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Diageo, Maersk, Versuni et Fitcoin choisissent les innovations clés en main de SAP pour révolutionner leur business model et accélérer la transformation.

SAPPHIRE Barcelone — Mercredi 24 mai 2023 – Aujourd’hui, à l’occasion du salon SAP SAPPHIRE à Barcelone, en Espagne, SAP SE (NYSE : SAP) a dévoilé une série de partenariats stratégiques avec des entreprises internationales illustrant la manière dont SAP transforme leurs modèles d’entreprise, améliore la qualité de l’expérience client, crée les fondations pour l’innovation et la croissance, et promeut positivement le bien-être physique et mental grâce au lancement d’une plateforme de bien-être en entreprise.

Vous trouverez ci-dessous un résumé des annonces.

 

Diageo réalise son plus gros investissement technologique pour standardiser ses pratiques dans le monde entier 

Diageo, producteur de Guinness, Smirnoff et Johnnie Walker, s’est associé à SAP et IBM Consulting dans le cadre d’un programme de plusieurs millions de dollars. Cela constitue le plus gros investissement de Diageo dans sa technologie et ses services à ce jour.

Le programme pluriannuel aidera Diageo à :

  • Améliorer l’interaction entre les clients et les fournisseurs, grâce à la mise en œuvre de solutions d’automatisation et de flux de travail avancés.
  • Transférer l’organisation mondiale vers une plateforme opérationnelle unique, en améliorant l’efficacité de l’architecture informatique et de son modèle de soutien technologique.
  • Transformer les rapports de performance, afin d’obtenir une meilleure vision pour maximiser les opportunités commerciales.
  • Poursuivre la numérisation de son environnement de contrôle et de conformité, afin de rendre l’entreprise plus robuste et plus résistante.
  • Adopter des modes de fonctionnement standardisés permettant une plus grande agilité et une plus grande flexibilité dans la manière dont Diageo répond aux tendances émergentes du marché.

 

Diageo mettra en oeuvre le nouveau modèle basé sur le cloud, RISE with SAP S/4HANA Cloud, dans 180 pays, en veillant à ce que son infrastructure informatique soit simplifiée et prise en charge de manière unifiée.

Ce programme de transformation positionnera Diageo à la pointe des prestations de services clients et améliorera sa résilience dans un contexte où les attentes des consommateurs mutent et où le contexte économique est en évolution constante, créant les bases d’une entreprise prête à faire face aux défis d’avenir. Cet effort de normalisation et d’automatisation permettra à Diageo de suivre les commandes de ses clients en temps réel à l’échelle mondiale, et d’identifier de nouvelles opportunités commerciales dans les secteurs on trade et off trade.

IBM Consulting, partenaire de longue date de SAP et de Diageo, a été sélectionné pour diriger la mise en œuvre de RISE avec SAP S/4HANA Cloud.

 

Maersk utilise SAP Business Technology Platform pour accélérer sa transformation stratégique

La plus grande société de transport maritime par conteneurs au monde a réalisé des progrès significatifs dans sa transformation numérique en utilisant SAP Business Technology Platform pour accélérer son orientation stratégique ainsi que pour automatiser, accroître l’efficacité et la facilité d’utilisation des processus de gestion.

Avec un large éventail de domaines d’activité, notamment le transport maritime par conteneurs, les terminaux portuaires, la logistique et la chaîne d’approvisionnement, Maersk, dont le siège est au Danemark, exploite plus de 700 navires et couvre environ 343 ports dans plus de 100 pays à travers le monde. D’un point de vue stratégique, Maersk est en train de passer du statut de compagnie maritime à celui de fournisseur de chaîne d’approvisionnement de bout en bout.

Concrètement, Maersk a utilisé SAP BTP pour développer et mettre en œuvre des applications et des solutions dans des domaines tels que :

  • Gestion du crédit client : Auparavant, le processus comportait beaucoup d’activités manuelles, ce qui pouvait entraîner des erreurs et des retards. Désormais, Maersk utilise SAP BTP pour automatiser et personnaliser son processus de gestion du crédit client.
  • Rapprochement des comptes fournisseurs : Maersk a utilisé la plateforme d’automatisation de SAP BTP et l’automatisation intelligente des processus robotiques (SAP iRPA) pour effectuer des actions automatisées telles que l’analyse des courriels et l’extraction des pièces jointes, la conversion des données non structurées en données structurées et l’intégration d’une logique de validation dans les procédures au sein de la plateforme SAP BTP, réduisant ainsi les processus manuels dans les centres de services partagés de Maersk.
  • Garanties de trésorerie : Auparavant, ce processus nécessitait beaucoup de papier et pouvait entraîner des problèmes de qualité des données, ce qui entraînait des retards. Désormais, grâce à SAP BTP, Maersk a automatisé le processus et créé deux rôles spécifiques : le demandeur de garantie bancaire et l’approbateur. La solution comprend également l’intégration avec des banques externes.
  • Libération du fret par le client : Maersk a également des clients qui sont des clients de fret, c’est-à-dire qu’ils paient avant que le fret ne soit libéré. Cela nécessite un processus très délicat pour s’assurer que le paiement ait été reçu avant que la cargaison ne soit libérée. Le processus est déclenché par plusieurs systèmes back-end. Grâce à l’IA intégrée et à l’automatisation des processus dans SAP BTP, le paiement est associé à la facture, au document de transport et aux opérations de dédouanement du conteneur. Maersk a créé un quota de confiance IA qui autorise automatiquement si tout est correct à 100 %.
  • Planification et analyse : L’ensemble de la finance, de la planification et de l’analyse de Maersk est en train d’être transféré vers SAP Analytics Cloud. Cela permet à Maersk de fournir une planification et une analyse financières de bout en bout, y compris la budgétisation et les prévisions.

 

Versuni crée une base solide pour l’innovation et la croissance avec SAP et TCS

Versuni, qui regroupe les marques d’appareils électroménagers les plus renommées au monde, s’est engagé dans la refonte de son architecture technologique en 18 mois. Avec RISE with SAP et Tata Consultancy Services (TCS) comme partenaire stratégique, Versuni a migré vers un environnement SAP complet dans 55 pays et dans les temps impartis, et ce, avec SAP S/4HANA comme base pour l’innovation et la croissance.

Versuni a été confronté à un défi de taille. En l’espace de 18 mois seulement, il fallait créer une base solide – un “minimum viable product” – pour les opérations et la croissance de l’entreprise. Pour y parvenir, Versuni a lancé le programme Exuviate. Il s’agit d’une référence au processus par lequel les animaux tels que les insectes, les reptiles et certains mammifères se débarrassent de leur vieille peau ou coquille trop étroite pour les laisser se développer. Le programme était basé sur les principes “SAP, unless” et “cloud, unless”, et utilisait RISE with SAP pour faire la transition vers l’ERP dans le cloud. L’objectif est de créer une entreprise axée sur le numérique, qui stimule l’innovation et la croissance grâce à une prise de décision fondée sur les données.

Versuni, qui s’appuie sur SAP depuis plus de 30 ans en utilisant la suite d’applications de SAP, a bénéficié de processus intégrés de bout en bout, d’une gestion robuste des données et d’analyses avancées et d’intelligence artificielle. Ces composants sont essentiels pour stimuler l’innovation, l’efficacité opérationnelle et offrir de meilleures analyses.

Le plus grand défi consistait à établir les fondations nécessaires à la gestion et à l’expansion de l’entreprise dans un délai très serré de 18 mois. Versuni a remplacé ou supprimé tous les systèmes, de la messagerie électronique à la comptabilité, du marketing à la production et de la chaîne d’approvisionnement aux services de relation avec les clients. Il s’agissait du plus grand programme de ce type, où que ce soit et dans n’importe quel secteur d’activité.

Le programme comprenait la mise en œuvre de 40 nouveaux réseaux, le remplacement de 4 700 ordinateurs portables et de bureau, plus de 60 nouvelles applications dans le cloud, la migration de plus de 300 objets de données, la refonte de 400 rapports et de 3 500 processus. Versuni a réussi à passer à la SAP Best of Suite dans les délais impartis. Le 1er mai 2023, Versuni a mis en service ce nouvel environnement à l’échelle mondiale en une seule fois.

 

Fitcoin lance un projet pilote avec l’Université de Californie

Fitcoin a lancé une plateforme de bien-être développée sur la base de la technologie SAP qui permet de gagner une monnaie virtuelle en pratiquant une activité sportive. Cette monnaie est échangeable contre des récompenses destinées à améliorer la santé de ses usagers. La plateforme de bien-être  Fitcoin business, qui promeut positivement le bien-être physique et mental, démarre un projet pilote avec l’UC Davis, qui fait partie de l’université de Californie.

Le concept de Fitcoin est intelligent et innovant. Les utilisateurs épargnent une monnaie numérique (Fitcoins) via une application sur leur smartphone, accumulable en réalisant des exercices sportifs comme de la marche et du vélo. Les utilisateurs peuvent ensuite échanger les Fitcoins épargnés contre des récompenses saines qu’ils choisissent eux-mêmes dans le catalogue Fitcoin en ligne sur leur smartphone.

 

Christian Klein, PDG de SAP, conclut : “Partout dans le monde, la réussite de nos clients dépend de leur capacité à innover pour surmonter les bouleversements de marché, l’évolution des cadres réglementaires et les pénuries de compétences. Les partenariats que nous avons dévoilés à l’occasion de SAP SAPPHIRE illustrent le rôle que notre technologie révolutionnaire joue chaque jour pour aider nos clients à prospérer. Qu’il s’agisse d’automatisation axée sur la connaissance, de simplification de plateforme technologique, d’amélioration de l’expérience client ou de celle des employés, nous sommes là pour aider nos clients à relever les défis auxquels ils sont confrontés”.

 

Guide des actualités SAP SAPPHIRE 2023

Plus de détails sur les nouveautés, les lancements et les annonces dans le Sapphire News Guide.

Visitez le SAP News Center. Suivez SAP sur Twitter @SAPNews.

FIN

A propos de SAP en France

La stratégie de SAP est d’aider chaque organisation à fonctionner en « entreprise intelligente » et durable. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à opérer au mieux : 87 % du commerce mondial total est généré par nos clients. Nos technologies de Machine Learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analyse avancée aident nos clients à transformer leurs activités en « entreprises intelligentes ». SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de leur business et favorise la collaboration pour qu’ils puissent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie afin que les entreprises puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent, sans interruption. Notre suite d’applications et de services end-to-end permet aux clients privés et publics de 25 secteurs d’activité dans le monde entier, de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Grâce à un réseau mondial de clients, de partenaires, d’employés et de leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun.

 

Pour plus d’informations, visitez le site www.sap.com.

Contact presse – Sylvie Léchevin – sylvie.lechevin@sap.com – sap@the-arcane.com

 

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Source de l’article sur sap.com

Les IA génératives telles que ChatGPT ou Dall.E ont permis au plus grand nombre de découvrir les différentes applications de la technologie dans des domaines variés et parfois surprenants, comme l’Art.

L’innovation est souvent le fruit d’une rencontre.

L’innovation est souvent le fruit d’une rencontre entre des personnes, des outils et des savoir-faire qui de prime abord semblent tout opposer.

Sur une initiative de la DRAC, le programme « Art & Mondes du travail » est un dispositif qui met en relation 3 acteurs : l’entreprise, l’artiste et la structure de diffusion.  En collaboration avec l’Espace de l’Art Concret de Mouans Sartoux (06), SAP Labs France a accueilli durant 6 mois l’artiste plasticien Florian Schönerstedt.   

Au cours de sa résidence, l’artiste s’est imprégné de la culture d’entreprise du centre de R&D à Sophia Antipolis en rencontrant chercheurs et experts. Florian a toujours insisté sur la spontanéité de sa démarche : « Je ne voulais pas venir avec une idée préconçue et demander une exécution technique de la part des collaborateurs SAP ».

Francesco Di Cerbo, chercheur en cybersécurité chez SAP Labs France, a été sensible à la démarche artistique de Florian. Tous deux ont immédiatement constaté des similitudes dans les règles, les protocoles, les démarches appliquées à leurs univers professionnels diamétralement opposés : la collecte de données, l’exploitation de ces dernières et la restitution, sont pour le chercheur et l’artiste des démarches essentielles dans la concrétisation de leurs projets respectifs.

D’une réflexion commune, ils explorent le CV, cet outil qui est le premier point de contact avec une entreprise. Un simple « papier » sur lequel un ensemble de données personnelles traitées définissent – et conditionnent presque – un être humain.  Francesco et Florian ont ainsi imaginé un générateur de CV d’artiste. L’IA et les nouvelles technologies nous offre ainsi la possibilité de rencontrer un alter-égo professionnel à travers les expériences décrites dans son curriculum vitae.

La technologie au service de l’art augmenté ?

Pour concrétiser ce projet, Francesco Di Cerbo a utilisé un LLM (Large Language Model) combiné à un algorithme basé sur un réseau des probabilités conditionnelles pour générer les différentes parties d’un CV d’artiste : les titres d’expositions, la fréquence des expositions par an et la distribution d’années dans la carrière de l’artiste. A été utilisée une technique nommée “confidentialité différentielle” pour obtenir l’anonymité des données tout en préservant les informations. Francesco précise que les données privées comme les noms et prénoms n’ont pas été pris en considération. Les données ont été recueillies à partir du site documentsdartistes.org, avec leur permission. Ce site a des biographies des plusieurs artistes actives dans la région PACA. Au total plus de 200 CV d’artistes ont permis d’entrainer l’intelligence artificielle. Le design de l’interface a été imaginé par Ashwin Tanjore Shyamsundar, UX Designer, et le développement opéré par Marie-Pierre Mela, Développeur chez SAP Labs France.

De gauche à droite : Ashwin Tanjore Shyamsundar, Francesco di Cerbo, Marie-Pierre Mela, Florian Schönerstedt

Une œuvre collaborative  exposée à l’Espace de l’Art Concret du 22 avril au 14 mai 2023.

Le temps d’un instant, en tapant quelques caractères sur un clavier suivi d’un clic, les visiteurs ont pu découvrir alors leur CV, vraisemblablement authentique. Certains notent même des cohérences probables avec leur véritable chemin de vie. Environ 500 visiteurs sont venus découvrir l’installation le temps de l’exposition.

Pour Francesco, le résultat de cette expérience inédite est sans appel : “Combiner les capacités d’une entreprise comme SAP et d’un artiste du monde digital comme Florian était sans doute une bonne idée : le fournisseur d’une des solutions logicielles la plus concrète et solide pour les entreprises, a prêté son visage et sa technologie à un projet visionnaire et pertinent dans le domaine de la suggestion. L’amalgame donne à mon avis un résultat qui semble à la fois très concret et très surprenant. D’où son intérêt et sa valeur.”

Le succès de cette collaboration inédite a suscité la curiosité de nos voisins. Mr David Simplot, Directeur de 3IA, (à gauche sur la photo), a rencontré l’artiste et l’équipe du projet au cours d’une visite guidée. Lui-même s’est découvert une folle carrière artistique avec au compteur une vingtaine d’expositions individuelles à son actif !

Plus qu’un projet d’artiste, cette œuvre collaborative vient interroger notre rapport aux données personnelles et le traitement de ces dernières. Comme un logiciel, cette œuvre pourrait être la première version d’un générateur de CV plus abouti. Pour continuer d’explorer ce domaine, Florian Schönerstedt est candidat à l’appel à projets de l’Université Nice Côte d’Azur .

« Il faut des partenaires capables de nous apprendre quelque chose que l’on ne sait pas ou à quoi on ne pense pas. C’est ce qui permet de faire naître les nouvelles réalités », Martin Wezowski, Chief Futurist Officer SAP, en mars 2023.

SAP Labs France s’entoure de partenaires audacieux pour ensemble façonner un écosystème innovant, performant et créatif autour de la Tech.

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Source de l’article sur sap.com

Installer des panneaux solaires sur les camions frigorifiques, dématérialiser les processus dans les entrepôts, utiliser des données précises en temps réel pour gérer le coût environnemental des livraisons par produit et par itinéraire… Ces initiatives, et bien d’autres, sont au centre des préoccupations des leaders de la Supply Chain, qui s’efforcent de rendre cette dernière plus durable et d’alléger le fardeau pour la planète.

Si ces actions figurent en bonne place dans l’agenda logistique, c’est que la durabilité est un levier important. Selon le Forum international des transports, les émissions de dioxyde de carbone devraient afficher une hausse de 16 % d’ici 2050, à la suite de l’augmentation du transport de marchandises – et ce, même si les pays s’engagent à les freiner. Si l’on n’intervient pas, les villes du monde entier accueilleront des millions de véhicules de livraison de fret et de colis en plus au cours de la prochaine décennie. Résultat : davantage d’embouteillages et une augmentation équivalente des émissions de gaz à effet de serre, comme le signale le Forum économique mondial.

La conclusion qui s’impose : il est primordial de trouver comment rendre la logistique et les livraisons plus durables du point de vue environnemental.

« Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques », remarque Josué Velázquez Martínez, directeur du laboratoire des Supply Chains durables du Centre de transport et de logistique du MIT. « Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs, et s’efforcent vraiment d’améliorer tous les aspects de la Supply Chain ».

Ces mêmes entreprises pourraient se trouver contraintes de prendre davantage de mesures. Si l’on se réfère aux règles en vigueur, nombre d’entre elles n’indiquent pas suffisamment les émissions générées par leur Supply Chain dans leurs rapports de durabilité, voire les omettent totalement, indique le New York Times. Or, il est possible qu’elles y soient bientôt obligées, car les autorités de régulation ont aujourd’hui la logistique dans le collimateur. Aux États-Unis, le législateur envisage de demander aux entreprises publiques de déclarer leurs émissions tout au long de leur Supply Chain. L’UE a également élaboré une proposition de directive qui renforce les règles de communication d’informations en matière de durabilité.

Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques. Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs.

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Les attentes des consommateurs, les réglementations et la demande du marché poussent les dirigeants d’entreprises à agir davantage sur le terrain de la durabilité. Tout naturellement, c’est au niveau des systèmes de logistique et de distribution que sont mises en place de nouvelles normes, qui contribueront largement à créer un avantage concurrentiel. En effet, les entreprises qui économisent sur la livraison en utilisant moins d’énergie et de ressources bénéficient d’un meilleur retour sur investissement (sur leur parc de camions, par exemple) et imaginent des modes de livraison plus efficaces. À cela s’ajoute, du côté des consommateurs, une conscience accrue du coût environnemental des livraisons et une volonté de choisir des options moins rapides pour préserver la planète.

Mais pour voir l’avènement d’une logistique durable, nous devons optimiser nos itinéraires de transport, construire des entrepôts plus efficaces et utiliser plus souvent et plus efficacement les données. Autant de tâches qui n’ont rien de simple. Avant de pouvoir réellement mesurer les progrès en matière de développement durable et agir sur l’empreinte carbone des produits, il y a de nombreuses étapes à mettre en œuvre.


Pas de temps à perdre: Découvrez pourquoi les entreprises doivent faire coïncider leurs ambitions et leurs actes en matière de durabilité.

Lire les actualités

 

D’après le rapport « Le paradoxe de la Supply Chain durable » établi par SAP et Oxford Economics, les cadres dirigeants ne connaissent pas encore suffisamment leur Supply Chain et éprouvent des difficultés à la rendre plus durable. Ils en sont encore à fixer des objectifs, et non à les mettre en application. Près de la moitié des personnes interrogées jugent que la complexité et le coût sont les deux principaux obstacles dans cette démarche de durabilité.

Mais comme l’explique Shimon Gowda, responsable de configuration de la Supply Chain chez Chainalytics, une pression croissante incite les entreprises à gagner en visibilité sur leur Supply Chain globale et à atteindre la neutralité carbone. « De plus en plus d’entreprises s’efforcent de mesurer l’empreinte carbone de leur réseau actuel », ajoute-t-il. « Les leaders du secteur mettent tout en œuvre pour élaborer une mesure précise et exacte, qui servirait de point de référence auquel comparer une situation à l’instant t. »

Pourquoi la logistique constitue un objectif de durabilité majeur

La logistique est une mission complexe. Elle consiste à gérer l’acheminement des matières premières, des produits intermédiaires et des emballages à travers le monde en direction des sites de production, mais aussi la distribution des produits depuis leur lieu de fabrication jusqu’au consommateur. Or, le transport fait partie des domaines dans lesquels l’objectif « zéro émissions » est un enjeu important. Il s’agit notamment de réduire les distances parcourues et d’utiliser plus efficacement les différentes options. Il n’est pas rare, par exemple, que des camions reviennent à vide une fois leur livraison effectuée.

 

Prenons l’exemple des transports frigorifiques : nous utilisons des camions réfrigérés pour transporter les produits pharmaceutiques, les fruits et légumes, les produits laitiers, la viande et les boissons. Cela nécessite de maintenir la chaîne du froid à l’intérieur de la remorque – ce qui consomme beaucoup d’énergie, traditionnellement de l’essence.

 

Certaines entreprises contribuent à rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives. eNow, par exemple, installe des panneaux solaires sur le toit des remorques. Quant à Coldtainer, il fabrique des boîtes de stockage pour la chaîne du froid.

Certaines entreprises s’efforcent de rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives.

 

D’après le média NPR, des entreprises bien établies telles que FedEx et DHL investissent dans des matériels et des équipements tels que des véhicules électriques. Mais M. Martínez en est convaincu : se concentrer uniquement sur de nouveaux véhicules est le meilleur moyen de manquer d’importantes opportunités.

 

« Je constate qu’on s’intéresse beaucoup aux équipements, ce qui est vraiment une bonne chose pour le long terme », explique-t-il. « Mais en attendant, il y a de nombreuses opportunités auxquelles les entreprises ne font pas vraiment attention à ce stade. »

 

Lorsque votre kilométrage varie, choisissez le bon véhicule pour chaque itinéraire de livraison

Ces opportunités, qu’étudient notamment M. Martínez et bien d’autres personnes, ce sont notamment des systèmes de planification des transports qui optimisent les itinéraires, réduisent le kilométrage et les émissions, et analysent les effets de la topographie sur les performances des camions.

 

Renouveler sa flotte n’est pas, en soi, un mauvais choix. Mais un camion neuf n’est pas nécessairement la meilleure option, écologiquement parlant. Les recherches du laboratoire d’étude de durabilité des Supply Chains ont permis d’établir que le kilométrage, tel qu’il est mentionné sur les sites Internet des constructeurs automobiles, est divisé par deux environ en conditions de livraison réelles. L’écart tient probablement au fait que les tests des camions sont réalisés dans des conditions différentes.

Un leadership porteur de sens: Découvrez comment les entreprises placent la durabilité au cœur de leur stratégie.

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« Les constructeurs font probablement leurs tests dans des conditions qui n’ont rien à voir avec une exploitation réelle, en particulier sur les derniers kilomètres parcourus », avance M. Martínez.

Il suffit de comparer les performances d’un camion qui se déplace sur autoroute, à une vitesse moyenne comprise entre 65 et 80 km/h, et qui fait trois arrêts de livraison, avec celles du même camion qui parcourt une zone très vallonnée à 8 ou 16 km/h et qui effectue vingt arrêts de livraison. Les chiffres seront très différents, et dépendront du modèle. Les camions anciens ont tendance à afficher de meilleures performances que les neufs sur autoroute ; dans une étude menée avec l’entreprise de logistique mexicaine Coppel, l’équipe de M. Martínez a trouvé des exemples attestant d’une meilleure efficacité en carburant (jusqu’à 15 % de différence). L’étude a été réalisée en utilisant une vitesse, des longueurs de segments (soit la quantité d’arrêts sur un itinéraire donné) et un profil topographique moyens, et en s’appuyant sur l’apprentissage automatique pour classer les régions en fonction de ces caractéristiques – certaines étant plus résidentielles, d’autres urbaines, d’autres mixtes.

Imaginez que vous puissiez dire à un client : « Si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage. »

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Sur la base de l’analyse effectuée, l’équipe de Martínez a modélisé une réaffectation des véhicules permettant d’exploiter chacun sur les zones dans lesquelles il réalise les meilleures performances. Les résultats indiquent une réduction de 3 % du carburant utilisé – un chiffre non négligeable pour les entreprises, qui consacrent chaque année des millions à ce poste. À partir de la même hypothèse, l’équipe a également mis en place un projet pilote en conditions réelles, avec 10 véhicules sur un mois. Elle a constaté 8 % d’économies de carburant.

« Il n’est pas vraiment nécessaire d’investir, seulement de réaffecter le matériel existant », conclut M. Martínez. « Mais si vous comptez renouveler votre parc de véhicules, alors vous devez vous assurer que les nouveaux seront utilisés dans les régions attendues, puis réaffecter ceux que vous allez conserver dans votre exploitation. »

Ces résultats montrent comment la combinaison des données, des capacités de calcul et des algorithmes peut participer à améliorer le transport. La topographie a aussi son importance, ajoute M. Martínez, mais elle n’est généralement pas prise en compte dans les évaluations environnementales, car on opte plutôt pour les itinéraires les plus courts et les plus rapides, et parce que c’est un facteur complexe. Pourtant, c’est logique : monter une pente ne nécessite pas la même quantité d’énergie que de la descendre.

« Gérer ces données en utilisant le suivi GPS pour mieux cerner les faits et prendre des décisions mieux informées représente une opportunité considérable », explique-t-il. « C’est ce que j’appelle faire une petite place aux problématiques de la Supply Chain pour réduire réellement les émissions autant que possible, tout en continuant de répondre aux attentes de vos clients et d’atteindre vos objectifs commerciaux. »

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Une livraison le jour même est une opération complexe, car elle implique de nombreux déplacements dans les mêmes zones, avec des camions qui ne sont pas toujours pleins – ce qui augmente les émissions. Le laboratoire de recherche sur la durabilité des Supply Chains a réalisé une expérience pour voir si les consommateurs font des choix différents en fonction de leur sensibilité écologique et de leur capacité à attendre.

Dans cette expérience du « bouton vert », 52 % des clients ont effectivement changé leurs choix de livraison pour limiter leur impact environnemental. Le laboratoire a essayé différentes manières de quantifier ce paramètre pour l’utilisateur, par exemple la réduction des émissions de CO2 ou le nombre d’arbres sauvés. Avec l’exemple des arbres, les chercheurs ont établi que les clients étaient prêts à attendre quatre jours de plus en moyenne pour être livrés. Pour être précis, 70 % ont seulement déclaré qu’ils feraient ce choix, tandis que 52 % l’ont réellement fait – ce qui représente déjà plus de la moitié de la population considérée.

« Il est possible de communiquer avec transparence autour de la Supply Chain avec les clients, afin qu’ils puissent utiliser ces informations au moment d’acheter », insiste M. Martínez. Bien sûr, ce n’est pas simple. Il faut pouvoir indiquer les émissions de CO2 correspondant à chaque commande qui s’affiche dans le panier d’un consommateur, afin que ce dernier dispose de données précises et comprenne l’impact de sa décision. Cela nécessite de nombreuses analyses, voire la validation d’un tiers pour légitimer l’information fournie. Mais ce procédé représenterait un avantage significatif pour asseoir la crédibilité environnementale des marques.

« Imaginez que vous puissiez dire à un client :  si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage ; vous participerez à préserver l’environnement », explique M. Martínez.

La valeur ajoutée des entrepôts locaux en termes de durabilité

Ancrer les Supply Chains localement, en alternant entre les sources d’approvisionnement et sites de production locaux et éloignés, est une autre manière de renforcer leur durabilité. Dans cette perspective, les entrepôts jouent un rôle important : construire des hangars de petite taille, à proximité de la demande, permet en effet de réduire les temps de trajet et les émissions. Les entrepôts constituent aujourd’hui le type de bâtiment commercial le plus volumineux aux États-Unis et, à en croire l’Agence américaine d’information sur l’énergie, les chiffres ne font qu’augmenter.

Il serait possible d’imposer aux entrepôts qu’ils soient autonomes énergétiquement et de les concevoir neutres en carbone. La production d’énergie alternative – par exemple, à l’aide de panneaux solaires installés sur le toit – semble couler de source et, dans certaines zones, elle est d’ores et déjà obligatoire ou subventionnée. L’Allemagne, par exemple, propose un soutien financier à l’installation d’infrastructures solaires. Aux États-Unis, il existe une multitudes d’aides fédérales et étatiques.

À Elizabeth, dans le New Jersey, East Coast Warehouse dispose de panneaux solaires sur son entrepôt, l’un des plus grands du Nord-Est des États-Unis. Kevin Daly, directeur commercial, indique que l’entreprise a récemment installé 4 900 modules solaires à haut rendement supplémentaires, qui ont généré plus de 2,5 GW en 2020. « Nos panneaux solaires ont vraiment dépassé nos attentes », se félicite-t-il.

L’entreprise s’étend dans le Maryland et en Géorgie, et envisage d’utiliser l’énergie solaire sur les entrepôts qu’elle y crée. M. Daly fait remarquer que le processus est plus simple pour les sociétés qui sont propriétaires de leurs bâtiments, entre autres parce que la communauté des développeurs s’inquiète des obligations que les panneaux peuvent engendrer, et du poids qu’ils peuvent ajouter à une structure. Ce point mis à part, ajoute-t-il, c’est une décision d’investissement, qui est souvent liée aux subventions.

À l’intérieur des entrepôts, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

M.Daly pense que davantage d’entrepôts adopteront l’énergie solaire et d’autres formes d’énergie alternatives. « Je ne doute pas qu’à mesure que la technologie se perfectionnera, elle deviendra encore plus efficace et plus bénéfique pour tout le monde. »

Des systèmes de gestion des entrepôts plus intelligents: Les entreprises utilisent des technologies intelligentes pour optimiser leurs opérations quotidiennes dans les entrepôts.

En savoir plus

 

Le fonctionnement interne des entrepôts et les livraisons sont également devenus plus durables. East Coast Warehouse a choisi de gérer ses opérations de répartition sur des tablettes et des terminaux mobiles, et de se débarrasser autant que possible du papier – et ce, dans un secteur qui en a toujours utilisé beaucoup.

Grâce aux options numériques, les chauffeurs routiers peuvent rester dans leurs camions pour gérer toutes les formalités depuis leur tablette, y compris les lettres de voiture, qui peuvent être envoyées directement aux destinataires par voie électronique. En plus de limiter la consommation de papier, ce mode de fonctionnement permet davantage de transparence. La preuve de livraison – où, quand et qui a signé – peut être intégrée à un système de gestion du transport et archivée automatiquement.

« Ce processus, qui nécessitait beaucoup d’heures de travail et d’opérations manuelles pour numériser et remplir les papiers, est devenu beaucoup plus gérable si on fait les choses de la bonne manière » conclut M. Daly.

De plus en plus d’entreprises cherchent à optimiser les opérations au sein de leurs entrepôts, comme l’explique Mme Gowda, de Chainalytics. Revenir aux principes fondamentaux de l’organisation et, par exemple, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles, est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

« Le simple fait de rationaliser tout cela peut vraiment changer la donne, même au niveau de l’émission de gaz à effet de serre, car cela revient à optimiser vos opérations en tentant de tirer le meilleur parti des ressources disponibles sur le site », insiste Mme Gowda.

La logistique durable s’appuie sur des données

On en revient toujours à la même question : « Vos données sont-elles de bonne qualité ? » Parce qu’il ne suffit plus d’utiliser des données d’historique ou d’estimer des paramètres tels que les émissions générées par les camions.

Désormais, des sociétés tierces proposent les outils nécessaires pour déterminer les émissions de CO2 réelles d’un véhicule donné, à partir des informations opérationnelles collectées. Ces outils sont capables de transmettre ces informations sur des tableaux de bord, de manière à faciliter une approche stratégique dans la réflexion et les actions à mener – et à créer ainsi une Supply Chain plus cohérente de bout en bout.

Autre grand objectif d’un grand nombre de marques et de fabricants : pouvoir ventiler les émissions par produit, de leur conception à leur mise hors service. Ces informations, réclamées par les consommateurs, peuvent constituer un facteur de différenciation considérables pour une marque si elles sont bien compilées et communiquées avec précision (c’est-à-dire sans déclarations non étayées ni « greenwashing »).

D’après Mme Gowda, on prête de plus en plus d’attention à la logistique inverse, car les entreprises modernes consacrent davantage d’analyses à mieux comprendre le coût environnemental de leurs produits, tout au long de leur cycle de vie. Les clients de Chainalytics souhaitent aujourd’hui élaborer des scénarios qui accordent la priorité aux gaz à effet de serre, et non aux coûts. Dans ce domaine, la création d’un jumeau numérique se révèle très utile.

« Il devient un peu difficile de répondre à ce genre de questions sans disposer d’une plateforme de jumeau numérique complètement fonctionnelle », explique Mme Gowda. « Mais nous sommes définitivement plus efficaces qu’il y a dix ans. Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes. »

Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes.

Shimon Gowda, responsable de conception de la Supply Chain chez Chainalytics

Rationaliser l’approvisionnement et les prévisions de la demande peut également renforcer la durabilité, indique Mme Gowda. Tout au long de la Supply Chain, chaque acteur dispose de ses propres métriques prévisionnelles. Mais s’il y a une faille en amont, elle se répète et s’amplifie en aval. Cela peut entraîner une surproduction de la part de toutes les entreprises de la chaîne, ce qui signifie des déchets ou des produits excédentaires qui se retrouvent dans les entrepôts après avoir voyagé dans le monde entier. « C’est typiquement le scénario que nous cherchons à éviter quand nous essayons d’évoluer vers un fonctionnement plus durable, neutre en carbone », conclut-elle.

Un concept de Supply Chain appelé « planification collaborative et réapprovisionnement prévisionnel » est en train de gagner du terrain. C’est un autre exemple de scénario dans lequel les jumeaux numériques jouent un rôle essentiel, car chaque acteur de la Supply Chain peut voir les données transférées par les autres. Par exemple, le fabricant est en mesure de consulter les prévisions du détaillant final trois mois à l’avance. Tout problème peut ainsi être identifié et résolu plus tôt. « Cette solution renferme un vrai potentiel de progression vers l’économie circulaire, car elle implique de se montrer minimaliste dans sa consommation, dans ses transferts… sur tous les points, en somme », explique Mme Gowda.

À mesure que les entreprises s’attachent à évaluer l’impact environnemental réel de leur Supply Chain et de leurs opérations logistiques, les livraisons se rationalisent, de manière à générer moins de déchets et moins d’émissions. Un bonne nouvelle pour l’environnement comme pour les clients !

 

Note des éditeurs : Découvrez des idées logistiques plus durables et des exemples pratiques dans L’économie circulaire se popularise ; 5 vérités sur la Supply Chain dans le monde post-COVID-19 ; et Sur la terre, la mer et dans les airs : des technologies émergentes pour maîtriser le changement climatique.

 

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Source de l’article sur sap.com

Le Mayennais Diricks souhaite booster son activité services. Mais il lui faut pour cela s’équiper d’un outil de gestion des interventions. Pourvu d’un ERP SAP, l’industriel a opté pour la solution SAP Field Service Management.

Dirickx est le premier fabricant français de clôtures, portails et contrôles d’accès, à destination des particuliers comme des professionnels. Tissé, soudé, rigide, barreaudé ou sur mesure, Dirickx peaufine son savoir-faire depuis 100 ans déjà. La société emploie plus de 300 salariés et réalise 50% de son chiffre d’affaires au travers de la grande distribution : BigMat, Castorama, Leroy Merlin, Point.P…

En 2017, la société est reprise par des investisseurs belges, avant de devenir la filiale d’un nouveau groupe, PICOT, toujours implanté à Congrier, en Mayenne. En plus de son activité industrielle, le groupe assure des tâches d’installation et de maintenance, au travers de Dirickx Espace Clôture et de Dirickx Services.

Dirickx Services est une entité en pleine croissance. Fin 2021, elle faisait déjà travailler une dizaine de techniciens, mais avec un processus de gestion des interventions encore très basique. « Les fiches d’intervention étaient transmises sous forme papier à nos bureaux, qui se chargeaient de facturer le client, ce qui pouvait faire prendre jusqu’à une dizaine de jours, témoigne Laurent Dargelosse, Manager de Dirickx Services. Pour développer cette activité, il était impératif que nous options pour un outil capable d’accélérer la remontée et le traitement des informations de terrain. »

Un projet couronné de succès

Comme toutes les autres sociétés du groupe, Dirickx Services réalisait déjà sa comptabilité sur un ERP SAP. Il était donc logique d’y intégrer la facturation client, puis d’y rattacher un outil de gestion des interventions. La solution SAP Field Service Management (SAP FSM) est apparue assez rapidement comme un bon candidat pour gérer les opérations de maintenance réalisées sur le terrain.

« SAP FSM répondait à tous nos besoins, confirme Benjamin Subile, Responsable informatique chez Dirickx : gestion du planning des techniciens, enregistrement des temps, remplissage et signature de la fiche d’intervention, remontée de photos et notes, automatisation de la facturation dans l’ERP. Le tout à l’aide de tablettes qui accompagnent les techniciens sur le terrain. »

Dirickx cherchait un intégrateur SAP FSM capable de travailler en français. Une relation tripartite s’est mise en place, avec d’un côté Codilog, se chargeant des licences et de l’interaction avec SAP, et de l’autre l’entreprise Canguru, pour son expertise sur la solution SAP FSM.

Le projet a démarré en février 2021, avec une mise en production début décembre 2021. Le temps nécessaire pour permettre aux équipes de réaliser toutes les tâches requises : achever la bascule de Dirickx Services vers l’ERP SAP, activer le module de gestion des ventes, mettre en place SAP FSM, puis former les utilisateurs et les équiper en tablettes.

« L’un des points sensibles était la connexion de SAP FSM, qui est une solution cloud, à notre ERP SAP ECC, qui est déployé on premise, signale Benjamin Subile. Nous avons pour cela utilisé le connecteur standard proposé par SAP, qui permet aux deux solutions de communiquer de façon fluide. Cette intégration facilitée est un des avantages d’avoir opté pour une solution qui fait partie de l’écosystème SAP. »

Un outil rapidement adopté par les techniciens

Après une courte phase d’adaptation, les techniciens se sont approprié la solution. « S’ils ont pu être un peu sceptiques au départ, dès les premières utilisations, ils ont adopté l’outil, explique Laurent Dargelosse. Il leur permet de travailler plus efficacement et d’avoir une vision plus claire sur leur planning et leur stock. SAP FSM a apporté beaucoup d’améliorations pour les intervenants travaillant sur le terrain. »

Et il était temps, car l’entité Dirickx Services s’est fortement développée depuis début 2021, en passant de 13 à 18 techniciens, assurant chacun 2,5 à 3 interventions par jour. « Une telle charge n’aurait pas pu être gérée efficacement avec un processus papier », confirme le manager de Dirickx Services.

Cette croissance devrait se poursuivre, avec une vingtaine de techniciens d’ici la fin de l’année et un redécoupage du territoire français en trois régions, contre deux actuellement. Le groupe étant également très présent en Belgique, il envisage de développer l’activité Dirickx Services au Benelux, ce qui devrait – là encore – se traduire par de nouvelles embauches de techniciens de maintenance… lesquels seront équipés de tablettes connectées à SAP FSM.

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Source de l’article sur sap.com

Feedback is one of the most valuable resources for any business. Informative messages from your customers can tell you a lot about your company. They’re a way to check that your service strategies are paying off and a chance to learn which parts of your product need an upgrade.

Reviews and testimonials can also help you better understand your audience and the kind of solutions they’re looking for with your brand. 

Solid feedback is also how you improve your chances of gaining more customers in the long term. Brands with superior customer service generate about 5.7 times more revenue than their competitors. 

Of course, before you can begin tackling challenges like pulling trends from feedback or using your reviews to upgrade your business, you have one essential task to consider: How are you going to collect the valuable information your customers have to share?

There are a lot of options to choose from. You can reach out to clients individually with email messages or set up a feedback form on your website. You could even consider working with a review site to give your audience more options. 

Today, we will look at the steps you can take to collect customer feedback the right way.

Unlocking the Benefits of Customer Feedback

Customer feedback is the information and input shared by your community. It provides a behind-the-scenes view of people’s interactions with your team and shows you where you need to focus on beginning driving new opportunities. 

Customer feedback becomes a guiding compass for your organization when used correctly. It shows you what you’re getting right and wrong from your customer’s perspective. Positive feedback can even become part of your marketing campaigns. User-generated content in the form of reviews and testimonials makes for excellent tools to encourage new people to purchase your products. 

Case studies and in-depth reviews from your clients can also help generate trust among potential customers, so you’re more likely to earn crucial sales. 

Only around 3% of customers say that they find marketers and salespeople “trustworthy.” This means that no matter how good your marketing messages might be, you’re only going to be able to accomplish so much with the claims you make about your brand. Ultimately, your clients will turn to other customers like them to determine who they should buy from.

On average, buyers read around seven reviews before they’ll even consider trusting a business. 

The good news is that around two-thirds of customers will share their personal information with a brand. Clients are happy to provide feedback in the right circumstances. It’s your job to ensure that the process is as easy as possible for your customers.

So, how do you get customer reviews?

1. Design an Effective Feedback Survey

The most obvious way to encourage feedback from your customers is to ask for it. Unfortunately, designing a good customer survey isn’t always as simple as it seems. 

On the one hand, you’re keen to gather as much information as possible from your customer, which could mean that you want to ask many questions. On the other hand, asking too many questions could easily scare your audience away. 

To improve your audience’s chances of actually sharing information, keep the feedback requests as simple as possible.

One or two questions at a time should be enough to give you some helpful information about customer preferences and expectations. When choosing what to include in your survey, remember:

  • Only ask essential questions: If the answer to a question isn’t going to help you achieve your goals, don’t ask it. You don’t need to know someone’s age if you want to know if they had a good experience with your service reps. Keep it relevant. 
  • Make the questions thoughtful: Yes or no questions are great for collecting quick information. However, if you want more valuable feedback, leave your queries open-ended, and give customers room to explain themselves. 
  • Use rating scales: If your customer doesn’t have time to respond to a question in your survey with a complete answer, a rating scale can give you some helpful insights with minimal effort from the client. 

Ensure none of the questions on your survey are leading or loaded. Customers don’t want to feel like you’re answering questions for them. It might also be worth showing your audience how much you value their data with a quick response. Hilton Hotels always responds to any adverse reactions to surveys within days of receiving the information. 

Customers can even see how their reviews contribute to the overall rating of the business. 

2. Master Your Emails and Customer Contact Forms

Email is one of the easiest and most effective ways to gather customer feedback. Because this is a standard support channel for most businesses, there are plenty of opportunities to generate feedback. 

The first step in using emails for feedback is to send a message thanking your customer for their recent interaction with you. If someone purchased a product from your company, immediately follow up to let them know you appreciate their custom. A couple of days after, when your customer has had a chance to use your product or service, that’s when you follow up with your feedback request. 

Ideally, your email request should be as short and straightforward as possible, with a clear call to action that tells your customer what to do next. This example from Papier keeps things as detailed as possible.

If you want to boost your chances of engagement, you can add elements to your email that might encourage a positive response, for instance:

  • Remind them of what they bought: Remind your customer of the item they purchased with a picture and a bit of information. Highlight the key features and benefits of that product, so they have some inspiration on what to write about in their review. 
  • Offer them a reward: If you want to boost your chances of your customers doing something for you, you need to offer something in return. This could be a discount on their next order, a chance of winning something, or even just free shipping on their next purchase. 
  • Personalize the message: Make your customer feel special by personalizing the message. Use their name and reference their previous interactions with your company. If they’ve been with your business for a while, mention that in the email.  

Remember, many of your customers are likely to check their emails on the go. That means that giving feedback should be as simple as possible, regardless of the tech your customer is using. For instance, in this Zomato example, users can choose to drop an email to the company or send feedback straight from the app. 

3. Create App Usability Tests

If you want some in-depth insights into your company, and your business processes, then a usability test could be the best way to generate valuable feedback. If you have your app, ask your customer to submit some information right there and then, after they’ve finished using the service. The great thing about this kind of input is it’s fresh.

Unlike other customer reviews that might come a day or two after your customer has used a product, usability tests allow you to get feedback at the moment. There’s a much better chance that you’re going to get some relevant and detailed responses here. 

For instance, in this Skype lab feedback request, customers can tick boxes for any video or audio issues they had and leave a starred review. 

If there’s extra information to share, the customer can tap on the comment box to elaborate. However, they don’t need to do this part unless they want to. 

With usability tests, it’s a good idea to focus on a few key things that you want to learn about. For instance, Skype’s example above demonstrates that the company wants to check at least five user experience issues for both video and audio. 

Giving your customers options that they can choose from reduces the amount of work they need to put into leaving a review. It also means that you can get actionable information on which parts of your app or site need the most improvement. 

You can get the same kind of instant feedback on your website, too, mainly if you’re using a live chat app for customer service. 

Live chat is quickly becoming an essential part of the customer experience environment because it’s fast, easy to use, and efficient. It’s also highly affordable for most companies, thanks to evolving technology. Set up your Live Chat app to immediately request a review from your customer when the interaction is over.

For instance, SiteGround asks customers to rate their service provider with a picture of the employee they spoke to. The image lets the customer see that they were talking to a real person, which improves the relationship with the company. The statement about feedback improving the customer service and support that SiteGround can offer shows the customer how valuable their reviews are. 

4. Conduct Customer Interviews

Conducting a customer interview is a lot like sending out a survey. The main difference is that you ask the client to engage in a much more in-depth conversation. Usually, these interviews will be the initial research required for a published case study on a B2B website. 

Reaching out to valuable and loyal customers can give you a fantastic source of in-depth information to learn from. You’ll need to make sure that you have a good relationship with the customer in question before you attempt this, however. Most one-time clients won’t want to get involved with a time-consuming interview. 

Look at your CRM technology and find out who your most impressive VIP customers are. Reach out to them with a request for feedback, and make sure you offer something in return. For instance, tell them that you’d like to interview for a case study that you can display on your website. If they’re happy for you to do this, you can reward them with a discount on their next purchase or some gifts. 

You could also follow up with a customer who recently contacted your team for an interview, like Ticket Arena does here. With this message, they promise the customer that their insights will make the customer experience better for future clients:

When requesting long-form qualitative feedback, remember to think through your questions carefully. In-depth stories from customers bring nuance and color to your quantitative data. They could even guide your business to making some crucial future decisions. 

When talking to your customers:

  • Start with an open-ended dialogue: Remember that open-ended questions are crucial to get as much detail as possible from your customers. These queries give your customers more flexibility to cover the details of their experiences.
  • Get more specific as you go: Start with simple questions, then build on them as your conversation evolves. Use the things you learn from your customers to dive into topics that are relevant to them. For instance, if a customer mentions your live chat app, go into a deeper discussion about the channels they prefer to use. 
  • Practice active listening: Make sure that you’re open and receptive to the information you’re given. Actively listen to customers, even if you’re not in the same room, by acknowledging what they say and providing valuable responses. 

5. Use Social Media

Sometimes, people are reluctant to give feedback for your business on your website because they’re not in the frame of mind. When customers come to your site, there’s a good chance they’re looking for information from you or want to check out a new product. 

They’re probably not in the right mood to start sharing their opinions. 

However, if you capture your customers on social media, there’s a good chance they’ll be feeling a lot more talkative. After all, social media platforms are where most customers discuss their issues with companies, talk about purchases with friends, and make their voices heard. 

Simply paying attention to when people talk about your company on social media can give you a lot of helpful feedback. Social listening tools allow you to collect post information every time someone mentions your business name or product. 

Alternatively, you can actively use the tools on social media to gather data from customers. For instance, Instagram has its own “poll” feature on Stories that allows companies to collect opinions. 

If you’re collecting feedback on social media, remember that you shouldn’t be asking any questions that are too complicated. Although people are more willing to share their opinions on social, they’re still looking for a relatively laid-back and casual experience.

Polls, where people can vote for their preferences with a single click, are more likely to garner engagement than a post asking people to tell you about the best purchasing experience they ever had with your brand. 

If you do want to encourage more in-depth feedback, the best option is to promise a reward in return for your follower’s effort. 

Make the experience fun by transforming it into a competition. 

For instance, ask your customers to share their favorite story involving your brand for a chance to win an impressive prize. You can ask each customer to tag their response with a branded hashtag so that relevant answers are easier to find. You could even add users to tag their friends in their posts too, to increase brand reach while you collect feedback:

With gifts and rewards to incentivize them, people will be much more likely to interact with your brand and put effort into the reviews they leave. You could even gather some user-generated content to put into your subsequent ad campaigns. 

6. Create a Dedicated Website Page

Finally, if you want to make it as simple as possible for people to leave feedback on your website and for you to collect all of that information into one space, then create a review page on your website. This can double up as social proof for people who need additional evidence to buy from your brand. 

A review page could be as simple as a page on your website listing the latest comments that your customers have left. You can include a form at the bottom of the page where people can add their thoughts. Just make sure that you carefully review these posts before they’re submitted to your website if you want to prevent spam from getting through. 

You could also create a case study or portfolio page that showcases the work you’ve done with other companies like Fabrik Brands does here:

At the bottom of each case study, give your customers a unique email address they can reach out to if they want to be featured as your following case study. Or include a contact form where people can get in touch to discuss their own experiences. 

Having a dedicated review, case study, or testimonial page on your website could be enough to inspire more feedback from your customers. It’s also a fantastic way to demonstrate how credible your company is to potential buyers. 

Still, Struggling? Take the Customer Out of the Equation

If, even with all the suggestions above, you still can’t seem to convince your audience to give you some decent feedback, then take them out of the equation. You can learn things about your audience without asking them for information. Google Analytics and other tools will give you valuable insights into which of your blog pages get the most engagement and how many people click on individual buttons throughout your site. 

These fundamental insights might not be as good as valuable, contextual feedback from your audience, but they’re an excellent way to start figuring out how to invest in your future growth. 

Remember, feedback of any kind – even if it’s just statistics and numbers – gives your business the ability to grow and make informed decisions.

Gather as much feedback as you can, and make sure you use it!

 

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Vous aimeriez vous concentrer sur le cœur de votre activité, mais votre temps de travail est envahi par les questions de gestion des ressources humaines ? Et si vous choisissiez un logiciel RH pour votre PME/ETI ? Plutôt que d’être préoccupé par les questions relatives aux dates des congés de vos collaborateurs, ou de vous préoccuper de leur dernière augmentation de salaire, laissez une solution RH prendre le relais. Vous remplacerez vos tableaux excel contraignants et obsolètes. Un logiciel de ressources humaines vous simplifie la vie et surtout, la gestion de votre personnel. Mais au juste : quelles fonctionnalités pouvez-vous attendre de ce type de solutions informatiques destinées aux PME/ETI ?

La gestion du personnel à l’aide d’un logiciel RH pour PME/ETI

La mise en œuvre d’une solution RH informatisée au sein de votre PME vous permet d’optimiser et de simplifier la gestion du personnel. Cette dernière est clairement chronophage si on s’y lance avec des outils inappropriés. Cette tâche est complexe, plus qu’on ne le pense souvent. Elle comprend à la fois des aspects administratifs, qualitatifs et stratégiques. L’objectif visé doit être une meilleure qualité de travail de votre personnel, grâce à l’automatisation des tâches.

Les solutions RH de SAP permettent tout d’abord de structurer les données relatives à votre personnel. Ces données sont regroupées dans une même interface, d’où elles sont directement accessibles. Les responsables et managers ont accès aux informations de manière centralisée, sur une plateforme intuitive et conviviale. L’actualisation des données s’effectue en temps réel. Elle est disponible rapidement à toutes les personnes autorisées.

Un logiciel de gestion RH peut être entièrement personnalisé. Il répond aux besoins spécifiques de chaque entreprise. L’interface de base rassemble des données sur le salaire, les formations, les congés, les compétences. D’autres fonctionnalités peuvent venir s’ajouter. Ainsi, il est possible d’intégrer à la base du logiciel le résultat des évaluations et des entretiens, les questions liées à la retraite, et bien d’autres informations encore.

Ces solutions informatiques RH peuvent assister les managers lors du recrutement de nouveaux collaborateurs. Elles facilitent la publication des annonces et le suivi des candidatures. 

Les avantages d’un logiciel SIRH pour PME/ETI

Outre les logiciels RH courants, des solutions spécifiques aux fonctionnalités pointues ont vu le jour. On les appelle couramment SIRH, pour Système d’Information sur les Ressources Humaines. Un logiciel SIRH se compose généralement de plusieurs modules d’application. Ils permettent d’optimiser la gestion du personnel. Cette solution modulaire présente des avantages. En effet, elle est personnalisable en fonction des besoins des PME/ETI. Le logiciel permet une meilleure structuration des données et des processus. Il contribue aussi à sécuriser les données, ainsi que la gestion des salaires. En effet, les solutions SIRH intègrent le plus souvent un logiciel de paie. Elles aident également l’entreprise à respecter les normes légales relatives à la saisie des données personnelles de leurs collaborateurs.

Les fonctionnalités d’un outil SIRH comprennent ainsi la gestion administrative des données du personnel, les temps de travail, les congés et absences, les notes de frais, la formation professionnelle, les salaires, un outil de gestion des diplômes et compétences, les résultats des entretiens d’évaluation et les bilans sociaux, avec reporting RH.

Les PME/ETI n’ont souvent pas les moyens d’engager des employés pour se charger exclusivement des tâches de gestion. C’est pourquoi disposer d’un outil SIRH performant et soigneusement paramétré pour prendre en compte les besoins de l’entreprise constitue un véritable avantage concurrentiel. Vous pouvez dégager un temps considérable en automatisant la plupart des tâches que nous venons de citer. Vous pourrez ainsi, vous et vos collaborateurs, être plus efficaces. De plus, les logiciels SIRH permettent le plus souvent l’intégration d’un module de gestion de projet.

La gestion optimisée des salaires avec un logiciel de paie intégré à votre solution SIRH

Une bonne gestion des salaires prend du temps. Les PME/ETI peinent souvent à remplir pleinement cette mission, ce qui entraîne des erreurs et des conflits avec les collaborateurs. Pourtant, les outils SIRH offrent des solutions conviviales et simples pour automatiser cette tâche administrative et comptable. Le premier avantage est de vous éviter de rassembler les données relatives à la paie à partir de plusieurs systèmes différents. Avec un logiciel SIRH et son module dédié à la paie, il suffit de quelques clics pour préparer efficacement le versement des salaires, puis pour le valider. 

Les solutions SAP vous permettent de consulter les données personnelles relatives à la rémunération par le biais d’une seule interface. Les données pertinentes du dossier du salarié peuvent être extraites rapidement. De même, vous avez accès à la rémunération passée de vos employés et à son historique. Lors du changement de données personnelles, la mise à jour se fait automatiquement, à partir de la base générale. N’oubliez pas qu’il est essentiel que les informations figurant sur les fiches de paie soient correctes. 

Votre logiciel paie vous donne accès à ces données en temps voulu et met en évidence les changements intervenus. Il vous permet aussi de vérifier toutes les fiches avant de les valider et d’effectuer le versement des salaires. Exportez facilement les données salariales de tous les employés et partagez-les avec les comptables. Les employés peuvent également télécharger leur fiche de paie directement depuis leur portail individuel. L’ensemble de la procédure gagne donc en transparence. Les documents sont toujours disponibles en ligne, évitant un classement fastidieux de fiches papier.

Le talent management avec un logiciel RH pour PME/ETI

Votre logiciel de gestion des ressources humaines vous permet également un meilleur management des talents et compétences. Ainsi, les contrats d’objectifs et les évaluations régulières constituent un instrument de gestion RH efficace, qui facilite le talent management et permet aux collaborateurs de développer leur motivation et leurs compétences. Ils contribuent à garantir l’engagement des employés dans leur travail et à déterminer les besoins en qualifications. Grâce aux solutions RH, les entreprises peuvent mettre en place un processus systématique. Ce processus garantit une compréhension commune des exigences et des objectifs.

Les contrats d’objectifs aident les managers à formuler des tâches complexes et à les traduire en résultats concrets et mesurables. Un logiciel RH dédié au management des compétences des salariés contribue à automatiser ce processus et permet une planification efficace. Il assure la transparence nécessaire en attribuant les exigences requises aux différentes fonctions. Le logiciel effectue une comparaison entre l’objectif visé et les compétences des collaborateurs. Il conçoit clairement des déroulements pour les différents projets et processus. Le logiciel RH permet aussi de faciliter l’évaluation. 

Grâce à un concepteur de listes et de statistiques, les bilans sont réalisés de manière flexible et rapide. De cette manière, les responsables de l’entreprise identifient les collaborateurs les plus performants et ceux qui le sont moins. Il nécessitera donc de motiver ou former ces derniers.

La tendance actuelle est au travail agile. Ainsi, les réunions ou entretiens d’évaluation traditionnels sont peu adaptés à ces formes modernes d’activité. De plus en plus d’entreprises ont abandonné les évaluations annuelles et les contrats d’objectifs sur 12 mois, au profit de bilans plus rapprochés, par période de 4 ou 6 mois.  Cela permet aux managers de donner un feedback à leurs employés à des intervalles plus courts. Les managers et les employés discutent ensemble de ce qui s’est bien passé au cours des derniers mois, des points à améliorer et du soutien dont l’employé a besoin. 

Pour éviter que ces entretiens indispensables au talent management ne soient trop chronophages, l’utilisation d’un logiciel RH est recommandée. 

Recruter de nouveaux talents avec un logiciel RH pour PME/ETI

Le recrutement de vos collaborateurs est un facteur essentiel de succès. Vous devez pouvoir effectuer une sélection soigneuse, sans perdre du temps. Affichage du poste, sélection des candidats, contrat de travail : autant d’étapes incontournables que les PME/ETI peuvent gérer plus facilement à l’aide d’un logiciel RH. Ce type de solutions, comme nous l’avons vu, contribue à un talent management efficace. Elles trouvent un domaine d’application idéal dans le recrutement de nouveaux collaborateurs. 

Les logiciels de gestion des ressources humaines présentent l’avantage de permettre un aperçu clair et précis des candidatures. Vous pouvez vous en servir pour publier vos offres d’emploi, mais aussi pour stocker et classer, voire analyser les lettres de motivation, les courriels et les candidatures en ligne. Les données récoltées sont partagées avec les managers responsables. Ils peuvent participer utilement à la décision d’embauche. Le logiciel RH pour PME/ETI vous aide aussi à optimiser les communications avec les candidats, à expédier les invitations à un entretien ou à l’inverse, les refus. Vous pouvez les automatiser tout en conservant leur caractère individualisé. 

Votre solution SIRH veille à ce que rien ne soit oublié. Elle traite toutes les étapes, de manière chronologique, et détermine automatiquement, à chaque demande, l’état du processus. Vous évitez ainsi les retards, par exemple lors de l’envoi des accusés de réception. Vous risquez bien moins de négliger les candidatures les plus intéressantes ou de les perdre. Le logiciel RH peut être programmé pour effectuer une présélection des candidats. Il garantit un gain de temps appréciable pour le service. 

Vous obtenez un aperçu synthétique et transparent de l’ensemble du processus de gestion des candidats. Qu’il s’agisse de déterminer des quotas, de générer une correspondance automatique, de sélectionner des profils ou d’effectuer un premier classement des candidatures, le logiciel RH garantit un accès rapide à toutes les données nécessaires. Il détecte aussi les doublons et peut générer un historique des requêtes ou des candidatures.

A retenir

Comme nous avons pu le voir, le choix d’un outil SIRH contribue à optimiser de nombreux processus de gestion au sein des entreprises. Cette optimisation dégage du temps pour les responsables et leurs collaborateurs. Cela est essentiel pour les PME et ETI, qui ne peuvent disposer d’un service de ressources humaines dédié. L’outil SIRH participe au succès de l’entreprise. Il facilite la mise en œuvre de ses projets.

Facteur d’innovation et de progression de l’activité, les logiciels RH SAP facilitent la gestion de la paie, la gestion des talents et la gestion plus classique du personnel. Différents modules peuvent venir répondre à des besoins spécifiques de l’entreprise.

SAP SuccessFactors vous aide à repenser la gestion des ressources humaines. L’outil modernise le fonctionnement de votre PME ou ETI. Vous centralisez la gestion des documents et des dossiers et rationalisez vos services. Vous gagnez en efficacité et en agilité, grâce à des solutions informatiques taillées sur mesure pour l’entreprise d’aujourd’hui. 

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Source de l’article sur sap.com

En s’associant à des entreprises sociales, les grandes firmes peuvent accélérer leur croissance tout en s’assurant que leurs opérations ont un impact positif sur le plan humanitaire et environnemental.

Le monde des affaires n’a jamais été aussi rude. Alors que la planète connaît de multiples crises (pandémie mondiale, injustice sociale, surconsommation des ressources et changement climatique), les grandes firmes doivent repenser leur stratégie de création de valeur. Dans toutes les régions du monde et tous les secteurs d’activité, les entreprises doivent mettre en place de nouvelles initiatives, au-delà de leur mission et de leurs activités de base, pour contribuer à un monde plus prospère, équitable et durable.

Les entreprises qui y parviendront trouveront le juste équilibre. Aujourd’hui plus que jamais, les employés cherchent à s’épanouir dans leur travail et à évoluer dans un environnement orienté vers la diversité et l’intégration. Le développement durable, tourné vers l’avenir et axé sur les solutions, attire les talents et renforce l’engagement. Simultanément, les entreprises cherchent à renforcer leur agilité, leur résilience et leur capacité d’innovation pour créer de la valeur à long terme.

« Les investisseurs évaluent de plus en plus les entreprises à l’aune de leur impact sur la société et l’environnement. »

Chez SAP, nous ne faisons pas de distinction. Notre approche consiste à évoluer de manière globale et à aligner nos objectifs. Notre principe fondateur consiste à placer les objectifs communs et les valeurs partagées au cœur de l’activité, tout en exploitant les technologies numériques. Cette puissante combinaison inspire, implique et attire les talents, en stimulant par là même l’innovation, l’agilité et la résilience.

Les collaborateurs inspirés et les prouesses technologiques ouvrent la voie au changement positif et au développement, comme le partenariat avec les entreprises sociales.

Les entreprises sociales sont des sociétés ordinaires à but lucratif, qui poursuivent une mission humanitaire ou environnementale. Lorsqu’elles réalisent des bénéfices, elles en reversent une part significative au profit de cette mission. Les entreprises sociales représentent une ressource largement sous-exploitée par les grandes firmes, qui doivent répondre aux attentes en constante évolution des consommateurs, des employés et des investisseurs. En établissant un partenariat avec une entreprise sociale ou en achetant ses produits ou services, ces sociétés peuvent en effet transformer une activité de base comme l’acquisition de biens et de services en stratégie de croissance durable, tout en renforçant le sentiment d’appartenance des collaborateurs et la fidélité des clients.

Priorité à l’impact social

Les consommateurs attendent des entreprises qu’elles aient à la fois un impact économique et social. C’est ce qui ressort de l’évolution spectaculaire des comportements d’achat. Selon le NYU Stern Center for Sustainable Business, la hausse des ventes de biens de consommation emballés enregistrée entre 2013 et 2018 est due à 50 % aux produits commercialisés sur le marché durable.

En outre, de plus en plus d’employés attendent de leur entreprise qu’elle promeuve des solutions aux défis mondiaux. Les candidats les plus performants recherchent aujourd’hui des entreprises qui soutiennent des initiatives ayant un impact social et qui leur permettent de mettre leurs compétences non seulement au service du chiffre d’affaires et du résultat net, mais aussi de la « ligne verte » de croissance durable.

Les investisseurs évaluent de plus en plus les entreprises à l’aune de leur impact sur la société et l’environnement, et les répercussions financières sont réelles. Les questions environnementales et sociales sont à l’origine de 25 % de l’argent investi aux États-Unis. À l’échelle mondiale, 23 000 millions de dollars sont aujourd’hui alloués à des fonds engagés dans le cadre d’investissements responsables.

Les entreprises sociales œuvrent depuis des décennies à la mise en place de modèles d’entreprise plus durables et inclusifs. Souvent en sous-effectif, à la poursuite de missions, elles sont fortement affectées par la pandémie mondiale. Ce contexte offre aux grandes firmes une opportunité de taille : soutenir ces entreprises vitales en pleine croissance et protéger ainsi des années d’innovation et de création de valeur.

Le secteur des entreprises sociales est estimé à 12 000 millions de dollars à l’échelle mondiale et pourrait créer 380 millions d’emplois d’ici 2030. Un soutien significatif et un partenariat avec les entreprises sociales permettraient d’intégrer le changement social et des missions humanitaires plus ciblées dans les activités de base.

Plateforme SAP One Billion Lives

L’un des principes de SAP One Billion Lives est de trouver comment les entreprises pourrait mieux se développer. L’ambition de SAP One Billion Lives d’avoir un impact positif sur un milliard d’individus repose en partie sur le soutien aux entrepreneurs sociaux.

En interne, SAP One Billion Lives aide les employés qui conçoivent et développent un portefeuille de projets durables de valeur partagée. Ces projets se proposent de contribuer à la résolution des plus grands défis de notre planète en exploitant ce que SAP a de meilleur à offrir : ses collaborateurs, ses technologies, ses écosystèmes et ses ressources.

« Les entreprises sociales sont des sociétés ordinaires à but lucratif, qui poursuivent une mission humanitaire ou environnementale. »

Guidés par leur cœur et leur expertise, et étayés par les ressources SAP, nos employés ont su créer des activités qui ont contribué à l’établissement de protocoles de traitement contre le cancer plus efficaces en Inde, qui ont amélioré les actions de secours aux sinistrés dans le monde, qui ont rendu possible la création d’une chaîne logistique durable et qui ont permis de lutter contre le travail des enfants dans les mines de cobalt. Face à la pandémie mondiale, SAP One Billion Lives s’est également attaché à relever les défis de la COVID-19, depuis l’apport d’une réponse humanitaire jusqu’à une meilleure gestion des groupes affectés à différents stades sur le lieu de travail.

Exploiter les achats solidaires

SAP One Billion Lives mise sur l’intégration des entreprises sociales dans l’économie mondiale par le biais de nouvelles pratiques d’approvisionnement et d’un soutien aux entrepreneurs sociaux. La mission externe de la plateforme consiste notamment à vanter les bienfaits, réels et inhérents, du soutien aux entreprises sociales.

Les achats solidaires constituent l’un des moyens les plus simples pour une grande firme de renforcer considérablement sa contribution à un monde plus durable et plus équitable. Les éléments fondamentaux d’une entreprise peuvent sembler universels, qu’il s’agisse de services marketing, de café ou de papier. Il existe des entreprises sociales qui peuvent répondre à ces besoins et à bien d’autres encore. La valeur augmente et les dépenses restent les mêmes. SAP a consacré 2,5 % de ses dépenses réductibles au Royaume-Uni pour soutenir les entreprises sociales et nous prévoyons non seulement d’augmenter ce chiffre de manière significative, mais aussi de développer le programme à l’échelle mondiale.

SAP Ariba Network, le plus grand réseau de commerce interentreprises au monde, qui traite plus de 3 000 millions de dollars de transactions par an, a établi un partenariat avec Social Enterprise UK. SAP a intégré les membres de Social Enterprise UK au service d’une mission sur le réseau Ariba, mettant ainsi en contact de nombreuses entreprises sociales avec des grandes firmes du monde entier désireuses de dépenser autrement.

« Les entreprises sociales œuvrent depuis des décennies à la mise en place de modèles d’entreprise plus durables et inclusifs. »

SAP estime que nous avons un rôle essentiel à jouer. Nous pouvons favoriser la création de valeur plus ciblée pour nos clients et nos communautés en les aidant à fonctionner de manière durable, à innover et à nouer des partenariats pour créer un monde plus équitable.

SAP défend les trois thèmes exposés dans le premier article de cette série. Les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui ne sont pas indépendants, mais plutôt interdépendants. Nous sommes profondément convaincus que les entreprises les plus performantes de demain rechercheront le bénéfice, la résilience et la durabilité à parts égales. La formule est claire : servir un objectif et renforcer la croissance.

Publié en anglais sur The New Economy

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Source de l’article sur sap.com

SAP Manufacturing Execution s’invite sur les lignes d’assemblage du géant Airbus. Une solution qui permet de faciliter le travail des opérateurs, tout en améliorant les performances des lignes de production.

Airbus est un acteur bien connu dans le monde de l’aviation civile, avec plus de 12.600 avions livrés à ses clients. C’est aussi un acteur majeur dans le monde des hélicoptères (plus de 12.000 appareils assemblés), de la défense et de l’espace.

Avant la crise sanitaire, les livraisons étaient en forte croissance (+37 % sur 5 ans) et le carnet de commandes promettait du travail aux usines d’Airbus pour les 8,5 années à venir. L’arrivée du Coronavirus et son impact massif sur les déplacements par avion ont provoqué une chute massive des activités de la société. Si l’entreprise travaille déjà sur les avions de demain, avec par exemple des modèles à l’impact carbone réduit de 25 %, elle doit aussi optimiser sa production.

« Dans ce contexte d’adaptation rapide au changement, l’introduction d’un système de pilotage de la production (MES, pour Manufacturing Execution System) va être un élément clé de notre transformation », explique Alexandre Sizaret, Head of Production System Efficiency & Manufacturing Digitalisation, Airbus. Le projet a été lancé fin 2016, mais l’arrivée de la crise lui a donné un nouvel élan.

SAP et Sopra Steria à la manœuvre

SAP Manufacturing Execution (SAP ME) est aligné avec les principes du système d’information d’Airbus, AOS (Airbus Operating System) : standardisation des processus, management visuel, suivi et amélioration continus. Il vient naturellement compléter l’ERP et le PLM au sein des usines. Enfin, son interface utilisateur simple est adaptée aux opérateurs travaillant sur des chaînes de production.

Airbus veut répondre à plusieurs challenges au travers de SAP ME : l’organisation de la production (organisation des effectifs, allocation des ressources…) ; le pilotage de l’activité (lignes de production, séquences à exécuter et avancement des séquences) ; l’interfaçage avec l’opérateur (au travers de tablettes, voire de smartphones) ; le support (détection des problèmes et alerte du manager, de la maintenance ou d’autres fonctions support).

Un core model pour toutes les usines Airbus

Pour son projet, Airbus a opté pour une approche core model associant une équipe pluridisciplinaire et multifonctionnelle. « Nous avons mis tout le monde autour de la table – opérateurs, management, intervenants métiers et techniques – afin de mettre au point une unique solution adaptée à toutes les usines, dans tous les pays », explique Alexandre Sizaret.

Après les phases de cadrage et de maquettage, la construction de la solution a été réalisée, avec une mise en place des différentes fonctionnalités de manière incrémentale. Une première version a été déployée sur des usines pilotes volontaires. L’organisation a souhaité ensuite prendre un peu de recul pour identifier les sources d’irritation. Dans le même temps, une analyse a été menée sur l’utilisation du MES et l’adhésion aux processus proposés. « Nous avons voulu vérifier que l’outil répondait bien aux besoins exprimés et qu’il était correctement utilisé. » Une importante phase de consolidation avant le déploiement à grande échelle de SAP ME.

La solution est aujourd’hui présente sur l’ensemble des sites européens du groupe : 10 usines et 2 lignes d’assemblage final. Soit un total de 279 stations de production. 7700 personnes ont été formées, dont 5500 sont des utilisateurs réguliers de SAP Manufacturing Execution. Plus de 2,4 millions d’opérations ont été effectuées sur SAP ME au cours de l’année 2020. Pour tenir cette charge, le système est réparti sur quatre sites, selon un même core model.

Au sein des sites de production, des écrans géants ont été déployés, secondés par des tablettes, smartphones et équipements IoT (scanners, lecteurs de badges…). SAP ME interagit directement avec l’ERP SAP, que ce soit pour la qualité, la conformité, la gestion des aléas, la maintenance ou encore la logistique. Il interagit aussi avec le PLM. Il est ainsi possible de visualiser pièces et maquettes en 3D et de disposer d’instructions de montage détaillées.

Plus d’efficacité au quotidien

SAP Manufacturing Execution est vu par Airbus comme un facilitateur du travail des opérateurs. Mais aussi comme un élément clé pour mesurer, soutenir et améliorer les performances des lignes de production. « Parmi les bénéfices les plus visibles, nous constatons une réduction des temps de production, des déplacements des opérateurs, de la documentation de production et plus généralement du recours aux documents papier, constate Alexandre Sizaret. Un autre bénéfice, moins facilement mesurable, est l’amélioration des performances des lignes de production, au travers d’un meilleur pilotage et d’une meilleure réactivité face aux aléas. »

Le MES est un élément clé pour épauler la production au quotidien, mais aussi un socle qui va aider  à la démocratisation de nouvelles technologies, comme les jumeaux numériques ou la maintenance prédictive. « Nous souhaitons aller vers l’opérateur 4.0 en le connectant à la bonne information, au bon moment, au travers de technologies comme la réalité virtuelle, la réalité augmentée ou l’interaction vocale avec les solutions numériques. Nous voulons également nous servir de la puissance de la data pour améliorer les processus, détecter les bonnes pratiques et prévenir les aléas. C’est un changement de paradigme qui nous permettra de basculer de la réaction à l’anticipation. »

 

 

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Source de l’article sur sap.com

Le mois dernier, 162 personnes d’horizons très différents ont embarqué à bord d’un navire pour rejoindre le Sommet contre la pollution plastique des océans (OPLS) dans le gyre de l’Atlantique Nord, un système circulaire de courants océaniques. Ces personnes ont pris part à une expédition de recherche expérimentale pour mieux comprendre l’étendue de la pollution plastique, et pour développer des partenariats et des solutions intersectorielles en vue de relever ce défi mondial au cours de la prochaine décennie.

Organisée par SoulBuffalo, cette expérience immersive a été conçue pour mettre les décideurs en situation, afin qu’ils puissent observer et ressentir par eux-mêmes le côté catastrophique de la pollution plastique. Selon l’Oceanic Society basée en Californie, entre 4 et 12 millions de tonnes métriques de plastique sont déversées chaque année dans l’océan, soit suffisamment pour couvrir tout le littoral de la planète ! Et ces chiffres devraient plus que doubler dans les dix prochaines années.

Cependant, la pollution plastique océanique est un problème que nous pouvons résoudre. Nous savons comment ramasser les ordures et nous savons comment les recycler. Selon Ted Siegler, un économiste spécialisé dans les ressources qui a travaillé pendant 25 ans sur la gestion des ordures dans les pays en développement, l’urgence est de construire les institutions et systèmes nécessaires pour y parvenir avant que l’océan ne se transforme irrémédiablement en une « soupe plastique » dénuée de toute forme de vie.

Pas un poisson en vue

Le groupe OPLS était constitué de producteurs, fabricants, marques, recycleurs et syndicats d’éboueurs. Étaient également au rendez-vous des experts financiers, des scientifiques, des revues comme le National Geographic, des chercheurs, des leaders éclairés et des innovateurs, depuis les cadres d’entreprises telles que Coca-Cola, Nestlé, Procter & Gamble et Dow Chemicals, jusqu’aux ONG telles que Greenpeace, WWF et Ocean Conservancy.

Chaque fois que le navire s’approchait d’algues sargasses, les participants interrompaient leurs réunions pour sauter dans des bateaux pneumatiques munis de leur équipement de plongée.

Ils ne virent aucun poisson de la journée. Et au début, ils ne virent pas beaucoup de plastique non plus. Le plastique est trompeur, car il n’est pas visible à la surface. Dans l’océan, il se décompose en petites particules qui sont capturées par les algues et ingérées par les espèces marines.

« Le vrai problème, c’est ce qui n’est pas visible », déclare Michael Groves, PDG de Topolytics, une entreprise d’analyse de données dédiée à la gestion des déchets, qui participait à l’expédition. Il explique que sur une distance d’un kilomètre, le navire a récupéré 76 débris microplastiques immédiatement sous la surface.

Multipliez ce chiffre par la quantité de microplastique présente dans la colonne d’eau qui descend jusqu’à une profondeur de 2,5 kilomètres et vous comprendrez l’immensité du problème.

Accepter la responsabilité

Comme l’explique Virginie Helias, directrice du développement durable chez Procter & Gamble, « le problème de la pollution plastique dans nos océans relève de la responsabilité de tous aujourd’hui, y compris des entreprises qui produisent et utilisent une grande partie du plastique dans le monde. »

John Hocevar, directeur de la campagne Océans de Greenpeace, le confirme.

« Les personnes présentes sur ce navire représentent des entreprises responsables d’une grande partie de l’empreinte plastique de la planète. Nous avons donc réuni ici les personnes réellement à même de résoudre le problème de la pollution plastique », a-t-il affirmé. « Plusieurs entreprises se concentrent sur des solutions en aval telles que le recyclage et l’éducation des consommateurs, mais ce dont nous avons besoin, c’est d’un plus grand nombre d’individus, d’entreprises et de gouvernements qui assument la responsabilité de la fin de production. »

John Hocevar estime que nous ne pourrons pas venir à bout de la pollution plastique tant que nous continuerons à en tirer parti et déclare que la plupart des entreprises ne sont même pas conscientes de la quantité de plastique qu’elles produisent. Le point de départ pour toute entreprise est d’évaluer son empreinte plastique, puis de se fixer des objectifs pour la réduire.

Mais il y a aussi de bonnes nouvelles. Plusieurs marques durables comme Procter & Gamble intensifient leurs initiatives en matière d’économie circulaire pour réduire, réutiliser et recycler les matières plastiques et autres ressources, et beaucoup d’autres prennent des mesures pour lancer des initiatives similaires.

Adidas, par exemple, fabrique des chaussures à partir du plastique repêché dans les océans. L’on doit cette idée à John Warner, un fondateur de la chimie verte, qui faisait partie de l’expédition.

Dow Chemicals, l’un des sponsors de l’expédition OPLS, a récemment annoncé qu’il participerait à une levée de fonds mondiale d’un milliard de dollars pour venir à bout des déchets plastiques dans l’environnement.

Jim Sullivan, qui pilote l’accélérateur d’innovation de SAP en matière de développement durable à l’échelle mondiale et qui a participé à l’organisation de l’expédition, souligne que pour résoudre une crise mondiale de cette ampleur, nous devons entamer un dialogue ouvert et parfois difficile avec les différentes parties prenantes. Nous devons également adopter une approche multisectorielle qui permette d’identifier les compromis avec d’autres défis mondiaux, tels que le changement climatique, afin d’éviter des conséquences graves. De plus, nous devons utiliser des métriques communes pour donner la priorité aux activités les plus significatives et suivre les progrès réalisés sur la voie des aspirations telles que le « zéro plastique » dans la nature en 2030.

Préserver plutôt que consommer

Il n’existe aucune solution ou entreprise capable de résoudre ce problème à elle seule. Les partenariats et les solutions évolutives tels que le Sommet contre la pollution plastique des océans constituent une pièce centrale du futur que nous devons inventer.

Dans un premier temps, il vaudrait la peine de revenir sur le « conflit d’intérêts initial entre les populations autochtones et les populations à l’ère industrielle, à savoir la gestion de la terre, de l’eau, du feu et de l’air ». Selon Patricia Anne Davis, gardienne de la sagesse navajo, ce conflit d’intérêts est toujours d’actualité.

Les populations autochtones ont protégé ces éléments depuis le début de l’humanité, alors que les populations à l’ère industrielle ont saccagé la planète en seulement un ou deux siècles. Ce conflit n’est plus durable et doit cesser, dans l’intérêt de tous les êtres humains de la planète.

« Nous devons passer de la consommation à la préservation », indique Damien Johnson, qui participait au sommet en tant que représentant du bureau d’innovation SAP en Amérique du Nord. Damien Johnson estime que la solution comporte deux volets : premièrement, stopper l’introduction de nouveaux déchets plastiques et deuxièmement, améliorer les processus de recyclage des déchets existants.

« L’utilisation du plastique a été motivée par l’innovation et le souhait d’améliorer l’expérience client.  Nous devons à présent utiliser la technologie et l’innovation pour maintenir cette expérience, mais supprimer les matières plastiques à usage unique », conclut-il.

Créer de la valeur

L’un des problèmes qui se pose avec les déchets plastiques, c’est qu’ils ne possèdent pas encore de valeur marchande…

Dans de nombreux pays comme le Brésil et l’Inde, les ramasseurs de rue récupèrent du métal, des guenilles et du papier, puis les revendent en vue de leur recyclage. Mais la plupart des matières plastiques n’intéressent personne, car elles ne possèdent aucune valeur marchande.

« Le pire, c’est que les entreprises qui veulent utiliser du plastique recyclé ont du mal à en trouver sur le marché », déclare Padmini Ranganathan, vice-présidente globale Produits et innovation chez SAP.

C’est pour cette raison que Padmini Ranganathan et son équipe sont en train d’intégrer de nouvelles entreprises comme Plastics for Change sur Ariba Network, pour associer l’économie parallèle de ramassage de déchets à des systèmes plus officiels d’offre et de demande de matières secondaires.

« Nous devons intégrer les déchets plastiques dans la chaîne logistique, afin qu’ils ne soient pas récupérés dans le secteur illégal, car les éboueurs travaillent dur pour trier et convertir les déchets en valeur marchande », prévient Padmini Ranganathan.

La solution à long terme passe par un changement de fond, aussi bien dans le système de flux d’articles que dans les systèmes numériques.

« Outre les ERP et les processus de gestion, nous devons exploiter des systèmes numériques agiles et évolutifs au fur et à mesure que la chaîne logistique du plastique se transforme », déclare Padmini Ranganathan.

Technologie et travail d’équipe

Bien que la pollution plastique des océans soit un immense défi, ces experts estiment que si les gouvernements, les ONG, les consommateurs et les entreprises s’associaient, il serait possible de le relever en dix ans. En effet, la plupart des matières plastiques sont rejetées dans l’océan par cinq fleuves en Asie, ce qui signifie qu’une simple réduction de 20 % des matières plastiques déversées dans les cours d’eau au cours des sept prochaines années permettrait de revenir aux niveaux de pollution plastique océanique des années 1990.

La technologie pour y parvenir existe déjà. Les entreprises durables jouent un rôle majeur dans la solution. Elles transforment leurs activités avec des modèles circulaires qui permettent aux consommateurs et aux producteurs de refuser, de réduire, de réutiliser et de recycler. En réunissant les entreprises, les gouvernements, les ONG et les groupes de protection des océans, il est possible de créer une solution globale pour un avenir durable.

Publié initialement en anglais sur Forbes dans la catégorie Brandvoice

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Source de l’article sur sap.com

La plupart des pays industrialisés recyclent leurs déchets depuis déjà des décennies. Nous trions le verre, le plastique, le papier et le textile en les jetant dans les poubelles prévues à cet effet. Mais qu’advient-il ensuite de ces déchets ? En faisons-nous assez ? Et qu’en est-il des régions qui sont devenues des dépotoirs ou qui n’ont pas mis en place de systèmes de recyclage ?

Malgré nos efforts, près de 9 millions de tonnes de plastique sont déversés chaque année dans les océans en raison de notre modèle de consommation linéaire actuel Extraire, Fabriquer, Jeter.

L’entassement des déchets dans les décharges n’arrange rien. Pas moins de 1,3 milliard de tonnes de déchets sont mis en décharge chaque année et ce chiffre devrait grimper à 2,2 milliards de tonnes en 2025. Les dommages causés à l’homme, à la faune sauvage et à l’environnement sont considérables, mais nous pouvons prendre des mesures pour les atténuer.

Le cas des vêtements

Outre les déchets plastiques et électroniques, les textiles, notamment les textiles non biologiques, sont en grande partie responsables du problème. Selon l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA), les Américains jettent 13,1 millions de tonnes de textiles par an, dont 15 % seulement sont recyclés. Cela signifie que plus de 11 millions de tonnes de textiles sont déversés chaque année dans les décharges, libérant dans le sol des colorants et des produits chimiques qui contaminent les eaux souterraines et nuisent à l’environnement. Pire encore, à mesure que les textiles se décomposent, ils libèrent du méthane, un gaz à effet de serre nocif qui contribue de manière significative au réchauffement climatique.

L’industrie textile est la plus polluante après le logement, le transport et l’alimentation. L’apparition des achats en ligne a bouleversé nos habitudes. Aujourd’hui, les consommateurs commandent les articles en plusieurs tailles ou plusieurs couleurs, les essaient et retournent ce qui ne leur convient pas, ce qui crée de nouveaux défis pour les commerçants. De nombreux détaillants sont contraints de jeter plus de 25 % des articles retournés, soit des tonnes de marchandises neuves déversées chaque année dans les décharges.

Dans ce contexte, le secteur de la mode éphémère est soumis à de fortes pressions pour repenser sa stratégie de production et merchandising en vue de réduire les dommages écologiques.

Quatre gestes pour réduire les déchets

La protection de l’environnement relève de la responsabilité collective. Si les gouvernements, les consommateurs, les fabricants et les détaillants font leur part du travail, il est encore possible d’inverser la tendance. En tant que citoyens et consommateurs, nous avons un rôle important à jouer.

Nous pouvons tous refuser d’acheter des articles en plastique à usage unique, des produits vendus dans des emballages superflus ou des vêtements bon marché qui finissent dans des décharges après avoir été portés une ou deux fois.

Nous pouvons réduire les déchets en évitant d’en générer, par exemple en réduisant le volume des marchandises achetées en ligne, puis retournées au vendeur. Pour ce qui est de la réutilisation, cette pratique est en plein essor. Des friperies aux associations caritatives, il existe de nombreux moyens de remettre des textiles, meubles et appareils sur le marché plutôt que de les déverser dans les décharges.

Enfin, le recyclage doit être l’objectif ultime. Il permet non seulement de réduire la dépendance à l’égard des matières premières, mais il crée des emplois et diminue l’impact de notre société de consommation sur l’environnement.

Toutefois, il existe encore un énorme fossé entre ce que nous aspirons à faire en tant que consommateurs et notre comportement au quotidien.

Même si plusieurs études, telles que l’enquête sur les emballages plastiques de 2017 réalisée par l’institut britannique de sondage Populus, confirment la motivation des consommateurs à mieux gérer leur consommation et leurs déchets de matières plastiques, il reste encore beaucoup à faire. Par exemple, les étiquettes d’emballage sont souvent source de confusion et la communication des collectivités locales sur les options de recyclage disponibles n’est pas suffisamment claire.

Une participante à une enquête a donné un excellent exemple de la complexité à laquelle les consommateurs sont confrontés lorsqu’ils tentent d’adopter les bons gestes. « J’ai effectué des recherches sur les couches biodégradables, qui me semblent être une bonne idée », a-t-elle déclaré. « Mais apparemment, ces couches peuvent uniquement être recyclées dans un composteur. Si elles sont mises en décharge, elles produisent du méthane, ce qui est réellement nocif pour l’environnement. »

Le défi de SAP concernant les matières plastiques

S’agissant des matières plastiques et de la pollution qu’elles engendrent, une manière de résoudre le problème serait de les éliminer tout simplement de la chaîne logistique.

L’an passé, l’équipe SAP Leonardo a lancé un projet d’innovation collaborative dans le cadre du UK Plastics Pact de WRAP afin de trouver de nouvelles solutions face au problème de pollution plastique. L’initiative a débuté par une enquête ethnographique visant à déterminer comment les citoyens perçoivent le défi de la pollution plastique. Sur la base des résultats de l’enquête, cinq personas ont été développées pour représenter les attitudes et comportements qui prévalent aujourd’hui dans la société britannique, depuis les sympathisants jusqu’aux ardents défenseurs de l’écologie.

Plusieurs thèmes sont ressortis de cette étude : le devoir de réduire la consommation de matières plastiques, la confusion et les mythes sur le recyclage, la nécessité d’apprendre et de répondre de manière appropriée et, enfin, la nécessité de sensibiliser.

Dans le cadre de la deuxième phase du projet, un marathon de programmation et une session de conception créative organisés sur trois jours ont rassemblé des experts et des innovateurs de SAP et de grandes entreprises internationales comme Unilever, HSBC et Deliveroo. Les équipes ont été invitées à concevoir des prototypes de produits et services autour des cinq thèmes pour les différents personas. Les prototypes sont en cours de développement et de test dans une phase d’incubation. Les solutions visant à éliminer le plastique seront présentées à l’occasion de l’exposition collective Design Frontiers, qui se déroulera au London Design Festival en septembre prochain.

Autres bonnes nouvelles

Pour ce qui est de la gestion des déchets industriels et ménagers, le lot d’efforts déployés varie d’un pays à l’autre. La Suède importe à présent des déchets, car moins de 1 % de ceux générés dans le pays se retrouvent dans des décharges. Le reste est recyclé ou brûlé pour chauffer les maisons. Le processus est tellement efficace que la Suède s’est mise à manquer de déchets et a commencé à en importer auprès de pays voisins pour alimenter son programme national de valorisation énergétique.

L’Allemagne est un autre exemple : sur les 45,9 millions de tonnes de déchets ménagers produites en 2017, seules 0,5 million de tonnes ont été mises en décharge grâce aux directives de l’UE, à des réglementations nationales strictes en matière de gestion des déchets et à des installations de traitement des déchets de pointe. La ville de Heidelberg, par exemple, a ajouté des capteurs intelligents à ces bacs à ordures et les a connectés à la solution SAP Connected Goods. La ville dispose désormais d’une visibilité en temps réel sur l’état des déchets, ce qui réduit le nombre de camions à ordures sur la route, en éliminant le ramassage inutile et le remplissage excessif. Cela a également contribué à la réduction du bruit, du trafic et de la pollution.

On constate aussi des progrès dans le Global Fashion Agenda. À la fin du premier semestre de l’année dernière, l’Engagement 2020 en faveur du système de mode circulaire avait été signé par 94 entreprises représentant 12,5 % du marché mondial de la mode. Ces entreprises se sont engagées à collecter et revendre des vêtements et des chaussures, de même qu’à accroître la part de vêtements et chaussures fabriqués à partir de fibres recyclées. Elles ont également promis de rendre compte des progrès annuels et, plus important encore, de transformer leurs pratiques commerciales linéaires actuelles.

De plus en plus d’entreprises prennent conscience des avantages d’une approche circulaire et de plus en plus de consommateurs réclament des produits et services plus durables. Dès lors, il est encore possible d’inverser la tendance.

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Publié initialement en anglais sur Forbes dans la catégorie Brandvoice

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Source de l’article sur sap.com