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Paris, le 27 mars 2023 – Face à la recrudescence des risques géopolitiques, aux pénuries de matières premières et aux difficultés d’approvisionnement, SAP, à travers son étude Supply Chain 2023, revient sur les grands défis auxquels sont confrontées les entreprises internationales. Dans ce cadre, 350 responsables de chaîne logistique ont été interrogés et témoignent de la nécessité de transformer leur modèle : si à première vue les nouvelles semblent décourageantes, les entreprises y voient une réelle opportunité de s’améliorer et de devenir plus résilientes.

 

Seule 1 entreprise française sur 10 s’attend à la fin des problèmes qui touchent la chaîne d’approvisionnement d’ici l’été 2023

Les conclusions du rapport Tomorrow’s Supply Chain : Disruption Around Every Corner[1] soulignent l’état critique de la chaîne d’approvisionnement depuis le début de la pandémie. Les entreprises françaises, belges et néerlandaises ont été freinées par des retards dans la production de biens ou la livraison de services (50%) et un manque de matières premières (34%). Ceci a entraîné une baisse significative du chiffre d’affaires (33 %), une incapacité de payer le personnel (31 %) ou les loyers (41 %), mais aussi une perte de clientèle (35 %) ou une atteinte à la réputation (27 %).

Près de la moitié des entreprises françaises (46%) s’attendent à ce que les problèmes qui touchent actuellement la chaîne d’approvisionnement persistent jusqu’à la fin 2023. Seule 1 entreprise sur 10 prévoit qu’ils seront résolus d’ici la fin de l’été. Pour près de 4 entreprises sur 10, la durée de ces problèmes dépend de la résolution d’événements clés : la situation en Ukraine (24 %) ou la crise énergétique (17 %).

Les entreprises françaises en attente de mesures incitatives des pouvoirs publics pour attirer de nouvelles compétences, notamment venant de l’international

Si deux tiers des entreprises françaises sont en phase avec la stratégie du président Emmanuel Macron qui souhaite que la France « soit une nation plus indépendante », en faisant valoir que la démondialisation des chaînes d’approvisionnement favoriserait la croissance économique, elles indiquent clairement souhaiter davantage de soutien de la part du gouvernement pour résoudre ces problèmes, et demandent des mesures incitatives pour attirer et améliorer les compétences de la main-d’œuvre (49 %), y compris celles provenant de l’étranger (40 %). Ces entreprises demandent également une collaboration accrue avec l’industrie (40%). Le rapport montre par ailleurs qu’une majorité des entreprises françaises (66 %) pense que la démondialisation des chaînes d’approvisionnement pourrait favoriser la croissance économique. Aux Pays-Bas, elles sont plus mitigées : 34 % y seraient favorables et 66 % défavorables.

Olivier Kessler-Gay, Directeur Général pour l’Europe de l’Ouest chez Pandora, commente : « Notre défi aujourd’hui est de répondre aux nouvelles attentes d’une expérience d’achat transparente, personnalisée et omnicanale. En intégrant totalement notre chaîne de valeur, de la conception de nos bijoux et leur fabrication dans nos ateliers, à l’approvisionnement de nos boutiques, nous avons éliminé certaines problématiques que rencontrent d’autres acteurs du marché. Nous pouvons ainsi mieux anticiper l’impact d’évolutions macroéconomiques et gérer les risques. Si de nombreuses incertitudes restent complexes à appréhender, la connaissance de nos clients, la data et les outils à notre disposition nous permettent d’améliorer la croissance grâce à une approche beaucoup plus sophistiquée et à une compréhension plus fine de la demande. »

 

Une opportunité pour transformer la Supply Chain ?

La transformation de la chaîne logistique est prioritaire pour les entreprises : dans près de deux tiers des organisations, il s’agit d’une initiative parrainée au plus haut niveau. Environ six organisations sur dix prévoient une transformation majeure de la chaîne d’approvisionnement au cours des deux prochaines années et une proportion similaire considère les attentes des clients en matière de développement durable comme un facteur critique pour leurs activités. D’ailleurs, nombre d’entre elles agissent déjà en adoptant de nouveaux processus, de nouvelles méthodes et des solutions intelligentes pour pallier les risques actuels et futurs de leur chaîne d’approvisionnement.

Rémy Vernet, Directeur de la Digital Supply Chain chez SAP France commente : « Alors qu’autrefois la gestion de la supply chain consistait surtout à réduire les coûts, les entreprises sont confrontées au défi de rester en avance sur la demande des consommateurs, tout en améliorant la résilience, en réduisant les émissions de carbone, en diminuant le taux de rotation du personnel et en maintenant les coûts à un niveau bas. Le marché du travail post-pandémique, la guerre en Ukraine, la hausse des coûts de l’énergie ont exacerbé les défis des modèles actuels de supply chain en France. Quels que soient les facteurs externes qui perturberont la circulation des biens et des services, notre culture de consommation à la demande ne fera que s’accroître. L’expédition du jour au lendemain est considérée comme tardive, avec des mises à jour de suivi toutes les heures. Une approche novatrice est nécessaire pour répondre à cette demande. »

 

Comment STMicroelectronics a réussi à transformer sa supply chain.

L’industrie des semi-conducteurs est une activité complexe.  Elle compte plus de 40 000 produits, plus de 200 000 clients et des process de fabrication sophistiqués. Les étapes de fabrication comprennent des centaines d’étapes qui peuvent se dérouler sur six mois autour d’un grand réseau mondial d’installation et de production. Tous ces paramètres doivent être compris dans une forte demande sur quatre marchés finaux : automobile, industrie, électronique et infrastructures de communication. STMicroelectronics fait fonc face à un très haut niveau de difficulté à gérer au quotidien.

STMicroelectronics et SAP ont uni leurs forces pour développer une supply chain fondée sur l’analyse et l’optimisation de la big data, des modèles de jumeaux numériques pour fusionner le physique et le numérique, et des outils collaboratifs pour l’ensemble des opérations. Cette union a permis un changement radical dans la façon dont cette multinationale utilise le cloud.

 

Dario Fozibo, directeur de la supply chain chez STMicroelectronics, explique : “La dynamique commerciale du marché des semi-conducteurs était très instable pendant la pandémie. Depuis, la complexité de la chaîne d’approvisionnement s’est encore accru avec une plus grande volatilité de la demande, des pénuries d’approvisionnement et de matériaux. Tout ceci combiné à une perturbation de l’économie mondiale via l’inflation, une hausse des taux d’intérêts, une augmentation des coûts de l’énergie, des réglementations commerciales plus complexes, et bien plus encore.  Tous ces facteurs ont indéniablement un impact négatif sur de nombreuses chaînes d’approvisionnement, mais cette situation n’est pas irréversible. Grâce à nos investissements, nous avons pu mieux gérer, contrôler et automatiser nos processus en termes de visibilité et de résilience. C’est ce qui fait la différence aujourd’hui.”

 

Des entreprises françaises soucieuses de renforcer leur chaîne d’approvisionnement

La grande majorité des entreprises françaises est consciente du besoin d’améliorer sa chaîne logistique (87 %). 36 % d’entre elles comprennent également l’ampleur des changements à mettre en place. Les résultats de l’étude montrent que les entreprises françaises explorent d’autres voies pour améliorer leurs chaînes d’approvisionnement :

  • 74% prévoient de prendre de nouvelles mesures d’urgence pour leur chaîne d’approvisionnement
  • 70 % prévoient de trouver de nouvelles solutions respectueuses de l’environnement
  • 66 % prévoient d’adopter de nouvelles technologies pour les aider à surmonter les difficultés au cours des 1 ou 2 prochaines années.

 

Rémy Vernet chez SAP France conclut : « Il est passionnant de voir qu’autant d’organisations réalisent l’importance d’investir dans les technologies de pointe pour innover et qu’elles prévoient d’adopter de nouvelles solutions de supply chain respectueuses de l’environnement. Les supply chains résilientes doivent être durables, non seulement en termes d’environnement, mais aussi par rapport aux évolutions des technologies et des infrastructures en France tout comme à l’étranger. Pendant des décennies, la gestion de la supply chain s’est concentrée sur les coûts, la priorité étant de la maintenir légère et rapide. Ce n’est pas la même chose que d’être agile et résilient. Avec la fin des modèles “just in time”, les entreprises doivent commencer à placer les mêmes attentes sur leur chaîne d’approvisionnement que sur leurs activités plus larges, en se structurant pour être “just in case”, afin de pouvoir s’adapter en cas de catastrophe. Celles qui n’opèrent pas ce changement s’exposeront à des 18 mois très difficiles. »

 

[1]  La Supply Chain de demain : des perturbations à tout moment

***

 

À propos de SAP

La stratégie de SAP est d’aider chaque organisation à fonctionner en « entreprise intelligente » et durable. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à opérer au mieux : 87 % du commerce mondial total est généré par nos clients. Nos technologies de Machine Learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analyse avancée aident nos clients à transformer leurs activités en « entreprises intelligentes ». SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de leur business et favorise la collaboration pour qu’ils puissent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie afin que les entreprises puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent, sans interruption. Notre suite d’applications et de services end-to-end permet aux clients privés et publics de 25 secteurs d’activité dans le monde entier, de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Grâce à un réseau mondial de clients, de partenaires, d’employés et de leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun.

 

Pour plus d’informations, visitez le site www.sap.com. 

Contact presse : sylvie.lechevin@sap.com

sap@the-arcane.com – 06 41 99 36 72

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Source de l’article sur sap.com

Développement collaboratif de nouvelles fonctionnalités avec microservices

Le développement collaboratif de nouvelles fonctionnalités avec microservices offre une solution flexible et évolutive pour répondre aux besoins des entreprises.

Dans une architecture de microservices, le code est divisé en petites unités. Ces morceaux de code peuvent être développés en isolation et expédiés indépendamment en production, ce qui réduit les dépendances entre les équipes – le résultat: un développement de fonctionnalités rapide et un temps de mise sur le marché plus rapide.

Bien que l’architecture des microservices apporte de nombreux avantages, la réalité est que ces avantages tendent à diminuer à l’échelle. En particulier, plus un organisme a de microservices, plus il est difficile de s’assurer que les modifications fonctionnent ensemble dans leur ensemble.

En tant qu’informaticien enthousiaste, je sais que l’architecture microservices est une solution très populaire pour les développeurs. Cette architecture consiste à diviser le code en petites unités qui peuvent être développées et mises en production indépendamment, ce qui réduit les dépendances entre les équipes et permet un développement plus rapide des fonctionnalités et une plus grande rapidité sur le marché.

Cependant, il est important de comprendre que ces avantages diminuent à mesure que la taille de l’organisation augmente. Plus il y a de microservices, plus il est difficile de s’assurer que les changements fonctionnent ensemble. C’est pourquoi il est important d’utiliser une base de données pour gérer ces microservices. Une base de données permet d’organiser et de stocker les informations sur les microservices, ce qui facilite leur gestion et leur maintenance. Elle permet également aux développeurs de voir comment les différents microservices interagissent entre eux et comment les changements affectent le système dans son ensemble.

Enfin, une base de données peut également être utilisée pour surveiller et analyser l’utilisation des microservices. Les développeurs peuvent ainsi suivre l’utilisation des microservices et identifier les problèmes potentiels avant qu’ils ne deviennent trop importants. De plus, les données collectées peuvent être utilisées pour améliorer les performances des microservices et pour prendre des décisions basées sur des données. En bref, une base de données est un outil essentiel pour gérer et surveiller les microservices à grande échelle.

Source de l’article sur DZONE

Guide de conception de tests pour votre pipeline CI/CD

Découvrez comment optimiser votre pipeline CI/CD grâce à notre guide de conception de tests complet et facile à suivre !

Lors de la livraison plus rapide du logiciel sur le marché, il est essentiel d’intégrer des tests automatisés dans votre pipeline de livraison continue pour vérifier que le logiciel respecte les normes attendues par vos clients. Votre pipeline de livraison continue peut également comporter de nombreuses étapes qui doivent déclencher ces tests automatisés pour vérifier les portes de qualité définies avant que le logiciel ne puisse passer à la prochaine étape et finalement être mis en production (voir la figure 1). Selon l’étape de votre pipeline, vos tests automatisés peuvent varier en complexité, allant des tests unitaires, d’intégration, fonctionnels et de performances. En tenant compte de la quantité et de la complexité des tests, ainsi que de la possibilité d’avoir plusieurs étapes dans votre pipeline, il peut y avoir de nombreux défis lors de l’intégration, de l’exécution et de l’évaluation de la qualité de votre logiciel avant sa sortie. 

Comment intégrer des tests automatisés pour accélérer la livraison du logiciel sur le marché tout en maintenant la qualité ?

En tant qu’informaticien enthousiaste, je sais que pour livrer plus rapidement des logiciels sur le marché, il est essentiel d’intégrer des tests automatisés dans votre pipeline de livraison continue afin de vérifier que le logiciel répond aux normes attendues par vos clients. Votre pipeline de livraison continue peut également comporter de nombreuses étapes qui doivent déclencher ces tests automatisés pour vérifier les portes de qualité définies avant que le logiciel ne puisse passer à l’étape suivante et finalement être mis en production (voir la figure 1). Selon l’étape de votre pipeline, vos tests automatisés peuvent aller de la simplicité des tests unitaires, d’intégration, d’extrémité à extrémité et de performances. En tenant compte de la quantité et de la complexité des tests, ainsi que de la possibilité d’avoir plusieurs étapes dans votre pipeline, il peut y avoir de nombreux défis à relever lors de l’intégration, de l’exécution et de l’évaluation de la qualité de votre logiciel avant sa mise en production.

Cet article décrira certains de ces défis. Je fournirai également des lignes directrices sur les meilleures pratiques à suivre pour que vos tests automatisés respectent un contrat afin d’accroître la livraison de votre logiciel sur le marché tout en maintenant la qualité. Suivre un contrat aide à intégrer vos tests de manière opportune et plus efficace. Cela aide également lorsque d’autres personnes de votre organisation doivent résoudre des problèmes dans le pipeline.

En tant qu’informaticien passionné, je sais que le codage est un élément essentiel pour intégrer des tests automatisés dans un pipeline de livraison continue. Les tests automatisés peuvent être codés pour vérifier que le logiciel répond aux normes attendues par les clients et que les portes de qualité sont respectées avant que le logiciel ne puisse passer à l’étape suivante et être mis en production. Cependant, lorsque vous codifiez des tests automatisés, il est important de tenir compte des problèmes liés à la qualité et à la fiabilité des tests. Par exemple, les tests peuvent être codés pour s’exécuter plus rapidement, mais cela peut entraîner une baisse de la qualité des résultats. Il est donc important de trouver un équilibre entre la vitesse et la qualité des tests pour garantir que le logiciel répond aux normes attendues par les clients. De plus, il est important de s’assurer que les tests automatisés sont suffisamment robustes pour pouvoir être exécutés sur différents systèmes et environnements. Cela garantit que les tests sont fiables et peuvent être utilisés pour vérifier la qualité du logiciel avant sa mise en production.

Source de l’article sur DZONE

Créer des microservices Micronaut avec MicrostarterCLI

Créer des microservices Micronaut avec MicrostarterCLI est une excellente façon de développer des applications modernes et robustes. Essayez-le dès aujourd’hui!

MicrostarterCLI : Outil de développement rapide

Premier Paragraphe

En tant qu’informaticien enthousiaste, je suis ravi de vous présenter MicrostarterCLI, un outil de développement rapide qui permet aux développeurs de générer des codes, des configurations ou des modèles standard réutilisables dont ils ont besoin dans leur application. Dans un article précédent, j’ai décrit un exemple de base pour créer des points de terminaison REST et GraphQL dans une application Micronaut. Cet article démontre un exemple de démarrage d’une application de microservices Micronaut à l’aide de MicrostarterCLI. L’architecture de l’application est la suivante:

Deuxième Paragraphe

Le processus de test commence par la génération des fichiers nécessaires à l’application à l’aide de MicrostarterCLI. Une fois ces fichiers générés, le processus de test peut commencer. La première étape consiste à tester le code généré pour s’assurer qu’il fonctionne correctement et qu’il est conforme aux spécifications. La deuxième étape consiste à tester les API REST et GraphQL générées par MicrostarterCLI. Pour ce faire, nous utilisons un outil appelé Postman. Postman est un outil très utile pour tester les API REST et GraphQL. Il permet de tester rapidement et facilement les API et de vérifier si elles fonctionnent correctement.

Troisième Paragraphe

Une fois le test des API terminé, nous pouvons passer à la dernière étape du processus de test, à savoir le test des performances. Pour ce faire, nous utilisons un outil appelé JMeter. JMeter est un outil très puissant qui permet de tester les performances d’une application en simulant des charges réelles. Il permet également d’analyser les performances de l’application et de repérer les problèmes potentiels. Une fois le test des performances terminé, nous pouvons être sûrs que notre application est prête à être déployée en production.

Source de l’article sur DZONE

Avec l’aide de TeamWork, Albéa a adopté les solutions SAP Asset Manager et SAP Plant Maintenance, afin d’équiper ses techniciens de maintenance d’une solution moderne et mobile. Ce core model sera prochainement déployé sur l’ensemble des sites industriels du groupe.

 

Leader mondial des tubes et emballages pour les produits cosmétiques et parfums. Albéa adresse un large panel de clients, dont des marques prestigieuses comme L’Oréal et Clarins. L’industriel dispose de 43 sites répartis dans 15 pays, où travaillent plus de 12 500 employés. Albéa a réalisé un chiffre d’affaires 2021 de 1,2 milliard de dollars.

La plupart des usines d’Albéa ne disposent pas d’outil dédié pour suivre les activités de maintenance. « Notre objectif était de mettre en place un outil commun pour gérer la maintenance et accompagner les techniciens avec des processus digitalisés et automatisés, tout en favorisant leur mobilité au sein de leur lieu de travail », résume Émilie Ganot, Business Relationship Manager, Supply Chain & Manufacturing, Albéa.

Un premier site pilote a été désigné pour accueillir cette solution, l’usine Albéa Argonne de Sainte-Menehould, le principal site industriel du groupe en France.

SAP Asset Manager : une offre mobile et ergonomique

Les usines d’Albéa, dont celle de Sainte-Menehould, travaillent la plupart sur un ERP SAP ECC. Certains utilisateurs étaient toutefois réticents à l’idée d’adopter SAP Plant Maintenance (SAP PM), jugé trop peu ergonomique et trop coûteux à maintenir. Plusieurs offres de GMAO ont été étudiées au fil des ans, mais elles restaient complexes à intégrer avec la gestion des stocks et le contrôle de gestion.

« Lors d’une démonstration de SAP Asset Manager (SAP AM), nous avons découvert un outil ergonomique, qui permet aux opérateurs de maintenance d’utiliser une tablette pour saisir leurs opérations et faire remonter des informations dans SAP PM. Nous avons alors validé l’utilisation de SAP AM, avec SAP PM en back-end, » témoigne Astrid Chauvin, Business Relationship Manager, Supply Chain & Manufacturing, Albéa.

Premier avantage, la solution s’interface nativement avec SAP ECC et ses différents modules (stocks, achats et finance). L’interface repose sur la technologie Fiori, qui permet de proposer une expérience utilisateur optimisée, compatible avec les terminaux mobiles. Enfin, l’application offre la capacité de saisir des données hors connexion, ce qui peut être très utile en environnement industriel.

TeamWork a assuré, en collaboration avec Albéa, l’intégration de cette solution. « TeamWork est un partenaire de confiance avec lequel nous aimons travailler, poursuit Astrid Chauvin. La force de TeamWork est de savoir aborder les sujets tant sur leurs aspects fonctionnels que techniques, le tout avec une forte connaissance métier. De plus, c’est une structure à taille humaine, très accessible. »

Une solution bien acceptée

« Le site Albéa Argonne est une grosse usine, comprenant 20 lignes de fabrication et 550 salariés, dont 20 techniciens de maintenance travaillant en 24/7, détaille Émilie Ganot. Nous avons décidé dans un premier temps de déployer la solution sur deux lignes pilotes. Le core model que nous allons mettre au point sera ensuite déployé sur le reste de l’usine, puis sur les autres sites industriels du groupe. »

Dans l’absolu, le déploiement de SAP AM reste un projet assez simple. Albéa a dû toutefois déployer simultanément SAP AM et SAP PM. De plus, l’intégration mobile – native dans SAP S/4HANA – a nécessité la mise en place d’un add-on spécifique sous SAP ECC. Enfin, la solution SAP AM repose sur des services mobiles de la SAP Business Technology Platform, qu’il a donc fallu aussi mettre en place et configurer. Au final, 5 mois ont été nécessaires entre le kick off du projet et le go live de la solution.

« Notre plus grande surprise a été l’adhésion des utilisateurs, note Astrid Chauvin. Ils ne voulaient initialement pas utiliser la solution SAP PM. En leur proposant SAP AM, nous avons donc eu l’impression de jouer à quitte ou double. Mais, dès que les utilisateurs ont entamé le projet avec nous et vu comment l’outil se présentait sur des tablettes, l’enthousiasme a été immédiat. Ceci nous a confortés dans l’idée que nous avions fait le bon choix. »

Reste que la solution n’est pas sans défauts. Si son cœur ne connaît qu’une grosse mise à jour par an, cette mise à jour peut avoir des implications aussi bien sur SAP AM, SAP PM que la SAP BTP. Quant à l’application mobile, elle est mise à jour bien plus fréquemment. Les équipes ont donc dû apprendre à gérer une solution hybride, mêlant on premise, cloud et mobilité.

La satisfaction prévaut toutefois depuis le go live. Prochaine étape sur le court et moyen terme, le déploiement de ce core model sur les autres lignes de production du groupe. À plus long terme, Albéa espère tirer profit du couple SAP AM / SAP PM pour se lancer dans la maintenance prédictive de ses outils de production.

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Stratégies de déploiement Kubernetes

Les stratégies de déploiement Kubernetes peuvent aider les entreprises à améliorer leurs processus de développement et de déploiement. Elles offrent une solution pratique et évolutive pour gérer les applications.

Déployer des applications avec Kubernetes est devenu de plus en plus populaire en raison de ses nombreux avantages. Kubernetes permet une gestion facile des applications conteneurisées, fournissant une plateforme pour le déploiement, le dimensionnement et la gestion des applications. Avec Kubernetes, les applications peuvent être déployées rapidement et de manière cohérente sur différents environnements, y compris les plates-formes sur site et cloud.

Lors du déploiement d’applications avec Kubernetes, beaucoup d’entre nous auront des questions sur quel type de déploiement utiliser – roulement, bleu-vert, canari, etc. Dans cet article, nous discuterons de ces types de déploiement (canari, roulement et bleu-vert), de leur fonctionnement et de celui que vous devriez choisir.

En tant qu’informaticien enthousiaste, le déploiement d’applications avec Kubernetes est devenu de plus en plus populaire en raison de ses nombreux avantages. Kubernetes permet une gestion facile des applications conteneurisées, fournissant une plateforme pour le déploiement, le redimensionnement et la gestion des applications. Avec Kubernetes, les applications peuvent être déployées rapidement et de manière cohérente dans différents environnements, y compris sur les plates-formes en local et dans le cloud.

Lors du déploiement d’applications avec Kubernetes, beaucoup d’entre nous auront des questions sur quel type de déploiement utiliser – roulement, bleu-vert, canari, etc. Dans cet article, nous discuterons de ces types de déploiement (canari, roulement et bleu-vert), de la façon dont ils fonctionnent et de celui que vous devriez choisir.

Le type de déploiement le plus couramment utilisé est le déploiement à roulement. Cette méthode consiste à effectuer des mises à jour progressives sur un ensemble d’instances. Les instances sont mises à jour une par une, ce qui permet de s’assurer que chaque instance est correctement mise à jour avant de passer à la suivante. Cette méthode est très utile lorsque vous souhaitez mettre à jour un grand nombre d’instances sans interrompre le service.

Le déploiement bleu-vert est une autre méthode couramment utilisée pour le déploiement des applications. Cette méthode consiste à déployer une nouvelle version de l’application sur un nouvel environnement, puis à basculer l’utilisation sur ce nouvel environnement. Cette méthode est très utile lorsque vous souhaitez tester une nouvelle version de l’application avant de la mettre en production.

Le déploiement canari est une autre méthode couramment utilisée pour le déploiement des applications. Cette méthode consiste à déployer une nouvelle version de l’application sur un petit groupe d’utilisateurs. Une fois que la nouvelle version a été testée par ce groupe d’utilisateurs, elle peut être déployée sur l’ensemble des utilisateurs. Cette méthode est très utile lorsque vous souhaitez tester une nouvelle version de l’application avant de la mettre en production.

En conclusion, le choix du type de déploiement à utiliser dépendra des besoins spécifiques de votre application et de votre environnement. Chaque type de déploiement a ses avantages et ses inconvénients et peut être plus ou moins adapté à votre situation. Il est donc important de prendre le temps d’analyser les différents types de déploiement et de choisir celui qui convient le mieux à votre application et à votre environnement. En utilisant Kubernetes pour gérer vos applications, vous pouvez facilement choisir le type de déploiement qui convient le mieux à votre application et à votre environnement.

En tant qu’informaticien enthousiaste, le déploiement d’applications avec Kubernetes est devenu très populaire ces dernières années grâce aux nombreux avantages qu’il offre. Kubernetes simplifie la gestion des applications conteneurisées et fournit une plateforme pour le déploiement, le redimensionnement et

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Tester la sécurité des objets connectés

Tester la sécurité des objets connectés est essentiel pour protéger nos données et notre vie privée. Découvrez comment vous assurer que vos appareils sont en sécurité.

## La sécurité de l’Internet des objets (IoT) est essentielle

L’Internet des objets (IoT) a révolutionné nos vies et apporté de nombreux avantages, mais il présente une grande surface d’attaque et n’est pas sûr tant qu’il n’est pas sécurisé. Les appareils IoT sont une cible facile pour les cybercriminels et les pirates informatiques s’ils ne sont pas correctement sécurisés. Vous pouvez avoir de graves problèmes avec des données financières et confidentielles qui sont invitées, volées ou cryptées.

Il est difficile de repérer et de discuter des risques pour les organisations, sans parler de la construction d’une méthodologie globale pour y faire face, sans connaissances pratiques de ce qu’est la sécurité IoT et sans la tester. La prise de conscience des menaces de sécurité et la façon d’y échapper est la première étape, car les solutions IoT nécessitent beaucoup plus de tests qu’auparavant. La sécurité intégrée est souvent absente lorsqu’il s’agit d’introduire de nouvelles fonctionnalités et produits sur le marché.

En tant que scientifique informatique enthousiaste, je sais que le test est une partie essentielle du processus de développement de produits IoT. Les tests peuvent être effectués à chaque étape du cycle de développement, depuis le développement jusqu’à la mise en production. Les tests peuvent être effectués manuellement ou automatiquement, selon les besoins spécifiques et les contraintes budgétaires. Les tests peuvent inclure des tests fonctionnels, des tests de performance, des tests de sécurité et des tests de conformité. Les tests peuvent être effectués sur des appareils physiques ou virtuels, en fonction des exigences et des contraintes. Les tests peuvent également être effectués à l’aide d’outils spécialisés tels que des outils de test d’intrusion, des outils de test d’authentification et des outils de test de sécurité.

Les tests peuvent aider à identifier les vulnérabilités et à déterminer si les produits IoT sont conformes aux normes de sécurité et aux exigences réglementaires. Les tests peuvent également aider à améliorer l’efficacité et la fiabilité des produits IoT et à réduire les risques liés à la sécurité. Les tests peuvent également aider à améliorer la qualité du produit et à réduire le temps et les coûts de développement. Les tests peuvent également aider à améliorer l’expérience utilisateur et à assurer un meilleur niveau de sécurité pour les utilisateurs finaux.

En conclusion, le test est essentiel pour assurer la sécurité des produits IoT. Les tests peuvent être effectués à chaque étape du cycle de développement et peuvent aider à identifier les vulnérabilités, à améliorer l’efficacité et la fiabilité des produits IoT, à réduire les risques liés à la sécurité et à améliorer l’expérience utilisateur.

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Installer des panneaux solaires sur les camions frigorifiques, dématérialiser les processus dans les entrepôts, utiliser des données précises en temps réel pour gérer le coût environnemental des livraisons par produit et par itinéraire… Ces initiatives, et bien d’autres, sont au centre des préoccupations des leaders de la Supply Chain, qui s’efforcent de rendre cette dernière plus durable et d’alléger le fardeau pour la planète.

Si ces actions figurent en bonne place dans l’agenda logistique, c’est que la durabilité est un levier important. Selon le Forum international des transports, les émissions de dioxyde de carbone devraient afficher une hausse de 16 % d’ici 2050, à la suite de l’augmentation du transport de marchandises – et ce, même si les pays s’engagent à les freiner. Si l’on n’intervient pas, les villes du monde entier accueilleront des millions de véhicules de livraison de fret et de colis en plus au cours de la prochaine décennie. Résultat : davantage d’embouteillages et une augmentation équivalente des émissions de gaz à effet de serre, comme le signale le Forum économique mondial.

La conclusion qui s’impose : il est primordial de trouver comment rendre la logistique et les livraisons plus durables du point de vue environnemental.

« Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques », remarque Josué Velázquez Martínez, directeur du laboratoire des Supply Chains durables du Centre de transport et de logistique du MIT. « Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs, et s’efforcent vraiment d’améliorer tous les aspects de la Supply Chain ».

Ces mêmes entreprises pourraient se trouver contraintes de prendre davantage de mesures. Si l’on se réfère aux règles en vigueur, nombre d’entre elles n’indiquent pas suffisamment les émissions générées par leur Supply Chain dans leurs rapports de durabilité, voire les omettent totalement, indique le New York Times. Or, il est possible qu’elles y soient bientôt obligées, car les autorités de régulation ont aujourd’hui la logistique dans le collimateur. Aux États-Unis, le législateur envisage de demander aux entreprises publiques de déclarer leurs émissions tout au long de leur Supply Chain. L’UE a également élaboré une proposition de directive qui renforce les règles de communication d’informations en matière de durabilité.

Les entreprises s’intéressent de plus en plus à la durabilité des opérations logistiques. Elles font face à des pressions croissantes de la part du législateur et des consommateurs.

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Les attentes des consommateurs, les réglementations et la demande du marché poussent les dirigeants d’entreprises à agir davantage sur le terrain de la durabilité. Tout naturellement, c’est au niveau des systèmes de logistique et de distribution que sont mises en place de nouvelles normes, qui contribueront largement à créer un avantage concurrentiel. En effet, les entreprises qui économisent sur la livraison en utilisant moins d’énergie et de ressources bénéficient d’un meilleur retour sur investissement (sur leur parc de camions, par exemple) et imaginent des modes de livraison plus efficaces. À cela s’ajoute, du côté des consommateurs, une conscience accrue du coût environnemental des livraisons et une volonté de choisir des options moins rapides pour préserver la planète.

Mais pour voir l’avènement d’une logistique durable, nous devons optimiser nos itinéraires de transport, construire des entrepôts plus efficaces et utiliser plus souvent et plus efficacement les données. Autant de tâches qui n’ont rien de simple. Avant de pouvoir réellement mesurer les progrès en matière de développement durable et agir sur l’empreinte carbone des produits, il y a de nombreuses étapes à mettre en œuvre.


Pas de temps à perdre: Découvrez pourquoi les entreprises doivent faire coïncider leurs ambitions et leurs actes en matière de durabilité.

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D’après le rapport « Le paradoxe de la Supply Chain durable » établi par SAP et Oxford Economics, les cadres dirigeants ne connaissent pas encore suffisamment leur Supply Chain et éprouvent des difficultés à la rendre plus durable. Ils en sont encore à fixer des objectifs, et non à les mettre en application. Près de la moitié des personnes interrogées jugent que la complexité et le coût sont les deux principaux obstacles dans cette démarche de durabilité.

Mais comme l’explique Shimon Gowda, responsable de configuration de la Supply Chain chez Chainalytics, une pression croissante incite les entreprises à gagner en visibilité sur leur Supply Chain globale et à atteindre la neutralité carbone. « De plus en plus d’entreprises s’efforcent de mesurer l’empreinte carbone de leur réseau actuel », ajoute-t-il. « Les leaders du secteur mettent tout en œuvre pour élaborer une mesure précise et exacte, qui servirait de point de référence auquel comparer une situation à l’instant t. »

Pourquoi la logistique constitue un objectif de durabilité majeur

La logistique est une mission complexe. Elle consiste à gérer l’acheminement des matières premières, des produits intermédiaires et des emballages à travers le monde en direction des sites de production, mais aussi la distribution des produits depuis leur lieu de fabrication jusqu’au consommateur. Or, le transport fait partie des domaines dans lesquels l’objectif « zéro émissions » est un enjeu important. Il s’agit notamment de réduire les distances parcourues et d’utiliser plus efficacement les différentes options. Il n’est pas rare, par exemple, que des camions reviennent à vide une fois leur livraison effectuée.

 

Prenons l’exemple des transports frigorifiques : nous utilisons des camions réfrigérés pour transporter les produits pharmaceutiques, les fruits et légumes, les produits laitiers, la viande et les boissons. Cela nécessite de maintenir la chaîne du froid à l’intérieur de la remorque – ce qui consomme beaucoup d’énergie, traditionnellement de l’essence.

 

Certaines entreprises contribuent à rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives. eNow, par exemple, installe des panneaux solaires sur le toit des remorques. Quant à Coldtainer, il fabrique des boîtes de stockage pour la chaîne du froid.

Certaines entreprises s’efforcent de rendre le transport frigorifique par camion plus durable en alimentant les systèmes de réfrigération à partir de sources d’énergie alternatives.

 

D’après le média NPR, des entreprises bien établies telles que FedEx et DHL investissent dans des matériels et des équipements tels que des véhicules électriques. Mais M. Martínez en est convaincu : se concentrer uniquement sur de nouveaux véhicules est le meilleur moyen de manquer d’importantes opportunités.

 

« Je constate qu’on s’intéresse beaucoup aux équipements, ce qui est vraiment une bonne chose pour le long terme », explique-t-il. « Mais en attendant, il y a de nombreuses opportunités auxquelles les entreprises ne font pas vraiment attention à ce stade. »

 

Lorsque votre kilométrage varie, choisissez le bon véhicule pour chaque itinéraire de livraison

Ces opportunités, qu’étudient notamment M. Martínez et bien d’autres personnes, ce sont notamment des systèmes de planification des transports qui optimisent les itinéraires, réduisent le kilométrage et les émissions, et analysent les effets de la topographie sur les performances des camions.

 

Renouveler sa flotte n’est pas, en soi, un mauvais choix. Mais un camion neuf n’est pas nécessairement la meilleure option, écologiquement parlant. Les recherches du laboratoire d’étude de durabilité des Supply Chains ont permis d’établir que le kilométrage, tel qu’il est mentionné sur les sites Internet des constructeurs automobiles, est divisé par deux environ en conditions de livraison réelles. L’écart tient probablement au fait que les tests des camions sont réalisés dans des conditions différentes.

Un leadership porteur de sens: Découvrez comment les entreprises placent la durabilité au cœur de leur stratégie.

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« Les constructeurs font probablement leurs tests dans des conditions qui n’ont rien à voir avec une exploitation réelle, en particulier sur les derniers kilomètres parcourus », avance M. Martínez.

Il suffit de comparer les performances d’un camion qui se déplace sur autoroute, à une vitesse moyenne comprise entre 65 et 80 km/h, et qui fait trois arrêts de livraison, avec celles du même camion qui parcourt une zone très vallonnée à 8 ou 16 km/h et qui effectue vingt arrêts de livraison. Les chiffres seront très différents, et dépendront du modèle. Les camions anciens ont tendance à afficher de meilleures performances que les neufs sur autoroute ; dans une étude menée avec l’entreprise de logistique mexicaine Coppel, l’équipe de M. Martínez a trouvé des exemples attestant d’une meilleure efficacité en carburant (jusqu’à 15 % de différence). L’étude a été réalisée en utilisant une vitesse, des longueurs de segments (soit la quantité d’arrêts sur un itinéraire donné) et un profil topographique moyens, et en s’appuyant sur l’apprentissage automatique pour classer les régions en fonction de ces caractéristiques – certaines étant plus résidentielles, d’autres urbaines, d’autres mixtes.

Imaginez que vous puissiez dire à un client : « Si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage. »

Josué Velázquez Martínez, Centre de transport et de logistique du MIT

Sur la base de l’analyse effectuée, l’équipe de Martínez a modélisé une réaffectation des véhicules permettant d’exploiter chacun sur les zones dans lesquelles il réalise les meilleures performances. Les résultats indiquent une réduction de 3 % du carburant utilisé – un chiffre non négligeable pour les entreprises, qui consacrent chaque année des millions à ce poste. À partir de la même hypothèse, l’équipe a également mis en place un projet pilote en conditions réelles, avec 10 véhicules sur un mois. Elle a constaté 8 % d’économies de carburant.

« Il n’est pas vraiment nécessaire d’investir, seulement de réaffecter le matériel existant », conclut M. Martínez. « Mais si vous comptez renouveler votre parc de véhicules, alors vous devez vous assurer que les nouveaux seront utilisés dans les régions attendues, puis réaffecter ceux que vous allez conserver dans votre exploitation. »

Ces résultats montrent comment la combinaison des données, des capacités de calcul et des algorithmes peut participer à améliorer le transport. La topographie a aussi son importance, ajoute M. Martínez, mais elle n’est généralement pas prise en compte dans les évaluations environnementales, car on opte plutôt pour les itinéraires les plus courts et les plus rapides, et parce que c’est un facteur complexe. Pourtant, c’est logique : monter une pente ne nécessite pas la même quantité d’énergie que de la descendre.

« Gérer ces données en utilisant le suivi GPS pour mieux cerner les faits et prendre des décisions mieux informées représente une opportunité considérable », explique-t-il. « C’est ce que j’appelle faire une petite place aux problématiques de la Supply Chain pour réduire réellement les émissions autant que possible, tout en continuant de répondre aux attentes de vos clients et d’atteindre vos objectifs commerciaux. »

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Une livraison le jour même est une opération complexe, car elle implique de nombreux déplacements dans les mêmes zones, avec des camions qui ne sont pas toujours pleins – ce qui augmente les émissions. Le laboratoire de recherche sur la durabilité des Supply Chains a réalisé une expérience pour voir si les consommateurs font des choix différents en fonction de leur sensibilité écologique et de leur capacité à attendre.

Dans cette expérience du « bouton vert », 52 % des clients ont effectivement changé leurs choix de livraison pour limiter leur impact environnemental. Le laboratoire a essayé différentes manières de quantifier ce paramètre pour l’utilisateur, par exemple la réduction des émissions de CO2 ou le nombre d’arbres sauvés. Avec l’exemple des arbres, les chercheurs ont établi que les clients étaient prêts à attendre quatre jours de plus en moyenne pour être livrés. Pour être précis, 70 % ont seulement déclaré qu’ils feraient ce choix, tandis que 52 % l’ont réellement fait – ce qui représente déjà plus de la moitié de la population considérée.

« Il est possible de communiquer avec transparence autour de la Supply Chain avec les clients, afin qu’ils puissent utiliser ces informations au moment d’acheter », insiste M. Martínez. Bien sûr, ce n’est pas simple. Il faut pouvoir indiquer les émissions de CO2 correspondant à chaque commande qui s’affiche dans le panier d’un consommateur, afin que ce dernier dispose de données précises et comprenne l’impact de sa décision. Cela nécessite de nombreuses analyses, voire la validation d’un tiers pour légitimer l’information fournie. Mais ce procédé représenterait un avantage significatif pour asseoir la crédibilité environnementale des marques.

« Imaginez que vous puissiez dire à un client :  si vous êtes prêt à atteindre deux, trois, quatre jours de plus, vous pourrez réduire l’empreinte carbone de tel pourcentage ; vous participerez à préserver l’environnement », explique M. Martínez.

La valeur ajoutée des entrepôts locaux en termes de durabilité

Ancrer les Supply Chains localement, en alternant entre les sources d’approvisionnement et sites de production locaux et éloignés, est une autre manière de renforcer leur durabilité. Dans cette perspective, les entrepôts jouent un rôle important : construire des hangars de petite taille, à proximité de la demande, permet en effet de réduire les temps de trajet et les émissions. Les entrepôts constituent aujourd’hui le type de bâtiment commercial le plus volumineux aux États-Unis et, à en croire l’Agence américaine d’information sur l’énergie, les chiffres ne font qu’augmenter.

Il serait possible d’imposer aux entrepôts qu’ils soient autonomes énergétiquement et de les concevoir neutres en carbone. La production d’énergie alternative – par exemple, à l’aide de panneaux solaires installés sur le toit – semble couler de source et, dans certaines zones, elle est d’ores et déjà obligatoire ou subventionnée. L’Allemagne, par exemple, propose un soutien financier à l’installation d’infrastructures solaires. Aux États-Unis, il existe une multitudes d’aides fédérales et étatiques.

À Elizabeth, dans le New Jersey, East Coast Warehouse dispose de panneaux solaires sur son entrepôt, l’un des plus grands du Nord-Est des États-Unis. Kevin Daly, directeur commercial, indique que l’entreprise a récemment installé 4 900 modules solaires à haut rendement supplémentaires, qui ont généré plus de 2,5 GW en 2020. « Nos panneaux solaires ont vraiment dépassé nos attentes », se félicite-t-il.

L’entreprise s’étend dans le Maryland et en Géorgie, et envisage d’utiliser l’énergie solaire sur les entrepôts qu’elle y crée. M. Daly fait remarquer que le processus est plus simple pour les sociétés qui sont propriétaires de leurs bâtiments, entre autres parce que la communauté des développeurs s’inquiète des obligations que les panneaux peuvent engendrer, et du poids qu’ils peuvent ajouter à une structure. Ce point mis à part, ajoute-t-il, c’est une décision d’investissement, qui est souvent liée aux subventions.

À l’intérieur des entrepôts, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

M.Daly pense que davantage d’entrepôts adopteront l’énergie solaire et d’autres formes d’énergie alternatives. « Je ne doute pas qu’à mesure que la technologie se perfectionnera, elle deviendra encore plus efficace et plus bénéfique pour tout le monde. »

Des systèmes de gestion des entrepôts plus intelligents: Les entreprises utilisent des technologies intelligentes pour optimiser leurs opérations quotidiennes dans les entrepôts.

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Le fonctionnement interne des entrepôts et les livraisons sont également devenus plus durables. East Coast Warehouse a choisi de gérer ses opérations de répartition sur des tablettes et des terminaux mobiles, et de se débarrasser autant que possible du papier – et ce, dans un secteur qui en a toujours utilisé beaucoup.

Grâce aux options numériques, les chauffeurs routiers peuvent rester dans leurs camions pour gérer toutes les formalités depuis leur tablette, y compris les lettres de voiture, qui peuvent être envoyées directement aux destinataires par voie électronique. En plus de limiter la consommation de papier, ce mode de fonctionnement permet davantage de transparence. La preuve de livraison – où, quand et qui a signé – peut être intégrée à un système de gestion du transport et archivée automatiquement.

« Ce processus, qui nécessitait beaucoup d’heures de travail et d’opérations manuelles pour numériser et remplir les papiers, est devenu beaucoup plus gérable si on fait les choses de la bonne manière » conclut M. Daly.

De plus en plus d’entreprises cherchent à optimiser les opérations au sein de leurs entrepôts, comme l’explique Mme Gowda, de Chainalytics. Revenir aux principes fondamentaux de l’organisation et, par exemple, placer les unités de gestion de stock les plus importantes et qui transitent le plus dans des emplacements rapidement et aisément accessibles, est un moyen de limiter l’énergie utilisée par les chariots élévateurs.

« Le simple fait de rationaliser tout cela peut vraiment changer la donne, même au niveau de l’émission de gaz à effet de serre, car cela revient à optimiser vos opérations en tentant de tirer le meilleur parti des ressources disponibles sur le site », insiste Mme Gowda.

La logistique durable s’appuie sur des données

On en revient toujours à la même question : « Vos données sont-elles de bonne qualité ? » Parce qu’il ne suffit plus d’utiliser des données d’historique ou d’estimer des paramètres tels que les émissions générées par les camions.

Désormais, des sociétés tierces proposent les outils nécessaires pour déterminer les émissions de CO2 réelles d’un véhicule donné, à partir des informations opérationnelles collectées. Ces outils sont capables de transmettre ces informations sur des tableaux de bord, de manière à faciliter une approche stratégique dans la réflexion et les actions à mener – et à créer ainsi une Supply Chain plus cohérente de bout en bout.

Autre grand objectif d’un grand nombre de marques et de fabricants : pouvoir ventiler les émissions par produit, de leur conception à leur mise hors service. Ces informations, réclamées par les consommateurs, peuvent constituer un facteur de différenciation considérables pour une marque si elles sont bien compilées et communiquées avec précision (c’est-à-dire sans déclarations non étayées ni « greenwashing »).

D’après Mme Gowda, on prête de plus en plus d’attention à la logistique inverse, car les entreprises modernes consacrent davantage d’analyses à mieux comprendre le coût environnemental de leurs produits, tout au long de leur cycle de vie. Les clients de Chainalytics souhaitent aujourd’hui élaborer des scénarios qui accordent la priorité aux gaz à effet de serre, et non aux coûts. Dans ce domaine, la création d’un jumeau numérique se révèle très utile.

« Il devient un peu difficile de répondre à ce genre de questions sans disposer d’une plateforme de jumeau numérique complètement fonctionnelle », explique Mme Gowda. « Mais nous sommes définitivement plus efficaces qu’il y a dix ans. Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes. »

Nous sommes vraiment en mesure de comprendre notre propre impact, et nous essayons de créer davantage de solutions pour favoriser des Supply Chains plus vertes.

Shimon Gowda, responsable de conception de la Supply Chain chez Chainalytics

Rationaliser l’approvisionnement et les prévisions de la demande peut également renforcer la durabilité, indique Mme Gowda. Tout au long de la Supply Chain, chaque acteur dispose de ses propres métriques prévisionnelles. Mais s’il y a une faille en amont, elle se répète et s’amplifie en aval. Cela peut entraîner une surproduction de la part de toutes les entreprises de la chaîne, ce qui signifie des déchets ou des produits excédentaires qui se retrouvent dans les entrepôts après avoir voyagé dans le monde entier. « C’est typiquement le scénario que nous cherchons à éviter quand nous essayons d’évoluer vers un fonctionnement plus durable, neutre en carbone », conclut-elle.

Un concept de Supply Chain appelé « planification collaborative et réapprovisionnement prévisionnel » est en train de gagner du terrain. C’est un autre exemple de scénario dans lequel les jumeaux numériques jouent un rôle essentiel, car chaque acteur de la Supply Chain peut voir les données transférées par les autres. Par exemple, le fabricant est en mesure de consulter les prévisions du détaillant final trois mois à l’avance. Tout problème peut ainsi être identifié et résolu plus tôt. « Cette solution renferme un vrai potentiel de progression vers l’économie circulaire, car elle implique de se montrer minimaliste dans sa consommation, dans ses transferts… sur tous les points, en somme », explique Mme Gowda.

À mesure que les entreprises s’attachent à évaluer l’impact environnemental réel de leur Supply Chain et de leurs opérations logistiques, les livraisons se rationalisent, de manière à générer moins de déchets et moins d’émissions. Un bonne nouvelle pour l’environnement comme pour les clients !

 

Note des éditeurs : Découvrez des idées logistiques plus durables et des exemples pratiques dans L’économie circulaire se popularise ; 5 vérités sur la Supply Chain dans le monde post-COVID-19 ; et Sur la terre, la mer et dans les airs : des technologies émergentes pour maîtriser le changement climatique.

 

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Source de l’article sur sap.com

Par Erik Marcadé, Head of SAP Labs Paris

Les entreprises et dirigeants du monde entier sont aujourd’hui confrontés à des défis de taille, que ce soit la volatilité des marchés, les incertitudes économiques ou encore les conflits géopolitiques… Ayant compris que l’intégration des technologies permettait de faire face à ces incertitudes, les entreprises redoublent d’efforts dans leurs transformations digitales pour survivre et prospérer. Cependant, la pénurie importante de talents et de compétences dans le secteur technologique renforce ce sentiment d’incertitudes.

Selon une récente étude d’IDC, 48 % des répondants sont confrontés à une pénurie de développeurs pour répondre à leurs demandes actuelles. C’est l’une des raisons pour lesquelles seulement 8 % des entreprises mondiales ont pu atteindre leurs objectifs de transformation digitale.

Dans l’enquête « Global Workforce Hopes and Fears Survey for 2022 » de PWC, on apprend que 29 % des personnes interrogées indiquent que leur pays ne dispose pas des ressources nécessaires à l’exercice de leur métier – les soins de santé, la technologie, les médias et les télécommunications arrivant en tête de liste. Pour combler le déficit de compétences, de nombreuses entreprises (40 %) investissent dans des programmes de perfectionnement et de formation, tandis que d’autres (33 %) augmentent les salaires pour retenir les meilleurs talents.

La demande de développeurs de logiciels n’a jamais été aussi forte, et cette pénurie de main-d’œuvre qualifiée crée non seulement des lacunes, ralentit le processus d’innovation et de croissance de nombreuses entreprises, mais provoque également des taux d’épuisement professionnel exceptionnellement élevés chez les développeurs. Pour les retenir sur le marché du travail, les entreprises devraient adopter des méthodes “low-code/no-code”, c’est-à-dire des méthodes de développement de logiciels qui ne nécessitent que peu ou pas de compétences en programmation. Plutôt que des langages de programmation textuels, ces méthodes utilisent des outils de conception d’applications visuelles et d’autres techniques de modélisation graphique.

En allant un cran plus loin, la clé d’une transformation digitale plus efficace pour l’entreprise ainsi que pallier la pénurie de compétences, passera par le développement de l’expertise technologique de ceux qui la connaissent le mieux – les utilisateurs eux-mêmes. Mais qu’entendons-nous par « utilisateurs professionnels » ? Il s’agit des analystes financiers, des opérateurs de la chaîne d’approvisionnement, des responsables de la chaîne de production, des spécialistes des achats et du marketing. Grâce à la formation et à l’investissement dans des solutions low-code/no-code, les entreprises peuvent exploiter la puissance du logiciel en dehors du back-office et la mettre entre les mains de personnes qui l’utilisent tous les jours pour innover, exécuter des tâches, se connecter, etc. En outre, cette approche permet également de répondre à la pression que ressentent de nombreux professionnels de l’informatique, chargés des grandes révisions d’infrastructure et des transformations digitales.

Les organisations peuvent former des employés qui n’ont aucune expérience préalable de la programmation, en leur fournissant des connaissances sur le low-code/no-code. L’objectif de ces formations est la certification en tant que «citizen developer», qui permettra à ces employés de développer et d’exploiter des programmes low-code/no-code à l’aide d’une expertise applicative personnelle. Ils peuvent alors décharger les développeurs professionnels de simples tâches routinières de programmation afin qu’ils puissent davantage s’impliquer dans le développement stratégique d’applications.

Bien sûr, les personnes ayant un certain niveau d’expertise technique peuvent également tirer profit des logiciels low-code/no-code : les tâches trop complexes pour un « citizen developer » comme les fonctions de sécurité, ou encore l’utilisation d’outils pour concevoir un programme à budget limité sans perdre la capacité d’évoluer. L’expertise des développeurs confirmés est – dans ce cas – toujours nécessaire mais avec l’aide du low-code/no-code, ils peuvent développer ces fonctions de manière plus efficace.

Les entreprises technologiques doivent être capables, à l’avenir, de s’adresser à tous : du développeur cloud-native et du data scientist, à l’architecte d’entreprise et au développeur d’applications et d’intégration, en passant par le concepteur UX et même les utilisateurs non techniques ! Le besoin est évident : le marché total adressable du développement d’applications et de l’automatisation des processus low-code/no-code n’a cessé de croître, et devrait atteindre 159 milliards de dollars d’ici 2030, contre 27 milliards de dollars cette année.

Dans le but de soutenir nos clients, SAP vient de lancer une nouvelle suite low-code appelée SAP Build – un ensemble d’outils qui mettent notre technologie de pointe entre les mains de tout utilisateur professionnel – utilisateur qui pourra désormais créer seul les applications dont il aura besoin, sans compétences approfondies en matière de codage et sans l’intervention du service informatique.

SAP Build est notre contribution à la mise en œuvre de cas d’utilisations commerciales, tout en atténuant les effets de la pénurie mondiale de compétences informatiques, grâce à la possibilité de transformer n’importe qui en développeur, ainsi que chaque entreprise, quelle que soit sa taille ou son secteur d’activité, en entreprise technologique.

Avec l’aide du low-code/no-code, les utilisateurs professionnels peuvent travailler plus efficacement et plus rapidement, les équipes informatiques peuvent se concentrer sur des tâches plus décisives et les entreprises peuvent mieux réussir, indépendamment de ce leur réserve l’avenir.

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Source de l’article sur sap.com

LAS VEGAS, NV – 15 novembre 2022 – SAP SE (NYSE : SAP) a annoncé, à l’occasion de la conférence SAP TechEd, le lancement d’une nouvelle offre visant à catalyser la prochaine vague de transformation des entreprises en mettant à profit l’expertise de ceux qui la connaissent le mieux : les utilisateurs professionnels.

 

SAP lance SAP Build qui met l’innovation entre les mains des utilisateurs

S’appuyant sur la profondeur et l’étendue unique de SAP Business Technology Platform (SAP BTP), SAP Build est une solution low-code qui met l’innovation et la puissance technologique de SAP entre les mains des utilisateurs professionnels, leur donnant un accès direct et sécurisé aux processus end-to-end, aux données et au contexte dont ils ont besoin pour prendre des décisions plus éclairées et stimuler rapidement l’innovation. Cette offre permet aux utilisateurs, avec un minimum d’expertise technique, de créer et d’enrichir des applications d’entreprise, d’automatiser des processus et de concevoir des sites d’entreprise par simple drag and drop[1].

« SAP Build réunit les applications de gestion les plus puissantes du monde sur une plateforme conçue pour révéler rapidement l’expertise business des utilisateurs », a déclaré Juergen Mueller, Chief Technology Officer et membre du Conseil Exécutif de SAP. « Dans un contexte économique instable, SAP Build et l’ensemble des innovations que nous lançons aujourd’hui – de notre nouveau partenariat avec Coursera Inc. aux améliorations apportées à notre portefeuille d’entreprises pour maximiser la productivité et réduire le délai de rentabilité – permettent aux clients de préparer l’avenir de leur entreprise et de tirer le maximum de valeur de leurs investissements technologiques. »

Avec SAP Build, les utilisateurs ont à portée de main toute la puissance de SAP BTP ainsi que les données des applications de gestion de SAP. Les utilisateurs peuvent facilement intégrer des systèmes, surveiller, analyser et automatiser intelligemment les processus, mais aussi créer des applications pour le dernier jalon d’innovation, le tout sans déplacer leurs données dans un système externe. Grâce aux solutions SAP Signavio déjà intégrées, les utilisateurs de SAP Build bénéficient également d’une visibilité approfondie sur l’ensemble de leurs processus, leur permettant de savoir où se concentrer et ainsi avoir le plus d’impact possible lorsqu’ils innovent et automatisent. Plus de 275 000 références de processus provenant de 4 000 clients, ainsi que 1 300 workflows et automatisations spécifiques à des cas d’utilisation, permettent aux utilisateurs d’exploiter instantanément l’ensemble de l’expertise métier intégrée à la technologie SAP. SAP Build fonctionne également avec les systèmes non-SAP. Enfin le nouveau programme SAP Builders aide les utilisateurs à se lancer rapidement et à entrer en contact avec leurs pairs par le biais de sessions de formations et de forums de partage des meilleures pratiques.

« La demande de solutions numériques actuelles étant supérieure à la capacité des Développeurs à les fournir, IDC prévoit que les professionnels s’impliqueront de plus en plus dans des initiatives visant à créer des solutions digitales pour résoudre les problèmes urgents des entreprises », a déclaré Arnal Dayaratna, Research Vice President, Software Development, IDC. « A l’échelle mondiale, IDC prévoit l’implication de plus de 100 millions de professionnels dans la production de solutions digitales au cours des dix prochaines années. Les solutions de développement low-code de SAP Build permettent aux utilisateurs de tirer parti de leur expertise dans leur domaine pour créer rapidement des solutions à grande échelle et y apporter des modifications. »

L’impact de SAP Build se fait déjà sentir : « Grâce à SAP Build, nous avons facilement construit une meilleure expérience pour nos clients, tout en réduisant considérablement nos coûts de développement de 90%“, a déclaré Spencer Cook, XM Advocates Lead chez Qualtrics, société leader dans la « gestion d’expérience ». « J’ai pu rapidement construire l’application pour améliorer notre programme de référence client, ce qui va permettre de propulser le taux de satisfaction clients.

 

SAP s’engage à former 2 millions de Développeurs en partenariat avec Coursera

À l’heure où chaque entreprise devient une entreprise technologique, SAP est également conscient de l’importance croissante des compétences et des connaissances que seuls les Développeurs sont en mesure d’apporter. A cet effet, SAP s’engage à former deux millions de Développeurs dans le monde d’ici 2025, en triplant ses offres de formations gratuites sur le site SAP Learning, en s’associant à la plateforme d’apprentissage Coursera Inc. de renommée mondiale, ceci afin d’aider les candidats à lancer leur carrière au sein de l’écosystème SAP, et en donnant des moyens d’action aux publics défavorisés dans le domaine de la technologie.

« Je suis heureux d’annoncer que SAP lance aujourd’hui un certificat professionnel de premier niveau sur Coursera. Un certificat destiné aux apprenants de tous niveaux, sans qu’aucun diplôme universitaire ou une expérience du secteur ne soit requis », a déclaré Jeff Maggioncalda, PDG de Coursera Inc. « Ce certificat préparera les candidats à des fonctions premières, et ce, dans certains des domaines les plus demandés. Nous sommes honorés de nous associer à SAP afin d’accroître l’accès aux compétences professionnelles et de développer les opportunités économiques pour tous. »

Ces deux annonces majeures, tant sur le plan business que celui de la formation, s’inscrivent dans le cadre d’une multitude d’innovations annoncées à SAP TechEd, pour aider les clients et partenaires de SAP à poursuivre les changements dont ils ont besoin pour rester performants. Qu’il s’agisse d’un tout nouvel accès Web natif pour les applications de gestion, améliorant la productivité dans le Cloud et prêt à l’emploi, ou d’innovations SAP dans le domaine des applications intelligentes, la Digital Supply Chain ou le développement durable, SAP TechEd 2022 vise à libérer le pouvoir des entreprises.

Pour en savoir plus, consultez notre guide des actualités ici.

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[1] Glisser – Déposer

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Source de l’article sur sap.com