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De la conception à l’utilisation, le numérique permet de suivre l’ensemble du cycle de vie d’un produit. Mais aussi de transformer la relation entre le fournisseur et ses clients, en proposant des innovations comme le Product as a Service.

Le jumeau numérique est une réplique numérique d’un objet, processus ou système. Alimenté en temps réel par des données venant de son jumeau physique, le jumeau numérique permet de disposer d’informations clés sur le dispositif ou service simulé. L’apport de techniques de Machine Learning ouvre même les portes du prédictif.

De la simulation classique au jumeau numérique

L’utilisation de la simulation numérique et de modèles 3D n’est pas nouvelle, mais cet usage était auparavant limité aux bureaux d’études.

« Le jumeau numérique existe dans l’ingénierie depuis une bonne vingtaine d’années », confirme Denis Goudstikker, en charge du Business Development du PLM et du SLM chez Siemens Digital Industries Software. « Dans l’industrie automobile, la simulation numérique a permis de raccourcir le temps de mise sur le marché d’un nouveau véhicule. Il y a trente ans, on jetait 100 véhicules contre un mur pour pouvoir assurer un certain niveau de sécurité. Il y a vingt ans, on n’en jetait plus que 5, après en avoir jeté 5000 dans un autre mur… virtuel. » Une avancée qui s’est traduite par un meilleur niveau de sécurité et une accélération du processus de conception des voitures.

Avec le jumeau numérique, les barrières sont éliminées entre l’ingénierie, la production et la maintenance. Et même au-delà, puisque cette continuité numérique peut se prolonger hors des murs de l’entreprise.

« Le constructeur nous fournit des définitions numériques de son produit », témoigne Eric Miralles, CIO de SNOP, équipementier automobile de premier plan. « À partir de cette définition, nous fabriquons les outils qui vont nous permettre d’emboutir les tôles suivant ce cahier des charges. Il faut pour cela que la chaîne allant de la conception à la production soit numérisée. La modélisation numérique de l’ensemble de la chaîne permet d’avoir une maîtrise globale des processus. »

Le jumeau numérique offre également des opportunités après la phase de fabrication.

« Si le jumeau numérique est né dans le milieu industriel, la capacité de connecter de façon massive des objets distribués aux clients, au travers de l’IoT, permet de développer de nouveaux services, mais aussi de redéfinir la relation entre client et fournisseur », analyse Luca Ammassari, Group Deputy Chief Information Officer in charge of Applications chez Engie.

Quels usages clés pour les jumeaux numériques ?

De la conception d’un produit à son utilisation, en passant par la production, le jumeau numérique permet de suivre l’ensemble du cycle de vie d’un produit. Mais également de réduire le time to market de nouvelles offres, la simulation numérique permettant d’accélérer la conception, le test et l’industrialisation des produits.

« Le jumeau numérique permet de répondre à des enjeux économiques et de recherche d’efficacité dans la production, analyse Eric Miralles. Sa mise en place nécessite toutefois une transformation numérique, mais aussi une transformation des organisations et des hommes. Il faut savoir saisir cette nouvelle opportunité par étapes et accompagner les équipes dans ce changement. »

« Le jumeau numérique est également important pour identifier et comprendre le comportement du matériel, poursuit Denis Goudstikker. Et ainsi optimiser son design et sa maintenance. Analyser le comportement acoustique d’une turbine permet par exemple de détecter tout changement dans son fonctionnement. Des modèles prédictifs vont alors déterminer si et quand elle tombera en panne. »

Les usages dans le secteur de la maintenance commencent à devenir communs, « mais il y a une chose à laquelle on s’attendait moins : le packaging d’objets et de services, explique Luca Ammassari. Le constructeur d’une turbine va proposer avec son équipement des services prédictifs basés sur l’utilisation d’un jumeau numérique. Il va s’appuyer sur les informations issues de turbines installées dans le monde entier qui seront comparées en temps réel au comportement de votre turbine, pour vous donner des probabilités de défaillance ou de perte de performance. »

Oser le passage au jumeau numérique

Construire le jumeau numérique de l’ensemble d’une ligne de production n’est pas toujours possible. Certains équipements anciens, amortis sur des dizaines d’années, ne sont en effet pas équipés de capteurs et ne peuvent parfois pas l’être.

La bonne pratique consiste à avancer par étapes, sur des projets ciblés, au fort ROI. « Il faut mener ses projets selon une approche agile, par petits pas et construire ainsi progressivement de la compétence en interne, explique Luca Ammassari. Certains projets auront des résultats décevants, mais cela ne doit pas remettre en cause la démarche. »

Difficile de savoir de quoi demain sera fait en matière d’innovation, constate Luca Ammassari, « c’est pourquoi notre objectif est d’accompagner les entreprises en leur fournissant des fondations capables d’intégrer ces innovations. Notre but n’est pas de proposer des offres clé en mains, mais une plate-forme permettant de sortir de la supply chain classique pour créer un nouvel écosystème. »

Une logique de partenaires qui est essentielle pour Eric Miralles. « C’est cet assemblage de partenaires qui nous permettra de digitaliser l’ensemble de notre supply chain », confirme-t-il. Et de conclure : « La crise que nous traversons aujourd’hui est un accélérateur et il y a beaucoup d’opportunités, très positives, qui nous permettent d’accéder à ces innovations. »

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Source de l’article sur sap.com

Aujourd’hui les entreprises s’efforcent de plus en plus à offrir une expérience employé exceptionnelle. Et elles ont de bonnes raisons de le faire.

Les recherches révèlent que l’expérience employé a une incidence sur la façon dont les salariés perçoivent leur travail et les efforts qu’ils fournissent. Cette expérience a ensuite un impact sur la satisfaction client, la fidélisation, le rendement des actifs et les ventes (1).

Bien que de nombreux facteurs entrent en jeu, environ 30% de l’expérience employé est liée à l’utilisation de la technologie par leur organisation. Grâce à elle, les salariés peuvent gagner en productivité, flexibilité, améliorer leurs relations professionnelles, mieux gérer le travail à distance. A l’inverse, elle peut aussi les distraire, créer un sentiment d’isolement et limiter leur capacité à se « déconnecter ».

Pour en savoir plus, SAP SuccessFactors a mené des entretiens avec des employés dans le monde entier. Nous avons étudié l’influence de la technologie sur le bien-être, l’engagement, le sentiment d’appréciation et de valeur, la productivité, ainsi que l’expérience globale des processus RH

Bien que cette recherche soit toujours en cours, les résultats préliminaires révèlent trois insights sur la façon dont la technologie peut contribuer à une expérience employé exceptionnelle.

Les employés ont besoin d’outils pour effectuer le travail qu’ils trouvent important et se décharger de ce qu’ils jugent inutile. Nous les avons interrogés sur les tâches, activités, ce qu’ils apprécient le plus et les motive à se lever chaque matin. Selon eux, le « travail utile » est un travail qui implique :

  • La mise en œuvre de quelque chose, par exemple un projet
  • La collaboration avec des collègues dans le but d’atteindre un objectif commun
  • La contribution à une solution et voir les résultats de ces efforts

Sans surprise, lorsqu’on leur demande des exemples illustrant comment la technologie les a aidé, les employés mentionnent des outils conçus pour les soutenir dans ces activités (pour la productivité, Microsoft 365, pour la collaboration, Microsoft Teams et Skype). Avec des résultats plus prononcés chez les employés régulièrement en déplacement ou télétravail.

Mais ils mentionnent aussi des outils qui leur permettent de gagner du temps sur les tâches opérationnelles et administratives. En voici quelques exemples :

  • Une application qui indique les places de parking disponibles lorsqu’on se rend au travail
  • Une application pour commander le déjeuner à l’avance et éviter de faire la queue
  • Les solutions SAP Concur : un employé interrogé a indiqué qu’il a réduit d’au moins 1/3 son temps passé à envoyer ses frais de voyage
  • Des outils qui définissent des modèles fondés sur des comportements antérieurs et qui présentent des propositions de manière proactive. Un employé mentionne une application de navigation GPS qui propose automatiquement un itinéraire en fonction des comportements précédents. Un autre affirme : « J’aime avoir accès au système pour effectuer une tâche, et que le système reconnaisse à l’avance la façon dont j’agis habituellement et prenne en charge certaines étapes à ma place afin que je puisse m’occuper de mon travail […]. Plus vite le système gère les informations, mieux c’est, car ce sont généralement des choses que je […] ne veux pas faire ».

Moins de systèmes séparés et disparates

Les employés soulignent que devoir passer par plusieurs systèmes pour accomplir une tâche ou trouver des informations est extrêmement frustrant et chronophage. Certaines recherches ont démontré que les employés passent jusqu’à 30 % de leur journée de travail à chercher des informations qui peuvent être stockées dans des systèmes et des bases de données disparates.

« J’aimerais faire certaines choses en exactement 20 secondes », confie un employé. « Je ne veux pas avoir à me demander si je dois accéder au portail RH, au portail informatique ou au facility portal. Peu importe qui résout mon problème, je veux juste qu’il soit résolu ».

De meilleures solutions en libre-service avec une assistance humaine

Pendant trop longtemps les solutions technologiques RH des entreprises (surtout celles en libre-service) ont été conçues en tenant compte des RH plutôt que des utilisateurs finaux : les employés. Par conséquent, les employés sont souvent obligés d’utiliser quotidiennement des solutions libre-service obsolètes, non intuitives et mal conçues.

Comme le décrit un employé : « J’essayais de réserver un vol et je recevais sans cesse un message d’erreur, mais le message ne précisait pas ce qui n’allait pas. Ce qui aurait dû me prendre cinq minutes a fini par me prendre plus de trois heures Et quand j’ai finalement réussi à joindre quelqu’un au téléphone, mon interlocuteur n’a pas pu m’en dire plus […]. C’était vraiment frustrant ».

Les conséquences d’une expérience frustrante liée à la technologie vont bien au-delà de la perte de temps. Elles peuvent avoir des effets négatifs sur le bien-être psychologique et physique des employés. Des recherches ont démontré que les expériences frustrantes liées à la technologie peuvent entraîner une perte d’efficacité et un sentiment de colère, impacter l’humeur et les interactions avec les autres, diminuer à la fois le niveau de satisfaction professionnelle et la qualité du travail, compromettre la productivité et même augmenter la pression sanguine ainsi que la tension musculaire (2).

Des recherches antérieures ont démontré que l’élément indispensable des solutions libre-service est la possibilité, si besoin, de parler à quelqu’un. Et cela sans effort important et sans avoir à répéter sans fin une tâche (3).

L’effet de la technologie sur les moments importants : pas toujours positif

Qu’il s’agisse de rejoindre une entreprise, fêter une promotion, s’occuper d’un proche malade ou d’accueillir un nouvel enfant dans sa famille, les moments qui définissent la carrière ainsi que la vie personnelle sont des occasions essentielles de montrer aux employés qu’ils sont reconnus et appréciés. Pourtant, l’expérience technologique associée à ces moments véhicule souvent le message inverse.

Par exemple, un employé interrogé confie : « J’étais très excité quand j’ai trouvé ce travail. Mais le fait d’avoir dû entrer manuellement les informations relatives à mon CV dans le système à plusieurs reprises ne m’a pas laissé une première impression positive de l’entreprise ».

Une récente enquête auprès des candidats et employés de la génération Z est éclairante. 54% d’entre eux déclarent qu’ils ne soumettraient pas une candidature si les méthodes de recrutement de l’entreprise sont dépassées. 26% s’accordent à dire qu’un manque de technologie tout au long du processus d’embauche les dissuaderait d’accepter un emploi.

Alors que les entreprises continuent d’investir dans l’expérience employé, elles doivent être attentives aux solutions technologiques fournies aux collaborateurs. Des solutions dépassées, difficiles à utiliser, qui n’ont pas été conçues en pensant aux employés, désavantageront grandement les organisations lorsqu’il s’agira d’attirer et de fidéliser les talents dans l’économie de l’expérience d’aujourd’hui.

En fin de compte c’est l’un de nos clients interrogés qui le souligne le mieux : « Lorsque nous lançons de nouveaux services de ressources humaines, nous ne voulons pas seulement avoir des utilisateurs. Nous voulons avoir des fans ».

Publié en anglais sur news.sap.com


Lauren Bidwell est chercheuse en gestion du capital humain pour SAP SuccessFactors chez SAP.

(1) The Financial Impact of a Positive Employee Experience ; A Beginner’s Guide to Employee Experience

(2) Ceaparu et al. (2004) ; Lazar et al. (2006) ; Norman (2004) ; Scheirer et al. (2002) ; Murrell & Sprinkle (1993)

(3) Howard & Worboys (2003)

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Source de l’article sur sap.com

L’éthique est au cœur de la démarche IT de la MAIF. Robotiser les processus, oui, à condition que cela soit bénéfique aux sociétaires, aux collaborateurs, ainsi qu’aux performances et aux engagements sociaux de l’entreprise. À ce jour, une quinzaine de robots ont été déployés avec succès.

La MAIF est un assureur à part. Capitalisant sur ses valeurs mutualistes et sociales, la MAIF est financièrement solide, a décroché 16 fois le Podium de la relation client pour le secteur de l’assurance, tout en restant le seul assureur à faire partie des 50 entreprises les plus admirées des Français (IFOP – JDD – Nov 2019). Un impressionnant palmarès, mais qui ne doit pas faire oublier les questions d’efficacité opérationnelle. Un élément clé de satisfaction des sociétaires.

C’est en 2017 que la MAIF s’est penchée sur les technologies de RPA (Robotic Process Automation). Après une première expérimentation, l’assureur a compris tout l’intérêt qu’il pouvait tirer de cette technologie. Suite à appel d’offre, la solution de SAP a été choisie et déployée en 2018.

« Nous répondons aux sollicitations des métiers, qui expriment leurs besoins et décrivent une solution d’automatisation. Après étude du projet, le RPA est souvent préconisé pour répondre à ces demandes, car il est souple, facile à mettre en œuvre, avec un budget restreint » explique Jocelyn Paris, Chargé d’étude des systèmes d’information à la MAIF.

Avec le RPA, il n’est pas nécessaire de développer de nouvelles applications dans l’environnement MAIF : le robot va tout simplement reproduire des actions utilisateur. Ce qui est à la fois rapide et peu coûteux. Une quinzaine de robots sont aujourd’hui en production.

Une aide précieuse pour le service contrats

Les assureurs ont une responsabilité d’évaluation du niveau de risque de chaque assuré. Plusieurs fois par an, la MAIF fait ainsi ressortir les situations en alerte. Toutefois, un tiers de ces alertes peuvent être écartées selon des règles spécifiques et sans qu’il soit nécessaire de se mettre en relation avec l’assuré. Ce travail fastidieux peut être confié à un robot, libérant ainsi du temps pour les collaborateurs. Mis en place en un peu plus d’un mois, ce robot est un succès et se charge de sortir les fiches pouvant l’être de façon automatique.

Lors du batch d’avril 2020, les collaborateurs n’ont pas pu avoir un accès direct aux fiches papier. Le robot a donc été modifié pour reporter l’ensemble des fiches au prochain batch de septembre. Les services en charge d’imprimer et de traiter ces fiches ont été soulagés d’une tâche difficile à mettre en œuvre en télétravail. Les processus de RPA ont ainsi montré leur capacité à s’adapter rapidement à une nouvelle situation.

« Nous avons démarré avec un premier robot chargé de faciliter la régularisation des situations comptables de certains de nos assurés. Sur 15.000 cas recensés par an, 8000 à 9000 sont maintenant traités par ce robot, soit 1500 heures gagnées, témoigne Magalie Vincent, Responsable d’équipe au service contrats. Un nouveau robot, déployé en janvier 2020, aide à traiter les fiches d’observation de la sinistralité. Sur 8000 fiches, le robot a pu en écarter 2600. Cela simplifie notre travail en nous soulageant d’une tâche chronophage, qui mobilisait jusqu’à 15 collaborateurs. Nous pouvons ainsi nous pencher sur les cas les plus intéressants et nous recentrer sur notre rôle d’analyse du risque. »

Notez qu’une phase d’ajustement des critères d’action de ce nouveau robot devrait lui permettre de prendre en charge un plus grand nombre de dossiers.

Une accélération des rapprochements bancaires

Il est parfois difficile d’effectuer des rapprochements entre les paiements reçus et les contrats des assurés. Chaque jour, des centaines de règlements ne sont pas rattachés automatiquement au compte d’un sociétaire. La MAIF dispose d’un outil pour faire ressortir les virements non identifiés et d’un autre pour rechercher des coordonnées bancaires dans les bases de la société. L’affectation au bon sociétaire des fonds reçus sans référence reste toutefois un travail fastidieux.

Le rapprochement entre ces différentes bases de données est une tâche qui peut être en grande partie automatisée. Le robot se charge de prendre la référence d’un paiement dans le premier outil et de rechercher à qui il pourrait correspondre dans le second. Le service de la gestion économique dispose ainsi de plus de temps pour se pencher sur des dossiers complexes.

« Le robot nous aide dans ce travail fastidieux, long et très répétitif, confirme Sylvie Carasco, Chargée de gestion comptable, service comptabilité assurance et réassurance. Il est capable de rechercher simultanément dans plusieurs bases de données suivant des critères comme le nom ou l’IBAN, et de trouver un ou plusieurs sociétaires pouvant correspondre. Le travail de recherche est ainsi défriché, ce qui permet d’accélérer la clôture de chaque dossier. Ce robot est d’une aide précieuse, en particulier lors des périodes d’échéances annuelles, où 500 à 600 recherches doivent être effectuées chaque jour, occupant de 7 à 8 personnes à temps plein. »

Là encore, ce robot s’est montré particulièrement utile pendant la crise du Covid-19. Avec un taux de réussite de 80 %, il remplit ses objectifs. L’amélioration continue des critères d’action du robot devrait encore augmenter son efficacité.

Et des dizaines d’autres projets en préparation…

Le service qui gère les conventions automobiles en est déjà à trois robots déployés et un quatrième en cours de développement. Très intéressé par le RPA, le service conventions réfléchit à d’autres processus que cette technologie pourrait contribuer à automatiser.

« C’est un travail que nous avons mené sur plusieurs années, explique Céline Beunet, Responsable du service conventions. Les robots du service convention adressent des tâches précises : prise en charge d’un évènement non déclaré via l’ouverture d’un dossier et l’envoi d’un courrier au sociétaire ; automatisation du changement d’assureur lorsque le recours a été initialement présenté à la mauvaise partie ; suivi du remboursement du forfait, lorsqu’un recours présenté par une compagnie adverse a été contesté et refusé. Dans ce dernier cas de figure, le robot vérifie dans les échanges informatisés que nous avons bien été remboursés, puis classe le dossier. Ce que j’aime, c’est la possibilité de fixer les conditions d’action du robot et non de lui confier 100 % des processus. Ainsi, dès qu’un cas est litigieux, le gestionnaire reprend automatiquement la main. »

Le premier ROI du RPA est le temps qu’il fait gagner aux équipes. Économique et facile à mettre en œuvre, c’est un outil sans concurrence pour automatiser les processus. « Par rapport au coût d’automatisation d’une chaine logicielle, le RPA revient quasiment 10 fois moins cher, confirme Jocelyn Paris. Mais attention, le ROI est évalué selon quatre axes : la satisfaction des sociétaires ; la satisfaction des collaborateurs ; la performance de l’entreprise ; et l’aspect RSE. On ne veut surtout pas d’un robot qui remplace l’humain, mais d’une technologie qui aide l’humain. »

Maintenant que la plate-forme est en place et accessible largement, les demandes affluent et devraient sans nul doute s’intensifier. « La société française va vers plus de réglementation et d’administratif. Le RPA peut contribuer à atténuer ce phénomène. Si un robot peut s’occuper d’un traitement administratif, c’est aussi bien, car nous préférons que nos collaborateurs se focalisent sur leur cœur de métier : la relation humaine. » L’assureur militant s’engage ainsi au service de la performance comme du bien-être de ses collaborateurs.

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Source de l’article sur sap.com

Les marchés de clients individuels, optimisés par les plateformes et les algorithmes, peuvent désormais devenir instantanément une communauté ouverte pour des actions collectives et coopératives.

L’essor des communautés numériques

La technologie aide les clients à interagir plus facilement et à s’organiser en un nombre infini de communautés numériques exigeantes, parfois même révoltées.

Ces communautés se forment souvent de manière spontanée et se développent de façon exponentielle à un coût quasi nul. Nous le voyons, par exemple, lorsque de simples histoires individuelles deviennent virales ou lorsque des entreprises ont à affronter, quasiment du jour au lendemain, des foules qui entreprennent des actions difficiles à gérer.

La création et le partage d’objets sociaux sont au cœur de cette révolution des communautés numériques (1). Les communautés numériques étaient initialement basées sur des intérêts communs et se sont formées autour de points de rassemblement en ligne tels que des groupes de discussion et leurs artefacts numériques, les publications. De nos jours, les objets sociaux numériques prennent toutes sortes de formes, comme les tweets, les photos, les évaluations par les pairs et les mises à jour de statut (c’est-à-dire à peu près tout ce qui suscite un intérêt et une participation de masse et qui peut être facilement partagé).

Plus de 140 000 communautés mondiales se sont formées sur Reddit, couvrant des sujets très sérieux, et d’autres beaucoup plus obscurs. Par exemple, un groupe de 71 000 membres partage des photos de coussinets d’animaux.

La facilité avec laquelle des groupes comme celui ­ci peuvent se former, communiquer et agir implique que ces communautés sociales ne sont pas limitées à des objectifs de divertissement. Certaines sont clairement formées pour déstabiliser ou disrupter des entreprises. Les téléspectateurs, par exemple, ont réussi à faire revivre des séries télévisées, à faire pression sur celles qu’ils n’aimaient pas et à exiger que certaines soient réécrites.

Pour réussir, les entreprises doivent être capables de créer des objets sociaux importants aux yeux des groupes numériques et, par extension, de devenir la pièce maîtresse du fonctionnement du groupe. Il s’agit de trouver le bon équilibre : elles doivent éviter de déclencher la colère d’un groupe et de devenir l’objet de leur mépris.

Les clients se regroupent pour influencer les entreprises de quatre façons :

Ils utilisent les produits comme objets sociaux

Plusieurs sociétés de jeux en ligne ont donné naissance à des communautés participatives en transformant leurs jeux en objets sociaux. Les gamers peuvent partager des stratégies, créer de nouvelles versions des jeux et y jouer ensemble. Les sociétés de services musicaux transforment les playlists favorites en objets sociaux, qui sont ensuite facilement partagés avec d’autres personnes à la recherche du mix parfait.

Ils font des choix informés

Aujourd’hui, les sites d’avis sont généralement utilisés pour complimenter ou critiquer une entreprise en fonction de l’expérience vécue. D’autres utilisent ces avis pour décider quel produit acheter. De plus en plus de communautés numériques optimisées par l’IA se formeront pour partager opinions, conseils, bonnes pratiques et expériences personnelles autour d’intérêts communs.

Des ressources groupées

Les plateformes de données permettent aux clients de se regrouper pour acheter des articles à prix réduit. Les plateformes basées sur les coupons offrent des prix réduits sur des quantités minimums définies par le fournisseur. Les sites de financement participatif (Crowdfunding) permettent aux clients d’attirer l’attention sur une cause charitable ou de proposer leur aide pour développer de nouveaux produits. En échange d’un paiement initial, les donateurs reçoivent généralement le nouveau produit dès son lancement.

Ils font travailler collectivement les robots d’IA

Chargés par les clients d’obtenir le meilleur prix (par exemple via des comparateurs), les robots d’IA pourraient à l’avenir collaborer pour négocier et acheter collectivement des marchandises. Les robots d’IA apprendront à rechercher et à mobiliser d’autres robots d’IA pour aider à servir au mieux les intérêts de tous leurs clients.

Que peut faire votre entreprise ?

Rendre le partage social naturel

Utilisez le Big Data et l’IoT pour concevoir des objets sociaux qui s’intègrent à vos produits, plateformes numériques et à votre présence en ligne et que les gens veulent créer et partager. Oubliez la création et le contrôle de tout le contenu pertinent de l’entreprise, et optez pour le développement de communautés au sein de l’entreprise afin de partager du contenu qui bénéficie à l’entreprise dans le cadre de leurs interactions sociales.

Devenir le centre d’attention de votre communauté

Votre produit peut représenter la raison d’être d’une communauté, en permettant aux gens d’interagir de manière utile entre eux. Par exemple, de nombreux fabricants d’appareils de fitness utilisent des applications pour créer des communautés autour de ces appareils et accroître les interactions via des plateformes numériques.

Aider les communautés à trouver un sens

Aidez les communautés numériques à comprendre ce qu’elles veulent être, à défendre leurs valeurs et à atteindre leurs objectifs. Plusieurs entreprises de prêt-à-porter, par exemple, ont tiré profit de la volonté de leurs communautés de faire une différence à l’échelle mondiale, en associant l’achat d’un produit à une aide destinée à des communautés dans le besoin.

Publié en anglais sur insights.sap.com


Références

(1) « Social objects » (Objets sociaux), Wikipedia, consulté le 2 octobre 2018, https://en.wikipedia.org/wiki/Social_objects.

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Source de l’article sur sap.com

L’économie d’expérience est un mouvement qui touche aussi le monde de la construction. Que ce soit pour les clients, les différents acteurs travaillant sur un ouvrage, ou même les employés d’un chantier, dont les efforts seront valorisés.

De nombreux pans de l’économie ont aujourd’hui basculé vers l’économie dite d’expérience. Plus que le prix, c’est bien l’expérience attendue qui pousse un consommateur à franchir les portes d’une des enseignes de la célèbre chaine de cafés américaine.

Cette expérience, les clients la recherchent également dans le secteur de la construction. Selon une étude Qualtrics de 2018, 54 % des employés du secteur de la construction expliquent avoir dû sortir de leurs attributions pour aider un client. Une démarche plébiscitée par les employeurs, mais qui montre la nécessité de mieux prendre en compte les données d’expérience (X-data).

Mieux collaborer avec le client

La mise en place d’outils collaboratifs, mais également d’une Modélisation des Informations du Bâtiment (BIM, pour Building Information Modeling), va permettre une meilleure collaboration entre les différents acteurs travaillant autour d’un projet de construction : constructeurs, architectes, ingénieurs, chefs de chantiers, intervenants externes, fournisseurs, etc. Mais aussi avec les clients, qui pourront bénéficier d’une vue globale sur l’avancée du projet et dont les remarques seront mieux et plus rapidement prises en compte par l’ensemble des autres acteurs.

Cette collaboration pourra être renforcée par l’entremise d’un jumeau numérique. En plus de permettre un meilleur suivi du projet, le jumeau numérique offre également de lancer des simulations, selon des scénarios de type what-if. Afin d’évaluer par exemple la faisabilité et l’impact d’une suggestion venant du client, de l’architecte ou d’un contractant.

Attirer de nouveaux talents

Le départ à la retraite des ouvriers pose un problème de recrutement. Il est en effet à la fois difficile de trouver du personnel compétent… et de le conserver.

Déchargés de certaines tâches ingrates, les chefs de chantier peuvent s’atteler à des tâches de plus haute valeur ajoutée, plus valorisantes. Les jeunes ouvriers, issus de la génération Z, sont en recherche eux aussi d’une meilleure expérience. La collecte d’informations en temps réel via des smartphones leur permettra de gagner en autonomie, avec des plannings mieux adaptés et une remontée des problèmes en temps réel.

Les terminaux mobiles sont également en mesure de fournir des données utiles (plans, conseils d’assemblage) et pourront – à plus long terme – assister l’ouvrier au travers de techniques de réalité augmentée. Enfin, les équipements connectés sont plus finement entretenus et gérés, et se montrent ainsi plus disponibles et moins sujets aux pannes.

Mettre de l’expérience dans toute la chaine de valeur

La mise en place d’une plate-forme intégrant à la fois les données opérationnelles (O-data) et les données d’expérience (X-data) est essentielle. La centralisation de l’ensemble des informations va en effet faciliter la communication entre toutes les parties en présence, et accélérer la prise en compte des aléas de construction.

Les clients pourront suivre l’avancée des travaux en temps réel et faire remonter des suggestions et remarques à chaque étape du processus. Les responsables de chantier seront en mesure de se concentrer sur leur cœur de métier et non des tâches administratives fastidieuses. Enfin, les ouvriers, mieux épaulés et délestés de certains problèmes récurrents et frustrants, profiteront eux aussi d’une meilleure expérience dans leur travail quotidien.

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Source de l’article sur sap.com

BERLIN – SAP SE (NYSE : SAP) annonce que son fonds d’investissement, SAP.iO Fund, a soutenu Jina AI, une entreprise berlinoise fournissant une solution de recherche basée sur les réseaux de neurones, en open source.

Jina AI combine les récentes avancées en matière de Machine Learning en traitement du langage naturel, vision et reconnaissance vocale dans une nouvelle plate-forme de recherche, afin d’offrir une plus grande précision, flexibilité et adaptabilité aux entrées de recherche.

Le projet principal de Jina AI, Jina on GitHub, permet aux utilisateurs de créer une solution de recherche native dans le cloud, fonctionnant sur la base du Deep Learning. Jina permet de réduire de plusieurs mois à quelques minutes le temps nécessaire à la construction d’un réseau de neurones prêt pour la production et adapté aux environnements commerciaux ; qui exigent un cycle de développement rapide. Depuis la sortie de On GitHub en mai 2020, ce projet a déjà attiré plus de 2 000 engagements de la part de 48 contributeurs du monde entier. Dès maintenant, Jina prend en charge la recherche de texte, d’image, de vidéo, d’audio et de données multimodales. D’autres types de données seront pris en charge à l’avenir.

« Alors que les entreprises accélèrent leurs transformations numériques, un besoin est apparu pour une recherche d’entreprise plus efficace et précise » a déclaré Ram Jambunathan, vice-président senior de SAP et directeur général de SAP.iO. « Nous sommes enthousiasmés par le potentiel de Jina AI à fournir une solution de recherche précise aux clients de SAP. »

Jina AI a été fondée par le Dr Han Xiao, qui est connu pour le développement de l’infrastructure de recherche de nouvelle génération pour l’application de messagerie de Tencent, WeChat. Il est également connu pour son leadership au sein du bureau du programme Open Source de Tencent, où il a encouragé la culture open source et de développement de la société. Xiao a été membre du conseil d’administration de la Linux Foundation AI en 2019 et est fondateur et président de l’association germano-chinoise de l’IA.

 

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Source de l’article sur sap.com

  • Ouvert à 2 000 candidats de niveau BEP à bac + 5
  • 80 % d’entre eux devraient ainsi retrouver un emploi à l’issue de la formation au sein de grands groupes (clients installés SAP en France) ou d’Entreprises de Services du Numérique en recherche de compétences SAP.
  • Un dispositif pour supporter l’emploi en France et pallier au manque de compétences fonctionnelles et techniques sur le marché du travail.

Paris, le 22 septembre 2020 – Partant du constat que 40% des employeurs européens ont des difficultés à trouver des profils compétents et experts en informatique, équivalent à environ 500 000 emplois non pourvus, SAP a lancé, en France, son programme de formation People to Work destiné aux demandeurs d’emploi en démarrant par une initiative engagée avec Fitec, acteur majeur de la formation métier de l´ingénierie pédagogique et de la formation Tutorée à distance. Un programme qui a fait ses preuves en Allemagne depuis plus de 20 ans et qui permet à plusieurs milliers de demandeurs d’emploi d’accéder à un emploi rapidement grâce à des formations certifiantes SAP.

Une formation qualifiante et certifiée pour booster sa carrière

Le programme People to Work de SAP permet à des personnes en recherche d’emploi de compléter leurs compétences, se former et obtenir la certification SAP pour faire la différence lors des actions de recherche d’emploi. Il s’adresse à des candidats de niveau BEP à bac + 5 issus des domaines métiers de l’administration des ventes, achats, logistique, comptabilité et contrôle de gestion.

L’initiative propose des programmes individuels et personnalisés de 90h de formation autour des solutions « Ventes & Achats » et « Comptabilité Fournisseurs et Clients » de SAP. Les formations sont dispensées à distance et reposent sur des systèmes de formation SAP dernier cri et des formateurs certifiés SAP qui jouent un rôle important sur la qualité du programme. Chaque semaine, le stagiaire fait un point avec son coach personnel pour revenir sur la semaine écoulée. Ces formations permettent de bénéficier d’une certification SAP, celle de consultant, niveau Associates, et celle d’utilisateur.

Former 2000 demandeurs d’emplois en en France d’ici la fin de l’année

Initié il y a quelques mois en Ile de France, le programme est désormais accessible de tous au niveau national. Depuis sa mise en place, plus de 500 personnes ont bénéficié du programme. SAP et Fitec comptent dès aujourd’hui accélérer la cadence pour former au total 2000 personnes d’ici fin 2020.

People to Work certifie chaque année 25 000 personnes en recherche d’emploi à travers le monde et près de 80% d’entre-deux trouvent un emploi une fois la formation terminée. Le programme vise également à réduire le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté mais aussi à contribuer aux cinq objectifs de développement durable établis par les Nations Unies.

Pour en savoir plus et s’inscrire il suffit d’aller sur MonTuteur.fr de Fitec et d’aller sur l’espace SAP.

« Le programme People to Work est une chance pour des milliers de personnes en France de se doter d’une formation qualifiante et de nouvelles compétences pour changer de voie ou simplement trouver plus rapidement un travail qualifié. Désormais déployé sur l’ensemble du territoire, il va pouvoir bénéficier au plus grand nombre. J’espère que cette démarche rencontrera le même succès qu’en Allemagne où elle a été lancée initialement », précise Gérald Karsenti, président de SAP France.

Suite à une demande croissante, SAP et le groupe FITEC proposent également des formations pour ses solutions de gestion des ressources humaines SAP SuccessFactors et de marketing, vente et relation client SAP Customer Experience, montrant une évolution des profils recherchés par les entreprises. DEVENEZ by Fitec propose des programmes longs de 200h à 400h pour des candidats de niveau bac + 3 à 5 souhaitant occuper un poste de consultant SAP, dans le cadre de parcours reskiling et Up’skiling.

A propos de SAP

La stratégie de SAP vise à aider chaque organisation à fonctionner en “entreprise intelligente”. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à opérer au mieux : 77 % des transactions commerciales mondiales entrent en contact avec un système SAP®. Nos technologies de Machine Learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analytique avancées aident nos clients à transformer leurs activités en “entreprises intelligentes”. SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de leur business et favorise la collaboration afin qu’elles puissent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie afin que les entreprises puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent – sans interruption. Notre suite d’applications et de services de bout en bout permet aux clients privés et publics de 25 secteurs d’activité dans le monde de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Avec son réseau mondial de clients, partenaires, employés et leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun. Pour plus d’informations, visitez le site www.sap.com .

A propos de FITEC

Partenaire formation de SAP depuis plus de 13 ans, deux départements au sein du groupe FITEC œuvrent en étroite collaboration avec SAP en France et en Allemagne dans le cadre du programme SAP People to Work :

DEVENEZ by Fitec programme longs de 200h à 400h pour des candidats de niveau bac + 3 à 5 souhaitant occuper un poste de Consultant Fonctionnel SAP S4/HANA Transformation Digitale, dans le cadre de parcours reskiling et Up’skiling.

MonTuteur by Fitec, programmes Individuels et personnalisés de 90h pour des candidats de niveau BEP à bac + 5 issus des domaines métiers de l’administration des ventes, achats, logistique, comptabilité et contrôle de gestion souhaitant compléter leurs compétences, se former et obtenir la certification SAP pour faire la différence lors des actions de recherche d’emplois. https://vimeo.com/456830760/484f0239d4

En lien avec le Covid19, Le groupe FITEC propose également aux entreprises et candidats qui le souhaitent des programmes de Up’skiling entièrement pris en charge pour les salariés.

Contacts presse :

Daniel MARGATO, Directeur Communication : 06 64 25 38 08 – daniel.margato@sap.com
Sylvain Drillon : 06 44 71 35 68 – presse-sap@publicisconsultants.com
SAP Press Room; press@sap.com

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Source de l’article sur sap.com


À moins que vous ne vendiez des survêtements, qui se sont vendus 80 % plus vite en avril qu’en février de cette année, la plupart des détaillants de mode sont confrontés à un printemps et un été difficiles.

J.C. Penney est la dernière victime parmi les géants de la vente au détail, rejoignant Neiman Marcus, Macy’s et d’autres qui ont déposé leur bilan. Pendant ce temps, les ventes au détail d’avril aux États-Unis ont chuté de 17,8 % par rapport à 2019.

Les magasins dans certaines régions des États-Unis rouvrent, mais pas complètement. Le nombre de clients autorisés à l’intérieur des magasins pourrait être limité, et de nombreuses personnes continueront à se tenir à l’écart des commerces non essentiels.

Pour survivre aux retombées financières, les retailers doivent trouver de nouveaux moyens de rester virtuellement proches des clients.

Ici, deux fondateurs de start-up et un expert de SAP décrivent comment la technologie peut aider les détaillants à survivre et à se rétablir – tout en gardant leurs marques et le suivi de leurs clients intacts.

 

La réalité augmentée fait entrer le magasin chez vous

Ashley Crowder, co-fondatrice et directrice de Vntana, pense que les solutions de 3D et de réalité augmentée (RA) comme celles développées par son entreprise peuvent augmenter les taux de conversion pour les achats en ligne.

« Vntana permet de prendre facilement des fichiers de conception de fabrication existants et de créer immédiatement des expériences 3D et de RA qui ont prouvé qu’elles pouvaient plus que doubler les taux de conversion et réduire les retours de 40 % », a-t-elle déclaré.

Vntana travaille avec des clients comme Shah Jewelry pour créer des versions virtuelles de produits qui permettent aux clients d’ »essayer » les articles à la maison. Même avant la pandémie, Vntana a constaté une augmentation du taux de conversion des navigateurs en acheteurs parmi les entreprises qui offrent des expériences 3D à leurs clients. Par exemple, selon M. Crowder, Ikea a connu une augmentation de 30 % de ses revenus lorsque les consommateurs pouvaient placer virtuellement des produits dans leur maison.

Crowder pense que la technologie de Réalité Augmentée (RA) et de réalité virtuelle (RV) est là pour rester : « Artillery Intelligence, une publication de recherche sur la RA et la RV, a réalisé une étude de consommateurs qui a révélé que 45 % des consommateurs veulent essayer les achats en RA/RV. Trente pour cent ont déclaré que si cela pouvait leur fournir suffisamment d’informations pour prendre une décision d’achat, ils ne voudraient plus jamais aller dans un magasin de détail. Les gens veulent donc ce contenu et ils veulent cette option ».

Elle s’attend à ce que l’adoption s’accélère en raison de la crise du coronavirus et souligne que les entreprises qui agissent rapidement maintenant seront mieux positionnées pour survivre et se développer à l’avenir.

 

Le commerce électronique hyperlocal dynamise le retail physique

Sandeep Bhanote a cofondé Radius8, une start-up qui améliore les interactions des acheteurs en ligne en leur proposant des expériences hyperlocales et personnalisées. Comme Crowder, Bhanote participe au programme d’accélération de SAP.iO Foundries à New York, qui soutient actuellement une cohorte d’entreprises axées sur l’expérience client.

Radius8 résout ce défi. Le commerce électronique est le même, quel que soit l’endroit où se trouvent les consommateurs, ce qui peut se traduire par des expériences médiocres pour les acheteurs en ligne, en particulier si le détaillant possède de nombreux magasins dans tout le pays.

« Notre technologie prend la localisation du consommateur et détermine sa proximité avec n’importe lequel de ces magasins au sein de la chaîne de vente au détail et modifie dynamiquement l’expérience du commerce électronique pour refléter l’endroit où il se trouve », a expliqué M. Bhanote.

 

  1. Bhanote pense que l’unification de l’expérience numérique et physique des magasins propulsera la vente au détail à un niveau supérieur.

Grâce aux données géospatiales, Radius8 offre aux consommateurs une meilleure expérience en ligne tout en stimulant les ventes en magasin en amenant les gens à se rendre dans des magasins spécifiques. M. Bhanote explique que le point central de l’intégration entre les magasins virtuels et physiques s’est limité à la compréhension de l’inventaire.

« Mais la réalité est que tous ces magasins physiques ont toutes ces choses merveilleuses qui se produisent et qui ne sont presque jamais communiquées numériquement – même pas dans le rayon de ce magasin physique », dit-il.

 

  1. Bhanote a ajouté que les clients – dont adidas, Lucky Brand, Snipes USA, Orvis et Eddie Bauer – utilisent déjà Radius8 pour créer de superbes expériences sur des sites virtuels et physiques.

 

L’entreprise intelligente offre des expériences uniques et de l’agilité

Matt Laukaitis, vice-président exécutif et directeur général mondial des industries de consommation chez SAP, estime que le maintien de l’intimité avec le client est primordial pour les détaillants.

« C’est la capacité à continuer à renforcer ce lien avec les consommateurs », a-t-il déclaré. « Nous voyons beaucoup d’innovations de la part de marques, grandes et petites, où les gens font des choses créatives avec des stylistes personnels virtuels et des sessions individuelles de vidéo-shopping pour donner aux clients une expérience unique ».

Qu’il s’agisse d’une expérience en ligne ou traditionnelle, les gagnants du futur maintiendront la cohérence de la marque tout en augmentant la pertinence et la fidélité des clients. « C’est ce qui va leur permettre de réussir leur réouverture de magasins », a déclaré M. Laukaitis.

L’agilité des détaillants pour répondre à la pandémie les rendra plus ou moins efficaces. « Les entreprises qui pourront le mieux naviguer dans la crise sont celles qui peuvent être créatives et agiles dans l’environnement actuel », a-t-il déclaré.

Les entreprises qui ont déjà adopté la transformation numérique et investi dans une infrastructure d’entreprise intelligente auront une longueur d’avance sur leurs concurrents. Elles disposent de la rapidité, de la simplicité et de la flexibilité nécessaires pour adapter leurs modèles d’entreprise tout en répondant aux attentes des consommateurs.

Une chose est sûre : le commerce électronique se développe rapidement. Le taux de croissance récent des recettes du commerce électronique aux États-Unis a atteint près de 80 % d’une année sur l’autre.  Et la crise a accéléré le besoin des gens de vivre de meilleures expériences numériques.

Les nouvelles technologies comme la RA et le géospatial, combinées à un noyau numérique solide et aux technologies traditionnelles de l’expérience client, permettront aux détaillants de pivoter rapidement et de conserver leurs clients.

https://youtu.be/rFiopsB5JzA

 

Publié initialement en anglais sur news.sap.com

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Source de l’article sur sap.com

 

Paris, le 26 août 2020 – Capgemini choisit SAP et emlyon business school pour la création de sa deuxième filière d’excellence : « Future of Supply Chain and Finance ». Dédiée à la gestion de la chaîne d’approvisionnement et à la finance, elle s’appuie sur SAP S/4HANA®, l‘actuel ERP Intelligent et les expertises métier d’emlyon. Alors qu’on estime que 85% des métiers de 2030 n’existent pas encore[1], cette filière permet aux apprenants d’accéder à un programme de formation unique qui les mènera vers des métiers d’avenir.

Cette filière est un accélérateur de carrière pour les profils expérimentés qui bénéficient d’une approche pédagogique structurée autour de trois axes : le renforcement des compétences personnelles (les « soft skills »), la spécialisation métier et la dimension technologique. Ce cursus d’une durée de 4 mois se clôturera au mois d’octobre, avec la remise des diplômes en cas de réussite

L’amélioration des processus et la maîtrise de la donnée sont des enjeux majeurs de performance pour les entreprises, parce qu’elles doivent notamment prendre des décisions rapides et fiables au sein d’environnements complexes. Le métier émergent de consultant « Transformation Digitale ERP » vient répondre à cette demande.

Jérôme Siméon, Président de Capgemini France, précise : « L’Ecole by Capgemini est un programme de développement des compétences. Chacune de ses filières est élaborée en collaboration avec des écoles de renom et des partenaires technologiques leaders du marché. Ces formations sont différenciantes car elles permettent d’acquérir des compétences rares et recherchées. Le retour de nos apprenants est d’ailleurs très positif, ce qui nous conforte dans nos ambitions de former à terme chaque année 400 consultants et ingénieurs par ce biais ».

Gérald Karsenti, Président de SAP France, précise : « Avec la digitalisation de la société et la transformation numérique des entreprises, de nouveaux métiers se créent ou font leur révolution. Se former à ces nouveaux métiers et aux dernières technologies de pointe est plus qu’une nécessité, c’est une chance. Celle de donner ou redonner un élan à sa carrière au travers d’une formation qualifiante dans un domaine passionnant où les débouchés sont importants. Développer ses compétences sur ces solutions est indiscutablement une opportunité d’aller plus loin ».

Pour sa part, Aude Henou, Directrice des Relations Entreprises d’emlyon business school, indique : « Le développement des compétences et de l’employabilité, à tous les âges de la vie professionnelle, est au cœur de la mission d’emlyon business school ; et nous sommes ainsi ravis de pouvoir contribuer par nos expertises fonctionnelles et pédagogiques à des projets aussi audacieux et innovants que L’Ecole by Capgemini ».

A propos de Capgemini

Capgemini est un leader mondial du conseil, de la transformation numérique, des services technologiques et d’ingénierie. A la pointe de l’innovation, le Groupe aide ses clients à saisir l’ensemble des opportunités que présentent le cloud, le digital et les plateformes. Fort de plus de 50 ans d’expérience et d’une grande expertise des différents secteurs d’activité, il accompagne les entreprises et organisations dans la réalisation de leurs ambitions, de la définition de leur stratégie à la mise en œuvre de leurs opérations. Pour Capgemini, ce sont les hommes et les femmes qui donnent toute sa valeur à la technologie. Résolument multiculturel, le Groupe compte aujourd’hui 270 000 collaborateurs présents dans près de 50 pays. Avec Altran, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires combiné de 17 milliards d’euros en 2019.

Plus d’informations sur www.capgemini.com. People matter, results count.

Contact presse Capgemini : Hélène Delannet – helene.delannet@capgemini.com – 01.57.99.44.51

A propos de SAP

SAP est le leader du marché des applications d’entreprise : 77% des transactions financières mondiales passent par un système SAP. L’entreprise accompagne les organisations de toute taille et de tout secteur à mieux opérer. Nos technologies de machine learning, d’Internet des objets (IoT), d’analytique avancée et de gestion de l’expérience aident nos clients à transformer leur activité en « entreprise intelligente ». SAP dote les professionnels d’une vision approfondie sur leur activité et favorise la collaboration pour garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Pour les entreprises, nous simplifions la technologie afin qu’elles puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent, sans interruption. Notre suite d’applications de bout en bout et nos services permettent à plus de 440 000 clients d’opérer de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Avec son réseau mondial de clients, partenaires, employés et leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun.

Plus d’informations sur www.sap.com

Contact presse SAP : Daniel Margato – daniel.margato@sap.com – 06.64.25.38.08

A propos de emlyon business school

Fondée en 1872 par la CCI de Lyon, emlyon business school accueille cette année 8 600 étudiants de 110 nationalités et plus de 6 000 participants à des programmes de formation continue. L’École, qui compte 6 campus dans le monde (Lyon, Saint-Étienne, Casablanca, Shanghai, Paris, Bhubaneswar), s’appuie sur un réseau de 190 partenaires académiques internationaux et anime une communauté de 32 000 diplômés dans 120 pays. La mission d’emlyon business school est de révéler des « makers », des acteurs de la transformation qui anticipent, relient des mondes, construisent et positivent, privilégient le passage à l’acte, apprennent par l’action, portent des valeurs, dans une démarche collaborative. Cette notion de « maker » reflète la vision de l’entrepreneur d’emlyon, qui essaie, expérimente, se trompe, recommence, apprend en marchant. emlyon business school propose de développer ces compétences dans le cadre d’un enseignement de nouvelle génération, qui associe la production et la diffusion d’une recherche académique d’excellence et l’élaboration de parcours d’apprentissage innovants.

Plus d’informations sur www.em-lyon.com. #earlymakers

Contact presse emlyon : Julie Guillot – guillot@em-lyon.com – 06.45.23.23.04

[1] Institute for the Future for Dell Technologies, The new era of man/machine partnerships

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« Pour gérer la complexité tout en restant résilient en 2020, il faudra créer une entreprise centrée sur le client. Les entreprises doivent être capables de fournir des produits de haute qualité en un temps record, et dans le même temps répondre aux objectifs de durabilité, développer des relations avec les fournisseurs et sous-traitants, prévoir la demande des produits et ressources, réduire les risques et adopter rapidement les nouvelles technologies sans interrompre l’activité. Les services de supply chain sont chargés de répondre à toutes ces exigences, même dans ce contexte de pandémie mondiale. »

Voilà le premier paragraphe d’une enquête menée par Oxford Economics auprès de 1 000 directeurs supply chain. Il dépeint le profil type d’un « leader supply chain » tous secteurs et pays confondus.

Récemment, j’ai discuté des résultats de cette enquête avec Ben Wright, rédacteur adjoint chez Oxford Economics, qui soulignait que « les entreprises ayant de solides stratégies de gestion centrée sur le client, de visibilité, de durabilité et d’application des technologies intelligentes constatent une amélioration de leur supply chain, de leur résilience et de leur performance financière globale ».

Au sujet de la pandémie qui nous touche aujourd’hui, Ben a ajouté : « La propagation du coronavirus a révélé les fragilités de la supply chain et leur impact sur l’économie mondiale. Il est donc devenu primordial de rendre les supply chains plus résilientes. Si dans une économie mondiale, toutes les supply chains présentent des fragilités, avoir des objectifs stratégiques clairs, en utilisant les bons outils et les tactiques adéquates pour limiter les risques et réduire la complexité permettra de mieux faire face à ce type de situation ».

Priorité à la résilience de la supply chain

Même si la résilience n’était pas le principal objectif de ce programme de recherche, il est apparu clairement que les leaders supply chain appliquaient des meilleures pratiques dans ce domaine.

Réalisée début 2020, alors que le COVID-19 commençait seulement à faire les gros titres, l’enquête montre que 39 % des personnes interrogées ont vu leur supply chain exposée à des risques au cours des trois dernières années. Et une proportion similaire (40 %) affirme que l’exposition aux risques liés à la supply chain a augmenté au cours de cette période. Ils étaient loin de se douter que seulement quelques semaines plus tard, ce chiffre serait de 100 % !

Mais quelques caractéristiques bien précises permettent aux leaders de se démarquer :

  • 76 % disent avoir des collaborateurs agiles, capables de réagir aux imprévus (contre 52 % pour les autres).
  • 75 % ont déjà un niveau élevé de collaboration avec leurs équipes de gestion des risques et de conformité (contre 63 % pour les autres).
  • 66 % ont une visibilité sur l’ensemble du processus de la conception à la livraison.

Bien sûr, aucune supply chain ne pourrait se préparer totalement à un choc d’une telle ampleur ni se protéger contre des conséquences aussi graves que celles causées par le coronavirus, mais avec une culture d’entreprise hautement collaborative et une bonne visibilité sur tous les aspects de la supply chain, y compris les fournisseurs et sous-traitants, il est possible de renforcer sa résilience et son agilité afin de limiter l’impact de tels événements.

Pour comprendre comment les leaders supply chain limitent les risques et maximisent les opportunités, écoutez la conversation que j’ai eue avec Ben Wright, rédacteur adjoint chez Oxford Economics, et téléchargez l’enquête menée auprès de 1 000 directeurs des opérations et supply chain : « Surviving and Thriving How Supply Chain Leaders minimize risk and maximize opportunities ».

Suivez-moi sur Twitter.

Richard Howells

Fort de plus de 25 ans d’expérience dans le domaine de la gestion de la supply chain et de la production, je suis chargé de l’orientation du marché et du positionnement des solutions SAP pour la gestion de la supply chain et l’IoT. Avant de rejoindre SAP en 2004, j’ai passé 15 ans chez Marcam Solutions comme vice-président marketing des solutions ERP pour les processus d’entreprise. J’ai aussi dirigé la mise en œuvre des systèmes ERP et SCM pour des groupes comme Nestle, Gillette, Colgate Palmolive, Rohm & Haas, Wyeth, Royal Worcester Spode et Dairy Crest. Je suis diplômé en informatique de l’université de Mid Glamorgan au Royaume-Uni. Suivez-moi sur @howellsrichard

Initialement publié dans le magazine Forbes.

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