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L’upskilling des effectifs est depuis longtemps une priorité pour les organisations. Aujourd’hui, alors que les dirigeants réagissent aux perturbations mondiales, avec pour beaucoup un personnel en télétravail, ils s’appuient plus que jamais sur les technologies et les systèmes de gestion de la formation (LMS).

La crise mondiale du COVID-19 et l’instabilité économique obligent de nombreuses entreprises à « faire plus avec moins » en matière de reskilling et d’upskilling. Heureusement, les technologies de formation sont suffisamment matures pour que les entreprises puissent choisir parmi une gamme de fonctionnalités adaptées à leurs besoins et à leur budget.

Lorsque Discovery, compagnie d’assurance multinationale est passée au travail à distance, les RH ont identifié qu’environ 500 de ses collaborateurs n’étaient pas productifs. Plutôt que de chercher des solutions de court terme pour améliorer la productivité, la compagnie s’est focalisée sur la préparation du personnel aux métiers de l’avenir, par le reskilling. La priorité de l’entreprise reste ses salariés – et cela inclut de les équiper pour demain.

En période de croissance comme de crise les dirigeants s’efforcent de trouver les meilleures solutions pour leurs collaborateurs. Par exemple, les hôpitaux, les instituts de recherche et les organismes de santé répondent aux besoins du personnel de première ligne en créant des technologies de formation et des ressources éducatives visant à prévenir et limiter l’exposition au COVID-19.

Bien que les dernières avancées changent la donne pour les LMS, tous les investissements technologiques ne conviennent pas nécessairement à toutes les entreprises. Voici les éléments que les entreprises peuvent considérer lorsqu’elles investissent dans une nouvelle solution.

1. Des fonctionnalités liées à vos objectifs

Lorsqu’on choisit parmi toutes les options proposées par les technologies de formation, la première chose à vérifier est que les fonctionnalités répondent aux besoins, aux objectifs et à la stratégie des effectifs de l’entreprise. Pour beaucoup d’organisations, des plates-formes flexibles et ouvertes peuvent être nécessaires pour prendre en charge les nombreux éléments critiques.

Par exemple, une entreprise énergétique pourrait limiter l’accès à une zone particulière d’une installation nucléaire aux employés ayant complété une formation obligatoire et certifiante. L’entreprise aurait alors besoin d’un système de gestion de la formation (LMS) capable d’intégrer la certification des employés à ses formations et opérations sensibles.

De même, une entreprise pharmaceutique pourrait avoir besoin de valider l’apprentissage pour se conformer aux réglementations nationales sur les médicaments. Une solution qui offre de l’innovation au niveau de l’écosystème, y compris des applications partenaires, peut fournir des fonctionnalités supplémentaires et flexibles tout au long du cycle de vie des collaborateurs (y compris lors du recrutement, de l’onboarding, du développement et de la gestion de la succession). Si certaines grandes entreprises peuvent avoir besoin de solutions ouvertes qui prennent en charge divers cas d’utilisation, d’autres peuvent vouloir une solution adaptée à un secteur spécifique, comme l’éducation ou la santé. Quoi qu’il en soit, les entreprises devrait prendre le temps de rechercher la technologie pouvant soutenir au mieux leurs objectifs.

2. Flexibilité

De nombreuses entreprises ayant des sites multiples ou un important personnel auront besoin d’un LMS orienté entreprise si elles s’engagent dans le reskilling de centaines voire de centaines de milliers d’employés.

Avec la généralisation du télétravail, les PME/ETI peuvent également avoir besoin d’un LMS qui puisse être étendu au domicile de leurs employés de manière sûre et efficace. Les technologies d’apprentissage mobiles accessibles en déplacement, y compris sur smartphones, pourraient améliorer l’adoption par les télétravailleurs et les employés qui manquent de temps de formation dédié, comme les commerciaux terrain.

Si les outils qui intègrent des formations en réalité virtuelle (VR) ou en réalité augmentée (AR) ne sont peut-être pas adaptés à toutes les situations, ils peuvent être utiles pour préparer les collaborateurs à des situations d’urgence ou à des scénarios uniques. Ces technologies émergentes sont un excellent exemple de la manière dont les outils de formation modernes peuvent aider les entreprises à relever de nouveaux défis et aider les collaborateurs à se perfectionner et se requalifier.

Walmart, par exemple, a formé plus d’un million d’employés en 2019 à la réalité virtuelle afin de proposer un apprentissage immersif. L’entreprise a également envoyé des casques VR dans les magasins pour entraîner les employés à la mise en place d’une machine qui récupère les commandes passées en ligne. Se libérant ainsi de la nécessité d’envoyer plusieurs personnes pour l’assembler, l’entretenir et dispenser une formation.

Qu’ils travaillent dans le retail, sur des plateformes pétrolières ou dans des exploitations agricoles, de nombreux employés pourraient atteindre de nouveaux niveaux de productivité et d’engagement grâce à des solutions personnalisables et flexibles.

3. Collaboration entre les employés – et les employeurs

Dans de nombreux cas, permettre aux collaborateurs de piloter leur apprentissage peut améliorer l’adoption des programmes, l’engagement et la culture de l’apprentissage. De nombreux employés réagiront positivement à l’upskilling itératif. Lequel leur apporte un sentiment d’appartenance et de fierté. Cet upskilling itératif peut par exemple prendre la forme de vidéos produites par les collaborateurs et partagées avec leurs collègues.

L’apprentissage social peut apporter des avantages à un personnel en télétravail. En atténuant l’isolement, l’anxiété et le manque de motivation auxquels les équipes peuvent être confrontées. Les social boards, chats et « missions » gamifiées sont quelques-unes des caractéristiques des LMS qui peuvent améliorer la collaboration tout en maintenant la distanciation physique. Les managers peuvent également utiliser ces fonctionnalités pour cibler les compétences qui correspondent aux nouvelles priorités et encourager les équipes à atteindre leurs objectifs.

4. La gestion du changement en support  

Intégrer un programme d’upskilling dans toute l’entreprise est une initiative majeure qui relève de la gestion du changement. L’alignement des valeurs, des personnes et de la culture d’entreprise pour atteindre un résultat souhaité ne viendra pas uniquement de l’adoption d’une nouvelle technologie. La gestion du changement occupe une place essentielle dans les discussions relatives à l’expérience de formation. Et ce pour au moins trois raisons.

  • Premièrement, s’assurer que la technologie est adaptée à l’organisation et au personnel permet d’augmenter son taux d’adoption et d’en tirer meilleur parti.
  • Deuxièmement, une gestion du changement réactive et basée sur les données permet de prolonger la durée de vie de la technologie.
  • Troisièmement, l’intégration d’une technologie de formation dans une organisation requiert une gouvernance. Elle nécessite notamment d’affecter la responsabilité sur les rôles et les données segmentées que vous pouvez collecter. De nombreux experts du reskilling vous diront que la gouvernance est toute aussi importante, si ce n’est plus, que la technologie de formation elle-même.

Les RH ne sont pas les seuls à investir dans ces solutions. La majorité des utilisateurs sont rattachés à la sécurité, conformité et formation à la vente. Alors que les budgets restent serrés et que des tensions peuvent surgir entre les services pour savoir qui doit avoir le contrôle des priorités en matière de reskilling et d’upskilling, les fonctionnalités des LMS devraient fournir un vrai retour sur investissement (ROI). Les bénéfices peuvent inclure le gain de temps lié à la recherche et au partage d’informations ; ou l’augmentation des revenus (ou réduction des coûts) résultant de la normalisation des technologies et du soutien à la formation. Par exemple, une étude indépendante sur SAP Jam, réalisée par Forrester Consulting, a révélé que le ROI moyen a augmenté de 18,5 % entre 2016 et 2018, les clients ayant trouvé davantage de façons d’utiliser la plateforme de collaboration.

Pour soutenir la gestion du changement qui accompagne l’introduction d’une nouvelle technologie, les entreprises doivent chercher des solutions qui offrent la possibilité de bêta-tester, d’itérer et d’adapter cette technologie aux besoins des collaborateurs. Les logiciels d’entreprise doivent offrir un support client aux dirigeants et aux employés pour une expérience d’apprentissage sans faille.

« De nombreux experts du reskilling vous diront que la gouvernance est toute aussi importante, si ce n’est plus, que la technologie de formation elle-même »

5. Méfiez-vous des mots à la mode et restez concentré sur vos collaborateurs

Les LMS d’aujourd’hui peuvent utiliser des technologies de pointe comme l’intelligence artificielle (IA) et le machine learning pour fournir tout ce qui est nécessaire, du coaching aux plans de développement des collaborateurs. Et ce à une échelle jamais atteinte auparavant. Mais alors que les dirigeants évaluent les options de LMS qui offrent ces nouvelles technologies et ces mots à la mode, il est important qu’ils restent d’abord engagés dans une stratégie des effectifs axée sur les objectifs de l’entreprise.

Si des fonctions comme la gamification et l’apprentissage social peuvent avoir un impact majeur pour certaines organisations, elles peuvent manquer de pertinence pour d’autres. Pour de nombreuses organisations, l’apprentissage classique en salle avec un formateur pourrait encore avoir toute sa place à l’avenir. L’écoute continue des collaborateurs fournira des informations utiles pour répondre à leurs besoins et concevoir une expérience d’apprentissage efficace.

De nombreux experts de l’upskilling conviendront que la formation et l’upskilling est un défi pour les employés et les employeurs. Alors que les entreprises investissent massivement dans les nouvelles technologies, l’objectif premier est d’investir efficacement dans le personnel.

La stratégie à long terme d’une entreprise en matière d’effectifs ne se limite pas au système de gestion de la formation (LMS) qu’elle a choisi. La gestion de l’expérience de formation inclut les nouvelles compétences et connaissances que les personnes vont acquérir ainsi qu’une méthode de travail efficace et agile. Un excellent programme d’upskilling aidera les collaborateurs à pivoter vers les nouveaux rôles qu’ils devront occuper demain et à soutenir l’innovation de rupture dans toute l’entreprise.

Publié en anglais sur insights.sap.com

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Source de l’article sur sap.com

Remontée des données en temps réel, connexion des partenaires, mise en place d’un jumeau numérique, industrialisation de la fabrication sont quelques-unes des pistes d’évolution possibles dans le monde de la construction.

« Le monde de la construction se trouve à un point d’inflexion : le numérique va fondamentalement changer les business models, les méthodes et l’économie du secteur » constate Johnny Clemmons, Global Vice President en charge de cette thématique chez SAP. La demande devrait rester soutenue dans les décennies à venir, avec des projets d’une complexité croissante et une pression toujours aussi forte sur les marges.

Les techniques déjà employées dans l’industrie manufacturière peuvent trouver des débouchés dans le secteur de la construction :

• automatisation des tâches répétitives amenant peu de valeur ajoutée ;
• analyses et rapports en temps réel, pour un véritable pilotage de la production ;
• exploitation des données issues des capteurs, afin d’améliorer la prise de décision ;
• introduction de technologies interactives et de robotique.

Des chantiers connectés

Le responsable d’un chantier centralise de nombreuses informations sur l’avancement des travaux, mais souvent au travers d’une saisie manuelle, qui ne sera remontée que plus tard chez le constructeur. Impossible dès lors de piloter les chantiers de façon centralisée, ces données ne pouvant – au mieux – avoir un intérêt que lors d’études à postériori. Autre problème, chaque corps de métier va se charger d’une tâche précise, qu’il gérera souvent en toute indépendance.

Le premier enjeu consiste à casser ces silos, via une remontée des informations en temps réel dans l’ERP, ce qui ouvrira la voie à un pilotage centralisé des chantiers. L’amélioration de la collaboration entre les différents intervenants permettra également de créer de nouvelles synergies. L’équipe en charge des approvisionnements, les architectes, les ingénieurs et le donneur d’ordres pourront ainsi trouver des voies d’optimisation. Par exemple en proposant des structures plus modulaires, adaptées à l’utilisation de blocs préfabriqués, qui permettront – au travers de l’automatisation – d’améliorer la productivité, les coûts et la qualité.

Des partenaires connectés

À moyen terme, la Modélisation des Informations du Bâtiment (BIM, pour Building Information Modeling) promet de mieux gérer la construction d’un ouvrage, au travers d’un modèle unique du bâtiment, d’un processus de gestion basé sur la donnée, mais aussi de logiciels dédiés. Une approche qui n’est pas sans rappeler les systèmes de pilotage de la production (MES, pour Manufacturing Execution System) qui se démocratisent dans l’industrie.

Les intervenants vont pouvoir s’appuyer sur ce modèle pour synchroniser leurs efforts avec le maximum d’efficacité. Des technologies comme le rendu 2D/3D ou les jumeaux numériques renforceront cette démarche en optimisant la construction et en améliorant la prise de décision.

Du fait d’une remontée des informations en temps réel, il sera également possible de suivre les progrès d’un chantier en direct et donc l’évolution des coûts et marges. Avec comme bénéfice pour les contractants d’être payés plus rapidement lorsque leurs missions sont achevées.

Le prédictif en ligne de mire

Remontée de données en temps réel et mise en place d’un jumeau numérique sont les deux éléments clés pour aller au-delà de l’analyse traditionnelle et aborder le sujet du prédictif.

L’Internet des Objets est également une voie pour le prédictif. Connectés, les équipements des chantiers de construction font remonter des informations aux constructeurs. Un moyen d’améliorer la maintenance de ces équipements, en assurant leur entretien avant que les pannes ne surviennent. Mais également un moyen d’optimiser leur exploitation. Certains équipements lourds sont d’ores et déjà connectés. Une opportunité pour les entreprises souhaitant démarrer leur digitalisation par un projet simple, au ROI immédiatement mesurable.

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Source de l’article sur sap.com

Web developers have been the bedrock of any company’s business strategy for some time, and the industry is continuing to thrive and grow at a rapid pace. This is why it’s surprising that it is so lacklustre when it comes to diversity.

A recent study revealed 80% of those in the design industry are male, and more specifically 79% within the field of web design. According to WISE, just 23% of the people working in STEM roles (Science, Technology, Engineering and Maths) are female and women currently account for just 15.8% of the UK’s current generation of engineering and technology graduates.

Why the Lack of Diversity in Web Design?

The main reason for this, as cited by the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) found that women still lack the confidence to pursue these careers, despite their school results being as good as (or better) than their male counterparts. Research has found that the professional and technical services sector has the fourth-highest gender pay gap of all UK industries. If more women were to join these higher-paid sectors it could help reduce the gender pay gap as a whole, as well as help female economic empowerment.

This division is seen in ethnic minority groups too. The numbers for BAME (Black, Asian, Minority Ethnic) employees in the British tech industry are unknown but is estimated by the British Computer Society to be at 1-2%, a ridiculously low number in this day and age. This is why groups and organisations are cropping up designed to promote an industry that reflects all of society rather than one part of it. Here are some of the organisations to pay attention to who are bridging the diversity gaps in web design.

Girls Who Code

Girls Who Code are working to create opportunities for women within tech, aiming to deepen their computer science skills and confidence. They run a range of programs designed to equip women with the necessary computing skills to pursue opportunities in the field and to give chances that are often shunned due to society. Founder Saujani states that women are socialized to seek perfection, and this is something that needs to be overcome. One way to break that mentality at an early age, she says, is coding:

[Girls] walk into these classrooms and they feel like they will never be good at it, and when they learn how to create something, whether it’s a website or app, it changes their mindset and they stop giving up

Adobe Design Circle

Adobe Design Circle is another initiative aiming to introduce all members of society to design. They want to create more visibility for design as a viable career path for anyone that might be considering it, and to help with youth entering the field. This is opening the opportunities of working in tech and web to aspiring designers at a young age who aren’t necessarily yet conditioned by the pressures of society and showing them it can be a realistic career path.

They have their own scholarships and mentoring initiative to support these goals too. The faces behind the team of Adobe Design Circle range through multiple ethnicities and have a fairly even male-female divide. This equal representation alone is inspiring. One of Adobe’s core missions is to offer youth the opportunity to learn and express themselves through creativity and technology, regardless of their economic or cultural backgrounds. With this they specifically encourage applicants of all backgrounds to apply and offer many other opportunities from mentoring to internships.

Ladies that UX

Ladies that UX are a collaborative community of women in UX aiming to “support each other, push the UX boundaries and promote female skill and talent.” It is a European-based initiative where each city involved runs slightly different events and groups decide together what they would like to get from their meetups. They assist each other with UX challenges, discuss topics, and brainstorm ideas. Ladies that UX was created in 2013 by Georgie Bottomley and Lizzie Dyson with the aim of bringing together women in the industry, offering support and creating connections around the world.

Xuntos

Xuntos is aiming to create the largest community of ambitious and talented individuals from under-represented groups in the technology industry. It works to nurture university students and recent graduates that are often overlooked in the tech industry by the means of educational workshops, university hubs, events and an active community. The very name “Xuntos” is a Galician word which means “together” and this is their most important factor. They want people to realise they are not alone and just because the representation isn’t there, doesn’t mean their capabilities aren’t.

Colorintech

Colorintech is a non-profit organisation that was founded in 2016. It aims to close the gap and shorten the learning curve, with a strong community designed to help each other. The company was founded by Silicon Valley tech executive Dion McKenzie and ex-Googler Ashleigh Ainsley after they became frustrated at the few black individuals in the field. Since its inception 30,000 students, professionals, volunteers and tech companies have been impacted by their work, and over 450 minorities graduated from their programs in 2019 alone.

UKBlackTech

UKBlackTech are on a mission to create the most diverse tech sector in the world. Their aim is to encourage more ethnic minorities to enter the UK’s technology workforce and make an impact. To help with this, they design and implement different initiatives to help them get employed and retain employment, put on bespoke events that target aspects such as specific job roles or tech topics and promote different opportunities for members to apply to.

Witty Careers

Witty Careers was created with the aim to support women from black and ethnic minority backgrounds in the UK and equip them with the skills to build a career in the tech industry. They run different practical skills workshops and events which in the past have included visits to a Microsoft store, Uber, and Pivotal. They open doors for communications, networking and future career prospects for those in the minority. They also have a handy range of resources designed to help you get into the career you want. From CV writing advice to industry insights, they are all free of charge.

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SAP propose depuis une quinzaine d’années une solution de gestion d’entrepôt appelée SAP Extended Warehouse Management, qui s’est enrichie pour répondre aux besoins des clients, quel que soit l’industrie ou le marché adressé : gestion avancée des vagues, mobilité, pilotage intégré de la mécanisation, Labor Management, pré colisage, intégration avec la production … Le tout dans une approche ‘Digital Supply Chain of One’, visant à fournir à nos clients une chaine logistique agile, unifiée et ‘end to end’.

Dans cette démarche d’amélioration et d’innovation continue, un nouveau module a vu le jour l’année dernière pour apporter un niveau supplémentaire d’optimisation aux clients qui le souhaitent.

SAP Warehouse Insights est un module basé sur la plateforme SCP (SAP Cloud Platform), et dédié à l’optimisation des entrepôts et de leurs ressources. Basé sur les dernières technologies : algorithmes, cloud computing et machine learning, cet outil complète les fonctions déjà avancées de la solution SAP Extended Warehouse Management. Les principaux domaines sont : la cartographie des entrepôts, des fonctions supplémentaires d’analyses et de monitoring de KPIs, la simulation de l’utilisation des ressources, et l’optimisation en temps réel.

SAP Warehouse Insights a été conçu pour tout type de clients et d’industries. Il apporte un niveau ultime dans l’optimisation des ressources et des missions en proposant les meilleurs scénarios possibles. Si le module s’enrichit en permanence de nouvelles fonctions, à ce jour il faut retenir 3 principaux sujets :

  • Visualisation dynamique de la cartographie entrepôt et des parcours des opérateurs,
  • Analyse des opérations, basées sur les données historiques comme la charge de travail et les distances de déplacement des ressources,
  • Optimisation / ré optimisation des missions (Warehouse Orders) affectées aux ressources pour réduire les déplacements à vide.

 

Cartographie entrepôt

Les utilisateurs peuvent interroger la cartographie d’un site de façon dynamique et interactive. Cela se traduit par une visualisation précise et aisée des différentes zones, avec la capacité d’aller jusqu’à la granularité la plus fine  (emplacement), et de s’assurer de l’adéquation de la configuration avec les besoins du terrain, ainsi qu’aux fonctions d’optimisation des déplacements.

Exemple d’écran de visualisation de différents types de zones de stockage :

‘Travel distance Network’ : Configuration simplifiée des chemins

La configuration des chemins est utilisée pour l’optimisation des déplacements. Les utilisateurs peuvent visualiser rapidement sur la carte, la complétude et la bonne configuration des chemins et segments paramétrés. En cas de rupture ou de mauvaise configuration, il est alors aisé de ‘réparer’ ou créer de nouvelles connexions à partir des nœuds existants. Exemple d’écran :

Configuration assistée

SAP Warehouse Insights facilite par ailleurs la création et la maintenance de la cartographie des sites. Il est possible d’importer des plans ‘CAD’ (Computer Aided Design) sous format PDF et de les utiliser directement dans le système. L’opérateur va ensuite pouvoir enrichir les informations avec les données ‘business’ comme les allées ou types de stockage. Le système va alors automatiquement propager ces paramètres de configuration sur les emplacements éligibles.

Exemple d’écran :

Fonctions de simulation

Cette première approche repose sur une optimisation ‘Off Line’. Il s’agit d’utiliser les données historiques pour comprendre et remédier à une situation insatisfaisante. SAP Warehouse Insights va ainsi utiliser les missions (Warehouse orders) et les ressources dans un processus avancé de simulation, pour proposer des scénarios réoptimisés, visant à limiter les déplacements, le nombre de ressource et par conséquent permettre une meilleure productivité tout en réduisant les couts d’exécution.

Le système offre une représentation simple et claire des gains potentiels d’optimisation, à travers une représentation des déplacements modélisés et comparables en un simple coup d’œil (avant optimisation / après optimisation).

Exemple d’écran de visualisation et comparaison des chemins :

Heatmap intégrée

SAP Warehouse Insights propose également une fonction de heatmap, très utile à l’analyse des flux dans l’entrepôt et à l’identification des goulets d’étranglement au sein d’une zone, d’une allée ou d’une gare de préparation. La ‘chaleur’ est déterminée en fonction du nombre de tâches réalisées sur chaque emplacement.

Exemple d’écran :

Optimisation temps réel et continue

Le processus de ré optimisation présenté plus haut est alors réalisé en temps réel, avec la possibilité de configurer des règles différentes en fonction par exemple des types de flux ou zones.

Exemple d’écran de configuration :

Principe de fonctionnement :

Les Missions ‘ouvertes’ sont récupérées et traitées en lien avec le système de destination, comme SAP EWM, à une fréquence configurable (ex : toutes les 10 minutes).

La ré optimisation des missions et des ressources associées est alors réalisée et une nouvelle séquence est déterminée suivant les critères souhaités d’optimisation des déplacements ou de dates/heures « au plus tard ».

Les missions ré optimisées sont ensuite remontées vers le système de destination pour exécution par les opérateurs en mode ‘dirigé’ par le système.

Un écran de monitoring permet également de suivre et visualiser les résultats de l’optimisation proposée par le système, avec notamment pour chaque ressource les missions associées, séquences, trajet à vide et en charge … Exemple d’écran :

Indicateurs de performance

En complément, SAP Warehouse Insights inclut des indicateurs offrant une vue analytique sur les opérations et la performance :

  • Utilisation par ressources
  • Charge par groupes de ressources
  • Charge des ressources par groupes de missions (‘queues’)
  • Temps de déplacements à vides par type de ressources
  • Temps total de déplacement par ressource

Exemple d’écran de consultation des opérations en entrepôt

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Source de l’article sur sap.com

La NASA continue de développer, et de tester son moteur ionique qui prendra le relais des réacteurs traditionnels pour les missions dans l’espace lointain.
Source de l’article sur GNT