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Les marchés de clients individuels, optimisés par les plateformes et les algorithmes, peuvent désormais devenir instantanément une communauté ouverte pour des actions collectives et coopératives.

L’essor des communautés numériques

La technologie aide les clients à interagir plus facilement et à s’organiser en un nombre infini de communautés numériques exigeantes, parfois même révoltées.

Ces communautés se forment souvent de manière spontanée et se développent de façon exponentielle à un coût quasi nul. Nous le voyons, par exemple, lorsque de simples histoires individuelles deviennent virales ou lorsque des entreprises ont à affronter, quasiment du jour au lendemain, des foules qui entreprennent des actions difficiles à gérer.

La création et le partage d’objets sociaux sont au cœur de cette révolution des communautés numériques (1). Les communautés numériques étaient initialement basées sur des intérêts communs et se sont formées autour de points de rassemblement en ligne tels que des groupes de discussion et leurs artefacts numériques, les publications. De nos jours, les objets sociaux numériques prennent toutes sortes de formes, comme les tweets, les photos, les évaluations par les pairs et les mises à jour de statut (c’est-à-dire à peu près tout ce qui suscite un intérêt et une participation de masse et qui peut être facilement partagé).

Plus de 140 000 communautés mondiales se sont formées sur Reddit, couvrant des sujets très sérieux, et d’autres beaucoup plus obscurs. Par exemple, un groupe de 71 000 membres partage des photos de coussinets d’animaux.

La facilité avec laquelle des groupes comme celui ­ci peuvent se former, communiquer et agir implique que ces communautés sociales ne sont pas limitées à des objectifs de divertissement. Certaines sont clairement formées pour déstabiliser ou disrupter des entreprises. Les téléspectateurs, par exemple, ont réussi à faire revivre des séries télévisées, à faire pression sur celles qu’ils n’aimaient pas et à exiger que certaines soient réécrites.

Pour réussir, les entreprises doivent être capables de créer des objets sociaux importants aux yeux des groupes numériques et, par extension, de devenir la pièce maîtresse du fonctionnement du groupe. Il s’agit de trouver le bon équilibre : elles doivent éviter de déclencher la colère d’un groupe et de devenir l’objet de leur mépris.

Les clients se regroupent pour influencer les entreprises de quatre façons :

Ils utilisent les produits comme objets sociaux

Plusieurs sociétés de jeux en ligne ont donné naissance à des communautés participatives en transformant leurs jeux en objets sociaux. Les gamers peuvent partager des stratégies, créer de nouvelles versions des jeux et y jouer ensemble. Les sociétés de services musicaux transforment les playlists favorites en objets sociaux, qui sont ensuite facilement partagés avec d’autres personnes à la recherche du mix parfait.

Ils font des choix informés

Aujourd’hui, les sites d’avis sont généralement utilisés pour complimenter ou critiquer une entreprise en fonction de l’expérience vécue. D’autres utilisent ces avis pour décider quel produit acheter. De plus en plus de communautés numériques optimisées par l’IA se formeront pour partager opinions, conseils, bonnes pratiques et expériences personnelles autour d’intérêts communs.

Des ressources groupées

Les plateformes de données permettent aux clients de se regrouper pour acheter des articles à prix réduit. Les plateformes basées sur les coupons offrent des prix réduits sur des quantités minimums définies par le fournisseur. Les sites de financement participatif (Crowdfunding) permettent aux clients d’attirer l’attention sur une cause charitable ou de proposer leur aide pour développer de nouveaux produits. En échange d’un paiement initial, les donateurs reçoivent généralement le nouveau produit dès son lancement.

Ils font travailler collectivement les robots d’IA

Chargés par les clients d’obtenir le meilleur prix (par exemple via des comparateurs), les robots d’IA pourraient à l’avenir collaborer pour négocier et acheter collectivement des marchandises. Les robots d’IA apprendront à rechercher et à mobiliser d’autres robots d’IA pour aider à servir au mieux les intérêts de tous leurs clients.

Que peut faire votre entreprise ?

Rendre le partage social naturel

Utilisez le Big Data et l’IoT pour concevoir des objets sociaux qui s’intègrent à vos produits, plateformes numériques et à votre présence en ligne et que les gens veulent créer et partager. Oubliez la création et le contrôle de tout le contenu pertinent de l’entreprise, et optez pour le développement de communautés au sein de l’entreprise afin de partager du contenu qui bénéficie à l’entreprise dans le cadre de leurs interactions sociales.

Devenir le centre d’attention de votre communauté

Votre produit peut représenter la raison d’être d’une communauté, en permettant aux gens d’interagir de manière utile entre eux. Par exemple, de nombreux fabricants d’appareils de fitness utilisent des applications pour créer des communautés autour de ces appareils et accroître les interactions via des plateformes numériques.

Aider les communautés à trouver un sens

Aidez les communautés numériques à comprendre ce qu’elles veulent être, à défendre leurs valeurs et à atteindre leurs objectifs. Plusieurs entreprises de prêt-à-porter, par exemple, ont tiré profit de la volonté de leurs communautés de faire une différence à l’échelle mondiale, en associant l’achat d’un produit à une aide destinée à des communautés dans le besoin.

Publié en anglais sur insights.sap.com


Références

(1) « Social objects » (Objets sociaux), Wikipedia, consulté le 2 octobre 2018, https://en.wikipedia.org/wiki/Social_objects.

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Source de l’article sur sap.com

Les clients optent de plus en plus pour des expériences riches de sens et s’en remettent à l’IA pour toutes les autres tâches. C’est pourquoi les entreprises doivent oublier la routine et tendre vers le sublime.

Des clients en quête de sens

Appelons ça la révolution de la quête de sens. De Facebook aux cours de yoga, en passant par les manuels de développement personnel, tout est mis à la disposition d’une classe moyenne mondiale en pleine explosion (+160 millions chaque année (1)) pour l’aider à donner plus de sens à son quotidien, un objectif auxquels aspirent instinctivement tous les hommes (2).

Bien que les entreprises soient tout de même tenues de répondre aux attentes traditionnelles des clients (des produits et services de qualité fournis avec un maximum d’efficacité et un service client optimal), elles doivent maintenant également se focaliser sur la vie à laquelle aspirent les clients. Si une partie de l’expérience client ne parvient pas à offrir un sentiment gratifiant sur le plan émotionnel, elle sera alors reléguée en arrière-plan (voir « L’IA comme intermédiaire »), où des algorithmes de type « configurez puis oubliez » prendront le relais (3).

Avec des technologies comme le Machine Learning, le cloud computing et l’IoT, tout ce qui est perçu comme routinier ou répétitif se transforme en une expérience client automatisée en arrière-plan. Mais, la bonne nouvelle, c’est que ces mêmes technologies constituent aussi un nouveau moyen pour les entreprises de donner plus de sens qu’aujourd’hui aux différentes composantes de l’expérience.

Les différents types d’expériences riches de sens

Bien qu’il existe autant de définitions du terme « expériences riches de sens » que de personnes, pour les entreprises, ces expériences entrent dans quatre grandes catégories :

Divertissement

Dans des centres commerciaux de Californie, de Floride, du Nevada et du Royaume-Uni, cette année, les clients ont enfilé des casques de réalité virtuelle (RV) et ont déambulé dans un espace conçu pour leur donner l’impression d’être dans un film Star Wars. L’expérience a reçu d’excellentes critiques (4). Les frontières entre les marques grand public, les détaillants et le divertissement continueront de s’estomper, comme en témoigne le succès de films et vidéos YouTube qui sont, pour ainsi dire, l’extension de publicités ou jeux vidéo (5).

Interaction

Dans les petites villes, les gens avaient pour habitude d’aller chez le boucher ou dans l’épicerie du coin non seulement pour acheter des produits de première nécessité, mais aussi pour faire le plein de rumeurs sur le quartier. Avec l’apparition des grandes surfaces, ces expériences sociales ont quasiment disparu. Mais grâce au gain d’efficacité généré par le Machine Learning et le commerce en ligne, les retailers peuvent contrecarrer cette tendance en offrant aux gens de nouvelles façons de communiquer avec les autres et avec leurs communautés. L’utilisation de technologies comme la RV, la réalité augmentée (RA) et l’IA pourrait permettre aux retailers haut de gamme de devenir les boîtes de nuit du 21e siècle, par exemple, ou encore à un stade de devenir un nouveau centre commercial.

Apprentissage

Les entreprises doivent s’inspirer de notre fascination pour le fonctionnement des choses pour créer ou développer des relations riches de sens avec leurs clients. En améliorant leur connaissance d’un produit, l’expérience des clients devient ainsi plus riche de sens. Par exemple, les fabricants de téléphones mobiles se livrent une guerre sans merci sur la qualité de leurs appareils photo. Ils ont donc tout intérêt à offrir des cours de photographie en magasin et à domicile par le biais de technologies comme la RV et la RA.

Aspiration

L’alignement des ventes sur une aspiration humaine fondamentale pourrait expliquer pourquoi le nombre de centres de bien-être et de remise en forme dans les centres commerciaux a doublé au cours des cinq dernières années (6). Cela explique aussi pourquoi les applications de suivi de santé et de fitness sont devenues si populaires. Les clients recherchent en effet des moyens de surveiller leurs progrès et de partager leurs objectifs avec une communauté plus vaste.

Que peut faire votre entreprise ?

Votre expérience est dépourvue de sens ? Créez-le !

Les entreprises qui n’offrent pas déjà de dimension riche de sens à l’expérience qu’ils proposent seront reléguées au second plan par les clients ou par des agents d’IA axés sur l’efficacité et agissant pour leur compte. Elles doivent mettre les bouchées doubles pour maximiser le moindre élément riche de sens dans leur expérience et ainsi se protéger de la concurrence. Elles peuvent utiliser les nouvelles tech­nologies pour repousser les limites de l’expérience ou aller complètement au ­delà de ces limites pour donner à leurs produits ou services une autre dimension, où des expériences riches de sens existent déjà.

Prenez soin de vos clients, ne les contrôlez pas

Dans un monde où les clients peuvent exprimer ce que bon leur semble à un assistant d’IA vocal, il est impossible de contrôler la totalité de leur expérience. Prendre soin des clients est donc la meilleure alternative. Vous les aidez ainsi à laisser de côté le superflu et démontrez votre capacité à rassembler le meilleur dans une sorte de forfait d’abonnement, même si une partie de ce travail doit être effectuée par des tiers (comme une marque de niche ayant une expertise bien précise dans un domaine donné).

Supprimez toute distraction

Une fois la proposition de sens essentielle identifiée, automatisez tout ce qui peut distraire le client des éléments les plus riches de sens de l’expérience.

Fournissez une plateforme créatrice de sens

Les entreprises peuvent créer des plateformes technologiques créatrices de sens à un coût relativement bas. Dans le domaine du fitness, par exemple, les entreprises fournissent des plateformes permettant aux développeurs de créer des applications qui aident les utilisateurs à se sentir connectés grâce à différents types de données : meilleurs scores personnels, itinéraires crowdsourcés et compétitions « Roi de la colline ».

Article publié en anglais sur insights.sap.com


Références :

(1) Homi Kharas, The Unprecedented Expansion of the Global Middle Class: An Update (L’expansion sans précédent de la classe moyenne mondiale : mise à jour) (Brookings, février 2017), https://www.brookings.edu/research/the-unprecedented-expansion-of-the-global-middle-class-2/.

(2) Neel Burton, « Our Hierarchy of Needs » (Notre hiérarchie des besoins) Psychology Today, 23 mai 2012 (mis à jour en septembre 2017), https://www.psychologytoday.com/us/blog/hide-and-seek/201205/our-hierarchy-needs.

(3) Volker Hildebrand, Lori Mitchell-Keller, Christopher Koch et Polly Traylor, « Customer Relationship Status: It’s Complicated » (Statut de la relation client : c’est compliqué), Digitalist Magazine, 18 novembre 2015, https://www.digitalistmag.com/executive-research/customer-relationship-status-its-complicated.

(4) « The VOID – Glendale Galleria », Yelp, consulté le 2 octobre 2018, https://www.yelp.com/biz/the-void-glendale-galleria-glendale-2.

(5) « La Grande Aventure Lego », Warner Bros., consulté le
2 octobre 2018, https://www.warnerbros.com/lego-movie.
« Assassin’s Creed », 20th Century Fox Movies, consulté le
2 octobre 2018, https://www.foxmovies.com/movies/assassins-creed.

(6) Diana Olick, « Malls Hope to Get Back in Shape by Adding Gyms » (Les centres commerciaux espèrent retrouver la forme en installant des salles de gym), CNBC, 1er février 2018, https://www.cnbc.com/2018/02/01/malls-hope-to-get-back-in-shape-by-adding-gyms.html.

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Source de l’article sur sap.com

Un état d’esprit axé sur le client signifie qu’il faut constamment penser non seulement à votre client, mais aussi aux clients de vos clients – et à tous leurs employés. C’est ce que pense avant tout Martin Mrugal, responsable mondial de Customer First chez SAP.

« Pendant la pandémie COVID-19, les entreprises ont prouvé l’une après l’autre que la sécurité de leurs employés, le service aux clients et les engagements envers les parties prenantes sont des priorités absolues », dit-il. « C’est notre travail de défendre passionnément nos clients en leur fournissant les meilleurs outils, services et inspirations pour les aider à remplir leurs obligations et à s’épanouir dans le processus ».

A Customer First Mindset

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A Customer First Mindset

 

Mrugal a partagé avec les clients des histoires incroyables sur les nombreux résultats positifs obtenus par les clients qui ont un partenariat solide avec SAP.

Faurecia, un équipementier automobile mondial, s’est d’abord concentré sur la protection de ses employés, puis a renforcé ses liquidités pour rassurer les parties prenantes : l’entreprise pourrait faire face à tous les défis posés par la crise. Il a également saisi l’occasion de développer la résilience de sa chaîne d’approvisionnement et d’accélérer la neutralité en matière de CO2 grâce à l’achat d’énergie et d’acier décarbonisés. Malgré le blocage, Faurecia a rassemblé plus de 1 000 fournisseurs en ligne afin d’assurer conjointement la continuité de la chaîne d’approvisionnement et de s’assurer qu’ils sont prêts pour la reprise.

Le géant suisse du commerce de détail Coop a utilisé un nouvel outil de prévision pour s’assurer que les rayons des supermarchés étaient bien approvisionnés afin que les clients puissent s’approvisionner. Il a également transféré temporairement des employés de ses secteurs d’activité non alimentaires, qui ont été fermés pendant la crise, pour travailler dans des entrepôts et des centres de distribution en sous-effectif.

Lamb Weston, un fournisseur nord-américain de produits à base de pommes de terre, a renforcé les pratiques sanitaires sur tous ses sites et n’a autorisé que les visites critiques dans ses usines de fabrication pour éviter la propagation du virus. Elle a également optimisé les stocks, permettant à l’entreprise de transférer les fournitures aux épiceries qui avaient besoin de plus de produits à base de pommes de terre.

« Ce ne sont là que quelques exemples de la manière dont les clients de SAP se concentrent sur leurs employés et leurs entreprises », explique M. Mrugal. « Nous constatons que tout le monde, partout dans le monde, est confronté aux mêmes défis, sous une forme ou une autre. Maintenant plus que jamais, nous augmentons notre niveau d’engagement et nous pensons de manière créative pour accroître notre collaboration et notre connectivité avec les clients par le biais d’engagements virtuels et numériques ».

Interrogé sur son rôle, M. Mrugal explique que « Le client d’abord » est à la fois un état d’esprit, un modèle d’engagement et une organisation construite autour de meilleurs engagements avec les clients – le tout réuni en un seul.

« La véritable mesure du succès de SAP est le succès de nos clients. Ce concept est inscrit dans notre ADN », dit-il en racontant l’histoire d’un représentant commercial de SAP qui a aidé un client à localiser 500 lits d’hôpital en 30 minutes pour un hôpital de fortune à New York au plus fort de la pandémie. « Le représentant a reçu un appel d’un fournisseur, Ram Tool Construction Supply, qui aidait un entrepreneur à construire l’hôpital. Le représentant de SAP a utilisé l’outil SAP Ariba Discovery pour répondre rapidement au besoin ».

M. Mrugal note que depuis que SAP a donné aux clients un accès gratuit à SAP Ariba Start Sourcing à la mi-mars 2020, les affichages des acheteurs sur ce site ont augmenté de 58 % et les réponses des fournisseurs de 404 % par rapport à la période du 1er janvier au 9 mars 2020.

La fourniture de logiciels gratuits est l’un des moyens par lesquels SAP démontre que ses clients sont au premier plan. SAP offre également à ses clients un accès gratuit à plusieurs solutions clés de SAP et de Qualtrics.

« Les clients profitent de nos offres gratuites », a déclaré M. Mrugal. « Qualtrics leur permet de sonder et de prendre le pouls de leurs employés pour s’assurer qu’ils sont vraiment en sécurité. C’est primordial dans l’environnement actuel ».

M. Mrugal a un mantra de trois mesures essentielles que les organisations doivent prendre pour survivre avec succès à la crise. La santé et la sécurité des employés, des clients et des communautés figurent en tête de liste.

Ensuite, une communication claire et cohérente est essentielle. Selon M. Mrugal, il est essentiel de garder les lignes ouvertes avec les clients et de rester connecté : « Nous devons comprendre en temps réel où nos équipes ou nos clients ont des préoccupations, et nous devons y répondre immédiatement ».

Enfin, M. Mrugal estime que le maintien de la continuité garantit que le niveau d’engagement de SAP ne diminue pas ; il affirme plutôt que SAP change la qualité – et pas seulement la quantité – de son engagement avec les clients.

« Dans de nombreux cas, nous sommes encore plus engagés avec nos clients que jamais auparavant alors que nous traversons ensemble cette période inhabituelle », déclare le dirigeant de longue date de SAP, qui pense que le rôle de son organisation continuera à évoluer à mesure que les besoins de SAP et de ses clients continueront à se transformer.

Une chose, cependant, ne changera jamais : le client sera toujours au centre de nos préoccupations.

 

Publié initialement en anglais sur news.sap.com

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Source de l’article sur sap.com

La crise économique actuelle pousse les entreprises vers des logiciels et des services basés sur le cloud computing qui sont peu gourmands en ressources, rentables et faciles à déployer. SAP est dans une position unique pour offrir ces solutions.

Le groupe New Ventures and Technologies de l’entreprise, dirigé par Max Wessel, est une unité exploratoire mise en place pour produire rapidement des technologies de pointe, orientées vers l’avenir. En plus de diriger le groupe, M. Wessel est directeur de l’innovation pour SAP et directeur général de SAP Bay Area. Wessel nous parle ici de son approche pour encourager l’innovation.

Fostering Innovation in the Intelligent Enterprise

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Fostering Innovation in the Intelligent Enterprise

Q : Qu’est-ce que l’innovation chez SAP ?

R : L’innovation est un grand mot, et nous en faisons beaucoup chez SAP. C’est dans chaque changement progressif que nous apportons à un produit, dans chaque itération de notre modèle commercial et de notre approche pour engager les clients. Et nous devrions être fiers de tout cela. Lorsque les clients nous demandent ce qu’ils pensent de l’innovation, c’est souvent à propos de l’adoption de technologies et de modèles commerciaux véritablement nouveaux. Ces dernières années, SAP a fait de grands progrès en ciblant les changeurs de jeu en plus de notre activité principale. Par exemple, l’équipe Voice AI de Newport Beach utilise le traitement du langage naturel pour analyser les données du centre d’appel SAP Concur afin de déterminer l’efficacité d’un engagement. Au lieu de passer des centaines d’heures à vérifier manuellement les journaux d’appels, l’intelligence artificielle (IA) prend le relais. C’est un excellent exemple de l’utilisation d’une nouvelle technologie pour résoudre un problème ancien. Comment SAP crée-t-il de l’innovation organique ?

Dans toute l’entreprise, nous introduisons de nouvelles fonctionnalités, de nouveaux produits et de nouveaux services sur ce qui semble être une base quotidienne. Cette innovation nous a permis de nous implanter solidement dans l’environnement de nos clients. Cependant, pour assurer une croissance transformatrice, nous avons également besoin d’une grande vision. Nous devons nous projeter dans dix ans, identifier les grands problèmes qui méritent d’être résolus, puis les attaquer de manière à apporter de la valeur à nos clients.

Parallèlement à cette vision, SAP doit donner à ses innovateurs les moyens d’explorer de nouvelles technologies, de travailler avec les clients sur des preuves de concept (POC) et de partager de grandes idées avec des collègues du monde entier. C’est cet échange qui nous permet d’identifier ensemble les grandes idées. L’année dernière, plus de 20 000 employés se sont engagés dans notre programme d’intrapreneurs, et lors de notre réunion de lancement du développement en janvier, nous avons officiellement lancé l’outil SAP Technology Radar, une plateforme centrale et interne d’échange de connaissances sur les nouvelles technologies. Nous voulons que chaque employé contribue au processus de développement de SAP. Et notre équipe New Ventures and Technologies soutient cette conversation.

Quelles sont les grandes tendances que vous observez ?

Il existe encore un énorme potentiel pour l’apprentissage machine au sein de l’entreprise. C’est pourquoi nous continuons à pousser les capacités d’IA dans la reconnaissance vocale et à étudier la génération de données synthétiques et les nouvelles méthodes de cryptage. Nous pensons qu’elles joueront un rôle dans l’introduction de capacités d’IA avancées dans l’entreprise.

Mais ce n’est pas seulement une question de technologies. Il s’agit aussi de simplifier le déploiement et la personnalisation des logiciels grâce à des logiciels « sans code » et à l’automatisation des processus d’entreprise. Ces progrès permettront à presque tout le monde de créer une application commerciale, sans avoir besoin d’être ingénieur.

La dernière tendance est l’application de nouveaux modèles commerciaux pour fournir des logiciels de manière fondamentalement différente. Par exemple, nous sommes désormais en mesure de mettre en relation des petites et moyennes entreprises (PME) avec des partenaires de prêt dans Ariba Network, en utilisant leurs factures comme point de référence pour le crédit. Cela nous a permis d’ouvrir le crédit à des entreprises qui en ont désespérément besoin pendant la crise économique actuelle, sans frais pour les entreprises ou pour nos clients SAP Ariba – tout cela parce que nous avons expérimenté ce nouveau modèle commercial au cours des deux dernières années.

Comment trouvez-vous ces points forts dans le portefeuille de SAP ?

SAP brille lorsque nous comprenons le problème du client, que nous avons une expertise approfondie du domaine dans un secteur d’activité donné et que nous infusons de nouvelles technologies pour résoudre le problème. Le produit de prêt aux PME que je viens de mentionner, Apparent Financing by SAP, est venu de l’équipe d’Ariba Network sur la base de conversations qu’ils ont eues avec leurs clients. Ils avaient une compréhension approfondie du problème du client, mais ils avaient besoin d’un partenaire technologique et l’ont trouvé dans notre organisation.

Une partie de notre rôle consiste à entamer une conversation avec l’ensemble de SAP sur l’avenir. Chaque année, nous menons diverses campagnes d’innovation chez SAP. Grâce à ces efforts, une grande partie des projets que nous lançons viennent directement des experts de notre entreprise. J’encourage mon équipe à adopter l’esprit d’un débutant en prenant du recul pour écouter toutes les idées des experts en produits et comprendre où se trouvent les nouvelles opportunités.

Comment éviter la cannibalisation de nos solutions classiques ?

Je préfère que nous cannibalisions nos solutions classiques plutôt que de laisser un concurrent le faire. C’est là que nous devons faire preuve de créativité et de conviction. Si nous sommes convaincus que le monde changera dans 10 ans, nous devrions alors nous engager dans une cannibalisation des flux existants. Le passage au « cloud » au cours de la dernière décennie est une chose dont SAP devrait être immensément fier. Mais le nuage est plus qu’un nouveau mécanisme de livraison, et il nous a obligé à réorganiser beaucoup de nos produits. Et nous l’avons fait avec audace, convaincus que le nuage serait le mécanisme de diffusion préféré de nombre de nos clients dans de nombreuses situations.

Comment pouvons-nous inciter nos employés à être plus innovants ?

Je m’oppose à la prémisse selon laquelle les employés ne sont pas assez innovants. Je reçois de nos collègues plus d’idées plus créatives et une compréhension plus approfondie d’un problème de l’industrie que vous ne pouvez l’imaginer. Au lieu d’inciter les gens à être plus innovants, nous devons les responsabiliser. L’une des initiatives dont je suis le plus fier chez SAP est notre programme d’intrapreneuriat. Lorsque j’ai repris l’organisation, moins de 3 000 personnes participaient chaque année à notre groupe d’exploration et d’accélération. Nous en avons maintenant plus de 20 000, et l’objectif cette année est d’en engager 25 000.

La raison pour laquelle nous menons le programme intrapreneuriat n’est pas que nous pensons qu’il va générer de meilleures idées – les idées sont déjà là. Il s’agit de donner aux gens un moyen de développer ces idées, de les tester et de les commercialiser. Et plus nous en ferons pour faciliter l’innovation, plus il sera facile pour les gens d’innover.

Que devons-nous faire pour permettre un meilleur rendement de l’innovation ?

Je pense que nous avons besoin de trois ingrédients : un capital patient, une structure créative et un mandat exécutif. S’attaquer aux grands problèmes prend du temps, et c’est pourquoi nous devons planifier en termes d’horizons temporels de dix ans. Nous devons mettre en place de petites équipes pour résoudre les problèmes que seul SAP peut résoudre et leur donner la patience et la structure qui leur permettent d’apporter de la valeur au marché. Si elles s’attaquent à des problèmes suffisamment importants, si on leur donne ce mandat, si on leur permet d’emprunter une voie non linéaire, elles feront des choses étonnantes.

En tant que directeur général de SAP Bay Area, quels avantages y a-t-il à faire partie des 20 sites mondiaux qui composent le réseau de laboratoires SAP ?

Au début de la pandémie COVID-19, nous avons pu joindre tous les directeurs de laboratoires par téléphone pour comprendre les meilleures pratiques réglementaires et les communications numériques dans différents environnements culturels. C’est un parfait exemple de la façon dont nous pouvons exploiter le meilleur d’une force de développement mondiale pour favoriser l’amélioration. Mais nous combinons également des idées et des forces lorsqu’il s’agit d’activer la base d’employés pour stimuler l’innovation, de créer des hackathons, de donner aux employés les moyens de trouver de nouvelles idées commerciales ou d’étendre notre portée dans l’écosystème afin d’identifier des partenaires locaux qui peuvent mettre nos produits et services sur le marché.

Quelle est votre recette personnelle pour pérenniser SAP ?

Tout ce que nous faisons du point de vue de l’innovation doit viser à rendre les logiciels d’entreprise plus personnels, plus flexibles et plus ouverts. Il est plus facile que jamais de connecter les systèmes entre eux, ce qui signifie que plus vos systèmes et votre écosystème sont ouverts, plus vous pouvez proposer une grande variété d’innovations. SAP compte 100 000 employés, mais 7,5 milliards de personnes sur la planète sont motivées pour nous aider à améliorer le fonctionnement du monde. Nous serions négligents si nous ne nous ouvrions pas aux idées extérieures sur la manière de faire évoluer les logiciels d’entreprise.

 

 

Publié initialement en anglais sur news.sap.com

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Source de l’article sur sap.com

After six months of uncertainty 2020 is finally beginning to find a style of its own. There are nods to Brutalism, a delightful blending of 80s pastels with 90s primaries, and the font style of choice is anything but geometric sans-serif.

In this month’s collection of the freshest sites from the past four weeks you’ll find tons of new portfolios, from big agencies to freelancers, and some amazing primal scream therapy. Enjoy!

Looks Like You Need Iceland

Looks Like You Need Iceland is an incredible site that asks you to record a scream, that they’ll broadcast for you into the wide open spaces of Iceland as therapy. And then perhaps you’ll visit Iceland for real. It’s brilliant marketing for the Iceland tourist board.

Riverlane

The abstract 3D animation on Riverlane’s site is a stunning introduction to a topic that’s hard to visualize. The rest of the site is equally well done, with great typography, slick brand assets, and a professional engaging tone.

Monokai

Wimer Hazenberg’s site features a simple pixelated text column. But scroll down the page and keep an eye on the awesome text dissolve effect, it transforms this simple design.

I Weigh Community

The I Weigh Community is a non-profit community activism initiative helmed by Jameela Jamil. It’s devoted to radical inclusivity, and it promotes its message on its site with striking graphics and bold, expressive typography.

WAKA WAKA

Waka Waka is a design studio specializing in wooden furniture. The noise effect and the mid-century typography evoke the radical design of 60 years ago. The random rotations on the thumbnail hovers are delightfully disruptive.

Dataveyes

Dataveyes is an information design studio that works with large datasets to give meaning to complex information. Its site features beautiful, full-screen animations that illustrate the type of information it specializes in.

Year & Day

Year & Day is an ecommerce site that sells ceramics, glassware, and other choice pieces of tableware. It’s a colorful collection that perfectly complements your food and the stunning site takes its cues from the collection.

Dunderville

Dunderville is a motion design studio with an impressive portfolio of animation and live action films. Its site features a tactile paper fold detail, and as you would expect, some superb text, and vector animations.

André Venâncio

It’s been months since we last saw a creative developer’s site with a liquid effect. André Venâncio revisits the idea with a cool oil bubble effect, hover over the thumbnails to see it.

Thomas Prior

It’s not all 60s revivalism, pastels, and cute animations. There will always be room for minimalism, and nothing suits this style as well as portfolios for photographers; Thomas Prior’s site is a prime example.

Serra

Serra’s site features a really beautiful high-contrast typeface that sits apart from the usual sans-serif. The product page is all colored product photography. It exudes luxury and distinction in a saturated marketplace.

VYBES

VYBES is a CBD drink made in LA. Its site evokes the Californian spirit with baby pink brand colors and sun-bleached photography. It’s a cool, and ever so slightly Brutalist look for what is essentially a health drink.

Karina Sirqueira

We love the simplicity of Karina Sirqueira’s portfolio. The desaturated rainbow leads to a simple slideshow of projects, and it’s refreshing to see a minimal site that uses bold serif-based typography. The content feels fresh and honest too.

Smalls

Smalls produces healthy food for cats. The site, is packed with adorable pictures of kitties, which if you’re a cat person, is guaranteed to draw you in. There’s a definite Brutalist style to the site, and lots of color too.

Wildist

There’s a clear aesthetic beginning to emerge in 2020, with pastels creating a soft background for desaturated primaries, and Wildist gets it exactly right with this youthful, site that features just enough animation to bring it to life.

Kristen Kwong

We’ve seen a lot of OS-style sites recently, but Kristen Kwong’s is one of the slickest. It manages to take a simple metaphor for interaction and transform it with a vintage color scheme.

Stojo

Continuing the Miami-meets-Brutalism trend this month is the site for Stojo, a collapsable cup and bottle. The pastel shades block out a disrupted grid, but for our money it works better on mobile. The vintage typeface is a nice touch.

Hoang Nguyen

Hoang Nguyen’s site features a surreal 3D scene with mountains, a spinning planet, floating islands, a waterfall, and a floating dragon-boy. Click around the site and the scene transforms.

SMTH / Sam Smith

Sam Smith’s portfolio has a cool magazine style to it, with a nice blocky background on the text and a personality packed animated avatar taking centre stage.

Then I Met You

Then I met You is a site promoting a range of skincare products. In this case, the usual pastel colors are replaced with an 80s-style gradient. Watch the products as you scroll, the lighting changes creating an awesome, subtle 3D effect.

Source


Source de l’article sur Webdesignerdepot