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Etes-vous satisfait de votre système ERP ? Est-il temps de le mettre à niveau ? Vous avez peut-être écouté les témoignages de vos pairs quant à leur passage à des ERP modernes. Ou peut-être ressentez-vous le besoin de mettre en place de nouveaux processus pour rester compétitif et répondre aux attentes de vos clients, nouveaux processus que votre système actuel ne peut proposer. Quoi qu’il en soit, il est toujours bon d’évaluer en continu les performances du système, d’identifier les axes d’amélioration et d’anticiper les problèmes qui pourraient subvenir.

Le système ERP parfait existe-t-il ?

La réponse courte est « non ». Et même si le système parfait existait pour vos besoins spécifiques à un moment donné, ces besoins évoluent en permanence. Il faut donc garder le contrôle, évaluer dans quelle mesure votre ERP répond à vos besoins actuels et identifier les tendances qui pourraient entraîner des problèmes.

Il est en vogue de qualifier les systèmes installés de « legacy ERP ». Ce qui suggère une ancienne technologie et des systèmes obsolètes. C’est injuste car de nombreux systèmes installés sont régulièrement entretenus, mis à niveau et pleinement capables d’évoluer, de s’adapter, aux nouveaux besoins.

Cela dit, les mises à niveau des ERP sont facultatives, bien que fortement encouragées par les fournisseurs. Il est important de se tenir au courant des corrections et des améliorations disponibles. En cas de problèmes ou tendances défavorables, assurez-vous que votre système dispose de toutes les mises à jour et de la dernière version. Regardez ensuite si votre fournisseur propose des modules complémentaires ou des améliorations qui pourraient remédier aux lacunes constatées. Déterminez ce qu’il faudrait pour mettre en œuvre ces correctifs, en termes d’argent et d’efforts, et utilisez ces informations pour évaluer le coût du maintien de votre solution actuelle.

Votre logiciel ERP vous laisse-t-il tomber ?

En résumé, gardez votre système ERP à jour. Surveillez aussi de près ses performances. Les besoins, les vôtres comme ceux de vos clients, vont évoluer. Vous devez donc vous assurer que votre système ERP peut y répondre.

L’auto-évaluation mentionnée ci-dessus peut vous aider à identifier les défaillances et les sujets de préoccupation, par exemple :

  • Votre système est incapable de répondre aux nouveaux besoins ou limite les nouvelles initiatives.
  • Il ne prend pas en charge les nouvelles technologies et normes, ou seulement avec difficulté, à coût élevé et avec des retards. Le fournisseur est lent à intégrer de nouveaux éléments et nouvelles fonctionnalités.
  • Les fonctions sont difficiles à maîtriser et à utiliser, et nuisent à l’efficacité au lieu de la favoriser.
  • Le temps de réponse est excessivement lent. Le stockage et la récupération de l’information sont inadéquats, lourds ou ne répondent tout simplement pas aux besoins actuels en constante expansion.
  • Le système est coûteux et difficile à maintenir et à gérer, et ne bénéficie pas d’un soutien adéquat de la part de votre fournisseur.
  • Si votre système est vraiment un ancien ERP dont l’assistance du fournisseur s’amenuise, ou dont l’assistance technique se réduit, les programmeurs et analystes compétents deviendront plus chers et plus difficiles à trouver à mesure que le système deviendra plus obsolète et moins fiable.

C’est le genre de problèmes qui peuvent évoluer lentement et passer inaperçus pendant longtemps. Puis, soudain, il devient évident que les lacunes du système causent de graves problèmes ​- et qu’il faut faire quelque chose.

Combien dépensez-vous pour votre ERP ?

De nombreuses entreprises sont surprises lorsqu’elles font l’analyse et découvrent ce qu’il en coûte réellement pour maintenir leur système ERP existant en place et opérationnel. Cela peut sembler curieux pour les ETI, qui surveillent généralement de très près leurs dépenses. Mais il n’est pas toujours facile de distinguer les coûts directs et indirects associés à l’ERP.

Outre les frais mensuels et annuels versés au(x) fournisseur(s) de logiciels et au(x) fournisseur(s) de matériel, il y a des dépenses courantes pour le service et l’assistance de vos différents fournisseurs de services (par exemple service matériel, conseil ou réseau). N’oubliez pas d’inclure les coûts de mise à jour si vous avez détecté (ou pensez) que des mises à jour ou des améliorations sont nécessaires pour résoudre des problèmes existants ou anticipés, comme indiqué ci-dessus.

Considérez également les coûts internes directs du département informatique, y compris les salaires et les avantages, les locaux, les commodités et les fournitures. Essayez de distinguer ceux qui soutiennent directement votre ERP. N’oubliez pas qu’au moins certains de ces coûts subsisteront après la mise à niveau et le déploiement d’un nouveau système, surtout si vous remplacez un système traditionnel sur site par un autre système sur site. La structure des coûts pour les logiciels SaaS (Software-as-a-Service) basés sur le cloud est différente, mais vous aurez toujours besoin d’un point de comparaison pour prendre une décision défendable. Que cette décision soit de garder votre système actuel, de commencer une mise à niveau ERP ou de poursuivre un remplacement.

Quel serait le coût d’un nouveau système ?

Le coût potentiel du passage à un nouveau système ERP vous inquiète ? C’est compréhensible. Un nouveau système ERP est probablement l’une des plus grosses dépenses en équipement non productif qu’une entreprise fera au cours d’une année donnée. Néanmoins, par rapport aux avantages offerts et au montant dépensé pour le maintien du système actuel, la plupart des entreprises estiment que le coût est tout à fait raisonnable et justifiable. N’oubliez pas de penser en termes de coûts du cycle de vie – le coût total sur une période donnée, par exemple cinq à sept ans.

Lorsque vous examinez le coût d’acquisition et de déploiement d’un système de remplacement, sachez que les coûts du matériel et des licences logicielles ne sont qu’une partie de l’équation. Vous devez également inclure les éléments suivants dans votre évaluation :

  • La mise en réseau et les périphériques tels que les scanners de codes-barres, les appareils mobiles et les logiciels clients, ainsi que l’assistance.
  • La conversion et la saisie des données dans le nouveau système, ainsi que les dispositions pour l’archivage et l’accès aux enregistrements historiques.
  • La préparation aux sinistres, y compris les systèmes de sauvegarde ou de basculement, les ressources de récupération des données, la connectivité redondante et les communications.
  • La formation de l’équipe de déploiement de l’ERP et de tous les futurs utilisateurs (ce point est d’une importance capitale, ne le négligez pas).
  • Le développement et la documentation de nouveaux flux de travail.
  • L’assistance à l’implémentation. Il est probable qu’un certain niveau d’assistance sera inclus dans l’offre du fournisseur principal du système. Mais vous voudrez peut-être faire appel à une assistance supplémentaire du ou des fournisseurs, à des consultants externes, à votre cabinet comptable ou à d’autres personnes pour certains ou tous les éléments énumérés ci-dessus.
  • La charge supplémentaire pour vos employés pendant le déploiement sous forme d’heures supplémentaires, d’embauche d’intérimaires pour les aider dans leurs tâches habituelles afin qu’ils aient le temps de travailler sur le déploiement, ou de primes et autres incitations pour maintenir la motivation des salariés.

Sachez que la structure des coûts des systèmes SaaS basés sur le cloud est très différente de l’approche traditionnelle d’achat et d’implémentation sur site. Avec le SaaS, il y a peu ou pas de frais initiaux pour le matériel, car il s’agit essentiellement d’un abonnement. Un contrat SaaS inclut généralement une grande partie des coûts de maintenance et d’assistance. De sorte que vos coûts informatiques internes courants seront considérablement réduits. La plupart des entreprises estiment que le coût total sur cinq à sept ans avec un contrat SaaS sera probablement inférieur au coût total de l’achat et de la gestion en interne.

Au moment de prendre la décision de conserver votre système actuel ou d’envisager un remplacement, pensez aux bénéfices que vous pouvez en tirer. Avec une nouvelle solution ERP, vous bénéficierez d’une interface utilisateur moderne, de capacités et de fonctions supplémentaires, et vous améliorerez votre avantage concurrentiel. Tandis que si vous conservez votre ancien système, vous limitez votre capacité à rester agile, productif et compétitif. Bien que vous ne cherchiez pas en premier lieu à réaliser des économies, les exemples de réussite avec des ERP modernes démontrent que les bénéfices du passage à un nouveau système sont souvent moins coûteux et compensent les frais de mise à niveau.

Comment justifier financièrement un nouveau système ERP ?

Lorsqu’elles prennent une décision de cette importance, la plupart des entreprises exigent une analyse coûts-avantages sous la forme d’un retour sur investissement (ROI) attendu. Le côté coûts est facile : additionnez les coûts prévus comme indiqué ci-dessus. Du côté des avantages, il peut y avoir des économies directes sur les coûts informatiques, mais pour énumérer les principaux avantages, l’entreprise doit prévoir comment le système changera l’environnement de travail et permettra d’améliorer les performances, la productivité et le service à la clientèle.

  • Amélioration des performances : De nombreux projets ERP se justifient par les améliorations attendues en termes d’efficacité (réduction de la main-d’œuvre directe) et de réduction des coûts (y compris, mais sans s’y limiter, la réduction des stocks). Sachez toutefois que le système ne crée pas ces avantages par sa simple implémentation. Le système organise, analyse et présente les données de manière à ce que les responsables puissent mieux utiliser les ressources humaines et prendre de meilleures décisions, et c’est cela qui apporte les plus grands bénéfices. Gardez cela à l’esprit lorsque vous établissez un budget pour la formation des utilisateurs et pour la mise en œuvre de procédures améliorées.
  • Un meilleur service à la clientèle : Ces avantages sont moins directs, mais encore plus importants. En améliorant le service à la clientèle, vous pouvez théoriquement augmenter les ventes et les bénéfices, accroître votre part de marché et peut-être même augmenter vos marges, car un bon service à la clientèle apporte une valeur ajoutée au client sans ajouter de coût au produit lui-même. Dans certains cas, les améliorations du service à la clientèle deviennent une condition de survie. Car lorsqu’un nouveau ou un gros client attend des fonctionnalités telles que la transmission électronique des commandes ou l’amélioration des rapports informatisés, votre système ERP doit être à la hauteur.
  • Changements de l’environnement de travail : les systèmes d’aujourd’hui sont conçus pour être faciles à utiliser (l’UX, l’expérience utilisateur, est le mot actuellement à la mode) pour un accès rapide et facile à l’information. Le travail et le flux de travail de chaque utilisateur étant uniques, les systèmes actuels sont hautement personnalisés pour offrir à chacun les écrans et les processus de travail les plus efficaces et confortables. Cette efficacité accrue permettra aux salariés d’en faire plus et de gérer un plus grand volume d’affaires sans avoir besoin d’embaucher. Notez qu’il est déconseillé de justifier le système par une réduction des effectifs. Cela ne se produira probablement pas et la perspective de suppressions d’emplois ne motivera pas les salariés à adopter le système et à contribuer à son succès.

La sélection d’un ERP n’est qu’un début

Tout en suivant les conseils pour évaluer les systèmes ERP, gardez à l’esprit que le remplacement des systèmes existants n’est pas un processus simple ou rapide, mais qu’il vaut la peine car il peut apporter des avantages considérables lorsque l’ERP est correctement sélectionné et déployé.

La question que la plupart des entreprises se posent à ce stade est la suivante : « Combien de temps faut-il pour choisir et remplacer un système existant ? » Il n’y a pas de réponse unique. Cela dépend de la taille et de la complexité de l’organisation, du fait que l’un ou l’autre ou les deux systèmes (ancien et nouveau) soient basés sur le cloud, de la dynamique de l’entreprise et de l’équipe de déploiement, du niveau d’engagement de la direction dans le projet, et du degré de coopération ou de résistance au sein de la communauté des utilisateurs… pour ne citer que quelques-unes des variables. Certains déploiements peuvent être réalisés en quelques mois, d’autres prennent un an ou plus. Un partenaire expérimenté peut vous aider à établir un calendrier réaliste lorsque vous définissez votre plan de projet.

Nous n’avons pas besoin de vous répéter que le remplacement de votre système ERP sera forcément perturbant. S’il n’est pas possible de totalement les éviter, les perturbations peuvent cependant être minimisées grâce à un déploiement bien planifié et géré.

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Source de l’article sur sap.com

SAP annonce ce jour que l’équipementier automobile Faurecia a choisi SAP et SuccessFactors pour l’accompagner dans la digitalisation de ses processus RH afin de valoriser le potentiel de ses employés tout en leur permettant d’évoluer dans leur carrière de manière proactive.

Avec ses 266 sites industriels, 39 centres de R&D et ses 114 000 employés présents dans 35 pays, Faurecia est l’un des dix premiers équipementiers automobiles mondiaux proposant des solutions pour la Mobilité Durable et le Cockpit du Futur.

Simplifier les processus RH et développer les talents

Le SIRH de Faurecia s’est construit sur la base du développement de l’entreprise et des acquisitions externes, comptant jusqu’à 65 systèmes de paie différents.

Pour offrir un nouvelle expérience collaborateur, Faurecia a décidé de centraliser toutes ses données RH et la gestion de la paie en un unique endroit et une seule interface. L’objectif : promouvoir le développement individuel et profiter d’un panorama complet des processus RH qu’il s’agisse de la formation, la définition des objectifs et l’évaluation des performances des collaborateurs, la gestion des salaires et du personnel.

En choisissant SAP SuccessFactors, Faurecia a fait le choix d’un système collaboratif et accessible qui accompagne le développement du potentiel des collaborateurs par la formation, le management direct et les ressources humaines.

Des collaborateurs acteurs de leur carrière

Grâce à l’implémentation de la solution SAP SuccessFactors, Faurecia dispose d’un accès aux évaluations de performance et aux modèles de compétences de ses employés dans le monde entier, afin de leur proposer des formations adaptées à leurs objectifs et parcours professionnel. Cela offre aux managers la possibilité de mieux accompagner les salariés dans leur développement et leurs évolutions de carrière.

La mise en place de SAP SuccessFactors a permis à l’entreprise de profiter d’une source de donnée unique et d’une solution de paie intégrée facilitant de suivi des processus RH et la gestion de l’architecture du SIRH. Les informations RH sont dorénavant centralisées en un même endroit et accessibles en temps réel. Avec SAP SuccessFactors Mobile App, les managers peuvent organiser des entretiens à tout moment, depuis leur téléphone, avec tous les renseignements nécessaires sur le candidat. Grâce à l’intégration de SAP On-Prem Payroll et de Employees Central, le Groupe bénéficie de données de meilleure qualité et de l’enregistrement automatisé des informations RH.

Très bien accueillie par l’ensemble des collaborateurs grâce à une communication régulière, la solution est aujourd’hui pleinement adoptée par l’ensemble des acteurs de l’entreprise.

« SAP SuccessFactors a complètement changé la manière de promouvoir la formation en interne. Aujourd’hui, les employés peuvent d’eux-mêmes avoir accès au catalogue de formations et être pleinement acteur de leur développement professionnel. Nous profitons également de données plus qualitatives grâce à un système unique pour la paie et pour tous les processus RH facilitant ainsi notre visibilité sur le parcours des collaborateurs », explique Laurent Villemagne, Vice President, Group HR Information Systems & Controlling.

À propos de Faurecia

Fondé en 1997, Faurecia est devenu un acteur majeur de l’industrie automobile mondiale. Avec 266 sites industriels, 39 centres de R&D et 114 000 collaborateurs répartis dans 35 pays, Faurecia est un leader mondial dans ses quatre domaines d’activités : Seating, Interiors, Clarion Electronics et Clean Mobility. Son offre technologique forte fournit aux constructeurs automobiles des solutions pour le Cockpit du futur et la Mobilité durable. En 2020, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros.

À propos de SAP

La stratégie de SAP vise à aider chaque organisation à fonctionner en “entreprise intelligente”. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à opérer au mieux : 77 % des transactions commerciales mondiales entrent en contact avec un système SAP®. Nos technologies de Machine Learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analytique avancées aident nos clients à transformer leurs activités en “entreprises intelligentes”. SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de leur business et favorise la collaboration afin qu’elles puissent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie afin que les entreprises puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent – sans interruption. Notre suite d’applications et de services de bout en bout permet aux clients privés et publics de 25 secteurs d’activité dans le monde de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Avec son réseau mondial de clients, partenaires, employés et leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun. Pour plus d’informations, visitez le site www.sap.com .

Contacts presse :

Daniel Margato, Directeur Communication : 06 64 25 38 08 – daniel.margato@sap.com
Pauline Barriere : 06.13.73.93.11– presse-sap@publicisconsultants.com
SAP News Center. Suivez SAP sur Twitter : @SAPNews.

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Source de l’article sur sap.com

SAP a choisi Zeplug, leader français des installations de bornes de recharge à domicile et en entreprise, pour lancer Flex Charging, un nouveau programme visant à offrir plus de flexibilité à ses collaborateurs en France en complétant le service de recharge de véhicules électriques existant. Les bornes de recharge seront installées à leur domicile qu’ils soient en maison individuelle ou en copropriété.

Développer une nouvelle expérience collaborateur

Avec Flex Charging, SAP innove et propose une nouvelle solution de recharge à ses collaborateurs pour qu’ils puissent se recharger directement chez eux sans avoir besoin de se recharger sur site où en mobilité. Une solution qui permet de dépasser les limites d’infrastructure de certains sites ne pouvant plus accueillir de bornes supplémentaires et de répondre aux besoins de recharge des collaborateurs ayant fait le choix du 100% électrique. Ce programme permettra désormais aux collaborateurs de se recharger plus facilement et de gagner en autonomie.

Renforcer son engagement pour le climat et tenir l’objectif de neutralité carbone des opérations en 2023 fixé par le Groupe SAP.

Première société durable du secteur du logiciel selon DJSI, SAP a mis en place une stratégie de développement durable ambitieuse qui vise notamment la neutralité carbone de ses opérations d’ici 2023. Avec Flex Charging, SAP entend également faciliter la transition vers la mobilité électrique de ses collaborateurs en France et ainsi les inciter au 100 % électrique. En effet, SAP possède actuellement 280 véhicules électriques sur une flotte totale de 900 véhicules en France.

Ces solutions de recharge à domicile viennent en complément des bornes de recharge déjà déployées sur 3 de leurs sites (Caen, Levallois, Mougins) depuis plusieurs années. A l’horizon 2021, une centaine de collaborateurs disposeront d’une solution de recharge chez eux. Une vingtaine d’installations à domicile viennent déjà d’être déployées. Ce programme pilote au sein du Groupe devrait être étendu à d’autres pays et ouvre de belles perspectives de nouvelles collaborations.

Des bornes supervisées avec SAP E-mobility

La solution déployée intègre le logiciel de supervision et de pilotage énergétique SAP E-mobility développé par SAP Labs France. Celle-ci permet une gestion des panneaux photo voltaïques et stockage d’énergie de bâtiments en plus du smart charging.

Toutes les données de consommation associées aux bornes de recharge peuvent être visualisées par les utilisateurs et les gestionnaires de flotte dans SAP E-mobility, permettant le suivi de la consommation électrique. La solution est également interfacée avec le logiciel de gestion de notes de frais SAP Concur pour rembourser directement les collaborateurs de leurs consommations d’électricité liées à la recharge. Actuellement déployé par Zeplug sur des bornes Schneider Electric, SAP E-mobility est déjà interopérable avec une vingtaine de fabricants de bornes, permettant une totale indépendance technologique à ses clients.

«  Ce programme marque une nouvelle étape dans la stratégie de développement durable de SAP en France. Nous souhaitons ouvrir les champs des possibles, montrer l’exemple sur le marché pour accélérer l’adoption des véhicules électriques par les collaborateurs et ainsi tenir nos engagements pour l’environnement », explique Frédéric Chauviré, Directeur Général de SAP France.

« Zeplug apporte une solution clé en mains pour la recharge au domicile. Connecté à notre solution SAP E-Mobility, les collaborateurs bénéficient d’un système fiable et intégré directement chez eux », Hanno Klausmeier, Président SAP Labs France

« Nous sommes très heureux d’accompagner SAP dans leur transition vers la mobilité électrique. Nous sommes convaincus que la mise à disposition de bornes de recharge au domicile des collaborateurs est un véritable accélérateur de l’électrification des flottes », Frédéric Renaudeau, fondateur de Zeplug.

À propos de Zeplug

Créée en 2014, Zeplug propose un service de recharge pour véhicule électrique clé-en-main aux particuliers habitant en copropriété et aux entreprises. À la manière d’un opérateur fibre, ZEPLUG investit tout ou partie de l’infrastructure à ses frais, et propose un service de recharge complet, incluant la mise à disposition et la maintenance de l’infrastructure (En copropriété : sur les places privatives ; En entreprise : sur le lieu de travail et au domicile des collaborateurs) ainsi que l’électricité nécessaire à la recharge du véhicule. Zeplug est également partenaire de grands constructeurs automobiles tels que BMW, MINI, Volkswagen, Audi, Seat, Skoda, Porsche, Honda, Volvo et Jaguar Land Rover.

A propos de SAP

La stratégie de SAP vise à aider chaque organisation à fonctionner en “entreprise intelligente”. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à opérer au mieux : 77 % des transactions commerciales mondiales entrent en contact avec un système SAP®. Nos technologies de Machine Learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analytique avancées aident nos clients à transformer leurs activités en “entreprises intelligentes”. SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de leur business et favorise la collaboration afin qu’elles puissent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie afin que les entreprises puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent – sans interruption. Notre suite d’applications et de services de bout en bout permet aux clients privés et publics de 25 secteurs d’activité dans le monde de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Avec son réseau mondial de clients, partenaires, employés et leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun. Pour plus d’informations, visitez le site www.sap.com.

 Contacts presse

Agence Rumeur Publique

Thierry Del Jésus – +33 (0)6 60 47 90 38

Erwan Boucherot – +33 (0)7 66 65 57 38

zeplug@rumeurpublique.fr

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Source de l’article sur sap.com

Auparavant, « mener la belle vie » signifiait jouir du confort et du luxe, loin des problèmes financiers et des préoccupations environnementales. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Selon une récente étude Harris/Ketchum commandée par Sustainable Brands, une communauté mondiale d’innovateurs de marque, la définition d’une belle vie a changé. Plutôt que l’argent, le statut et les réalisations personnelles, aujourd’hui, « la base d’une vie bien vécue repose sur l’équilibre, la simplicité et des liens plus étroits avec la famille, la communauté et l’environnement ».

Selon les sources, la recherche indique qu’environ 65 à 95 % des personnes veulent désormais vivre une vie plus durable et acheter des produits qui soutiennent un avenir plus durable. Cela a un impact considérable sur les sociétés qui souhaitent rester compétitives dans ce nouveau contexte.

Comment les marques évoluent-elles alors pour répondre aux besoins et aux aspirations des consommateurs qui apprécient la simplicité, la transparence, l’authenticité et la durabilité plutôt que les biens personnels et l’apparence ?

Appliquer la théorie

Les objectifs et la vision des marques durables sont clairs. Elles créent des feuilles de route pour développer en permanence des pratiques commerciales plus durables. Elles excellent dans le leadership éclairé, l’innovation et les meilleures pratiques pour façonner une culture où la vie durable constitue la base de la belle vie de demain.

En voici quelques exemples sympathiques.

Procter & Gamble, géant des produits de consommation courante, a augmenté d’un cran ses initiatives en termes d’économie circulaire en fabriquant des bouteilles à partir du plastique ramassé sur les plages et repêché dans les océans. La société s’est également engagée à recycler et à récupérer 5 milliards de litres d’eau par an de ses processus de fabrication. Elle s’attaque même à un problème que personne d’autre ne semble savoir résoudre : la société a inventé une technologie capable de redonner de la valeur aux déchets, comme la cellulose plastique des couches jetables sales.

À Haïti, une des conséquences involontaires des opérations de secours après le séisme dévastateur de 2010 a été l’accumulation de montagnes de bouteilles plastique sur toute l’île. Des bouteilles d’eau vides et les emballages des fournitures expédiées pour aider les Haïtiens se sont retrouvés dans les canaux, sur les plages et dans les rues. Le système de collecte des déchets du pays s’est alors effondré. Aujourd’hui, ces bouteilles trouvent une seconde vie sous la forme de cartouches d’imprimante. À travers un projet de recyclage radical, HP, une société qui voit la circularité comme une approche liée au cycle de vie des produits, collabore avec divers partenaires pour créer de nouveaux emplois, offrir une formation en matière de santé et de sécurité et instruire des centaines d’enfants qui collectaient auparavant des déchets pour venir en aide à leur famille.

Parvenir à la belle vie

En mai 2019, plus de 2 500 représentants de la communauté Sustainable Brands se sont rassemblés à Détroit afin de faire part de leurs efforts et de s’inspirer de ce que font les autres pour agir et avoir la conscience tranquille, tout en fournissant des produits et des services qui répondent aux besoins et aux visions des clients et des consommateurs.

Cette conférence de quatre jours attire des leaders éclairés, des innovateurs, des experts du développement durable et des stratèges de marque du monde entier. L’événement principal est l’exposition Innovation Expo. Les participants peuvent s’inscrire à des ateliers, à des laboratoires d’innovation et à des activités de programmation centrés sur l’amélioration du monde.

L’exposition est divisée en pavillons « Belle vie » dédié aux différents secteurs du marché tels que la chimie, l’énergie et la finance, ainsi qu’à des sujets tels que la circularité et la gestion des ressources. Une section est même consacrée aux revues qui sont capables d’inspirer des changements comportementaux, comme le National Geographic.

En tant que sponsor « Good Life Lounge » pour l’économie circulaire, SAP organise plusieurs dialogues interactifs sur des sujets stratégiques. La question de la pollution plastique des océans est un des sujets de la conférence auquel les dirigeants de SAP sont très attachés.

Notre génération a fait la différence

The Knowledge That our Generation Has Made a Difference

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The Knowledge That our Generation Has Made a Difference

Vidéo d’Angela Klose

Une direction qui a du sens

En 2018, Stephen Jamieson, responsable de SAP Leonardo au Royaume-Uni et en Irlande, a participé à la création de « Plastics Cloud », une plateforme pour s’attaquer au problème du plastique à usage unique. L’initiative compile des informations et utilise l’apprentissage automatique pour identifier les matériaux et les tendances prévisionnelles en matière d’achat et de recyclage de matières plastiques, ce qui permet aux services de répondre à la demande. Elle partage également des données avec les consommateurs pour les aider à comprendre l’impact qu’ils ont au sujet des matières plastiques.

Entre-temps, Padmini Ranganathan, vice-présidente globale Produits et innovation chez SAP, a inclus Plastics for Change dans Ariba Network, de façon à intégrer l’économie informelle des collecteurs de déchets dans un système d’offre et de demande de matériaux secondaires plus formalisé.

L’initiative de Stephen Jamieson et le travail de Padmini Ranganathan avec les collecteurs de matières plastiques ont été deux des principaux facteurs qui ont poussé SAP à parrainer le sommet Ocean Plastic Leadership Summit dirigé par Jim Sullivan, responsable de l’Innovation durable chez SAP, et Alexandra van der Ploeg, responsable de la Responsabilité sociale d’entreprise chez SAP.

Comme l’a dit Mohammed Ali « l’impossible est temporaire ». Ce paradigme a été répété à maintes reprises par les 170 producteurs, scientifiques, chercheurs et innovateurs participant au sommet océanique. Bien que la pollution plastique des océans soit un immense défi, Jim Sullivan estime que si les gouvernements, les organisations non gouvernementales (ONG), les consommateurs et les leaders industriels s’associaient, il serait possible de le relever en dix ans. La plupart du plastique est rejeté dans l’océan par cinq cours d’eau en Asie. Les experts estiment qu’en réduisant la quantité des matières plastiques déversées dans les cours d’eau de seulement 20 % au cours des sept prochaines années, les océans reviendraient aux niveaux de pollution plastique des années 1990.

La technologie pour y parvenir existe déjà. C’est l’investissement nécessaire au développement de cette infrastructure essentielle qui fait défaut, et ce manque s’accentue encore plus du fait de l’échec du système d’offre et de demande de matériaux recyclés.

Les entreprises durables jouent un rôle majeur dans la solution. Elles transforment leurs activités avec des modèles circulaires qui permettent aux consommateurs et aux producteurs de refuser, de réduire, de réutiliser et de recycler. Ensemble, ils créent une assise durable pour mener la belle vie, selon la nouvelle définition qu’on lui prête.

Publié en anglais sur news.sap.com

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Source de l’article sur sap.com

L’équipementier japonais JTEKT cherchait un outil de planification flexible et rapide pour améliorer son processus S&OP. La solution SAP IBP et l’intégrateur TeamWork ont été choisis pour ce projet d’envergure.

JTEKT est un équipementier proposant des systèmes de direction automobile, mais aussi des roulements et des machines-outils. L’industriel japonais regroupe 137 filiales de par le monde. La branche Europe division automobile compte plus de 4600 collaborateurs, ainsi que 7 usines réparties dans 6 pays, pour un chiffre d’affaires annuel de 1,7 milliard d’euros.

L’Europe est stratégique, car c’est elle qui concentre le plus de constructeurs automobiles premium. Notez d’ailleurs que PSA et Renault font partie des clients de l’équipementier. Le siège européen de JTEKT est situé en France, à Irigny, près de Lyon.

La volonté de gagner en flexibilité et réactivité

Les équipementiers automobiles travaillent dans un secteur procurant une grande visibilité, la mise au point de nouveaux véhicules se faisant très en amont et les projections sur le volume d’activité étant particulièrement précises. Fort de cette visibilité, JTEKT a pris l’habitude d’investir sur le moyen et long termes. « Nous avons vraiment une culture du business plan dans le groupe, confirme Blandine Simon, Purchasing Performance Project Leader chez JTEKT. À ce titre, nous avions déjà une vision S&OP, mais à visée plus stratégique qu’opérationnelle. »

Pour la planification, JTEKT s’appuie – comme de nombreuses entreprises – sur Microsoft Excel. Une solution perfectible : non intégration dans l’ERP ; planification longue et fastidieuse ; manque de flexibilité et de réactivité.

L’équipementier s’est tourné vers SAP IBP, car l’interaction qu’il propose avec Microsoft Excel en fait un outil familier pour les utilisateurs. « Excel n’est toutefois que la partie émergé de la solution, les données étant concentrées dans une base de données SAP HANA en mode cloud », précise Daniel Lellouche, Directeur et Consultant Architecte SAP SCM, Dowap by TeamWork. SAP IBP propose d’autres atouts, comme la capacité à intégrer des données venant de sources hétérogènes et le partage du processus S&OP avec l’ensemble de la supply chain.

Une phase de POC essentielle

Partenaire de longue date de JTEKT, TeamWork a été tout naturellement choisi pour ce projet, avec des objectifs répartis selon quatre thématiques : Demand Plan (business plan S&OP, projections de chiffre d’affaires et estimations du gap par rapport au budget) ; Supply Plan (plans d’achats, plans de production des usines et inter-usines) ; Scenario (impacts des fluctuations de marché, capacité à répondre rapidement à des demandes client) ; Capacity (suivi des taux de charge des usines et machines, prise en compte des alertes fournisseurs).

Le projet a débuté par la mise au point d’un démonstrateur, sur une durée d’environ deux mois. Un POC s’appuyant sur les données de l’entreprise et proposant des scénarios réalistes. Par exemple la simulation d’un problème capacitaire chez un client.

« Le POC est très important, explique Blandine Simon. Il faut prendre le temps de le construire avec le prestataire, afin de comprendre l’outil, sa philosophie et les enjeux par rapport à votre business. Le passage à SAP IBP représente un changement notable dans la façon d’aborder la supply chain, poursuit Daniel Lellouche. Le POC permet d’illustrer ces changements et de visualiser les processus. C’est clairement un bon exercice. » Le POC est également décisif pour engager les métiers dans le projet… et convaincre la direction de la justesse de l’investissement.

Plusieurs vagues de déploiement programmées

Huit mois se sont écoulés entre le démarrage effectif du projet et la finalisation de la première étape, la planification budgétaire sur cinq ans. Les gains en réactivité sont impressionnants : « ce processus demande aujourd’hui quelques minutes de calcul, alors qu’il fallait compter en heures auparavant, témoigne Blandine Simon. Et nous ne nous arrachons plus les cheveux lorsqu’un client arrive avec une notification de dernière minute, car nous pouvons la prendre en compte rapidement. »

La seconde vague du projet, toujours en cours, consiste à intégrer le processus S&OP dans SAP IBP. « L’objectif est de prendre en compte les fluctuations de volume mensuellement et de les cascader dans la supply chain plus régulièrement qu’auparavant ». Il sera ainsi possible de déterminer chaque mois les écarts entre l’activité réelle et le budget.

D’autres étapes sont programmées : le suivi des projets potentiels ou en cours de réalisation, pour repousser encore la vision à long terme ; la gestion de la problématique capacitaire ; l’adoption de SAP IBP par d’autres divisions du groupe.

Aller plus vite et mieux anticiper

L’adoption de SAP IBP permet de gagner en temps sur la planification et en réactivité, pour la planification budgétaire annuelle, le suivi mensuel des activités, mais aussi lors de demandes ponctuelles. Par exemple lorsqu’un client sollicite les équipes pour des enquêtes capacitaires.

Ceci permet en bout de chaîne d’améliorer la satisfaction client. « La performance de SAP IBP est mise à la disposition des métiers, mais le premier acteur qui en profite c’est le client, qui obtient plus rapidement des réponses à ses questions », confirme Daniel Lellouche.

Le second bénéfice est l’anticipation, qui permet d’éviter certaines pertes financières. Que ce soit lors des hausses d’activité (difficultés d’approvisionnement) ou des baisses d’activité (augmentation des stocks morts).

Blandine Simon conclut sur le déroulé du projet : « nous avons particulièrement apprécié l’expérience de TeamWork dans la supply chain, le bon relationnel avec leurs consultants, toujours à l’écoute et en recherche de solutions. » Et concernant SAP IPB ? « Nous le trouvons rapide, flexible et intuitif. »


Pictogramme d'une chaîne, qui représente la supply chain

En savoir plus sur la planification de la Supply Chain


 

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SAP France, 5ème filiale du Groupe SAP, leader mondial du logiciel d’entreprise, nomme Fiamma Ferrero au poste de Directrice des Services France. Membre du Comité Exécutif, elle a pour mission principale d’accompagner l’adoption des solutions SAP par le marché et ainsi d’étendre les positions de SAP Services sur l’ensemble du périmètre, vente et delivery, ce qui inclut le Conseil, l’accompagnement Premium Engagement, et la formation.

Cette nomination intervient dans un contexte d’évolution des Services SAP, qui se concentrent davantage sur les objectifs de transformation, d’efficience et d’innovation des organisations, pour répondre à leurs nouvelles attentes. La qualité de la relation client et le développement d’offres de service autour des solutions SAP et de l’offre RISE with SAP, en coopération avec l’écosystème des partenaires, seront au centre de son action.

Ingénieure diplômée du Polytechnique de Turin en Italie, de la Technische Universität Darmstadt en Allemagne et de l’Executive MBA du Collège des Ingénieurs en France, Fiamma Ferrero, 43 ans, a débuté sa carrière dans la filiale informatique du Groupe Volkswagen, puis a rejoint T-Systems et Logica-CGI en qualité de Directrice des Ventes. Elle a ensuite évolué vers un poste de Chief Digital Officer chez Econocom, et dans le monde de l’entrepreneuriat avec la création de la start-up INWIBE. Fiamma Ferrero était, depuis 2019, Directrice des Ventes des Services pour SAP France. Avec son arrivée au Comité Exécutif, SAP France renforce la mixité de son comité exécutif désormais composé de cinq femmes et de quatre hommes.

« Aujourd’hui plus que jamais, les services sont stratégiques pour SAP. Dans une logique d’accélération du Cloud, nous souhaitons établir une relation continue encore plus intime avec nos clients et nos partenaires afin de leur partager les bonnes pratiques lors des moments clés de leur transformation. Avec SAP services, c’est toute l’organisation qui s’engage aux côtés des clients et partenaires pour la réussite de leurs projets stratégiques. La valeur ajoutée apportée par les services de SAP et de nos partenaires permet aux organisations de se transformer plus vite et offre un ROI plus rapide », explique Frédéric Chauviré, Directeur Général de SAP France.

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Nous entendons souvent des analystes conseiller aux entreprises de repenser, réorganiser ou même complètement transformer leurs business models.

Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Est-ce pertinent pour tous les types de produits, y compris les miens, qui ont toujours été vendus de la même manière aux clients ?

Les exemples de business models transformés et couronnés de succès sont nombreux et connus de tous :

  • Musique en streaming plutôt que sur CD physiques, d’ailleurs, vos enfants ont-ils même déjà entendu parler des CD et des vinyles ?
  • Vidéos en streaming (dans ma propre ville, il n’y a plus aucun magasin de location de films). Et les services de streaming remplacent même peu à peu la télévision traditionnelle. Le choix avant tout !
  • De plus en plus de voitures sont louées ou partagées, en particulier au sein de la jeune génération. La flexibilité compte, comme le fait de pouvoir louer une voiture plus grande le week-end, simplement au moment où on en a vraiment besoin.
  • Souvent, les logiciels ne sont plus vendus, mais proposés via des abonnements, même dans des environnements privés. Vous pouvez ainsi toujours profiter de la version la plus récente, offrant les dernières fonctionnalités, et de l’espace cloud associé pour stocker vos documents en toute sécurité et les partager avec vos amis. Y a-t-il jamais eu une autre façon de consommer les logiciels ?

Et certains de ces « nouveaux business models » ont non seulement remplacé les « business models traditionnels », mais aussi offert une place à de nouveaux acteurs sur le marché. Des startups inconnues ont silencieusement attaqué des marques bien connues, les contraignant à une position défensive.

Et l’histoire récente montre que ces modèles de consommation sont bien acceptés par les clients. Ce n’est plus seulement la qualité des produits qui compte, mais aussi le mode de consommation, le service et la fiabilité associés.

Envisager et tester des changements et des orientations complètement différentes en matière d’offres est vraiment une excellente idée. Il s’agit non seulement d’innover en matière de produits physiques et de fonctionnalités, mais aussi de façonner quelque chose de nouveau : un nouveau produit offrant une perspective étendue et une valeur accrue aux clients, avant que d’autres ne s’en chargent.

Mais il faudra pour cela surmonter un obstacle, lié au fait qu’un business model transformé à ce point changera non seulement la vie des clients, mais aussi votre entreprise, et ce par bien des aspects :

  • Façon d’interagir avec vos clients (directement et de manière bien plus rapprochée)
  • Nombre accru de clients et nécessité d’interagir directement avec eux
  • Processus de facturation (réguliers et non plus ponctuels)
  • Nouveaux modèles de tarification dans votre système (mensuels, basés sur l’utilisation, etc.) et automatisation de leur exécution et traitement
  • Gestion des abonnements et de la satisfaction client
  • Automatisation accrue des processus (facturation, relance, contrôle des factures, etc.)
  • Etc.

Il s’agit vraiment d’un changement complet de business model !

Bonne nouvelle : chez SAP, nous disposons non seulement de l’expertise nécessaire pour vous aider, mais aussi de solutions et de processus standardisés. Nombre de nos clients ont réussi à transformer leur entreprise et à se protéger vis-à-vis de nouveaux acteurs. Ils ont prouvé que c’était possible et sont parvenus à garder une longueur d’avance en matière d’innovation de business model.

Autre bonne nouvelle : les clients qui ont doté leur entreprise traditionnelle d’un business model moderne sont devenus plus forts et plus résilients face aux crises, quelles qu’elles soient. Ce n’est pas la seule raison qui doit vous pousser à penser autrement, et ce dès maintenant, mais il s’agit clairement d’un argument de poids.

Vous souhaitez obtenir les témoignages de nos clients et experts ?

Rejoignez-nous pour notre présentation BRIM (1), proposée dans le cadre du sommet virtuel SAP Finance and Risk, et découvrez les expériences et idées de nos clients et experts à travers leurs témoignages.

Nous sommes impatients de vous retrouver le 16 mars.


(1) BRIM est l’acronyme de Billing Revenue Innovation Management, pour gestion novatrice de la facturation et des revenus

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WALLDORF, Allemagne – 09 mars 2021 – SAP SE (NYSE : SAP) vient d’annoncer que Capgemini a adopté les applications SAP Fieldglass Contingent Workforce Management et SAP Fieldglass Services Procurement. En gérant plus efficacement son personnel hautement qualifié, Capgemini a étendu ses capacités de service, notamment dans des secteurs de niche, afin de réaliser son ambition de croissance durable.

Les applications SAP Fieldglass permettent à Capgemini d’être plus flexible pour appuyer et élargir son large portefeuille de services, gérer les questions de conformité et accroitre son efficacité. Avec une main-d’œuvre externe croissante jouant un rôle de plus en plus important dans l’accompagnement de la transformation des activités de ses clients, Capgemini a cherché à améliorer sa visibilité sur son personnel externe. Le département Achats de la société a déployé les applications SAP Fieldglass pour automatiser et normaliser le sourcing, l’engagement, la gestion et la rémunération de ses collaborateurs externes. La société a choisi les solutions SAP Fieldglass pour soutenir son organisation mondiale, lui permettant de fournir un processus simplifié et plus agile dans l’ensemble de l’entreprise.

« Dans notre secteur en pleine évolution, il est essentiel d’exploiter les bonnes capacités au bon moment pour fournir le service de haute qualité que nos clients attendent », a déclaré Andreas Hettwer, directeur de la catégorie « achats groupés » chez Capgemini. « Les applications SAP Fieldglass offrent une combinaison adéquate de fonctionnalités avancées et une expérience utilisateur moderne qui nous permet d’accéder à nos principaux collaborateurs à travers le monde, ce qui nous donne un avantage concurrentiel qui fait progresser notre entreprise et nous aide à offrir plus de valeur à nos clients ».

Les applications SAP Fieldglass Contingent Workforce Management et SAP Fieldglass Services Procurement aident Capgemini à transformer la façon dont le travail est effectué pour répondre aux besoins de son entreprise en pleine croissance en améliorant :

  • L’efficacité : En automatisant et en normalisant le processus d’attraction et de gestion du travail flexible – de la demande d’achat à la facturation et au paiement – Capgemini a accru son efficacité et sa conformité.
  • L’agilité : Les applications augmentent l’agilité opérationnelle de Capgemini, en accélérant les résultats de l’entreprise grâce à des processus de travail des collaborateurs externes qui sont harmonisés dans toute l’organisation. Chaque fois qu’il a été décidé de faire appel à des compétences externes, les offres d’emploi sont transférées vers les applications SAP Fieldglass pour une exécution externe.
  • La visibilité : Les applications renforcent les capacités de Capgemini en matière de gestion du personnel externe, en aidant les équipes Achats à mesurer le succès grâce à un reporting complet qui fournit des informations sur les délais d’embauche, le taux de remplissage, la qualité des offres d’emploi, les coûts, la conformité et bien d’autres aspects.
  • La transparence : Avec plus de 85% de son activité mondiale de gestion du personnel externe intégrée dans les applications SAP Fieldglass, Capgemini a accès à des informations détaillées sur ses dépenses, sa position sur le marché et ses possibilités d’optimisation des coûts, ce qui lui permet de réduire les risques et de prendre des décisions plus stratégiques.

« Capgemini est un exemple frappant de l’importance croissante du marché du travail temporaire pour l’agilité de la force de travail, la continuité des activités, le succès et l’innovation », a déclaré Tamara Braun, chief customer officer, SAP Intelligent Spend Management. « Les consultants externes sont essentiels à la qualité des services que Capgemini fournit à sa clientèle mondiale. De plus, ses dirigeants comprennent clairement que l’engagement de cette force de travail flexible à grande échelle a un impact positif sur la qualité, la compétitivité et la conformité ».

Pour plus d’informations sur l’approche de Capgemini en matière de gestion des effectifs externes, téléchargez l’étude de cas ou écoutez ce podcast.

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Source de l’article sur sap.com

En août 2018, Microsoft avait fait la une des journaux en exigeant de ses fournisseurs qu’ils mettent en œuvre des politiques de congé parental rémunéré. Toute société qui souhaitait vendre des biens et des services à Microsoft devait offrir à ses salariés un congé payé d’au moins 12 semaines.

Voici un exemple de grande entreprise qui cherche à influencer ses fournisseurs, et pas uniquement sur le niveau de prix : il s’agit de voir au-delà des coûts financiers pour également prendre en compte les coûts sociaux et environnementaux. Lors du Social Enterprise World Forum (événement pour encourager le développement des entreprises solidaires) les participants ont mentionné que si les grandes entreprises adoptaient des exigences plus durables en matière d’approvisionnement, cela pourrait avoir un impact positif sur les bénéfices, les populations et la planète.

Johnson & Johnson, l’un des plus grands laboratoires pharmaceutiques au monde, a assisté à l’événement. Julian Hooks est directeur des achats (B2B) chez Johnson & Johnson. Il a déclaré : « Nous cherchons à faire du monde un endroit plus sain, étape par étape, et ce en partie via notre stratégie d’approvisionnement. ». La stratégie de Johnson & Johnson est de privilégier les achats auprès de fournisseurs qui sont des entreprises détenues par des femmes ou une minorité.

Selon Julian Hooks, en 2017, la société a dépensé 1,45 milliard de dollars auprès d’entreprises détenues par des femmes ou des gens de couleur. Selon lui, « pour changer l’image de l’industrie pharmaceutique, il faut changer l’image de la chaîne logistique. C’est ainsi que l’on pourra faire progresser la société et exercer un impact. ». Comme Johnson & Johnson opère dans 165 sociétés et travaille avec 70 000 fournisseurs dans le monde entier, il renferme le potentiel de favoriser considérablement la diversité aux postes dirigeants à l’échelle mondiale.

La technologie facilite les achats solidaires. La technologie peut également promouvoir les biens et services que les entreprises solidaires proposent aux entreprises commerciales. C’est là qu’est intervenue SAP, fournisseur mondial de logiciels. Marcell Vollmer, directeur de la stratégie digitale de SAP Ariba, a expliqué dans son allocution au Social Enterprise World Forum (SEWF) comment Ariba Network (anciennement Ariba, fournisseur cloud pour l’approvisionnement en ligne acquis par SAP en 2012) connecte plus de 3,5 millions de sociétés dans le monde à des entreprises socialement responsables.

« Lorsque nous discutons avec des professionnels de l’approvisionnement, nous constatons qu’ils tentent de résoudre divers problèmes dans les chaînes logistiques, notamment l’esclavage, la pauvreté et la diversité. Cependant, ils manquent de visibilité et de données sur leurs fournisseurs, ce qui leur complique la tâche », explique M. Vollmer. SAP Ariba fournit cette visibilité et peut surveiller plus de 200 critères différents, tels que la performance environnementale, les pratiques professionnelles et commerciales équitables ou encore la diversité parmi les cadres dirigeants. Ces informations permettent aux sociétés d’évaluer les risques et de classer les fournisseurs potentiels, ce qui se traduit par des chaînes logistiques plus éthiques et durables.

Étant donné que SAP Ariba met en relation plus de 3,5 millions de sociétés pour un volume de transactions commerciales d’environ 2 100 milliards de dollars, elle offre aux entreprises solidaires une occasion formidable d’accéder à un marché plus vaste. Les sociétés peuvent ainsi adopter des stratégies commerciales plus durables, simplement en achetant auprès de fournisseurs socialement responsables.

SAP développe également un écosystème de partenaires qui aide les sociétés à trouver des entreprises à vocation sociale. Par exemple, grâce à son partenariat avec Made in a Free World, SAP Ariba a réduit le nombre de produits fabriqués par des travailleurs esclaves, en offrant une transparence sur les pratiques professionnelles des fournisseurs. SAP collabore également avec des organisations comme ConnXus dans le but de promouvoir la diversité des fournisseurs : elle aide les sociétés à trouver des petites entreprises, détenues par des femmes ou des minorités.

Cet article est également disponible sur Medium : Innovation Spotlight.

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Source de l’article sur sap.com

Le mois dernier, 162 personnes d’horizons très différents ont embarqué à bord d’un navire pour rejoindre le Sommet contre la pollution plastique des océans (OPLS) dans le gyre de l’Atlantique Nord, un système circulaire de courants océaniques. Ces personnes ont pris part à une expédition de recherche expérimentale pour mieux comprendre l’étendue de la pollution plastique, et pour développer des partenariats et des solutions intersectorielles en vue de relever ce défi mondial au cours de la prochaine décennie.

Organisée par SoulBuffalo, cette expérience immersive a été conçue pour mettre les décideurs en situation, afin qu’ils puissent observer et ressentir par eux-mêmes le côté catastrophique de la pollution plastique. Selon l’Oceanic Society basée en Californie, entre 4 et 12 millions de tonnes métriques de plastique sont déversées chaque année dans l’océan, soit suffisamment pour couvrir tout le littoral de la planète ! Et ces chiffres devraient plus que doubler dans les dix prochaines années.

Cependant, la pollution plastique océanique est un problème que nous pouvons résoudre. Nous savons comment ramasser les ordures et nous savons comment les recycler. Selon Ted Siegler, un économiste spécialisé dans les ressources qui a travaillé pendant 25 ans sur la gestion des ordures dans les pays en développement, l’urgence est de construire les institutions et systèmes nécessaires pour y parvenir avant que l’océan ne se transforme irrémédiablement en une « soupe plastique » dénuée de toute forme de vie.

Pas un poisson en vue

Le groupe OPLS était constitué de producteurs, fabricants, marques, recycleurs et syndicats d’éboueurs. Étaient également au rendez-vous des experts financiers, des scientifiques, des revues comme le National Geographic, des chercheurs, des leaders éclairés et des innovateurs, depuis les cadres d’entreprises telles que Coca-Cola, Nestlé, Procter & Gamble et Dow Chemicals, jusqu’aux ONG telles que Greenpeace, WWF et Ocean Conservancy.

Chaque fois que le navire s’approchait d’algues sargasses, les participants interrompaient leurs réunions pour sauter dans des bateaux pneumatiques munis de leur équipement de plongée.

Ils ne virent aucun poisson de la journée. Et au début, ils ne virent pas beaucoup de plastique non plus. Le plastique est trompeur, car il n’est pas visible à la surface. Dans l’océan, il se décompose en petites particules qui sont capturées par les algues et ingérées par les espèces marines.

« Le vrai problème, c’est ce qui n’est pas visible », déclare Michael Groves, PDG de Topolytics, une entreprise d’analyse de données dédiée à la gestion des déchets, qui participait à l’expédition. Il explique que sur une distance d’un kilomètre, le navire a récupéré 76 débris microplastiques immédiatement sous la surface.

Multipliez ce chiffre par la quantité de microplastique présente dans la colonne d’eau qui descend jusqu’à une profondeur de 2,5 kilomètres et vous comprendrez l’immensité du problème.

Accepter la responsabilité

Comme l’explique Virginie Helias, directrice du développement durable chez Procter & Gamble, « le problème de la pollution plastique dans nos océans relève de la responsabilité de tous aujourd’hui, y compris des entreprises qui produisent et utilisent une grande partie du plastique dans le monde. »

John Hocevar, directeur de la campagne Océans de Greenpeace, le confirme.

« Les personnes présentes sur ce navire représentent des entreprises responsables d’une grande partie de l’empreinte plastique de la planète. Nous avons donc réuni ici les personnes réellement à même de résoudre le problème de la pollution plastique », a-t-il affirmé. « Plusieurs entreprises se concentrent sur des solutions en aval telles que le recyclage et l’éducation des consommateurs, mais ce dont nous avons besoin, c’est d’un plus grand nombre d’individus, d’entreprises et de gouvernements qui assument la responsabilité de la fin de production. »

John Hocevar estime que nous ne pourrons pas venir à bout de la pollution plastique tant que nous continuerons à en tirer parti et déclare que la plupart des entreprises ne sont même pas conscientes de la quantité de plastique qu’elles produisent. Le point de départ pour toute entreprise est d’évaluer son empreinte plastique, puis de se fixer des objectifs pour la réduire.

Mais il y a aussi de bonnes nouvelles. Plusieurs marques durables comme Procter & Gamble intensifient leurs initiatives en matière d’économie circulaire pour réduire, réutiliser et recycler les matières plastiques et autres ressources, et beaucoup d’autres prennent des mesures pour lancer des initiatives similaires.

Adidas, par exemple, fabrique des chaussures à partir du plastique repêché dans les océans. L’on doit cette idée à John Warner, un fondateur de la chimie verte, qui faisait partie de l’expédition.

Dow Chemicals, l’un des sponsors de l’expédition OPLS, a récemment annoncé qu’il participerait à une levée de fonds mondiale d’un milliard de dollars pour venir à bout des déchets plastiques dans l’environnement.

Jim Sullivan, qui pilote l’accélérateur d’innovation de SAP en matière de développement durable à l’échelle mondiale et qui a participé à l’organisation de l’expédition, souligne que pour résoudre une crise mondiale de cette ampleur, nous devons entamer un dialogue ouvert et parfois difficile avec les différentes parties prenantes. Nous devons également adopter une approche multisectorielle qui permette d’identifier les compromis avec d’autres défis mondiaux, tels que le changement climatique, afin d’éviter des conséquences graves. De plus, nous devons utiliser des métriques communes pour donner la priorité aux activités les plus significatives et suivre les progrès réalisés sur la voie des aspirations telles que le « zéro plastique » dans la nature en 2030.

Préserver plutôt que consommer

Il n’existe aucune solution ou entreprise capable de résoudre ce problème à elle seule. Les partenariats et les solutions évolutives tels que le Sommet contre la pollution plastique des océans constituent une pièce centrale du futur que nous devons inventer.

Dans un premier temps, il vaudrait la peine de revenir sur le « conflit d’intérêts initial entre les populations autochtones et les populations à l’ère industrielle, à savoir la gestion de la terre, de l’eau, du feu et de l’air ». Selon Patricia Anne Davis, gardienne de la sagesse navajo, ce conflit d’intérêts est toujours d’actualité.

Les populations autochtones ont protégé ces éléments depuis le début de l’humanité, alors que les populations à l’ère industrielle ont saccagé la planète en seulement un ou deux siècles. Ce conflit n’est plus durable et doit cesser, dans l’intérêt de tous les êtres humains de la planète.

« Nous devons passer de la consommation à la préservation », indique Damien Johnson, qui participait au sommet en tant que représentant du bureau d’innovation SAP en Amérique du Nord. Damien Johnson estime que la solution comporte deux volets : premièrement, stopper l’introduction de nouveaux déchets plastiques et deuxièmement, améliorer les processus de recyclage des déchets existants.

« L’utilisation du plastique a été motivée par l’innovation et le souhait d’améliorer l’expérience client.  Nous devons à présent utiliser la technologie et l’innovation pour maintenir cette expérience, mais supprimer les matières plastiques à usage unique », conclut-il.

Créer de la valeur

L’un des problèmes qui se pose avec les déchets plastiques, c’est qu’ils ne possèdent pas encore de valeur marchande…

Dans de nombreux pays comme le Brésil et l’Inde, les ramasseurs de rue récupèrent du métal, des guenilles et du papier, puis les revendent en vue de leur recyclage. Mais la plupart des matières plastiques n’intéressent personne, car elles ne possèdent aucune valeur marchande.

« Le pire, c’est que les entreprises qui veulent utiliser du plastique recyclé ont du mal à en trouver sur le marché », déclare Padmini Ranganathan, vice-présidente globale Produits et innovation chez SAP.

C’est pour cette raison que Padmini Ranganathan et son équipe sont en train d’intégrer de nouvelles entreprises comme Plastics for Change sur Ariba Network, pour associer l’économie parallèle de ramassage de déchets à des systèmes plus officiels d’offre et de demande de matières secondaires.

« Nous devons intégrer les déchets plastiques dans la chaîne logistique, afin qu’ils ne soient pas récupérés dans le secteur illégal, car les éboueurs travaillent dur pour trier et convertir les déchets en valeur marchande », prévient Padmini Ranganathan.

La solution à long terme passe par un changement de fond, aussi bien dans le système de flux d’articles que dans les systèmes numériques.

« Outre les ERP et les processus de gestion, nous devons exploiter des systèmes numériques agiles et évolutifs au fur et à mesure que la chaîne logistique du plastique se transforme », déclare Padmini Ranganathan.

Technologie et travail d’équipe

Bien que la pollution plastique des océans soit un immense défi, ces experts estiment que si les gouvernements, les ONG, les consommateurs et les entreprises s’associaient, il serait possible de le relever en dix ans. En effet, la plupart des matières plastiques sont rejetées dans l’océan par cinq fleuves en Asie, ce qui signifie qu’une simple réduction de 20 % des matières plastiques déversées dans les cours d’eau au cours des sept prochaines années permettrait de revenir aux niveaux de pollution plastique océanique des années 1990.

La technologie pour y parvenir existe déjà. Les entreprises durables jouent un rôle majeur dans la solution. Elles transforment leurs activités avec des modèles circulaires qui permettent aux consommateurs et aux producteurs de refuser, de réduire, de réutiliser et de recycler. En réunissant les entreprises, les gouvernements, les ONG et les groupes de protection des océans, il est possible de créer une solution globale pour un avenir durable.

Publié initialement en anglais sur Forbes dans la catégorie Brandvoice

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Source de l’article sur sap.com