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Faciliter la construction des budgets et améliorer l’alignement entre les métiers, voilà les deux principaux objectifs que Solinest visait avec sa nouvelle solution de planification. SAP Analytics Cloud a été retenu pour répondre à ces besoins.

Solinest est un spécialiste du négoce de produits de grande consommation : confiseries, snacks, boissons et produits frais. Des articles qui peuvent être trouvés en devant de caisse et dans les rayons de 50.000 points de vente français : hypermarchés, supermarchés et commerces de proximité. La société alsacienne est également présente en Belgique et au Luxembourg.

Solinest distribue les produits de ses 40 marques partenaires, mais participe aussi au développement de marques de distributeurs et propose ses propres offres, comme la marque [N.A!]. Entreprise familiale et indépendante, Solinest compte 500 collaborateurs, pour 300 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel.

Comme toutes les sociétés œuvrant dans le secteur de la distribution, Solinest réalise de gros volumes de transactions avec de faibles marges, nécessitant un apport constant de nouveaux marchés. La réactivité est un des autres enjeux auquel est confrontée la société. Réactivité se traduisant par un besoin d’alignement permanent entre marketing, commerce, logistique, finance et direction.

« Le système d’information de Solinest est compact, avec un ensemble de solutions SAP et des interfaces simples : un ERP SAP ECC, un data warehouse SAP BW, SAP BPO et SAP Analysis », explique Franck Prevost, DSI du groupe. Ce SI met l’accent sur des technologies matures, avec un reporting effectué sur Excel et manquant donc de flexibilité. « Nous avions besoin d’un outil transversal facilitant les échanges entre directions et permettant d’adresser le budget et les prévisions. »

SAP Analytics Cloud et Censio Karamba

« Nous souhaitions trouver une solution adaptée dans le catalogue SAP, poursuit Franck Prevost. Nous hésitions entre SAP Business Planning and Consolidation (SAP BPC) et SAP Analytics Cloud (SAC). Nous avons alors cherché une société capable de mettre en place des POC afin de vérifier laquelle de ces deux solutions répondrait le mieux à nos besoins. Censio Karamba a été choisi pour créer ces démonstrateurs. Après analyse, nous avons opté pour SAC, car c’est une solution cloud accessible et agile, capable de faire tout ce que l’on attendait (construction de budget, simulations, indicateurs et tableaux de bord), tout en étant au cœur de la roadmap de SAP. »

Ce projet structurant est stratégique pour Solinest. Une attention particulière a donc été portée sur la définition du modèle et des nouveaux processus, et une réflexion a été menée sur les besoins en matière de simulation. Trois lots ont été définis :

  • Budget : un lot devant être mis en place en septembre 2020, pour permettre la saisie des budgets 2021 dans SAC. Une phase critique du projet.
  • Répartition du réel : ce lot nécessitant de disposer d’une année de référence, il a été décidé de le mettre en place après le budget.
  • Contribution consolidée : l’objectif est ici de définir ce que les marques Solinest (comme [N.A!]) apportent en tant que marque et au distributeur. Rolling forecast et processus IBP font également partie de ce lot.

De mars à septembre 2020, les équipes de Solinest et de Censio Karamba ont mis en place la connexion entre SAP BW et SAC, modélisé l’intégralité du P&L, pris en compte les inducteurs de prix et coûts (environ 200) et créé les états de restitution par couples pays-canaux. En parallèle, il a fallu accompagner et former les utilisateurs en vue de la campagne de saisie de données relative au budget 2021. « Cette étape était très importante, car nous voulions être en mesure de faire interagir quatre métiers : marketing, commerciaux, supply chain et contrôleurs de gestion », explique Franck Prevost. Soit 400 personnes à former. Cette tâche fut d’autant plus complexe que le télétravail était la règle pendant une grande partie de cette période.

Premier succès, avec le rendu du lot 1 dans les temps, permettant une saisie du budget 2021 dans SAC. Crise sanitaire oblige, le lot 2 a été reculé de novembre 2020 à janvier 2021. Enfin, le lot 3 a été livré en juin 2021. Au total, le projet aura duré près de 18 mois.

Des métiers qui gagnent en autonomie

Le premier bénéfice, c’est l’autonomie apportée aux métiers. Ils deviennent indépendants du contrôleur de gestion sur la saisie et la restitution des données, et de l’IT sur les aspects techniques. Dans le même temps, le rôle du contrôle de gestion évolue : « d’opérateur de saisie, il devient celui qui orchestre les processus budgétaires », note Franck Prevost.

Autre avantage apporté par SAP Analytics Cloud : il permet à tous les collaborateurs d’accéder au même niveau d’information, de partout. « Il n’est plus nécessaire d’attendre que le contrôleur de gestion ait produit ses restitutions pour accéder aux informations. Dorénavant, tout le monde a accès à la donnée, au même moment. »

Prochainement, Solinest envisage de basculer de SAP BW vers SAP BW/4HANA. Mais aussi de mettre en place de nouveaux outils de simulation dédiés aux commerciaux et des tableaux de bord destinés au comité de direction de l’entreprise. L’aventure SAP Analytics Cloud ne fait donc que commencer pour Solinest.

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Source de l’article sur sap.com

Installer des panneaux solaires sur les camions frigorifiques, dématérialiser les processus dans les entrepôts, utiliser des données précises en temps réel pour gérer le coût environnemental des livraisons par produit et par itinéraire… Ces initiatives, et bien d’autres, sont au centre des préoccupations des leaders de la Supply Chain, qui s’efforcent de rendre cette dernière plus durable et d’alléger le fardeau pour la planète.

Si ces actions figurent en bonne place dans l’agenda logistique, c’est que la durabilité est un levier important. Selon le Forum international des transports, les émissions de dioxyde de carbone devraient afficher une hausse de 16 % d’ici 2050, à la suite de l’augmentation du transport de marchandises – et ce, même si les pays s’engagent à les freiner. Si l’on n’intervient pas, les villes du monde entier accueilleront des millions de véhicules de livraison de fret et de colis en plus au cours de la prochaine décennie. Résultat : davantage d’embouteillages et une augmentation équivalente des émissions de gaz à effet de serre, comme le signale le Forum économique mondial.

La conclusion qui s’impose : il est primordial de trouver comment rendre la logistique et les livraisons plus durables du point de vue environnemental.

« Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques », remarque Josué Velázquez Martínez, directeur du laboratoire des Supply Chains durables du Centre de transport et de logistique du MIT. « Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs, et s’efforcent vraiment d’améliorer tous les aspects de la Supply Chain ».

Ces mêmes entreprises pourraient se trouver contraintes de prendre davantage de mesures. Si l’on se réfère aux règles en vigueur, nombre d’entre elles n’indiquent pas suffisamment les émissions générées par leur Supply Chain dans leurs rapports de durabilité, voire les omettent totalement, indique le New York Times. Or, il est possible qu’elles y soient bientôt obligées, car les autorités de régulation ont aujourd’hui la logistique dans le collimateur. Aux États-Unis, le législateur envisage de demander aux entreprises publiques de déclarer leurs émissions tout au long de leur Supply Chain. L’UE a également élaboré une proposition de directive qui renforce les règles de communication d’informations en matière de durabilité.

Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques. Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs.

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Les attentes des consommateurs, les réglementations et la demande du marché poussent les dirigeants d’entreprises à agir davantage sur le terrain de la durabilité. Tout naturellement, c’est au niveau des systèmes de logistique et de distribution que sont mises en place de nouvelles normes, qui contribueront largement à créer un avantage concurrentiel. En effet, les entreprises qui économisent sur la livraison en utilisant moins d’énergie et de ressources bénéficient d’un meilleur retour sur investissement (sur leur parc de camions, par exemple) et imaginent des modes de livraison plus efficaces. À cela s’ajoute, du côté des consommateurs, une conscience accrue du coût environnemental des livraisons et une volonté de choisir des options moins rapides pour préserver la planète.

Mais pour voir l’avènement d’une logistique durable, nous devons optimiser nos itinéraires de transport, construire des entrepôts plus efficaces et utiliser plus souvent et plus efficacement les données. Autant de tâches qui n’ont rien de simple. Avant de pouvoir réellement mesurer les progrès en matière de développement durable et agir sur l’empreinte carbone des produits, il y a de nombreuses étapes à mettre en œuvre.


Pas de temps à perdre: Découvrez pourquoi les entreprises doivent faire coïncider leurs ambitions et leurs actes en matière de durabilité.

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D’après le rapport « Le paradoxe de la Supply Chain durable » établi par SAP et Oxford Economics, les cadres dirigeants ne connaissent pas encore suffisamment leur Supply Chain et éprouvent des difficultés à la rendre plus durable. Ils en sont encore à fixer des objectifs, et non à les mettre en application. Près de la moitié des personnes interrogées jugent que la complexité et le coût sont les deux principaux obstacles dans cette démarche de durabilité.

Mais comme l’explique Shimon Gowda, responsable de configuration de la Supply Chain chez Chainalytics, une pression croissante incite les entreprises à gagner en visibilité sur leur Supply Chain globale et à atteindre la neutralité carbone. « De plus en plus d’entreprises s’efforcent de mesurer l’empreinte carbone de leur réseau actuel », ajoute-t-il. « Les leaders du secteur mettent tout en œuvre pour élaborer une mesure précise et exacte, qui servirait de point de référence auquel comparer une situation à l’instant t. »

Pourquoi la logistique constitue un objectif de durabilité majeur

La logistique est une mission complexe. Elle consiste à gérer l’acheminement des matières premières, des produits intermédiaires et des emballages à travers le monde en direction des sites de production, mais aussi la distribution des produits depuis leur lieu de fabrication jusqu’au consommateur. Or, le transport fait partie des domaines dans lesquels l’objectif « zéro émissions » est un enjeu important. Il s’agit notamment de réduire les distances parcourues et d’utiliser plus efficacement les différentes options. Il n’est pas rare, par exemple, que des camions reviennent à vide une fois leur livraison effectuée.

 

Prenons l’exemple des transports frigorifiques : nous utilisons des camions réfrigérés pour transporter les produits pharmaceutiques, les fruits et légumes, les produits laitiers, la viande et les boissons. Cela nécessite de maintenir la chaîne du froid à l’intérieur de la remorque – ce qui consomme beaucoup d’énergie, traditionnellement de l’essence.

 

Certaines entreprises contribuent à rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives. eNow, par exemple, installe des panneaux solaires sur le toit des remorques. Quant à Coldtainer, il fabrique des boîtes de stockage pour la chaîne du froid.

Certaines entreprises s’efforcent de rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives.

 

D’après le média NPR, des entreprises bien établies telles que FedEx et DHL investissent dans des matériels et des équipements tels que des véhicules électriques. Mais M. Martínez en est convaincu : se concentrer uniquement sur de nouveaux véhicules est le meilleur moyen de manquer d’importantes opportunités.

 

« Je constate qu’on s’intéresse beaucoup aux équipements, ce qui est vraiment une bonne chose pour le long terme », explique-t-il. « Mais en attendant, il y a de nombreuses opportunités auxquelles les entreprises ne font pas vraiment attention à ce stade. »

 

Lorsque votre kilométrage varie, choisissez le bon véhicule pour chaque itinéraire de livraison

Ces opportunités, qu’étudient notamment M. Martínez et bien d’autres personnes, ce sont notamment des systèmes de planification des transports qui optimisent les itinéraires, réduisent le kilométrage et les émissions, et analysent les effets de la topographie sur les performances des camions.

 

Renouveler sa flotte n’est pas, en soi, un mauvais choix. Mais un camion neuf n’est pas nécessairement la meilleure option, écologiquement parlant. Les recherches du laboratoire d’étude de durabilité des Supply Chains ont permis d’établir que le kilométrage, tel qu’il est mentionné sur les sites Internet des constructeurs automobiles, est divisé par deux environ en conditions de livraison réelles. L’écart tient probablement au fait que les tests des camions sont réalisés dans des conditions différentes.

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« Les constructeurs font probablement leurs tests dans des conditions qui n’ont rien à voir avec une exploitation réelle, en particulier sur les derniers kilomètres parcourus », avance M. Martínez.

Il suffit de comparer les performances d’un camion qui se déplace sur autoroute, à une vitesse moyenne comprise entre 65 et 80 km/h, et qui fait trois arrêts de livraison, avec celles du même camion qui parcourt une zone très vallonnée à 8 ou 16 km/h et qui effectue vingt arrêts de livraison. Les chiffres seront très différents, et dépendront du modèle. Les camions anciens ont tendance à afficher de meilleures performances que les neufs sur autoroute ; dans une étude menée avec l’entreprise de logistique mexicaine Coppel, l’équipe de M. Martínez a trouvé des exemples attestant d’une meilleure efficacité en carburant (jusqu’à 15 % de différence). L’étude a été réalisée en utilisant une vitesse, des longueurs de segments (soit la quantité d’arrêts sur un itinéraire donné) et un profil topographique moyens, et en s’appuyant sur l’apprentissage automatique pour classer les régions en fonction de ces caractéristiques – certaines étant plus résidentielles, d’autres urbaines, d’autres mixtes.

Imaginez que vous puissiez dire à un client : « Si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage. »

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Sur la base de l’analyse effectuée, l’équipe de Martínez a modélisé une réaffectation des véhicules permettant d’exploiter chacun sur les zones dans lesquelles il réalise les meilleures performances. Les résultats indiquent une réduction de 3 % du carburant utilisé – un chiffre non négligeable pour les entreprises, qui consacrent chaque année des millions à ce poste. À partir de la même hypothèse, l’équipe a également mis en place un projet pilote en conditions réelles, avec 10 véhicules sur un mois. Elle a constaté 8 % d’économies de carburant.

« Il n’est pas vraiment nécessaire d’investir, seulement de réaffecter le matériel existant », conclut M. Martínez. « Mais si vous comptez renouveler votre parc de véhicules, alors vous devez vous assurer que les nouveaux seront utilisés dans les régions attendues, puis réaffecter ceux que vous allez conserver dans votre exploitation. »

Ces résultats montrent comment la combinaison des données, des capacités de calcul et des algorithmes peut participer à améliorer le transport. La topographie a aussi son importance, ajoute M. Martínez, mais elle n’est généralement pas prise en compte dans les évaluations environnementales, car on opte plutôt pour les itinéraires les plus courts et les plus rapides, et parce que c’est un facteur complexe. Pourtant, c’est logique : monter une pente ne nécessite pas la même quantité d’énergie que de la descendre.

« Gérer ces données en utilisant le suivi GPS pour mieux cerner les faits et prendre des décisions mieux informées représente une opportunité considérable », explique-t-il. « C’est ce que j’appelle faire une petite place aux problématiques de la Supply Chain pour réduire réellement les émissions autant que possible, tout en continuant de répondre aux attentes de vos clients et d’atteindre vos objectifs commerciaux. »

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Une livraison le jour même est une opération complexe, car elle implique de nombreux déplacements dans les mêmes zones, avec des camions qui ne sont pas toujours pleins – ce qui augmente les émissions. Le laboratoire de recherche sur la durabilité des Supply Chains a réalisé une expérience pour voir si les consommateurs font des choix différents en fonction de leur sensibilité écologique et de leur capacité à attendre.

Dans cette expérience du « bouton vert », 52 % des clients ont effectivement changé leurs choix de livraison pour limiter leur impact environnemental. Le laboratoire a essayé différentes manières de quantifier ce paramètre pour l’utilisateur, par exemple la réduction des émissions de CO2 ou le nombre d’arbres sauvés. Avec l’exemple des arbres, les chercheurs ont établi que les clients étaient prêts à attendre quatre jours de plus en moyenne pour être livrés. Pour être précis, 70 % ont seulement déclaré qu’ils feraient ce choix, tandis que 52 % l’ont réellement fait – ce qui représente déjà plus de la moitié de la population considérée.

« Il est possible de communiquer avec transparence autour de la Supply Chain avec les clients, afin qu’ils puissent utiliser ces informations au moment d’acheter », insiste M. Martínez. Bien sûr, ce n’est pas simple. Il faut pouvoir indiquer les émissions de CO2 correspondant à chaque commande qui s’affiche dans le panier d’un consommateur, afin que ce dernier dispose de données précises et comprenne l’impact de sa décision. Cela nécessite de nombreuses analyses, voire la validation d’un tiers pour légitimer l’information fournie. Mais ce procédé représenterait un avantage significatif pour asseoir la crédibilité environnementale des marques.

« Imaginez que vous puissiez dire à un client :  si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage ; vous participerez à préserver l’environnement », explique M. Martínez.

La valeur ajoutée des entrepôts locaux en termes de durabilité

Ancrer les Supply Chains localement, en alternant entre les sources d’approvisionnement et sites de production locaux et éloignés, est une autre manière de renforcer leur durabilité. Dans cette perspective, les entrepôts jouent un rôle important : construire des hangars de petite taille, à proximité de la demande, permet en effet de réduire les temps de trajet et les émissions. Les entrepôts constituent aujourd’hui le type de bâtiment commercial le plus volumineux aux États-Unis et, à en croire l’Agence américaine d’information sur l’énergie, les chiffres ne font qu’augmenter.

Il serait possible d’imposer aux entrepôts qu’ils soient autonomes énergétiquement et de les concevoir neutres en carbone. La production d’énergie alternative – par exemple, à l’aide de panneaux solaires installés sur le toit – semble couler de source et, dans certaines zones, elle est d’ores et déjà obligatoire ou subventionnée. L’Allemagne, par exemple, propose un soutien financier à l’installation d’infrastructures solaires. Aux États-Unis, il existe une multitudes d’aides fédérales et étatiques.

À Elizabeth, dans le New Jersey, East Coast Warehouse dispose de panneaux solaires sur son entrepôt, l’un des plus grands du Nord-Est des États-Unis. Kevin Daly, directeur commercial, indique que l’entreprise a récemment installé 4 900 modules solaires à haut rendement supplémentaires, qui ont généré plus de 2,5 GW en 2020. « Nos panneaux solaires ont vraiment dépassé nos attentes », se félicite-t-il.

L’entreprise s’étend dans le Maryland et en Géorgie, et envisage d’utiliser l’énergie solaire sur les entrepôts qu’elle y crée. M. Daly fait remarquer que le processus est plus simple pour les sociétés qui sont propriétaires de leurs bâtiments, entre autres parce que la communauté des développeurs s’inquiète des obligations que les panneaux peuvent engendrer, et du poids qu’ils peuvent ajouter à une structure. Ce point mis à part, ajoute-t-il, c’est une décision d’investissement, qui est souvent liée aux subventions.

À l’intérieur des entrepôts, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

M.Daly pense que davantage d’entrepôts adopteront l’énergie solaire et d’autres formes d’énergie alternatives. « Je ne doute pas qu’à mesure que la technologie se perfectionnera, elle deviendra encore plus efficace et plus bénéfique pour tout le monde. »

Des systèmes de gestion des entrepôts plus intelligents: Les entreprises utilisent des technologies intelligentes pour optimiser leurs opérations quotidiennes dans les entrepôts.

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Le fonctionnement interne des entrepôts et les livraisons sont également devenus plus durables. East Coast Warehouse a choisi de gérer ses opérations de répartition sur des tablettes et des terminaux mobiles, et de se débarrasser autant que possible du papier – et ce, dans un secteur qui en a toujours utilisé beaucoup.

Grâce aux options numériques, les chauffeurs routiers peuvent rester dans leurs camions pour gérer toutes les formalités depuis leur tablette, y compris les lettres de voiture, qui peuvent être envoyées directement aux destinataires par voie électronique. En plus de limiter la consommation de papier, ce mode de fonctionnement permet davantage de transparence. La preuve de livraison – où, quand et qui a signé – peut être intégrée à un système de gestion du transport et archivée automatiquement.

« Ce processus, qui nécessitait beaucoup d’heures de travail et d’opérations manuelles pour numériser et remplir les papiers, est devenu beaucoup plus gérable si on fait les choses de la bonne manière » conclut M. Daly.

De plus en plus d’entreprises cherchent à optimiser les opérations au sein de leurs entrepôts, comme l’explique Mme Gowda, de Chainalytics. Revenir aux principes fondamentaux de l’organisation et, par exemple, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles, est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

« Le simple fait de rationaliser tout cela peut vraiment changer la donne, même au niveau de l’émission de gaz à effet de serre, car cela revient à optimiser vos opérations en tentant de tirer le meilleur parti des ressources disponibles sur le site », insiste Mme Gowda.

La logistique durable s’appuie sur des données

On en revient toujours à la même question : « Vos données sont-elles de bonne qualité ? » Parce qu’il ne suffit plus d’utiliser des données d’historique ou d’estimer des paramètres tels que les émissions générées par les camions.

Désormais, des sociétés tierces proposent les outils nécessaires pour déterminer les émissions de CO2 réelles d’un véhicule donné, à partir des informations opérationnelles collectées. Ces outils sont capables de transmettre ces informations sur des tableaux de bord, de manière à faciliter une approche stratégique dans la réflexion et les actions à mener – et à créer ainsi une Supply Chain plus cohérente de bout en bout.

Autre grand objectif d’un grand nombre de marques et de fabricants : pouvoir ventiler les émissions par produit, de leur conception à leur mise hors service. Ces informations, réclamées par les consommateurs, peuvent constituer un facteur de différenciation considérables pour une marque si elles sont bien compilées et communiquées avec précision (c’est-à-dire sans déclarations non étayées ni « greenwashing »).

D’après Mme Gowda, on prête de plus en plus d’attention à la logistique inverse, car les entreprises modernes consacrent davantage d’analyses à mieux comprendre le coût environnemental de leurs produits, tout au long de leur cycle de vie. Les clients de Chainalytics souhaitent aujourd’hui élaborer des scénarios qui accordent la priorité aux gaz à effet de serre, et non aux coûts. Dans ce domaine, la création d’un jumeau numérique se révèle très utile.

« Il devient un peu difficile de répondre à ce genre de questions sans disposer d’une plateforme de jumeau numérique complètement fonctionnelle », explique Mme Gowda. « Mais nous sommes définitivement plus efficaces qu’il y a dix ans. Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes. »

Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes.

Shimon Gowda, responsable de conception de la Supply Chain chez Chainalytics

Rationaliser l’approvisionnement et les prévisions de la demande peut également renforcer la durabilité, indique Mme Gowda. Tout au long de la Supply Chain, chaque acteur dispose de ses propres métriques prévisionnelles. Mais s’il y a une faille en amont, elle se répète et s’amplifie en aval. Cela peut entraîner une surproduction de la part de toutes les entreprises de la chaîne, ce qui signifie des déchets ou des produits excédentaires qui se retrouvent dans les entrepôts après avoir voyagé dans le monde entier. « C’est typiquement le scénario que nous cherchons à éviter quand nous essayons d’évoluer vers un fonctionnement plus durable, neutre en carbone », conclut-elle.

Un concept de Supply Chain appelé « planification collaborative et réapprovisionnement prévisionnel » est en train de gagner du terrain. C’est un autre exemple de scénario dans lequel les jumeaux numériques jouent un rôle essentiel, car chaque acteur de la Supply Chain peut voir les données transférées par les autres. Par exemple, le fabricant est en mesure de consulter les prévisions du détaillant final trois mois à l’avance. Tout problème peut ainsi être identifié et résolu plus tôt. « Cette solution renferme un vrai potentiel de progression vers l’économie circulaire, car elle implique de se montrer minimaliste dans sa consommation, dans ses transferts… sur tous les points, en somme », explique Mme Gowda.

À mesure que les entreprises s’attachent à évaluer l’impact environnemental réel de leur Supply Chain et de leurs opérations logistiques, les livraisons se rationalisent, de manière à générer moins de déchets et moins d’émissions. Un bonne nouvelle pour l’environnement comme pour les clients !

 

Note des éditeurs : Découvrez des idées logistiques plus durables et des exemples pratiques dans L’économie circulaire se popularise ; 5 vérités sur la Supply Chain dans le monde post-COVID-19 ; et Sur la terre, la mer et dans les airs : des technologies émergentes pour maîtriser le changement climatique.

 

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Source de l’article sur sap.com

Londres, Royaume-Uni – SAP SE (NYSE : SAP) annonce aujourd’hui que Twinings Ovaltine, l’une des marques de thé les plus emblématiques au monde, a choisi SAP pour mener à bien son programme de transformation. L’entreprise cherche à mieux s’engager auprès de ses clients, tout en garantissant la fiabilité de la chaîne d’approvisionnement et l’efficacité opérationnelle.

Au cœur de la solution se trouve RISE with SAP sur Microsoft Azure, soutenu par SAP Business Technology Platform et les solutions SAP Ariba. Ces solutions permettent de numériser les opérations d’approvisionnement et d’aider Twinings Ovaltine à moderniser ses capacités de base, de la finance à la fabrication en passant par la logistique, soit tous les éléments nécessaires pour gérer une entreprise mondiale en temps réel, de manière intelligente et agile.

Afin d’éviter une implémentation informatique de longue haleine, Twinings Ovaltine s’est tournée vers RISE with SAP pour un déploiement rapide qui a permis d’obtenir une valeur ajoutée. Cela permet également à Twinings Ovaltine de respecter les normes internes qu’elle s’est fixées et de s’assurer que tous les éléments de son programme de transformation ne sont pas une simple ré-implémentation de l’ERP, mais bien une innovation qui change la donne. Le programme RISE with SAP tient cette promesse, en utilisant la standardisation et l’automatisation pour garantir la satisfaction des attentes des consommateurs actuels, toujours plus exigeants.

“Lorsque nous avons entamé notre parcours de transformation et réfléchi à ce que nous voulions faire, il n’a jamais été question de technologie. Il s’agissait de savoir comment nous rapprocher de nos clients, comprendre leurs attentes et les satisfaire”.

Sandeep Seeripat, Global Chief Information Officer chez Twinings Ovaltine.

“Nous avons besoin de partenaires qui correspondent à nos objectifs commerciaux, et il est clair que c’est ce que fait SAP. Si d’autres candidats peuvent offrir la technologie, SAP s’est vraiment distingué par sa compréhension de nos objectifs commerciaux et de la manière dont il peut simultanément offrir à nos clients une expérience qui va au-delà de leurs attentes, tout en bâtissant une plateforme pour notre programme de croissance.”

Avec un processus d’affinage du thé datant de plus de 300 ans, pour Twinings Ovaltine, le thé est plus qu’une simple boisson. Il fait partie intégrante de la vie quotidienne des consommateurs et a satisfait des générations d’amateurs de thé, grâce à ses plus de 330 variétés et à ses installations de production qui produisent entre 45 et 75 millions de sachets de thé par semaine.

Avec l’aide de RISE with SAP, Twinings Ovaltine peut automatiser et simplifier ses processus de gestion dans le Cloud, améliorer l’expérience utilisateur (sur un large public), fournir des données et des insights en temps réel, ainsi qu’une visibilité en temps quasi réel des ventes, des stocks et des processus. L’entreprise pourra ainsi mieux répondre aux besoins et aux comportements de ses consommateurs et du marché en général.

Comme l’explique Michiel Verhoeven, directeur général de SAP pour le Royaume-Uni et l’Irlande : ” Le déploiement vers RISE with SAP est une simplification de l’engagement que nous avons déjà avec Twinings Ovaltine, en plus d’établir une qualité de service répondant aux besoins de l’entreprise tout en fournissant un processus de mise à jour qui réduit la complexité à l’échelle de l’organisation. Nous sommes ravis de poursuivre notre partenariat avec Twinings Ovaltine, une entreprise dont l’histoire est riche en innovation, et qui est désormais idéalement placée pour répondre aux besoins de sa clientèle grandissante, tout en poursuivant de construire son héritage en tant que l’une des marques de boissons les plus connues au monde.”

Image de produits Ovaltine et Twinnings (client SAP sur la solution RISE with SAP)

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Source de l’article sur sap.com

SAP NEWSBYTE – 25 octobre 2022 – Aujourd’hui, à l’occasion de SAP Spend Connect Live, la conférence la plus importante du secteur sur la gestion des dépenses, SAP SE (NYSE : SAP) annonce des innovations, des avancées et des points d’attention dans ce domaine :

SAP franchit des étapes clés dans son parcours FedRAMP®

Aujourd’hui, et dans les mois à venir, les agences gouvernementales et les organismes hautement réglementés des États-Unis auront accès aux solutions de gestion des dépenses et de réseau d’entreprise SAP, leaders sur le marché, qui sont déployées avec un haut niveau de sécurité. Les étapes importantes sont les suivantes :

  • Les solutions SAP Fieldglass sont désormais disponibles dans l’Environnement Commercial Réglementé (CRE) de SAP National Security Services (SAP NS2), qui a été construit selon les critères de base du National Institute of Standards and Technology (NIST) avec les paramètres modérés de FedRAMP. Il est également conforme à la Réglementation sur le Trafic International d’Armes (ITAR).
  • SAP Business Network for Procurement et SAP Business Network for Supply Chain seront disponibles dans SAP NS2 CRE en 2023. Les clients pourront ainsi collaborer avec leurs partenaires commerciaux dans un environnement qui répond aux exigences de sécurité et de conformité des agences gouvernementales fédérales.
  • SAP travaille également avec SAP NS2 pour ajouter les solutions d’approvisionnement SAP Ariba au portefeuille SAP NS2.
  • SAP Concur est actuellement “en cours de traitement” pour une autorisation d’agence FedRAMP. Un organisme d’évaluation tiers a effectué une évaluation complète de la sécurité, et l’agence sponsor a procédé à un examen de l’ensemble des autorisations de sécurité. Les solutions SAP Concur devraient être répertoriées sur la Marketplace FedRAMP d’ici la fin de l’année.

Intégration renforcée entre les solutions SAP Ariba et Icertis

Dans le cadre du partenariat élargi annoncé en début d’année, une intégration plus étroite entre SAP Ariba Sourcing and Procurement et les solutions de gestion des contrats d’Icertis peut aider les clients à gérer un plus grand nombre de scénarios. L’intégration plus stricte permet une meilleure collaboration et expérience utilisateur ainsi que des processus de gestion des contrats flexibles et rationalisés. Les utilisateurs peuvent désormais répliquer dans Icertis des espaces de travail contractuels issus des solutions SAP Ariba, lancer la création de contrats dans Icertis pour des espaces de travail contractuels provenant de SAP Ariba, et gérer plus efficacement les processus de modification des contrats. Ces intégrations sont développées et soutenues conjointement par les équipes de SAP Ariba et d’Icertis et ouvrent la voie à de futures innovations. En outre, pour les clients disposant de solutions SAP Fieldglass, il existe une intégration directe avec la plateforme Icertis Contract Intelligence, qui permet de rationaliser les processus de sourcing, d’onboarding et d’offboarding pour les travailleurs externes. Conçues pour apporter de la valeur à l’échelle de l’entreprise, ces intégrations permettent d’accélérer les négociations, de renforcer la conformité, d’obtenir des informations commerciales et une automatisation alimentées par l’IA.

Nouvelles fonctionnalités des solutions SAP Ariba en avant-première

SAP continue de promouvoir l’innovation dans le domaine des achats et a présenté en avant-première de nouvelles fonctionnalités conçues pour aider les entreprises à évoluer vers une expérience d’achat plus prédictive, personnalisée et durable. Les nouvelles fonctionnalités d’achat à 360° sont une évolution de l’achat guidé, dont SAP a été le pionnier il y a plusieurs années, visant à améliorer l’expérience d’achat de tous : de l’employé qui a besoin d’un nouvel ordinateur portable, aux acheteurs principaux sur des secteurs stratégiques et pour tout type de dépenses (matériaux directs et indirects, maintenance, réparation et opérations et services). Ces nouvelles fonctionnalités devraient être disponibles pour certains clients au début de l’année 2023.

SAP fait de la gestion des stocks un domaine d’intérêt et d’investissement permanent

La gestion des stocks est le fondement d’une stratégie d’approvisionnement efficace, surtout dans cette économie post-pandémique. Le rôle essentiel que joue l’approvisionnement dans la continuité des activités ne cessant de croître, il désormais nécessaire de numériser la gestion des stocks et les stratégies d’approvisionnement. Une étude récente menée par Economist Impact, sponsorisée par SAP, souligne que la gestion des stocks est l’un des principaux moteurs de la transformation numérique des achats, plus de 40 % des personnes interrogées ayant choisi cette fonction comme priorité absolue.

Des études de ce type et les commentaires issus de nos conversations permanentes avec les clients valident et orientent notre stratégie et notre feuille de route produit “, a déclaré Muhammad Alam, Président et Chef de Produit, Intelligent Spend and Business Network, SAP. “Nous nous concentrons et investissons davantage dans le développement de solutions qui aideront nos clients à véritablement numériser la gestion des stocks afin de transformer les données en informations qui peuvent conduire à de meilleurs résultats commerciaux.”

La solution pour la gestion des stocks devrait être disponible pour certains clients d’ici la fin de l’année, avec une disponibilité élargie tout au long de 2023.

Les clients disposant de plusieurs environnements ERP peuvent simplifier la gestion de leurs achats

 SAP Central Procurement, édition Cloud privé, est désormais disponible et aide les clients à améliorer la cohérence, l’efficacité, la visibilité et le contrôle. Avec cette nouvelle édition, les clients gèrent l’ensemble de l’entreprise sans devoir entrer et sortir des systèmes ou sans perturber les solutions et les flux de travail existants qu’ils ont mis des années à définir et à perfectionner. Les organisations peuvent gérer de manière centralisée les opérations d’approvisionnement à partir d’un seul endroit, quel que soit l’environnement ERP qui sert de back-end. Bien que les transactions individuelles soient toujours traitées dans chaque back-end, l’équipe en chargé des achats dispose d’une vue et d’un contrôle centralisé sur tous les éléments, des demandes d’achat aux achats, en passant par la recherche de fournisseurs et les contrats.

Parmi les clients, citons Accenture, Baker Hughes, Barrick Gold, CDW, Constellation Brands, Devon Energy, Duke Energy, Endress+Hauser, Fifty Thousand Hours, Guidant Global, Hilltop Holdings, Insight, INVISTA, Johnson & Johnson, KUKA, LG Smith Transport, Los Alamos National Laboratory, Mabe, Merck & Co, Ontario Power Generation, Pfizer, Sony Pictures Entertainment, T-Mobile, Thermo Fischer Scientific, Walmart, Van Genechten Packaging N.V., W.R. Grace et W.W. Grainger partageront leurs expériences et expliqueront comment ils naviguent dans un environnement marqué par des perturbations constantes de la chaîne logistique et d’évolution des tendances macroéconomiques. Pour plus d’informations, consultez le catalogue des sessions SAP Spend Connect Live, et regardez les sessions à la demande dans l’expérience virtuelle à partir du 8 novembre.

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Source de l’article sur sap.com

SAP NEWSBYTE – 24 octobre 2022 – SAP SE (NYSE : SAP) a annoncé la réalisation d’une nouvelle enquête qui révèle que les principaux décisionnaires s’attendent à ce que les problèmes et les perturbations sans précédent de la chaîne d’approvisionnement, auxquels les entreprises américaines sont confrontées depuis des années, ne soient pas encore terminés.

Plus de la moitié (52 %) des personnes interrogées pense que leur chaîne d’approvisionnement doit encore être améliorée et près de la moitié (49 %) s’attend à ce que les problèmes actuels de la chaîne d’approvisionnement durent jusqu’à la fin de 2022. Une personne sur trois affirme qu’ils dureront jusqu’à la fin de l’été 2023. Voici pourquoi :

L’agitation politique mondiale est le principal facteur à l’origine des problèmes actuels de la chaîne d’approvisionnement. Les chefs d’entreprise déclarent que les problèmes rencontrés actuellement sur leur chaîne d’approvisionnement sont principalement dus à l’instabilité politique mondiale (58 %), au manque de matières premières (44 %) et à la hausse des coûts du carburant et de l’énergie (40 %). Seuls 31 % ont cité l’inflation comme un facteur important.

Le coût reste un problème alors que les entreprises rattrapent les pertes de revenus dues à la pandémie. Les entreprises n’étaient pas préparées à ce changement radical du comportement d’achat des consommateurs pendant la pandémie et en ont subi les conséquences financières. Environ la moitié des chefs d’entreprise ont constaté un impact financier dû aux problèmes de chaîne d’approvisionnement depuis le début de la pandémie, notamment :

  • Une diminution des revenus (58%)
  • Obligation de prendre de nouvelles mesures de financement, comme des prêts commerciaux (54 %)
  • Impossibilité de payer les employés (50 %)
  • Des loyers impayés (42%)

Afin de couvrir les coûts supplémentaires liés aux problèmes de chaîne d’approvisionnement, les chefs d’entreprise sont plus nombreux à déclarer qu’ils ont dû recourir au gel des salaires et des recrutements (61%) et à la suppression de postes (50%). Seuls 41% ont choisi d’augmenter le prix de leurs produits/services.

L’impact des problèmes de chaîne d’approvisionnement sur la période des fêtes en 2022

La saison des achats pour les fêtes en 2021 a été tout sauf normale, les chaînes d’approvisionnement ayant été sur-sollicitées. Bien que de nombreuses entreprises aient commencé à se préparer, des questions subsistent quant à la manière dont cette année se déroulera.

Commençons par les consommateurs. Une étude réalisée par SAP auprès de 1 000 consommateurs américains a révélé que près de la moitié d’entre eux (45 %) déclare que le prix est le principal facteur qu’ils prennent en compte dans leur décision d’achat et que 73 % considère qu’il s’agit du troisième facteur le plus important. Avec l’inflation qui fait grimper les coûts et une récession potentielle qui inquiète les consommateurs, il n’est pas surprenant que 65 % prévoit de réduire le budget de dépenses pour les fêtes et que 54 % s’attend à ce que l’inflation ait un impact sur la façon dont ils achèteront leurs cadeaux de Noël, 39 % faisant davantage d’achats en ligne.

Les chefs d’entreprise anticipent la tendance des achats en ligne, 73 % d’entre eux prévoyant une augmentation du volume du commerce électronique cette saison par rapport à l’année dernière. Pour vendre leurs propres produits, les chefs d’entreprise prévoient de miser sur ces points de différenciation :

– La rapidité de la livraison (64%)

– Excellent service client (57%)

– Disponibilité des produits (52%)

– Références en matière de durabilité (47%)

– Réductions de prix (42%)

– Fabrication aux États-Unis (38%)

Les entreprises fortifient leurs chaînes d’approvisionnement pour l’avenir

Toutes les entreprises ont déclaré que leur chaîne d’approvisionnement devait être améliorée dans une certaine mesure, et elles procèdent à des changements importants pour se préparer aux perturbations futures et fortifier leurs chaînes d’approvisionnement. Les chefs d’entreprise prévoient :

– d’adopter de nouvelles technologies pour surmonter les difficultés (74 %)

– de mettre en œuvre de nouvelles mesures d’urgence (67 %)

– de donner la priorité aux solutions de chaîne d’approvisionnement basées aux États-Unis (60 %)

– de trouver de nouvelles solutions de chaîne d’approvisionnement qui soient respectueuses de l’environnement (58 %).

Près de deux entreprises sur trois (64 %) passent d’une chaîne d’approvisionnement “juste à temps” à une chaîne d’approvisionnement “juste au cas où”, en augmentant la quantité de stocks qu’elles entreposent. En fait, 63 % pensent que les États-Unis devraient adopter cette approche pour surmonter les crises potentielles de la chaîne d’approvisionnement.

« Le passage au “juste au cas où” signifie que les entreprises vont entreposer davantage de stocks pour répondre à la demande des clients, mais cela signifie également une augmentation des coûts », selon Scott Russell, Membre du Conseil Exécutif de SAP, Customer Success. « La gestion de la chaîne d’approvisionnement est un exercice d’équilibre constant. Au cours des deux dernières décennies, l’approche “juste à temps” a troqué la résilience contre l’efficacité et la réduction des coûts, ce qui a fragilisé la chaîne logistique. La pandémie et l’effet boule de neige des perturbations connexes ont révélé cette fragilité, ce qui a amené les organisations à se recentrer sur la résilience. Pourtant, le coût reste un facteur, surtout dans le contexte économique actuel. La technologie peut aider les entreprises à trouver le bon équilibre en permettant une collaboration en temps réel entre les partenaires commerciaux. »

SAP aide les entreprises à répondre à la demande grâce à une meilleure visibilité sur des opérations réparties dans le monde entier, à une meilleure collaboration avec les partenaires commerciaux et à une meilleure connaissance des risques, tout en opérant de manière plus durable.

C’est là que les réseaux d’entreprise entrent en jeu. Pour plus d’informations sur la façon dont SAP peut aider à renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement avec SAP Business Network, visitez le site sap.com/businessnetwork.

Les résultats sont basés sur une enquête menée fin août et début septembre 2022 auprès de 400 hauts responsables de la logistique et de la stratégie de la chaîne d’approvisionnement de petites, moyennes et grandes entreprises basées aux États-Unis.

 

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Source de l’article sur sap.com

Plusieurs études ont démontré que les compétences numériques en France et en Europe ne sont pas assez développées, et que le secteur risque d’être confronté à un déficit important sur les toutes prochaines années. L’implémentation des solutions SAP fait appel à de l’expertise très recherchée depuis de nombreuses années, et encore plus aujourd’hui avec l’accélération de la transformation digitale des entreprises.

De nombreux projets d’implémentation et de déploiement ont toujours cours et les nouvelles installations nécessitent des ressources compétentes sur le déploiement dans le Cloud, le socle technologique SAP BTP (Business Technology Platform), les solutions applicatives et les analytiques de SAP. Nos clients ont le désir d’innover dans leur secteur à travers l’installation des solutions SAP et l’innovation, quelque soit le domaine, nécessite l’acquisition de nouvelles compétences. Le monde de demain appartient aux organisations apprenantes qui permettront à leurs employés de se former tout au long de leur carrière.

Plusieurs profils sont nécessaires pour mener à bien l’implémentation d’un système d’information ERP: chef de projet, architecte solution, consultant technique, développeur, consultant applicatif, business process owner, technicien support, utilisateur métier, formateur, etc. Les métiers de consultant applicatif, de business process owner ou de technicien support ne font pas forcément appel à une formation initiale dans le secteur du numérique telle que le développement, l’architecture ou l’administration de systèmes. Les consultants applicatifs sont en général recrutés et très appréciés pour leurs compétences dans un domaine métier de l’entreprise, tel que la Finance, les Ressources Humaines ou la Supply Chain par exemple et sont souvent issus des écoles de Management ou des formations universitaires en gestion. Certains de ces métiers s’exercent au sein des ESN (Entreprises du Secteur Numérique) et d’autres au sein des DSI des entreprises utilisatrices de SAP.
Devant le besoin massif de nouvelles compétences et afin de faciliter le recrutement et la formation des profils nécessaires à l’écosystème de partenaires et de clients, SAP Learning a mis en place plusieurs programmes de formation. La plupart de ces programmes mènent à une certification SAP , diplôme qui permet de faire valoir ses compétences auprès des employeurs et de rassurer les clients quant aux ressources intervenant dans les projets portés par les ESN. Être certifié SAP aujourd’hui, c’est disposer d’un atout majeur pour sa carrière et pour assurer une implémentation de qualité de nos solutions !

Dans cet article, nous faisons le point sur toutes les possibilités d’apprentissage des solutions SAP, qu’elles soient digitales ou encadrées avec un formateur, en vous partageant les avantages et caractéristiques des différentes options.

1- Plateforme digitale Learning.SAP.com

Afin de faciliter l’accès à la formation sur ses dernières technologies Cloud et BTP, SAP a mis à disposition une nouvelle plateforme digitale lancée lors du SAP TechEd en 2021 : Learning.SAP.com.

La plateforme s’enrichit régulièrement de nouvelles offres de formation et donne accès gratuitement à des e-Learnings très conviviaux et interactifs, développés avec le souci des meilleures pratiques pour les adultes apprenants. Le succès est indéniable avec plus de 470 000 visiteurs et 230 000 apprenants actifs à fin août 2022.

Les formations sont organisées par rôle et par niveau, et ciblent principalement les profils de développeurs sur la Business Technology Platform. Quelques formations sur les solutions applicatives Cloud et sur l’outil Signavio de modélisation des processus métier sont également disponibles.

Certains des parcours de niveau avancé proposés sur le portail mènent à une certification SAP, par exemple « Developping with SAP extension suite » , « Develop advanced extensions with SAP Cloud SDK » ou encore « Explore SAP Analytics Cloud ». Les formations de niveau débutant quant à elles mènent à un « Record of achievement ». Ces deux labels peuvent être partagés sur les réseaux sociaux afin de valoriser facilement ses compétences SAP.

Learning.SAP.com devient le portail d’accès unique à toute la formation sur les solutions SAP et réunit au même endroit tous les sites d’apprentissage tels que le SAP Learning Hub (plateforme par abonnement), le MOOC OPEN SAP, les sites des communautés ou le Training shop pour s’inscrire à une formation en salle.

Ce nouveau portail dispose également d’une zone étudiants , permettant aux jeunes de découvrir SAP et de leur présenter les carrières du secteur du numérique qui présentent de très belles opportunités. Les étudiants des écoles adhérentes au programme University Alliances peuvent accéder à de nombreux contenus de formation gratuits via ce nouvel espace étudiants. Ainsi, les étudiants peuvent acquérir des compétences SAP, voire même une certification , ce qui peut faciliter et accélérer leur première embauche.

Résumé des avantages du portail :  contenus de formation pour les profils techniques et développeurs, certifications SAP sur les dernières technologies BTP et Cloud, langue anglaise, auto-formation à son rythme, formation gratuite et tout le temps accessible, point d’accès unique à tous les sites d’apprentissage de SAP, zone étudiante.

2- Plateforme digitale SAP Learning Hub

Le SAP Learning Hub est une plateforme vendue par abonnement qui contient tout le contenu d’apprentissage sur les solutions SAP à destination de tous les métiers nécessaires aux projets. Différents formats sont disponibles sur cette plateforme : e-books, e-Learnings, tutoriaux, vidéos, contenus delta pour se former aux nouvelles versions et conserver sa certification à jour, etc. Les Learning Journeys présentent les parcours d’apprentissage permettant de mener aux certifications SAP.

Les apprenants sont accompagnés sur la plateforme par un encadrement pédagogique via les Learning Roomsoù ils peuvent poser des questions sur les contenus et échanger avec d’autres apprenants. De nombreuses Live sessions virtuelles permettent également de bénéficier d’interactions avec des formateurs et experts SAP pour faciliter l’apprentissage.

L’abonnement au SAP Learning Hub inclut l’accès à 60 heures d’un système de formation pré-paramétrépermettant ainsi de réaliser les exercices des manuels de formation et de mettre en pratique ses connaissances, ce qui est essentiel à l’ancrage des apprentissages. Deux tests de certification sont également inclus dans le coût de l’abonnement. Le SAP Learning Hub est aujourd’hui largement adopté par les partenaires pour leurs consultants et par les client pour leurs centres de compétences, et compte 800 000 apprenants abonnés .

Résumé des avantages du portail :  contenus de formation exhaustifs pour tous les profils métiers SAP, parcours de formation menant à toutes les certifications SAP, contenus disponibles en plusieurs langues, auto-formation à son rythme et tout le temps accessible, systèmes de formation pré-paramétrés, deux tests de certification inclus, formules de prix attractives adaptées et flexibles selon les besoins des utilisateurs.

3- Programme People To Work

Le programme People To Work a été créé en Allemagne il y a plus de 20 ans, a plusieurs avantages : recruter, former et certifier des consultants ou des utilisateurs métier, avec l’aide de financements gouvernementaux, ce qui permet de réduire les coûts de ces processus, voire de les annuler totalement pour les entreprises recruteuses. Les candidats sont en effet obligatoirement demandeurs d’emploi, inscrits à Pôle Emploi. L’ambition est de permettre à de jeunes diplômés de trouver un premier emploi à la fin de leur parcours d’études ou à des personnes ayant perdu leur emploi de se reconvertir vers un métier du secteur numérique.

Cette mission a été confiée à deux partenaire en France : FITEC et M2I Formation.

Ces deux partenaires se chargent de sourcer les participants au programme de formation auprès de Pôle Emploi, présentent les CV aux entreprises recruteuses, qui après acceptation du profil devront formuler une promesse d’embauche (financement Pôle emploi assujetti à cette condition).

La formation des consultants sur les domaines applicatifs SAP les plus demandés (SAP S/4HANA modules finance et logistique) dure 3 mois et peut mener à une certification. Elle peut inclure également des compétences complémentaires sur les métiers de la comptabilité ou de la logistique, de la gestion de projet, la réponse à un cahier des charges, la gestion de tickets de support aux utilisateurs ou la prise de parole en public par exemple.

La formation d’autres profils tels que les utilisateurs métier (comptables, gestionnaire de l’administration des ventes ou des achats) ou les techniciens de support est aussi assurée dans le cadre du programme People To work. La formation va essentiellement porter sur les processus métier déroulés dans les applications SAP et dure de 15 à 20 jours en présentiel ou de 3 mois en auto-formation accompagnée par un tuteur.

Les deux programmes consultants ou utilisateurs se déroulent en salle ou en classe virtuelle au choix, en langue française et les partenaires disposent du matériel de formation officiel de SAP traduit en français : accès à la plateforme de formation numérique SAP Learning Hub et systèmes de formation SAP pour la pratique des exercices.

Ce programme a été déployé en France à partir de janvier 2020 et a permis de former plus de 1200 personnes sur SAP, dont 460 consultants et 760 utilisateurs métier, et a remporté le Trophées Défi RSE en décembre 2021 pour sa dimension responsable et sociétale :  100% des consultants et 80% des utilisateurs ont retrouvé un emploi à l’issue de la formation.

Résumé des avantages du programme : recrutement, formation, certification, modules applicatifs SAP les plus populaires, langue française, formation des consultants et des utilisateurs métier, financement gouvernementaux et coût proche de zéro pour les entreprises.

4- Partner Talent Initiative

Le Partner Talent Initiative a été lancé en juin 2022. Géré par SAP au niveau européen, il a pour vocation de former de nouveaux consultants qui seront recrutés essentiellement par les partenaires de SAP. Le programme prend également en charge le recrutement des apprenants avec une cible plus large qui inclut des demandeurs d’emploi ou des personnes en activité souhaitant se reconvertir sur le métier de consultant SAP. L’apprenant est rémunéré pendant la durée de la formation. Le programme est payant pour les partenaires recruteurs, à un coût très avantageux compte tenu des prestations proposées.

Les formations portent sur les dernières technologies de SAP, incluant des modules de déploiement de la version Cloud de SAP : à titre d’exemple, les modules SAP S/4HANA Financial Accounting, SAP SuccessFactors et SAP BTP font partie du planning de cette fin d’année. Les formations s’étendent sur une durée de 5 à 8 semaines, selon les solutions SAP étudiées. La formation se déroule en langue anglaise, en classe virtuelle avec un animateur ainsi qu’en auto-formation sur la plateforme SAP Learning Hub.

Résumé des avantages du programme: Focus partenaires SAP, recrutement, formation, certification, solutions applicatives et nouvelles technologies SAP y compris Cloud et BTP, langue anglaise pour des déploiements internationaux, durée courte, coûts de formation attractifs.

5-  Académies Blended SAP – Programmes des centres de formation SAP

Les académies Blended SAP existent depuis de nombreuses années, sont délivrées par les centres de formation SAP pour former les consultants et permettent de mener à une certification. Elles peuvent se faire dans le cadre de la formation professionnelle des employés, et peuvent être financées par les OPCOs.

Les formations couvrent les sujets de paramétrage de SAP S/4HANA, mais aussi les sujets technologiques ou les analytiques, se déroulent en langue française, en salle de classe présentielle ou en classe virtuelle au choix, sur une durée de 3 semaines intensives. En prérequis, les participants devront étudier un ou deux modules SAP en auto-formation sur la plateforme SAP Learning Hub. Le dernier module de formation au paramétrage se fait également en auto-formation.

Résumé des avantages du programme : formation professionnelle des consultants, grande diversité de certifications SAP, langue française, programme rapide et intensif de 3 semaines en centre et de 3 semaines en auto-formation à son rythme, financements OPCO possibles.

En résumé, la formation SAP est flexible, moderne et accessible à tous, alors pourquoi encore hésiter à vous lancer et à rejoindre les nombreux professionnels déjà certifiés de notre écosystème à travers le monde ?

En résumé, voici dans un tableau toutes les options de formation présentées dans cet article :

Programme Public Contenus Durée Langue Modalité Recrutement Coût de la formation
Learning.SAP.com Développeurs et profils techniques SAP BTP et solutions Cloud A son rythme Anglais Auto-formation Non Gratuit
SAP Learning Hub Tous profils SAP Tous contenus SAP A son rythme Plusieurs langues Auto-formation encadrée Non Par abonnement, prix flexibles et attractifs
People To Work by SAP Consultants et utilisateurs métiers –

Demandeurs d’emploi

 

SAP S/4HANA FI MM SD 12 semaines Français Salle ou classe virtuelle avec formateur ou

Auto-formation encadrée

Oui Financement par Pôle Emploi
Partner Talent Initiative Consultants –

Reconversion professionnelle

SAP S/4HANA Applications

Cloud

BTP

SuccessFactors

5 à 8 semaines selon programme Anglais Classe virtuelle avec formateur + auto-formation encadrée Oui Financement partiel de SAP, Prix attractif pour les partenaires
Académies Blended Consultants – Salariés en formation professionnelle SAP S/4HANA Applications et plusieurs sujets technologiques 3 semaines avec un formateur et 3 semaines à son rythme Français Salle ou Classe virtuelle avec formateur + auto-formation encadrée Non Financement OPCO possible

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Source de l’article sur sap.com

Aujourd’hui, et pour la première fois depuis des dizaines d’années, l’inflation est devenue une question centrale dans les entreprises. Les taux ayant atteint des records historiques dans la plupart des pays développés, les chefs d’entreprise s’appuient sur le dernier rapport économique mensuel et sur des perspectives assez floues pour prendre leurs décisions : réduction de la production, augmentation des prix, recherche de nouveaux fournisseurs.

Mais quelle que soit la situation des pays – forte hausse, baisse spectaculaire, ou apparente stabilité –, l’inflation entraîne des conséquences de toutes sortes qui varient selon le secteur d’activité, le pays et la conception de la supply chain. Il existe un risque de manque de liquidités nécessaires à la fluidité des opérations. Les actions bancaires centralisées sur les taux d’intérêt peuvent faciliter ou restreindre les activités de prêt et d’emprunt à court terme. Même les défis liés à la supply chain peuvent s’atténuer ou s’intensifier selon la fluctuation des coûts et l’évolution des coûts du stock disponible.

Il n’existe pas d’outil financier simple ou magique que les entreprises peuvent utiliser pour contourner le problème de l’inflation, mais les technologies intelligentes peuvent y contribuer. Les outils tels que l’intelligence artificielle (IA) et l’analytique prédictive aident les entreprises à anticiper et à voir leurs opérations dans leur globalité, à simuler et anticiper les imprévus, et à orienter leurs modèles économiques selon les besoins. Mais surtout, elles disposent de nombreuses options pour comprendre les circonstances économiques, prévoir l’impact, prendre des mesures à court terme, et établir des structures pour consolider leur position.

Voici trois domaines clés dans lesquels ces types de technologies peuvent aider les entreprises à comprendre l’impact des défis de l’inflation, à agir vite et à préparer l’avenir.

Des mouvements de trésorerie en toute intelligence et confiance

La valeur globale de l’argent et des actifs est vouée à diminuer ; plus tôt une entreprise aura des liquidités, plus tôt elle pourra réaliser plus de choses. Pour atténuer ce risque, les entreprises doivent prendre conscience de l’impact potentiel de divers scénarios : hausse des prix des marchandises, pénurie de matières premières, etc. Fortes de ces connaissances, elles doivent pouvoir faire des prévisions de trésorerie complètes et claires, et créer des stratégies flexibles pouvant être ajustées pour gérer efficacement les manques ou excès de trésorerie.

Grâce aux solutions de gestion du fonds de roulement de Taulia, qui font aujourd’hui partie de SAP, les directeurs financiers guident au mieux leur entreprise. Ils peuvent choisir d’ajuster les stratégies de comptabilité clients et fournisseurs, ou d’exploiter la ligne de crédit au plus faible coût disponible de leur établissement bancaire. De plus, des outils financiers, par exemple pour la gestion des escomptes dynamiques et le financement de la supply chain, peuvent débloquer des actifs circulants.

Les solutions de gestion des actifs circulants rendent avec précision les conditions d’inflation au moyen de prévisions basées sur l’IA et de vues mises à jour, toujours à la disposition des planificateurs d’entreprise. De la planification et de la simulation à la sélection des alternatives de financement et des processus de contrôle adéquats, ces fonctions travaillent de manière synchrone
pour offrir une coordination efficace des mouvements de trésorerie, à partir d’une source de confiance unique, parfaitement intégrée à toute l’entreprise.

Toute décision, finalement, concerne les mouvements de trésorerie, et la combinaison d’informations exhaustives et en temps réel, de possibilités générées automatiquement, et d’insights prédictifs, peut aider les entreprises à prendre en toute confiance les meilleures décisions. Et, alors que leur valeur évolue au fil du temps, il sera possible d’acheter et de gérer les marchandises et actifs au prix d’origine, moyennant des coûts de détention inférieurs au taux d’inflation.

Limiter l’exposition aux différences mondiales

Les pays ont rarement les mêmes taux d’inflation, mais l’augmentation des prix des marchandises entraîne inévitablement une hausse des coûts des matières premières. Et dans les pays où l’inflation est plus élevée ou instable, les devises peuvent se déprécier rapidement, provoquant des taux de change record.

Ces fluctuations économiques mondiales peuvent être particulièrement risquées pour les entreprises qui ont emprunté du capital pour profiter des faibles taux d’intérêt ces dernières années. L’inflation est déjà en train d’éroder leur stratégie de remboursement prévue pour les prêts en cours. Et en cas d’une plus forte instabilité dans une autre région, les pressions sur les coûts pourraient encore s’aggraver, les marges se resserrer et l’accès aux liquidités diminuer.

Grâce à l’application SAP Treasury and Risk Management, les responsables de la trésorerie et les directeurs financiers peuvent surveiller les positions de risque, l’évolution des prix des marchandises, et les taux de conversion des devises, même en temps de grande instabilité économique. Ils peuvent développer des stratégies de comptabilité de couverture conformes à l’aide d’une piste d’audit complète, tout en respectant les réglementations telles que le Règlement sur l’infrastructure du marché (EMIR) et la dernière version des Normes internationales d’information financière (IFRS 9).

Les équipes de gestion de la trésorerie peuvent aussi obtenir plus d’insights pour faire face à la dette et gérer les investissements plus efficacement. La solution SAP Treasury and Risk Management offre des informations telles que la trésorerie disponible, des risques liés aux soldes et le retour sur investissement, et surveille les investissements par rapport aux éventuelles fluctuations du taux d’intérêt. En outre, les opérations d’emprunt et de prêt tout au long de la vie d’un prêt peuvent être saisies, analysées et déclarées au fur et à mesure.


Intervenez vite aujourd’hui pour préparer votre avenir

Lorsque les coûts d’ingénierie et de production de produits manufacturés augmentent, les entreprises doivent décider de réduire leurs marges ou de répercuter ces coûts supplémentaires sur le client. C’est un choix difficile, surtout lorsque les consommateurs trouvent déjà les prix très élevés.

En intégrant les solutions SAP Digital Supply Chain à SAP Business Network, les entreprises d’achats, d’approvisionnement et de logistique obtiennent les insights dont ils ont besoin pour générer plus de revenus de chaque dépense et optimiser la réduction des coûts. Ensemble, elles peuvent effectuer des simulations et analyses par simulation pour identifier et engager les partenaires commerciaux capables de gérer les situations émergentes, telles que la hausse de la production, et de réduire encore davantage les pertes financières et matérielles.

Bien sûr, pour gérer efficacement les risques inflationnistes, les entreprises doivent avoir accès aux données adéquates pour prendre des décisions et faire avancer leur supply chain. La combinaison de SAP Digital Supply Chain et de SAP Business Network permet aux entreprises de gérer les ressources de manière plus stratégique afin d’augmenter la productivité, de réduire les coûts d’exploitation et de permettre aux collaborateurs de se consacrer à des tâches plus stratégiques. De plus, les entreprises peuvent éviter les retards et interruptions de la supply chain pour prévenir les pertes de revenus, et éviter les coûts imprévus grâce à une visibilité sur la capacité des stocks et de la production, la maintenance des actifs et les processus logistiques.

Exploiter une position financière solide

Compte tenu des récentes inflations, il est très important pour survivre de comprendre et de gérer les risques financiers dans la supply chain. Et les entreprises capables de progresser et de prendre les bonnes décisions au bon moment sont celles qui disposent d’une visibilité claire sur leurs données et processus relatifs aux achats, à supply chain et à la logistique.

Pour de nombreuses entreprises dans le monde, les solutions SAP sont déjà l’un des moyens les plus efficaces de protéger leur solidité financière en période d’inflation. Elles continueront d’ailleurs à alléger leurs défis au fur et à mesure que leur portefeuille évolue afin de répondre aux besoins d’une économie en mutation et d’un environnement compétitif.

En savoir plus : https://www.sap.com/france/products/erp/s4hana.html

Article de Neil Krefsky, Eamon Ida, Haresh Chhaya, Max Hendrickx25 août 2022

Neil Krefsky est directeur du marketing produits pour la gestion des finances et des risques chez SAP.

Haresh Chhaya est responsable des solutions pour la gestion de la trésorerie et des fonds de roulement chez SAP.

Max Hendrickx est directeur principal du centre d’excellence pour la gestion du fonds de roulement chez SAP.

Eamon Ida est directeur du marketing pour les solutions dédiées aux réseaux d’entreprises chez SAP

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Source de l’article sur sap.com

Dans le cadre de sa transformation, le Groupe ISB investit dans un nouveau système d’information. La modernisation de son SI va s’effectuer par l’adoption de l’ERP SAP S/4HANA en mode cloud, avec l’offre RISE with SAP. Ce projet sera mené en partenariat avec NTT Data Business Solutions France (NDBS France).

Groupe ISB est un spécialiste du bois qui souffle cette année sa soixantième bougie. Acteur incontournable français des produits et solutions bois pour l’habitat et la construction, il est également spécialiste du rabotage de bois résineux en Europe.

L’entreprise s’appuie essentiellement sur deux marques fortes : Silverwood (bois rabotés : bardages, lambris, terrasses, etc.) et Sinbpla (trading de panneaux et bois résineux). Le groupe compte environ 430 collaborateurs, répartis sur différents sites : usines, hubs portuaires, plateformes logistiques et agences commerciales.

2015 : l’année de l’émancipation

Groupe ISB est né du rachat de la division Importation et Solutions Bois (ISB) de Wolseley par ses cadres en 2015. Suite au rapprochement en 2019 avec SCA Wood France, Benjamin Bodet a pris la direction générale du groupe et engagé la transformation d’ISB sur ses deux principaux métiers, qui sont l’importation et la transformation du bois. « Nous avons retravaillé tout d’abord notre modèle économique, puis notre organisation commerciale. Dans le cadre de notre plan stratégique Impact 2026, validé début 2022, nous avons notamment travaillé sur la création de valeur tout le long de la value chain, des pays producteurs à nos clients distributeurs et industriels. »

Groupe ISB a comme ambition de mettre sa politique RSE au cœur de ses activités, en proposant notamment des produits bas carbone, durables et toujours plus respectueux de l’environnement.

Le plan Impact 2026 comprend un volet visant à investir dans les solutions SAP avec comme projet clé l’adoption de l’ERP SAP S/4HANA. Un choix né d’une intense phase de réflexion : « Nous avons passé 18 mois à challenger les différents éditeurs du marché. La balance a finalement penché en faveur de SAP. C’est un environnement que nous connaissons bien, proposé par un acteur qui nous ressemble ; innovant et leader sur son marché. »

Un ERP nouvelle génération… en mode cloud

NTT Data Business Solutions France a été choisi pour accompagner le Groupe ISB dans la mise en place de l’ERP SAP S/4HANA, la méthodologie de travail proposée et l’expertise logistique NTT correspondant aux besoins du Groupe ISB, le logisticien du bois. Une solution que la société a souhaité construire depuis une feuille blanche et déployer en mode cloud, avec RISE with SAP. « Nous voulions disposer d’un outil global, capable d’intégrer au maximum nos processus, mais sans reproduire les défauts de l’ancien système, trop sur mesure, trop permissif et manquant parfois de rigueur, par exemple sur la gestion des données. »

« Opter pour SAP est un véritable challenge qu’on se sent prêt à relever, poursuit Benjamin Bodet. Cela va nous obliger à nous structurer. C’est aussi pour cela que nous avons choisi SAP. » La difficulté principale de ce projet reste d’adapter l’ERP aux spécificités d’un métier qui demeure particulier, le bois. « Notre approche consiste à coller au maximum aux standards de la solution, mais sans écarter toutefois la mise en place de processus spécifiques. Nous allons nous appuyer sur l’expertise en intégration de NDBS FRANCE pour cela. Mais il nous faudra rester raisonnables dans nos envies d’adaptation de l’outil. »

Le projet a été lancé en début d’année 2022 et devrait s’achever avec le go live de la solution SAP S/4HANA, programmé pour le 1er août 2023. 18 mois donc pour mettre en place un ERP au périmètre large (finance, contrôle de gestion, achat, vente, production et logistique) et couvrant toutes les entités du groupe.

Déjà des projets autour de l’ERP SAP S/4HANA

L’adoption d’une solution cloud devrait permettre de faciliter l’accès à l’ERP en France comme à l’étranger. « Nous avons des partenaires un peu partout dans le monde, explique Benjamin Bodet. L’un de nos projets serait par ailleurs d’intégrer SAP le plus en amont possible chez nos partenaires logistiques chargés d’exporter du bois en direction de nos hubs portuaires français. » L’objectif est de connaître au plus tôt et avec le plus de précision possible le contenu de chaque chargement, afin de mieux gérer les stocks et de mieux orienter les flux.

Autre sujet, le transport : « Nous affrétons 20.000 camions chaque année. Investir dans un module avancé de gestion des transports nous permettra de disposer d’une tour de contrôle de l’ensemble de nos flux, routiers comme maritimes, ce qui nous permettra de distribuer nos produits avec la road to market la plus directe possible. »

Dernier défi enfin, l’empreinte carbone, qui est au cœur du plan stratégique Impact 2026 de Groupe ISB. « Pour optimiser notre empreinte carbone, que ce soit lors de la production ou du transport, il nous faut des outils. SAP Product Footprint Management est une solution que nous souhaitons implémenter, car en nous donnant la capacité de mesurer l’impact carbone de nos produits elle pourrait nous apporter un net avantage compétitif et aligner avec les valeurs de notre entreprise que nous portons. »

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Source de l’article sur sap.com

Leader européen du popcorn, Nataïs souhaitait moderniser son ERP SAP ECC. La société a choisi l’ERP SAP S/4HANA Cloud, Private Edition, déployée avec le concours des équipes de STMS, à travers l’offre RISE with SAP.

Nataïs est une entreprise peu connue du grand public, et pourtant devenue en moins de trente ans le leader européen du marché du popcorn. La société adopte une logique de filière, allant de la semence au produit fini, avec des produits distribués en vrac ou fabriqués et conditionnés pour le compte de grandes enseignes.

Des centaines de millions de grains de popcorn préparés par Nataïs éclatent chaque jour dans les cinémas, foires, fêtes foraines et magasins du monde entier. Mais aussi dans les cuisines, Nataïs ayant produit plus de 210 millions de sachets micro-ondables en 2021.

Nataïs réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 60 millions d’euros, dont 90% à l’export, ses produits étant distribués dans plus de 50 pays. Nataïs compte 140 salariés et s’appuie sur un réseau de 240 agriculteurs locaux qui l’alimentent en maïs et que l’entreprise accompagne en retour dans leurs efforts en matière de développement durable et d’écoresponsabilité. L’ensemble de la « Popcorn family » partage un objectif ambitieux, celui d’être la 1re filière popcorn à atteindre la neutralité carbone, et ce à horizon 2025.

Objectif : moderniser un ERP SAP vieillissant

« Cela fait maintenant plus d’une décennie que nous travaillons avec un ERP SAP, utilisé par une centaine de personnes, confie Célia Ehmann, en charge du périmètre SI au sein de l’entreprise. En septembre 2021, nous avons lancé le projet Caribou, visant à moderniser notre ERP, au travers d’une migration vers l’ERP SAP S/4HANA. »

Nataïs ne voulait pas attendre le dernier moment pour basculer vers le nouvel ERP SAP. D’autant plus que certains projets de développement avaient été mis en pause dans l’attente de la bascule vers SAP S/4HANA.

STMS, qui avait déjà collaboré avec l’entreprise sur d’autres projets, a été choisi pour mener à bien cette migration. Lors de la présentation faite par STMS, Nataïs a eu l’opportunité de découvrir les solutions cloud de SAP, dont l’offre RISE with SAP. « Nous ne savions pas qu’il était possible de basculer en mode cloud. Cette présentation nous a donc permis d’aborder la question du cloud, et de l’offre RISE with SAP. »

En l’occurrence, le cloud permet d’apporter une réponse intéressante aux questions de licensing et de coût d’acquisition de SAP S/4HANA soulevées par l’entreprise gersoise. « Le licensing classique proposé par SAP n’est pas adapté à une PME comme la nôtre. Les avantages apportés par le cloud ont été ici décisifs. »

Après avoir éclairci certains points, comme le périmètre précis de la solution, la compréhension des FUE (Full Users Equivalents), les possibilités de connexion avec les autres applications de l’entreprise, ou encore les moyens de mettre en place un lien internet de secours Internet pour son futur ERP, Nataïs a décidé d’opter pour l’ERP SAP S/4HANA Cloud Private Edition, via l’offre RISE with SAP.

Un triple projet : SAP HANA, SAP S/4HANA et Cloud

Le projet a été lancé en fin d’année 2021. Ou plutôt les projets, Nataïs ayant décidé de basculer de SAP ECC vers SAP S/4HANA, mais également vers la base de données SAP HANA et vers le cloud.

« Concernant l’ERP, nous avons mené un audit en amont pour déterminer ce qu’il fallait modifier ou améliorer en priorité, explique Célia Ehmann. Nous n’avons rien changé du périmètre du système, mais cela nous a permis de définir une feuille de route de développement pour notre nouvel ERP. Nous allons conserver certains spécifiques, même si nous allons profiter du projet pour évaluer les efforts requis afin de basculer certains processus vers les standards préconisés par SAP. »

Le passage à la base de données SAP HANA ne sera pas un problème pour Nataïs, la taille de la base de données utilisée par son ERP SAP ECC restant raisonnable. « Nous allons toutefois mener quelques opérations de nettoyage et d’optimisation, lorsque cela fait sens. » La gestion des infrastructures ne posera pas plus de problèmes à Nataïs. « Je vois bien passer des échanges entre STMS, SAP et nos autres prestataires IT, mais ce sont eux qui se chargent de tous ces sujets techniques. »

Go live programmé pour le 4 mai 2022

La phase de recette a démarré le 15 mars, avec comme objectif un go live le 4 mai 2022. Si la migration est réalisée à périmètre constant, quelques changements notables seront appliqués au nouveau SI. « Nous allons refondre les droits d’accès, afin de sécuriser les rôles et autorisations de chacun. Nous allons également déployer plusieurs tuiles Fiori, relatives notamment à des KPI nous intéressant. Enfin, nous allons traiter quelques sujets liés à mobilité, lesquels devraient faciliter la vie de nos collaborateurs en logistique et approvisionnement maïs notamment.

Avant même sa finalisation, ce projet s’est d’ores et déjà traduit par un premier bénéfice : « Il nous a permis de former et animer une équipe d’utilisateurs clés dynamiques, qui partagent et échangent aujourd’hui leurs bonnes pratiques, et sont moteurs sur des projets d’optimisation de nos processus », conclut Célia Ehmann.

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Source de l’article sur sap.com

Réduire l’empreinte carbone d’un produit nécessite une vision de bout en bout de son cycle de vie. Pour cela, il est nécessaire de casser la barrière IT existant entre la conception et la supply chain. SAP et Siemens proposent des intégrations avancées entre PLM et ERP. Avec Atos, ils s’allient pour aider les industriels à relever le défi climatique.

Les industriels sont confrontés à un triple défi : proposer des produits toujours plus complexes, dans des délais toujours plus serrés, tout en réduisant leur empreinte carbone. Le bilan de la COP26 de Glasgow est sans appel : constater la réalité du changement climatique ne suffit plus, il faut agir. Histoire de compliquer la situation, la raréfaction des matières premières s’ajoute aujourd’hui à l’urgence climatique.

Le sujet de l’empreinte carbone est crucial pour trois raisons principales :

  • Les clients sont toujours plus nombreux à demander comment sont fabriqués les produits qu’ils achètent et quelle est leur empreinte carbone. Une empreinte que l’entreprise doit être capable de mesurer.
  • La législation devient de plus en plus contraignante, poussant ainsi les entreprises à être plus vertueuses en matière d’environnement. Mais également à mettre en place des outils montrant la réalité de leurs actions dans ce domaine.
  • La RSE met en exergue le sens des responsabilités des entreprises. La green line (empreinte écologique) devient progressivement aussi importante que la top line (revenus) et la bottom line (marges).

Une problématique à traiter de bout en bout

« L’Union Européenne veut réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55% en 2030 et vise la neutralité carbone en 2050. 2030, d’un point de vue industriel, c’est presque aujourd’hui, constate Denis Goudstikker, Teamcenter Business development Executive chez Siemens Digital Industry Software. À ce jour, un tiers des entreprises se sont fixé un objectif zéro émission, mais seulement 9% de ces entreprises ont réellement lancé des actions en vue de les réduire. »

Pour qu’un produit ait un impact environnemental minimal, il faut l’optimiser de bout en bout, de la conception à la production en passant par son utilisation et son recyclage. « La plupart des entreprises se concentrent uniquement sur les émissions liées à leur activité, explique Olivier Everaert, Head of Green PLM chez Atos. Elles ne prennent pas en compte l’ensemble du cycle de vie du produit et de sa chaîne de valeur, ce qui mène à des résultats sous-optimaux. Il faut penser en termes de réseau, où tous tendent vers un but commun, du fournisseur de matière première à l’industriel… et jusqu’au consommateur. »

« La réduction des impacts environnementaux commence dès la conception du produit, enchaîne Bruno Hemery, Head of Siemens partnership, SAP France. Elle se poursuit avec les approvisionnements (matières premières, emballage, etc.). Puis lors de la fabrication : produire mieux permettra d’avoir moins de rebuts en bout de chaîne et de consommer moins d’énergie. La logistique peut aussi être optimisée, en regroupant par exemple les approvisionnements de plusieurs fournisseurs (parfois concurrents) devant livrer un même client. Il faut également être capable de mieux connaître l’usage des produits, ce qui permettra de les améliorer au fil des versions. Enfin, d’autres éléments sont à prendre en compte, comme le recyclage et l’économie circulaire. »

Les actions en faveur de l’environnement ne sont pas forcément des investissements coûteux. Réduire la quantité de déchets générée lors de la production se traduit ainsi par une diminution des besoins en matière première et donc un abaissement des coûts de revient.

SAP et Siemens, artisans de la continuité numérique

Pouvoir prendre en charge l’ensemble du cycle de vie d’un produit nécessite de casser une barrière dans le système d’information de l’entreprise, celle séparant la conception, pré carré du PLM, et les fonctions finance, achat, production, vente, prises en charge par l’ERP. « Il faut décloisonner ces deux mondes, afin de mettre en place une continuité numérique, confirme Bruno Hemery. L’information pourra ainsi circuler dans les deux sens, la conception influant sur la supply chain et – partie innovante – la supply chain et l’usage du produit pouvant influer plus directement sur la conception. La continuité numérique permet également de s’assurer que l’information est identique des deux côtés. »

Le partenariat annoncé le 14 juillet 2020 entre SAP et Siemens vise à donner corps à ce concept de continuité numérique. Il s’est traduit par la livraison de nouvelles intégrations entre les offres de Siemens et de SAP. « Cette intégration fine entre nos deux plateformes donne une compréhension de l’ensemble du cycle de vie d’un produit permettant de s’assurer dès sa conception que l’on va dans la bonne direction, tout en restant compétitifs. La clé de la réussite est d’être capable d’amener des processus vertueux et compétitifs, » résume Denis Goudstikker.

Par ailleurs, la réduction de l’empreinte carbone passe souvent par de l’innovation. C’est le cas par exemple lorsqu’un constructeur automobile adopte des motorisations électriques ou à hydrogène. « La continuité numérique permet de créer des conditions favorables à l’adoption d’innovations, tout en maîtrisant le risque et en préservant la compétitivité de l’organisation, poursuit Denis Goudstikker. C’est un environnement qui permet de se préparer à n’importe quel scénario. »

Des ateliers pédagogiques animés par Atos

Atos sait diagnostiquer la chaîne de valeur des entreprises, afin de les aider à mettre en place une supply chain durable. Chaîne de valeur dont la visibilité et la transparence seront assurées par la mise en place d’une continuité numérique. La grande majorité des entreprises restent toutefois au début de cette transformation. Atos propose des ateliers pédagogiques gratuits leur permettant de mieux comprendre les applications pratiques de cette approche.

« Nous présentons une vingtaine de cas d’usages qui couvrent l’ensemble du cycle de vie d’un produit et nous montrons quelle est leur contribution sur l’empreinte carbone, détaille Olivier Everaert. Lors du premier atelier, les participants sont invités à nous faire remonter leur avis sur ces cas d’usage. Sont-ils applicables à leurs métiers ? Semblent-ils valables ? Peuvent-ils être améliorés ? Le second atelier permet de faire une plongée sur quelques cas d’usage sélectionnés, puis de discuter avec les participants de leur feuille de route de transformation. »

Ces ateliers d’idéation mettent l’accent sur le codéveloppement des cas d’usages et la cocréation des trajectoires de transformation des entreprises. Un premier brainstorming avant le passage à l’action…

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Source de l’article sur sap.com