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Appliquer des méthodes d'apprentissage machine pour rechercher des défauts ferroviaires (2e partie)

Dans cette deuxième partie, nous allons explorer comment appliquer des méthodes d’apprentissage machine pour rechercher des défauts ferroviaires.

Assurer la sécurité du trafic ferroviaire par l’inspection non destructive des rails

L’inspection non destructive des rails afin de garantir la sécurité des transports ferroviaires est régulièrement effectuée à l’aide de différentes approches et méthodes. L’une des principales approches pour déterminer l’état opérationnel des rails ferroviaires est le test non destructif à ultrasons [1]. Actuellement, la recherche d’images de défauts de rail à l’aide des modèles de défauts reçus est effectuée par un être humain. La réussite du développement d’algorithmes de recherche et de classification des données permet de proposer l’utilisation de méthodes d’apprentissage automatique pour identifier les défauts des rails et réduire la charge de travail des humains en créant des systèmes experts.

La complexité de la création de tels systèmes est décrite dans [1, 3-6, 22] et est due, d’une part, à la variété des images graphiques obtenues lors de l’inspection ultrasonore multicanal des rails, et d’autre part, au petit nombre de copies de données avec des défauts (non équilibrés). Une des possibilités pour créer des systèmes experts dans ce domaine est une approche basée sur la décomposition de la tâche complexe d’analyse du défautogramme multicanal entier en canaux individuels ou en ensembles leur caractérisant les types individuels de défauts. 

L’utilisation d’un système expert pour la recherche et la classification des défauts des rails à l’aide d’un test non destructif à ultrasons peut être une solution efficace pour résoudre le problème. Les systèmes experts peuvent être utilisés pour analyser les données obtenues par ultrasons et fournir une estimation précise et fiable du niveau de sécurité des rails. Les systèmes experts peuvent également être utilisés pour prédire les défauts possibles et leur emplacement sur les rails, ce qui peut aider à améliorer la sécurité des transports ferroviaires.

Les systèmes experts peuvent également être utilisés pour analyser les données obtenues par ultrasons et fournir une estimation précise et fiable du niveau de sécurité des rails. Les systèmes experts peuvent également être utilisés pour prédire les défauts possibles et leur emplacement sur les rails, ce qui peut aider à améliorer la sécurité des transports ferroviaires. Les systèmes experts peuvent également être utilisés pour surveiller le niveau de sécurité des rails et prévenir les accidents ferroviaires. Les systèmes experts peuvent également être utilisés pour surveiller le niveau de sécurité des rails et prévenir les accidents ferroviaires. Les systèmes experts peuvent également être utilisés pour surveiller le niveau de sécurité des rails et prévenir les accidents ferroviaires.

Enfin, les systèmes experts peuvent être utilisés pour améliorer les processus d’inspection non destructive des rails. Les systèmes experts peuvent être utilisés pour automatiser le processus d’inspection non destructive des rails, ce qui permet d’accélérer le processus et d’améliorer la qualité des inspections. Les systèmes experts peuvent également être utilisés pour analyser les données obtenues par ultrasons et fournir une estimation précise et fiable

Source de l’article sur DZONE

Étapes pour les développeurs vers l'IT durable.

Les développeurs sont à la pointe de l’innovation technologique. Mais comment peuvent-ils adopter une approche durable pour leurs projets IT ? Découvrez les étapes à suivre !

Les conséquences réelles de quelque chose d’aussi abstrait que le logiciel

Même quelque chose d’aussi abstrait que le logiciel a des conséquences concrètes. Les centres de données consomment environ 1 % de l’énergie mondiale et ces serveurs à haute consommation représentent une fraction minime de l’utilisation totale de l’énergie informatique. Il est temps pour les développeurs informatiques de prendre au sérieux la réduction de leur empreinte carbone.

Aller vert peut prendre plusieurs formes, y compris l’écriture de meilleurs codes, des modifications matérielles et des changements dans la culture du lieu de travail. Les professionnels de l’informatique peuvent utiliser les techniques suivantes pour minimiser l’impact environnemental.

La première étape consiste à optimiser les bases de données. Les bases de données sont un élément essentiel des systèmes informatiques et peuvent consommer une quantité significative d’énergie. Les développeurs peuvent réduire la consommation d’énergie en optimisant leur base de données. Cela peut être fait en réduisant le nombre de requêtes, en réduisant le nombre de tables et en supprimant les données non utilisées. Les développeurs peuvent également améliorer l’efficacité des bases de données en utilisant des outils tels que l’indexation et la compression des données.

Deuxièmement, les développeurs peuvent réduire leur empreinte carbone en réduisant le nombre de serveurs nécessaires. Les serveurs sont l’un des principaux consommateurs d’énergie dans les centres de données et peuvent facilement être réduits en consolidant plusieurs serveurs sur un seul serveur. Les développeurs peuvent également réduire le nombre de serveurs en utilisant des technologies telles que le cloud computing et le virtualisation. Ces technologies permettent aux développeurs d’utiliser plusieurs serveurs virtuels sur un seul serveur physique, ce qui permet une meilleure utilisation des ressources et une réduction des coûts.

Enfin, les développeurs peuvent également réduire leur empreinte carbone en modifiant leur culture de travail. Les développeurs peuvent encourager l’utilisation de technologies plus écologiques telles que les écrans à LED et les imprimantes à faible consommation d’énergie. Ils peuvent également encourager l’utilisation des transports publics ou du covoiturage pour se rendre au travail et encourager le télétravail pour les employés qui le peuvent. Enfin, ils peuvent encourager les employés à recycler et à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement.

Même si le logiciel est abstrait, il a des conséquences concrètes sur l’environnement. Les professionnels de l’informatique peuvent réduire leur empreinte carbone en optimisant leurs bases de données, en réduisant le nombre de serveurs nécessaires et en modifiant leur culture de travail. En adoptant ces techniques, les développeurs informatiques peuvent contribuer à la protection de l’environnement et à la préservation des ressources naturelles pour les générations futures.

Source de l’article sur DZONE

L’arrivée de SAP S/4HANA 1809 a donné à Groupe Atlantic l’opportunité de basculer vers une gestion du transport totalement intégrée. Une offre qui a été déployée avec succès sur les deux principaux sites de distribution français du groupe.

En conservant son esprit d’entreprise familiale, Groupe Atlantic connaît une croissance fulgurante qui lui vaut aujourd’hui d’être devenu un acteur international, leader européen des solutions de confort thermique.

Le catalogue de l’industriel comprend des solutions à destination des particuliers comme des professionnels, avec des produits dédiés au chauffage, à la production d’eau chaude sanitaire, au traitement de l’air ou encore à son rafraîchissement. Le tout étant distribué sous un grand nombre de marques reconnues, dont – en France – Atlantic, Sauter ou encore Thermor.

Groupe Atlantic est aujourd’hui présent sur 4 continents, avec 31 sites industriels et une très forte présence sur le sol français. Il fait travailler 11.600 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires annuel de 2,7 milliards d’euros. Un CA qui a été doublé en seulement 6 ans !

Pour maintenir cette dynamique, l’industriel se doit de desservir ses clients avec toujours plus d’efficacité. Groupe Atlantic dispose de deux principaux centres logistiques en France : à l’ouest celui de La Roche-sur-Yon (le siège du groupe) et à l’est celui de Saint-Louis, Atlantic Logistique Est.

Aller vers toujours plus d’intégration

William Guillet est Business Process Owner Logistique chez Groupe Atlantic. Dès 2017, il a été chargé de travailler à l’intégration de SAP Transportation Management (SAP TM) dans le nouveau système d’information du groupe, centré sur l’ERP SAP S/4HANA. L’objectif était de disposer d’un outil solide permettant d’organiser la logistique aval du groupe : expéditions comme retours.

« SAP S/4HANA 1809 a introduit une version embarquée de SAP TM. Nous y avons vu l’opportunité de disposer d’une solution de gestion de la logistique mieux intégrée à l’ERP, mais aussi à notre outil de gestion des entrepôts SAP EWM. Il s’est avéré toutefois difficile de trouver des experts SAP TM capables de nous accompagner sur ce projet. Après une phase de prise de contact, il est apparu que NTT DATA Business Solutions saurait répondre à nos besoins. » William Guillet Business Process Owner Logistique

Groupe Atlantic décide tout d’abord de doter sa jeune filiale Atlantic Logistique Est (ALE) de cette version totalement intégrée. Un projet démarré en août 2020, avec comme objectif un déploiement en janvier 2022.

« Nous sommes repartis de zéro, mais tout en conservant les processus que nous avions éprouvés avec la version standalone de SAP TM, poursuit William Guillet : gestion du fret, calcul des coûts de transport, etc. Nous avons conservé les processus déjà en place, en améliorant certaines fonctionnalités et en en introduisant d’autres, comme Optimizer (planification et optimisation des transports). Nous avons également mis en place de nouvelles intégrations permettant à SAP TM et SAP EWM (gestion des entrepôts) de se parler directement, sans passer par l’ERP. »

Un second déploiement à La Roche-sur-Yon

Après ce premier succès, Groupe Atlantic programme le déploiement de SAP TM sur son site de distribution de La Roche-sur-Yon. Le plus important de France, avec plus de 1000 salariés. « Nous avons apprécié alors l’expertise de NTT DATA Business Solutions, qui a travaillé avec nous sur des améliorations conséquentes de la solution, permettant de mieux couvrir les besoins métiers exprimés par nos équipes. »

Le déploiement de la solution sur le site de La Roche-sur-Yon est effectif depuis avril 2022. Trop tôt donc pour en mesurer les bénéfices. « Le plus gros des difficultés rencontrées a été aujourd’hui solutionné et nos référents métiers sont unanimes sur un point : ils ne reviendraient pas en arrière, précise William Guillet. Comme notre activité logistique ne ralentit pas – elle va même connaître un pic avec l’arrivée de la période de chauffe – nous comptons sur SAP TM pour accompagner l’évolution de notre supply chain, ainsi que la croissance de Groupe Atlantic. »

Avec ce déploiement, la relation avec les équipes de NTT DATA Business Solutions arrive à son terme… pour le moment. SAP TM est en effet intégré dans le core model de l’environnement SAP S/4HANA développé pour Groupe Atlantic. « Notre prochain déploiement concernera la Turquie, qui n’a pas besoin de SAP TM. Les équipes de NTT DATA Business Solutions pourraient toutefois être mobilisées lors de déploiements futurs de SAP TM, par exemple sur des sites de distribution qui n’en seraient pas dotés, ou basculant depuis un autre TMS. »

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Source de l’article sur sap.com

Installer des panneaux solaires sur les camions frigorifiques, dématérialiser les processus dans les entrepôts, utiliser des données précises en temps réel pour gérer le coût environnemental des livraisons par produit et par itinéraire… Ces initiatives, et bien d’autres, sont au centre des préoccupations des leaders de la Supply Chain, qui s’efforcent de rendre cette dernière plus durable et d’alléger le fardeau pour la planète.

Si ces actions figurent en bonne place dans l’agenda logistique, c’est que la durabilité est un levier important. Selon le Forum international des transports, les émissions de dioxyde de carbone devraient afficher une hausse de 16 % d’ici 2050, à la suite de l’augmentation du transport de marchandises – et ce, même si les pays s’engagent à les freiner. Si l’on n’intervient pas, les villes du monde entier accueilleront des millions de véhicules de livraison de fret et de colis en plus au cours de la prochaine décennie. Résultat : davantage d’embouteillages et une augmentation équivalente des émissions de gaz à effet de serre, comme le signale le Forum économique mondial.

La conclusion qui s’impose : il est primordial de trouver comment rendre la logistique et les livraisons plus durables du point de vue environnemental.

« Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques », remarque Josué Velázquez Martínez, directeur du laboratoire des Supply Chains durables du Centre de transport et de logistique du MIT. « Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs, et s’efforcent vraiment d’améliorer tous les aspects de la Supply Chain ».

Ces mêmes entreprises pourraient se trouver contraintes de prendre davantage de mesures. Si l’on se réfère aux règles en vigueur, nombre d’entre elles n’indiquent pas suffisamment les émissions générées par leur Supply Chain dans leurs rapports de durabilité, voire les omettent totalement, indique le New York Times. Or, il est possible qu’elles y soient bientôt obligées, car les autorités de régulation ont aujourd’hui la logistique dans le collimateur. Aux États-Unis, le législateur envisage de demander aux entreprises publiques de déclarer leurs émissions tout au long de leur Supply Chain. L’UE a également élaboré une proposition de directive qui renforce les règles de communication d’informations en matière de durabilité.

Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques. Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs.

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Les attentes des consommateurs, les réglementations et la demande du marché poussent les dirigeants d’entreprises à agir davantage sur le terrain de la durabilité. Tout naturellement, c’est au niveau des systèmes de logistique et de distribution que sont mises en place de nouvelles normes, qui contribueront largement à créer un avantage concurrentiel. En effet, les entreprises qui économisent sur la livraison en utilisant moins d’énergie et de ressources bénéficient d’un meilleur retour sur investissement (sur leur parc de camions, par exemple) et imaginent des modes de livraison plus efficaces. À cela s’ajoute, du côté des consommateurs, une conscience accrue du coût environnemental des livraisons et une volonté de choisir des options moins rapides pour préserver la planète.

Mais pour voir l’avènement d’une logistique durable, nous devons optimiser nos itinéraires de transport, construire des entrepôts plus efficaces et utiliser plus souvent et plus efficacement les données. Autant de tâches qui n’ont rien de simple. Avant de pouvoir réellement mesurer les progrès en matière de développement durable et agir sur l’empreinte carbone des produits, il y a de nombreuses étapes à mettre en œuvre.


Pas de temps à perdre: Découvrez pourquoi les entreprises doivent faire coïncider leurs ambitions et leurs actes en matière de durabilité.

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D’après le rapport « Le paradoxe de la Supply Chain durable » établi par SAP et Oxford Economics, les cadres dirigeants ne connaissent pas encore suffisamment leur Supply Chain et éprouvent des difficultés à la rendre plus durable. Ils en sont encore à fixer des objectifs, et non à les mettre en application. Près de la moitié des personnes interrogées jugent que la complexité et le coût sont les deux principaux obstacles dans cette démarche de durabilité.

Mais comme l’explique Shimon Gowda, responsable de configuration de la Supply Chain chez Chainalytics, une pression croissante incite les entreprises à gagner en visibilité sur leur Supply Chain globale et à atteindre la neutralité carbone. « De plus en plus d’entreprises s’efforcent de mesurer l’empreinte carbone de leur réseau actuel », ajoute-t-il. « Les leaders du secteur mettent tout en œuvre pour élaborer une mesure précise et exacte, qui servirait de point de référence auquel comparer une situation à l’instant t. »

Pourquoi la logistique constitue un objectif de durabilité majeur

La logistique est une mission complexe. Elle consiste à gérer l’acheminement des matières premières, des produits intermédiaires et des emballages à travers le monde en direction des sites de production, mais aussi la distribution des produits depuis leur lieu de fabrication jusqu’au consommateur. Or, le transport fait partie des domaines dans lesquels l’objectif « zéro émissions » est un enjeu important. Il s’agit notamment de réduire les distances parcourues et d’utiliser plus efficacement les différentes options. Il n’est pas rare, par exemple, que des camions reviennent à vide une fois leur livraison effectuée.

 

Prenons l’exemple des transports frigorifiques : nous utilisons des camions réfrigérés pour transporter les produits pharmaceutiques, les fruits et légumes, les produits laitiers, la viande et les boissons. Cela nécessite de maintenir la chaîne du froid à l’intérieur de la remorque – ce qui consomme beaucoup d’énergie, traditionnellement de l’essence.

 

Certaines entreprises contribuent à rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives. eNow, par exemple, installe des panneaux solaires sur le toit des remorques. Quant à Coldtainer, il fabrique des boîtes de stockage pour la chaîne du froid.

Certaines entreprises s’efforcent de rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives.

 

D’après le média NPR, des entreprises bien établies telles que FedEx et DHL investissent dans des matériels et des équipements tels que des véhicules électriques. Mais M. Martínez en est convaincu : se concentrer uniquement sur de nouveaux véhicules est le meilleur moyen de manquer d’importantes opportunités.

 

« Je constate qu’on s’intéresse beaucoup aux équipements, ce qui est vraiment une bonne chose pour le long terme », explique-t-il. « Mais en attendant, il y a de nombreuses opportunités auxquelles les entreprises ne font pas vraiment attention à ce stade. »

 

Lorsque votre kilométrage varie, choisissez le bon véhicule pour chaque itinéraire de livraison

Ces opportunités, qu’étudient notamment M. Martínez et bien d’autres personnes, ce sont notamment des systèmes de planification des transports qui optimisent les itinéraires, réduisent le kilométrage et les émissions, et analysent les effets de la topographie sur les performances des camions.

 

Renouveler sa flotte n’est pas, en soi, un mauvais choix. Mais un camion neuf n’est pas nécessairement la meilleure option, écologiquement parlant. Les recherches du laboratoire d’étude de durabilité des Supply Chains ont permis d’établir que le kilométrage, tel qu’il est mentionné sur les sites Internet des constructeurs automobiles, est divisé par deux environ en conditions de livraison réelles. L’écart tient probablement au fait que les tests des camions sont réalisés dans des conditions différentes.

Un leadership porteur de sens: Découvrez comment les entreprises placent la durabilité au cœur de leur stratégie.

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« Les constructeurs font probablement leurs tests dans des conditions qui n’ont rien à voir avec une exploitation réelle, en particulier sur les derniers kilomètres parcourus », avance M. Martínez.

Il suffit de comparer les performances d’un camion qui se déplace sur autoroute, à une vitesse moyenne comprise entre 65 et 80 km/h, et qui fait trois arrêts de livraison, avec celles du même camion qui parcourt une zone très vallonnée à 8 ou 16 km/h et qui effectue vingt arrêts de livraison. Les chiffres seront très différents, et dépendront du modèle. Les camions anciens ont tendance à afficher de meilleures performances que les neufs sur autoroute ; dans une étude menée avec l’entreprise de logistique mexicaine Coppel, l’équipe de M. Martínez a trouvé des exemples attestant d’une meilleure efficacité en carburant (jusqu’à 15 % de différence). L’étude a été réalisée en utilisant une vitesse, des longueurs de segments (soit la quantité d’arrêts sur un itinéraire donné) et un profil topographique moyens, et en s’appuyant sur l’apprentissage automatique pour classer les régions en fonction de ces caractéristiques – certaines étant plus résidentielles, d’autres urbaines, d’autres mixtes.

Imaginez que vous puissiez dire à un client : « Si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage. »

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Sur la base de l’analyse effectuée, l’équipe de Martínez a modélisé une réaffectation des véhicules permettant d’exploiter chacun sur les zones dans lesquelles il réalise les meilleures performances. Les résultats indiquent une réduction de 3 % du carburant utilisé – un chiffre non négligeable pour les entreprises, qui consacrent chaque année des millions à ce poste. À partir de la même hypothèse, l’équipe a également mis en place un projet pilote en conditions réelles, avec 10 véhicules sur un mois. Elle a constaté 8 % d’économies de carburant.

« Il n’est pas vraiment nécessaire d’investir, seulement de réaffecter le matériel existant », conclut M. Martínez. « Mais si vous comptez renouveler votre parc de véhicules, alors vous devez vous assurer que les nouveaux seront utilisés dans les régions attendues, puis réaffecter ceux que vous allez conserver dans votre exploitation. »

Ces résultats montrent comment la combinaison des données, des capacités de calcul et des algorithmes peut participer à améliorer le transport. La topographie a aussi son importance, ajoute M. Martínez, mais elle n’est généralement pas prise en compte dans les évaluations environnementales, car on opte plutôt pour les itinéraires les plus courts et les plus rapides, et parce que c’est un facteur complexe. Pourtant, c’est logique : monter une pente ne nécessite pas la même quantité d’énergie que de la descendre.

« Gérer ces données en utilisant le suivi GPS pour mieux cerner les faits et prendre des décisions mieux informées représente une opportunité considérable », explique-t-il. « C’est ce que j’appelle faire une petite place aux problématiques de la Supply Chain pour réduire réellement les émissions autant que possible, tout en continuant de répondre aux attentes de vos clients et d’atteindre vos objectifs commerciaux. »

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Une livraison le jour même est une opération complexe, car elle implique de nombreux déplacements dans les mêmes zones, avec des camions qui ne sont pas toujours pleins – ce qui augmente les émissions. Le laboratoire de recherche sur la durabilité des Supply Chains a réalisé une expérience pour voir si les consommateurs font des choix différents en fonction de leur sensibilité écologique et de leur capacité à attendre.

Dans cette expérience du « bouton vert », 52 % des clients ont effectivement changé leurs choix de livraison pour limiter leur impact environnemental. Le laboratoire a essayé différentes manières de quantifier ce paramètre pour l’utilisateur, par exemple la réduction des émissions de CO2 ou le nombre d’arbres sauvés. Avec l’exemple des arbres, les chercheurs ont établi que les clients étaient prêts à attendre quatre jours de plus en moyenne pour être livrés. Pour être précis, 70 % ont seulement déclaré qu’ils feraient ce choix, tandis que 52 % l’ont réellement fait – ce qui représente déjà plus de la moitié de la population considérée.

« Il est possible de communiquer avec transparence autour de la Supply Chain avec les clients, afin qu’ils puissent utiliser ces informations au moment d’acheter », insiste M. Martínez. Bien sûr, ce n’est pas simple. Il faut pouvoir indiquer les émissions de CO2 correspondant à chaque commande qui s’affiche dans le panier d’un consommateur, afin que ce dernier dispose de données précises et comprenne l’impact de sa décision. Cela nécessite de nombreuses analyses, voire la validation d’un tiers pour légitimer l’information fournie. Mais ce procédé représenterait un avantage significatif pour asseoir la crédibilité environnementale des marques.

« Imaginez que vous puissiez dire à un client :  si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage ; vous participerez à préserver l’environnement », explique M. Martínez.

La valeur ajoutée des entrepôts locaux en termes de durabilité

Ancrer les Supply Chains localement, en alternant entre les sources d’approvisionnement et sites de production locaux et éloignés, est une autre manière de renforcer leur durabilité. Dans cette perspective, les entrepôts jouent un rôle important : construire des hangars de petite taille, à proximité de la demande, permet en effet de réduire les temps de trajet et les émissions. Les entrepôts constituent aujourd’hui le type de bâtiment commercial le plus volumineux aux États-Unis et, à en croire l’Agence américaine d’information sur l’énergie, les chiffres ne font qu’augmenter.

Il serait possible d’imposer aux entrepôts qu’ils soient autonomes énergétiquement et de les concevoir neutres en carbone. La production d’énergie alternative – par exemple, à l’aide de panneaux solaires installés sur le toit – semble couler de source et, dans certaines zones, elle est d’ores et déjà obligatoire ou subventionnée. L’Allemagne, par exemple, propose un soutien financier à l’installation d’infrastructures solaires. Aux États-Unis, il existe une multitudes d’aides fédérales et étatiques.

À Elizabeth, dans le New Jersey, East Coast Warehouse dispose de panneaux solaires sur son entrepôt, l’un des plus grands du Nord-Est des États-Unis. Kevin Daly, directeur commercial, indique que l’entreprise a récemment installé 4 900 modules solaires à haut rendement supplémentaires, qui ont généré plus de 2,5 GW en 2020. « Nos panneaux solaires ont vraiment dépassé nos attentes », se félicite-t-il.

L’entreprise s’étend dans le Maryland et en Géorgie, et envisage d’utiliser l’énergie solaire sur les entrepôts qu’elle y crée. M. Daly fait remarquer que le processus est plus simple pour les sociétés qui sont propriétaires de leurs bâtiments, entre autres parce que la communauté des développeurs s’inquiète des obligations que les panneaux peuvent engendrer, et du poids qu’ils peuvent ajouter à une structure. Ce point mis à part, ajoute-t-il, c’est une décision d’investissement, qui est souvent liée aux subventions.

À l’intérieur des entrepôts, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

M.Daly pense que davantage d’entrepôts adopteront l’énergie solaire et d’autres formes d’énergie alternatives. « Je ne doute pas qu’à mesure que la technologie se perfectionnera, elle deviendra encore plus efficace et plus bénéfique pour tout le monde. »

Des systèmes de gestion des entrepôts plus intelligents: Les entreprises utilisent des technologies intelligentes pour optimiser leurs opérations quotidiennes dans les entrepôts.

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Le fonctionnement interne des entrepôts et les livraisons sont également devenus plus durables. East Coast Warehouse a choisi de gérer ses opérations de répartition sur des tablettes et des terminaux mobiles, et de se débarrasser autant que possible du papier – et ce, dans un secteur qui en a toujours utilisé beaucoup.

Grâce aux options numériques, les chauffeurs routiers peuvent rester dans leurs camions pour gérer toutes les formalités depuis leur tablette, y compris les lettres de voiture, qui peuvent être envoyées directement aux destinataires par voie électronique. En plus de limiter la consommation de papier, ce mode de fonctionnement permet davantage de transparence. La preuve de livraison – où, quand et qui a signé – peut être intégrée à un système de gestion du transport et archivée automatiquement.

« Ce processus, qui nécessitait beaucoup d’heures de travail et d’opérations manuelles pour numériser et remplir les papiers, est devenu beaucoup plus gérable si on fait les choses de la bonne manière » conclut M. Daly.

De plus en plus d’entreprises cherchent à optimiser les opérations au sein de leurs entrepôts, comme l’explique Mme Gowda, de Chainalytics. Revenir aux principes fondamentaux de l’organisation et, par exemple, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles, est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

« Le simple fait de rationaliser tout cela peut vraiment changer la donne, même au niveau de l’émission de gaz à effet de serre, car cela revient à optimiser vos opérations en tentant de tirer le meilleur parti des ressources disponibles sur le site », insiste Mme Gowda.

La logistique durable s’appuie sur des données

On en revient toujours à la même question : « Vos données sont-elles de bonne qualité ? » Parce qu’il ne suffit plus d’utiliser des données d’historique ou d’estimer des paramètres tels que les émissions générées par les camions.

Désormais, des sociétés tierces proposent les outils nécessaires pour déterminer les émissions de CO2 réelles d’un véhicule donné, à partir des informations opérationnelles collectées. Ces outils sont capables de transmettre ces informations sur des tableaux de bord, de manière à faciliter une approche stratégique dans la réflexion et les actions à mener – et à créer ainsi une Supply Chain plus cohérente de bout en bout.

Autre grand objectif d’un grand nombre de marques et de fabricants : pouvoir ventiler les émissions par produit, de leur conception à leur mise hors service. Ces informations, réclamées par les consommateurs, peuvent constituer un facteur de différenciation considérables pour une marque si elles sont bien compilées et communiquées avec précision (c’est-à-dire sans déclarations non étayées ni « greenwashing »).

D’après Mme Gowda, on prête de plus en plus d’attention à la logistique inverse, car les entreprises modernes consacrent davantage d’analyses à mieux comprendre le coût environnemental de leurs produits, tout au long de leur cycle de vie. Les clients de Chainalytics souhaitent aujourd’hui élaborer des scénarios qui accordent la priorité aux gaz à effet de serre, et non aux coûts. Dans ce domaine, la création d’un jumeau numérique se révèle très utile.

« Il devient un peu difficile de répondre à ce genre de questions sans disposer d’une plateforme de jumeau numérique complètement fonctionnelle », explique Mme Gowda. « Mais nous sommes définitivement plus efficaces qu’il y a dix ans. Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes. »

Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes.

Shimon Gowda, responsable de conception de la Supply Chain chez Chainalytics

Rationaliser l’approvisionnement et les prévisions de la demande peut également renforcer la durabilité, indique Mme Gowda. Tout au long de la Supply Chain, chaque acteur dispose de ses propres métriques prévisionnelles. Mais s’il y a une faille en amont, elle se répète et s’amplifie en aval. Cela peut entraîner une surproduction de la part de toutes les entreprises de la chaîne, ce qui signifie des déchets ou des produits excédentaires qui se retrouvent dans les entrepôts après avoir voyagé dans le monde entier. « C’est typiquement le scénario que nous cherchons à éviter quand nous essayons d’évoluer vers un fonctionnement plus durable, neutre en carbone », conclut-elle.

Un concept de Supply Chain appelé « planification collaborative et réapprovisionnement prévisionnel » est en train de gagner du terrain. C’est un autre exemple de scénario dans lequel les jumeaux numériques jouent un rôle essentiel, car chaque acteur de la Supply Chain peut voir les données transférées par les autres. Par exemple, le fabricant est en mesure de consulter les prévisions du détaillant final trois mois à l’avance. Tout problème peut ainsi être identifié et résolu plus tôt. « Cette solution renferme un vrai potentiel de progression vers l’économie circulaire, car elle implique de se montrer minimaliste dans sa consommation, dans ses transferts… sur tous les points, en somme », explique Mme Gowda.

À mesure que les entreprises s’attachent à évaluer l’impact environnemental réel de leur Supply Chain et de leurs opérations logistiques, les livraisons se rationalisent, de manière à générer moins de déchets et moins d’émissions. Un bonne nouvelle pour l’environnement comme pour les clients !

 

Note des éditeurs : Découvrez des idées logistiques plus durables et des exemples pratiques dans L’économie circulaire se popularise ; 5 vérités sur la Supply Chain dans le monde post-COVID-19 ; et Sur la terre, la mer et dans les airs : des technologies émergentes pour maîtriser le changement climatique.

 

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Source de l’article sur sap.com

Dans le cadre de sa transformation, le Groupe ISB investit dans un nouveau système d’information. La modernisation de son SI va s’effectuer par l’adoption de l’ERP SAP S/4HANA en mode cloud, avec l’offre RISE with SAP. Ce projet sera mené en partenariat avec NTT Data Business Solutions France (NDBS France).

Groupe ISB est un spécialiste du bois qui souffle cette année sa soixantième bougie. Acteur incontournable français des produits et solutions bois pour l’habitat et la construction, il est également spécialiste du rabotage de bois résineux en Europe.

L’entreprise s’appuie essentiellement sur deux marques fortes : Silverwood (bois rabotés : bardages, lambris, terrasses, etc.) et Sinbpla (trading de panneaux et bois résineux). Le groupe compte environ 430 collaborateurs, répartis sur différents sites : usines, hubs portuaires, plateformes logistiques et agences commerciales.

2015 : l’année de l’émancipation

Groupe ISB est né du rachat de la division Importation et Solutions Bois (ISB) de Wolseley par ses cadres en 2015. Suite au rapprochement en 2019 avec SCA Wood France, Benjamin Bodet a pris la direction générale du groupe et engagé la transformation d’ISB sur ses deux principaux métiers, qui sont l’importation et la transformation du bois. « Nous avons retravaillé tout d’abord notre modèle économique, puis notre organisation commerciale. Dans le cadre de notre plan stratégique Impact 2026, validé début 2022, nous avons notamment travaillé sur la création de valeur tout le long de la value chain, des pays producteurs à nos clients distributeurs et industriels. »

Groupe ISB a comme ambition de mettre sa politique RSE au cœur de ses activités, en proposant notamment des produits bas carbone, durables et toujours plus respectueux de l’environnement.

Le plan Impact 2026 comprend un volet visant à investir dans les solutions SAP avec comme projet clé l’adoption de l’ERP SAP S/4HANA. Un choix né d’une intense phase de réflexion : « Nous avons passé 18 mois à challenger les différents éditeurs du marché. La balance a finalement penché en faveur de SAP. C’est un environnement que nous connaissons bien, proposé par un acteur qui nous ressemble ; innovant et leader sur son marché. »

Un ERP nouvelle génération… en mode cloud

NTT Data Business Solutions France a été choisi pour accompagner le Groupe ISB dans la mise en place de l’ERP SAP S/4HANA, la méthodologie de travail proposée et l’expertise logistique NTT correspondant aux besoins du Groupe ISB, le logisticien du bois. Une solution que la société a souhaité construire depuis une feuille blanche et déployer en mode cloud, avec RISE with SAP. « Nous voulions disposer d’un outil global, capable d’intégrer au maximum nos processus, mais sans reproduire les défauts de l’ancien système, trop sur mesure, trop permissif et manquant parfois de rigueur, par exemple sur la gestion des données. »

« Opter pour SAP est un véritable challenge qu’on se sent prêt à relever, poursuit Benjamin Bodet. Cela va nous obliger à nous structurer. C’est aussi pour cela que nous avons choisi SAP. » La difficulté principale de ce projet reste d’adapter l’ERP aux spécificités d’un métier qui demeure particulier, le bois. « Notre approche consiste à coller au maximum aux standards de la solution, mais sans écarter toutefois la mise en place de processus spécifiques. Nous allons nous appuyer sur l’expertise en intégration de NDBS FRANCE pour cela. Mais il nous faudra rester raisonnables dans nos envies d’adaptation de l’outil. »

Le projet a été lancé en début d’année 2022 et devrait s’achever avec le go live de la solution SAP S/4HANA, programmé pour le 1er août 2023. 18 mois donc pour mettre en place un ERP au périmètre large (finance, contrôle de gestion, achat, vente, production et logistique) et couvrant toutes les entités du groupe.

Déjà des projets autour de l’ERP SAP S/4HANA

L’adoption d’une solution cloud devrait permettre de faciliter l’accès à l’ERP en France comme à l’étranger. « Nous avons des partenaires un peu partout dans le monde, explique Benjamin Bodet. L’un de nos projets serait par ailleurs d’intégrer SAP le plus en amont possible chez nos partenaires logistiques chargés d’exporter du bois en direction de nos hubs portuaires français. » L’objectif est de connaître au plus tôt et avec le plus de précision possible le contenu de chaque chargement, afin de mieux gérer les stocks et de mieux orienter les flux.

Autre sujet, le transport : « Nous affrétons 20.000 camions chaque année. Investir dans un module avancé de gestion des transports nous permettra de disposer d’une tour de contrôle de l’ensemble de nos flux, routiers comme maritimes, ce qui nous permettra de distribuer nos produits avec la road to market la plus directe possible. »

Dernier défi enfin, l’empreinte carbone, qui est au cœur du plan stratégique Impact 2026 de Groupe ISB. « Pour optimiser notre empreinte carbone, que ce soit lors de la production ou du transport, il nous faut des outils. SAP Product Footprint Management est une solution que nous souhaitons implémenter, car en nous donnant la capacité de mesurer l’impact carbone de nos produits elle pourrait nous apporter un net avantage compétitif et aligner avec les valeurs de notre entreprise que nous portons. »

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Source de l’article sur sap.com

Même dans les périodes difficiles, certaines choses demeurent inchangées. La musique est pour beaucoup un exutoire et le moyen de partager des moments uniques. Dans un même temps, la réduction des émissions carbone est une priorité essentielle pour tous, et ce dans le monde entier. Pour répondre à cet enjeu, Coldplay s’associe cette année à SAP afin que sa tournée mondiale « Music Of The Spheres » soit la plus neutre possible en carbone.

Quand la date du concert tant attendue approche, vous vous demandez probablement comment vous comptez vous y rendre. La réponse à cette simple question peut avoir un impact important sur le déroulement de votre soirée, mais elle pourrait avoir un impact encore plus grand sur votre empreinte carbone, et par conséquent sur notre planète et ses habitants.

Croyez-le ou non, les déplacements du public pour aller et revenir d’un concert contribuent largement aux émissions de carbone et s’accumulent à chaque tournée. Tous les fans n’en ont pas conscience mais en les sensibilisant, nous pouvons en responsabiliser des millions.

Coldplay, l’un des groupes de musique les plus célèbres et engagés, s’est fixé une mission pour sa prochaine tournée mondiale : la rendre la plus éco responsable possible. Pour y parvenir, ils souhaitent réduire leur consommation globale mais également avoir davantage recours à des technologies vertes, dans le but de réduire les émissions totales de CO2. Ce projet est aussi le moyen de sensibiliser la communauté de fans à une cause qui concerne tout le monde.

Coldplay souhaite ainsi continuer d’offrir une expérience de concerts unique à ses fans tout en leur donnant la possibilité de s’engager à ses côté. Pour donner vie à ce projet, le groupe avait besoin d’un peu d’aide ; c’est là qu’intervient SAP.

Grâce à notre technologie et à nos solutions, nous donnons aux organisations du monde entier les moyens de favoriser le développement durable“, a déclaré Christian Klein, PDG et membre du Conseil Exécutif de SAP SE. “Coldplay et SAP partagent un engagement commun et profond pour le développement durable, et nous sommes ravis d’unir nos forces pour rendre leur tournée aussi écologique que possible.”

SAP a collaboré avec Coldplay pour développer et lancer l’application Coldplay Music Of The Spheres World Tour. Cette application combine des expériences interactives et immersives avec des fonctionnalités qui permettent aux fans de prendre des décisions plus respectueuses de l’environnement lors de leurs déplacements. Une fois que les utilisateurs auront téléchargé l’application, ils commenceront leur voyage et exploreront différentes sections qui offrent toutes des moyens uniques de faire partie de l’univers Coldplay tout au long de la tournée.

Les fans peuvent commencer par l’axe durabilité dans la section “Voyage” de l’application. Ils peuvent y visualiser et mieux comprendre en quoi leur mode de déplacement impacte leur empreinte carbone. En choisissant parmi sept modes de transport différents – voiture, taxi, train, transports en commun, vélo, à pied ou en avion – les fans peuvent voir en temps réel l’impact de leurs décisions sur l’environnement. Et pour promouvoir des modes de transports plus durables, l’application offre des récompenses sous forme de codes promo sur la boutique en ligne de Coldplay à tout spectateur qui s’engage à utiliser les transports à faible émission carbone.

L’application comporte également d’autres rubriques :

  • La tournée : il est possible de consulter les dates et les lieux des concerts, de trouver des billets ou même de partager ses concerts préférés directement sur les réseaux sociaux.
  • Planet : cette rubrique permet de plonger dans des jeux interactifs sur le thème de la réduction des gaz à effet de serre, tout en apprenant davantage sur les actions mises en place par Coldplay et ses partenaires de tournée dans le domaine.
  • Univers : Grâce à cette rubrique, l’utilisateur peut créer son propre contenu sur le thème de Coldplay en utilisant la réalité augmentée. Il est possible d’y prendre des photos, créer des vidéos, et même de danser avec des extraterrestres, puis de partager ses créations sur les réseaux sociaux. Cette rubrique donne également accès à du contenu exclusif sur le groupe.

Pour donner vie à cette expérience d’envergure mondiale, SAP a exploité deux solutions de premier ordre : SAP Business Technology Platform et SAP Cloud for Sustainable Enterprises. Coldplay utilise également SAP Analytics Cloud pour obtenir des informations sur l’empreinte carbone des fans qui voyagent, à partir des données capturées dans l’application, ce qui aidera le groupe à déterminer comment la tournée compense les émissions de carbone calculées.

Ces dernières années, nous avons cherché à placer le développement durable au cœur de nos tournées et l’application joue un rôle important dans la concrétisation de cette vision et de cet engagement. Nous sommes très fiers de la collaboration avec notre partenaire SAP, qui a créé une application à la fois efficace et attrayante permettant à nos fans de choisir des moyens plus durables pour se rendre à nos concerts“, a déclaré Coldplay.

Les difficultés rencontrées par Coldplay pour gérer les émissions de carbone liées aux déplacements du public ne sont pas propres à l’industrie musicale. Partout dans le monde, les entreprises sont confrontées à la gestion des émissions de carbone qui ne font pas partie de leurs activités ou qui ne sont pas sous leur contrôle direct, autrement dit, les émissions de niveau 3. SAP aide ainsi les entreprises du monde entier à devenir des entreprises durables et intelligentes, en leur fournissant des solutions et des outils numériques pour gérer de manière optimale leurs performances en matière de développement durable, à tous les niveaux de leur activité.

Ce n’est qu’en s’engageant collectivement que nous pourrons commencer à améliorer notre impact sur l’environnement. Avec l’application Music Of The Spheres World Tour, nous sommes heureux de montrer au monde entier que lorsque nous travaillons conjointement, nous pouvons sensibiliser, agir, et surtout changer les choses.

Pour vivre vous-même l’expérience, l’application Music Of The Spheres World Tour de Coldplay est déjà disponible en téléchargement sur iOS et Android.

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Source de l’article sur sap.com

Novo Mesto est une petite ville slovène située sur le coude pittoresque de la rivière Krka. Cette ville, dont l’origine remonte à la préhistoire, a toujours su gérer intelligemment ses ressources. L’idée d’assurer aux génération futures un environnement propre est profondément ancrée dans l’état d’esprit collectif. Les citoyens et les touristes peuvent se baigner dans la rivière en plein centre-ville.

« Nous ne sommes ni les premiers ni les derniers à vivre sur cette planète », déclare l’adjoint au maire de la ville, Bostjan Grobler. « Devenir une ville intelligente n’est pas un objectif en soi. L’objectif est de préserver la santé de nos citoyens et la salubrité de notre environnement afin d’offrir des emplois durables et des espaces de vie attrayants. La technologie nous aide à y parvenir. »

L’air pur comme point de départ

Comme beaucoup d’autres villes en Europe, Novo Mesto lutte depuis dix ans contre la pollution atmosphérique.

Celle-ci est particulièrement élevée en hiver, où les mesures font souvent état de particules de suie qui dépassent plusieurs fois par semaine les limites de matières particulaires (PM) fixées par l’Union européenne à 40 microgrammes par mètre cube. Il existe différents types de matières particulaires. Les matières les plus fréquemment mesurées sont des particules en suspension d’un diamètre de 10 microns ou moins, appelées PM10. Pour vous donner une idée, un micron est un millionième d’un mètre et un cheveu humain a une épaisseur d’environ 75 microns.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le niveau de PM10 doit être inférieur à 20 microgrammes par mètre cube. La ville allemande de Mannheim, par exemple, enregistre une moyenne annuelle de 22 microgrammes, contre 27 à Novo Mesto. Même si ces moyennes sont faibles en comparaison de Shanghai, qui avoisine les 84, elles peuvent entraîner des maladies cardiaques et pulmonaires ainsi qu’une irritation des voies respiratoires, en particulier lorsqu’elles dépassent 40 microgrammes.

Novo Mesto affichait des niveaux élevés de PM10 année après année, mais les dirigeants municipaux ne savaient pas comment y remédier.

« Il était évident que nous devions agir », explique Peter Gersic, responsable du développement de projets pour la municipalité de Novo Mesto, « car la pollution atmosphérique ne disparaît pas toute seule. Mais en toute honnêteté, nous ne savions que faire de ces données. »

Après quelques recherches, la municipalité s’est adressée à SAP et Telekom Slovénie. Juraj Kovac, un analyste de Telekom doué de l’expertise technique adéquate pour mettre en œuvre des solutions de ville intelligente, nous a expliqué le fonctionnement de la solution. Des capteurs ont été installés dans toute la ville pour recueillir des données non seulement sur la pollution atmosphérique, mais aussi sur d’autres indicateurs environnementaux importants, notamment l’utilisation de l’eau et la pollution lumineuse.

« Nous utilisons SAP Leonardo pour collecter les données et SAP Analytics pour les analyser », explique Juraj Kovac. « Toutes nos plateformes IdO s’exécutent sur SAP Cloud Platform. Les données sont utilisées par la municipalité pour prendre des décisions opérationnelles et par les citoyens qui utilisent des applications mobiles, par exemple pour trouver des places de stationnement. »

Améliorer la vie urbaine

L’adjoint au maire comprend désormais que la gestion des ressources de la ville n’est pas uniquement une affaire d’État. Il s’agit d’aider les citoyens à revoir leur mode de vie. « Si nous voulons que les gens prennent moins leur voiture, nous devons leur offrir des alternatives comme les transports publics et les pistes cyclables », déclare Bostjan Grobler. « Il ne suffit pas de motiver les gens à acheter des véhicules électriques. Nous devons veiller à ce qu’ils puissent facilement les garer et les recharger. ».

Ce que Novo Mesto souhaite réaliser à petite échelle grâce à la technologie intelligente existe déjà dans plusieurs villes du monde. Depuis les bâtiments écologiques et la collecte des déchets basée sur des capteurs, jusqu’au développement des transports publics et des services municipaux en ligne, les villes intelligentes révolutionnent la vie urbaine.

La ville de New York, par exemple, a été nommée ville la plus intelligente au monde pendant deux années consécutives notamment pour son recours à un système de relevé automatisé permettant de mieux comprendre comment ses 8,5 millions d’habitants utilisent 1 milliard de gallons d’eau chaque jour. La ville de Londres, qui arrive deuxième au classement, a été récompensée pour son système de transport collectif et ses politiques d’urbanisme.

La Commission de transport de Toronto utilise la technologie SAP pour optimiser la visibilité des processus et la communication pour le personnel œuvrant dans les transports en commun de la ville. La technologie IdO de SAP aide la ville d’Antibes à mieux gérer ses ressources en eau. La ville de Nanjing utilise les capteurs de circulation de SAP pour développer une culture plus écologique et plus humaniste.

Grâce à son utilisation visionnaire de la technologie pour assurer l’attractivité et la durabilité de la ville, Novo Mesto prouve que toute ville, quelle que soit sa taille, peut être une référence pour les générations à venir en matière de qualité de vie urbaine.

Publié en anglais sur Forbes.com

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Source de l’article sur sap.com

De tous les défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui, le changement climatique représente la plus grande menace. Des points de basculement que nous ne nous attendions pas à voir franchir avant de nombreuses années ont déjà été atteints. Il reste peu de temps pour arrêter les changements irréversibles et désastreux des systèmes climatiques de la Terre.

L’objectif mondial de zéro émission carbone est un gigantesque challenge. Une transition significative vers les énergies renouvelables ne peut à elle seule résoudre que 55 % des émissions mondiales. Les 45 % restants résultent des transports, de l’utilisation des sols, de la gestion des bâtiments et de la production de biens de consommation et industriels. L’action en faveur du climat nécessite de nombreuses solutions différentes et interdépendantes. Elle doit être un effort conjoint des nations, des sociétés civiles et des entreprises.

L’évolution vers des pratiques commerciales durables est impulsée par les gouvernements, les consommateurs, les investisseurs et même les employés. Si la plupart des entreprises surveillent et mesurent les émissions de CO2 de leurs sites de production, les clients exigent de plus en plus de connaître l’empreinte carbone complète des produits qu’ils achètent.

En conséquence, les entreprises doivent passer du modèle linéaire qui domine encore aujourd’hui le secteur à une économie circulaire – un changement systémique qui renforce la résilience à long terme, génère des opportunités commerciales et économiques et procure des avantages environnementaux et sociétaux.

Dans cette nouvelle équation, le carbone devient de plus en plus un nouveau vecteur de transformation. Il s’agit effectivement d’une « monnaie » mondiale et universelle qui peut être suivie, échangée, gérée et minimisée comme toute autre ressource. Pourtant, pour la plupart des entreprises, la gestion du carbone est considérée soit comme un coût nécessaire à la conduite des affaires, soit comme une taxe qui sert de pénalité. D’une manière ou d’une autre, elle est considérée comme corrosive pour les bénéfices.

Mais que se passerait-il si nous pouvions convertir la gestion du carbone en stratégie d’investissement qui puisse également générer des bénéfices ? Et si nous pouvions rendre la durabilité rentable et la rentabilité durable, sans sacrifier l’une à l’autre ?

Cette idée est tout aussi visionnaire que prometteuse. Prenons l’exemple d’une grande entreprise de biens de consommation. À un horizon de cinq à dix ans, en fonction de l’évolution de la législation, il est possible d’éviter des dépenses de compensation de 1 à 2 % du chiffre d’affaires par an, d’augmenter le chiffre d’affaires de 1 à 3 % par an et de réaliser des économies de 2 à 5 millions d’euros par an grâce à une comptabilisation et une déclaration plus précise et plus efficace des émissions.

Pour ce faire, les entreprises ont besoin de logiciels qui les aident à mesurer, à comptabiliser et à prendre les bonnes actions – et SAP est très bien positionné pour répondre à ce challenge. Nous gérons les chaînes logistiques des plus grandes entreprises du monde, nous pouvons jouer un rôle central en aidant les entreprises à gérer leur Green Line* en minimisant l’empreinte carbone et l’impact environnemental négatif de leurs produits.

Inscrivez-vous dès maintenant au SAP Sustainability Summit pour les détails sur la manière dont nous aidons les entreprises à gérer leur Green Line* de manière responsable.

* en plus du pilotage traditionnel de la « top line » – c’est-à-dire la génération de chiffre d’affaires – et de la « bottom line » – l’optimisation des résultats nets et la profitabilité, les entreprises doivent maintenant piloter la « green line », c’est-à-dire la production responsable et durable.

Article original posté sur Linkedin en anglais

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Source de l’article sur sap.com

Le changement climatique est un sujet brûlant. Pour y remédier, tous les pays du monde se doivent d’agir et de mener des actions coordonnées. Depuis plus de 10 ans, SAP s’emploie à agir contre le changement climatique. L’éditeur a fixé ses premiers objectifs de baisse des émissions de CO2 dès 2009. Bien qu’il ait une nouvelle fois été classé numéro 1 des éditeurs de logiciels dans les indices de durabilité du Dow Jones cette année, le plus dur reste à accomplir.

Dans le cadre du mouvement #FridaysForFuture, des milliers d’étudiants descendent dans la rue chaque vendredi pour manifester en faveur de la protection du climat. Le rapport annuel sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions qui vient d’être publié a tiré une autre sonnette d’alarme avant la conférence sur le climat de cette semaine. En comparant la tendance des émissions de gaz à effet de serre à leur niveau souhaitable, le rapport souligne que ces émissions doivent baisser de 7,6 % par an sur la prochaine décennie pour que l’humanité parvienne à contenir l’élévation des températures du globe à 1,5 °C. Un réchauffement supérieur à 1,5 degré entraînerait des phénomènes climatiques plus fréquents et plus intenses, à l’image des vagues de chaleur et des tempêtes observées ces dernières années, et ferait planer de graves menaces sur les populations, les pays, l’environnement, mais aussi les entreprises.

Favoriser l’action pour le climat via les solutions SAP

Pour lutter contre les dommages causés par le changement climatique, SAP s’appuie sur la numérisation. Ce faisant, l’éditeur aide ses clients à réduire leurs émissions de CO2 et à contribuer à l’objectif de développement durable numéro 13 des Nations unies, à savoir Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques.

« Le principal levier de SAP se traduit par son portefeuille de produits, qui permet aux clients d’agir de manière positive sur le plan économique, environnemental et social », explique Daniel Schmid, directeur du développement durable de SAP. « Avec plus de 437 000 clients à son actif, notre entreprise dispose d’un énorme potentiel pour changer les choses. »

Une partie de ce potentiel a déjà été réalisée en collaboration avec les clients.

Lors dialogue consacré aux aspects stratégiques du développement durable qui s’est tenu au siège de SAP en septembre, Hanno Schoklitsch, fondateur et PDG de Kaiserwetter, a parlé de la façon dont son entreprise recourt à l’Internet des Objets (IdO) et l’intelligence artificielle (IA) pour accélérer la transition vers les énergies vertes. Il a présenté le dernier bilan d’ARISTOTELES, plateforme IdO optimisée par SAP Cloud Platform, qui s’appuie sur des analyses de données intelligentes et des simulations de données prédictives pour améliorer les investissements et le financement en faveur de l’efficacité énergétique.

Il est essentiel d’amplifier cet impact. En conséquence, les équipes SAP s’activent à faire évoluer les solutions SAP qui aident à transformer la mobilité urbaine et qui soutiennent les réseaux de chaîne logistique pour qu’ils gagnent en transparence, dans l’objectif de passer à une économie circulaire « zéro déchet » et de lutter contre la pollution plastique.

Donner l’exemple : efforts consentis en interne

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Tout en cherchant à élaborer des produits et services qui aident les clients à déployer des modèles économiques durables, SAP s’engage à réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre. Des mesures ont déjà été mises en place pour atteindre cet objectif.

SAP s’est fixé l’objectif de réduire de 85 % ses émissions de CO2 tout au long de la chaîne de création de valeur d’ici 2050, un objectif qui s’inscrit dans l’initiative « Science Based Targets ». Dans ce cadre-là, l’éditeur a récemment renforcé son engagement en adoptant les objectifs de réduction des émissions de 1,5 ºC dans l’optique d’une future neutralité carbone. Pour atteindre la neutralité carbone dans ses propres activités d’ici 2025, SAP s’appuie sur une stratégie en trois volets : éviterréduirecompenser.

  • Éviter : dans la mesure du possible, SAP s’emploie à éviter les émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit d’une priorité absolue, qui passe par exemple par le recours aux télécommunications virtuelles en lieu et place des vols d’affaires.
  • Réduire : au cas où les émissions de gaz à effet de serre ne pourraient pas être évitées, SAP cherche à renforcer l’efficacité et réduire tous les types d’émissions, par exemple avec l’efficacité énergétique des bâtiments, les opérations des centres de données, le covoiturage, l’autopartage et la mobilité connectée.
  • Compenser : SAP a élargi ses modèles de compensation des déplacements professionnels. Dans le cas des vols d’affaires, un prix interne du carbone a été établi pour compenser les émissions de CO2, et SAP a émis des cartes de carburant neutres en carbone pour toutes les voitures de fonction.

En 2009, SAP s’est fixé l’objectif de ramener les émissions de gaz à effet de serre aux niveaux de 2000 d’ici 2020. Ce résultat a été atteint dès la fin 2017 alors que les effectifs de SAP ont été multipliés par quatre au cours de cette période. L’année dernière, SAP a fait tomber ses émissions à 310 kilotonnes, dépassant ainsi son objectif annuel de réduire le nombre de ses émissions de CO2 à moins de 333 kilotonnes. Les chiffres exacts sont disponibles dans le rapport intégré annuel. En outre, un tableau de bord interne de durabilité permet aux employés de découvrir la répartition de ces rejets par pays, par site et par secteur d’activité.

Tous les centres de données et établissements SAP fonctionnent aux énergies vertes depuis 2014. En outre, SAP introduit progressivement un système de management environnemental conforme à la norme ISO 14001 sur les sites SAP du monde entier.  En 2019, 55 sites SAP avaient déjà obtenu la certification ISO 14001.  Un système de management de l’énergie certifié ISO 50001 est intégré aux systèmes de gestion existants de certains sites, tels que le siège de SAP à Walldorf et St. Leon-Rot, pour améliorer en continu la performance énergétique de l’entreprise.

La mobilité joue également un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique. C’est la raison pour laquelle le profil des employés qui font la navette entre domicile et lieu de travail est pris en compte dans le calcul des émissions de CO2 de SAP. Avec son large éventail de voitures électriques, à ses systèmes de transport public spéciaux ainsi qu’à son vif soutien du vélo et du covoiturage, SAP propose différents moyens de se déplacer et de voyager de manière durable. Les résultats de l’enquête 2018 sur les trajets domicile-travail ont révélé une tendance positive : en 2018, les émissions quotidiennes de CO2 en lien avec ces trajets ont diminué de 4,7 % par rapport à l’année précédente. L’utilisation de la voiture a baissé de 5 %, celle des transports publics est restée stable et le recours au vélo a augmenté de 15 %. Le travail à domicile a progressé de 11 % d’une année sur l’autre.

Si les émissions de CO2 ne peuvent être évitées ou réduites, auquel cas SAP investit dans des projets de compensation d’émissions et reçoit en retour des crédits carbone des projets sponsorisés. L’accent est mis sur des projets ambitieux, tels que le Fonds Livelihoods qui conjugue reboisement et amélioration des moyens de subsistance des communautés rurales et satisfait aux critères du label GOLD standard du WWF (World Wide Fund for Nature). À ce jour, 2,3 millions d’arbres ont été plantés, dont 1 million entre 2018 et 2019, par exemple, dans le cadre du projet « Réserve de forêt de Kikonda » en Ouganda.

Agir au niveau individuel

Chacun de nous, nous pouvons de bien des façons changer les choses, tant dans notre vie personnelle que professionnelle. Les employés de SAP sont désireux d’apporter une contribution positive. Selon l’enquête annuelle menée auprès du personnel, 93 % des employés conviennent qu’il est important pour SAP de poursuivre sa stratégie de développement durable. Plus de 200 personnes s’engagent comme défenseurs du développement durable au sein d’un réseau mondial pour encourager le changement et inspirer leurs collègues.

Le programme SAP Next-Gen, mis en place en collaboration avec les laboratoires d’innovation technologique de l’ONU, soutient une série de hackathons en faveur de l’action climat, Reboot the Earth, dont la finale aura lieu lors du sommet pour le climat à New York prévu en septembre prochain. De nombreux employés de SAP sur différents sites se sont portés volontaires pour jouer le rôle de juges dans les concours locaux.

Les lignes directrices de la programmation durable compilées par l’équipe Performance and Scalability de SAP ont également valeur d’exemple. Selon Detlef Thom, expert produit SAP en développement : « Pour les développeurs de logiciels et les architectes, appuyer le développement durable et contribuer à l’informatique écoresponsable implique de concevoir des programmes logiciels qui utilisent efficacement les ressources informatiques tout en économisant de l’énergie. Cela devient encore plus impératif si l’on tient compte du grand nombre de transactions commerciales que gère un système SAP à l’échelle mondiale. »

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Source de l’article sur sap.com

Un an après l’annonce de la pandémie par l’Organisation mondiale de la santé, la COVID-19 fait toujours la une de l’actualité dans le monde. Fermeture des écoles, des universités et des jardins d’enfants, report ou annulation d’événements, interdictions de voyage, confinement de villes et de régions entières, chute des marchés mondiaux… Le coronavirus bouleverse notre quotidien et nous rappelle à quel point notre monde est volatil.

Parallèlement, les effets positifs de la pandémie sur l’environnement nous ont montré qu’il était possible d’agir rapidement. Les avions cloués au sol, la baisse de fréquentation sur les routes et la fermeture des usines ont fait chuter les émissions mondiales de dioxyde de carbone à des niveaux jamais atteints depuis 2006 lors du confinement d’avril 2020. Sept grandes villes internationales, dont New Delhi, São Paulo et New York, ont connu une réduction de 25 à 60 % des particules fines pendant cette période de confinement, selon IQAir. En Chine, la COVID-19 a fait chuter les émissions de CO2 de 200 millions de tonnes depuis le début de l’épidémie, ce qui équivaut à plus de 10 % des émissions mondiales.

Cela n’atténue en rien le coût humain de l’épidémie. Les décès, les mesures de quarantaine, les difficultés financières des entreprises et des ménages n’en sont que quelques-unes des conséquences. Dans le même temps, cette crise a mis en évidence le fait que nous pouvions agir massivement et rapidement en faveur du climat.

Nous sommes à un tournant. Selon les prévisions de l’Organisation météorologique mondiale, il y a 20 % de probabilité que les températures mondiales soient de 1,5 °C supérieures à la moyenne enregistrée à l’époque préindustrielle entre 2020 et 2024 au minimum pendant un an. Ce seuil de 1,5°C est le niveau de réchauffement climatique que les pays se sont engagés à contenir lors de l’Accord de Paris de 2015. Même si un nouveau pic annuel peut être suivi de plusieurs années de températures en moyenne plus douces, le non-respect de ce seuil serait une preuve supplémentaire que les mesures internationales de lutte contre le changement climatique ne fonctionnent pas.

Nous ne pouvons ni ignorer la pandémie et son impact, ni continuer à ignorer le changement climatique et la contribution de nos entreprises. Quatre-vingt-cinq pour cent des entreprises qui émettent le plus de CO2 utilisent SAP pour gérer leurs processus, ce qui représente une formidable opportunité. Les technologies numériques peuvent contribuer à réduire massivement les émissions de CO2 dans des secteurs majeurs tels que les services publics, l’agriculture et les transports. Ces réductions d’émissions pourraient potentiellement équivaloir à planter 500 milliards d’arbres. Imaginez l’impact si tous les secteurs agissaient ensemble !

Le développement durable combine la vision de l’entreprise intelligente et l’objectif de SAP de créer un monde meilleur et d’améliorer la vie des individus de la manière la plus naturelle qui soit. Il nous offre également une occasion unique de créer un impact durable et positif pour les générations futures. En 2009, SAP s’était engagée à ramener ses émissions de gaz à effet de serre à leurs niveaux de 2000 à l’horizon 2020. Nous avons atteint cet objectif deux ans plus tôt, tout en multipliant par quatre nos effectifs. Nous prenons l’engagement d’atteindre la carboneutralité d’ici 2025 et, malgré une forte croissance, nous sommes parvenus à réduire notre empreinte carbone nette au cours des cinq dernières années. Nous avons récemment été classés leader du secteur des logiciels dans les indices de durabilité du Dow Jones pour la 14ème année consécutive.

Nous poursuivons non seulement nos propres objectifs climatiques, mais nous voulons aider nos clients à repenser leur stratégie pour atteindre leurs objectifs de durabilité. Dans le cadre de la transition vers de nouveaux modèles de gestion durables, SAP dispose d’une équipe d’experts en solutions et services d’innovation qui aide les clients à surmonter les perturbations et à transformer leurs activités par le biais de l’innovation, grâce à des technologies intelligentes telles que l’Internet des Objets (IoT), l’apprentissage automatique, l’intelligence artificielle (IA), la technologie blockchain et l’analyse étendue des données.  Nous aidons les entreprises à suivre leurs émissions de CO2, des chaînes logistiques en amont jusqu’à la logistique en aval, y compris l’approvisionnement, les opérations et la fabrication.

Aujourd’hui, nous allons encore plus loin en développant des solutions qui permettent à nos clients de mesurer et de réduire leurs émissions dans l’intégralité de leur chaîne de valeur. Nous voulons intégrer la durabilité comme nouvelle dimension de réussite dans les applications analytiques et transactionnelles. Ou, comme le dit si justement mon collègue Thomas Saueressig : nous ajoutons une « ligne verte » au chiffre d’affaires et au résultat net pour mesurer la performance d’une entreprise.

En ce début d’année, nous procédons à des essais auprès de clients issus de secteurs tels que l’automobile, l’industrie des produits chimiques, l’industrie alimentaire et l’ingénierie. SAP Product Carbon Footprint Analytics est la première solution disponible sur le marché et notre client Doehler est le premier à l’adopter. D’autres solutions seront bientôt disponibles. Restez à l’écoute pour en savoir plus !

Nous voulons aider nos clients à repenser leur stratégie en matière de développement durable. Nous créons de la valeur en les aidant à atteindre leurs objectifs en matière d’émissions, et nous les aidons à prendre des décisions commerciales responsables tout en tenant compte de la durabilité. Nos clients pourront simuler les effets d’options d’investissement durable, de décisions opérationnelles et de la gestion des ressources naturelles et sociales, comme n’importe quelle autre ressource d’entreprise.

Avec ces mesures, SAP franchit un nouveau cap dans la transformation de ses clients en entreprises intelligentes durables, en prouvant que l’entreprise intelligente peut rendre la durabilité rentable et la rentabilité durable.

Christian Klein est le PDG de SAP.
Cet article est initialement paru sur LinkedIn.

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Source de l’article sur sap.com