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Le changement climatique est un sujet brûlant. Pour y remédier, tous les pays du monde se doivent d’agir et de mener des actions coordonnées. Depuis plus de 10 ans, SAP s’emploie à agir contre le changement climatique. L’éditeur a fixé ses premiers objectifs de baisse des émissions de CO2 dès 2009. Bien qu’il ait une nouvelle fois été classé numéro 1 des éditeurs de logiciels dans les indices de durabilité du Dow Jones cette année, le plus dur reste à accomplir.

Dans le cadre du mouvement #FridaysForFuture, des milliers d’étudiants descendent dans la rue chaque vendredi pour manifester en faveur de la protection du climat. Le rapport annuel sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions qui vient d’être publié a tiré une autre sonnette d’alarme avant la conférence sur le climat de cette semaine. En comparant la tendance des émissions de gaz à effet de serre à leur niveau souhaitable, le rapport souligne que ces émissions doivent baisser de 7,6 % par an sur la prochaine décennie pour que l’humanité parvienne à contenir l’élévation des températures du globe à 1,5 °C. Un réchauffement supérieur à 1,5 degré entraînerait des phénomènes climatiques plus fréquents et plus intenses, à l’image des vagues de chaleur et des tempêtes observées ces dernières années, et ferait planer de graves menaces sur les populations, les pays, l’environnement, mais aussi les entreprises.

Favoriser l’action pour le climat via les solutions SAP

Pour lutter contre les dommages causés par le changement climatique, SAP s’appuie sur la numérisation. Ce faisant, l’éditeur aide ses clients à réduire leurs émissions de CO2 et à contribuer à l’objectif de développement durable numéro 13 des Nations unies, à savoir Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques.

« Le principal levier de SAP se traduit par son portefeuille de produits, qui permet aux clients d’agir de manière positive sur le plan économique, environnemental et social », explique Daniel Schmid, directeur du développement durable de SAP. « Avec plus de 437 000 clients à son actif, notre entreprise dispose d’un énorme potentiel pour changer les choses. »

Une partie de ce potentiel a déjà été réalisée en collaboration avec les clients.

Lors dialogue consacré aux aspects stratégiques du développement durable qui s’est tenu au siège de SAP en septembre, Hanno Schoklitsch, fondateur et PDG de Kaiserwetter, a parlé de la façon dont son entreprise recourt à l’Internet des Objets (IdO) et l’intelligence artificielle (IA) pour accélérer la transition vers les énergies vertes. Il a présenté le dernier bilan d’ARISTOTELES, plateforme IdO optimisée par SAP Cloud Platform, qui s’appuie sur des analyses de données intelligentes et des simulations de données prédictives pour améliorer les investissements et le financement en faveur de l’efficacité énergétique.

Il est essentiel d’amplifier cet impact. En conséquence, les équipes SAP s’activent à faire évoluer les solutions SAP qui aident à transformer la mobilité urbaine et qui soutiennent les réseaux de chaîne logistique pour qu’ils gagnent en transparence, dans l’objectif de passer à une économie circulaire « zéro déchet » et de lutter contre la pollution plastique.

Donner l’exemple : efforts consentis en interne

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Tout en cherchant à élaborer des produits et services qui aident les clients à déployer des modèles économiques durables, SAP s’engage à réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre. Des mesures ont déjà été mises en place pour atteindre cet objectif.

SAP s’est fixé l’objectif de réduire de 85 % ses émissions de CO2 tout au long de la chaîne de création de valeur d’ici 2050, un objectif qui s’inscrit dans l’initiative « Science Based Targets ». Dans ce cadre-là, l’éditeur a récemment renforcé son engagement en adoptant les objectifs de réduction des émissions de 1,5 ºC dans l’optique d’une future neutralité carbone. Pour atteindre la neutralité carbone dans ses propres activités d’ici 2025, SAP s’appuie sur une stratégie en trois volets : éviterréduirecompenser.

  • Éviter : dans la mesure du possible, SAP s’emploie à éviter les émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit d’une priorité absolue, qui passe par exemple par le recours aux télécommunications virtuelles en lieu et place des vols d’affaires.
  • Réduire : au cas où les émissions de gaz à effet de serre ne pourraient pas être évitées, SAP cherche à renforcer l’efficacité et réduire tous les types d’émissions, par exemple avec l’efficacité énergétique des bâtiments, les opérations des centres de données, le covoiturage, l’autopartage et la mobilité connectée.
  • Compenser : SAP a élargi ses modèles de compensation des déplacements professionnels. Dans le cas des vols d’affaires, un prix interne du carbone a été établi pour compenser les émissions de CO2, et SAP a émis des cartes de carburant neutres en carbone pour toutes les voitures de fonction.

En 2009, SAP s’est fixé l’objectif de ramener les émissions de gaz à effet de serre aux niveaux de 2000 d’ici 2020. Ce résultat a été atteint dès la fin 2017 alors que les effectifs de SAP ont été multipliés par quatre au cours de cette période. L’année dernière, SAP a fait tomber ses émissions à 310 kilotonnes, dépassant ainsi son objectif annuel de réduire le nombre de ses émissions de CO2 à moins de 333 kilotonnes. Les chiffres exacts sont disponibles dans le rapport intégré annuel. En outre, un tableau de bord interne de durabilité permet aux employés de découvrir la répartition de ces rejets par pays, par site et par secteur d’activité.

Tous les centres de données et établissements SAP fonctionnent aux énergies vertes depuis 2014. En outre, SAP introduit progressivement un système de management environnemental conforme à la norme ISO 14001 sur les sites SAP du monde entier.  En 2019, 55 sites SAP avaient déjà obtenu la certification ISO 14001.  Un système de management de l’énergie certifié ISO 50001 est intégré aux systèmes de gestion existants de certains sites, tels que le siège de SAP à Walldorf et St. Leon-Rot, pour améliorer en continu la performance énergétique de l’entreprise.

La mobilité joue également un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique. C’est la raison pour laquelle le profil des employés qui font la navette entre domicile et lieu de travail est pris en compte dans le calcul des émissions de CO2 de SAP. Avec son large éventail de voitures électriques, à ses systèmes de transport public spéciaux ainsi qu’à son vif soutien du vélo et du covoiturage, SAP propose différents moyens de se déplacer et de voyager de manière durable. Les résultats de l’enquête 2018 sur les trajets domicile-travail ont révélé une tendance positive : en 2018, les émissions quotidiennes de CO2 en lien avec ces trajets ont diminué de 4,7 % par rapport à l’année précédente. L’utilisation de la voiture a baissé de 5 %, celle des transports publics est restée stable et le recours au vélo a augmenté de 15 %. Le travail à domicile a progressé de 11 % d’une année sur l’autre.

Si les émissions de CO2 ne peuvent être évitées ou réduites, auquel cas SAP investit dans des projets de compensation d’émissions et reçoit en retour des crédits carbone des projets sponsorisés. L’accent est mis sur des projets ambitieux, tels que le Fonds Livelihoods qui conjugue reboisement et amélioration des moyens de subsistance des communautés rurales et satisfait aux critères du label GOLD standard du WWF (World Wide Fund for Nature). À ce jour, 2,3 millions d’arbres ont été plantés, dont 1 million entre 2018 et 2019, par exemple, dans le cadre du projet « Réserve de forêt de Kikonda » en Ouganda.

Agir au niveau individuel

Chacun de nous, nous pouvons de bien des façons changer les choses, tant dans notre vie personnelle que professionnelle. Les employés de SAP sont désireux d’apporter une contribution positive. Selon l’enquête annuelle menée auprès du personnel, 93 % des employés conviennent qu’il est important pour SAP de poursuivre sa stratégie de développement durable. Plus de 200 personnes s’engagent comme défenseurs du développement durable au sein d’un réseau mondial pour encourager le changement et inspirer leurs collègues.

Le programme SAP Next-Gen, mis en place en collaboration avec les laboratoires d’innovation technologique de l’ONU, soutient une série de hackathons en faveur de l’action climat, Reboot the Earth, dont la finale aura lieu lors du sommet pour le climat à New York prévu en septembre prochain. De nombreux employés de SAP sur différents sites se sont portés volontaires pour jouer le rôle de juges dans les concours locaux.

Les lignes directrices de la programmation durable compilées par l’équipe Performance and Scalability de SAP ont également valeur d’exemple. Selon Detlef Thom, expert produit SAP en développement : « Pour les développeurs de logiciels et les architectes, appuyer le développement durable et contribuer à l’informatique écoresponsable implique de concevoir des programmes logiciels qui utilisent efficacement les ressources informatiques tout en économisant de l’énergie. Cela devient encore plus impératif si l’on tient compte du grand nombre de transactions commerciales que gère un système SAP à l’échelle mondiale. »

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Source de l’article sur sap.com

L’équipementier japonais JTEKT cherchait un outil de planification flexible et rapide pour améliorer son processus S&OP. La solution SAP IBP et l’intégrateur TeamWork ont été choisis pour ce projet d’envergure.

JTEKT est un équipementier proposant des systèmes de direction automobile, mais aussi des roulements et des machines-outils. L’industriel japonais regroupe 137 filiales de par le monde. La branche Europe division automobile compte plus de 4600 collaborateurs, ainsi que 7 usines réparties dans 6 pays, pour un chiffre d’affaires annuel de 1,7 milliard d’euros.

L’Europe est stratégique, car c’est elle qui concentre le plus de constructeurs automobiles premium. Notez d’ailleurs que PSA et Renault font partie des clients de l’équipementier. Le siège européen de JTEKT est situé en France, à Irigny, près de Lyon.

La volonté de gagner en flexibilité et réactivité

Les équipementiers automobiles travaillent dans un secteur procurant une grande visibilité, la mise au point de nouveaux véhicules se faisant très en amont et les projections sur le volume d’activité étant particulièrement précises. Fort de cette visibilité, JTEKT a pris l’habitude d’investir sur le moyen et long termes. « Nous avons vraiment une culture du business plan dans le groupe, confirme Blandine Simon, Purchasing Performance Project Leader chez JTEKT. À ce titre, nous avions déjà une vision S&OP, mais à visée plus stratégique qu’opérationnelle. »

Pour la planification, JTEKT s’appuie – comme de nombreuses entreprises – sur Microsoft Excel. Une solution perfectible : non intégration dans l’ERP ; planification longue et fastidieuse ; manque de flexibilité et de réactivité.

L’équipementier s’est tourné vers SAP IBP, car l’interaction qu’il propose avec Microsoft Excel en fait un outil familier pour les utilisateurs. « Excel n’est toutefois que la partie émergé de la solution, les données étant concentrées dans une base de données SAP HANA en mode cloud », précise Daniel Lellouche, Directeur et Consultant Architecte SAP SCM, Dowap by TeamWork. SAP IBP propose d’autres atouts, comme la capacité à intégrer des données venant de sources hétérogènes et le partage du processus S&OP avec l’ensemble de la supply chain.

Une phase de POC essentielle

Partenaire de longue date de JTEKT, TeamWork a été tout naturellement choisi pour ce projet, avec des objectifs répartis selon quatre thématiques : Demand Plan (business plan S&OP, projections de chiffre d’affaires et estimations du gap par rapport au budget) ; Supply Plan (plans d’achats, plans de production des usines et inter-usines) ; Scenario (impacts des fluctuations de marché, capacité à répondre rapidement à des demandes client) ; Capacity (suivi des taux de charge des usines et machines, prise en compte des alertes fournisseurs).

Le projet a débuté par la mise au point d’un démonstrateur, sur une durée d’environ deux mois. Un POC s’appuyant sur les données de l’entreprise et proposant des scénarios réalistes. Par exemple la simulation d’un problème capacitaire chez un client.

« Le POC est très important, explique Blandine Simon. Il faut prendre le temps de le construire avec le prestataire, afin de comprendre l’outil, sa philosophie et les enjeux par rapport à votre business. Le passage à SAP IBP représente un changement notable dans la façon d’aborder la supply chain, poursuit Daniel Lellouche. Le POC permet d’illustrer ces changements et de visualiser les processus. C’est clairement un bon exercice. » Le POC est également décisif pour engager les métiers dans le projet… et convaincre la direction de la justesse de l’investissement.

Plusieurs vagues de déploiement programmées

Huit mois se sont écoulés entre le démarrage effectif du projet et la finalisation de la première étape, la planification budgétaire sur cinq ans. Les gains en réactivité sont impressionnants : « ce processus demande aujourd’hui quelques minutes de calcul, alors qu’il fallait compter en heures auparavant, témoigne Blandine Simon. Et nous ne nous arrachons plus les cheveux lorsqu’un client arrive avec une notification de dernière minute, car nous pouvons la prendre en compte rapidement. »

La seconde vague du projet, toujours en cours, consiste à intégrer le processus S&OP dans SAP IBP. « L’objectif est de prendre en compte les fluctuations de volume mensuellement et de les cascader dans la supply chain plus régulièrement qu’auparavant ». Il sera ainsi possible de déterminer chaque mois les écarts entre l’activité réelle et le budget.

D’autres étapes sont programmées : le suivi des projets potentiels ou en cours de réalisation, pour repousser encore la vision à long terme ; la gestion de la problématique capacitaire ; l’adoption de SAP IBP par d’autres divisions du groupe.

Aller plus vite et mieux anticiper

L’adoption de SAP IBP permet de gagner en temps sur la planification et en réactivité, pour la planification budgétaire annuelle, le suivi mensuel des activités, mais aussi lors de demandes ponctuelles. Par exemple lorsqu’un client sollicite les équipes pour des enquêtes capacitaires.

Ceci permet en bout de chaîne d’améliorer la satisfaction client. « La performance de SAP IBP est mise à la disposition des métiers, mais le premier acteur qui en profite c’est le client, qui obtient plus rapidement des réponses à ses questions », confirme Daniel Lellouche.

Le second bénéfice est l’anticipation, qui permet d’éviter certaines pertes financières. Que ce soit lors des hausses d’activité (difficultés d’approvisionnement) ou des baisses d’activité (augmentation des stocks morts).

Blandine Simon conclut sur le déroulé du projet : « nous avons particulièrement apprécié l’expérience de TeamWork dans la supply chain, le bon relationnel avec leurs consultants, toujours à l’écoute et en recherche de solutions. » Et concernant SAP IPB ? « Nous le trouvons rapide, flexible et intuitif. »


Pictogramme d'une chaîne, qui représente la supply chain

En savoir plus sur la planification de la Supply Chain


 

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Source de l’article sur sap.com

Avant d’aborder le sujet de l’ERP Cloud, rappelons ce qu’est un ERP. Introduit dans les années 90, le progiciel de gestion intégré (ERP) est un logiciel qui automatise les processus, que ces derniers relèvent de la finance, distribution, production, etc. Initialement, les systèmes ERP étaient souvent implémentés chez les clients, dans leurs centres de données. Ils étaient alors axés sur l’automatisation et l’orchestration des activités et des ressources internes. Au fil du temps, ils ont évolué pour s’adapter aux nouveaux besoins.

Plus récemment, la technologie cloud computing est arrivée et les logiciels ont été davantage distribués sous forme de services, via internet. L’ERP, comme beaucoup d’autres applications, a migré dans le cloud. Logiciel en tant que service (SaaS), l’ERP Cloud est disponible par abonnement plutôt qu’à l’achat. Mais l’ERP Cloud ne se limite pas à un nouveau modèle de distribution et de tarification. S’il rencontre aujourd’hui un tel succès, c’est parce qu’il aide les entreprises à prospérer à l’ère du numérique.

Pourquoi l’ERP Cloud ?

Pendant plus de 25 ans, les systèmes ERP ont apporté de la valeur aux entreprises, en les aidant à augmenter leur productivité et à obtenir une visibilité accrue. Mais le monde (et la concurrence) a changé.

La façon dont les entreprises fonctionnent et créent de la valeur est différente aujourd’hui. Elles sont d’abord sous pression pour automatiser leurs opérations. Quand elles ont déjà une certaine maturité numérique, comme beaucoup de grandes entreprises, elles cherchent à optimiser et changer leurs processus. Ainsi que des opportunités pour continuer à croître et à s’étendre. Les entreprises travaillent également davantage en réseau. Elles s’appuient sur des partenaires pour la production, distribution, gestion des ventes, le service, le support… et même pour leurs activités principales.

Ce monde globalisé et connecté exige de nouvelles technologies et systèmes, capables de gérer les opérations internes et externes, ainsi que les réseaux d’entreprises dans le monde entier. Et l’ERP Cloud rend tout cela possible, permettant aux entreprises de tirer parti des changements et d’être plus agiles.

En parallèle, les clients, de plus en plus férus de numérique, sont plus exigeants. Ils veulent des livraisons plus rapides, des offres continuellement améliorées, une fiabilité accrue et des coûts réduits.

Les anciens ERP ne peuvent plus suivre le rythme. Pourquoi ? Parce qu’ils ne s’adaptent pas facilement au changement, reposent sur une technologie à la maintenance coûteuse. Et aussi parce qu’il est peu probable qu’ils aident les entreprises à se conformer aux nouvelles réglementations.

Résultat : la plupart des anciens systèmes ERP peinent à fournir la vitesse, la flexibilité et la business intelligence nécessaires à la transformation, croissance et compétitivité des entreprises.

Comment l’ERP SaaS a-t-il évolué ?

Au début des années 2000, les applications cloud étaient surtout des solutions autonomes. Des outils de gestion de la relation client (CRM), de marketing automation, de gestion des notes de frais et des déplacements, etc.

Au milieu des années 2000, les principaux éditeurs de logiciels ont lancé leurs solutions d’ERP Cloud. Beaucoup avaient des fonctionnalités limitées et n’avaient pas été fondamentalement conçues pour le « cloud ». Une grande partie de ces solutions ont été adoptées lentement. Parce qu’elles étaient trop rigides, ne pouvaient suivre la rapidité du changement ni apporter la profondeur de fonction requise. Elles ne pouvaient pas non plus s’intégrer ou se connecter à différents systèmes ou données, limitant de fait la portée du changement et la croissance des entreprises.

Les systèmes ERP d’aujourd’hui ont considérablement changé la donne. Tout comme la courbe d’acceptation et d’adoption de l’ERP Cloud. Pourtant, il reste important de distinguer les systèmes ERP conçus pour le cloud de ceux qui simplement opèrent sur le cloud.

Pourquoi l’ERP Cloud est-il aujourd’hui si important ?

Les entreprises à forte croissance se sont souvent imposées comme des spécialistes dans leurs secteurs, grâce à des relations étroites avec leurs clients et fournisseurs, davantage de processus automatisés, et un besoin constant d’optimiser l’efficacité de leurs ressources et de passer à l’étape suivante de leur croissance. Les nouveaux environnements ont également entraîné un besoin d’innovation plus rapide. Ce qui a souvent créé un créneau pour ces entreprises, qui deviennent des spécialistes travaillant dans un petit ensemble de marchés verticaux, tels que la production de métaux pour l’aérospatiale ou les services de distribution aux restaurants.

Pour croître plus rapidement, ces entreprises doivent se développer dans de nouveaux marchés, lancer de nouveaux produits et services, faire des acquisitions et réagir aux échecs de leurs concurrents. Répondre à ces changements et saisir les opportunités au moment opportun est crucial. Un ancien système ERP rigide et difficilement extensible limitera la croissance et les changements positifs.

De même, la coopération entre les services est essentielle. Mais les systèmes de reporting indépendants – souvent basés sur des fichiers Excel, extraits de données ou systèmes cloisonnés – compliquent l’échange d’informations. Ils entraînent aussi des retards et des erreurs dans les opérations. Or, le partage efficace d’informations est vital pour prendre rapidement de bonnes décisions.

Aussi, les dirigeants sont souvent très soucieux des coûts. Et la constitution de réserves au bilan pour développer l’entreprise exige un examen du fonds de roulement, des dépenses d’exploitation et des investissements. Pourtant, de nombreux systèmes comptables hérités peinent à gérer ces détails. Et peinent aussi à se connecter au système comptable élargi ou à l’ERP. Les anciens outils et systèmes ne répondent pas aux besoins actuels, ne contribuent pas à l’efficacité opérationnelle et ne sont pas structurés ou maintenus pour répondre aux nouvelles exigences.

Enfin, si les entreprises sont promptes à adopter des solutions technologiques qui améliorent leurs opérations, beaucoup ont investi dans des solutions déconnectées pour résoudre des problèmes spécifiques à un service ou à un secteur. Ils ont par exemple investi dans des systèmes de gestion de la production (MES), de gestion des services de terrain, ou des logiciels de centre d’appels. Cette approche peut conduire à des dépenses importantes. Mais aussi à une grande complexité, lorsque ces solutions se connectent difficilement au système ERP. L’ERP Cloud, avec ses nouvelles technologies et ses avantages, change tout cela et offre une intégration harmonieuse.


Les systèmes modernes d’ERP Cloud améliorent le flux de travail grâce à des processus rationalisés, ce qui aide les entreprises à fournir un meilleur service à la clientèle, à identifier les opportunités d’upselling et à améliorer le cycle « order to cash ».


Quels sont les 10 principaux avantages de l’ERP Cloud ?

Les entreprises qui sont passées à l’ERP Cloud l’ont fait pour les avantages suivants :

  1. Réduction des coûts: en tant que service par abonnement, il n’y a pas de frais initiaux pour l’achat et l’installation du matériel et des logiciels. De plus, vous réduisez les coûts informatiques et les frais de personnel. En effet, les mises à niveau et la maintenance sont prises en charge par le fournisseur. Selon le modèle de déploiement de l’ERP Cloud que vous choisissez – cloud privé ou public – les économies peuvent être significatives. Le cloud public, en particulier, permet d’importantes économies financières et de temps dans la gestion de la maintenance.
  2. Implémentation rapide et flexible : la mise en place d’un ERP Cloud est très rapide. Votre fournisseur SaaS s’occupe des installations de matériel et de logiciels et met à disposition un personnel spécialisé dans la gestion des centres de données. Tout comme les applications mobiles que nous connaissons tous, la même interface utilisateur intuitive et la même expérience sont disponibles dans les applications d’ERP Cloud. Cela vous permet de saisir les opportunités en gagnant rapidement en productivité. La maîtrise des applications est rapide, l’automatisation prévaut, et le lancement de nouveaux produits dans de nouveaux secteurs et environnements devient facile.
  3. Amélioration des opérations : les fournisseurs d’ERP en mode SaaS gèrent et fournissent des mises à jour continues du système. Ils améliorent les opérations, changent les processus obsolètes, introduisent des innovations, technologies et fonctionnalités qui soutiennent les meilleures pratiques. L’ERP Cloud améliore et accélère, non seulement les pratiques financières et comptables, mais les opérations dans toute l’entreprise. Et peut même s’étendre aux partenaires et aux réseaux.
  4. Simplicité et automatisation : les entreprises peuvent consolider d’anciennes applications autonomes, standardiser et intégrer toutes les applications existantes et nouvelles. Elles peuvent aussi éliminer l’utilisation de systèmes déconnectés et les solutions de contournement qui existent sur les feuilles de calcul Excel. Cette synchronisation aide à réduire la complexité.
  5. Nouvelles fonctionnalités : les fournisseurs de SaaS gèrent le logiciel qui est partagé par toutes les entreprises qui l’utilisent. Cela permet aux fournisseurs de développer rapidement de nouvelles fonctions, améliorations. Et de les fournir à toutes les entreprises par le biais de mises à jour continues, ainsi que plusieurs nouvelles versions plus importantes par an. Comme les mises à jour sont livrées à tout le monde en même temps, vous ne manquez jamais une opportunité comme par le passé. Lorsque vous attendiez que votre fournisseur mette à jour votre système ERP personnalisé.
  6. Visibilité accrue : obtenir des insights nécessite des données et des outils d’entreprise fiables pour extraire les informations pertinentes. Les ERP Cloud modernes ont été conçus pour déverrouiller le big data. Afin que vous puissiez accéder aux informations cachées dans des ensembles de données vastes et complexes. Les bons systèmes d’ERP Cloud sont construits sur des modèles de données plus récents qui permettent un traitement en mémoire à grande vitesse, avec une architecture de données simplifiée. Et si les anciens systèmes ERP fournissent des outils de reporting, les analyses approfondies et intégrées disponibles via le cloud améliorent la prise de décision et les bénéfices dans toute l’organisation. Voir les tendances, prévoir les changements et automatiser les processus améliorent l’utilisation des ressources et, finalement, le service à la clientèle.
  7. Prise en charge de l’ERP mobile : Les produits ERP en mode SaaS garantissent que l’accès aux informations pour les collaborateurs, les sous-traitants, les fournisseurs et les clients est disponible et sécurisé sur les appareils mobiles, partout et à tout moment. La mobilité ne peut pas être pensée après coup. Accéder à des interfaces modernes, conçues pour s’adapter aux écrans mobiles, est important pour les utilisateurs.
  8. Accès aux nouvelles technologies : Des technologies avancées et intelligentes sont intégrées dans les solutions ERP SaaS modernes pour améliorer la productivité. Ces technologies comprennent l’Intelligence Artificielle (IA), le Machine Learning, et l’Internet des Objets (IoT). Ce dernier permet notamment à des dispositifs (machines ou capteurs) d’envoyer des données à des applications via le cloud.
  9. Une sécurité renforcée : Avec les systèmes ERP Cloud, la sécurité et les sauvegardes de données sont assurées par des experts en sécurité à plein temps. Les fournisseurs de cloud computing disposent généralement de la meilleure sécurité de données qui existe. Les failles de sécurité dans les grandes et moyennes entreprises se produisent généralement avec des systèmes sur site. Cependant, une chaîne n’est pas plus solide que son maillon le plus faible. Pour éviter la vulnérabilité aux points d’intégration, les systèmes ERP Cloud doivent être complets, connectés et collaboratifs.
  10. Scalabilité : Comme la croissance peut être difficile à prévoir, la scalabilité est importante. Avec une solution SaaS, vous pouvez simplement ajouter une puissance de calcul ou une capacité de stockage de données supplémentaire. Ce qui vous évite d’engager des dépenses d’investissement importantes.

BONUS : avec l’ERP Cloud, si les entreprises utilisatrices identifient des problèmes communs ou des besoins non satisfaits, elles peuvent pousser le fournisseur à apporter des changements. La volonté de la foule prévaut souvent. En conséquence, l’innovation est plus réactive et plus rapide.

L’ERP Cloud est-il sûr ?

Avec toutes les actualités concernant les violations de données et les virus, on peut se demander si l’ERP Cloud est sécurisé. De fait, aucun système n’est inviolable. Mais le degré de sécurité de votre système dépend de la manière dont il a été déployé et de qui le gère.

Voici quelques points clés à prendre en compte :

  • Vol de données : C’est probablement l’un des sujets les plus brûlants de l’actualité. De grandes entreprises ont vu leurs données volées et les informations privées de leurs clients compromises. Toutefois, l’examen des cas de violations de données montre que ces dernières étaient, le plus souvent, stockées dans les locaux de l’entreprise, et non dans le cloud.
  • Perte de données : Perdre des fichiers est une chose terrible. Mais cela peut arriver lors d’une catastrophe naturelle, d’un effacement de données par erreur ou d’une panne informatique. L’unique solution pour s’en prémunir est de faire des sauvegardes régulières. Avec l’ERP Cloud, les fournisseurs d’infrastructures effectuent des sauvegardes hors site régulières et de manière redondante. En cas de perte de données, il est facile de les restaurer pour que le système soit rapidement remis en marche.
  • Sécurité : il est de la plus haute importance d’avoir le bon niveau de sécurité. Les ETI disposent généralement d’un personnel informatique limité. Ce personnel s’occupe généralement de l’infrastructure, des mises à jour du système et des problèmes des utilisateurs. Les PME, quant à elles, disposent très rarement d’un personnel de sécurité informatique à plein temps. Avec un fournisseur d’ERP Cloud réputé, les PME/ETI ont automatiquement des experts en sécurité à plein temps. Disponibles 24 /24 et 7/7, ils s’assurent que toutes les mises à jour et procédures de sécurité sont réalisées.

Compte tenu de ce qui précède, l’ERP Cloud constitue une option plus sûre qu’un déploiement sur site.

Ne remettez pas à demain ce que vous pouvez faire aujourd’hui

L’ERP Cloud est une solution éprouvée et mature. Aujourd’hui utilisée par des milliers d’entreprises dans le monde, et probablement par bon nombre de vos concurrents.

Pour la majorité des ETI et grandes entreprises, la migration vers le « cloud » est une étape inévitable pour passer au niveau supérieur. Les avantages de processus accélérés, d’une visibilité accrue et d’un retour sur investissement plus rapide peuvent être vérifiés par des rapports d’analystes (de Gartner, Aberdeen, Forrester, etc.) et par des exemples de réussite de clients de votre secteur.

Publié en anglais sur SAP Insights

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Source de l’article sur sap.com

SAP France affiche un Index de 76/100 en 2021 au titre de l’année 2020.

Cet Index a été calculé sur la base de 5 indicateurs :

  • Les écarts de rémunération femmes-hommes sur 40 points
  • Les écarts de répartition des augmentations individuelles sur 20 points
  • Les écarts de répartition des promotions sur 15 points
  • Le pourcentage de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité sur 15 points
  • Mixité des dix plus hauts salaires sur 10 points

L’index SAP France publié en 2021 met en lumière une amélioration sur l’aspect écarts de rémunération femmes-hommes et un maintien de la note maximale sur l’aspect promotions avec, cette année, un écart en faveur des femmes. La note maximale est également obtenue sur l’aspect des augmentations salariales pour les femmes au retour de congé maternité.

La répartition des augmentations individuelles ne tient pas compte des collaborateurs ayant bénéficié d’une promotion durant la période de référence qui ne sont pas intégrés dans le calcul de cet indicateur et à ce titre impacte négativement le score de cet indicateur.

La parité et la mixité est une priorité pour SAP France, qui est engagé dans une politique à long terme dans ces domaines. SAP France entend poursuivre ses efforts et ses engagements dans le domaine de l’égalité professionnelle.

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Source de l’article sur sap.com

MUNICHSAP SE (NYSE : SAP) a annoncé aujourd’hui que le FC Bayern Munich, le club de football le plus titré d’Allemagne, a mis en œuvre avec succès la solution SAP SuccessFactors Employee Central pour standardiser et optimiser ses principaux processus de ressources humaines (RH) et améliorer l’expérience de ses plus de 1 000 employés.

En s’appuyant sur le service SAP Model Company pour accélérer le déploiement de la solution, le FC Bayern a bénéficié de processus préconfigurés et de best practices prêts à l’emploi.

Intégré à la suite SAP SuccessFactors Human Experience Management Suite, SAP SuccessFactors Employee Central est un système d’information RH basé sur le cloud, que les entreprises utilisent pour gérer leur personnel grâce à toutes les fonctions RH essentielles.

Avec la mise en œuvre de SAP SuccessFactors Employee Central, le FC Bayern est passé de feuilles de calcul et processus manuels à une plate-forme entièrement intégrée. Cela permet de mettre en place des processus RH cohérents et numériques et, à l’avenir, d’unifier les données relatives au recrutement, à l’intégration et à la gestion des performances. En outre, des rapports peuvent être générés facilement et efficacement pour optimiser la planification et l’analyse des effectifs.

« La solution SAP SuccessFactors Employee Central permet à l’équipe RH du FC Bayern de faire ce qu’elle fait le mieux – se concentrer sur les ressources humaines stratégiques et à valeur ajoutée plutôt que sur les processus transactionnels », a déclaré Jan-Christian Dreesen, vice-président exécutif du FC Bayern. « Avant de mettre en œuvre la solution, nous travaillions avec des processus lourds et fastidieux. L’intégration nous a permis non seulement de numériser nos processus, de les retravailler et d’innover. En créant un environnement plus efficace, notre équipe RH peut se focaliser sur nos employés et leur offrir la meilleure expérience possible. »

SAP SuccessFactors Employee Central comprend des options en libre-service pour favoriser l’engagement des employés du FC Bayern. L’application SAP SuccessFactors Mobile offre à tous les employés – y compris les joueurs, les entraîneurs, les managers et les employés de bureau – une expérience mobile moderne et intuitive. Ils peuvent accéder à leurs données personnelles et mettre à jour leur profil employé, ainsi que saisir, approuver et enregistrer les absences telles que les vacances – autant de tâches qui nécessitaient auparavant de faire appel aux RH pour obtenir leur accord.

« Avec la mise en œuvre de SAP SuccessFactors Employee Central, c’est avec enthousiasme que nous ouvrons un nouveau chapitre dans le partenariat de longue date entre le FC Bayern et SAP », a déclaré Andreas Jung, membre du conseil d’administration du FC Bayern.

« Depuis 2014, SAP est un partenaire platine officiel du FC Bayern. Nous travaillons ensemble à des solutions innovantes qui aident le club à atteindre ses objectifs sportifs et commerciaux », a déclaré Thomas Saueressig, member of the SAP Executive Board, Product Engineering. « La mise en service de SAP SuccessFactors Employee Central étend ce partenariat à la gestion de l’expérience humaine, permettant au club sportif d’accélérer encore sa croissance et de rester compétitif à tout moment, tant sur le terrain qu’en dehors. »

Pour plus d’informations, visitez la section « SIRH & Gestion RH » de SAP.com et le SAP News Center. Suivez SAP sur Twitter @SAPNews.

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Combler les lacunes en matière de compétences est une responsabilité permanente des ressources humaines. Et à mesure que les conditions sociétales, business et macroéconomiques changent, les RH doivent réimaginer la force de travail de demain. Car le sol se dérobe constamment sous leurs pieds. Aujourd’hui, avec la crise du COVID-19, la vitesse à laquelle les RH doivent déployer les initiatives d’upskilling et de reskilling va en s’accélérant.

Upskilling et reskilling, de quoi parle-t-on ?

  • Définition de l’Upskilling (en français, « perfectionnement professionnel ») : former les salariés dans le but d’améliorer leurs performances dans leurs fonctions actuelles.
  • Définition du Reskilling (en français « requalification ») : former les salariés en vue d’une nouvelle fonction, en particulier lorsque les objectifs de l’entreprise ont changé.

La formation, une priorité renforcée par le contexte COVID-19

Malheureusement, il n’existe aucun plan reproductible pour une formation réussie. Chaque entreprise a des besoins spécifiques qui évoluent avec le temps. Dès mars 2020, les e-commerçants se sont empressés de recruter et de former (upskilling), afin de répondre à la hausse de la demande. Les services publics étaient, quant à eux, déjà engagés dans le reskilling. Avec l’introduction de technologies intelligentes permettant d’automatiser certaines tâches répétitives, ils ont pu donner une responsabilité accrue ou plus stratégique à leurs employés. Mais bien que l’intensité et la nature des efforts de formation aient varié d’un secteur à l’autre, le constat est général : le COVID-19 a forcé la main à toutes les entreprises. Reskilling et upskilling ne sont plus des mots à la mode : les efforts doivent être entrepris, et rapidement.

De nombreuses études montrent que les entreprises mènent une vraie guerre des talents, recrutant agressivement des candidats aux compétences identiques ou similaires. Pour certains postes il pourrait pourtant être plus économique, rapide et efficace de former les collaborateurs. Afin qu’ils puissent occuper des fonctions supérieures ou entièrement nouvelles. Mais il ne s’agit pas de choisir entre recruter et former. Ce qu’il faut, c’est un recrutement efficace associé à une stratégie de formation. Car investir dans les collaborateurs apporte plusieurs avantages : une réduction du turn-over ainsi qu’une amélioration de la productivité et de l’innovation.

HXM: The Importance of Continuous UpSkilling and Reskilling

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HXM: The Importance of Continuous UpSkilling and Reskilling

Aujourd’hui l’urgence est plus forte que jamais. S’engager dans l’upskilling et le reskilling peut être la clé de la survie à la crise du COVID-19. Aussi bien pour les jeunes entreprises qui doivent réussir rapidement que pour les organisations installées qui recherchent de la stabilité et une croissance à long terme. La difficulté étant que, maintenant et dans un avenir prévisible, les RH devront trouver le juste équilibre entre embauches, formations et licenciements. Et ce à chaque heure de la journée.

Comprendre les besoins organisationnels et être capable d’y répondre rapidement sera la clé, non seulement de la carrière des professionnels RH mais aussi du succès des organisations qui les entourent.

Du télétravail à l’upskilling et reskilling

Arrêtez-vous un instant et pensez à quel point tout a changé en seulement quelques mois. À la fin de l’année 2019, si un DRH était entré dans le bureau du PDG et lui avait recommandé de commencer à planifier un futur avec des salariés majoritairement en télétravail, on l’aurait sans doute sèchement renvoyé à son bureau. Aujourd’hui le télétravail est devenu normal, si ce n’est la norme.

Mais le principal enseignement est que les organisations se sont révélées plus agiles et réactives que prévu. Et si chacun a été capable d’adopter le télétravail tout en restant efficace, pourquoi les entreprises n’arriveraient-elles pas à former les employés à de nouvelles compétences, rapidement, afin d’atteindre les objectifs fluctuants de l’organisation ? L’upskilling et le reskilling dans un environnement de travail à distance est un défi mais également une nécessité. Et gardons aussi à l’esprit que l’apprentissage « sur le tas », par la pratique, fera partie du chemin. En effet, trouver l’équilibre demande aujourd’hui une adaptation continue, voire même à la volée.

Pensez-y de cette manière : il a fallu des décennies avant que les téléphones portables ne puissent être glissés dans nos poches. Puis le smartphone est arrivé. Aujourd’hui, une application ou un jeu mobile peuvent devenir viraux à l’échelle mondiale, en quelques minutes.

La fonction RH connaît la même évolution rapide. Il y a quelques décennies le passage des documents papier aux fichiers informatiques s’opérait lentement. Aujourd’hui les RH ont délégué les tâches répétitives à des intelligences artificielles ou à des portails en ligne et élaborent des stratégies d’e-learning et de modélisation des effectifs. Si leur fonction est d’aligner les objectifs de formation sur les besoins de l’entreprise, alors les RH ont, comme tout le monde, besoin d’upskilling. Une stratégie de formation pertinente et agile, prête à être déployée à tout moment, est la carte que les professionnels RH ont en main avec leur siège à la table des décisions.

L’avenir du travail est là

Pour les RH, le défi n’est pas simplement d’identifier les lacunes en matière de compétences et de décider s’il faut embaucher ou former. Il s’agit de quantifier l’impact, revoir le plan d’action, puis de quantifier encore, etc. Dans un monde où chaque décision repose sur un calcul de ROI, même subjectif, il est essentiel pour les RH de relier les initiatives de formation aux objectifs immédiats et long terme de l’entreprise. Prenons deux exemples :

  • Delaware Consulting (1700 employés), en implémentant des solutions logicielles de formation robustes, a pu réaliser des économies grâce à un suivi plus précis de ses dépenses. Delaware a ainsi réduit de 5 % les coûts liés aux annulations de formations et de 12 % le temps consacré à l’administratif RH.
  • Newcrest Mining, en Australie, a utilisé des solutions logicielles similaires pour économiser 1,6 million de dollars US en frais de formation au cours des six premiers mois et a également dégagé 3,2 millions de dollars d’économies par gains de productivité la première année.

Le défi, cependant, est le temps : quand et comment les employés peuvent-ils être formés ? C’est particulièrement délicat lorsque l’on sait qu’un employé dispose en moyenne de 14 minutes de temps libre par semaine pour se former. Trouver un moyen d’ajouter une formation à la journée de travail est plus compliqué que de décider s’il faut ou non former. De plus, toute initiative d’upskilling ou de reskilling doit plus largement s’inscrire dans une planification stratégique des effectifs.

Cela signifie que certains salariés seront sélectionnés pour développer de nouvelles compétences quand d’autres seront laissés de côté. Les employés sont intelligents et savent ce qui se passe autour d’eux. C’est pourquoi les initiatives de formation doivent être accompagnés d’un plan de communication solide. Afin que les rumeurs, notamment sur les réductions d’effectifs, ne s’ébruitent pas. Toute stratégie de reskilling ou d’upskilling doit également être associée à un plan de communication interne solide. Un domaine où les RH assument une responsabilité croissante. Dans le cadre d’un vaste effort à l’échelle de l’entreprise, il est essentiel de veiller à ce que chacun, qu’il participe ou non à l’effort de requalification, comprenne les objectifs de l’organisation et la manière dont son travail sera affecté.

Les pièges et obstacles de l’upskilling et du reskilling

Il est également important de garder en tête différents scénarios. Comme la possibilité pour les salariés requalifiés d’exporter leurs nouvelles compétences ailleurs, voire chez un concurrent. Le turn-over est toujours une préoccupation, même en temps normal. Mais si l’attrition peut affecter le ROI associé à un effort de reskilling ou d’upskilling, l’alternative consistant à ne pas former, et donc à ne pas répondre à l’évolution du contexte, serait bien pire.

C’est pourquoi il est essentiel de relier directement les efforts de formation aux résultats de l’entreprise. Par exemple : si l’objectif est de stimuler les ventes en formant de nouveaux commerciaux, il faut mesurer la hausse des ventes. Cherchez des partenaires dans l’entreprise qui peuvent s’appuyer sur des outils ou localisez des parties prenantes pour vous aider à mesurer l’impact de votre travail. Les craintes d’attrition ou de perte de temps équivalent, en fin de compte, à une paralysie par l’analyse. S’engager dans le reskilling et l’upskilling est une question de capacité de l’entreprise à faire face à la concurrence. C’est pourquoi les RH ne doivent pas être considérées comme une entité administrative mais comme une entité pouvant s’attaquer de front aux déficiences de l’entreprise.

Être compétitif dans le contexte business moderne exige à la fois de réimaginer la fonction RH et de créer une culture de l’apprentissage. L’un ne va pas sans l’autre. Les efforts de formation exigent également des RH qu’ils aient une stratégie claire sur les personnes qui recevront de nouvelles compétences et sur ce qu’elles sont censées apporter à l’avenir. Enfin, il faut tenir compte de la manière dont la technologie peut évoluer et avoir un impact sur l’efficacité de tout effort de formation. Un système de gestion de la formation (LMS) moderne peut vous aider à atteindre vos objectifs d’upskilling et de reskilling.

Alors que la pandémie de COVID-19 est un facteur de complication, il faut considérer la formation comme un facteur clé de stabilité et de croissance à long terme. Qui aide à pivoter face aux défis. Le COVID-19 a accéléré les tendances déjà en place et a mis en évidence ce que les entreprises savaient déjà : les organisations dont vous entendrez parler comme des « success stories » dans quelques années seront celles qui se seront activement engagées dans l’upskilling et reskilling de leurs salariés en vue des défis à venir. En raison de la pandémie, les entreprises doivent simplement évoluer à un rythme plus rapide. Et pour ce faire, elles doivent, de même que leurs employés, être plus « smart ».

Publié en anglais sur insights.sap.com

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Vos utilisateurs et clients sont déjà habitués à utiliser leurs applications mobiles, comme Facebook ou Google Docs, pour interagir et travailler en toute flexibilité. Mais derrière le cloud computing, il y a bien plus qu’une simple interface web moderne. Le temps de réponse, le stockage des données, l’accès aux informations, la fiabilité et la sécurité sont autant d’éléments vitaux pour toute entreprise qui envisage une « migration dans le cloud ». Vos pairs vous auront sans doute parlé des avantages du cloud computing : accès aux technologies les plus récentes, flexibilité accrue et coûts IT réduits.

Qu’est-ce que la technologie cloud ?

Le cloud computing propose des services tels que le stockage des données, la sécurité, la mise en réseau, des applications logicielles et de la business intelligence, via internet et sur la base d’un abonnement.

En découvrant peu à peu le monde du cloud computing, vous voudrez sans doute vous familiariser avec certains des mots, définitions et choix qui s’offrent à vous. Vous trouverez ici un assortiment d’informations pertinentes, y compris des explications des termes SaaS, PaaS, IaaS, cloud public, cloud privé, cloud hybride et leurs différences. Le cloud offre de nombreux avantages que nous allons d’abord brièvement passer en revue.

Les avantages du cloud computing

  • Fiable : sûr, sécurisé et disponible. Bénéficiez d’un accès 24h/24 et 7j/7 au système de cloud computing de n’importe où et avec un excellent temps de réponse. Exécutez sur des serveurs sécurisés avec une équipe d’experts sécurité à temps plein. Vos données sont copiées et sauvegardées à distance.
  • Flexible: obtenez la puissance de calcul dont vous avez besoin, quand vous en avez besoin. Ajoutez ou enlevez des serveurs, du réseau, du stockage. Intégrez de nouveaux utilisateurs instantanément. Étendez vos activités à de nouvelles zones géographiques. Tout est fait rapidement et facilement.
  • Economique : Ne payez que pour ce dont vous avez besoin. Pas de frais initiaux pour le matériel ou les infrastructures. Réduisez le temps consacré par le personnel informatique à la maintenance et à la mise à jour des systèmes. Investissez plutôt vos ressources dans des projets qui génèrent des revenus.
  • Actualisé : ayez toujours la dernière version de la plateforme, base de données, des applications logicielles. De plus, profitez des technologies émergentes telles que le Machine Learning (ML), l’intelligence artificielle (AI), l’Internet des objets (IoT), et plus encore. Restez toujours au fait des dernières innovations.

Les différents types de services de cloud computing

Le cloud computing est divisé en trois grandes catégories de services : SaaS, PaaS et IaaS. Certains fournisseurs combinent ces services et d’autres les proposent séparément.

Qu’est-ce que le SaaS ?

Avec le SaaS (software-as-a-service), les logiciels sont hébergés sur un serveur distant et les clients peuvent y accéder partout et à tout moment, à partir d’un navigateur web ou d’une intégration web standard. Le fournisseur de SaaS se charge des sauvegardes, de la maintenance et des mises à jour. Les solutions SaaS comprennent l’enterprise resource planning (ERP), la gestion de la relation client (CRM), la gestion de projets, etc.

Qu’est-ce que le PaaS ?

La plateforme en tant que service (PaaS) est un environnement de développement d’applications basé sur le cloud qui fournit aux développeurs tout ce dont ils ont besoin pour créer et déployer des applications. Avec le PaaS, les développeurs peuvent choisir les fonctionnalités et services cloud qu’ils souhaitent sur la base d’un abonnement ou d’un paiement à l’utilisation.

Qu’est-ce que l’IaaS ?

L’IaaS (Infrastructure-as-a-service) permet aux entreprises de « louer » des ressources informatiques, telles que des serveurs, réseaux, du stockage et des systèmes d’exploitation, sur la base d’un paiement à l’utilisation. L’infrastructure est modulable et les clients n’ont pas à investir dans le matériel.

IaaS vs. PaaS vs. SaaS

Comparez le SaaS, le PaaS et l’IaaS et découvrez ce que vous pouvez attendre de chaque modèle « as-a-service ». La plupart des entreprises utilisent aujourd’hui un mélange des trois, et les limites entre les trois peuvent parfois s’estomper.

SaaS PaaS IaaS
Qui l’utilise Utilisateurs Business Développeurs Administrateurs système
Ce que vous obtenez Applications logicielles Plateforme de développement Ressources informatiques
Objectif Mener à bien des tâches business Construire et déployer des applications Accéder en ligne au stockage, aux réseaux, aux serveurs et à d’autres infrastructures
Contrôles du fournisseur cloud Applications, données, runtime, middleware, O/S, virtualisation, serveurs, stockage, mise en réseau Runtime, middleware, O/S, virtualisation, serveurs, stockage, mise en réseau Virtualisation, serveurs, stockage, mise en réseau
Contrôles du client N / A – tout est géré par le fournisseur Applications, données Applications, données, runtime, middleware, O/S

Types de déploiement cloud

Il existe trois types différents de déploiement cloud : public, privé et hybride. De nombreuses entreprises combinent plusieurs approches et mettent en place un environnement multi-cloud.

  1. Cloud Public : les services sont fournis aux clients sur un réseau disponible pour les clients du fournisseur. Le cloud public est efficace, abordable et est souvent multilocataires, ce qui signifie que le fournisseur gère votre service dans un environnement partagé.
  2. Cloud Privé : les services sont maintenus sur un réseau privé protégé par un pare-feu. Vous pouvez créer un cloud privé dans votre propre data center ou vous abonner à un cloud privé hébergé chez un fournisseur. Le cloud privé offre plus de sécurité et de contrôle.
  3. Cloud Hybride : combinaison d’un cloud public, cloud privé et d’une infrastructure sur site. Le cloud hybride vous permet de conserver des informations sensibles dans un data center traditionnel ou un cloud privé, tout en profitant des ressources du cloud public.

Cloud public vs privé vs hybride

Comparez les trois différents types de déploiements cloud pour découvrir celui qui conviendrait le mieux à votre entreprise.

Cloud public Cloud privé Cloud hybride
Environnement Ressources informatiques publiques partagées Ressources informatiques privées Mix de ressources publiques et privées
Mise à l’échelle automatique Élevé Peut être limité Élevé
Sécurité Bonne – mais dépend de la sécurité du fournisseur Plus sûr – toutes les données sont stockées dans un data center privé Très sûr – les données sensibles sont stockées dans un data center privé
Fiabilité Moyenne – dépend de la connectivité Internet et de la disponibilité du fournisseur de services Élevée – tout l’équipement est installé dans les locaux ou hébergé chez un fournisseur de services en cloud privé dédié Moyenne à élevée – une certaine dépendance à l’égard du fournisseur de services
Coût Faible – modèle « payez pour ce dont vous avez besoin » et pas besoin de stockage et de ressources sur site Modéré à élevé – peut nécessiter des ressources sur site telles qu’un data center, de l’électricité et du personnel informatique Modéré – mélange de modèle « payez pour ce dont vous avez besoin » et de ressources sur site
Pour qui ? Les entreprises qui souhaitent tirer parti des dernières applications SaaS et de l’IaaS flexible. tout en maintenant des coûts bas Organismes gouvernementaux, prestataires de soins de santé, banques et toute entreprise qui gère un grand nombre de données sensibles Les entreprises qui souhaitent préserver la confidentialité des applications et des données critiques – tout en utilisant les services de cloud public

La sécurité du cloud

Le cloud est-il vraiment sécurisé ? La sécurité du cloud dépend de la manière dont il a été déployé et des capacités du fournisseur. Mais il a été démontré que, dans la plupart des cas, le cloud offre plus de sécurité que les installations sur site. Il y a plusieurs raisons à cela :

  • Emplacement des données : avec un déploiement sur site, vos données se trouvent dans votre installation. Or la 1ère étape pour quelqu’un qui cherche à voler vos données est de savoir où elles se trouvent. Les grands fournisseurs de cloud computing ont de nombreux serveurs à différents endroits, il est donc difficile de savoir où se trouvent les données.
  • Sécurité : avec une installation sur site, votre personnel gère toutes les procédures de sécurité et mises à jour logicielles. Récemment, une grande compagnie d’assurance a été victime d’une faille de sécurité, et il s’est avéré que le service informatique n’avait pas installé de mises à jour de sécurité depuis de nombreux mois. Grâce à un fournisseur de cloud computing réputé, les entreprises disposent d’experts en sécurité à plein temps pour protéger leurs données.
  • Sauvegarde : dans le cadre d’une installation sur site, vous êtes responsable de la sauvegarde régulière de vos précieuses informations. Si votre entreprise adopte ce type de déploiement, il est nécessaire d’avoir des copies à jour stockées hors site.

Proposez de nouvelles technologies via le cloud

Les départements informatiques subissent une pression croissante pour passer du statut de centre de coûts à celui de créateur de valeur – et doivent maintenant mener la charge en matière d’innovation. Le cloud computing et le Platform-as-a-Service (PaaS) peuvent être un catalyseur pour les DSI qui souhaitent maintenir avec succès un environnement informatique bi-modal qui encourage l’innovation rapide tout en soutenant en toute sécurité le noyau stable et critique de l’entreprise.

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Source de l’article sur sap.com

Comment assurer des livraisons dans des délais toujours plus serrés, tout en maîtrisant son impact sur la société et la planète ? Une meilleure exploitation des données peut aider à allier les impératifs d’agilité, de résilience et de responsabilité environnementale et sociale.

Dans le secteur du transport, les impacts sociaux et environnementaux restent encore mal pris en compte. Et pourtant, les travaux du Grenelle II auraient dû favoriser l’émergence d’une industrie du transport plus vertueuse.

« Ce texte misait sur la bonne volonté des acteurs du secteur, mais sans mettre en place le minimum nécessaire de contrôles, d’obligations, voire de sanctions, regrette Philippe Mangeard, président et fondateur de l’agence de notation du transport TK’Blue. Résultat, moins de 15 % des opérateurs du secteur jouent aujourd’hui le jeu. »

Problème, les donneurs d’ordres que sont les entreprises oublient souvent le maillon transport dans leur calcul d’impact environnemental et sociétal. « Et pourtant, le transport peut représenter entre 10 % et 40 % de l’empreinte globale d’une entreprise », rappelle Philippe Mangeard.

Prendre en compte l’expérience client

Avec l’économie d’expérience, la logistique ne peut être mise de côté. En effet, même si une entreprise fait le maximum pour satisfaire son client, une livraison mal réalisée (retard, produit abîmé…) réduira tous ses efforts à néant. La problématique est d’autant plus difficile à résoudre que le client devient de plus en plus exigeant : il veut être livré rapidement, mais tout en disposant d’informations claires sur les méthodes de livraison, lui permettant ainsi – s’il le souhaite – d’opter pour un mode de transport responsable.

« Du côté des entreprises, des technologies permettent d’optimiser le chargement des camions, les trajets et les plans de transport, même si l’on peut regretter qu’elles ne soient pas encore très répandues, analyse Alexis Fournier, directeur AI Strategy chez Dataïku. Mais côté client, la technologie ne suffira pas : des initiatives globales sont nécessaires. »

Sous l’impulsion des clients, des acteurs de la grande distribution, certains industriels et des géants du web, comme Amazon, commencent à se pencher sur cette question. Un standard est en train de naître, lequel permettra de définir un cahier des charges précis dédié au transport.

Savoir exploiter les données

L’optimisation du transport passe plus que jamais par la data : les ordres de transport, bien évidemment, mais également des données de terrain, comme la position des camions, la télémétrie des véhicules, voire de l’IoT, pour suivre avec plus de précision encore les colis. Bien exploitées, ces données vont permettre de maximiser le remplissage des camions et d’optimiser les plans de transport.

À ceci s’ajoutent des données tierces : calendrier des vacances scolaires, données météo, conditions de circulation… « Ces informations viennent nourrir le jeu de données d’origine et permettent d’améliorer la qualité des prévisions », explique Alexis Fournier. Le Machine Learning peut alors aider à anticiper la variabilité de la demande ainsi que les difficultés de livraison. Et éviter ainsi que certains camions ne rentrent partiellement chargés, un phénomène redouté lors des opérations de livraison à domicile. »

Afin de maximiser le remplissage des camions, une logique de réseau doit également voir le jour, pour mettre en commun les capacités de transport, y compris entre compétiteurs. Mais pour concrétiser cette notion de mutualisation des moyens, il est impératif que la donnée circule.

Débloquer les données des opérateurs

Grâce à des solutions intelligentes, comme celles de SAP, Microsoft ou Dataïku, les entreprises sont prêtes pour une exploitation des données de transport. À condition toutefois que celles-ci remontent ! Les grands opérateurs du monde du transport tardent en effet à ouvrir leurs données.

Comment une entreprise peut évaluer ses émissions globales, si elle ne connaît pas le mode de transport utilisé ? Entre un camion et une camionnette, les nuisances peuvent en effet être multipliées par 40. De plus, 20 % à 30 % des camions tournent à vide et un pourcentage non négligeable de véhicules s’avère trop polluant face aux normes actuelles. Sans ces informations, le producteur, comme le consommateur, avancent à l’aveuglette.

Mais le marché s’est subitement renversé en 2020, avec une offre de transport devenue supérieure à la demande. L’occasion pour les donneurs d’ordres de choisir leurs transporteurs en fonction de leur capacité à faire remonter des données de terrain. « Libérez la data, plaide Philippe Mangeard. Les plates-formes de traitement des données sont en place et la conjoncture fait que les entreprises sont aujourd’hui en position d’exiger la remontée de ces informations de terrain. Lorsque ce sera le cas, tout le monde sera gagnant, prédit le président de TK’Blue. »


En savoir plus sur la gestion de la chaîne logistique


 

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Les solutions de données basées sur le cloud présentent clairement des avantages, notamment une meilleure flexibilité, une collaboration plus efficace, des coûts réduits et la possibilité de changer d’échelle. Mais ce n’est pas parce que vous voulez passer au cloud afin d’en tirer tous les avantages que vous devez faire une croix sur vos investissements sur site existants.

Une stratégie hybride permet de combiner « le meilleur des deux mondes ». Avec cette approche, vous pouvez évoluer vers le cloud tout en protégeant vos investissements sur site existants. C’est là qu’interviennent SAP Data Warehouse Cloud et SAP HANA Cloud. Ces deux solutions ouvertes se connecteront en toute transparence à votre environnement sur site actuel pour l’étendre au cloud.

Voyons les avantages que présente une stratégie hybride avec SAP Data Warehouse Cloud et SAP HANA Cloud.

Pourquoi choisir SAP HANA Cloud  ?

Gérez des volumes croissants de données tout en réduisant vos coûts de stockage

Le lac de données intégré de SAP HANA Cloud réduit les coûts de stockage et d’analyse des données. Aussi, faites des économies en y conservant vos données. Vous pourrez par la suite y accéder à distance quand vous le souhaitez. Peu importe le volume de vos données, le lac de données est conçu pour le prendre en charge.

Connectez-vous facilement à toutes les sources de données

SAP HANA Cloud est une solution de gestion multi-cloud qui simplifie l’accès aux données quelles qu’elles soient et quelle qu’en soit la source au moyen d’une passerelle unique. SAP HANA Cloud est directement utilisable avec ses agents de mise à disposition des données qui permettent de se connecter à plusieurs sources cloud et magasins d’objets. Quant à la fonctionnalité Smart Data Access (SDA), elle vous offre un accès aux données en temps réel pour tous vos systèmes sur site et cloud à l’aide de tables virtuelles, tout en vous permettant de maîtriser vos coûts.

Stockage In-Memory économique

Le lac de données de SAP HANA Cloud est une simple méthode pour réduire les coûts de stockage. Pour optimiser votre stockage In-Memory actuel sur site, vous pouvez transférer des charges de travail vers SAP HANA Cloud aux fins de traitement et virtualiser l’accès à vos données, tout en gardant vos données sur site.

Faites évoluer votre puissance de calcul ou votre stockage

Lorsque votre entreprise connaît une croissance rapide, vous devez faire changer l’échelle de votre stockage de données et de votre puissance de calcul en conséquence. Étendez rapidement votre productivité sur site sans avoir à investir dans du matériel supplémentaire. Avec SAP HANA Cloud, boostez vos capacités de stockage et améliorez votre puissance de calcul dès que vous en avez besoin. C’est aussi simple que ça !

Pourquoi Geberit a lancé une nouvelle stratégie hybride avec SAP HANA Cloud

À l’instar de nombreuses multinationales performantes, les données sont essentielles pour Geberit. Pour exploiter plus facilement ses données, le leader européen des produits sanitaires a placé SAP HANA Cloud au cœur de sa nouvelle stratégie hybride en matière de données. Grâce à cette solution, l’entreprise a pu rationaliser son environnement informatique et supprimer le besoin en middleware. Aujourd’hui, elle peut accéder à ses données en temps réel de manière centralisée pour prendre des décisions éclairées en temps voulu.

«SAP HANA Cloud sera le point central pour le reporting au sein notre environnement de données. C’est la version unique de vérité qui réunit toutes nos sources de données et qui nous fournit la visibilité dont nous avons besoin.»
– Marius Reck, directeur des applications de support informatique

Pourquoi choisir SAP Data Warehouse Cloud pour étendre votre environnement

Responsabilisez vos utilisateurs et donnez plus d’impact à votre travail

Responsabilisez vos utilisateurs afin qu’ils puissent connecter, modéliser et visualiser les données par eux-mêmes avec SAP Data Warehouse Cloud. Dotée d’une interface utilisateur intuitive et d’une couche métier, cette solution facilite la modélisation des données avec SQL ou un outil graphique par glisser-déposer. Les espaces, quant à eux, fournissent un environnement isolé dans lequel les utilisateurs peuvent modéliser et combiner des ensembles de données mondiaux avec des données locales, par exemple des fichiers CSV.

Grâce à la centralisation et à la virtualisation de SAP Data Warehouse Cloud, les utilisateurs peuvent accéder aux données dont ils ont besoin sans que l’équipe informatique ait à les répliquer et à les exporter. Vous avez besoin d’améliorer un modèle en vue de sa réutilisation dans l’entreprise ? Rien de plus simple. Votre équipe informatique peut y accéder à tout moment pour le mettre à jour, sans avoir à le reconstruire dans un environnement différent.

Répondez plus rapidement aux utilisateurs

Trouvez le bon équilibre entre gouvernance centrale sécurisée, demandes de changement à la volée et responsabilisation des utilisateurs grâce aux espaces de SAP Data Warehouse Cloud. Les espaces sont des environnements isolés dans lesquels les utilisateurs peuvent explorer les données. Dans la fonction de gestion des espaces, l’équipe informatique peut configurer et ajuster très facilement les connexions aux données, l’accès utilisateur et les quotas de calcul/stockage de chaque espace. Étant donné que chaque espace est isolé, les données restent gérées de manière centralisée et connectées en temps réel aux données sous-jacentes de l’entreprise. Dans leur espace, les utilisateurs ont la possibilité d’établir des connexions à de nouvelles sources de données, charger des fichiers locaux et modéliser des données avant de partager en temps réel les informations mises au jour avec d’autres utilisateurs sans affecter l’intégrité des données sous-jacentes.

Un point d’accès unique à toutes vos données

Sans entrepôt de données, il est difficile de garantir la qualité des données. Qui plus est, face à l’augmentation du volume et du nombre de sources de données, votre environnement se complexifie, ce qui peut nuire aux performances et aux analyses. Avec SAP Data Warehouse Cloud, l’équipe informatique peut consolider les données et tirer profit de services ETL/ELT, comme la mise en place de pipelines ou la transformation des données, pour créer une couche de données robuste et très performante.

L’équipe informatique ou les utilisateurs peuvent ensuite définir l’accès aux données en créant et en gérant des modèles de données complexes. En parallèle, la couche métier de SAP Data Warehouse Cloud mappe les concepts métier aux données sous-jacentes, afin qu’un plus grand nombre d’utilisateurs puissent comprendre et modéliser les données par eux-mêmes.

Atténuez la menace du Shadow IT

SAP Data Warehouse Cloud est une solution de bout en bout qui répond à tous les besoins de vos collaborateurs, depuis l’intégration jusqu’à la modélisation en passant par l’analyse, ce, afin de limiter le recours à des solutions ad hoc. Elle est également ouverte, ce qui permet d’y connecter les outils tiers dont vos collaborateurs se servent et de les gérer de manière centralisée. Peu importe la fonction ou le service de vos collaborateurs, SAP Data Warehouse Cloud vous permet de définir des autorisations claires et d’attribuer des rôles aux utilisateurs. Grâce aux espaces, l’équipe informatique dispose d’une visibilité à l’échelle de l’entreprise et peut gérer les différentes sources de données et connexions de manière centralisée.

Porsche étend SAP BW/4HANA vers le cloud avec SAP Data Warehouse Cloud

Porsche souhaitait entamer la transformation numérique d’un plus grand nombre de ses collaborateurs. Le groupe automobile avait déjà plusieurs systèmes en place, notamment des systèmes SAP (tels que SAP BW/4HANA et SAP ERP) et des systèmes tiers. Il ne souhaitait donc pas rajouter d’énièmes systèmes à cette organisation. Ce dont Porsche avait besoin, c’était d’une couche virtuelle unique pour connecter l’ensemble de ces systèmes et optimiser le flux des données. Le tout, dans un environnement géré pour éviter les éventuelles erreurs.

C’est ce qu’a permis l’extension de SAP BW/4HANA vers le cloud avec SAP Data Warehouse Cloud, entre autres choses.

«Nous avions besoin d’une solution qui réunirait l’ensemble de nos systèmes existants et qui ferait en sorte que chaque utilisateur final ait accès aux données dont il a besoin, et uniquement à ces données. SAP Data Warehouse Cloud était la solution idéale pour transformer notre architecture de données sans avoir à dépenser un montant colossal.»
– Markus Hartmann, directeur de la gestion des projets informatiques chez Porsche

Commencez petit et voyez grand

Chaque entreprise a une transition vers le cloud différente. Que l’objectif soit de responsabiliser les utilisateurs ou de créer une version unique de la réalité, SAP HANA Cloud et SAP Data Warehouse Cloud offrent la flexibilité dont vous avez besoin.

SAP HANA Cloud et SAP Data Warehouse Cloud ne nécessitent aucun investissement préalable, et c’est SAP qui s’occupe de la gestion et de la maintenance. Vous souhaitez évaluer vos besoins ? Pas de problème. Lancez plusieurs projets pilotes et voyez ce qu’il vous faut. C’est là l’atout de ces deux solutions : grâce à leur approche flexible, vous pouvez commencer petit et évoluer au fil du temps. Par la suite, vous pouvez mettre en place une solution hybride à long terme pour tirer tous les avantages du cloud et des systèmes sur site, ou passer intégralement au cloud. À vous de voir !

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Le climat économique et social actuel a mis les entreprises de toutes tailles face à des défis inédits. Notre époque n’avait encore jamais connu de tels chamboulements, à la fois internes et externes. Les directeurs et services financiers, qui s’efforcent de bien gouverner leur entreprise, vivent sans doute les moments les plus difficiles de leur carrière.

À l’heure actuelle, le directeur financier et surtout l’équipe de planification et d’analyse financières doivent continuer d’avancer malgré de nombreuses incertitudes, notamment :

  • l’impact des perturbations des canaux de ventes sur le chiffre d’affaires
  • la gestion du flux de trésorerie et des liquidités
  • la gestion des dépenses et la maîtrise des coûts
  • les projections financières optimistes et les conseils basés sur des suppositions floues

Incertitudes et choix à faire

Pour le service de planification et d’analyse financières, ce ne sont pas des questions isolées, mais tout un ensemble de problèmes et de doutes qu’il faut gérer de manière globale. Faut-il puiser dans une ligne de crédit pour préserver la fluidité du fonds de roulement ? Le flux de trésorerie et les liquidités actuels permettront-ils de couvrir les dépenses à court terme ainsi que les initiatives de capital actuelles et à venir ? Peut-on bénéficier des programmes gouvernementaux d’aide salariale ? Que dire aux actionnaires sur les prévisions du solde de l’année ? Existe-t-il des moyens d’aider nos clients à réussir ?

Ces questions se posent aux services financiers, mais aussi à l’ensemble de l’entreprise, dont les différentes équipes se penchent sur les budgets et les tactiques envisageables.

  • Les programmes actuels tiennent-ils compte du marketing ?
  • La chaîne logistique est-elle confrontée à des disruptions ?
  • Quelles sont les conséquences pour la planification de la demande
  • Quelles sont les suggestions des RH concernant les niveaux d’effectifs actuels, et quels effets auront-elles sur les résultats ?

Il faut regrouper tous ces budgets et modèles individuels en une vue unique pour pouvoir comprendre les interdépendances.

Planification d’entreprise collaborative pour éliminer les silos

Un paradigme de planification moderne permettrait de résoudre facilement ces problèmes : la planification d’entreprise collaborative. Elle consiste entre autres à éliminer les silos, et ainsi à relier instantanément toutes sortes de plans. Les finances disposent donc d’un aperçu réel de la santé financière actuelle pour ne prodiguer que les conseils les plus avisés. Par exemple, elles peuvent évaluer l’impact d’un plan commercial sur les campagnes marketing, ou relier un processus S&OP (ventes et opérations) rapproché à un plan financier. Un analyste peut déterminer quel plan d’effectifs pourrait impacter la productivité des collaborateurs et la trésorerie.

Les finances doivent aussi pouvoir prendre des décisions rapides. Grâce à la planification d’entreprise collaborative, le service financier n’est pas tenu de suivre les plans établis. Aujourd’hui, on ne peut plus travailler dans un environnement où les plus mauvais services financiers repoussent les décisions parce qu’ils utilisent des feuilles de calcul et outils de planification obsolètes. Si au contraire ils disposent des technologies adéquates, ils pourront instantanément simuler l’impact de plusieurs scénarios. Les outils d’analyse modernes associés aux outils d’analyse prédictive et au Machine Learning leur permettront de suivre les recommandations pour obtenir les meilleurs résultats. Quant aux tableaux de bord et à la visualisation intégrée, ils offrent aux utilisateurs finaux un reporting en temps réel et une expérience esthétiquement agréable avec un risque d’erreur minimal, contrairement aux feuilles de calcul.

Une discussion instantanée pour une prise de décision rapide

Enfin, la plupart des organisations, y compris les services financiers, ont étendu leur capacité de travail à l’espace virtuel ; elles ne sont plus limitées par les murs de l’entreprise. La planification d’entreprise collaborative encourage la discussion instantanée pendant la planification et la prévision. Les problèmes géopolitiques ont eu des répercussions extraordinaires sur les prix des marchandises. Une situation qui, tout comme les problèmes liés à la pandémie, nécessite une collaboration et un consensus immédiats. Les décisions doivent être prises sans délai, sans le soutien des réunions, messages vocaux ou fils d’e-mails.

Avec la planification d’entreprise collaborative, les services financiers peuvent guider leur entreprise pour l’aider à obtenir les meilleurs résultats et à continuer d’avancer dans le bon sens malgré les difficultés du moment. La planification d’entreprise collaborative permet aux finances de comprendre tous les aspects de leur entreprise, de recommander et d’évaluer divers scénarios, de prendre les bonnes décisions, et de se positionner comme les véritables leaders de l’entreprise.

Pour en savoir plus, lisez ce rapport de Ventana Research intitulé « Planification d’entreprise collaborative : Améliorer la valeur opérationnelle de la planification et de la budgétisation à l’échelle de l’entreprise ».

À propos de Pras Chatterjee

Pras Chatterjee est directeur marketing produits principal pour la planification et l’analyse chez SAP, en particulier pour les solutions SAP Analytics Cloud et SAP Business Planning and Consolidation. Avant de rejoindre le service Marketing produits, Pras était directeur du cabinet SAP EPM et responsable des services SAP Business Analytics en Amérique du Nord. Il a également été architecte de solutions pour SAP, spécialisé dans la planification et les consolidations dans le monde entier. Comptable agréé, Pras a travaillé au service financier de diverses sociétés de logiciels, dont plusieurs entreprises du Fortune 500.

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Source de l’article sur sap.com