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Combler les lacunes en matière de compétences est une responsabilité permanente des ressources humaines. Et à mesure que les conditions sociétales, business et macroéconomiques changent, les RH doivent réimaginer la force de travail de demain. Car le sol se dérobe constamment sous leurs pieds. Aujourd’hui, avec la crise du COVID-19, la vitesse à laquelle les RH doivent déployer les initiatives d’upskilling et de reskilling va en s’accélérant.

Upskilling et reskilling, de quoi parle-t-on ?

  • Définition de l’Upskilling (en français, « perfectionnement professionnel ») : former les salariés dans le but d’améliorer leurs performances dans leurs fonctions actuelles.
  • Définition du Reskilling (en français « requalification ») : former les salariés en vue d’une nouvelle fonction, en particulier lorsque les objectifs de l’entreprise ont changé.

La formation, une priorité renforcée par le contexte COVID-19

Malheureusement, il n’existe aucun plan reproductible pour une formation réussie. Chaque entreprise a des besoins spécifiques qui évoluent avec le temps. Dès mars 2020, les e-commerçants se sont empressés de recruter et de former (upskilling), afin de répondre à la hausse de la demande. Les services publics étaient, quant à eux, déjà engagés dans le reskilling. Avec l’introduction de technologies intelligentes permettant d’automatiser certaines tâches répétitives, ils ont pu donner une responsabilité accrue ou plus stratégique à leurs employés. Mais bien que l’intensité et la nature des efforts de formation aient varié d’un secteur à l’autre, le constat est général : le COVID-19 a forcé la main à toutes les entreprises. Reskilling et upskilling ne sont plus des mots à la mode : les efforts doivent être entrepris, et rapidement.

De nombreuses études montrent que les entreprises mènent une vraie guerre des talents, recrutant agressivement des candidats aux compétences identiques ou similaires. Pour certains postes il pourrait pourtant être plus économique, rapide et efficace de former les collaborateurs. Afin qu’ils puissent occuper des fonctions supérieures ou entièrement nouvelles. Mais il ne s’agit pas de choisir entre recruter et former. Ce qu’il faut, c’est un recrutement efficace associé à une stratégie de formation. Car investir dans les collaborateurs apporte plusieurs avantages : une réduction du turn-over ainsi qu’une amélioration de la productivité et de l’innovation.

HXM: The Importance of Continuous UpSkilling and Reskilling

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HXM: The Importance of Continuous UpSkilling and Reskilling

Aujourd’hui l’urgence est plus forte que jamais. S’engager dans l’upskilling et le reskilling peut être la clé de la survie à la crise du COVID-19. Aussi bien pour les jeunes entreprises qui doivent réussir rapidement que pour les organisations installées qui recherchent de la stabilité et une croissance à long terme. La difficulté étant que, maintenant et dans un avenir prévisible, les RH devront trouver le juste équilibre entre embauches, formations et licenciements. Et ce à chaque heure de la journée.

Comprendre les besoins organisationnels et être capable d’y répondre rapidement sera la clé, non seulement de la carrière des professionnels RH mais aussi du succès des organisations qui les entourent.

Du télétravail à l’upskilling et reskilling

Arrêtez-vous un instant et pensez à quel point tout a changé en seulement quelques mois. À la fin de l’année 2019, si un DRH était entré dans le bureau du PDG et lui avait recommandé de commencer à planifier un futur avec des salariés majoritairement en télétravail, on l’aurait sans doute sèchement renvoyé à son bureau. Aujourd’hui le télétravail est devenu normal, si ce n’est la norme.

Mais le principal enseignement est que les organisations se sont révélées plus agiles et réactives que prévu. Et si chacun a été capable d’adopter le télétravail tout en restant efficace, pourquoi les entreprises n’arriveraient-elles pas à former les employés à de nouvelles compétences, rapidement, afin d’atteindre les objectifs fluctuants de l’organisation ? L’upskilling et le reskilling dans un environnement de travail à distance est un défi mais également une nécessité. Et gardons aussi à l’esprit que l’apprentissage « sur le tas », par la pratique, fera partie du chemin. En effet, trouver l’équilibre demande aujourd’hui une adaptation continue, voire même à la volée.

Pensez-y de cette manière : il a fallu des décennies avant que les téléphones portables ne puissent être glissés dans nos poches. Puis le smartphone est arrivé. Aujourd’hui, une application ou un jeu mobile peuvent devenir viraux à l’échelle mondiale, en quelques minutes.

La fonction RH connaît la même évolution rapide. Il y a quelques décennies le passage des documents papier aux fichiers informatiques s’opérait lentement. Aujourd’hui les RH ont délégué les tâches répétitives à des intelligences artificielles ou à des portails en ligne et élaborent des stratégies d’e-learning et de modélisation des effectifs. Si leur fonction est d’aligner les objectifs de formation sur les besoins de l’entreprise, alors les RH ont, comme tout le monde, besoin d’upskilling. Une stratégie de formation pertinente et agile, prête à être déployée à tout moment, est la carte que les professionnels RH ont en main avec leur siège à la table des décisions.

L’avenir du travail est là

Pour les RH, le défi n’est pas simplement d’identifier les lacunes en matière de compétences et de décider s’il faut embaucher ou former. Il s’agit de quantifier l’impact, revoir le plan d’action, puis de quantifier encore, etc. Dans un monde où chaque décision repose sur un calcul de ROI, même subjectif, il est essentiel pour les RH de relier les initiatives de formation aux objectifs immédiats et long terme de l’entreprise. Prenons deux exemples :

  • Delaware Consulting (1700 employés), en implémentant des solutions logicielles de formation robustes, a pu réaliser des économies grâce à un suivi plus précis de ses dépenses. Delaware a ainsi réduit de 5 % les coûts liés aux annulations de formations et de 12 % le temps consacré à l’administratif RH.
  • Newcrest Mining, en Australie, a utilisé des solutions logicielles similaires pour économiser 1,6 million de dollars US en frais de formation au cours des six premiers mois et a également dégagé 3,2 millions de dollars d’économies par gains de productivité la première année.

Le défi, cependant, est le temps : quand et comment les employés peuvent-ils être formés ? C’est particulièrement délicat lorsque l’on sait qu’un employé dispose en moyenne de 14 minutes de temps libre par semaine pour se former. Trouver un moyen d’ajouter une formation à la journée de travail est plus compliqué que de décider s’il faut ou non former. De plus, toute initiative d’upskilling ou de reskilling doit plus largement s’inscrire dans une planification stratégique des effectifs.

Cela signifie que certains salariés seront sélectionnés pour développer de nouvelles compétences quand d’autres seront laissés de côté. Les employés sont intelligents et savent ce qui se passe autour d’eux. C’est pourquoi les initiatives de formation doivent être accompagnés d’un plan de communication solide. Afin que les rumeurs, notamment sur les réductions d’effectifs, ne s’ébruitent pas. Toute stratégie de reskilling ou d’upskilling doit également être associée à un plan de communication interne solide. Un domaine où les RH assument une responsabilité croissante. Dans le cadre d’un vaste effort à l’échelle de l’entreprise, il est essentiel de veiller à ce que chacun, qu’il participe ou non à l’effort de requalification, comprenne les objectifs de l’organisation et la manière dont son travail sera affecté.

Les pièges et obstacles de l’upskilling et du reskilling

Il est également important de garder en tête différents scénarios. Comme la possibilité pour les salariés requalifiés d’exporter leurs nouvelles compétences ailleurs, voire chez un concurrent. Le turn-over est toujours une préoccupation, même en temps normal. Mais si l’attrition peut affecter le ROI associé à un effort de reskilling ou d’upskilling, l’alternative consistant à ne pas former, et donc à ne pas répondre à l’évolution du contexte, serait bien pire.

C’est pourquoi il est essentiel de relier directement les efforts de formation aux résultats de l’entreprise. Par exemple : si l’objectif est de stimuler les ventes en formant de nouveaux commerciaux, il faut mesurer la hausse des ventes. Cherchez des partenaires dans l’entreprise qui peuvent s’appuyer sur des outils ou localisez des parties prenantes pour vous aider à mesurer l’impact de votre travail. Les craintes d’attrition ou de perte de temps équivalent, en fin de compte, à une paralysie par l’analyse. S’engager dans le reskilling et l’upskilling est une question de capacité de l’entreprise à faire face à la concurrence. C’est pourquoi les RH ne doivent pas être considérées comme une entité administrative mais comme une entité pouvant s’attaquer de front aux déficiences de l’entreprise.

Être compétitif dans le contexte business moderne exige à la fois de réimaginer la fonction RH et de créer une culture de l’apprentissage. L’un ne va pas sans l’autre. Les efforts de formation exigent également des RH qu’ils aient une stratégie claire sur les personnes qui recevront de nouvelles compétences et sur ce qu’elles sont censées apporter à l’avenir. Enfin, il faut tenir compte de la manière dont la technologie peut évoluer et avoir un impact sur l’efficacité de tout effort de formation. Un système de gestion de la formation (LMS) moderne peut vous aider à atteindre vos objectifs d’upskilling et de reskilling.

Alors que la pandémie de COVID-19 est un facteur de complication, il faut considérer la formation comme un facteur clé de stabilité et de croissance à long terme. Qui aide à pivoter face aux défis. Le COVID-19 a accéléré les tendances déjà en place et a mis en évidence ce que les entreprises savaient déjà : les organisations dont vous entendrez parler comme des « success stories » dans quelques années seront celles qui se seront activement engagées dans l’upskilling et reskilling de leurs salariés en vue des défis à venir. En raison de la pandémie, les entreprises doivent simplement évoluer à un rythme plus rapide. Et pour ce faire, elles doivent, de même que leurs employés, être plus « smart ».

Publié en anglais sur insights.sap.com

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Source de l’article sur sap.com

SAP France se distingue une nouvelle fois dans le classement Glassdoor des meilleures entreprises où il fait bon travailler. Cette année, SAP France obtient la 3ème place des meilleurs employeurs de France, progressant d’une position par rapport à l’année précédente. Ce concours repose exclusivement sur les avis des employés qui ont accepté de s’exprimer sur leur emploi, leur environnement de travail et leur entreprise sur Glassdoor durant l’année écoulée.

L’expérience collaborateur figure au cœur des priorités de l’entreprise. Avec les années, SAP a mis en place de nombreux programmes phares de développement des collaborateurs comme Fellowship, impliqué ses collaborateurs dans le mentoring de startups sociales, et développé des initiatives autour de la mixité et de l’inclusion comme l’accord égalité femme-homme et le programme Autism at work qui permet aux personnes atteintes d’un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) de trouver un emploi qualifié au sein de l’entreprise.

SAP a également initié une politique de Qualité de vie au travail (QVT) particulièrement riche. Avec la crise sanitaire, l’entreprise a digitalisé en France l’ensemble de ses initiatives de QVT et initié un pilote FlexWork visant à offrir à ses collaborateurs en télétravail plus de bien-être et de flexibilité. SAP a ainsi mis en place des dispositifs :

  • d’écoute des collaborateurs pour leur permettre de s’exprimer sur leurs besoins et difficultés pour permettre à l’entreprise d’adapter en permanence ses actions qui leur sont destinées,
  • d’inspiration avec l’invitation de personnalités externes à des événements internes pour s’ouvrir sur les enjeux actuels et stimuler l’innovation,
  • de formation 100% digitalisés pour permettre aux collaborateurs de développer leurs compétences,
  • pratiques à destination de managers et des équipes pour leur permettre de mieux gérer le télétravail à 100 %,
  • de bien-être et de détente pour s’oxygéner le corps et l’esprit pendant cette période particulière.

« Chez SAP, nous œuvrons tous les jours en faveur du développement de nos collaborateurs. Notre objectif est de créer un lieu de travail d’excellence ! Je remercie tous les collaborateurs qui ont pris le temps de partager leur point de vue sur ce que c’est que de travailler chez SAP. Nous apprécions les précieux commentaires et les avis qui nous ont été adressés, et nous continuerons à écouter et à agir en fonction de ces remarques. » Gérald Karsenti, président de SAP France.

La politique RH de SAP a également été récompensée au niveau international par Glassdoor.

Les Meilleurs Employeurs ont été sélectionnés sur la base des avis sur les entreprises, partagés par les employés entre le 22 octobre 2019 et le 19 octobre 2020. Pour participer au concours français, une entreprise devait compter au moins 1 000 employés et avoir reçu au moins 20 avis pour chacun des huit attributs de la part d’employés basés en France, pendant la période d’admissibilité. La liste finale est compilée sur la base d’un algorithme appartenant à Glassdoor (Département de Recherche Economique – lien en anglais) et elle tient compte de la quantité, qualité et cohérence des avis.

La liste complète des Meilleurs Employeurs 2021 est disponible sur : https://www.glassdoor.fr/Récompense/Meilleurs-Employeurs-France-LST_KQ0,27.htm

A propos de Glassdoor 

Glassdoor combine toutes les dernières offres d’emploi avec des millions d’avis et de conseils pour permettre aux chercheurs d’emploi de trouver facilement un poste qui leur convient parfaitement. Par conséquent, Glassdoor aide les employeurs à embaucher des candidats vraiment informés grâce à des solutions de recrutement efficaces, comme les offres d’emploi et les produits de marque employeur. Lancé en 2008, Glassdoor dispose maintenant d’avis et d’informations sur plus de 1,3 millions d’entreprises dans plus de 190 pays. Pour plus d’informations, visitez glassdoor.fr.

Glassdoor® est une marque déposée de Glassdoor, Inc.

Contact presse Glassdoor : pr@glassdoor.com

À propos de SAP

La stratégie de SAP vise à aider chaque organisation à fonctionner en “entreprise intelligente”. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à opérer au mieux : 77 % des transactions commerciales mondiales entrent en contact avec un système SAP®. Nos technologies de Machine Learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analytique avancées aident nos clients à transformer leurs activités en “entreprises intelligentes”. SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de leur business et favorise la collaboration afin qu’elles puissent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie afin que les entreprises puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent – sans interruption. Notre suite d’applications et de services de bout en bout permet aux clients privés et publics de 25 secteurs d’activité dans le monde de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Avec son réseau mondial de clients, partenaires, employés et leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun. Pour plus d’informations, visitez le site www.sap.com .

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Source de l’article sur sap.com

Aujourd’hui les entreprises s’efforcent de plus en plus à offrir une expérience employé exceptionnelle. Et elles ont de bonnes raisons de le faire.

Les recherches révèlent que l’expérience employé a une incidence sur la façon dont les salariés perçoivent leur travail et les efforts qu’ils fournissent. Cette expérience a ensuite un impact sur la satisfaction client, la fidélisation, le rendement des actifs et les ventes (1).

Bien que de nombreux facteurs entrent en jeu, environ 30% de l’expérience employé est liée à l’utilisation de la technologie par leur organisation. Grâce à elle, les salariés peuvent gagner en productivité, flexibilité, améliorer leurs relations professionnelles, mieux gérer le travail à distance. A l’inverse, elle peut aussi les distraire, créer un sentiment d’isolement et limiter leur capacité à se « déconnecter ».

Pour en savoir plus, SAP SuccessFactors a mené des entretiens avec des employés dans le monde entier. Nous avons étudié l’influence de la technologie sur le bien-être, l’engagement, le sentiment d’appréciation et de valeur, la productivité, ainsi que l’expérience globale des processus RH

Bien que cette recherche soit toujours en cours, les résultats préliminaires révèlent trois insights sur la façon dont la technologie peut contribuer à une expérience employé exceptionnelle.

Les employés ont besoin d’outils pour effectuer le travail qu’ils trouvent important et se décharger de ce qu’ils jugent inutile. Nous les avons interrogés sur les tâches, activités, ce qu’ils apprécient le plus et les motive à se lever chaque matin. Selon eux, le « travail utile » est un travail qui implique :

  • La mise en œuvre de quelque chose, par exemple un projet
  • La collaboration avec des collègues dans le but d’atteindre un objectif commun
  • La contribution à une solution et voir les résultats de ces efforts

Sans surprise, lorsqu’on leur demande des exemples illustrant comment la technologie les a aidé, les employés mentionnent des outils conçus pour les soutenir dans ces activités (pour la productivité, Microsoft 365, pour la collaboration, Microsoft Teams et Skype). Avec des résultats plus prononcés chez les employés régulièrement en déplacement ou télétravail.

Mais ils mentionnent aussi des outils qui leur permettent de gagner du temps sur les tâches opérationnelles et administratives. En voici quelques exemples :

  • Une application qui indique les places de parking disponibles lorsqu’on se rend au travail
  • Une application pour commander le déjeuner à l’avance et éviter de faire la queue
  • Les solutions SAP Concur : un employé interrogé a indiqué qu’il a réduit d’au moins 1/3 son temps passé à envoyer ses frais de voyage
  • Des outils qui définissent des modèles fondés sur des comportements antérieurs et qui présentent des propositions de manière proactive. Un employé mentionne une application de navigation GPS qui propose automatiquement un itinéraire en fonction des comportements précédents. Un autre affirme : « J’aime avoir accès au système pour effectuer une tâche, et que le système reconnaisse à l’avance la façon dont j’agis habituellement et prenne en charge certaines étapes à ma place afin que je puisse m’occuper de mon travail […]. Plus vite le système gère les informations, mieux c’est, car ce sont généralement des choses que je […] ne veux pas faire ».

Moins de systèmes séparés et disparates

Les employés soulignent que devoir passer par plusieurs systèmes pour accomplir une tâche ou trouver des informations est extrêmement frustrant et chronophage. Certaines recherches ont démontré que les employés passent jusqu’à 30 % de leur journée de travail à chercher des informations qui peuvent être stockées dans des systèmes et des bases de données disparates.

« J’aimerais faire certaines choses en exactement 20 secondes », confie un employé. « Je ne veux pas avoir à me demander si je dois accéder au portail RH, au portail informatique ou au facility portal. Peu importe qui résout mon problème, je veux juste qu’il soit résolu ».

De meilleures solutions en libre-service avec une assistance humaine

Pendant trop longtemps les solutions technologiques RH des entreprises (surtout celles en libre-service) ont été conçues en tenant compte des RH plutôt que des utilisateurs finaux : les employés. Par conséquent, les employés sont souvent obligés d’utiliser quotidiennement des solutions libre-service obsolètes, non intuitives et mal conçues.

Comme le décrit un employé : « J’essayais de réserver un vol et je recevais sans cesse un message d’erreur, mais le message ne précisait pas ce qui n’allait pas. Ce qui aurait dû me prendre cinq minutes a fini par me prendre plus de trois heures Et quand j’ai finalement réussi à joindre quelqu’un au téléphone, mon interlocuteur n’a pas pu m’en dire plus […]. C’était vraiment frustrant ».

Les conséquences d’une expérience frustrante liée à la technologie vont bien au-delà de la perte de temps. Elles peuvent avoir des effets négatifs sur le bien-être psychologique et physique des employés. Des recherches ont démontré que les expériences frustrantes liées à la technologie peuvent entraîner une perte d’efficacité et un sentiment de colère, impacter l’humeur et les interactions avec les autres, diminuer à la fois le niveau de satisfaction professionnelle et la qualité du travail, compromettre la productivité et même augmenter la pression sanguine ainsi que la tension musculaire (2).

Des recherches antérieures ont démontré que l’élément indispensable des solutions libre-service est la possibilité, si besoin, de parler à quelqu’un. Et cela sans effort important et sans avoir à répéter sans fin une tâche (3).

L’effet de la technologie sur les moments importants : pas toujours positif

Qu’il s’agisse de rejoindre une entreprise, fêter une promotion, s’occuper d’un proche malade ou d’accueillir un nouvel enfant dans sa famille, les moments qui définissent la carrière ainsi que la vie personnelle sont des occasions essentielles de montrer aux employés qu’ils sont reconnus et appréciés. Pourtant, l’expérience technologique associée à ces moments véhicule souvent le message inverse.

Par exemple, un employé interrogé confie : « J’étais très excité quand j’ai trouvé ce travail. Mais le fait d’avoir dû entrer manuellement les informations relatives à mon CV dans le système à plusieurs reprises ne m’a pas laissé une première impression positive de l’entreprise ».

Une récente enquête auprès des candidats et employés de la génération Z est éclairante. 54% d’entre eux déclarent qu’ils ne soumettraient pas une candidature si les méthodes de recrutement de l’entreprise sont dépassées. 26% s’accordent à dire qu’un manque de technologie tout au long du processus d’embauche les dissuaderait d’accepter un emploi.

Alors que les entreprises continuent d’investir dans l’expérience employé, elles doivent être attentives aux solutions technologiques fournies aux collaborateurs. Des solutions dépassées, difficiles à utiliser, qui n’ont pas été conçues en pensant aux employés, désavantageront grandement les organisations lorsqu’il s’agira d’attirer et de fidéliser les talents dans l’économie de l’expérience d’aujourd’hui.

En fin de compte c’est l’un de nos clients interrogés qui le souligne le mieux : « Lorsque nous lançons de nouveaux services de ressources humaines, nous ne voulons pas seulement avoir des utilisateurs. Nous voulons avoir des fans ».

Publié en anglais sur news.sap.com


Lauren Bidwell est chercheuse en gestion du capital humain pour SAP SuccessFactors chez SAP.

(1) The Financial Impact of a Positive Employee Experience ; A Beginner’s Guide to Employee Experience

(2) Ceaparu et al. (2004) ; Lazar et al. (2006) ; Norman (2004) ; Scheirer et al. (2002) ; Murrell & Sprinkle (1993)

(3) Howard & Worboys (2003)

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Source de l’article sur sap.com

L’économie d’expérience est un mouvement qui touche aussi le monde de la construction. Que ce soit pour les clients, les différents acteurs travaillant sur un ouvrage, ou même les employés d’un chantier, dont les efforts seront valorisés.

De nombreux pans de l’économie ont aujourd’hui basculé vers l’économie dite d’expérience. Plus que le prix, c’est bien l’expérience attendue qui pousse un consommateur à franchir les portes d’une des enseignes de la célèbre chaine de cafés américaine.

Cette expérience, les clients la recherchent également dans le secteur de la construction. Selon une étude Qualtrics de 2018, 54 % des employés du secteur de la construction expliquent avoir dû sortir de leurs attributions pour aider un client. Une démarche plébiscitée par les employeurs, mais qui montre la nécessité de mieux prendre en compte les données d’expérience (X-data).

Mieux collaborer avec le client

La mise en place d’outils collaboratifs, mais également d’une Modélisation des Informations du Bâtiment (BIM, pour Building Information Modeling), va permettre une meilleure collaboration entre les différents acteurs travaillant autour d’un projet de construction : constructeurs, architectes, ingénieurs, chefs de chantiers, intervenants externes, fournisseurs, etc. Mais aussi avec les clients, qui pourront bénéficier d’une vue globale sur l’avancée du projet et dont les remarques seront mieux et plus rapidement prises en compte par l’ensemble des autres acteurs.

Cette collaboration pourra être renforcée par l’entremise d’un jumeau numérique. En plus de permettre un meilleur suivi du projet, le jumeau numérique offre également de lancer des simulations, selon des scénarios de type what-if. Afin d’évaluer par exemple la faisabilité et l’impact d’une suggestion venant du client, de l’architecte ou d’un contractant.

Attirer de nouveaux talents

Le départ à la retraite des ouvriers pose un problème de recrutement. Il est en effet à la fois difficile de trouver du personnel compétent… et de le conserver.

Déchargés de certaines tâches ingrates, les chefs de chantier peuvent s’atteler à des tâches de plus haute valeur ajoutée, plus valorisantes. Les jeunes ouvriers, issus de la génération Z, sont en recherche eux aussi d’une meilleure expérience. La collecte d’informations en temps réel via des smartphones leur permettra de gagner en autonomie, avec des plannings mieux adaptés et une remontée des problèmes en temps réel.

Les terminaux mobiles sont également en mesure de fournir des données utiles (plans, conseils d’assemblage) et pourront – à plus long terme – assister l’ouvrier au travers de techniques de réalité augmentée. Enfin, les équipements connectés sont plus finement entretenus et gérés, et se montrent ainsi plus disponibles et moins sujets aux pannes.

Mettre de l’expérience dans toute la chaine de valeur

La mise en place d’une plate-forme intégrant à la fois les données opérationnelles (O-data) et les données d’expérience (X-data) est essentielle. La centralisation de l’ensemble des informations va en effet faciliter la communication entre toutes les parties en présence, et accélérer la prise en compte des aléas de construction.

Les clients pourront suivre l’avancée des travaux en temps réel et faire remonter des suggestions et remarques à chaque étape du processus. Les responsables de chantier seront en mesure de se concentrer sur leur cœur de métier et non des tâches administratives fastidieuses. Enfin, les ouvriers, mieux épaulés et délestés de certains problèmes récurrents et frustrants, profiteront eux aussi d’une meilleure expérience dans leur travail quotidien.

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Source de l’article sur sap.com

Pourquoi et comment recourir à des freelances pour sa DSI

ATOUT DSI a souhaité un avis d’expert sur cette thématique et a donc naturellement sollicité Régis Finet, Directeur Régional Hauts de France chez ANKAA PMO.

Retrouvez ci-dessous le lien vers l’article et découvrez

  • Pourquoi choisir un freelance au sein de sa DSI ?
  • Quel est le processus de sélection d’un freelance ?
  • Comment intégrer le freelance dans l’équipe ?
  • Comment gérer une organisation de mission en télétravail ?
  • Comment gérer la fin de mission ?

http://www.atout-dsi.com/pourquoi-et-comment-recourir-a-des-freelances-pour-sa-dsi/

 

Atout DSI accompagne les DSI tout au long de leur parcours professionnel.

Atout DSI met à la disposition des DSI des informations, des conseils et des solutions pour les aider à réussir leurs projets de transformation et à optimiser leur direction informatique.

Atout DSI s’adresse aux dirigeants IT qui cherchent à enrichir leurs réflexions, confronter leur vision et partager leurs expériences de direction informatique.

En bref, une communauté d’intérêts pour les DSI qui (se) transforment.

 

 

 

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