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Comment assurer des livraisons dans des délais toujours plus serrés, tout en maîtrisant son impact sur la société et la planète ? Une meilleure exploitation des données peut aider à allier les impératifs d’agilité, de résilience et de responsabilité environnementale et sociale.

Dans le secteur du transport, les impacts sociaux et environnementaux restent encore mal pris en compte. Et pourtant, les travaux du Grenelle II auraient dû favoriser l’émergence d’une industrie du transport plus vertueuse.

« Ce texte misait sur la bonne volonté des acteurs du secteur, mais sans mettre en place le minimum nécessaire de contrôles, d’obligations, voire de sanctions, regrette Philippe Mangeard, président et fondateur de l’agence de notation du transport TK’Blue. Résultat, moins de 15 % des opérateurs du secteur jouent aujourd’hui le jeu. »

Problème, les donneurs d’ordres que sont les entreprises oublient souvent le maillon transport dans leur calcul d’impact environnemental et sociétal. « Et pourtant, le transport peut représenter entre 10 % et 40 % de l’empreinte globale d’une entreprise », rappelle Philippe Mangeard.

Prendre en compte l’expérience client

Avec l’économie d’expérience, la logistique ne peut être mise de côté. En effet, même si une entreprise fait le maximum pour satisfaire son client, une livraison mal réalisée (retard, produit abîmé…) réduira tous ses efforts à néant. La problématique est d’autant plus difficile à résoudre que le client devient de plus en plus exigeant : il veut être livré rapidement, mais tout en disposant d’informations claires sur les méthodes de livraison, lui permettant ainsi – s’il le souhaite – d’opter pour un mode de transport responsable.

« Du côté des entreprises, des technologies permettent d’optimiser le chargement des camions, les trajets et les plans de transport, même si l’on peut regretter qu’elles ne soient pas encore très répandues, analyse Alexis Fournier, directeur AI Strategy chez Dataïku. Mais côté client, la technologie ne suffira pas : des initiatives globales sont nécessaires. »

Sous l’impulsion des clients, des acteurs de la grande distribution, certains industriels et des géants du web, comme Amazon, commencent à se pencher sur cette question. Un standard est en train de naître, lequel permettra de définir un cahier des charges précis dédié au transport.

Savoir exploiter les données

L’optimisation du transport passe plus que jamais par la data : les ordres de transport, bien évidemment, mais également des données de terrain, comme la position des camions, la télémétrie des véhicules, voire de l’IoT, pour suivre avec plus de précision encore les colis. Bien exploitées, ces données vont permettre de maximiser le remplissage des camions et d’optimiser les plans de transport.

À ceci s’ajoutent des données tierces : calendrier des vacances scolaires, données météo, conditions de circulation… « Ces informations viennent nourrir le jeu de données d’origine et permettent d’améliorer la qualité des prévisions », explique Alexis Fournier. Le Machine Learning peut alors aider à anticiper la variabilité de la demande ainsi que les difficultés de livraison. Et éviter ainsi que certains camions ne rentrent partiellement chargés, un phénomène redouté lors des opérations de livraison à domicile. »

Afin de maximiser le remplissage des camions, une logique de réseau doit également voir le jour, pour mettre en commun les capacités de transport, y compris entre compétiteurs. Mais pour concrétiser cette notion de mutualisation des moyens, il est impératif que la donnée circule.

Débloquer les données des opérateurs

Grâce à des solutions intelligentes, comme celles de SAP, Microsoft ou Dataïku, les entreprises sont prêtes pour une exploitation des données de transport. À condition toutefois que celles-ci remontent ! Les grands opérateurs du monde du transport tardent en effet à ouvrir leurs données.

Comment une entreprise peut évaluer ses émissions globales, si elle ne connaît pas le mode de transport utilisé ? Entre un camion et une camionnette, les nuisances peuvent en effet être multipliées par 40. De plus, 20 % à 30 % des camions tournent à vide et un pourcentage non négligeable de véhicules s’avère trop polluant face aux normes actuelles. Sans ces informations, le producteur, comme le consommateur, avancent à l’aveuglette.

Mais le marché s’est subitement renversé en 2020, avec une offre de transport devenue supérieure à la demande. L’occasion pour les donneurs d’ordres de choisir leurs transporteurs en fonction de leur capacité à faire remonter des données de terrain. « Libérez la data, plaide Philippe Mangeard. Les plates-formes de traitement des données sont en place et la conjoncture fait que les entreprises sont aujourd’hui en position d’exiger la remontée de ces informations de terrain. Lorsque ce sera le cas, tout le monde sera gagnant, prédit le président de TK’Blue. »


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Source de l’article sur sap.com

Les innovations technologiques permettent à l’industrie européenne de relever de nouveaux défis, dont la relocalisation de la production et la maîtrise de l’empreinte environnementale. Place à la quatrième révolution industrielle !

Les trois grandes révolutions industrielles sont toutes liées à des innovations majeures :

  • 1re révolution industrielle, le passage de l’artisanal au mécanisé, grâce à la vapeur.
  • 2e révolution industrielle, une production de masse standardisée, grâce à l’électricité.
  • 3e révolution industrielle, la flexibilité des automates programmables, grâce au numérique.

L’Industrie 4.0 s’appuie non pas sur une innovation de rupture, mais sur un package d’innovations : robotique avancée, Machine to Machine, IoT, réseaux 5G, impression 3D, jumeaux numériques, Blockchain pour la traçabilité, mais aussi Machine Learning et Intelligence Artificielle.

Au cœur de cette révolution se trouve la data. Plus précisément la capacité à collecter toutes les données de l’usine, puis à les faire remonter, généralement dans le cloud, avant de les traiter, en mode big data, puis enfin de transformer ces données en décisions, le data to action.

Lancé en 2011 par un ensemble d’acteurs, dont SAP, le concept d’Industrie 4.0 offre l’agilité et la résilience nécessaires pour répondre aux exigences de l’économie d’expérience et aux aléas, devenus hélas de plus en plus fréquents. Il permet également de basculer d’un modèle de production de masse, initié avec la seconde révolution industrielle, vers une stratégie de personnalisation de masse, répondant mieux aux besoins des consommateurs actuels.

Le moment est venu pour l’Industrie 4.0

Si certaines technologies de l’Industrie 4.0 existent parfois depuis des années, une conjonction de facteurs permet aujourd’hui de les combiner et de les démocratiser. « L’Industrie 4.0 entre en production, car son ROI est fort, explique Aymeric de Pontbriand, CEO de Scortex. Les nouvelles technologies deviennent en effet suffisamment abordables pour que l’équation économique prenne du sens aux yeux des industriels. Mais le vrai challenge reste celui des compétences nécessaires au déploiement en masse de ces nouvelles technologies. »

« Aujourd’hui, nous avons de la donnée et les technologies sont matures, poursuit Erwin Guizouarn, président d’Evolution Energie. Se pose la question du passage à l’échelle. Les industriels veulent pouvoir rapidement déployer ces technologies, en masse. Il y a un vrai challenge sur la fourniture de plates-formes personnalisables, robustes et sécurisées. Les données sont là. Les infrastructures et applicatifs sont en train d’arriver. »

Le moment est venu de relocaliser la production

L’hyperpersonnalisation des produits est une chance pour l’Europe, car elle se traduit par une relocalisation des usines. Difficile en effet de faire parvenir dans un temps raisonnable un produit personnalisé à un client, s’il doit traverser la moitié de la planète dans un conteneur.

Cette nouvelle industrie ne sera toutefois pas celle d’hier, ne fabriquera pas les mêmes produits et ne fera pas travailler les mêmes types de profils. Elle est plus technique, mais aussi plus affûtée et mieux optimisée. Elle se veut également plus vertueuse d’un point de vue écologique.

« La relocalisation de la production est une opportunité fantastique pour l’Europe, confirme Aymeric de Pontbriand. Cela se traduira par de l’emploi, souvent dans des régions désertées. Tout en repartant sur de nouvelles bases, avec une production moderne et soucieuse de son impact environnemental. » Erwin Guizouarn confirme cette tendance verte : « Les grands industriels français se sont engagés à devenir neutres en carbone d’ici 5 à 10 ans. Il y a un vrai mouvement en France pour aller vers des énergies propres et une production décarbonée. Industrie 4.0 et transition énergétique sont non seulement conciliables, mais souhaitables. »

Scortex et Evolution Energie montrent la voie

Les industriels veulent pouvoir disposer de solutions de type Industrie 4.0 clés en main, au ROI immédiat. Evolution Energie se concentre sur l’exploitation des données liées à l’énergie et son utilisation, avec comme objectif une maîtrise de ces coûts, qui peuvent représenter jusqu’à 80 % des dépenses de certains industriels. Scortex numérise pour sa part le contrôle qualité au travers de techniques d’Intelligence Artificielle. Le contrôle qualité manuel par inspection visuelle est en effet une tâche ingrate, qui peut représenter de 20 % à 30 % des dépenses d’un industriel.

Grâce à ce type de solutions ciblées, les industries peuvent basculer par étapes vers le 4.0. Mais certains enjeux restent plus globaux. « Le traitement massif de la donnée permet de passer par exemple à du vrai temps réel, ou de mettre en place une gestion globale de la production au niveau d’un groupe entier », illustre Erwin Guizouarn.

« Lors du passage à l’Industrie 4.0, il faut toutefois faire attention à ne pas laisser des sous-traitants sur le bord de la route, prévient Aymeric de Pontbriand. L’Industrie 4.0 va s’accompagner d’un véritable enjeu d’homogénéisation de la Supply Chain. »


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Paris le 6 novembre 2020 SAP SE (NYSE: SAP) et Qualtrics ont annoncé le lancement de Qualtrics® XM for Suppliers, une nouvelle solution permettant aux organisations d’identifier les points d’amélioration des processus Achats, depuis le sourcing jusqu’au paiement (souce-to-pay) afin d’aider à sécuriser des ressources critiques, accroître les économies, atténuer les risques et améliorer l’agilité de l’entreprise.

Qualtrics XM for Suppliers combine les données issues des solutions SAP® Ariba®, SAP Fieldglass® et SAP S/4HANA® avec les informations collectées en temps réel auprès des fournisseurs et analysées par l’intelligence artificielle de Qualtrics, une entreprise du groupe SAP.

Une majorité (66%) des directeurs des achats et des directeurs supply chain déclarent que leur fonction joue un rôle dans la réduction des risques fournisseurs, selon une étude conduite par Oxford Economics et SAP. Toutefois, seuls 51% d’entre eux indiquent pouvoir trouver rapidement des solutions alternatives pour leur approvisionnement, et 46% ont des difficultés  à obtenir de la visibilité sur la performance d’un fournisseur. Qualtrics XM For Suppliers aide les organisations à améliorer leur processus source-to-pay en se basant sur l’écoute et l’analyse des feedbacks des fournisseurs puis la mise en place d’actions appropriées aux moments clés.

« Quand les organisations donnent la priorité à l’écoute, à la compréhension et à l’action sur la base des retours des parties prenantes, l’impact business et le ROI suivent naturellement », explique Brian Stucki, vice-président exécutif de Qualtrics et directeur général de Customer XM. « Qualtrics XM for Suppliers met les feedbacks des fournisseurs au cœur de l’interaction acheteur-fournisseur et devient une part intégrante de la prise de décision et de la construction de la relation. Les équipes achats obtiennent ainsi une vision holistique du processus global du point de vue des fournisseurs afin de régler les écueils, recommander des améliorations et trouver des solutions innovantes. »

En tant que leader en matière d’expérience client et créateur du concept d’Experience Management (XM), Qualtrics ajoute son expertise à cette nouvelle innovation au travers des fonctionnalités clés de la plateforme Qualtrics XM, comme le moteur Qualtrics iQ, pour offrir :

  • Des analyses prédictives et de l’intelligence. Accès instantané aux feedbacks des fournisseurs et aux indicateurs prédictifs pour favoriser la prise de décisions en matière de dépenses dans l’ensemble de l’entreprise.
  • Des workflows automatisés, fluides et homogènes. Mise en place de plans d’actions automatisés et partagés avec les équipes concernées afin de réduire les écarts d’expérience tout au long du processus source-to-pay.
  • Des informations en temps réel pour agir rapidement. Collecte des informations fournisseurs sur l’ensemble des points d’interaction afin de permettre aux équipes achats d’identifier précisément les changements et décisions à mettre en œuvre.

« Cette année nous a appris que la résilience et l’agilité peuvent seulement être atteintes s’il est possible d’anticiper les disruptions avant qu’elles arrivent, d’améliorer les synergies primordiales avec les fournisseurs et de savoir quand activer les solutions alternatives », explique Jason Wolf, senior vice-president et directeur général de SAP Intelligent Spend and Business Network « C’est désormais encore plus simple d’y arriver avec Qualtrics XM for Suppliers pour les solutions SAP Ariba, SAP Fieldglass et SAP S/4HANA. »

Qualtrics XM for Suppliers permet aux équipes achats, finance et supply chain de :

  • Sécuriser les ressources critiques et apporter de la résilience aux entreprises en identifiant et en atténuant les zones de risques pour minimiser l’impact sur l’activité des perturbations éventuelles et répondre proactivement aux retours des fournisseurs les plus importants.
  • Accélérer les économies en utilisant les informations et les recommandations révélées par l’IA sur l’ensemble du processus source-to-pay afin d’identifier les écarts d’expérience au sein de la supply chain et influencer les termes des contrats qui ont l’impact le plus positif sur le ROI.
  • Innover rapidement en s’appuyant sur les feedbacks obtenus sur les différents points d’interaction afin de promouvoir la collaboration avec les fournisseurs et utiliser leur expertise pour identifier les possibilités d’améliorations.

SAP Press Room : Globale  / France. Suivez SAP sur Twitter : @SAPNews

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La crise sanitaire a appris aux entreprises combien il est essentiel de savoir s’adapter rapidement. Que ce soit en termes de production, de sourcing ou encore de distribution. En adoptant un modèle plus durable, il est possible de garantir la continuité de l’activité, même en cas de changement inattendu et massif de la demande.

L’économie d’expérience s’est imposée comme la thématique clé de l’année 2019. Ce concept a toutefois été éclipsé en 2020 par un invité inattendu, la résilience. Les PRA et autres plans de préparation aux risques ont en effet été confrontés à une réalité de terrain : une crise sanitaire et économique, doublée de schémas de consommation et de distribution profondément perturbés.

Défi 1 : éviter la rupture d’activité

Les moins chanceuses des entreprises sont celles pour lesquelles le confinement a enlevé toute possibilité d’activité. Au plus dur de la crise sanitaire, certaines ont dû ainsi purement et simplement fermer leurs portes. Mais d’autres ont su également rebondir, au travers de la distribution multicanale, de l’innovation métier, ou de la saisie de nouvelles opportunités de marché.

Les industriels qui ont su rediriger rapidement leur production vers de nouveaux produits (masques, respirateurs, gel hydroalcoolique, repas à emporter…) ont pu tirer leur épingle du jeu. Avec les crises économiques, sanitaires et climatiques qui s’annoncent, il faut s’attendre à une multiplication de ces défis de flexibilité, et s’y préparer.

Défi 2 : le télétravail

Dans l’absolu, beaucoup d’entreprises pourraient poursuivre leur activité avec une majorité de leurs salariés en télétravail. Mais peu étaient prête à travailler de la sorte, du fait d’un back-office inaccessible hors des murs de l’organisation et manquant de flexibilité opérationnelle. Des solutions cloud, comme Teams ou Zoom, ont pu compenser en partie ce manque. Mais ce n’est pas suffisant.

Il faut maintenant mettre en place des systèmes plus agiles et intelligents, capable de mieux analyser et prévoir, mais aussi de mieux s’adapter à une forte volatilité de la demande. Ceci doit d’accompagner d’infrastructures ouvertes vers l’extérieur et sécurisées, mettant en œuvre des technologies comme des équipements informatiques mobiles, des solutions informatiques en mode cloud, des systèmes de communication unifiée, de la blockchain, etc.

Défi 3 : se rapprocher du consommateur

Qui dit télétravailleur dit consommation à distance. Les entreprises se doivent donc d’aller vers le consommateur, en privilégiant le B2C, par exemple au travers de l’e-commerce. Mais aussi en transformant le B2B en B2B2C ou encore le Direct Selling en Social Selling.

Cela induit des changements profonds dans la structure logistique, avec une nécessité d’optimiser à la fois la production et la chaîne de distribution, afin de desservir un maximum de clients en un minimum de fret. Nous retrouvons ici une problématique que nous avions déjà rencontrée avec la montée de l’économie d’expérience. Celle-ci se traduit en effet par une hyper-personnalisation des produits, qui doivent être directement livrés au client, sans délai.

La solution est donc peut-être de combiner ces deux problématiques, afin de les transformer en opportunité : savoir combiner l’impératif de résilience imposé par la situation économique et sanitaire à la volonté d’expérience portée par les consommateurs et partenaires.

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Source de l’article sur sap.com

Sur un marché devenu très volatile, la planification de la supply chain devient de plus en plus difficile. Des technologies prédictives s’appuyant sur des données internes et externes, ainsi que des jumeaux numériques permettront d’affiner les prévisions.

La supply chain doit s’adapter pour faire face aux défis d’agilité et de résilience du marché. « La supply chain est un domaine en pleine évolution, avec des sujets comme la data, la robotique, l’IoT ou l’intelligence artificielle », confirme Manuel Davy, Fondateur et CEO de VEKIA.

Quels sont les enjeux de la supply chain ?

  1. Satisfaire les clients.
  2. Réduire les stocks.
  3. Maîtriser les coûts opérationnels.

Mais sur un marché devenu très volatile, où les clients exigent de plus en plus une livraison à J+1, les choses peuvent rapidement se compliquer. « La supply chain c’est extrêmement simple : il suffit d’avoir le bon stock au bon endroit au bon moment : fois des centaines de milliers de point de gestion ou de points de stockage, fois des millions de références, et avec beaucoup d’incertitudes. »

L’une des clés du succès réside dans la prise en compte de ces incertitudes. Mais également dans la capacité à accompagner le client dans ses changements de mode de consommation. Pendant le confinement, ce sont les entreprises capables d’adresser les clients par des canaux numériques, comme l’e-commerce, qui ont tiré leur épingle du jeu. L’omnicanalité s’est imposée alors comme un facteur de résilience.

La prédiction est au cœur de la supply chain

« La planification est partout dans la supply chain, poursuit Manuel Davy. Les technologies les plus avancées sont en mesure de prévoir finement la demande des consommateurs, ce qui permet en remontant dans la supply chain d’anticiper toutes les opérations. »

L’amélioration des prévisions peut suivre deux voies : voir plus loin, grâce à une puissance de calcul accrue ; être plus fin, au travers de l’analyse de plus de données. Le fait de prendre en compte les données d’expérience (comme le ressenti des consommateurs vis-à-vis des produits ou de la marque) permettra par exemple de mieux satisfaire les clients.

Être capable d’agréger des données endogènes et exogènes (météo, réseaux sociaux…) est donc un facteur clé pour améliorer les processus de prédiction et de planification. Par ailleurs, il est primordial de savoir faire circuler les données internes et de les enrichir. Par exemple en disposant d’une vision en temps réel du stock, assurée par de l’IoT.

Autre voie d’amélioration, la mise en place d’un jumeau numérique de la supply chain, permettant de tester des scénarios de type what-if, afin de gagner en agilité ou en résilience. Ou tout simplement pour évaluer l’impact du lancement d’un nouveau produit.

Savoir passer du plan à l’action

Il est essentiel que le prédictif influe directement sur les opérations de l’entreprise (data to action), tout en n’écartant pas l’humain du processus de décision. « La planification reste un sujet humain. Il ne faut pas écarter l’humain, qui est le pilote et aura le dernier mot, car lui seul sait appréhender des situations très incertaines, comme celles que nous avons rencontrées récemment, explique Manuel Davy. Mais nous pouvons donner à l’humain des moyens d’être plus efficace : des algorithmes, des données, de la puissance de calcul. »

La transformation de la supply chain est un sujet riche et passionnant. Mais aussi global, comme le souligne le CEO de VEKIA : « quand on commence à transformer une supply chain, cela entraîne l’ensemble de l’entreprise vers l’industrie 4.0. ». L’occasion peut-être d’évaluer de nouvelles stratégies de supply chain management, comme le DDMRP (Demand Driven MRP), qui s’appuie non plus sur des prévisions, mais sur la demande réelle.

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Source de l’article sur sap.com

Stephen Hawking a défini l’intelligence comme « la capacité à s’adapter au changement ». En ce sens, 2020 peut être vu comme un test de QI géant pour les entreprises. La pandémie mondiale, le Brexit, les attentes croissantes des clients, la hausse des cyberattaques, la volatilité de l’activité et les exigences de conformité du XXIe siècle ne sont que quelques-uns des changements que les organisations doivent savoir intégrer intelligemment – non seulement maintenant, mais aussi sur le long terme.

La résilience est désormais associée à la survie des entreprises. Selon McKinsey, « votre contexte commercial est et restera incertain. Mais si vous bougez maintenant, vous pourrez surfer sur les vagues d’incertitude au lieu d’être maîtrisé par elles. »

Nous partageons cette analyse. Mais nous ne pensons pas que vous devriez avoir à tout gérer par vous-même. Lors du confinement, la réponse de SAP a consisté à aider ses clients. Nous offrons maintenant des ressources pour aider les entreprises à revenir à leur meilleur niveau.

SAP aide les organisations à être mieux gérées en devenant des entreprises intelligentes. Une démarche dont le cœur est l’ERP Intelligent SAP S/4HANA. C’est pourquoi nous avons créé un programme pour aider les entreprises à basculer vers SAP S/4HANA.

Comme l’explique Christian Klein, CEO de SAP : « plus qu’une transformation technologique, le passage à SAP S/4HANA est une véritable transformation métier. » C’est pourquoi nous vous proposons de vous aider à rédiger votre business case de migration en vous faisant découvrir les capacités intelligentes qui apporteront de la résilience à votre organisation. Nous vous aidons à mener votre projet à bien en utilisant notre expertise, nos outils spécialisés et nos partenaires. Le tout en tant qu’équipe unie : vous, nous et notre écosystème. Nous vous assistons également tout au long de votre projet, en vous accompagnant à chaque étape.

Comment ? Grâce à notre Digital Forum en trois parties : « Construire la résilience avec un ERP intelligent ». Cet événement prépare le terrain en apportant des conseils, des réponses aux questions courantes, des ressources, des outils, des informations et des éléments concernant le temps nécessaire pour construire un business case qui transformera tous les domaines de votre organisation, de la finance à la supply chain et l’informatique, en passant par les ventes et le marketing.

Les 20, 21 et 22 octobre de 10h00 à 11h30, nous vous livrerons les six ingrédients clés qui vous aideront à construire votre business case SAP S/4HANA, notamment :

  1. Des retours en live de la part d’experts SAP
  2. Des orientations métiers
  3. Des présentations client significatives
  4. Des conseils en provenance de nos partenaires les plus expérimentés
  5. Du chat et des sessions dédiées aux spécialistes
  6. Des questions-réponses et des téléchargements sur notre Digital Hub

Des clients tels que Vodafone, Naturipe Farms ou Enexis expliquent comment ils ont construit leurs propres business cases spécifiques et quel support s’est révélé déterminant. Ils livrent leurs expériences et conseils, afin de vous permettre de viser résilience et intelligence. Des partenaires tels que Deloitte, Capgemini et Delaware partagent leurs idées, expertise et conseils afin d’aider des organisations comme la vôtre à devenir des entreprises intelligentes.

Et parce que nous voulons que vous fassiez l’expérience de la première suite ERP Intelligente au monde, nous avons créé un jeu de simulation en temps réel, qui vous permettra d’acquérir une expérience pratique de SAP S/4HANA, les après-midi des 20 et 21 octobre. Cette expérience divertissante et ludique permettra à des groupes de joueurs de se mesurer entre eux, dans le cadre de décisions clés et de transactions dans la planification, les ventes, le marketing, les achats, la production, les finances et plus encore. Tout ceci dans un environnement métier fidèle à la réalité. Préparez-vous à gagner et adoptez ce jeu de simulation en prélude à votre passage à SAP S/4HANA.

Nous savons que chaque organisation est à une étape différente de son parcours, avec ses propres spécificités. C’est la raison pour laquelle nos « champions SAP S/4HANA » régionaux fournissent un support au cas par cas, vous montrant comment et par où commencer, en vous aidant à rédiger un business case pour votre organisation.

Que vous soyez une grande multinationale ou une petite entreprise, nos capacités et processus spécifiques à l’industrie, nos traitements en temps réel et notre automatisation intelligente de pointe vous permettent de vous adapter et d’évoluer avec confiance, agilité et résilience.

Les anciens systèmes ERP sont confortables et fonctionnels, mais ils ne vous mettront pas sur un pied d’égalité avec des concurrents qui ont pris en compte de nouvelles attentes client dépassant votre portée organisationnelle. La résilience des entreprises nécessite plus qu’une simple transformation du cœur technologique. Elle requiert une véritable transformation vers une entreprise intelligente. Transformation qui s’étend à tous les domaines de l’organisation.

En moyenne, les clients SAP S/4HANA constatent des gains métiers significatifs et transformateurs, comme :

  • Une augmentation des ventes de 30 % ;
  • Un coût total de possession réduit de 20 % ;
  • Une réduction des retours sous garantie de 40 % ;
  • Une réduction des coûts d’inventaire et des défauts de 20 % ;
  • Une augmentation de la vitesse de génération des rapports de 30 % ;
  • Une réduction de 50 % du temps passé sur la clôture d’exercice ;
  • Une création de devis 60 fois plus rapide.

Vous trouverez d’autres ingrédients pour votre business case sur le SAP S/4HANA Digital Forum : « Construisez la résilience avec un ERP intelligent ». Démarrez votre business case SAP S/4HANA. On se voit là-bas ! Inscription.

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Source de l’article sur sap.com

If you’ve spent any time in tech circles lately, there are three letters you’ve surely heard: SRE. Site Reliability Engineering is the defining movement in tech today. Giants like Google and Amazon market their ability to provide reliable service and startups are now investing in reliability as an early priority.

But what makes reliability engineering so important? In this blog, we’ll look at three big benefits of investing in reliability and explain how you can get started on your journey to reliability excellence.

Source de l’article sur DZONE

« Pour gérer la complexité tout en restant résilient en 2020, il faudra créer une entreprise centrée sur le client. Les entreprises doivent être capables de fournir des produits de haute qualité en un temps record, et dans le même temps répondre aux objectifs de durabilité, développer des relations avec les fournisseurs et sous-traitants, prévoir la demande des produits et ressources, réduire les risques et adopter rapidement les nouvelles technologies sans interrompre l’activité. Les services de supply chain sont chargés de répondre à toutes ces exigences, même dans ce contexte de pandémie mondiale. »

Voilà le premier paragraphe d’une enquête menée par Oxford Economics auprès de 1 000 directeurs supply chain. Il dépeint le profil type d’un « leader supply chain » tous secteurs et pays confondus.

Récemment, j’ai discuté des résultats de cette enquête avec Ben Wright, rédacteur adjoint chez Oxford Economics, qui soulignait que « les entreprises ayant de solides stratégies de gestion centrée sur le client, de visibilité, de durabilité et d’application des technologies intelligentes constatent une amélioration de leur supply chain, de leur résilience et de leur performance financière globale ».

Au sujet de la pandémie qui nous touche aujourd’hui, Ben a ajouté : « La propagation du coronavirus a révélé les fragilités de la supply chain et leur impact sur l’économie mondiale. Il est donc devenu primordial de rendre les supply chains plus résilientes. Si dans une économie mondiale, toutes les supply chains présentent des fragilités, avoir des objectifs stratégiques clairs, en utilisant les bons outils et les tactiques adéquates pour limiter les risques et réduire la complexité permettra de mieux faire face à ce type de situation ».

Priorité à la résilience de la supply chain

Même si la résilience n’était pas le principal objectif de ce programme de recherche, il est apparu clairement que les leaders supply chain appliquaient des meilleures pratiques dans ce domaine.

Réalisée début 2020, alors que le COVID-19 commençait seulement à faire les gros titres, l’enquête montre que 39 % des personnes interrogées ont vu leur supply chain exposée à des risques au cours des trois dernières années. Et une proportion similaire (40 %) affirme que l’exposition aux risques liés à la supply chain a augmenté au cours de cette période. Ils étaient loin de se douter que seulement quelques semaines plus tard, ce chiffre serait de 100 % !

Mais quelques caractéristiques bien précises permettent aux leaders de se démarquer :

  • 76 % disent avoir des collaborateurs agiles, capables de réagir aux imprévus (contre 52 % pour les autres).
  • 75 % ont déjà un niveau élevé de collaboration avec leurs équipes de gestion des risques et de conformité (contre 63 % pour les autres).
  • 66 % ont une visibilité sur l’ensemble du processus de la conception à la livraison.

Bien sûr, aucune supply chain ne pourrait se préparer totalement à un choc d’une telle ampleur ni se protéger contre des conséquences aussi graves que celles causées par le coronavirus, mais avec une culture d’entreprise hautement collaborative et une bonne visibilité sur tous les aspects de la supply chain, y compris les fournisseurs et sous-traitants, il est possible de renforcer sa résilience et son agilité afin de limiter l’impact de tels événements.

Pour comprendre comment les leaders supply chain limitent les risques et maximisent les opportunités, écoutez la conversation que j’ai eue avec Ben Wright, rédacteur adjoint chez Oxford Economics, et téléchargez l’enquête menée auprès de 1 000 directeurs des opérations et supply chain : « Surviving and Thriving How Supply Chain Leaders minimize risk and maximize opportunities ».

Suivez-moi sur Twitter.

Richard Howells

Fort de plus de 25 ans d’expérience dans le domaine de la gestion de la supply chain et de la production, je suis chargé de l’orientation du marché et du positionnement des solutions SAP pour la gestion de la supply chain et l’IoT. Avant de rejoindre SAP en 2004, j’ai passé 15 ans chez Marcam Solutions comme vice-président marketing des solutions ERP pour les processus d’entreprise. J’ai aussi dirigé la mise en œuvre des systèmes ERP et SCM pour des groupes comme Nestle, Gillette, Colgate Palmolive, Rohm & Haas, Wyeth, Royal Worcester Spode et Dairy Crest. Je suis diplômé en informatique de l’université de Mid Glamorgan au Royaume-Uni. Suivez-moi sur @howellsrichard

Initialement publié dans le magazine Forbes.

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Source de l’article sur sap.com

Durable cloud event production with Knative

Knative is an excellent platform for building, deploying and managing serverless workloads on Kubernetes. The Serving resources of Knative extend Istio to support serverless applications. Another class of resources of Knative called Eventing extend Istio to support the production and consumption of Cloud Events.

Source de l’article sur DZONE