à fonctionner en « entreprise intelligente » et durable. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à opérer au mieux : 87 % du commerce mondial total est généré par nos clients. Nos technologies de Machine Learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analyse avancée aident nos clients à transformer leurs activités en « entreprises intelligentes ». SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de leur business et favorise la collaboration pour qu’ils puissent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie afin que les entreprises puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent, sans interruption. Notre suite d’applications et de services end-to-end permet aux clients privés et publics de 25 secteurs d’activité dans le monde entier, de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Grâce à un réseau mondial de clients, de partenaires, d’employés et de leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun.

 

Pour plus d’informations, visitez le site www.sap.com.

Contact presse : sylvie.lechevin@sap.com / sap@the-arcane.com

 

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Source de l’article sur sap.com

CockroachDB TIL : Vol. 12

Découvrez le dernier volume de CockroachDB TIL ! Apprenez-en plus sur les fonctionnalités et les améliorations de CockroachDB pour vous aider à développer des applications plus robustes.

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Volumes 1 à 11

Sujets

Le volume 1 à 11 de cet article traite de différents sujets liés au logiciel. Dans ce volume, nous allons examiner le sujet n°1 : Identifier les index partiels. Notre équipe d’ingénieurs a publié un avis technique #96924 indiquant que certains changements de schéma, tels que la suppression de colonnes référencées dans des index partiels, échoueront. Un client demande comment identifier les bases de données, les tables et les index partiels associés qui référencent les colonnes à supprimer. Les méthodes suivantes vont aider à trouver ces index indésirables.

En considérant une table avec les données suivantes :

Table: customers

Columns: id, name, address

Indexes:

CREATE INDEX customers_name_idx ON customers (name) WHERE address IS NOT NULL;

CREATE INDEX customers_address_idx ON customers (address) WHERE name IS NOT NULL;

La première méthode consiste à exécuter une requête SQL pour obtenir les informations sur les index partiels. La requête suivante peut être utilisée pour obtenir les informations sur les index partiels pour la table « customers » :

SELECT * FROM pg_indexes WHERE indpred IS NOT NULL AND tablename = ‘customers’;

Cette requête renvoie les informations sur les index partiels pour la table « customers ». Le résultat de cette requête est le suivant :

indexname | tablename | indpred

———-+———–+———

customers_name_idx | customers | (address IS NOT NULL)

customers_address_idx | customers | (name IS NOT NULL)

La deuxième méthode consiste à utiliser un outil logiciel pour identifier les index partiels. Il existe plusieurs outils logiciels qui peuvent être utilisés pour identifier les index partiels. Certains des outils logiciels populaires sont pg_indexes, pg_stat_user_indexes et pg_stat_all_indexes. Ces outils peuvent être utilisés pour obtenir des informations détaillées sur les index partiels d’une base de données. Ces outils peuvent également être utilisés pour obtenir des informations sur les index partiels pour une table spécifique.

Enfin, la troisième méthode consiste à utiliser le fichier de configuration du serveur PostgreSQL pour identifier les index partiels. Le fichier de configuration du serveur PostgreSQL contient des informations détaillées sur les index partiels. Ces informations peuvent être utilisées pour identifier les index partiels pour une base de données ou une table spécifique.

En conclusion, il existe plusieurs méthodes pour identifier les index partiels dans une base de données PostgreSQL. Ces méthodes peuvent être utilisées pour obtenir des informations détaillées sur les index partiels d’une base de données ou d’une table spécifique. Ces méthodes peuvent également être utilisées pour identifier les index partiels qui référencent des colonnes à supprimer.

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Développement d'applications mobiles Xamarin pour Android - 2e édition annoncée

La 2e édition du développement d’applications mobiles Xamarin pour Android est annoncée! Découvrez comment créer des applications riches et intuitives pour Android avec Xamarin.

« Xamarin Mobile Application Development pour Android » – Deuxième édition annoncée et disponible à pré-commander. Ce livre devrait être publié en septembre 2015.

Le livre intitulé « Xamarin Mobile Application Development for Android » – Seconde édition est annoncé et est disponible à précommander. Ce livre est attendu pour être publié en septembre 2015.

Si vous êtes un développeur C# qui veut développer des applications Android et améliorer votre ensemble de compétences existant, alors ce livre est idéal pour vous. Une bonne connaissance pratique du C#, .NET et du développement logiciel orienté objet est supposée.

Ce livre est destiné aux développeurs qui souhaitent apprendre à développer des applications Android en utilisant Xamarin. Xamarin est un outil de développement logiciel qui permet aux développeurs de créer des applications natives pour Android, iOS et Windows à l’aide d’une seule base de code. Il s’agit d’une solution très pratique pour les développeurs qui souhaitent créer des applications natives pour plusieurs plates-formes à partir d’un seul code source.

Le livre couvre tous les aspects du développement d’applications Android avec Xamarin, y compris la configuration de l’environnement de développement, le développement d’interfaces utilisateur, le développement de services Web, le déploiement et la publication d’applications sur le Google Play Store. De plus, le livre fournit des exemples de code et des explications étape par étape pour faciliter la compréhension des concepts. Les lecteurs apprendront également à tester et à déboguer leurs applications et à les optimiser pour une meilleure performance.

Le livre est accompagné d’un site Web qui contient des exemples de code et des ressources supplémentaires pour aider les lecteurs à tirer le meilleur parti de leur apprentissage. Les lecteurs peuvent également accéder à un forum en ligne pour discuter avec d’autres lecteurs et obtenir des conseils et des informations sur le développement d’applications Android avec Xamarin. Enfin, le livre propose des exercices pratiques qui aident les lecteurs à mettre en pratique ce qu’ils ont appris et à tester leurs compétences en matière de développement logiciel.

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Ma liste de souhaits JPA 2.0

Je souhaite que JPA 2.0 apporte des améliorations pour faciliter le développement et la gestion des données. Je vais énumérer mes principaux souhaits pour cette version.

« Profiter de la persistance facile avec JPA 1.0 jusqu’à présent »

Le codage a toujours été un élément essentiel de la programmation Java. Jusqu’à présent, nous avons bénéficié d’une persistance facile grâce à JPA 1.0. Il est vrai que JPA 1.0 a ses limites, mais maintenant nos amis de JSR-317 travaillent dur pour nous offrir un meilleur standard de persistance pour Java.

La nouvelle spécification JPA 2.0 offre une variété d’améliorations par rapport à la version précédente. Les principales caractéristiques de JPA 2.0 sont les suivantes : une API plus riche, une gestion des transactions plus flexible, un support pour les requêtes natives et une gestion des schémas plus robuste. La nouvelle spécification offre également une meilleure intégration avec les technologies Java EE 6 telles que EJB 3.1 et JSF 2.0.

Le codage est l’un des principaux avantages de JPA 2.0. La nouvelle API permet aux développeurs d’utiliser des annotations pour définir leurs entités et leurs relations, ce qui simplifie considérablement le codage et permet aux développeurs de se concentrer sur la logique métier plutôt que sur la configuration des données. La nouvelle API permet également aux développeurs de créer des requêtes natives personnalisées pour interroger la base de données, ce qui réduit considérablement le temps et les efforts nécessaires à l’exécution des requêtes.

Enfin, JPA 2.0 offre une meilleure gestion des schémas, ce qui permet aux développeurs de créer des schémas plus robustes et plus cohérents. La nouvelle API permet aux développeurs de créer des schémas plus complexes et plus riches en fonctionnalités, ce qui permet une meilleure organisation des données et une meilleure performance globale.

En somme, JPA 2.0 offre une variété d’améliorations par rapport à JPA 1.0 et permet aux développeurs d’utiliser le codage pour créer des applications plus robustes et plus performantes. Les nouvelles fonctionnalités offertes par JPA 2.0 permettent aux développeurs de créer des applications plus riches en fonctionnalités et plus faciles à maintenir, ce qui en fait un outil très puissant pour les développeurs Java.

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PlatformCréer un client de secours avec Hazelcast Viridian Platform sans serveur

Vous pouvez facilement créer un client de secours avec Hazelcast Viridian Platform sans serveur, ce qui vous permet d’accéder à des données et services à tout moment.

Mise en place d’un client de basculement pour une stratégie de reprise après sinistre

En tant que scientifique informatique enthousiaste, je sais que le failover est une fonctionnalité importante des systèmes qui dépendent d’une disponibilité quasi constante. Dans Hazelcast, un client de failover redirige automatiquement son trafic vers un cluster secondaire lorsque le client ne peut pas se connecter au cluster primaire. Il est conseillé d’utiliser un client de failover avec la réplication WAN comme partie intégrante de votre stratégie de reprise après sinistre. Dans ce tutoriel, vous mettrez à jour le code d’un client Java pour qu’il se connecte automatiquement à un cluster secondaire de failover s’il ne peut pas se connecter à son cluster primaire d’origine. Vous effectuerez également un test simple pour vous assurer que votre configuration est correcte et l’ajusterez ensuite pour inclure la gestion des exceptions. Vous apprendrez comment recueillir toutes les ressources dont vous avez besoin pour créer un client de failover pour un cluster primaire et secondaire, créer un client de failover basé sur le client Java d’exemple, tester le failover et ajouter la gestion des exceptions pour les opérations.

Étape 1: Configurer les clusters et les clients

Créez deux clusters Viridian Serverless que vous utiliserez comme clusters primaires et secondaires, puis téléchargez et connectez des clients Java d’exemple à ceux-ci.

Une fois que vous avez créé les clusters et les clients, vous devez créer une base de données qui contient les informations sur les clusters primaires et secondaires. Cette base de données doit être accessible à partir du client Java afin qu’il puisse accéder aux informations relatives aux clusters primaires et secondaires. Vous pouvez créer cette base de données en utilisant n’importe quel type de base de données relationnelle ou non relationnelle. Une fois que vous avez créé la base de données, vous devez y ajouter les informations sur les clusters primaires et secondaires. Vous pouvez également ajouter des informations supplémentaires telles que l’adresse IP du cluster primaire et secondaire, le port utilisé par le cluster, le nom du cluster, etc.

Une fois que vous avez créé la base de données et ajouté les informations sur les clusters primaires et secondaires, vous pouvez maintenant configurer le client Java pour qu’il puisse accéder à cette base de données et récupérer les informations nécessaires. Pour ce faire, vous devez ajouter le code nécessaire à votre client Java pour qu’il puisse se connecter à la base de données et récupérer les informations nécessaires. Une fois que vous avez terminé cette étape, votre client Java est prêt à être utilisé pour se connecter aux clusters primaires et secondaires.

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Spring Cloud: Comment Gérer Config. Microservices (2e Partie)

Dans cet article, nous allons poursuivre notre exploration de Spring Cloud et voir comment gérer la configuration des microservices. Préparez-vous à découvrir les dernières fonctionnalités de Spring Cloud !

Dans la première partie de cet article, nous avons vu comment configurer un scénario simple avec un serveur Spring Cloud Config et son client correspondant. Le serveur était configuré avec un profil natif et la configuration était stockée dans le classpath, dans un sous-dossier nommé config. La démo était composée d’une seule instance de serveur et de client.

Dans la deuxième partie, nous allons montrer comment configurer Spring Cloud Config pour se connecter et utiliser un dépôt Git externe. Puis, dans les prochaines sections, nous parlerons du rafraîchissement des données de configuration sans redémarrage des services.

## Configurer Spring Cloud Config pour se connecter à un dépôt Git externe

En tant qu’informaticien enthousiaste, je suis très intéressé par les nouvelles technologies et leurs applications. Dans cet article, je vais vous parler de l’utilisation d’un logiciel de configuration de Spring Cloud Config pour gérer les paramètres de votre application.

Tout d’abord, nous allons voir comment configurer un scénario simple avec un serveur Spring Cloud Config et son client correspondant. Le serveur est configuré avec un profil natif et la configuration est stockée dans le classpath, dans un sous-dossier nommé config. La démo est constituée d’une seule instance de serveur et de client.

Ensuite, nous verrons comment configurer Spring Cloud Config pour se connecter et utiliser un dépôt Git externe. Dans les sections suivantes, nous parlerons du rafraîchissement des données de configuration sans redémarrer les services. Pour ce faire, nous utiliserons le logiciel Spring Cloud Bus qui permet de publier des messages sur un bus de messages et de les diffuser à tous les clients connectés. Nous verrons également comment configurer le client pour qu’il puisse recevoir et traiter ces messages.

Enfin, nous verrons comment le logiciel Spring Cloud Config peut être utilisé pour gérer les paramètres de votre application. Nous verrons comment le serveur peut être configuré pour lire la configuration à partir d’une source externe, comme un dépôt Git, et comment le client peut être configuré pour récupérer la configuration à partir du serveur. Nous verrons également comment le logiciel peut être utilisé pour mettre à jour la configuration sans redémarrer les services.

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Installer des panneaux solaires sur les camions frigorifiques, dématérialiser les processus dans les entrepôts, utiliser des données précises en temps réel pour gérer le coût environnemental des livraisons par produit et par itinéraire… Ces initiatives, et bien d’autres, sont au centre des préoccupations des leaders de la Supply Chain, qui s’efforcent de rendre cette dernière plus durable et d’alléger le fardeau pour la planète.

Si ces actions figurent en bonne place dans l’agenda logistique, c’est que la durabilité est un levier important. Selon le Forum international des transports, les émissions de dioxyde de carbone devraient afficher une hausse de 16 % d’ici 2050, à la suite de l’augmentation du transport de marchandises – et ce, même si les pays s’engagent à les freiner. Si l’on n’intervient pas, les villes du monde entier accueilleront des millions de véhicules de livraison de fret et de colis en plus au cours de la prochaine décennie. Résultat : davantage d’embouteillages et une augmentation équivalente des émissions de gaz à effet de serre, comme le signale le Forum économique mondial.

La conclusion qui s’impose : il est primordial de trouver comment rendre la logistique et les livraisons plus durables du point de vue environnemental.

« Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques », remarque Josué Velázquez Martínez, directeur du laboratoire des Supply Chains durables du Centre de transport et de logistique du MIT. « Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs, et s’efforcent vraiment d’améliorer tous les aspects de la Supply Chain ».

Ces mêmes entreprises pourraient se trouver contraintes de prendre davantage de mesures. Si l’on se réfère aux règles en vigueur, nombre d’entre elles n’indiquent pas suffisamment les émissions générées par leur Supply Chain dans leurs rapports de durabilité, voire les omettent totalement, indique le New York Times. Or, il est possible qu’elles y soient bientôt obligées, car les autorités de régulation ont aujourd’hui la logistique dans le collimateur. Aux États-Unis, le législateur envisage de demander aux entreprises publiques de déclarer leurs émissions tout au long de leur Supply Chain. L’UE a également élaboré une proposition de directive qui renforce les règles de communication d’informations en matière de durabilité.

Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques. Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs.

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Les attentes des consommateurs, les réglementations et la demande du marché poussent les dirigeants d’entreprises à agir davantage sur le terrain de la durabilité. Tout naturellement, c’est au niveau des systèmes de logistique et de distribution que sont mises en place de nouvelles normes, qui contribueront largement à créer un avantage concurrentiel. En effet, les entreprises qui économisent sur la livraison en utilisant moins d’énergie et de ressources bénéficient d’un meilleur retour sur investissement (sur leur parc de camions, par exemple) et imaginent des modes de livraison plus efficaces. À cela s’ajoute, du côté des consommateurs, une conscience accrue du coût environnemental des livraisons et une volonté de choisir des options moins rapides pour préserver la planète.

Mais pour voir l’avènement d’une logistique durable, nous devons optimiser nos itinéraires de transport, construire des entrepôts plus efficaces et utiliser plus souvent et plus efficacement les données. Autant de tâches qui n’ont rien de simple. Avant de pouvoir réellement mesurer les progrès en matière de développement durable et agir sur l’empreinte carbone des produits, il y a de nombreuses étapes à mettre en œuvre.


Pas de temps à perdre: Découvrez pourquoi les entreprises doivent faire coïncider leurs ambitions et leurs actes en matière de durabilité.

Lire les actualités

 

D’après le rapport « Le paradoxe de la Supply Chain durable » établi par SAP et Oxford Economics, les cadres dirigeants ne connaissent pas encore suffisamment leur Supply Chain et éprouvent des difficultés à la rendre plus durable. Ils en sont encore à fixer des objectifs, et non à les mettre en application. Près de la moitié des personnes interrogées jugent que la complexité et le coût sont les deux principaux obstacles dans cette démarche de durabilité.

Mais comme l’explique Shimon Gowda, responsable de configuration de la Supply Chain chez Chainalytics, une pression croissante incite les entreprises à gagner en visibilité sur leur Supply Chain globale et à atteindre la neutralité carbone. « De plus en plus d’entreprises s’efforcent de mesurer l’empreinte carbone de leur réseau actuel », ajoute-t-il. « Les leaders du secteur mettent tout en œuvre pour élaborer une mesure précise et exacte, qui servirait de point de référence auquel comparer une situation à l’instant t. »

Pourquoi la logistique constitue un objectif de durabilité majeur

La logistique est une mission complexe. Elle consiste à gérer l’acheminement des matières premières, des produits intermédiaires et des emballages à travers le monde en direction des sites de production, mais aussi la distribution des produits depuis leur lieu de fabrication jusqu’au consommateur. Or, le transport fait partie des domaines dans lesquels l’objectif « zéro émissions » est un enjeu important. Il s’agit notamment de réduire les distances parcourues et d’utiliser plus efficacement les différentes options. Il n’est pas rare, par exemple, que des camions reviennent à vide une fois leur livraison effectuée.

 

Prenons l’exemple des transports frigorifiques : nous utilisons des camions réfrigérés pour transporter les produits pharmaceutiques, les fruits et légumes, les produits laitiers, la viande et les boissons. Cela nécessite de maintenir la chaîne du froid à l’intérieur de la remorque – ce qui consomme beaucoup d’énergie, traditionnellement de l’essence.

 

Certaines entreprises contribuent à rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives. eNow, par exemple, installe des panneaux solaires sur le toit des remorques. Quant à Coldtainer, il fabrique des boîtes de stockage pour la chaîne du froid.

Certaines entreprises s’efforcent de rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives.

 

D’après le média NPR, des entreprises bien établies telles que FedEx et DHL investissent dans des matériels et des équipements tels que des véhicules électriques. Mais M. Martínez en est convaincu : se concentrer uniquement sur de nouveaux véhicules est le meilleur moyen de manquer d’importantes opportunités.

 

« Je constate qu’on s’intéresse beaucoup aux équipements, ce qui est vraiment une bonne chose pour le long terme », explique-t-il. « Mais en attendant, il y a de nombreuses opportunités auxquelles les entreprises ne font pas vraiment attention à ce stade. »

 

Lorsque votre kilométrage varie, choisissez le bon véhicule pour chaque itinéraire de livraison

Ces opportunités, qu’étudient notamment M. Martínez et bien d’autres personnes, ce sont notamment des systèmes de planification des transports qui optimisent les itinéraires, réduisent le kilométrage et les émissions, et analysent les effets de la topographie sur les performances des camions.

 

Renouveler sa flotte n’est pas, en soi, un mauvais choix. Mais un camion neuf n’est pas nécessairement la meilleure option, écologiquement parlant. Les recherches du laboratoire d’étude de durabilité des Supply Chains ont permis d’établir que le kilométrage, tel qu’il est mentionné sur les sites Internet des constructeurs automobiles, est divisé par deux environ en conditions de livraison réelles. L’écart tient probablement au fait que les tests des camions sont réalisés dans des conditions différentes.

Un leadership porteur de sens: Découvrez comment les entreprises placent la durabilité au cœur de leur stratégie.

Lire le témoignage

 

« Les constructeurs font probablement leurs tests dans des conditions qui n’ont rien à voir avec une exploitation réelle, en particulier sur les derniers kilomètres parcourus », avance M. Martínez.

Il suffit de comparer les performances d’un camion qui se déplace sur autoroute, à une vitesse moyenne comprise entre 65 et 80 km/h, et qui fait trois arrêts de livraison, avec celles du même camion qui parcourt une zone très vallonnée à 8 ou 16 km/h et qui effectue vingt arrêts de livraison. Les chiffres seront très différents, et dépendront du modèle. Les camions anciens ont tendance à afficher de meilleures performances que les neufs sur autoroute ; dans une étude menée avec l’entreprise de logistique mexicaine Coppel, l’équipe de M. Martínez a trouvé des exemples attestant d’une meilleure efficacité en carburant (jusqu’à 15 % de différence). L’étude a été réalisée en utilisant une vitesse, des longueurs de segments (soit la quantité d’arrêts sur un itinéraire donné) et un profil topographique moyens, et en s’appuyant sur l’apprentissage automatique pour classer les régions en fonction de ces caractéristiques – certaines étant plus résidentielles, d’autres urbaines, d’autres mixtes.

Imaginez que vous puissiez dire à un client : « Si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage. »

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Sur la base de l’analyse effectuée, l’équipe de Martínez a modélisé une réaffectation des véhicules permettant d’exploiter chacun sur les zones dans lesquelles il réalise les meilleures performances. Les résultats indiquent une réduction de 3 % du carburant utilisé – un chiffre non négligeable pour les entreprises, qui consacrent chaque année des millions à ce poste. À partir de la même hypothèse, l’équipe a également mis en place un projet pilote en conditions réelles, avec 10 véhicules sur un mois. Elle a constaté 8 % d’économies de carburant.

« Il n’est pas vraiment nécessaire d’investir, seulement de réaffecter le matériel existant », conclut M. Martínez. « Mais si vous comptez renouveler votre parc de véhicules, alors vous devez vous assurer que les nouveaux seront utilisés dans les régions attendues, puis réaffecter ceux que vous allez conserver dans votre exploitation. »

Ces résultats montrent comment la combinaison des données, des capacités de calcul et des algorithmes peut participer à améliorer le transport. La topographie a aussi son importance, ajoute M. Martínez, mais elle n’est généralement pas prise en compte dans les évaluations environnementales, car on opte plutôt pour les itinéraires les plus courts et les plus rapides, et parce que c’est un facteur complexe. Pourtant, c’est logique : monter une pente ne nécessite pas la même quantité d’énergie que de la descendre.

« Gérer ces données en utilisant le suivi GPS pour mieux cerner les faits et prendre des décisions mieux informées représente une opportunité considérable », explique-t-il. « C’est ce que j’appelle faire une petite place aux problématiques de la Supply Chain pour réduire réellement les émissions autant que possible, tout en continuant de répondre aux attentes de vos clients et d’atteindre vos objectifs commerciaux. »

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Une livraison le jour même est une opération complexe, car elle implique de nombreux déplacements dans les mêmes zones, avec des camions qui ne sont pas toujours pleins – ce qui augmente les émissions. Le laboratoire de recherche sur la durabilité des Supply Chains a réalisé une expérience pour voir si les consommateurs font des choix différents en fonction de leur sensibilité écologique et de leur capacité à attendre.

Dans cette expérience du « bouton vert », 52 % des clients ont effectivement changé leurs choix de livraison pour limiter leur impact environnemental. Le laboratoire a essayé différentes manières de quantifier ce paramètre pour l’utilisateur, par exemple la réduction des émissions de CO2 ou le nombre d’arbres sauvés. Avec l’exemple des arbres, les chercheurs ont établi que les clients étaient prêts à attendre quatre jours de plus en moyenne pour être livrés. Pour être précis, 70 % ont seulement déclaré qu’ils feraient ce choix, tandis que 52 % l’ont réellement fait – ce qui représente déjà plus de la moitié de la population considérée.

« Il est possible de communiquer avec transparence autour de la Supply Chain avec les clients, afin qu’ils puissent utiliser ces informations au moment d’acheter », insiste M. Martínez. Bien sûr, ce n’est pas simple. Il faut pouvoir indiquer les émissions de CO2 correspondant à chaque commande qui s’affiche dans le panier d’un consommateur, afin que ce dernier dispose de données précises et comprenne l’impact de sa décision. Cela nécessite de nombreuses analyses, voire la validation d’un tiers pour légitimer l’information fournie. Mais ce procédé représenterait un avantage significatif pour asseoir la crédibilité environnementale des marques.

« Imaginez que vous puissiez dire à un client :  si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage ; vous participerez à préserver l’environnement », explique M. Martínez.

La valeur ajoutée des entrepôts locaux en termes de durabilité

Ancrer les Supply Chains localement, en alternant entre les sources d’approvisionnement et sites de production locaux et éloignés, est une autre manière de renforcer leur durabilité. Dans cette perspective, les entrepôts jouent un rôle important : construire des hangars de petite taille, à proximité de la demande, permet en effet de réduire les temps de trajet et les émissions. Les entrepôts constituent aujourd’hui le type de bâtiment commercial le plus volumineux aux États-Unis et, à en croire l’Agence américaine d’information sur l’énergie, les chiffres ne font qu’augmenter.

Il serait possible d’imposer aux entrepôts qu’ils soient autonomes énergétiquement et de les concevoir neutres en carbone. La production d’énergie alternative – par exemple, à l’aide de panneaux solaires installés sur le toit – semble couler de source et, dans certaines zones, elle est d’ores et déjà obligatoire ou subventionnée. L’Allemagne, par exemple, propose un soutien financier à l’installation d’infrastructures solaires. Aux États-Unis, il existe une multitudes d’aides fédérales et étatiques.

À Elizabeth, dans le New Jersey, East Coast Warehouse dispose de panneaux solaires sur son entrepôt, l’un des plus grands du Nord-Est des États-Unis. Kevin Daly, directeur commercial, indique que l’entreprise a récemment installé 4 900 modules solaires à haut rendement supplémentaires, qui ont généré plus de 2,5 GW en 2020. « Nos panneaux solaires ont vraiment dépassé nos attentes », se félicite-t-il.

L’entreprise s’étend dans le Maryland et en Géorgie, et envisage d’utiliser l’énergie solaire sur les entrepôts qu’elle y crée. M. Daly fait remarquer que le processus est plus simple pour les sociétés qui sont propriétaires de leurs bâtiments, entre autres parce que la communauté des développeurs s’inquiète des obligations que les panneaux peuvent engendrer, et du poids qu’ils peuvent ajouter à une structure. Ce point mis à part, ajoute-t-il, c’est une décision d’investissement, qui est souvent liée aux subventions.

À l’intérieur des entrepôts, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

M.Daly pense que davantage d’entrepôts adopteront l’énergie solaire et d’autres formes d’énergie alternatives. « Je ne doute pas qu’à mesure que la technologie se perfectionnera, elle deviendra encore plus efficace et plus bénéfique pour tout le monde. »

Des systèmes de gestion des entrepôts plus intelligents: Les entreprises utilisent des technologies intelligentes pour optimiser leurs opérations quotidiennes dans les entrepôts.

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Le fonctionnement interne des entrepôts et les livraisons sont également devenus plus durables. East Coast Warehouse a choisi de gérer ses opérations de répartition sur des tablettes et des terminaux mobiles, et de se débarrasser autant que possible du papier – et ce, dans un secteur qui en a toujours utilisé beaucoup.

Grâce aux options numériques, les chauffeurs routiers peuvent rester dans leurs camions pour gérer toutes les formalités depuis leur tablette, y compris les lettres de voiture, qui peuvent être envoyées directement aux destinataires par voie électronique. En plus de limiter la consommation de papier, ce mode de fonctionnement permet davantage de transparence. La preuve de livraison – où, quand et qui a signé – peut être intégrée à un système de gestion du transport et archivée automatiquement.

« Ce processus, qui nécessitait beaucoup d’heures de travail et d’opérations manuelles pour numériser et remplir les papiers, est devenu beaucoup plus gérable si on fait les choses de la bonne manière » conclut M. Daly.

De plus en plus d’entreprises cherchent à optimiser les opérations au sein de leurs entrepôts, comme l’explique Mme Gowda, de Chainalytics. Revenir aux principes fondamentaux de l’organisation et, par exemple, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles, est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

« Le simple fait de rationaliser tout cela peut vraiment changer la donne, même au niveau de l’émission de gaz à effet de serre, car cela revient à optimiser vos opérations en tentant de tirer le meilleur parti des ressources disponibles sur le site », insiste Mme Gowda.

La logistique durable s’appuie sur des données

On en revient toujours à la même question : « Vos données sont-elles de bonne qualité ? » Parce qu’il ne suffit plus d’utiliser des données d’historique ou d’estimer des paramètres tels que les émissions générées par les camions.

Désormais, des sociétés tierces proposent les outils nécessaires pour déterminer les émissions de CO2 réelles d’un véhicule donné, à partir des informations opérationnelles collectées. Ces outils sont capables de transmettre ces informations sur des tableaux de bord, de manière à faciliter une approche stratégique dans la réflexion et les actions à mener – et à créer ainsi une Supply Chain plus cohérente de bout en bout.

Autre grand objectif d’un grand nombre de marques et de fabricants : pouvoir ventiler les émissions par produit, de leur conception à leur mise hors service. Ces informations, réclamées par les consommateurs, peuvent constituer un facteur de différenciation considérables pour une marque si elles sont bien compilées et communiquées avec précision (c’est-à-dire sans déclarations non étayées ni « greenwashing »).

D’après Mme Gowda, on prête de plus en plus d’attention à la logistique inverse, car les entreprises modernes consacrent davantage d’analyses à mieux comprendre le coût environnemental de leurs produits, tout au long de leur cycle de vie. Les clients de Chainalytics souhaitent aujourd’hui élaborer des scénarios qui accordent la priorité aux gaz à effet de serre, et non aux coûts. Dans ce domaine, la création d’un jumeau numérique se révèle très utile.

« Il devient un peu difficile de répondre à ce genre de questions sans disposer d’une plateforme de jumeau numérique complètement fonctionnelle », explique Mme Gowda. « Mais nous sommes définitivement plus efficaces qu’il y a dix ans. Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes. »

Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes.

Shimon Gowda, responsable de conception de la Supply Chain chez Chainalytics

Rationaliser l’approvisionnement et les prévisions de la demande peut également renforcer la durabilité, indique Mme Gowda. Tout au long de la Supply Chain, chaque acteur dispose de ses propres métriques prévisionnelles. Mais s’il y a une faille en amont, elle se répète et s’amplifie en aval. Cela peut entraîner une surproduction de la part de toutes les entreprises de la chaîne, ce qui signifie des déchets ou des produits excédentaires qui se retrouvent dans les entrepôts après avoir voyagé dans le monde entier. « C’est typiquement le scénario que nous cherchons à éviter quand nous essayons d’évoluer vers un fonctionnement plus durable, neutre en carbone », conclut-elle.

Un concept de Supply Chain appelé « planification collaborative et réapprovisionnement prévisionnel » est en train de gagner du terrain. C’est un autre exemple de scénario dans lequel les jumeaux numériques jouent un rôle essentiel, car chaque acteur de la Supply Chain peut voir les données transférées par les autres. Par exemple, le fabricant est en mesure de consulter les prévisions du détaillant final trois mois à l’avance. Tout problème peut ainsi être identifié et résolu plus tôt. « Cette solution renferme un vrai potentiel de progression vers l’économie circulaire, car elle implique de se montrer minimaliste dans sa consommation, dans ses transferts… sur tous les points, en somme », explique Mme Gowda.

À mesure que les entreprises s’attachent à évaluer l’impact environnemental réel de leur Supply Chain et de leurs opérations logistiques, les livraisons se rationalisent, de manière à générer moins de déchets et moins d’émissions. Un bonne nouvelle pour l’environnement comme pour les clients !

 

Note des éditeurs : Découvrez des idées logistiques plus durables et des exemples pratiques dans L’économie circulaire se popularise ; 5 vérités sur la Supply Chain dans le monde post-COVID-19 ; et Sur la terre, la mer et dans les airs : des technologies émergentes pour maîtriser le changement climatique.

 

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Source de l’article sur sap.com