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La crise sanitaire a appris aux entreprises combien il est essentiel de savoir s’adapter rapidement. Que ce soit en termes de production, de sourcing ou encore de distribution. En adoptant un modèle plus durable, il est possible de garantir la continuité de l’activité, même en cas de changement inattendu et massif de la demande.

L’économie d’expérience s’est imposée comme la thématique clé de l’année 2019. Ce concept a toutefois été éclipsé en 2020 par un invité inattendu, la résilience. Les PRA et autres plans de préparation aux risques ont en effet été confrontés à une réalité de terrain : une crise sanitaire et économique, doublée de schémas de consommation et de distribution profondément perturbés.

Défi 1 : éviter la rupture d’activité

Les moins chanceuses des entreprises sont celles pour lesquelles le confinement a enlevé toute possibilité d’activité. Au plus dur de la crise sanitaire, certaines ont dû ainsi purement et simplement fermer leurs portes. Mais d’autres ont su également rebondir, au travers de la distribution multicanale, de l’innovation métier, ou de la saisie de nouvelles opportunités de marché.

Les industriels qui ont su rediriger rapidement leur production vers de nouveaux produits (masques, respirateurs, gel hydroalcoolique, repas à emporter…) ont pu tirer leur épingle du jeu. Avec les crises économiques, sanitaires et climatiques qui s’annoncent, il faut s’attendre à une multiplication de ces défis de flexibilité, et s’y préparer.

Défi 2 : le télétravail

Dans l’absolu, beaucoup d’entreprises pourraient poursuivre leur activité avec une majorité de leurs salariés en télétravail. Mais peu étaient prête à travailler de la sorte, du fait d’un back-office inaccessible hors des murs de l’organisation et manquant de flexibilité opérationnelle. Des solutions cloud, comme Teams ou Zoom, ont pu compenser en partie ce manque. Mais ce n’est pas suffisant.

Il faut maintenant mettre en place des systèmes plus agiles et intelligents, capable de mieux analyser et prévoir, mais aussi de mieux s’adapter à une forte volatilité de la demande. Ceci doit d’accompagner d’infrastructures ouvertes vers l’extérieur et sécurisées, mettant en œuvre des technologies comme des équipements informatiques mobiles, des solutions informatiques en mode cloud, des systèmes de communication unifiée, de la blockchain, etc.

Défi 3 : se rapprocher du consommateur

Qui dit télétravailleur dit consommation à distance. Les entreprises se doivent donc d’aller vers le consommateur, en privilégiant le B2C, par exemple au travers de l’e-commerce. Mais aussi en transformant le B2B en B2B2C ou encore le Direct Selling en Social Selling.

Cela induit des changements profonds dans la structure logistique, avec une nécessité d’optimiser à la fois la production et la chaîne de distribution, afin de desservir un maximum de clients en un minimum de fret. Nous retrouvons ici une problématique que nous avions déjà rencontrée avec la montée de l’économie d’expérience. Celle-ci se traduit en effet par une hyper-personnalisation des produits, qui doivent être directement livrés au client, sans délai.

La solution est donc peut-être de combiner ces deux problématiques, afin de les transformer en opportunité : savoir combiner l’impératif de résilience imposé par la situation économique et sanitaire à la volonté d’expérience portée par les consommateurs et partenaires.

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Source de l’article sur sap.com

L’économie d’expérience est un mouvement qui touche aussi le monde de la construction. Que ce soit pour les clients, les différents acteurs travaillant sur un ouvrage, ou même les employés d’un chantier, dont les efforts seront valorisés.

De nombreux pans de l’économie ont aujourd’hui basculé vers l’économie dite d’expérience. Plus que le prix, c’est bien l’expérience attendue qui pousse un consommateur à franchir les portes d’une des enseignes de la célèbre chaine de cafés américaine.

Cette expérience, les clients la recherchent également dans le secteur de la construction. Selon une étude Qualtrics de 2018, 54 % des employés du secteur de la construction expliquent avoir dû sortir de leurs attributions pour aider un client. Une démarche plébiscitée par les employeurs, mais qui montre la nécessité de mieux prendre en compte les données d’expérience (X-data).

Mieux collaborer avec le client

La mise en place d’outils collaboratifs, mais également d’une Modélisation des Informations du Bâtiment (BIM, pour Building Information Modeling), va permettre une meilleure collaboration entre les différents acteurs travaillant autour d’un projet de construction : constructeurs, architectes, ingénieurs, chefs de chantiers, intervenants externes, fournisseurs, etc. Mais aussi avec les clients, qui pourront bénéficier d’une vue globale sur l’avancée du projet et dont les remarques seront mieux et plus rapidement prises en compte par l’ensemble des autres acteurs.

Cette collaboration pourra être renforcée par l’entremise d’un jumeau numérique. En plus de permettre un meilleur suivi du projet, le jumeau numérique offre également de lancer des simulations, selon des scénarios de type what-if. Afin d’évaluer par exemple la faisabilité et l’impact d’une suggestion venant du client, de l’architecte ou d’un contractant.

Attirer de nouveaux talents

Le départ à la retraite des ouvriers pose un problème de recrutement. Il est en effet à la fois difficile de trouver du personnel compétent… et de le conserver.

Déchargés de certaines tâches ingrates, les chefs de chantier peuvent s’atteler à des tâches de plus haute valeur ajoutée, plus valorisantes. Les jeunes ouvriers, issus de la génération Z, sont en recherche eux aussi d’une meilleure expérience. La collecte d’informations en temps réel via des smartphones leur permettra de gagner en autonomie, avec des plannings mieux adaptés et une remontée des problèmes en temps réel.

Les terminaux mobiles sont également en mesure de fournir des données utiles (plans, conseils d’assemblage) et pourront – à plus long terme – assister l’ouvrier au travers de techniques de réalité augmentée. Enfin, les équipements connectés sont plus finement entretenus et gérés, et se montrent ainsi plus disponibles et moins sujets aux pannes.

Mettre de l’expérience dans toute la chaine de valeur

La mise en place d’une plate-forme intégrant à la fois les données opérationnelles (O-data) et les données d’expérience (X-data) est essentielle. La centralisation de l’ensemble des informations va en effet faciliter la communication entre toutes les parties en présence, et accélérer la prise en compte des aléas de construction.

Les clients pourront suivre l’avancée des travaux en temps réel et faire remonter des suggestions et remarques à chaque étape du processus. Les responsables de chantier seront en mesure de se concentrer sur leur cœur de métier et non des tâches administratives fastidieuses. Enfin, les ouvriers, mieux épaulés et délestés de certains problèmes récurrents et frustrants, profiteront eux aussi d’une meilleure expérience dans leur travail quotidien.

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Source de l’article sur sap.com


À moins que vous ne vendiez des survêtements, qui se sont vendus 80 % plus vite en avril qu’en février de cette année, la plupart des détaillants de mode sont confrontés à un printemps et un été difficiles.

J.C. Penney est la dernière victime parmi les géants de la vente au détail, rejoignant Neiman Marcus, Macy’s et d’autres qui ont déposé leur bilan. Pendant ce temps, les ventes au détail d’avril aux États-Unis ont chuté de 17,8 % par rapport à 2019.

Les magasins dans certaines régions des États-Unis rouvrent, mais pas complètement. Le nombre de clients autorisés à l’intérieur des magasins pourrait être limité, et de nombreuses personnes continueront à se tenir à l’écart des commerces non essentiels.

Pour survivre aux retombées financières, les retailers doivent trouver de nouveaux moyens de rester virtuellement proches des clients.

Ici, deux fondateurs de start-up et un expert de SAP décrivent comment la technologie peut aider les détaillants à survivre et à se rétablir – tout en gardant leurs marques et le suivi de leurs clients intacts.

 

La réalité augmentée fait entrer le magasin chez vous

Ashley Crowder, co-fondatrice et directrice de Vntana, pense que les solutions de 3D et de réalité augmentée (RA) comme celles développées par son entreprise peuvent augmenter les taux de conversion pour les achats en ligne.

« Vntana permet de prendre facilement des fichiers de conception de fabrication existants et de créer immédiatement des expériences 3D et de RA qui ont prouvé qu’elles pouvaient plus que doubler les taux de conversion et réduire les retours de 40 % », a-t-elle déclaré.

Vntana travaille avec des clients comme Shah Jewelry pour créer des versions virtuelles de produits qui permettent aux clients d’ »essayer » les articles à la maison. Même avant la pandémie, Vntana a constaté une augmentation du taux de conversion des navigateurs en acheteurs parmi les entreprises qui offrent des expériences 3D à leurs clients. Par exemple, selon M. Crowder, Ikea a connu une augmentation de 30 % de ses revenus lorsque les consommateurs pouvaient placer virtuellement des produits dans leur maison.

Crowder pense que la technologie de Réalité Augmentée (RA) et de réalité virtuelle (RV) est là pour rester : « Artillery Intelligence, une publication de recherche sur la RA et la RV, a réalisé une étude de consommateurs qui a révélé que 45 % des consommateurs veulent essayer les achats en RA/RV. Trente pour cent ont déclaré que si cela pouvait leur fournir suffisamment d’informations pour prendre une décision d’achat, ils ne voudraient plus jamais aller dans un magasin de détail. Les gens veulent donc ce contenu et ils veulent cette option ».

Elle s’attend à ce que l’adoption s’accélère en raison de la crise du coronavirus et souligne que les entreprises qui agissent rapidement maintenant seront mieux positionnées pour survivre et se développer à l’avenir.

 

Le commerce électronique hyperlocal dynamise le retail physique

Sandeep Bhanote a cofondé Radius8, une start-up qui améliore les interactions des acheteurs en ligne en leur proposant des expériences hyperlocales et personnalisées. Comme Crowder, Bhanote participe au programme d’accélération de SAP.iO Foundries à New York, qui soutient actuellement une cohorte d’entreprises axées sur l’expérience client.

Radius8 résout ce défi. Le commerce électronique est le même, quel que soit l’endroit où se trouvent les consommateurs, ce qui peut se traduire par des expériences médiocres pour les acheteurs en ligne, en particulier si le détaillant possède de nombreux magasins dans tout le pays.

« Notre technologie prend la localisation du consommateur et détermine sa proximité avec n’importe lequel de ces magasins au sein de la chaîne de vente au détail et modifie dynamiquement l’expérience du commerce électronique pour refléter l’endroit où il se trouve », a expliqué M. Bhanote.

 

  1. Bhanote pense que l’unification de l’expérience numérique et physique des magasins propulsera la vente au détail à un niveau supérieur.

Grâce aux données géospatiales, Radius8 offre aux consommateurs une meilleure expérience en ligne tout en stimulant les ventes en magasin en amenant les gens à se rendre dans des magasins spécifiques. M. Bhanote explique que le point central de l’intégration entre les magasins virtuels et physiques s’est limité à la compréhension de l’inventaire.

« Mais la réalité est que tous ces magasins physiques ont toutes ces choses merveilleuses qui se produisent et qui ne sont presque jamais communiquées numériquement – même pas dans le rayon de ce magasin physique », dit-il.

 

  1. Bhanote a ajouté que les clients – dont adidas, Lucky Brand, Snipes USA, Orvis et Eddie Bauer – utilisent déjà Radius8 pour créer de superbes expériences sur des sites virtuels et physiques.

 

L’entreprise intelligente offre des expériences uniques et de l’agilité

Matt Laukaitis, vice-président exécutif et directeur général mondial des industries de consommation chez SAP, estime que le maintien de l’intimité avec le client est primordial pour les détaillants.

« C’est la capacité à continuer à renforcer ce lien avec les consommateurs », a-t-il déclaré. « Nous voyons beaucoup d’innovations de la part de marques, grandes et petites, où les gens font des choses créatives avec des stylistes personnels virtuels et des sessions individuelles de vidéo-shopping pour donner aux clients une expérience unique ».

Qu’il s’agisse d’une expérience en ligne ou traditionnelle, les gagnants du futur maintiendront la cohérence de la marque tout en augmentant la pertinence et la fidélité des clients. « C’est ce qui va leur permettre de réussir leur réouverture de magasins », a déclaré M. Laukaitis.

L’agilité des détaillants pour répondre à la pandémie les rendra plus ou moins efficaces. « Les entreprises qui pourront le mieux naviguer dans la crise sont celles qui peuvent être créatives et agiles dans l’environnement actuel », a-t-il déclaré.

Les entreprises qui ont déjà adopté la transformation numérique et investi dans une infrastructure d’entreprise intelligente auront une longueur d’avance sur leurs concurrents. Elles disposent de la rapidité, de la simplicité et de la flexibilité nécessaires pour adapter leurs modèles d’entreprise tout en répondant aux attentes des consommateurs.

Une chose est sûre : le commerce électronique se développe rapidement. Le taux de croissance récent des recettes du commerce électronique aux États-Unis a atteint près de 80 % d’une année sur l’autre.  Et la crise a accéléré le besoin des gens de vivre de meilleures expériences numériques.

Les nouvelles technologies comme la RA et le géospatial, combinées à un noyau numérique solide et aux technologies traditionnelles de l’expérience client, permettront aux détaillants de pivoter rapidement et de conserver leurs clients.

https://youtu.be/rFiopsB5JzA

 

Publié initialement en anglais sur news.sap.com

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Source de l’article sur sap.com