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Acome modernise son ERP au travers d’une migration vers l’ERP intelligent SAP S/4HANA. Un socle solide qui lui permettra de concrétiser son projet de transformation, consistant à gérer la production industrielle depuis l’ERP.

Acome est un spécialiste des câbles de haute technicité, qui propose ses solutions aux acteurs du monde de l’automobile, des télécoms, du bâtiment ou encore du transport ferroviaire. De par son positionnement, Acome est un acteur clé du développement des véhicules de nouvelle génération, de la fibre, des bâtiments connectés et des villes intelligentes.

Première SCOP de France, Acome dispose de nombreux sites industriels et commerciaux, dans l’hexagone comme à l’étranger. Le groupe ACOME emploie 2000 collaborateurs, dont 1200 en France, pour un chiffre d’affaires annuel de 552 millions d’euros.

« Nous souhaitions refondre notre système d’information industriel, avec – entre autres – la mise en place d’un MES, explique Anne-Laure Gout, Responsable du service Études informatique de la DSI d’Acome. Michael Barbé a su nous convaincre que notre SI industriel pourrait tout à fait être intégré dans notre ERP SAP. La fin de maintenance de SAP ECC approchant, la DSI avait dans le même temps décidé d’opérer la migration vers l’ERP SAP S/4HANA. »

L’industriel décide donc de rapprocher ces deux projets. « Un premier partenaire nous avait proposé de repartir d’une feuille blanche, avec un projet de type greenfield, ce qui ne nous convenait pas. Nous nous sommes alors tournés vers PASàPAS, qui nous suit depuis des années, afin de mener une migration à fonctionnalités et périmètre constants. L’objectif était d’assurer la bascule vers l’ERP SAP S/4HANA avec un minimum d’impacts pour les métiers. »

Découvrez le témoignage de notre client.

Un engagement important de la part de PASàPAS

Le travail s’est fait de concert entre les équipes métiers d’Acome, porteuses du projet industriel, et la DSI de la SCOP, souhaitant opérer la migration de SAP ECC vers SAP S/4HANA. Le projet de migration a démarré en février 2021, pour se terminer 15 mois plus tard, le 30 mai 2022.

« De nombreuses personnes ont été impliquées, que ce soit chez PASàPAS, qui a mobilisé une cinquantaine de consultants, que du côté d’Acome, avec une équipe projet de 50 personnes et 80 key users, explique Michael Barbé, Directeur de programme chez Acome. Nous avons su rester concentrés tout au long de ces 15 mois, avec des objectifs précis qui nous ont permis de ne pas nous éparpiller et de mettre en fonction notre nouvel ERP dans les délais fixés. Le tout avec un appui sans faille de notre direction et des métiers. »

L’objectif de l’entreprise était de disposer d’un socle solide, propice au déploiement de nouvelles fonctionnalités. L’ERP SAP S/4HANA couvre d’ores et déjà un large périmètre (achats, ventes, finance, maintenance…), mais devrait prendre de l’ampleur rapidement (production, revue budgétaire…). Le tout avec la volonté de recourir aussi peu que possible aux spécifiques. « Nous voulions mettre en place une solution cohérente, qui permette de revenir à l’essentiel en s’appuyant autant que possible sur des processus standards. »

Migration réussie ! Place à l’innovation

L’ERP SAP S/4HANA est aujourd’hui en production. « Une importante phase de stabilisation a été réalisée pendant le premier mois, mais tout est aujourd’hui fonctionnel, avec une nette amélioration des performances par rapport à notre ancien ERP. Nous pouvons donc considérer cette étape de conversion comme réussie. Ce n’est toutefois que le premier jalon de notre projet de transformation », détaille Anne-Laure Gout. Si une ‘fiorisation’ progressive de l’interface et une revue des processus sont prévues, c’est bien le volet industriel qui est aujourd’hui au coeur des attentions.

« Nous redémarrons maintenant la phase industrielle de notre projet, confirme Michael Barbé. Dès janvier 2023, notre atelier de production de tubes dédiés aux planchers chauffants sera équipé de l’ERP SAP S/4HANA. Les machines de l’atelier seront connectées au SI, afin de permettre une remontée des données et un pilotage de ces équipements dans l’ERP. Nous espérons avec cet outil être capables d’aller chercher de nouveaux gains sur le terrain de la performance industrielle. L’ERP sera ensuite déployé sur une autre de nos activités courant 2024, puis progressivement sur des activités de plus en plus complexes. »

PASàPAS est reconduit sur toute cette première phase de déploiement et devrait donc accompagner Acome sur ce projet au minimum jusqu’à la fin du premier trimestre 2024. À mesure que ce SI industriel sera déployé, le nombre d’utilisateurs de l’ERP SAP S/4HANA va s’accroître chez Acome. « Nous avons d’ores et déjà adapté notre parc de licences afin de permettre aux opérateurs travaillant en production d’accéder à l’ERP. Demain, 500 utilisateurs pourront ainsi se connecter à SAP S/4HANA », conclut Anne-Laure Gout.

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Source de l’article sur sap.com

Agroalimentaire : Ocealia bascule vers l’offre RISE with SAP avec PASàPAS

Ocealia opte pour l’ERP SAP S/4HANA en mode cloud, déployé chez un hyperscaler avec l’appui des équipes de PASàPAS. Un projet mené à bien en huit mois, qui permet au groupe de disposer d’un outil innovant, sur le plan fonctionnel comme ergonomique.

 

Ocealia est un acteur du secteur de l’agroalimentaire présent dans le centre ouest de la France (Poitou-Charentes, Dordogne et Limousin). Particulièrement polyvalent, ce groupe coopératif rassemble 10.000 adhérents, avec un réseau de distribution couvrant 340 implantations.

Ses multiples filiales lui permettent de couvrir un vaste spectre d’activités : productions végétales et animales, viticulture, jardinerie, snacking, mais aussi de l’alimentation animale ainsi qu’une filiale dédiée au transport. Ocealia réalise un chiffre d’affaires annuel de 810 millions d’euros, pour 1533 collaborateurs.

En 2009, Ocealia met en place un ERP SAP, qui l’accompagne depuis dans sa croissance et ses opérations de fusion/acquisition. Cet ERP reste aujourd’hui une des pièces centrales du système d’information du groupe.

« De multiples facteurs nous ont poussés à réfléchir à la modernisation de notre ERP, explique Philippe Cote, DSI d’Ocealia. Nous avions la volonté d’intégrer de nouveaux processus dans l’ERP, comme la gestion de la trésorerie et des rapprochements bancaires. La fin de maintenance annoncée de l’ERP SAP ECC 6 a également motivé cette décision. Nous souhaitions aussi bénéficier d’autres avancées apportées par l’ERP SAP S/4HANA : interface utilisateur rénovée, meilleure automatisation des processus, analytique intégrée ou encore l’accès à de nouvelles technologies comme l’IoT ou l’IA. »

Enfin, Ocealia voulait profiter de ce projet de conversion pour basculer vers le cloud d’un hyperscaler. Son contrat d’hébergement arrivant à terme en mars 2022, le nouvel ERP devait être prêt à cette date.

 

Un choix mûrement réfléchi

Le projet démarre en septembre 2020, lors d’un passage du CODIR à l’Experience Business Center parisien de SAP. Une visite suivie de démonstrations permettant de découvrir les fonctionnalités clés de l’ERP SAP S/4HANA.

Convaincu, Ocealia se tourne vers PASàPAS pour prendre en charge ce projet de migration de SAP ECC vers l’ERP SAP S/4HANA. « PASàPAS assure la TMA de notre environnement SAP depuis de nombreuses années, rappelle Philippe Cote. Ses équipes nous ont également accompagnés en 2018 lors de la mise à niveau de notre environnement SAP ECC et du passage vers la base de données SAP HANA. »

De janvier à mai 2021, Ocealia et PASàPAS travaillent au cadrage et à la méthodologie du projet. « Cette phase nous a permis de définir nos besoins, de structurer et de sécuriser nos travaux. Nous avons choisi de migrer notre ERP à fonctionnalités équivalentes, tout en définissant une feuille de route permettant l’intégration ultérieure de nouvelles fonctionnalités. »

En mai 2021, une “conversion à blanc” avec les données de productions est mis en place, afin de s’assurer de la faisabilité de la migration, mais également de permettre la réalisation de premiers tests. Cette préparation minutieuse a participé à un déroulé fluide du projet pendant les huit mois suivants, avec un démarrage à la date prévue et sans difficulté majeure, le 14 février 2022.

« La conversion factory de PASàPAS est indéniablement un atout sur ce type de projet. Les processus sont bien rodés, avec un suivi hebdomadaire des tâches à réaliser qui permet de s’assurer de ne rien rater, tout en offrant l’opportunité de régler les problèmes au fil de l’eau. »

Agroalimentaire : Ocealia bascule vers l’offre RISE with SAP avec PASàPAS (French)

Une bascule vers un hyperscaler

Lors de la migration vers l’ERP SAP S/4HANA, Ocealia a fait le choix de passer d’un cloud privé hébergé vers une solution proposée par un hyperscaler. En l’occurrence Google, au travers de l’offre RISE with SAP S/4HANA.

« Nous étions déjà clients de Google sur son offre Workspace et souhaitions continuer à travailler avec cette entreprise, explique Philippe Cote. Aujourd’hui, nous avons d’un côté une offre RISE, hébergée sur les serveurs de Google et garantie par SAP, et d’autre part des serveurs complémentaires dédiés aux autres composants de notre SI SAP (BW, BO, Content Server…), hébergés eux aussi chez Google, mais opérés par PASàPAS.”

La conciergerie, un service de pilotage global mis en place par PASàPAS, permet de faciliter la gestion au quotidien de l’ensemble. « La partie technologique est entièrement prise en charge par PASàPAS, ce qui nous permet de nous concentrer sur les développements métiers. »

Via ce service, PASàPAS accompagne également ses clients de façon proactive dans la gestion des cycles de vie de leur solution ERP dans RISE en leur proposant également des services complémentaires contextualisés à leurs organisations.

 

Un ERP en cours de fiorisation

« C’est un projet réussi, résume le DSI d’Ocealia. Les équipes se sont bien entendues, malgré les périodes de stress et de tension… et la crise sanitaire, qui nous a obligés à travailler en distanciel. Les métiers ont parfaitement joué le jeu, avec beaucoup de temps passé sur les tests. »

La migration à fonctionnalités équivalentes a permis de limiter les perturbations pour les utilisateurs. Mais Ocealia entend bien profiter rapidement des avancées proposées par l’ERP SAP S/4HANA. Les travaux ont ainsi débuté sur la gestion de la trésorerie et des rapprochements bancaires. D’ici la fin de l’année, des tuiles Fiori seront également déployées sur des fonctionnalités plus classiques, afin de quitter progressivement le mode transactionnel pour adopter une approche plus moderne.

« Nous allons mettre en place un laboratoire interne regroupant des utilisateurs qui disposeront d’un environnement “fiorisé”. Ceci nous permettra ainsi d’avancer sur la modernisation de l’interface utilisateur de notre ERP, tout en formant des key users qui participeront à son adoption auprès des équipes métiers. »

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Source de l’article sur sap.com

PAR EMMANUEL LEMPERT – 5 octobre 2023

Si 2035 devrait marquer l’arrêt de la vente des véhicules thermiques au sein de l’Union européenne, une première étape vers l’objectif de neutralité carbone de la France à horizon 2050, l’écart entre les objectifs et les obligations législatives d’une part, et la réalité des efforts mis en œuvre d’autre part, demeure très important.

A titre d’exemple, la loi d’orientation des mobilités (LOM) du 24 décembre 2019, visant à faciliter le transport du quotidien tout en le rendant plus durable, prévoit dans son article 76 des obligations d’acquisition de véhicules à faibles émissions (VFE) lors du renouvellement des flottes de l’Etat et de ses établissements publics, des collectivités territoriales et de leurs groupements, ainsi que des entreprises nationales, dès lors que leur flotte compte plus de 100 véhicules légers. Or, l’analyse du niveau d’électrification des flottes professionnelles du bureau français de la Fédération européenne pour le transport et l’environnement (publiée en mars 2023) est sans appel : en dépit de la loi, « la majorité des entreprises et des administrations n’est pas en bonne voie pour atteindre les quotas de verdissement de leurs parcs automobiles […] ». En France, à l’échelle ministérielle, seul le ministère des Armées apparaît comme réellement engagé dans la transition vers une mobilité durable. Dans ces conditions, nul doute que les efforts seront appelés à être renouvelés, notamment à l’heure où une majorité de Français se dit insatisfaite par les initiatives de décarbonation du secteur public mises en œuvre (enquête Acteurs publics / EY pour l’Observatoire des politiques publiques réalisée par l’Ifop en janvier 2023).

 

De son côté, SAP, premier éditeur européen de logiciels, a annoncé l’électrification totale de sa flotte de 27 000 véhicules d’ici 2030. Grâce à une politique ambitieuse mise en place dès 2014, SAP Labs France, dont les bureaux sont situés à Sophia Antipolis, Levallois-Perret et Caen, a atteint, depuis 2022, l’objectif d’une flotte 100 % électrique de plus de 270 véhicules. Pour faciliter la transition vers l’électrique, SAP Labs France a mis en place une infrastructure de recharge innovante pour répondre aux besoins et contraintes de ses différents sites. Une plateforme logicielle de supervision a également été développée pour organiser et augmenter la disponibilité des bornes sur site, permettant également d’alerter les collaborateurs lorsque le chargement de leur véhicule est terminé, afin de maximiser l’utilisation des bornes de recharge.

 

C’est ainsi qu’est née SAP E-mobility, une solution de supervision pour l’infrastructure de recharge des véhicules électriques et la gestion de l’énergie, en nuage, qui permet de recharger intelligemment les véhicules, en gérant les priorités, rationalisant les coûts, écrêtant les pics de demande d’énergie, et optimisant les déséquilibres de phase. Cette gestion dynamique de la charge, en temps réel, offre une grande flexibilité et une vision d’ensemble aux responsables des flottes, ce qui permet un pilotage plus précis, adapté aux besoins des utilisateurs et à leurs usages.

 

Fort de cette expérience, SAP espère accompagner au mieux la gestion des flottes de véhicules électriques de tous les acteurs publics, en particulier ceux confrontés au défi d’investir dans un changement de leurs infrastructures et dans les technologies de connexion.

 

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Source de l’article sur sap.com

Paris, le 10 octobre 2023 SAP, leader mondial des logiciels d’entreprises, participera à la Convention USF 2023, qui aura lieu les 11 et 12 octobre à Nantes et tentera de répondre à la thématique : « Les crises, sources de « nouveaux » modèles de pensées ». Olivier Nollent, President, Directeur général de la filiale française, sera présent pour rencontrer les utilisateurs et répondre à leurs questions.

 

Événement annuel de partage de connaissances, de savoir-faire et de rencontres de l’écosystème SAP, la Convention USF reste un moment incontournable avec près de 2 000 visiteurs attendus et plus de 100 partenaires exposants.

Cette année, la Direction de SAP déroulera sa nouvelle feuille de route, résolument tournée autour de l’innovation. L’occasion pour la filiale française du leader mondial des logiciels d’entreprises de dévoiler les priorités, les ambitions et les investissements à venir, notamment autour de l’intelligence artificielle et le développement durable.

C’est dans cette optique qu’Olivier Nollent interviendra lors de la conférence phare le jeudi 12 octobre à 9h45 la thématique : « L’innovation au service de la transformation de l’entreprise ». Il sera accompagné par deux experts SAP : Christian Charvin, Directeur Avant-Ventes et Pauline Henaff, Directrice Commerciale sur les Industries Public & Transport.

A noter que Wassilios Lolas, Global VP, Market Impact chez SAP Signavio s’exprimera le mercredi 11 octobre à 11h40 sur « Vos processus métiers : la clé pour accélérer votre transformation et réaliser la valeur en continu »

Durant ces deux jours, l’ensemble des collaborateurs SAP répondra aux interrogations des membres de l’Association et du public curieux de connaître les nouveautés au sein des solutions SAP. Par ailleurs, SAP en France portera un intérêt tout particulier aux ateliers de retour d’expérience (REX), ces derniers étant des facilitateurs pour améliorer les solutions et process fournis aux clients.

« Depuis la dernière Convention, SAP a été dans une forte dynamique de transformation et d’innovation pour les entreprises. Notre « business model » entre dans une nouvelle ère, dopé par l’intelligence artificielle et saisit des enjeux de durabilité. Notre rôle est d’accompagner et de faciliter ces transitions, bénéfiques pour la compétitivité de nos clients et pour la planète. » déclare Olivier Nollent, Président, Directeur général de SAP France.

 

Pour en savoir plus sur la convention USF : https://www.convention-usf.fr.

 

A propos de SAP :

La stratégie de SAP est d’aider chaque organisation à fonctionner en « entreprise intelligente » et durable. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à opérer au mieux : 87 % du commerce mondial total est généré par nos clients. Nos technologies de Machine Learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analyse avancée aident nos clients à transformer leurs activités en « entreprises intelligentes ». SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de leur business et favorise la collaboration pour qu’ils puissent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie afin que les entreprises puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent, sans interruption. Notre suite d’applications et de services end-to-end permet aux clients privés et publics de 26 secteurs d’activité dans le monde entier, de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Grâce à un réseau mondial de clients, de partenaires, d’employés et de leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun.

 

Contact presse :

Sylvie Lechevin : sylvie.lechevin@sap.com / sap@the-arcane.com

 

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Source de l’article sur sap.com

Appliquer des méthodes d'apprentissage machine pour rechercher des défauts ferroviaires (2e partie)

Dans cette deuxième partie, nous allons explorer comment appliquer des méthodes d’apprentissage machine pour rechercher des défauts ferroviaires.

Assurer la sécurité du trafic ferroviaire par l’inspection non destructive des rails

L’inspection non destructive des rails afin de garantir la sécurité des transports ferroviaires est régulièrement effectuée à l’aide de différentes approches et méthodes. L’une des principales approches pour déterminer l’état opérationnel des rails ferroviaires est le test non destructif à ultrasons [1]. Actuellement, la recherche d’images de défauts de rail à l’aide des modèles de défauts reçus est effectuée par un être humain. La réussite du développement d’algorithmes de recherche et de classification des données permet de proposer l’utilisation de méthodes d’apprentissage automatique pour identifier les défauts des rails et réduire la charge de travail des humains en créant des systèmes experts.

La complexité de la création de tels systèmes est décrite dans [1, 3-6, 22] et est due, d’une part, à la variété des images graphiques obtenues lors de l’inspection ultrasonore multicanal des rails, et d’autre part, au petit nombre de copies de données avec des défauts (non équilibrés). Une des possibilités pour créer des systèmes experts dans ce domaine est une approche basée sur la décomposition de la tâche complexe d’analyse du défautogramme multicanal entier en canaux individuels ou en ensembles leur caractérisant les types individuels de défauts. 

L’utilisation d’un système expert pour la recherche et la classification des défauts des rails à l’aide d’un test non destructif à ultrasons peut être une solution efficace pour résoudre le problème. Les systèmes experts peuvent être utilisés pour analyser les données obtenues par ultrasons et fournir une estimation précise et fiable du niveau de sécurité des rails. Les systèmes experts peuvent également être utilisés pour prédire les défauts possibles et leur emplacement sur les rails, ce qui peut aider à améliorer la sécurité des transports ferroviaires.

Les systèmes experts peuvent également être utilisés pour analyser les données obtenues par ultrasons et fournir une estimation précise et fiable du niveau de sécurité des rails. Les systèmes experts peuvent également être utilisés pour prédire les défauts possibles et leur emplacement sur les rails, ce qui peut aider à améliorer la sécurité des transports ferroviaires. Les systèmes experts peuvent également être utilisés pour surveiller le niveau de sécurité des rails et prévenir les accidents ferroviaires. Les systèmes experts peuvent également être utilisés pour surveiller le niveau de sécurité des rails et prévenir les accidents ferroviaires. Les systèmes experts peuvent également être utilisés pour surveiller le niveau de sécurité des rails et prévenir les accidents ferroviaires.

Enfin, les systèmes experts peuvent être utilisés pour améliorer les processus d’inspection non destructive des rails. Les systèmes experts peuvent être utilisés pour automatiser le processus d’inspection non destructive des rails, ce qui permet d’accélérer le processus et d’améliorer la qualité des inspections. Les systèmes experts peuvent également être utilisés pour analyser les données obtenues par ultrasons et fournir une estimation précise et fiable

Source de l’article sur DZONE

Diageo, Maersk, Versuni et Fitcoin choisissent les innovations clés en main de SAP pour révolutionner leur business model et accélérer la transformation.

SAPPHIRE Barcelone — Mercredi 24 mai 2023 – Aujourd’hui, à l’occasion du salon SAP SAPPHIRE à Barcelone, en Espagne, SAP SE (NYSE : SAP) a dévoilé une série de partenariats stratégiques avec des entreprises internationales illustrant la manière dont SAP transforme leurs modèles d’entreprise, améliore la qualité de l’expérience client, crée les fondations pour l’innovation et la croissance, et promeut positivement le bien-être physique et mental grâce au lancement d’une plateforme de bien-être en entreprise.

Vous trouverez ci-dessous un résumé des annonces.

 

Diageo réalise son plus gros investissement technologique pour standardiser ses pratiques dans le monde entier 

Diageo, producteur de Guinness, Smirnoff et Johnnie Walker, s’est associé à SAP et IBM Consulting dans le cadre d’un programme de plusieurs millions de dollars. Cela constitue le plus gros investissement de Diageo dans sa technologie et ses services à ce jour.

Le programme pluriannuel aidera Diageo à :

  • Améliorer l’interaction entre les clients et les fournisseurs, grâce à la mise en œuvre de solutions d’automatisation et de flux de travail avancés.
  • Transférer l’organisation mondiale vers une plateforme opérationnelle unique, en améliorant l’efficacité de l’architecture informatique et de son modèle de soutien technologique.
  • Transformer les rapports de performance, afin d’obtenir une meilleure vision pour maximiser les opportunités commerciales.
  • Poursuivre la numérisation de son environnement de contrôle et de conformité, afin de rendre l’entreprise plus robuste et plus résistante.
  • Adopter des modes de fonctionnement standardisés permettant une plus grande agilité et une plus grande flexibilité dans la manière dont Diageo répond aux tendances émergentes du marché.

 

Diageo mettra en oeuvre le nouveau modèle basé sur le cloud, RISE with SAP S/4HANA Cloud, dans 180 pays, en veillant à ce que son infrastructure informatique soit simplifiée et prise en charge de manière unifiée.

Ce programme de transformation positionnera Diageo à la pointe des prestations de services clients et améliorera sa résilience dans un contexte où les attentes des consommateurs mutent et où le contexte économique est en évolution constante, créant les bases d’une entreprise prête à faire face aux défis d’avenir. Cet effort de normalisation et d’automatisation permettra à Diageo de suivre les commandes de ses clients en temps réel à l’échelle mondiale, et d’identifier de nouvelles opportunités commerciales dans les secteurs on trade et off trade.

IBM Consulting, partenaire de longue date de SAP et de Diageo, a été sélectionné pour diriger la mise en œuvre de RISE avec SAP S/4HANA Cloud.

 

Maersk utilise SAP Business Technology Platform pour accélérer sa transformation stratégique

La plus grande société de transport maritime par conteneurs au monde a réalisé des progrès significatifs dans sa transformation numérique en utilisant SAP Business Technology Platform pour accélérer son orientation stratégique ainsi que pour automatiser, accroître l’efficacité et la facilité d’utilisation des processus de gestion.

Avec un large éventail de domaines d’activité, notamment le transport maritime par conteneurs, les terminaux portuaires, la logistique et la chaîne d’approvisionnement, Maersk, dont le siège est au Danemark, exploite plus de 700 navires et couvre environ 343 ports dans plus de 100 pays à travers le monde. D’un point de vue stratégique, Maersk est en train de passer du statut de compagnie maritime à celui de fournisseur de chaîne d’approvisionnement de bout en bout.

Concrètement, Maersk a utilisé SAP BTP pour développer et mettre en œuvre des applications et des solutions dans des domaines tels que :

  • Gestion du crédit client : Auparavant, le processus comportait beaucoup d’activités manuelles, ce qui pouvait entraîner des erreurs et des retards. Désormais, Maersk utilise SAP BTP pour automatiser et personnaliser son processus de gestion du crédit client.
  • Rapprochement des comptes fournisseurs : Maersk a utilisé la plateforme d’automatisation de SAP BTP et l’automatisation intelligente des processus robotiques (SAP iRPA) pour effectuer des actions automatisées telles que l’analyse des courriels et l’extraction des pièces jointes, la conversion des données non structurées en données structurées et l’intégration d’une logique de validation dans les procédures au sein de la plateforme SAP BTP, réduisant ainsi les processus manuels dans les centres de services partagés de Maersk.
  • Garanties de trésorerie : Auparavant, ce processus nécessitait beaucoup de papier et pouvait entraîner des problèmes de qualité des données, ce qui entraînait des retards. Désormais, grâce à SAP BTP, Maersk a automatisé le processus et créé deux rôles spécifiques : le demandeur de garantie bancaire et l’approbateur. La solution comprend également l’intégration avec des banques externes.
  • Libération du fret par le client : Maersk a également des clients qui sont des clients de fret, c’est-à-dire qu’ils paient avant que le fret ne soit libéré. Cela nécessite un processus très délicat pour s’assurer que le paiement ait été reçu avant que la cargaison ne soit libérée. Le processus est déclenché par plusieurs systèmes back-end. Grâce à l’IA intégrée et à l’automatisation des processus dans SAP BTP, le paiement est associé à la facture, au document de transport et aux opérations de dédouanement du conteneur. Maersk a créé un quota de confiance IA qui autorise automatiquement si tout est correct à 100 %.
  • Planification et analyse : L’ensemble de la finance, de la planification et de l’analyse de Maersk est en train d’être transféré vers SAP Analytics Cloud. Cela permet à Maersk de fournir une planification et une analyse financières de bout en bout, y compris la budgétisation et les prévisions.

 

Versuni crée une base solide pour l’innovation et la croissance avec SAP et TCS

Versuni, qui regroupe les marques d’appareils électroménagers les plus renommées au monde, s’est engagé dans la refonte de son architecture technologique en 18 mois. Avec RISE with SAP et Tata Consultancy Services (TCS) comme partenaire stratégique, Versuni a migré vers un environnement SAP complet dans 55 pays et dans les temps impartis, et ce, avec SAP S/4HANA comme base pour l’innovation et la croissance.

Versuni a été confronté à un défi de taille. En l’espace de 18 mois seulement, il fallait créer une base solide – un “minimum viable product” – pour les opérations et la croissance de l’entreprise. Pour y parvenir, Versuni a lancé le programme Exuviate. Il s’agit d’une référence au processus par lequel les animaux tels que les insectes, les reptiles et certains mammifères se débarrassent de leur vieille peau ou coquille trop étroite pour les laisser se développer. Le programme était basé sur les principes “SAP, unless” et “cloud, unless”, et utilisait RISE with SAP pour faire la transition vers l’ERP dans le cloud. L’objectif est de créer une entreprise axée sur le numérique, qui stimule l’innovation et la croissance grâce à une prise de décision fondée sur les données.

Versuni, qui s’appuie sur SAP depuis plus de 30 ans en utilisant la suite d’applications de SAP, a bénéficié de processus intégrés de bout en bout, d’une gestion robuste des données et d’analyses avancées et d’intelligence artificielle. Ces composants sont essentiels pour stimuler l’innovation, l’efficacité opérationnelle et offrir de meilleures analyses.

Le plus grand défi consistait à établir les fondations nécessaires à la gestion et à l’expansion de l’entreprise dans un délai très serré de 18 mois. Versuni a remplacé ou supprimé tous les systèmes, de la messagerie électronique à la comptabilité, du marketing à la production et de la chaîne d’approvisionnement aux services de relation avec les clients. Il s’agissait du plus grand programme de ce type, où que ce soit et dans n’importe quel secteur d’activité.

Le programme comprenait la mise en œuvre de 40 nouveaux réseaux, le remplacement de 4 700 ordinateurs portables et de bureau, plus de 60 nouvelles applications dans le cloud, la migration de plus de 300 objets de données, la refonte de 400 rapports et de 3 500 processus. Versuni a réussi à passer à la SAP Best of Suite dans les délais impartis. Le 1er mai 2023, Versuni a mis en service ce nouvel environnement à l’échelle mondiale en une seule fois.

 

Fitcoin lance un projet pilote avec l’Université de Californie

Fitcoin a lancé une plateforme de bien-être développée sur la base de la technologie SAP qui permet de gagner une monnaie virtuelle en pratiquant une activité sportive. Cette monnaie est échangeable contre des récompenses destinées à améliorer la santé de ses usagers. La plateforme de bien-être  Fitcoin business, qui promeut positivement le bien-être physique et mental, démarre un projet pilote avec l’UC Davis, qui fait partie de l’université de Californie.

Le concept de Fitcoin est intelligent et innovant. Les utilisateurs épargnent une monnaie numérique (Fitcoins) via une application sur leur smartphone, accumulable en réalisant des exercices sportifs comme de la marche et du vélo. Les utilisateurs peuvent ensuite échanger les Fitcoins épargnés contre des récompenses saines qu’ils choisissent eux-mêmes dans le catalogue Fitcoin en ligne sur leur smartphone.

 

Christian Klein, PDG de SAP, conclut : “Partout dans le monde, la réussite de nos clients dépend de leur capacité à innover pour surmonter les bouleversements de marché, l’évolution des cadres réglementaires et les pénuries de compétences. Les partenariats que nous avons dévoilés à l’occasion de SAP SAPPHIRE illustrent le rôle que notre technologie révolutionnaire joue chaque jour pour aider nos clients à prospérer. Qu’il s’agisse d’automatisation axée sur la connaissance, de simplification de plateforme technologique, d’amélioration de l’expérience client ou de celle des employés, nous sommes là pour aider nos clients à relever les défis auxquels ils sont confrontés”.

 

Guide des actualités SAP SAPPHIRE 2023

Plus de détails sur les nouveautés, les lancements et les annonces dans le Sapphire News Guide.

Visitez le SAP News Center. Suivez SAP sur Twitter @SAPNews.

FIN

A propos de SAP en France

La stratégie de SAP est d’aider chaque organisation à fonctionner en « entreprise intelligente » et durable. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à opérer au mieux : 87 % du commerce mondial total est généré par nos clients. Nos technologies de Machine Learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analyse avancée aident nos clients à transformer leurs activités en « entreprises intelligentes ». SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de leur business et favorise la collaboration pour qu’ils puissent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie afin que les entreprises puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent, sans interruption. Notre suite d’applications et de services end-to-end permet aux clients privés et publics de 25 secteurs d’activité dans le monde entier, de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Grâce à un réseau mondial de clients, de partenaires, d’employés et de leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun.

 

Pour plus d’informations, visitez le site www.sap.com.

Contact presse – Sylvie Léchevin – sylvie.lechevin@sap.com – sap@the-arcane.com

 

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Source de l’article sur sap.com

Après plusieurs décennies de croissance rapide, le Groupe Leonhart est confronté à une problématique d’homogénéité de son système informatique (SI) : les sites utilisent des outils différents et la consolidation des données est complexe. Leonhart décide en 2020 d’uniformiser et de moderniser son SI, pour renforcer la qualité de ses données, mais aussi tirer parti de la Business Intelligence et profiter des nouvelles technologies. Une aventure accompagnée par les équipes Nagarro, qui ont déployé une solution bâtie autour de SAP S/4HANA Cloud Public.

Leonhart, du sable à l’aménagement extérieur

Le Groupe Leonhart est un acteur majeur de l’extraction et de la valorisation de sable et de granulats. Il propose :

  • des granulats naturels ou recyclés ;
  • des pierres naturelles ;
  • du béton prêt à l’emploi ;
  • des produits en béton pour la préfabrication lourde et légère.

Le groupe couvre l’ensemble de la chaine de valeur, de l’extraction à la livraison, en passant par produit mais propose également des services de transport et de livraison.

 

L’indispensable homogénéisation du système informatique

Si le Groupe Leonhart peut s’enorgueillir d’une croissance rapide ces dernières décennies, son développement en partie lié à des opérations de croissance externe a abouti à un SI hétérogène. De nombreux outils spécifiques à chaque activité cohabitent, sans réelle interconnexion.

En 2020, Leonhart décide de déployer un nouveau SI, standardisé et structurant. Son objectif est de s’appuyer sur une plateforme unique :

  • pour couvrir l’ensemble de ses processus métiers du Groupe,
  • pour améliorer la qualité des données,
  • permettant un accès rapide aux données,
  • avec une sécurité optimale,
  • à un coup maîtrisé.

 

Le choix du cloud et d’une solution SaaS

Un appel d’offres est lancé fin 2020. Le Groupe Leonhart, qui a élaboré un cahier des charges précis et détaillé, souhaite mener une étude exhaustive des solutions disponibles sur le marché et des modes de déploiement proposés par les intégrateurs.

Rapidement, le cloud et une solution SaaS s’impose pour :

  • la maîtrise des coûts, et le ROI rapide,
  • la facilité à monter en version, pour accompagner les projets et ambitions du Groupe et donc l’évolution de ses besoins et garantir la pérennité de la solution.

Le Groupe Leonhart choisit de se faire accompagner par Nagarro, pour :

  • l’expertise de ses consultants,
  • le compromis idéal entre solidité et taille humaine,
  • sa santé financière,
  • sa capacité à proposer une solution globale, intégrant un nécessaire développement spécifique.

Le projet est lancé en février 2021.

 

3 modules pour une plateforme unique

Nagarro a déployé une plateforme unique, bâtie sur des éléments complémentaires : L’ERP SAP S/4HANA Cloud Public pour couvrir les besoins métiers, avec un périmètre fonctionnel très étendu: extraction, négoce, finance, contrôle de gestion, production, logistique ou encore relation client sont entièrement couverts par les standards SAP et sa méthodologie d’implémentation Fit-toStandard.

Leonhart va également passer à la Business Intelligence, grâce à l’analytique, à la fois puissante et simple d’utilisation, intégrée à SAP S/4HANA Cloud.

Avec l’analyse Fit-to-Standard, une série d’ateliers a été organisé pour valider les processus métier prédéfinis (et reposant sur les best practices) de SAP et identifier les exigences spécifiques.

L’interconnexion avec le reste du SI de l’entreprise via la SAP Business Transformation Platform (SAP BTP). Cette plateforme regroupe dans un même environnement unifié les données et l’analytique, l’Intelligence Artificielle, le développement d’applications, l’automatisation et l’intégration.

Un développement spécifique, reposant sur SAP BTP, pour couvrir un besoin très spécifique : la pesée des camions entrant et sortant des sablières. Pour développer cette fonctionnalité non couverte par la solution standard, Nagarro a misé sur l’innovation : la reconnaissance visuelle et l’Internet des Objets permettent d’automatiser les peser et de connecter le pont bascule à SAP.

 

Le mot du client : Vers de nouveaux projets avec SAP

Une première étape franchie avec le déploiement d’un ERP standard, fiable et évolutif, le Groupe Leonhart veut aller plus loin et entrer dans « l’industrie 4.0 ».

« L’ERP étant également un socle robuste pour l’innovation, nous avons un nouveau projet avec SAP et Nagarro, le développement d’une gravière connectée. C’est l’un des prochains défis que nous allons relever »

 

Nicolas Battesti, DAF du groupe Leonhart.

 

Le partenaire, Nagarro : Expertise, pragmatisme et transparence

Nagarro France fait partie de la Business Unit SAP du groupe international Nagarro. Entreprise de services du numérique spécialisée dans l’intégration de solutions logicielles dédiées aux PME et ETI, nous accompagnons nos clients dans leur transformation numérique. Notre ambition : aider nos clients à saisir les opportunités et innovations du numérique pour améliorer leur performance et leur agilité, à travers une relation de confiance bâtie sur le long terme. Nagarro France bénéfice de toute la force et de l’expertise du Groupe, présent dans 33 pays et regroupant plus de 18 000 collaborateurs.

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Source de l’article sur sap.com

L’arrivée de SAP S/4HANA 1809 a donné à Groupe Atlantic l’opportunité de basculer vers une gestion du transport totalement intégrée. Une offre qui a été déployée avec succès sur les deux principaux sites de distribution français du groupe.

En conservant son esprit d’entreprise familiale, Groupe Atlantic connaît une croissance fulgurante qui lui vaut aujourd’hui d’être devenu un acteur international, leader européen des solutions de confort thermique.

Le catalogue de l’industriel comprend des solutions à destination des particuliers comme des professionnels, avec des produits dédiés au chauffage, à la production d’eau chaude sanitaire, au traitement de l’air ou encore à son rafraîchissement. Le tout étant distribué sous un grand nombre de marques reconnues, dont – en France – Atlantic, Sauter ou encore Thermor.

Groupe Atlantic est aujourd’hui présent sur 4 continents, avec 31 sites industriels et une très forte présence sur le sol français. Il fait travailler 11.600 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires annuel de 2,7 milliards d’euros. Un CA qui a été doublé en seulement 6 ans !

Pour maintenir cette dynamique, l’industriel se doit de desservir ses clients avec toujours plus d’efficacité. Groupe Atlantic dispose de deux principaux centres logistiques en France : à l’ouest celui de La Roche-sur-Yon (le siège du groupe) et à l’est celui de Saint-Louis, Atlantic Logistique Est.

Aller vers toujours plus d’intégration

William Guillet est Business Process Owner Logistique chez Groupe Atlantic. Dès 2017, il a été chargé de travailler à l’intégration de SAP Transportation Management (SAP TM) dans le nouveau système d’information du groupe, centré sur l’ERP SAP S/4HANA. L’objectif était de disposer d’un outil solide permettant d’organiser la logistique aval du groupe : expéditions comme retours.

« SAP S/4HANA 1809 a introduit une version embarquée de SAP TM. Nous y avons vu l’opportunité de disposer d’une solution de gestion de la logistique mieux intégrée à l’ERP, mais aussi à notre outil de gestion des entrepôts SAP EWM. Il s’est avéré toutefois difficile de trouver des experts SAP TM capables de nous accompagner sur ce projet. Après une phase de prise de contact, il est apparu que NTT DATA Business Solutions saurait répondre à nos besoins. » William Guillet Business Process Owner Logistique

Groupe Atlantic décide tout d’abord de doter sa jeune filiale Atlantic Logistique Est (ALE) de cette version totalement intégrée. Un projet démarré en août 2020, avec comme objectif un déploiement en janvier 2022.

« Nous sommes repartis de zéro, mais tout en conservant les processus que nous avions éprouvés avec la version standalone de SAP TM, poursuit William Guillet : gestion du fret, calcul des coûts de transport, etc. Nous avons conservé les processus déjà en place, en améliorant certaines fonctionnalités et en en introduisant d’autres, comme Optimizer (planification et optimisation des transports). Nous avons également mis en place de nouvelles intégrations permettant à SAP TM et SAP EWM (gestion des entrepôts) de se parler directement, sans passer par l’ERP. »

Un second déploiement à La Roche-sur-Yon

Après ce premier succès, Groupe Atlantic programme le déploiement de SAP TM sur son site de distribution de La Roche-sur-Yon. Le plus important de France, avec plus de 1000 salariés. « Nous avons apprécié alors l’expertise de NTT DATA Business Solutions, qui a travaillé avec nous sur des améliorations conséquentes de la solution, permettant de mieux couvrir les besoins métiers exprimés par nos équipes. »

Le déploiement de la solution sur le site de La Roche-sur-Yon est effectif depuis avril 2022. Trop tôt donc pour en mesurer les bénéfices. « Le plus gros des difficultés rencontrées a été aujourd’hui solutionné et nos référents métiers sont unanimes sur un point : ils ne reviendraient pas en arrière, précise William Guillet. Comme notre activité logistique ne ralentit pas – elle va même connaître un pic avec l’arrivée de la période de chauffe – nous comptons sur SAP TM pour accompagner l’évolution de notre supply chain, ainsi que la croissance de Groupe Atlantic. »

Avec ce déploiement, la relation avec les équipes de NTT DATA Business Solutions arrive à son terme… pour le moment. SAP TM est en effet intégré dans le core model de l’environnement SAP S/4HANA développé pour Groupe Atlantic. « Notre prochain déploiement concernera la Turquie, qui n’a pas besoin de SAP TM. Les équipes de NTT DATA Business Solutions pourraient toutefois être mobilisées lors de déploiements futurs de SAP TM, par exemple sur des sites de distribution qui n’en seraient pas dotés, ou basculant depuis un autre TMS. »

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Source de l’article sur sap.com

Installer des panneaux solaires sur les camions frigorifiques, dématérialiser les processus dans les entrepôts, utiliser des données précises en temps réel pour gérer le coût environnemental des livraisons par produit et par itinéraire… Ces initiatives, et bien d’autres, sont au centre des préoccupations des leaders de la Supply Chain, qui s’efforcent de rendre cette dernière plus durable et d’alléger le fardeau pour la planète.

Si ces actions figurent en bonne place dans l’agenda logistique, c’est que la durabilité est un levier important. Selon le Forum international des transports, les émissions de dioxyde de carbone devraient afficher une hausse de 16 % d’ici 2050, à la suite de l’augmentation du transport de marchandises – et ce, même si les pays s’engagent à les freiner. Si l’on n’intervient pas, les villes du monde entier accueilleront des millions de véhicules de livraison de fret et de colis en plus au cours de la prochaine décennie. Résultat : davantage d’embouteillages et une augmentation équivalente des émissions de gaz à effet de serre, comme le signale le Forum économique mondial.

La conclusion qui s’impose : il est primordial de trouver comment rendre la logistique et les livraisons plus durables du point de vue environnemental.

« Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques », remarque Josué Velázquez Martínez, directeur du laboratoire des Supply Chains durables du Centre de transport et de logistique du MIT. « Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs, et s’efforcent vraiment d’améliorer tous les aspects de la Supply Chain ».

Ces mêmes entreprises pourraient se trouver contraintes de prendre davantage de mesures. Si l’on se réfère aux règles en vigueur, nombre d’entre elles n’indiquent pas suffisamment les émissions générées par leur Supply Chain dans leurs rapports de durabilité, voire les omettent totalement, indique le New York Times. Or, il est possible qu’elles y soient bientôt obligées, car les autorités de régulation ont aujourd’hui la logistique dans le collimateur. Aux États-Unis, le législateur envisage de demander aux entreprises publiques de déclarer leurs émissions tout au long de leur Supply Chain. L’UE a également élaboré une proposition de directive qui renforce les règles de communication d’informations en matière de durabilité.

Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques. Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs.

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Les attentes des consommateurs, les réglementations et la demande du marché poussent les dirigeants d’entreprises à agir davantage sur le terrain de la durabilité. Tout naturellement, c’est au niveau des systèmes de logistique et de distribution que sont mises en place de nouvelles normes, qui contribueront largement à créer un avantage concurrentiel. En effet, les entreprises qui économisent sur la livraison en utilisant moins d’énergie et de ressources bénéficient d’un meilleur retour sur investissement (sur leur parc de camions, par exemple) et imaginent des modes de livraison plus efficaces. À cela s’ajoute, du côté des consommateurs, une conscience accrue du coût environnemental des livraisons et une volonté de choisir des options moins rapides pour préserver la planète.

Mais pour voir l’avènement d’une logistique durable, nous devons optimiser nos itinéraires de transport, construire des entrepôts plus efficaces et utiliser plus souvent et plus efficacement les données. Autant de tâches qui n’ont rien de simple. Avant de pouvoir réellement mesurer les progrès en matière de développement durable et agir sur l’empreinte carbone des produits, il y a de nombreuses étapes à mettre en œuvre.


Pas de temps à perdre: Découvrez pourquoi les entreprises doivent faire coïncider leurs ambitions et leurs actes en matière de durabilité.

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D’après le rapport « Le paradoxe de la Supply Chain durable » établi par SAP et Oxford Economics, les cadres dirigeants ne connaissent pas encore suffisamment leur Supply Chain et éprouvent des difficultés à la rendre plus durable. Ils en sont encore à fixer des objectifs, et non à les mettre en application. Près de la moitié des personnes interrogées jugent que la complexité et le coût sont les deux principaux obstacles dans cette démarche de durabilité.

Mais comme l’explique Shimon Gowda, responsable de configuration de la Supply Chain chez Chainalytics, une pression croissante incite les entreprises à gagner en visibilité sur leur Supply Chain globale et à atteindre la neutralité carbone. « De plus en plus d’entreprises s’efforcent de mesurer l’empreinte carbone de leur réseau actuel », ajoute-t-il. « Les leaders du secteur mettent tout en œuvre pour élaborer une mesure précise et exacte, qui servirait de point de référence auquel comparer une situation à l’instant t. »

Pourquoi la logistique constitue un objectif de durabilité majeur

La logistique est une mission complexe. Elle consiste à gérer l’acheminement des matières premières, des produits intermédiaires et des emballages à travers le monde en direction des sites de production, mais aussi la distribution des produits depuis leur lieu de fabrication jusqu’au consommateur. Or, le transport fait partie des domaines dans lesquels l’objectif « zéro émissions » est un enjeu important. Il s’agit notamment de réduire les distances parcourues et d’utiliser plus efficacement les différentes options. Il n’est pas rare, par exemple, que des camions reviennent à vide une fois leur livraison effectuée.

 

Prenons l’exemple des transports frigorifiques : nous utilisons des camions réfrigérés pour transporter les produits pharmaceutiques, les fruits et légumes, les produits laitiers, la viande et les boissons. Cela nécessite de maintenir la chaîne du froid à l’intérieur de la remorque – ce qui consomme beaucoup d’énergie, traditionnellement de l’essence.

 

Certaines entreprises contribuent à rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives. eNow, par exemple, installe des panneaux solaires sur le toit des remorques. Quant à Coldtainer, il fabrique des boîtes de stockage pour la chaîne du froid.

Certaines entreprises s’efforcent de rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives.

 

D’après le média NPR, des entreprises bien établies telles que FedEx et DHL investissent dans des matériels et des équipements tels que des véhicules électriques. Mais M. Martínez en est convaincu : se concentrer uniquement sur de nouveaux véhicules est le meilleur moyen de manquer d’importantes opportunités.

 

« Je constate qu’on s’intéresse beaucoup aux équipements, ce qui est vraiment une bonne chose pour le long terme », explique-t-il. « Mais en attendant, il y a de nombreuses opportunités auxquelles les entreprises ne font pas vraiment attention à ce stade. »

 

Lorsque votre kilométrage varie, choisissez le bon véhicule pour chaque itinéraire de livraison

Ces opportunités, qu’étudient notamment M. Martínez et bien d’autres personnes, ce sont notamment des systèmes de planification des transports qui optimisent les itinéraires, réduisent le kilométrage et les émissions, et analysent les effets de la topographie sur les performances des camions.

 

Renouveler sa flotte n’est pas, en soi, un mauvais choix. Mais un camion neuf n’est pas nécessairement la meilleure option, écologiquement parlant. Les recherches du laboratoire d’étude de durabilité des Supply Chains ont permis d’établir que le kilométrage, tel qu’il est mentionné sur les sites Internet des constructeurs automobiles, est divisé par deux environ en conditions de livraison réelles. L’écart tient probablement au fait que les tests des camions sont réalisés dans des conditions différentes.

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« Les constructeurs font probablement leurs tests dans des conditions qui n’ont rien à voir avec une exploitation réelle, en particulier sur les derniers kilomètres parcourus », avance M. Martínez.

Il suffit de comparer les performances d’un camion qui se déplace sur autoroute, à une vitesse moyenne comprise entre 65 et 80 km/h, et qui fait trois arrêts de livraison, avec celles du même camion qui parcourt une zone très vallonnée à 8 ou 16 km/h et qui effectue vingt arrêts de livraison. Les chiffres seront très différents, et dépendront du modèle. Les camions anciens ont tendance à afficher de meilleures performances que les neufs sur autoroute ; dans une étude menée avec l’entreprise de logistique mexicaine Coppel, l’équipe de M. Martínez a trouvé des exemples attestant d’une meilleure efficacité en carburant (jusqu’à 15 % de différence). L’étude a été réalisée en utilisant une vitesse, des longueurs de segments (soit la quantité d’arrêts sur un itinéraire donné) et un profil topographique moyens, et en s’appuyant sur l’apprentissage automatique pour classer les régions en fonction de ces caractéristiques – certaines étant plus résidentielles, d’autres urbaines, d’autres mixtes.

Imaginez que vous puissiez dire à un client : « Si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage. »

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Sur la base de l’analyse effectuée, l’équipe de Martínez a modélisé une réaffectation des véhicules permettant d’exploiter chacun sur les zones dans lesquelles il réalise les meilleures performances. Les résultats indiquent une réduction de 3 % du carburant utilisé – un chiffre non négligeable pour les entreprises, qui consacrent chaque année des millions à ce poste. À partir de la même hypothèse, l’équipe a également mis en place un projet pilote en conditions réelles, avec 10 véhicules sur un mois. Elle a constaté 8 % d’économies de carburant.

« Il n’est pas vraiment nécessaire d’investir, seulement de réaffecter le matériel existant », conclut M. Martínez. « Mais si vous comptez renouveler votre parc de véhicules, alors vous devez vous assurer que les nouveaux seront utilisés dans les régions attendues, puis réaffecter ceux que vous allez conserver dans votre exploitation. »

Ces résultats montrent comment la combinaison des données, des capacités de calcul et des algorithmes peut participer à améliorer le transport. La topographie a aussi son importance, ajoute M. Martínez, mais elle n’est généralement pas prise en compte dans les évaluations environnementales, car on opte plutôt pour les itinéraires les plus courts et les plus rapides, et parce que c’est un facteur complexe. Pourtant, c’est logique : monter une pente ne nécessite pas la même quantité d’énergie que de la descendre.

« Gérer ces données en utilisant le suivi GPS pour mieux cerner les faits et prendre des décisions mieux informées représente une opportunité considérable », explique-t-il. « C’est ce que j’appelle faire une petite place aux problématiques de la Supply Chain pour réduire réellement les émissions autant que possible, tout en continuant de répondre aux attentes de vos clients et d’atteindre vos objectifs commerciaux. »

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Une livraison le jour même est une opération complexe, car elle implique de nombreux déplacements dans les mêmes zones, avec des camions qui ne sont pas toujours pleins – ce qui augmente les émissions. Le laboratoire de recherche sur la durabilité des Supply Chains a réalisé une expérience pour voir si les consommateurs font des choix différents en fonction de leur sensibilité écologique et de leur capacité à attendre.

Dans cette expérience du « bouton vert », 52 % des clients ont effectivement changé leurs choix de livraison pour limiter leur impact environnemental. Le laboratoire a essayé différentes manières de quantifier ce paramètre pour l’utilisateur, par exemple la réduction des émissions de CO2 ou le nombre d’arbres sauvés. Avec l’exemple des arbres, les chercheurs ont établi que les clients étaient prêts à attendre quatre jours de plus en moyenne pour être livrés. Pour être précis, 70 % ont seulement déclaré qu’ils feraient ce choix, tandis que 52 % l’ont réellement fait – ce qui représente déjà plus de la moitié de la population considérée.

« Il est possible de communiquer avec transparence autour de la Supply Chain avec les clients, afin qu’ils puissent utiliser ces informations au moment d’acheter », insiste M. Martínez. Bien sûr, ce n’est pas simple. Il faut pouvoir indiquer les émissions de CO2 correspondant à chaque commande qui s’affiche dans le panier d’un consommateur, afin que ce dernier dispose de données précises et comprenne l’impact de sa décision. Cela nécessite de nombreuses analyses, voire la validation d’un tiers pour légitimer l’information fournie. Mais ce procédé représenterait un avantage significatif pour asseoir la crédibilité environnementale des marques.

« Imaginez que vous puissiez dire à un client :  si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage ; vous participerez à préserver l’environnement », explique M. Martínez.

La valeur ajoutée des entrepôts locaux en termes de durabilité

Ancrer les Supply Chains localement, en alternant entre les sources d’approvisionnement et sites de production locaux et éloignés, est une autre manière de renforcer leur durabilité. Dans cette perspective, les entrepôts jouent un rôle important : construire des hangars de petite taille, à proximité de la demande, permet en effet de réduire les temps de trajet et les émissions. Les entrepôts constituent aujourd’hui le type de bâtiment commercial le plus volumineux aux États-Unis et, à en croire l’Agence américaine d’information sur l’énergie, les chiffres ne font qu’augmenter.

Il serait possible d’imposer aux entrepôts qu’ils soient autonomes énergétiquement et de les concevoir neutres en carbone. La production d’énergie alternative – par exemple, à l’aide de panneaux solaires installés sur le toit – semble couler de source et, dans certaines zones, elle est d’ores et déjà obligatoire ou subventionnée. L’Allemagne, par exemple, propose un soutien financier à l’installation d’infrastructures solaires. Aux États-Unis, il existe une multitudes d’aides fédérales et étatiques.

À Elizabeth, dans le New Jersey, East Coast Warehouse dispose de panneaux solaires sur son entrepôt, l’un des plus grands du Nord-Est des États-Unis. Kevin Daly, directeur commercial, indique que l’entreprise a récemment installé 4 900 modules solaires à haut rendement supplémentaires, qui ont généré plus de 2,5 GW en 2020. « Nos panneaux solaires ont vraiment dépassé nos attentes », se félicite-t-il.

L’entreprise s’étend dans le Maryland et en Géorgie, et envisage d’utiliser l’énergie solaire sur les entrepôts qu’elle y crée. M. Daly fait remarquer que le processus est plus simple pour les sociétés qui sont propriétaires de leurs bâtiments, entre autres parce que la communauté des développeurs s’inquiète des obligations que les panneaux peuvent engendrer, et du poids qu’ils peuvent ajouter à une structure. Ce point mis à part, ajoute-t-il, c’est une décision d’investissement, qui est souvent liée aux subventions.

À l’intérieur des entrepôts, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

M.Daly pense que davantage d’entrepôts adopteront l’énergie solaire et d’autres formes d’énergie alternatives. « Je ne doute pas qu’à mesure que la technologie se perfectionnera, elle deviendra encore plus efficace et plus bénéfique pour tout le monde. »

Des systèmes de gestion des entrepôts plus intelligents: Les entreprises utilisent des technologies intelligentes pour optimiser leurs opérations quotidiennes dans les entrepôts.

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Le fonctionnement interne des entrepôts et les livraisons sont également devenus plus durables. East Coast Warehouse a choisi de gérer ses opérations de répartition sur des tablettes et des terminaux mobiles, et de se débarrasser autant que possible du papier – et ce, dans un secteur qui en a toujours utilisé beaucoup.

Grâce aux options numériques, les chauffeurs routiers peuvent rester dans leurs camions pour gérer toutes les formalités depuis leur tablette, y compris les lettres de voiture, qui peuvent être envoyées directement aux destinataires par voie électronique. En plus de limiter la consommation de papier, ce mode de fonctionnement permet davantage de transparence. La preuve de livraison – où, quand et qui a signé – peut être intégrée à un système de gestion du transport et archivée automatiquement.

« Ce processus, qui nécessitait beaucoup d’heures de travail et d’opérations manuelles pour numériser et remplir les papiers, est devenu beaucoup plus gérable si on fait les choses de la bonne manière » conclut M. Daly.

De plus en plus d’entreprises cherchent à optimiser les opérations au sein de leurs entrepôts, comme l’explique Mme Gowda, de Chainalytics. Revenir aux principes fondamentaux de l’organisation et, par exemple, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles, est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

« Le simple fait de rationaliser tout cela peut vraiment changer la donne, même au niveau de l’émission de gaz à effet de serre, car cela revient à optimiser vos opérations en tentant de tirer le meilleur parti des ressources disponibles sur le site », insiste Mme Gowda.

La logistique durable s’appuie sur des données

On en revient toujours à la même question : « Vos données sont-elles de bonne qualité ? » Parce qu’il ne suffit plus d’utiliser des données d’historique ou d’estimer des paramètres tels que les émissions générées par les camions.

Désormais, des sociétés tierces proposent les outils nécessaires pour déterminer les émissions de CO2 réelles d’un véhicule donné, à partir des informations opérationnelles collectées. Ces outils sont capables de transmettre ces informations sur des tableaux de bord, de manière à faciliter une approche stratégique dans la réflexion et les actions à mener – et à créer ainsi une Supply Chain plus cohérente de bout en bout.

Autre grand objectif d’un grand nombre de marques et de fabricants : pouvoir ventiler les émissions par produit, de leur conception à leur mise hors service. Ces informations, réclamées par les consommateurs, peuvent constituer un facteur de différenciation considérables pour une marque si elles sont bien compilées et communiquées avec précision (c’est-à-dire sans déclarations non étayées ni « greenwashing »).

D’après Mme Gowda, on prête de plus en plus d’attention à la logistique inverse, car les entreprises modernes consacrent davantage d’analyses à mieux comprendre le coût environnemental de leurs produits, tout au long de leur cycle de vie. Les clients de Chainalytics souhaitent aujourd’hui élaborer des scénarios qui accordent la priorité aux gaz à effet de serre, et non aux coûts. Dans ce domaine, la création d’un jumeau numérique se révèle très utile.

« Il devient un peu difficile de répondre à ce genre de questions sans disposer d’une plateforme de jumeau numérique complètement fonctionnelle », explique Mme Gowda. « Mais nous sommes définitivement plus efficaces qu’il y a dix ans. Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes. »

Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes.

Shimon Gowda, responsable de conception de la Supply Chain chez Chainalytics

Rationaliser l’approvisionnement et les prévisions de la demande peut également renforcer la durabilité, indique Mme Gowda. Tout au long de la Supply Chain, chaque acteur dispose de ses propres métriques prévisionnelles. Mais s’il y a une faille en amont, elle se répète et s’amplifie en aval. Cela peut entraîner une surproduction de la part de toutes les entreprises de la chaîne, ce qui signifie des déchets ou des produits excédentaires qui se retrouvent dans les entrepôts après avoir voyagé dans le monde entier. « C’est typiquement le scénario que nous cherchons à éviter quand nous essayons d’évoluer vers un fonctionnement plus durable, neutre en carbone », conclut-elle.

Un concept de Supply Chain appelé « planification collaborative et réapprovisionnement prévisionnel » est en train de gagner du terrain. C’est un autre exemple de scénario dans lequel les jumeaux numériques jouent un rôle essentiel, car chaque acteur de la Supply Chain peut voir les données transférées par les autres. Par exemple, le fabricant est en mesure de consulter les prévisions du détaillant final trois mois à l’avance. Tout problème peut ainsi être identifié et résolu plus tôt. « Cette solution renferme un vrai potentiel de progression vers l’économie circulaire, car elle implique de se montrer minimaliste dans sa consommation, dans ses transferts… sur tous les points, en somme », explique Mme Gowda.

À mesure que les entreprises s’attachent à évaluer l’impact environnemental réel de leur Supply Chain et de leurs opérations logistiques, les livraisons se rationalisent, de manière à générer moins de déchets et moins d’émissions. Un bonne nouvelle pour l’environnement comme pour les clients !

 

Note des éditeurs : Découvrez des idées logistiques plus durables et des exemples pratiques dans L’économie circulaire se popularise ; 5 vérités sur la Supply Chain dans le monde post-COVID-19 ; et Sur la terre, la mer et dans les airs : des technologies émergentes pour maîtriser le changement climatique.

 

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Source de l’article sur sap.com

SAP NEWSBYTE – 25 octobre 2022 – Aujourd’hui, à l’occasion de SAP Spend Connect Live, la conférence la plus importante du secteur sur la gestion des dépenses, SAP SE (NYSE : SAP) annonce des innovations, des avancées et des points d’attention dans ce domaine :

SAP franchit des étapes clés dans son parcours FedRAMP®

Aujourd’hui, et dans les mois à venir, les agences gouvernementales et les organismes hautement réglementés des États-Unis auront accès aux solutions de gestion des dépenses et de réseau d’entreprise SAP, leaders sur le marché, qui sont déployées avec un haut niveau de sécurité. Les étapes importantes sont les suivantes :

  • Les solutions SAP Fieldglass sont désormais disponibles dans l’Environnement Commercial Réglementé (CRE) de SAP National Security Services (SAP NS2), qui a été construit selon les critères de base du National Institute of Standards and Technology (NIST) avec les paramètres modérés de FedRAMP. Il est également conforme à la Réglementation sur le Trafic International d’Armes (ITAR).
  • SAP Business Network for Procurement et SAP Business Network for Supply Chain seront disponibles dans SAP NS2 CRE en 2023. Les clients pourront ainsi collaborer avec leurs partenaires commerciaux dans un environnement qui répond aux exigences de sécurité et de conformité des agences gouvernementales fédérales.
  • SAP travaille également avec SAP NS2 pour ajouter les solutions d’approvisionnement SAP Ariba au portefeuille SAP NS2.
  • SAP Concur est actuellement “en cours de traitement” pour une autorisation d’agence FedRAMP. Un organisme d’évaluation tiers a effectué une évaluation complète de la sécurité, et l’agence sponsor a procédé à un examen de l’ensemble des autorisations de sécurité. Les solutions SAP Concur devraient être répertoriées sur la Marketplace FedRAMP d’ici la fin de l’année.

Intégration renforcée entre les solutions SAP Ariba et Icertis

Dans le cadre du partenariat élargi annoncé en début d’année, une intégration plus étroite entre SAP Ariba Sourcing and Procurement et les solutions de gestion des contrats d’Icertis peut aider les clients à gérer un plus grand nombre de scénarios. L’intégration plus stricte permet une meilleure collaboration et expérience utilisateur ainsi que des processus de gestion des contrats flexibles et rationalisés. Les utilisateurs peuvent désormais répliquer dans Icertis des espaces de travail contractuels issus des solutions SAP Ariba, lancer la création de contrats dans Icertis pour des espaces de travail contractuels provenant de SAP Ariba, et gérer plus efficacement les processus de modification des contrats. Ces intégrations sont développées et soutenues conjointement par les équipes de SAP Ariba et d’Icertis et ouvrent la voie à de futures innovations. En outre, pour les clients disposant de solutions SAP Fieldglass, il existe une intégration directe avec la plateforme Icertis Contract Intelligence, qui permet de rationaliser les processus de sourcing, d’onboarding et d’offboarding pour les travailleurs externes. Conçues pour apporter de la valeur à l’échelle de l’entreprise, ces intégrations permettent d’accélérer les négociations, de renforcer la conformité, d’obtenir des informations commerciales et une automatisation alimentées par l’IA.

Nouvelles fonctionnalités des solutions SAP Ariba en avant-première

SAP continue de promouvoir l’innovation dans le domaine des achats et a présenté en avant-première de nouvelles fonctionnalités conçues pour aider les entreprises à évoluer vers une expérience d’achat plus prédictive, personnalisée et durable. Les nouvelles fonctionnalités d’achat à 360° sont une évolution de l’achat guidé, dont SAP a été le pionnier il y a plusieurs années, visant à améliorer l’expérience d’achat de tous : de l’employé qui a besoin d’un nouvel ordinateur portable, aux acheteurs principaux sur des secteurs stratégiques et pour tout type de dépenses (matériaux directs et indirects, maintenance, réparation et opérations et services). Ces nouvelles fonctionnalités devraient être disponibles pour certains clients au début de l’année 2023.

SAP fait de la gestion des stocks un domaine d’intérêt et d’investissement permanent

La gestion des stocks est le fondement d’une stratégie d’approvisionnement efficace, surtout dans cette économie post-pandémique. Le rôle essentiel que joue l’approvisionnement dans la continuité des activités ne cessant de croître, il désormais nécessaire de numériser la gestion des stocks et les stratégies d’approvisionnement. Une étude récente menée par Economist Impact, sponsorisée par SAP, souligne que la gestion des stocks est l’un des principaux moteurs de la transformation numérique des achats, plus de 40 % des personnes interrogées ayant choisi cette fonction comme priorité absolue.

Des études de ce type et les commentaires issus de nos conversations permanentes avec les clients valident et orientent notre stratégie et notre feuille de route produit “, a déclaré Muhammad Alam, Président et Chef de Produit, Intelligent Spend and Business Network, SAP. “Nous nous concentrons et investissons davantage dans le développement de solutions qui aideront nos clients à véritablement numériser la gestion des stocks afin de transformer les données en informations qui peuvent conduire à de meilleurs résultats commerciaux.”

La solution pour la gestion des stocks devrait être disponible pour certains clients d’ici la fin de l’année, avec une disponibilité élargie tout au long de 2023.

Les clients disposant de plusieurs environnements ERP peuvent simplifier la gestion de leurs achats

 SAP Central Procurement, édition Cloud privé, est désormais disponible et aide les clients à améliorer la cohérence, l’efficacité, la visibilité et le contrôle. Avec cette nouvelle édition, les clients gèrent l’ensemble de l’entreprise sans devoir entrer et sortir des systèmes ou sans perturber les solutions et les flux de travail existants qu’ils ont mis des années à définir et à perfectionner. Les organisations peuvent gérer de manière centralisée les opérations d’approvisionnement à partir d’un seul endroit, quel que soit l’environnement ERP qui sert de back-end. Bien que les transactions individuelles soient toujours traitées dans chaque back-end, l’équipe en chargé des achats dispose d’une vue et d’un contrôle centralisé sur tous les éléments, des demandes d’achat aux achats, en passant par la recherche de fournisseurs et les contrats.

Parmi les clients, citons Accenture, Baker Hughes, Barrick Gold, CDW, Constellation Brands, Devon Energy, Duke Energy, Endress+Hauser, Fifty Thousand Hours, Guidant Global, Hilltop Holdings, Insight, INVISTA, Johnson & Johnson, KUKA, LG Smith Transport, Los Alamos National Laboratory, Mabe, Merck & Co, Ontario Power Generation, Pfizer, Sony Pictures Entertainment, T-Mobile, Thermo Fischer Scientific, Walmart, Van Genechten Packaging N.V., W.R. Grace et W.W. Grainger partageront leurs expériences et expliqueront comment ils naviguent dans un environnement marqué par des perturbations constantes de la chaîne logistique et d’évolution des tendances macroéconomiques. Pour plus d’informations, consultez le catalogue des sessions SAP Spend Connect Live, et regardez les sessions à la demande dans l’expérience virtuelle à partir du 8 novembre.

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Source de l’article sur sap.com