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Installer des panneaux solaires sur les camions frigorifiques, dématérialiser les processus dans les entrepôts, utiliser des données précises en temps réel pour gérer le coût environnemental des livraisons par produit et par itinéraire… Ces initiatives, et bien d’autres, sont au centre des préoccupations des leaders de la Supply Chain, qui s’efforcent de rendre cette dernière plus durable et d’alléger le fardeau pour la planète.

Si ces actions figurent en bonne place dans l’agenda logistique, c’est que la durabilité est un levier important. Selon le Forum international des transports, les émissions de dioxyde de carbone devraient afficher une hausse de 16 % d’ici 2050, à la suite de l’augmentation du transport de marchandises – et ce, même si les pays s’engagent à les freiner. Si l’on n’intervient pas, les villes du monde entier accueilleront des millions de véhicules de livraison de fret et de colis en plus au cours de la prochaine décennie. Résultat : davantage d’embouteillages et une augmentation équivalente des émissions de gaz à effet de serre, comme le signale le Forum économique mondial.

La conclusion qui s’impose : il est primordial de trouver comment rendre la logistique et les livraisons plus durables du point de vue environnemental.

« Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques », remarque Josué Velázquez Martínez, directeur du laboratoire des Supply Chains durables du Centre de transport et de logistique du MIT. « Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs, et s’efforcent vraiment d’améliorer tous les aspects de la Supply Chain ».

Ces mêmes entreprises pourraient se trouver contraintes de prendre davantage de mesures. Si l’on se réfère aux règles en vigueur, nombre d’entre elles n’indiquent pas suffisamment les émissions générées par leur Supply Chain dans leurs rapports de durabilité, voire les omettent totalement, indique le New York Times. Or, il est possible qu’elles y soient bientôt obligées, car les autorités de régulation ont aujourd’hui la logistique dans le collimateur. Aux États-Unis, le législateur envisage de demander aux entreprises publiques de déclarer leurs émissions tout au long de leur Supply Chain. L’UE a également élaboré une proposition de directive qui renforce les règles de communication d’informations en matière de durabilité.

Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques. Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs.

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Les attentes des consommateurs, les réglementations et la demande du marché poussent les dirigeants d’entreprises à agir davantage sur le terrain de la durabilité. Tout naturellement, c’est au niveau des systèmes de logistique et de distribution que sont mises en place de nouvelles normes, qui contribueront largement à créer un avantage concurrentiel. En effet, les entreprises qui économisent sur la livraison en utilisant moins d’énergie et de ressources bénéficient d’un meilleur retour sur investissement (sur leur parc de camions, par exemple) et imaginent des modes de livraison plus efficaces. À cela s’ajoute, du côté des consommateurs, une conscience accrue du coût environnemental des livraisons et une volonté de choisir des options moins rapides pour préserver la planète.

Mais pour voir l’avènement d’une logistique durable, nous devons optimiser nos itinéraires de transport, construire des entrepôts plus efficaces et utiliser plus souvent et plus efficacement les données. Autant de tâches qui n’ont rien de simple. Avant de pouvoir réellement mesurer les progrès en matière de développement durable et agir sur l’empreinte carbone des produits, il y a de nombreuses étapes à mettre en œuvre.


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D’après le rapport « Le paradoxe de la Supply Chain durable » établi par SAP et Oxford Economics, les cadres dirigeants ne connaissent pas encore suffisamment leur Supply Chain et éprouvent des difficultés à la rendre plus durable. Ils en sont encore à fixer des objectifs, et non à les mettre en application. Près de la moitié des personnes interrogées jugent que la complexité et le coût sont les deux principaux obstacles dans cette démarche de durabilité.

Mais comme l’explique Shimon Gowda, responsable de configuration de la Supply Chain chez Chainalytics, une pression croissante incite les entreprises à gagner en visibilité sur leur Supply Chain globale et à atteindre la neutralité carbone. « De plus en plus d’entreprises s’efforcent de mesurer l’empreinte carbone de leur réseau actuel », ajoute-t-il. « Les leaders du secteur mettent tout en œuvre pour élaborer une mesure précise et exacte, qui servirait de point de référence auquel comparer une situation à l’instant t. »

Pourquoi la logistique constitue un objectif de durabilité majeur

La logistique est une mission complexe. Elle consiste à gérer l’acheminement des matières premières, des produits intermédiaires et des emballages à travers le monde en direction des sites de production, mais aussi la distribution des produits depuis leur lieu de fabrication jusqu’au consommateur. Or, le transport fait partie des domaines dans lesquels l’objectif « zéro émissions » est un enjeu important. Il s’agit notamment de réduire les distances parcourues et d’utiliser plus efficacement les différentes options. Il n’est pas rare, par exemple, que des camions reviennent à vide une fois leur livraison effectuée.

 

Prenons l’exemple des transports frigorifiques : nous utilisons des camions réfrigérés pour transporter les produits pharmaceutiques, les fruits et légumes, les produits laitiers, la viande et les boissons. Cela nécessite de maintenir la chaîne du froid à l’intérieur de la remorque – ce qui consomme beaucoup d’énergie, traditionnellement de l’essence.

 

Certaines entreprises contribuent à rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives. eNow, par exemple, installe des panneaux solaires sur le toit des remorques. Quant à Coldtainer, il fabrique des boîtes de stockage pour la chaîne du froid.

Certaines entreprises s’efforcent de rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives.

 

D’après le média NPR, des entreprises bien établies telles que FedEx et DHL investissent dans des matériels et des équipements tels que des véhicules électriques. Mais M. Martínez en est convaincu : se concentrer uniquement sur de nouveaux véhicules est le meilleur moyen de manquer d’importantes opportunités.

 

« Je constate qu’on s’intéresse beaucoup aux équipements, ce qui est vraiment une bonne chose pour le long terme », explique-t-il. « Mais en attendant, il y a de nombreuses opportunités auxquelles les entreprises ne font pas vraiment attention à ce stade. »

 

Lorsque votre kilométrage varie, choisissez le bon véhicule pour chaque itinéraire de livraison

Ces opportunités, qu’étudient notamment M. Martínez et bien d’autres personnes, ce sont notamment des systèmes de planification des transports qui optimisent les itinéraires, réduisent le kilométrage et les émissions, et analysent les effets de la topographie sur les performances des camions.

 

Renouveler sa flotte n’est pas, en soi, un mauvais choix. Mais un camion neuf n’est pas nécessairement la meilleure option, écologiquement parlant. Les recherches du laboratoire d’étude de durabilité des Supply Chains ont permis d’établir que le kilométrage, tel qu’il est mentionné sur les sites Internet des constructeurs automobiles, est divisé par deux environ en conditions de livraison réelles. L’écart tient probablement au fait que les tests des camions sont réalisés dans des conditions différentes.

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« Les constructeurs font probablement leurs tests dans des conditions qui n’ont rien à voir avec une exploitation réelle, en particulier sur les derniers kilomètres parcourus », avance M. Martínez.

Il suffit de comparer les performances d’un camion qui se déplace sur autoroute, à une vitesse moyenne comprise entre 65 et 80 km/h, et qui fait trois arrêts de livraison, avec celles du même camion qui parcourt une zone très vallonnée à 8 ou 16 km/h et qui effectue vingt arrêts de livraison. Les chiffres seront très différents, et dépendront du modèle. Les camions anciens ont tendance à afficher de meilleures performances que les neufs sur autoroute ; dans une étude menée avec l’entreprise de logistique mexicaine Coppel, l’équipe de M. Martínez a trouvé des exemples attestant d’une meilleure efficacité en carburant (jusqu’à 15 % de différence). L’étude a été réalisée en utilisant une vitesse, des longueurs de segments (soit la quantité d’arrêts sur un itinéraire donné) et un profil topographique moyens, et en s’appuyant sur l’apprentissage automatique pour classer les régions en fonction de ces caractéristiques – certaines étant plus résidentielles, d’autres urbaines, d’autres mixtes.

Imaginez que vous puissiez dire à un client : « Si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage. »

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Sur la base de l’analyse effectuée, l’équipe de Martínez a modélisé une réaffectation des véhicules permettant d’exploiter chacun sur les zones dans lesquelles il réalise les meilleures performances. Les résultats indiquent une réduction de 3 % du carburant utilisé – un chiffre non négligeable pour les entreprises, qui consacrent chaque année des millions à ce poste. À partir de la même hypothèse, l’équipe a également mis en place un projet pilote en conditions réelles, avec 10 véhicules sur un mois. Elle a constaté 8 % d’économies de carburant.

« Il n’est pas vraiment nécessaire d’investir, seulement de réaffecter le matériel existant », conclut M. Martínez. « Mais si vous comptez renouveler votre parc de véhicules, alors vous devez vous assurer que les nouveaux seront utilisés dans les régions attendues, puis réaffecter ceux que vous allez conserver dans votre exploitation. »

Ces résultats montrent comment la combinaison des données, des capacités de calcul et des algorithmes peut participer à améliorer le transport. La topographie a aussi son importance, ajoute M. Martínez, mais elle n’est généralement pas prise en compte dans les évaluations environnementales, car on opte plutôt pour les itinéraires les plus courts et les plus rapides, et parce que c’est un facteur complexe. Pourtant, c’est logique : monter une pente ne nécessite pas la même quantité d’énergie que de la descendre.

« Gérer ces données en utilisant le suivi GPS pour mieux cerner les faits et prendre des décisions mieux informées représente une opportunité considérable », explique-t-il. « C’est ce que j’appelle faire une petite place aux problématiques de la Supply Chain pour réduire réellement les émissions autant que possible, tout en continuant de répondre aux attentes de vos clients et d’atteindre vos objectifs commerciaux. »

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Une livraison le jour même est une opération complexe, car elle implique de nombreux déplacements dans les mêmes zones, avec des camions qui ne sont pas toujours pleins – ce qui augmente les émissions. Le laboratoire de recherche sur la durabilité des Supply Chains a réalisé une expérience pour voir si les consommateurs font des choix différents en fonction de leur sensibilité écologique et de leur capacité à attendre.

Dans cette expérience du « bouton vert », 52 % des clients ont effectivement changé leurs choix de livraison pour limiter leur impact environnemental. Le laboratoire a essayé différentes manières de quantifier ce paramètre pour l’utilisateur, par exemple la réduction des émissions de CO2 ou le nombre d’arbres sauvés. Avec l’exemple des arbres, les chercheurs ont établi que les clients étaient prêts à attendre quatre jours de plus en moyenne pour être livrés. Pour être précis, 70 % ont seulement déclaré qu’ils feraient ce choix, tandis que 52 % l’ont réellement fait – ce qui représente déjà plus de la moitié de la population considérée.

« Il est possible de communiquer avec transparence autour de la Supply Chain avec les clients, afin qu’ils puissent utiliser ces informations au moment d’acheter », insiste M. Martínez. Bien sûr, ce n’est pas simple. Il faut pouvoir indiquer les émissions de CO2 correspondant à chaque commande qui s’affiche dans le panier d’un consommateur, afin que ce dernier dispose de données précises et comprenne l’impact de sa décision. Cela nécessite de nombreuses analyses, voire la validation d’un tiers pour légitimer l’information fournie. Mais ce procédé représenterait un avantage significatif pour asseoir la crédibilité environnementale des marques.

« Imaginez que vous puissiez dire à un client :  si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage ; vous participerez à préserver l’environnement », explique M. Martínez.

La valeur ajoutée des entrepôts locaux en termes de durabilité

Ancrer les Supply Chains localement, en alternant entre les sources d’approvisionnement et sites de production locaux et éloignés, est une autre manière de renforcer leur durabilité. Dans cette perspective, les entrepôts jouent un rôle important : construire des hangars de petite taille, à proximité de la demande, permet en effet de réduire les temps de trajet et les émissions. Les entrepôts constituent aujourd’hui le type de bâtiment commercial le plus volumineux aux États-Unis et, à en croire l’Agence américaine d’information sur l’énergie, les chiffres ne font qu’augmenter.

Il serait possible d’imposer aux entrepôts qu’ils soient autonomes énergétiquement et de les concevoir neutres en carbone. La production d’énergie alternative – par exemple, à l’aide de panneaux solaires installés sur le toit – semble couler de source et, dans certaines zones, elle est d’ores et déjà obligatoire ou subventionnée. L’Allemagne, par exemple, propose un soutien financier à l’installation d’infrastructures solaires. Aux États-Unis, il existe une multitudes d’aides fédérales et étatiques.

À Elizabeth, dans le New Jersey, East Coast Warehouse dispose de panneaux solaires sur son entrepôt, l’un des plus grands du Nord-Est des États-Unis. Kevin Daly, directeur commercial, indique que l’entreprise a récemment installé 4 900 modules solaires à haut rendement supplémentaires, qui ont généré plus de 2,5 GW en 2020. « Nos panneaux solaires ont vraiment dépassé nos attentes », se félicite-t-il.

L’entreprise s’étend dans le Maryland et en Géorgie, et envisage d’utiliser l’énergie solaire sur les entrepôts qu’elle y crée. M. Daly fait remarquer que le processus est plus simple pour les sociétés qui sont propriétaires de leurs bâtiments, entre autres parce que la communauté des développeurs s’inquiète des obligations que les panneaux peuvent engendrer, et du poids qu’ils peuvent ajouter à une structure. Ce point mis à part, ajoute-t-il, c’est une décision d’investissement, qui est souvent liée aux subventions.

À l’intérieur des entrepôts, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

M.Daly pense que davantage d’entrepôts adopteront l’énergie solaire et d’autres formes d’énergie alternatives. « Je ne doute pas qu’à mesure que la technologie se perfectionnera, elle deviendra encore plus efficace et plus bénéfique pour tout le monde. »

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Le fonctionnement interne des entrepôts et les livraisons sont également devenus plus durables. East Coast Warehouse a choisi de gérer ses opérations de répartition sur des tablettes et des terminaux mobiles, et de se débarrasser autant que possible du papier – et ce, dans un secteur qui en a toujours utilisé beaucoup.

Grâce aux options numériques, les chauffeurs routiers peuvent rester dans leurs camions pour gérer toutes les formalités depuis leur tablette, y compris les lettres de voiture, qui peuvent être envoyées directement aux destinataires par voie électronique. En plus de limiter la consommation de papier, ce mode de fonctionnement permet davantage de transparence. La preuve de livraison – où, quand et qui a signé – peut être intégrée à un système de gestion du transport et archivée automatiquement.

« Ce processus, qui nécessitait beaucoup d’heures de travail et d’opérations manuelles pour numériser et remplir les papiers, est devenu beaucoup plus gérable si on fait les choses de la bonne manière » conclut M. Daly.

De plus en plus d’entreprises cherchent à optimiser les opérations au sein de leurs entrepôts, comme l’explique Mme Gowda, de Chainalytics. Revenir aux principes fondamentaux de l’organisation et, par exemple, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles, est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

« Le simple fait de rationaliser tout cela peut vraiment changer la donne, même au niveau de l’émission de gaz à effet de serre, car cela revient à optimiser vos opérations en tentant de tirer le meilleur parti des ressources disponibles sur le site », insiste Mme Gowda.

La logistique durable s’appuie sur des données

On en revient toujours à la même question : « Vos données sont-elles de bonne qualité ? » Parce qu’il ne suffit plus d’utiliser des données d’historique ou d’estimer des paramètres tels que les émissions générées par les camions.

Désormais, des sociétés tierces proposent les outils nécessaires pour déterminer les émissions de CO2 réelles d’un véhicule donné, à partir des informations opérationnelles collectées. Ces outils sont capables de transmettre ces informations sur des tableaux de bord, de manière à faciliter une approche stratégique dans la réflexion et les actions à mener – et à créer ainsi une Supply Chain plus cohérente de bout en bout.

Autre grand objectif d’un grand nombre de marques et de fabricants : pouvoir ventiler les émissions par produit, de leur conception à leur mise hors service. Ces informations, réclamées par les consommateurs, peuvent constituer un facteur de différenciation considérables pour une marque si elles sont bien compilées et communiquées avec précision (c’est-à-dire sans déclarations non étayées ni « greenwashing »).

D’après Mme Gowda, on prête de plus en plus d’attention à la logistique inverse, car les entreprises modernes consacrent davantage d’analyses à mieux comprendre le coût environnemental de leurs produits, tout au long de leur cycle de vie. Les clients de Chainalytics souhaitent aujourd’hui élaborer des scénarios qui accordent la priorité aux gaz à effet de serre, et non aux coûts. Dans ce domaine, la création d’un jumeau numérique se révèle très utile.

« Il devient un peu difficile de répondre à ce genre de questions sans disposer d’une plateforme de jumeau numérique complètement fonctionnelle », explique Mme Gowda. « Mais nous sommes définitivement plus efficaces qu’il y a dix ans. Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes. »

Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes.

Shimon Gowda, responsable de conception de la Supply Chain chez Chainalytics

Rationaliser l’approvisionnement et les prévisions de la demande peut également renforcer la durabilité, indique Mme Gowda. Tout au long de la Supply Chain, chaque acteur dispose de ses propres métriques prévisionnelles. Mais s’il y a une faille en amont, elle se répète et s’amplifie en aval. Cela peut entraîner une surproduction de la part de toutes les entreprises de la chaîne, ce qui signifie des déchets ou des produits excédentaires qui se retrouvent dans les entrepôts après avoir voyagé dans le monde entier. « C’est typiquement le scénario que nous cherchons à éviter quand nous essayons d’évoluer vers un fonctionnement plus durable, neutre en carbone », conclut-elle.

Un concept de Supply Chain appelé « planification collaborative et réapprovisionnement prévisionnel » est en train de gagner du terrain. C’est un autre exemple de scénario dans lequel les jumeaux numériques jouent un rôle essentiel, car chaque acteur de la Supply Chain peut voir les données transférées par les autres. Par exemple, le fabricant est en mesure de consulter les prévisions du détaillant final trois mois à l’avance. Tout problème peut ainsi être identifié et résolu plus tôt. « Cette solution renferme un vrai potentiel de progression vers l’économie circulaire, car elle implique de se montrer minimaliste dans sa consommation, dans ses transferts… sur tous les points, en somme », explique Mme Gowda.

À mesure que les entreprises s’attachent à évaluer l’impact environnemental réel de leur Supply Chain et de leurs opérations logistiques, les livraisons se rationalisent, de manière à générer moins de déchets et moins d’émissions. Un bonne nouvelle pour l’environnement comme pour les clients !

 

Note des éditeurs : Découvrez des idées logistiques plus durables et des exemples pratiques dans L’économie circulaire se popularise ; 5 vérités sur la Supply Chain dans le monde post-COVID-19 ; et Sur la terre, la mer et dans les airs : des technologies émergentes pour maîtriser le changement climatique.

 

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En adoptant les solutions d’ERP cloud, les dirigeants se dotent d’une nouvelle boussole qui guidera leur philosophie en matière de personnel, et leur permettra d’éviter de futurs licenciements.

Licenciement : quatre syllabes qu’aucun collaborateur n’a envie d’entendre, et qu’aucun dirigeant d’entreprise n’a envie de prononcer. Malheureusement, les entreprises confrontées à un ralentissement de la croissance, à une forte inflation et à l’augmentation des coûts de la main-d’œuvre peuvent se trouver contraintes d’envisager une telle option.

Mais les licenciements posent un problème : généralement, ils sont une réaction plus qu’une précaution ou un choix stratégique. La première vague est souvent déclenchée par la crainte en cas de baisse prévue de la demande ou de ralentissements économiques. La seconde, la troisième, voire la quatrième, quant à elles, sont autant de mouvement de repli après des pertes financières. Mais le plus préoccupant dans une réduction de personnel, c’est le risque accru de voir baisser la productivité, la qualité des produits et des services, et de perdre des talents qualifiés dont vous aurez besoin pour saisir les occasions futures de rebondir.

Selon LeadershipIQ, 74 % des collaborateurs encore en poste après une vague de licenciements indiquent que leur productivité a décliné, et 69 % pensent que la qualité des produits et des services de leur entreprise s’est détériorée. Encore plus dommageable peut-être : 87 % des travailleurs restants sont moins enclins à recommander leur entreprise à de futurs candidats.

Anticiper la courbe des données

Après une réduction des effectifs, on peut s’attendre à des sentiments de culpabilité, d’anxiété ou de colère. Toutefois, les entreprises ne peuvent pas se permettre de les laisser impacter leur santé financière immédiate et leurs perspectives de croissance à long terme. Alors comment faire face à l’effet accordéon des licenciements et des embauches de masse ?

La technologie utilisée par une entreprise peut, sans le moindre doute, être un facteur de transformation ou de rupture. Ainsi, l’automatisation des tâches simples, des flux de processus, des simulations de scénarios et de la planification de gestion renforce l’efficacité opérationnelle. Les innovations intelligentes (telles que l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique, l’automatisation robotisée des processus, le traitement du langage naturel et l’analytique prédictive) transforment les données d’entreprise en insights riches. Exécutées dans le cloud, ces technologies permettent à vos collaborateurs de prendre des décisions stratégiques et précises, dans le feu de l’action – partout et à tout moment.

Selon IDC, toutes ces fonctionnalités numériques peuvent participer à améliorer les résultats de l’entreprise en augmentant de 75 % à 95 % le chiffre d’affaires, le resserrement des coûts, les bénéfices, la satisfaction client, l’efficacité opérationnelle, la productivité des collaborateurs et l’innovation. Cependant, elles sont inefficaces, voire contre-productives si elles s’appuient sur des données inexactes, incomplètes ou obsolètes.

Heureusement, les solutions d’ERP cloud sont conçues pour relever le défi, de manière à devancer les incertitudes économiques et les turbulences du marché. Les technologies d’entreprise ont le pouvoir de limiter les risques financiers en générant des rapports précis et complets sur les opérations de gestion en temps réel. Ainsi, il est possible d’intégrer un ERP cloud aux solutions de gestion des RH et du personnel afin d’obtenir une vision globale et transparente des performances, des compétences et de l’expérience de vos effectifs.

EN SAVOIR PLUS AVEC FORBES – SAP BrandVoice : Comment un ERP cloud génère de la croissance stratégique pour les leaders de la finance – Par un invité SAP

En agrégeant des applications, des systèmes et des référentiels auparavant cloisonnés, l’ERP cloud constitue une source d’informations unique. Il traite l’ensemble des données générées par les différentes fonctions, vérifie leur qualité et leur exactitude, et les synchronise dans toutes les applications. Résultat : une compréhension globale des besoins de l’entreprise, basée sur les données et tournée vers l’avenir, qui combine des informations opérationnelles, expérimentales et autres insights essentiels.

Armées de toutes ces informations, les entreprises sont à même d’expérimenter de meilleures façons de gérer l’évolution de leurs besoins. Ainsi, elles peuvent identifier les rôles redondants ou qui ont perdu leur pertinence. Mais au lieu de réduire les effectifs et d’embaucher de nouvelles personnes pour combler un manque de talents, elles ont la possibilité de former les salariés concernés à de nouveaux postes. En retour, les connaissances internes sont conservées et la confiance des collaborateurs dans la direction générale s’en trouve renforcée – des atouts critiques pour stimuler l’implication, l’innovation et les performances.

En adoptant les solutions d’ERP cloud, les dirigeants se dotent d’une nouvelle boussole qui guidera leur philosophie en matière de personnel, et leur permettra d’éviter de futurs licenciements. À partir des données concernant leurs collaborateurs et les performances de leur entreprise, ils sont en mesure de procéder à des modifications qui augmentent la valeur ajoutée de leurs activités, mais aussi de respecter les engagements pris envers leurs collaborateurs, leurs clients et leurs partenaires.

Mais le fait de disposer d’une vue d’ensemble des opérations de gestion (incluant les flux de trésorerie, les risques concurrentiels et les prévisions de la demande) est peut-être plus précieux encore. Grâce à cela, les décideurs mesurent mieux les impacts à long terme d’un licenciement, et peuvent imaginer des scénarios plus efficaces qui préserveront l’entreprise dans l’immédiat, tout en la préparant à progresser et à saisir les opportunités de reprise le plus rapidement possible.

Faire face à aujourd’hui et se préparer pour l’avenir

Un licenciement peut être inévitable. Mais au lieu d’y recourir automatiquement, planifier soigneusement sa main-d’œuvre est un meilleur moyen de faire face aux difficultés de l’économie mondiale et aux incertitudes du paysage concurrentiel.

Les solutions d’ERP cloud permettent aux dirigeants de redéfinir leurs priorités, afin de continuer à fournir des produits et services qui génèrent une croissance constante du chiffre d’affaires. Plus important encore : elles stimulent la confiance, poussant ainsi le personnel à tout mettre en œuvre pour aider l’entreprise à réussir dans une conjoncture délicate.

Pour découvrir comment un ERP cloud peut aider votre entreprise à faire face aux incertitudes, à relever les défis financiers et à améliorer ses résultats, consultez le rapport Aberdeen intitulé « Comment l’efficacité et l’innovation basées sur le cloud permettent de résoudre les défis financiers ».

 

– Par Wynona Benson, SAP

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En triant de vieux cartons dans mon garage, mon fils est tombé sur ma collection de films des années 1980 et 1990. Tandis que je le regardais exhumer les cassettes VHS, les DVD et quelques LaserDiscs de cette capsule temporelle de ma jeunesse, j’ai réalisé à quel point nous avons rapidement cessé de stocker nos films sur des étagères pour nous tourner vers le visionnage en streaming à la demande, sur un seul et même terminal qui tient dans une poche.

Plus frappantes encore sont les leçons tirées de chaque évolution de la livraison à domicile. Certaines entreprises ont conservé des modèles économiques classiques, convaincues que toute nouveauté n’est qu’une passade. D’autres se sont adaptées à chaque fois qu’elles se sont senties réellement menacées par la concurrence.

Mais les entreprises qui ont réellement tiré leur épingle du jeu sont celles qui ont mis en place et pérennisé de vraies innovations transformationnelles, avec la volonté assumée de toucher de nouveaux marchés, d’attirer de nouveaux clients et de répondre aux demandes et aux attentes.

Malheureusement, la plupart des entreprises de taille moyenne n’ont pas encore assimilé cette leçon en matière d’innovation. D’après un Info Snapshot IDC sponsorisé par SAP, seules 18 % des entreprises interrogées jugent que la transformation de leur modèle économique est une priorité – ce qui suggère que la plupart d’entre elles comptent seulement réagir aux bouleversements du secteur.

« Globalement, les entreprises de taille moyenne n’accordent pas la priorité à l’innovation, même si la rapidité d’adaptation et l’évolutivité stratégique sont inscrites dans leur ADN », explique Jeremy Rader, directeur général Stratégie et solutions d’entreprise (ESS) des groupes Data Platforms (DPG) et Cloud & Enterprise Solutions (CESG) d’Intel. « Soyons réalistes : le temps, l’argent et les ressources sont déjà comptés. Mais la technologie cloud peut permettre de rendre l’innovation plus abordable et plus facile à gérer pour celles qui explorent de nouvelles opportunités de transformation, moins coûteuses, moins risquées, et découvrent ainsi de meilleures manières de rester compétitives. »

 

Une étape essentielle pour assurer la prospérité d’une entreprise

Les défis de gestion et les demandes du marché sont chaque jour plus complexes, substantiels, et de plus grande envergure. Mais plutôt que de suivre chaque nouvelle tendance en matière de produits, chaque évolution des clients ou chaque innovation de la concurrence, les entreprises doivent concevoir les produits et services dont leur clientèle a réellement besoin. Cela implique d’établir une passerelle entre le cycle de vie des produits et des données de qualité, prises en charge par une plateforme interconnectée dotée des fonctions de gestion, d’analytique et d’intelligence artificielle nécessaires pour les collecter, les intégrer et les contextualiser en temps réel.

EN SAVOIR PLUS AVEC FORBES – SAP BrandVoice : Tendances 2022 en matière de biens de consommation : votre marque peut-elle offrir une satisfaction et un confort instantanés ? – Par Susan Galer

« Le plus grand obstacle à l’innovation est la crainte du changement et de l’échec », rappelle M. Rader. « Quand les gens sont capables de gérer, de protéger, de contextualiser et d’analyser des volumes considérables de données en toute confiance, ils ont toutes les clés pour obtenir des résultats plus significatifs, quoi qu’ils fassent. Tout cela commence par la mise en place d’une plateforme cloud interconnectée et fiable. »

Lorsque les données de différents services et fonctions (marketing, ventes, services, opérations et finances) sont intégrées, consolidées et recoupées avec la veille concurrentielle, les entreprises de taille moyenne sont mieux à même de justifier leurs investissements dans l’innovation produit. Elles peuvent alors établir le calendrier, les étapes, l’expertise et les technologies nécessaires pour concrétiser ces innovations d’une manière qui favorise la croissance.

Lorsqu’une entreprise obtient les bonnes données et sait comment en tirer les insights stratégiques dont elle a besoin, une culture de l’innovation commence à se mettre en place. Par exemple, les collaborateurs se mettent à surveiller étroitement les indicateurs de performance clés qui évaluent la demande de produits, la satisfaction client et les inquiétudes des services au regard des performances financières, de manière à pouvoir réagir plus rapidement et efficacement aux bouleversements.

 

Une innovation alimentée par les données pour garder une longueur d’avance

Les entreprises de taille moyenne ne peuvent pas se permettre de perdre du temps, ni de réaliser un projet d’innovation en se contentant d’espérer qu’il fonctionne. Mais ne pas innover est un risque encore plus grand dans un marché en constante évolution, rempli de clients qui en attendent chaque jour davantage.

EN SAVOIR PLUS AVEC FORBES – SAP BrandVoice : Comment les entreprises de taille moyenne peuvent relancer leur activité, se développer et s’étendre grâce aux technologies avancées – Par un invité SAP

Et lorsque les entreprises accordent davantage d’attention à la qualité et à l’impact de ces données, l’innovation n’est plus reléguée au second plan, comme une activité dont chacun sait qu’elle est nécessaire sans pouvoir s’y consacrer. Il devient possible d’allouer les ressources adéquates à explorer les opportunités, expérimenter de nouvelles idées et renforcer son avantage concurrentiel.

Si vous souhaitez approfondir la question, regardez la rediffusion du webinaire sponsorisé par Intel sur la manière dont les entreprises de taille moyenne peuvent favoriser une culture de l’innovation, dans le cadre de notre série #ConnectGrowWin.

 

Par Richard Howells, vice-président Gestion des solutions pour la Supply Chain numérique, SAP

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Les modèles « en tant que service » font désormais partie de notre quotidien de consommateurs. À quand remonte la dernière fois que vous avez acheté un CD ou un DVD ? En ce qui me concerne, je ne m’en souviens pas. Toute ma famille utilise des plateformes de diffusion continue pour tout cela. Mes fils et moi commandons même nos lames de rasoir et nos crèmes de rasage selon un modèle similaire. Bien sûr, on dirait bien que c’est toujours moi qui paye, mais c’est un autre sujet !

Ce concept de vente d’un résultat en tant que service est communément appelé « servitization ». Hier simple modèle de consommation, c’est aujourd’hui une approche commerciale plus large, dans laquelle les dépenses d’investissement pour un équipement représentent de plus en plus un obstacle aux yeux de l’acheteur. Souvent, il est bien plus intéressant d’avoir accès au même équipement moyennant des frais mensuels, basés sur une utilisation à l’heure ou encore sur le débit.

Grâce à la servitization, les fabricants trouvent de nouveaux moyens de se rapprocher de leurs clients à travers des modèles économiques inédits. Pour ce faire, ils établissent une relation suivie, basée sur des transactions mensuelles alignées sur la consommation, le débit, la disponibilité ou l’exploitation des équipements plutôt que sur une transaction ou une vente ponctuelle attribuant la responsabilité de la maintenance au prestataire de services.

La servitization appelle des produits plus intelligents

Pour rendre la servitization possible, les équipementiers doivent concevoir des produits plus intelligents, capables de collecter les informations nécessaires à une facturation précise de leurs clients. Ils doivent également s’assurer que leurs équipements fonctionnent en permanence, et génèrent les données dont ils ont besoin pour prévoir les opérations de maintenance qui éviteront les pannes. Grâce à l’Internet des Objets (IdO), des capteurs emmagasinent les informations d’utilisation, de débit ou de performances pertinentes pour alimenter le processus de gestion en tant que service.

Grâce à un jumeau numérique de la machine, le fabricant et le client sont tous deux en mesure d’en surveiller les performances et d’utiliser les algorithmes d’apprentissage automatique afin d’évaluer le degré d’efficacité de son utilisation.

La valeur ajoutée de la servitization

Faire des services une part croissante et dynamique de votre activité, c’est accéder à de nouvelles sources de revenus et améliorer vos marges tout en évitant la banalisation et en érigeant la durabilité en véritable facteur de différenciation.

Prenons un exemple fictif. Soit une entreprise qui produit des machines à laver. Cette entreprise souhaite mettre en place un modèle de « lavage en tant que service », dans lequel elle facturerait ses clients en fonction du nombre de lavages réalisés chaque mois par leurs appareils.

Si, comme moi, le client fait partie d’une famille de cinq personnes, qui utilise la machine quotidiennement, il paiera davantage qu’une personne seule qui ne l’utilise qu’une fois par semaine. Le dénominateur commun est que la machine à laver doit fonctionner à pleine performance chaque fois que nécessaire.

Réinventer les modèles de services

Cette nouvelle offre de service requiert des contrats basés sur les résultats, qui incluent des mesures de performances des cycles de lavage et des accords de niveaux de service (SLA) garantissant une disponibilité à 100 %.

Afin de proposer une expérience immersive aux clients, une application peut leur fournir des données en temps réel sur leurs cycles de lavage : le moment où ils se terminent, combien de cycles ont été exécutés dans le mois, le coût, l’empreinte carbone, les performances de la machine…

Ces informations sont également utilisées par le fabricant et par une société de maintenance tierce pour gérer le cycle de vie complet des services, dans tous ses aspects : de l’installation à la facturation en passant par la garantie, l’émission de tickets de service, les interventions sur site, les réparations en atelier, la facturation et les solutions de financement.

Le modèle de service réduira également l’impact environnemental global de la machine en permettant une surveillance de la consommation d’énergie et d’eau, ainsi qu’une prise en charge de la mise hors service et du recyclage afin de maintenir l’équipement dans l’économie circulaire.

Des services précis afin de réduire les coûts et d’améliorer l’expérience client

La disponibilité des données relatives aux machines aide le fabricant et le partenaire de maintenance à repenser leurs opérations de gestion des services. Ils s’appuient sur une planification avancée basée sur l’IA pour hiérarchiser les interactions, améliorer l’utilisation des ressources et réduire les temps de déplacement.

Lorsqu’un technicien de service est dépêché pour réparer une machine, il doit avoir toutes les pièces nécessaires et toutes les informations de dépannage à portée de main via un appareil mobile. Il peut même être guidé dans son travail de réparation grâce à des lunettes à réalité augmentée. Le problème peut ainsi être résolu en une intervention, ce qui évite les longs délais provoqués par une commande de matériel après le rendez-vous.

Révolutionner le retour sur investissement en augmentant les performances des équipements et en allongeant leur durée de vie

Grâce à la visibilité accrue garantie par les capteurs d’IdO intégrés aux machines à laver, le fabricant est désormais en mesure d’assurer un suivi continu des performances de tous les équipements utilisés. Il peut ainsi surveiller leur état et leurs performances par rapport aux accords de niveau de service.

Le fabricant peut également tirer parti des données émises par toutes les machines et, grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle, identifier des tendances ou encore anticiper le risque de défaillance. Il peut aussi proposer des opérations de maintenance préventive afin de limiter les pannes et de renforcer le service client. Enfin, ces informations peuvent être transmises aux équipes de recherche et de développement afin qu’elles éliminent tout problème récurrent au moment de concevoir la prochaine génération de la machine.

Un cycle de service de lavage vraiment complet

Il est évident que le modèle économique « en tant que service » perdurera – dans nos vies privées bien sûr, mais aussi de plus en plus au sein des entreprises modernes, auxquelles il permettra de dégager des gains dans tous les domaines.

Pour découvrir comment tracer votre voie vers une gestion de service d’excellence, téléchargez le récent livre blanc de Copperberg intitulé « Transformer la gestion des services pour une servicisation fructueuse ».

 

Richard Howells, Vice-président ERP et Supply Chain numérique chez SAP

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Source de l’article sur sap.com

La plus grande marque de bijoux au monde a choisi RISE with SAP comme étant l’une des solutions phares pour soutenir son ambitieux parcours digital et servir de point d’appui à sa croissance future.

Partout dans le monde, les grandes marques du Retail sont en concurrence pour répondre à la nouvelle attitude des clients, pour construire et étendre les relations avec les marques et pour satisfaire les nouvelles attentes en matière de personnalisation et de fluidité de l’expérience d’achat en ligne, comme en magasin.

Tout accessible partout et tout le temps

Pandora conçoit, fabrique et commercialise des bijoux contemporains à des prix abordables et déploie une stratégie de croissance ambitieuse, qui sera pleinement mise en œuvre d’ici 2026. La stratégie Phoenix s’articule autour de quatre axes : la marque, le design, la personnalisation et les marchés principaux – tous centrés sur l’objectif global de Pandora : devenir la marque la plus importante et la plus désirable sur le marché des bijoux à prix abordables. Les ambitions de croissance de Pandora sont à leur tour soutenues par une stratégie de digitalisation globale qui couvre l’ensemble des activités du Groupe. L’un des éléments clés est la mise en place d’un nouveau noyau digital simplifié avec SAP S/4HANA Cloud comme nouveau système ERP de l’entreprise.

Après une période de redressement au cours de laquelle nous avons dû renouer avec nos principaux clients et nous concentrer sur l’ADN de Pandora, ainsi que sur des produits tels que le bracelet et les charms Moments, nous avons désormais atteint le stade de mise à l’échelle“, a déclaré David Walmsley, Chief Digital & Technology Officer de Pandora, avant de poursuivre : “La transformation de notre ERP se concentrera principalement sur les finances, sur tout ce qui concerne les stocks et sur les processus commerciaux end-to-end venant refléter l’expérience client“.

Une véritable omnicanalité avec la même expérience client, partout dans le monde

Lorsque le dispositif sera intégralement déployé d’ici 2026, SAP permettra à Pandora d’offrir à ses clients une expérience omnicanale avec des transactions et des interactions transparentes, que ce soit en ligne ou en magasin. Les clients de Pandora pourront voir l’inventaire des produits disponibles en temps réel, évitant ainsi les situations où un produit donné semble être disponible en magasin, mais ne l’est plus, comme cela peut être parfois le cas si les trois systèmes actuels ne sont pas synchronisés. Ceci s’inscrit dans le cadre des récentes initiatives d’amélioration lancées par Pandora comme le click & collect, le shop online et le pick up in store, afin d’offrir une expérience d’achat omnicanale vraiment agréable.

Les bijoux Pandora sont vendus dans plus de 100 pays à travers 6 400 points de vente, dont plus de 2 400 concept stores.

Avec SAP S/4HANA for Retail, SAP Customer Activity Repository (CAR) et SAP Business Technology Platform (BTP) et d’autres améliorations numériques prévues dans le cadre de notre stratégie de numérisation, nous serons en mesure d’offrir la même expérience client dans le monde entier. Lorsque le système sera entièrement déployé, le détail de l’expédition et la disponibilité ne dépendront plus de l’endroit où se trouve le client, mais au contraire, il pourra trouver la même disponibilité de bijoux et des suggestions personnalisées sur les pièces à acheter, quel que soit l’endroit où il fait ses achats », a déclaré David Walmsley qui poursuit :

Certains parlent de ‘supprimer la douleur du shopping’, mais chez Pandora, nous voulons célébrer le shopping et en faire une expérience personnelle où, grâce à la technologie SAP et grâce à nos autres outils digitaux, nous comprenons, surprenons et ravissons nos clients. Notre activité consiste à vendre des souvenirs. Pour Pandora, c’est en associant magasin et technologie que la magie opère. En s’y prenant bien, nous ne nous contentons pas de faciliter la vie de nos clients, nous créons des ambassadeurs de la marque“.

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Source de l’article sur sap.com

Comment garder ses talents ? Voilà l’une des grandes questions des départements RH aujourd’hui. À l’heure de la « Grande Démission », nombreux sont les ouvrages et les articles qui traitent les sujets de fidélisation et de rétention des collaborateurs. Ce défi majeur oblige les entreprises à être proactives, à déceler les risques et raisons de potentiels départs et à anticiper les actions pour garder leurs collaborateurs dans leurs équipes.

Depuis plusieurs années, le SIRH s’impose dans les entreprises, mais lorsque plusieurs outils s’accumulent, il est parfois difficile de les faire communiquer de manière performante, fluide, et cela peut freiner la rapidité de la prise de décision et d’actions pour garder les collaborateurs.

Dans cet article, nous verrons pourquoi le SIRH centralisé, en l’occurrence SAP SuccessFactors, est un outil puissant dans plusieurs domaines pour appuyer la stratégie de rétention des talents dans l’entreprise.

Plusieurs facteurs sont clés afin d’établir une stratégie de rétention des collaborateurs : le sentiment d’appartenance à l’entreprise, le besoin de défis, l’atteinte des objectifs fixés (qu’ils soient personnels ou collectifs), le développement des compétences, l’évolution au sein de l’entreprise, la qualité de vie au travail, etc. Pour chacun de ces axes, SAP SuccessFactors propose une réponse technologique adaptée à vos contextes et à vos process.

 En effet, les solutions SAP SuccessFactors comportent plusieurs modules dits « Talent », dédiés à la gestion de la vie et l’évolution des employés, de leur embauche jusqu’à leur départ. Nous y retrouvons, entre autres, la gestion de la performance, la prévision des actions de développement et de la succession et la prise en charge de la formation. Bien qu’ils se basent sur la donnée du Core HR, les modules « Talent » sont interconnectés entre eux, ce qui enrichit l’utilisation de chacun grâce à un flux d’informations pertinentes et transversales.

Dès l’annonce de l’arrivée d’un collaborateur, il est primordial d’anticiper son onboarding pour garantir une expérience d’accueil optimal. Nous le savons, bien qu’un salarié n’ait pas encore commencé son premier jour, celui-ci fait partie des effectifs et doit être intégré dans le système (via le module Recruiting ou via une entrée manuelle). Son onboarding peut alors commencer.

Le module Onboarding 2.0 permet de générer, en fonction du lieu de travail, du poste et du département du nouveau collaborateur, une liste d’actions à mener par le HRBP, le manager ou même les futurs collègues pour préparer au mieux l’arrivée. Les actions à mener peuvent être : organiser les premières réunions en avance, préparer la définition des objectifs, commander le matériel informatique, les badges d’accès, les identifiants aux différentes plateformes etc. Si ces actions sont menées à bien et en temps voulu, l’arrivée du collaborateur se fera de manière fluide et celui-ci aura le sentiment qu’il/elle était attendu(e) et sera rapidement disposé(e) à commencer son travail. Cet enjeu est doublement bénéfique pour l’entreprise : un sentiment d’appartenance à l’entreprise est créé pour le salarié et des données (de qualité) sont déjà renseignées dans le SIRH.

Une fois le collaborateur prêt à travailler, il faut être en mesure de définir, en co-construction avec les parties prenantes, des objectifs de performance et des challenges sur une période définie. Le module Performance and Goals vous permet, très simplement, d’ajouter des objectifs et de gérer le plan d’objectifs. Mais nous le savons, la simple définition de mission est bien insuffisante pour avoir des collaborateurs performants, fournisseurs d’un travail de qualité. Tout au long de l’année, collaborateur comme manager ont besoin de faire le point afin de s’assurer que l’atteinte des objectifs est en bonne voie. Ces moments d’échanges, de feedbacks, de prise de recul et d’ajustements sont nécessaires pour garder le cap.

Avec le module Performance & Goals, collaborateurs, managers et toutes parties prenantes auront la possibilité d’utiliser la fonctionnalité Continuous Performance Management.  Ils pourront ainsi suivre l’évolution de l’accomplissement des objectifs en les affinant grâce à des activités, des succès et la possibilité d’enregistrer des réunions et leurs notes directement dans l’outil. Vous avez également l’opportunité, en tant que collaborateur, de demander du feedback pour vous-même à n’importe qui présent dans la base de données SAP SuccessFactors de votre entreprise. En tant que manager, vous pouvez demander du feedback personnalisé pour vos membres d’équipes. Toutes ces informations, récupérées au fil de l’année, seront répliquées dans le formulaire d’entretien de performance annuel afin de donner de la visibilité et des informations relatives à la performance du collaborateur les plus précises possibles pour toutes les parties prenantes.

La revue des talents est également l’opportunité de faire un point sur chaque collaborateur dans l’entreprise et d’être en mesure de proposer les meilleures solutions en termes de besoin de développement, de formation, de succession et d’anticiper de potentiels départ et d’en identifier les raisons.

Le module Succession and Development propose plusieurs outils. Le premier, appelé Talent Review ou Calibration permet la création de sessions englobant des matrices d’évolution, de performance et de potentiel. Cela donnera lieu à une visualisation rapide de votre population nécessitant des besoins de développement particuliers.

Le deuxième outil vient compléter le premier en vous donnant la capacité d’identifier les niveaux de risques et impacts de départs potentiels des salariés. Il sera ainsi plus simple d’identifier rapidement les postes critiques impactés, de définir des plans de rétentions adaptés mais aussi de préparer la succession si ces plans n’étaient pas concluants.

Enfin, le troisième outil vous donne la possibilité de créer des viviers de talents, de proposer des programmes de formations ou d’évolution spécifiques et d’identifier les profils nécessitant une attention particulière sur le plan du développement des compétences, des aspirations professionnelles ou des souhaits de mobilité géographique.

À la suite de l’entretien de fin d’année et de la revue des talents, managers et collaborateurs seront en mesure de définir des objectifs de développement soit pour renforcer des compétences afin de mieux performer dans le poste actuel, soit pour en développer de nouvelles afin de prétendre à un nouveau poste. Cela peut se traduire par des formations présentes dans le catalogue du LMS.  Un lien direct entre le module de gestion des objectifs et le LMS facilitera l’affectation des contenus de formations et fluidifiera l’expérience utilisateur du SIRH.

Enfin, il est possible de créer des rapports personnalisés à destination de la population RH et de l’exécutif intégrant des KPI permettant d’assurer :

  • le suivi des campagnes RH,
  • le niveau d’adoption des modules
  • la bonne qualité des données.

Ces indicateurs seront primordiaux dans le suivi des collaborateurs ainsi que dans la détection et la rétention de vos talents.

Une chose importante qu’il faut garder à l’esprit : toutes ces actions d’identification, d’anticipation, de prise de décision et d’actions ne sont possibles que si toutes les parties prenantes sont responsabilisées et impliquées dans les différents processus liés au SIRH.

La digitalisation de la fonction RH démontre qu’aujourd’hui, et encore plus qu’auparavant, l’aspect humain est la pierre angulaire de tous les efforts de la stratégie RH et SIRH. La problématique de rétention des talents est majeure, même critique pour la performance de l’entreprise. SAP SuccessFactors propose des outils interconnectés afin d’évaluer les performances, d’ajuster les plans de développement du collaborateur, d’anticiper de potentiels départs, leurs raisons et les successions. Toutes ces actions stratégiques pour le développement du collaborateur et la pérennité de l’entreprise ne sont possibles, via le SIRH, que si les données sont renseignées dans celui-ci, de qualité et à jour.

IRH by Act-On Group est spécialisé dans le déploiement et la personnalisation des solutions SAPSuccessFactors, toujours adaptés à votre stratégie RH. N’hésitez pas à nous contacter pour un premier échange à l’adresse contact.irh@actongroup.com.

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Source de l’article sur sap.com

Londres, Royaume-Uni – SAP SE (NYSE : SAP) annonce aujourd’hui que Twinings Ovaltine, l’une des marques de thé les plus emblématiques au monde, a choisi SAP pour mener à bien son programme de transformation. L’entreprise cherche à mieux s’engager auprès de ses clients, tout en garantissant la fiabilité de la chaîne d’approvisionnement et l’efficacité opérationnelle.

Au cœur de la solution se trouve RISE with SAP sur Microsoft Azure, soutenu par SAP Business Technology Platform et les solutions SAP Ariba. Ces solutions permettent de numériser les opérations d’approvisionnement et d’aider Twinings Ovaltine à moderniser ses capacités de base, de la finance à la fabrication en passant par la logistique, soit tous les éléments nécessaires pour gérer une entreprise mondiale en temps réel, de manière intelligente et agile.

Afin d’éviter une implémentation informatique de longue haleine, Twinings Ovaltine s’est tournée vers RISE with SAP pour un déploiement rapide qui a permis d’obtenir une valeur ajoutée. Cela permet également à Twinings Ovaltine de respecter les normes internes qu’elle s’est fixées et de s’assurer que tous les éléments de son programme de transformation ne sont pas une simple ré-implémentation de l’ERP, mais bien une innovation qui change la donne. Le programme RISE with SAP tient cette promesse, en utilisant la standardisation et l’automatisation pour garantir la satisfaction des attentes des consommateurs actuels, toujours plus exigeants.

“Lorsque nous avons entamé notre parcours de transformation et réfléchi à ce que nous voulions faire, il n’a jamais été question de technologie. Il s’agissait de savoir comment nous rapprocher de nos clients, comprendre leurs attentes et les satisfaire”.

Sandeep Seeripat, Global Chief Information Officer chez Twinings Ovaltine.

“Nous avons besoin de partenaires qui correspondent à nos objectifs commerciaux, et il est clair que c’est ce que fait SAP. Si d’autres candidats peuvent offrir la technologie, SAP s’est vraiment distingué par sa compréhension de nos objectifs commerciaux et de la manière dont il peut simultanément offrir à nos clients une expérience qui va au-delà de leurs attentes, tout en bâtissant une plateforme pour notre programme de croissance.”

Avec un processus d’affinage du thé datant de plus de 300 ans, pour Twinings Ovaltine, le thé est plus qu’une simple boisson. Il fait partie intégrante de la vie quotidienne des consommateurs et a satisfait des générations d’amateurs de thé, grâce à ses plus de 330 variétés et à ses installations de production qui produisent entre 45 et 75 millions de sachets de thé par semaine.

Avec l’aide de RISE with SAP, Twinings Ovaltine peut automatiser et simplifier ses processus de gestion dans le Cloud, améliorer l’expérience utilisateur (sur un large public), fournir des données et des insights en temps réel, ainsi qu’une visibilité en temps quasi réel des ventes, des stocks et des processus. L’entreprise pourra ainsi mieux répondre aux besoins et aux comportements de ses consommateurs et du marché en général.

Comme l’explique Michiel Verhoeven, directeur général de SAP pour le Royaume-Uni et l’Irlande : ” Le déploiement vers RISE with SAP est une simplification de l’engagement que nous avons déjà avec Twinings Ovaltine, en plus d’établir une qualité de service répondant aux besoins de l’entreprise tout en fournissant un processus de mise à jour qui réduit la complexité à l’échelle de l’organisation. Nous sommes ravis de poursuivre notre partenariat avec Twinings Ovaltine, une entreprise dont l’histoire est riche en innovation, et qui est désormais idéalement placée pour répondre aux besoins de sa clientèle grandissante, tout en poursuivant de construire son héritage en tant que l’une des marques de boissons les plus connues au monde.”

Image de produits Ovaltine et Twinnings (client SAP sur la solution RISE with SAP)

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Source de l’article sur sap.com

Bâtir une culture d’apprentissage en continu est essentiel à la viabilité à long terme d’une organisation et peut constituer un moyen de garantir que votre personnel est prêt pour l’avenir. Cependant, la transformation des valeurs, des croyances et des normes d’une organisation qui influencent le comportement et les résultats de l’apprentissage peut être un défi, car les croyances de longue date ou les façons de faire bien ancrées ne peuvent être changées du jour au lendemain.

Le paradoxe est que vos employés ont probablement soif d’apprendre. En fait, dans une récente enquête menée par SAP dans le cadre de notre recherche sur la création d’une culture d’apprentissage continu, 69 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles auraient besoin d’acquérir de nouvelles compétences techniques et professionnelles pour exercer leur emploi actuel à l’avenir. Si l’on ajoute à cela le fait que les organisations et les employés sont confrontés à des environnements de travail hybrides et en distanciel, cela signifie que le support de formation doit être accessible à tous et facile à trouver.

En outre, les organisations sont toujours à la recherche des meilleurs moyens d’engager et de personnaliser l’expérience des apprenants. S’il existe sur le marché de nombreuses plateformes d’expérience de formation qui peuvent y contribuer, elles n’ont peut-être pas la portée d’une solution comme SAP SuccessFactors Work Zone, qui peut aider à fournir un accès unifié non seulement au contenu de SAP SuccessFactors Learning, mais aussi à d’autres applications et processus.

« Push & Pull », quelle stratégie choisir ?

De plus, une culture d’apprentissage forte doit intégrer une mentalité « d’attraction » (ou « pull »)  plutôt que de « poussée » (ou « push »). Une culture d’apprentissage « pull » est une culture dans laquelle les employés sont plus motivés d’apprendre en raison de leurs propres intérêts et désirs. Ils cherchent activement à apprendre sur des sujets ou des domaines qui les intéressent, que ce soit sur le plan professionnel ou personnel. Dans une culture « pull », l’apprenant prend en charge son apprentissage.

En revanche, une culture d’apprentissage « push » est une culture dans laquelle les employés sont tenus de participer à des activités d’apprentissage et de développement. . Cela inclut la participation à des cours de formation obligatoires sur la conformité ou la santé et la sécurité. Et si ce type de formation est nécessaire et souvent essentiel, il n’en reste pas moins que l’apprenant n’a pas le choix. Pour passer d’une culture d’apprentissage “push” à une culture d’apprentissage “pull” prédominante, il sera nécessaire de mettre en place un nouveau modèle, et pour cela, d’avoir le soutien de la direction, y compris pour donner l’exemple.

La technologie au service de l’apprentissage

Le rôle de la technologie ne peut certainement pas être négligé. Même dans le cadre d’un modèle “pull”, le fait de devoir consulter plusieurs systèmes pour trouver un contenu pertinent rend l’apprentissage pénible ; la technologie doit favoriser l’apprentissage, et non le rendre plus difficile. En outre, la façon dont nous travaillons et apprenons a changé – du lieu et du moment où nous travaillons jusqu’à la façon dont nous travaillons, apprenons et évoluons – et cette expérience est façonnée par un certain nombre d’éléments. Mais l’impact le plus important, sur l’expérience d’apprentissage, est celui des outils et processus digitaux qui nous permettent de réussir dans notre travail et de donner le meilleur de nous-mêmes.

Repenser l’expérience collaborateur

La dernière étude d’IDC montre qu’une expérience utilisateur insatisfaisante est la deuxième cause majeure de départ des employés. Mais que signifie une expérience satisfaisante lorsqu’il s’agit pour les employés de se sentir soutenus et aidés par la technologie ? Vous pouvez responsabiliser vos employés en mettant en place les bonnes ressources et informations digitales, en leur donnant les conseils dont ils ont besoin et en les aidant à y accéder facilement. Une expérience fragmentée pour les employés est encore la réalité dans la plupart des organisations, c’est pourquoi il est essentiel de supprimer les obstacles tels que le passage d’une application à une autre. Enfin, vous pouvez les responsabiliser en leur offrant un apprentissage dans le cadre de leur travail, afin qu’ils acquièrent les compétences qu’ils souhaitent et dont l’entreprise a besoin.

Dans le monde du travail d’aujourd’hui, en constante évolution, les employés s’attendent à de meilleures expériences, en particulier lorsqu’il s’agit de leur formation, leur développement personnel et l’évolution de leur carrière.

SAP SuccessFactors Opportunity Marketplace aide les employés à découvrir, en un seul endroit, les recommandations qui alimenteront leur développement continu et leur évolution de carrière : formation, projets, équipes dynamiques, mentors, programmes de mentorat et connexion entre pairs. Dans le même temps, les dirigeants peuvent bénéficier d’une visibilité accrue et d’une meilleure compréhension des forces et des capacités de leurs collaborateurs et de leurs équipes. Les gains potentiels pour les individus et les organisations sont immenses, comme une fidélité et un engagement accrus, ainsi qu’une adaptabilité permanente qui permettra aux personnes et aux entreprises de se développer et d’être prêtes au changement.

Venez découvrir comment les solutions SAP SuccessFactors et SAP SuccessFactors Work Zone peuvent contribuer à créer une forte culture d’apprentissage qui exploite la technologie plus efficacement.

  • Margit Bauer est directrice du marketing des solutions chez SAP SE.
  • Mark Tarallo est chercheur en marketing de solutions chez SAP.
  • Traduit par La Rédaction.

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Source de l’article sur sap.com

Alors que les voyages en avion reviennent à des niveaux pré-pandémiques, les constructeurs repensent les paramètres environnementaux, en examinant en profondeur le cycle de vie des millions de pièces qui composent les avions dans lesquels les gens voyagent chaque jour.

Jusqu’à présent, l’objectif de neutralité carbone s’est traduit par la recherche d’économies de carburant grâce à la conception de machines et de moteurs plus légers, et ce à juste titre – c’est en vol que les avions produisent le plus gros pourcentage de leur empreinte CO2. Même si ces efforts se poursuivent, les constructeurs élargissent cet horizon de durabilité à l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement et de production de l’aviation, de la conception et de la production des avions aux opérations commerciales et au-delà.

« Il ne s’agit pas seulement de savoir à quoi ressemblent la conception et la production d’avions durables, mais aussi comment concevoir des opérations plus durables pour les flottes existantes”, a déclaré Torsten Welte, vice-président mondial, responsable des industries A&D chez SAP. « Les constructeurs étudient comment ils peuvent échanger davantage de données en amont et en aval de la chaîne de valeur pour concevoir et fabriquer la prochaine génération d’avions tout en améliorant ce dont ils disposent pour une activité neutre en carbone. L’aviation durable connecte les données entre l’ingénierie, la chaîne d’approvisionnement, la fabrication, les ventes et la finance. »

Une aviation sans émissions requiert une stratégie holistique

Comme la plupart des industries, les fabricants d’avions tiennent compte du réusinage dans le coût des affaires. Cette approche ne sera pas… durable dans la prochaine ère, car des politiques de plus en plus strictes, telles que le Green Deal européen entrent en vigueur et la pression sur les coûts augmente. Selon les analystes d’IDC, d’ici 2024, 80 % des fabricants mondiaux intégreront la durabilité environnementale dans leurs processus et leur écosystème de gestion du cycle de vie des produits, ce qui améliorera les ventes de 3 %. Le défi pour les fabricants d’avions est de suivre les émissions de CO2 à travers les opérations commerciales à plusieurs niveaux.

“Les entreprises doivent comprendre l’empreinte carbone totale de chaque pièce utilisée dans l’avion, ainsi que chaque étape de fabrication qui y est associée, y compris l’approvisionnement et la production, les contrôles de qualité, les arrêts de production et les retouches, l’expédition et le recyclage”, a déclaré Welte. « Les leaders de l’industrie s’orientent vers une stratégie holistique de conception durable tout au long du cycle de vie de l’avion. Par exemple, les matériaux à l’intérieur des cabines sont souvent remplacés après quelques années, et la plupart finissent dans des décharges. Comment créer une économie plus circulaire pendant la durée de vie de l’avion ? »

Favoriser un état d’esprit durable

La durabilité exige des fabricants qu’ils adoptent un état d’esprit et des outils différents dans les activités quotidiennes telles que la conception et l’approvisionnement. Selon M. Welte, certains fabricants considèrent l’approvisionnement comme mûr pour le changement, déplaçant les considérations d’achat du prix le plus bas vers les fournisseurs qui offrent des produits répondant à des paramètres de durabilité indirects et à plus long terme.

“Une pièce plus respectueuse du CO2 peut avoir un coût initial plus élevé, mais offrir des options de recyclage qui réduisent les émissions de carbone”, a déclaré Welte. « De plus, à mesure que les constructeurs d’avions explorent des alternatives de carburants et de matériaux durables, les concepteurs devront collaborer beaucoup plus étroitement avec les fournisseurs, en partageant des données pour trouver des produits de la plus haute qualité qui réduiront les remaniements et les émissions de CO2 qui en résultent. Par exemple, des technologies telles que les solutions SAP Ariba et SAP Enterprise Product Development aident les concepteurs à collaborer efficacement avec les fournisseurs pour définir et atteindre des critères de référence communs en matière de développement durable ».

Innovations numériques pour la neutralité carbone

Le calcul de l’empreinte carbone des pièces d’un avion est incroyablement complexe. Il ne suffit pas de répartir uniformément les coûts énergétiques, tels que l’électricité et le chaleur, entre les différents produits. Un rapport détaillé calcule l’énergie utilisée par les différentes pièces de façon beaucoup plus précise, en se basant sur toutes les heures de fonctionnement de la machine.

“Chaque activité, directe ou indirecte, doit être comptabilisée en CO2”, a déclaré Welte. « Avec une plus grande visibilité sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la fabrication, les entreprises peuvent immédiatement repérer les problèmes avec les fournisseurs en amont afin d’éviter les remaniements, et ce, en produisant de meilleurs produits. Lorsque vous pouvez communiquer plus rapidement avec votre réseau d’entreprise, en collectant et en analysant dynamiquement les données à partir d’une tour de contrôle centralisée, vous pouvez suivre les progrès de votre organisation par rapport aux références de l’entreprise et de l’industrie. »

Les fabricants n’ignorent pas que chaque ralentissement entraîne un coût important en terme de perte de temps, ce qui se traduit par un gaspillage d’énergie. D’ici 2023, les analystes d’IDC ont prédit que 30 % des fabricants partageront des applications avec des partenaires de l’écosystème industriel afin d’améliorer la visibilité et l’efficacité opérationnelle et de garantir la sûreté, la sécurité et la qualité. Poussés par une demande accrue de responsabilité environnementale dans les écosystèmes de fabrication, les chercheurs d’IDC prévoient que 40 % des fabricants du G2000 utiliseront les technologies de traçabilité pour réduire les risques et renforcer la transparence d’ici 2025. Au cours de la même période, les chercheurs de Gartner ont prédit que 40 % de l’ensemble des technologies IT dans le secteur de la fabrication seront responsables de la modélisation des données pour la durabilité et les objectifs de réduction nette des émissions de carbone.

Certains fabricants utilisent déjà des innovations telles que les doubles numériques, qui capturent de manière dynamique des informations susceptibles d’accélérer la production, l’approbation des produits et la certification de nouveaux moteurs et avions.

À juste titre ou non, l’aviation a mauvaise réputation par rapport à d’autres secteurs qui consomment autant ou plus d’énergie. Mais l’aviation sans émissions n’est pas un mirage. Les fabricants se sont fixé un nouvel horizon en matière de commerce durable, en rassemblant un écosystème pour créer un avenir neutre en carbone.

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L’initiative SAP, qui regroupe des jeunes diplômés et des professionnels expérimentés formés et certifiés, pour répondre aux besoins informatiques des partenaires de la région EMEA Nord, a vu ses premières cohortes diplômées le 18 octobre.

 

Paris, le 21 octobre 2022 –  SAP SE (NYSE : SAP) annonce aujourd’hui que les deux premières cohortes de son initiative Partner Talent ont été diplômées le 18 octobre. Conçue pour attirer, former et certifier les nouveaux consultants SAP avant de les mettre à disposition des partenaires pour une embauche, l’initiative a bénéficié de la participation de partenaires SAP tels que Deloitte, CGI, Accenture et KPMG.

 

Selon le rapport 2021 « IT Skills and Salary Report » de Skillsoft, 76 % des décideurs IT constatent des lacunes importantes dans les compétences de leurs équipes. (C’est une augmentation de 145 % par rapport au cinq dernières années.) La nature, toujours changeante, de la technologie implique que combler le manque de compétences sera toujours un défi. Mais il y a de bonnes nouvelles ; Skillsoft a également indiqué que 92 % des personnes interrogées avaient obtenu au moins une certification, et 80 % d’entre elles ont déclaré que les avantages d’être certifié comprenaient des performances plus rapides et de meilleurs résultats.

 

Les partenaires jouent un rôle essentiel dans la création de valeur pour nos clients“, a déclaré Rohit Nagarajan, Président de SAP pour la région EMEA Nord. “Nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires pour comprendre leurs besoins et contribuer ainsi à la réussite de nos clients communs. L’initiative Partner Talent vise à développer une capacité suffisante de compétences SAP à forte valeur ajoutée sur le marché, formées et accréditées directement par SAP, et dont nos partenaires peuvent bénéficier. Si vous êtes un partenaire à la recherche de consultants formés et certifiés, nous avons donc quelques personnes formidables que nous aimerions vous faire rencontrer.

 

Les futures cohortes se concentreront sur une série de domaines, notamment SAP® SuccessFactors® et SAP S/4HANA®.

 

La remise des diplômes, retransmise en direct, a donné lieu à des témoignages de certains consultants fraîchement certifiés, ainsi qu’à un débat sur les opportunités offertes aux nouveaux consultants et partenaires.

 

En tant qu’entreprise en pleine croissance, Delaware est constamment à la recherche de nouveaux talents“, a déclaré Kaity Cloke, partenaire principal chargé du recrutement chez Delaware. “L’initiative Partner Talent a attiré des candidats de haut calibre avec une gamme d’expertise. Cela nous permet d’adopter une approche rapide pour recruter des talents qualifiés, à un coût nettement inférieur à celui d’un recrutement en interne.”

 

Parce que les partenaires jouent un rôle majeur dans la réussite de SAP, s’assurer qu’ils disposent des employés qualifiés dont ils ont besoin pour servir et satisfaire les clients, est bénéfique pour SAP, le partenaire et le client.

 

Un grand départ et un programme complet

Lancée en juin 2022, l’initiative SAP Partner Talent a initialement reçu 1 500 candidatures. Les deux premières cohortes formeront 40 consultants. D’autres cohortes sont en cours d’exécution et d’autres encore sont prévues pour le reste de l’année 2022 et les premier et deuxième trimestres 2023.

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Source de l’article sur sap.com