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Un an après l’annonce de la pandémie par l’Organisation mondiale de la santé, la COVID-19 fait toujours la une de l’actualité dans le monde. Fermeture des écoles, des universités et des jardins d’enfants, report ou annulation d’événements, interdictions de voyage, confinement de villes et de régions entières, chute des marchés mondiaux… Le coronavirus bouleverse notre quotidien et nous rappelle à quel point notre monde est volatil.

Parallèlement, les effets positifs de la pandémie sur l’environnement nous ont montré qu’il était possible d’agir rapidement. Les avions cloués au sol, la baisse de fréquentation sur les routes et la fermeture des usines ont fait chuter les émissions mondiales de dioxyde de carbone à des niveaux jamais atteints depuis 2006 lors du confinement d’avril 2020. Sept grandes villes internationales, dont New Delhi, São Paulo et New York, ont connu une réduction de 25 à 60 % des particules fines pendant cette période de confinement, selon IQAir. En Chine, la COVID-19 a fait chuter les émissions de CO2 de 200 millions de tonnes depuis le début de l’épidémie, ce qui équivaut à plus de 10 % des émissions mondiales.

Cela n’atténue en rien le coût humain de l’épidémie. Les décès, les mesures de quarantaine, les difficultés financières des entreprises et des ménages n’en sont que quelques-unes des conséquences. Dans le même temps, cette crise a mis en évidence le fait que nous pouvions agir massivement et rapidement en faveur du climat.

Nous sommes à un tournant. Selon les prévisions de l’Organisation météorologique mondiale, il y a 20 % de probabilité que les températures mondiales soient de 1,5 °C supérieures à la moyenne enregistrée à l’époque préindustrielle entre 2020 et 2024 au minimum pendant un an. Ce seuil de 1,5°C est le niveau de réchauffement climatique que les pays se sont engagés à contenir lors de l’Accord de Paris de 2015. Même si un nouveau pic annuel peut être suivi de plusieurs années de températures en moyenne plus douces, le non-respect de ce seuil serait une preuve supplémentaire que les mesures internationales de lutte contre le changement climatique ne fonctionnent pas.

Nous ne pouvons ni ignorer la pandémie et son impact, ni continuer à ignorer le changement climatique et la contribution de nos entreprises. Quatre-vingt-cinq pour cent des entreprises qui émettent le plus de CO2 utilisent SAP pour gérer leurs processus, ce qui représente une formidable opportunité. Les technologies numériques peuvent contribuer à réduire massivement les émissions de CO2 dans des secteurs majeurs tels que les services publics, l’agriculture et les transports. Ces réductions d’émissions pourraient potentiellement équivaloir à planter 500 milliards d’arbres. Imaginez l’impact si tous les secteurs agissaient ensemble !

Le développement durable combine la vision de l’entreprise intelligente et l’objectif de SAP de créer un monde meilleur et d’améliorer la vie des individus de la manière la plus naturelle qui soit. Il nous offre également une occasion unique de créer un impact durable et positif pour les générations futures. En 2009, SAP s’était engagée à ramener ses émissions de gaz à effet de serre à leurs niveaux de 2000 à l’horizon 2020. Nous avons atteint cet objectif deux ans plus tôt, tout en multipliant par quatre nos effectifs. Nous prenons l’engagement d’atteindre la carboneutralité d’ici 2025 et, malgré une forte croissance, nous sommes parvenus à réduire notre empreinte carbone nette au cours des cinq dernières années. Nous avons récemment été classés leader du secteur des logiciels dans les indices de durabilité du Dow Jones pour la 14ème année consécutive.

Nous poursuivons non seulement nos propres objectifs climatiques, mais nous voulons aider nos clients à repenser leur stratégie pour atteindre leurs objectifs de durabilité. Dans le cadre de la transition vers de nouveaux modèles de gestion durables, SAP dispose d’une équipe d’experts en solutions et services d’innovation qui aide les clients à surmonter les perturbations et à transformer leurs activités par le biais de l’innovation, grâce à des technologies intelligentes telles que l’Internet des Objets (IoT), l’apprentissage automatique, l’intelligence artificielle (IA), la technologie blockchain et l’analyse étendue des données.  Nous aidons les entreprises à suivre leurs émissions de CO2, des chaînes logistiques en amont jusqu’à la logistique en aval, y compris l’approvisionnement, les opérations et la fabrication.

Aujourd’hui, nous allons encore plus loin en développant des solutions qui permettent à nos clients de mesurer et de réduire leurs émissions dans l’intégralité de leur chaîne de valeur. Nous voulons intégrer la durabilité comme nouvelle dimension de réussite dans les applications analytiques et transactionnelles. Ou, comme le dit si justement mon collègue Thomas Saueressig : nous ajoutons une « ligne verte » au chiffre d’affaires et au résultat net pour mesurer la performance d’une entreprise.

En ce début d’année, nous procédons à des essais auprès de clients issus de secteurs tels que l’automobile, l’industrie des produits chimiques, l’industrie alimentaire et l’ingénierie. SAP Product Carbon Footprint Analytics est la première solution disponible sur le marché et notre client Doehler est le premier à l’adopter. D’autres solutions seront bientôt disponibles. Restez à l’écoute pour en savoir plus !

Nous voulons aider nos clients à repenser leur stratégie en matière de développement durable. Nous créons de la valeur en les aidant à atteindre leurs objectifs en matière d’émissions, et nous les aidons à prendre des décisions commerciales responsables tout en tenant compte de la durabilité. Nos clients pourront simuler les effets d’options d’investissement durable, de décisions opérationnelles et de la gestion des ressources naturelles et sociales, comme n’importe quelle autre ressource d’entreprise.

Avec ces mesures, SAP franchit un nouveau cap dans la transformation de ses clients en entreprises intelligentes durables, en prouvant que l’entreprise intelligente peut rendre la durabilité rentable et la rentabilité durable.

Christian Klein est le PDG de SAP.
Cet article est initialement paru sur LinkedIn.

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Source de l’article sur sap.com

L’équipementier japonais JTEKT cherchait un outil de planification flexible et rapide pour améliorer son processus S&OP. La solution SAP IBP et l’intégrateur TeamWork ont été choisis pour ce projet d’envergure.

JTEKT est un équipementier proposant des systèmes de direction automobile, mais aussi des roulements et des machines-outils. L’industriel japonais regroupe 137 filiales de par le monde. La branche Europe division automobile compte plus de 4600 collaborateurs, ainsi que 7 usines réparties dans 6 pays, pour un chiffre d’affaires annuel de 1,7 milliard d’euros.

L’Europe est stratégique, car c’est elle qui concentre le plus de constructeurs automobiles premium. Notez d’ailleurs que PSA et Renault font partie des clients de l’équipementier. Le siège européen de JTEKT est situé en France, à Irigny, près de Lyon.

La volonté de gagner en flexibilité et réactivité

Les équipementiers automobiles travaillent dans un secteur procurant une grande visibilité, la mise au point de nouveaux véhicules se faisant très en amont et les projections sur le volume d’activité étant particulièrement précises. Fort de cette visibilité, JTEKT a pris l’habitude d’investir sur le moyen et long termes. « Nous avons vraiment une culture du business plan dans le groupe, confirme Blandine Simon, Purchasing Performance Project Leader chez JTEKT. À ce titre, nous avions déjà une vision S&OP, mais à visée plus stratégique qu’opérationnelle. »

Pour la planification, JTEKT s’appuie – comme de nombreuses entreprises – sur Microsoft Excel. Une solution perfectible : non intégration dans l’ERP ; planification longue et fastidieuse ; manque de flexibilité et de réactivité.

L’équipementier s’est tourné vers SAP IBP, car l’interaction qu’il propose avec Microsoft Excel en fait un outil familier pour les utilisateurs. « Excel n’est toutefois que la partie émergé de la solution, les données étant concentrées dans une base de données SAP HANA en mode cloud », précise Daniel Lellouche, Directeur et Consultant Architecte SAP SCM, Dowap by TeamWork. SAP IBP propose d’autres atouts, comme la capacité à intégrer des données venant de sources hétérogènes et le partage du processus S&OP avec l’ensemble de la supply chain.

Une phase de POC essentielle

Partenaire de longue date de JTEKT, TeamWork a été tout naturellement choisi pour ce projet, avec des objectifs répartis selon quatre thématiques : Demand Plan (business plan S&OP, projections de chiffre d’affaires et estimations du gap par rapport au budget) ; Supply Plan (plans d’achats, plans de production des usines et inter-usines) ; Scenario (impacts des fluctuations de marché, capacité à répondre rapidement à des demandes client) ; Capacity (suivi des taux de charge des usines et machines, prise en compte des alertes fournisseurs).

Le projet a débuté par la mise au point d’un démonstrateur, sur une durée d’environ deux mois. Un POC s’appuyant sur les données de l’entreprise et proposant des scénarios réalistes. Par exemple la simulation d’un problème capacitaire chez un client.

« Le POC est très important, explique Blandine Simon. Il faut prendre le temps de le construire avec le prestataire, afin de comprendre l’outil, sa philosophie et les enjeux par rapport à votre business. Le passage à SAP IBP représente un changement notable dans la façon d’aborder la supply chain, poursuit Daniel Lellouche. Le POC permet d’illustrer ces changements et de visualiser les processus. C’est clairement un bon exercice. » Le POC est également décisif pour engager les métiers dans le projet… et convaincre la direction de la justesse de l’investissement.

Plusieurs vagues de déploiement programmées

Huit mois se sont écoulés entre le démarrage effectif du projet et la finalisation de la première étape, la planification budgétaire sur cinq ans. Les gains en réactivité sont impressionnants : « ce processus demande aujourd’hui quelques minutes de calcul, alors qu’il fallait compter en heures auparavant, témoigne Blandine Simon. Et nous ne nous arrachons plus les cheveux lorsqu’un client arrive avec une notification de dernière minute, car nous pouvons la prendre en compte rapidement. »

La seconde vague du projet, toujours en cours, consiste à intégrer le processus S&OP dans SAP IBP. « L’objectif est de prendre en compte les fluctuations de volume mensuellement et de les cascader dans la supply chain plus régulièrement qu’auparavant ». Il sera ainsi possible de déterminer chaque mois les écarts entre l’activité réelle et le budget.

D’autres étapes sont programmées : le suivi des projets potentiels ou en cours de réalisation, pour repousser encore la vision à long terme ; la gestion de la problématique capacitaire ; l’adoption de SAP IBP par d’autres divisions du groupe.

Aller plus vite et mieux anticiper

L’adoption de SAP IBP permet de gagner en temps sur la planification et en réactivité, pour la planification budgétaire annuelle, le suivi mensuel des activités, mais aussi lors de demandes ponctuelles. Par exemple lorsqu’un client sollicite les équipes pour des enquêtes capacitaires.

Ceci permet en bout de chaîne d’améliorer la satisfaction client. « La performance de SAP IBP est mise à la disposition des métiers, mais le premier acteur qui en profite c’est le client, qui obtient plus rapidement des réponses à ses questions », confirme Daniel Lellouche.

Le second bénéfice est l’anticipation, qui permet d’éviter certaines pertes financières. Que ce soit lors des hausses d’activité (difficultés d’approvisionnement) ou des baisses d’activité (augmentation des stocks morts).

Blandine Simon conclut sur le déroulé du projet : « nous avons particulièrement apprécié l’expérience de TeamWork dans la supply chain, le bon relationnel avec leurs consultants, toujours à l’écoute et en recherche de solutions. » Et concernant SAP IPB ? « Nous le trouvons rapide, flexible et intuitif. »


Pictogramme d'une chaîne, qui représente la supply chain

En savoir plus sur la planification de la Supply Chain


 

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Nous entendons souvent des analystes conseiller aux entreprises de repenser, réorganiser ou même complètement transformer leurs business models.

Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Est-ce pertinent pour tous les types de produits, y compris les miens, qui ont toujours été vendus de la même manière aux clients ?

Les exemples de business models transformés et couronnés de succès sont nombreux et connus de tous :

  • Musique en streaming plutôt que sur CD physiques, d’ailleurs, vos enfants ont-ils même déjà entendu parler des CD et des vinyles ?
  • Vidéos en streaming (dans ma propre ville, il n’y a plus aucun magasin de location de films). Et les services de streaming remplacent même peu à peu la télévision traditionnelle. Le choix avant tout !
  • De plus en plus de voitures sont louées ou partagées, en particulier au sein de la jeune génération. La flexibilité compte, comme le fait de pouvoir louer une voiture plus grande le week-end, simplement au moment où on en a vraiment besoin.
  • Souvent, les logiciels ne sont plus vendus, mais proposés via des abonnements, même dans des environnements privés. Vous pouvez ainsi toujours profiter de la version la plus récente, offrant les dernières fonctionnalités, et de l’espace cloud associé pour stocker vos documents en toute sécurité et les partager avec vos amis. Y a-t-il jamais eu une autre façon de consommer les logiciels ?

Et certains de ces « nouveaux business models » ont non seulement remplacé les « business models traditionnels », mais aussi offert une place à de nouveaux acteurs sur le marché. Des startups inconnues ont silencieusement attaqué des marques bien connues, les contraignant à une position défensive.

Et l’histoire récente montre que ces modèles de consommation sont bien acceptés par les clients. Ce n’est plus seulement la qualité des produits qui compte, mais aussi le mode de consommation, le service et la fiabilité associés.

Envisager et tester des changements et des orientations complètement différentes en matière d’offres est vraiment une excellente idée. Il s’agit non seulement d’innover en matière de produits physiques et de fonctionnalités, mais aussi de façonner quelque chose de nouveau : un nouveau produit offrant une perspective étendue et une valeur accrue aux clients, avant que d’autres ne s’en chargent.

Mais il faudra pour cela surmonter un obstacle, lié au fait qu’un business model transformé à ce point changera non seulement la vie des clients, mais aussi votre entreprise, et ce par bien des aspects :

  • Façon d’interagir avec vos clients (directement et de manière bien plus rapprochée)
  • Nombre accru de clients et nécessité d’interagir directement avec eux
  • Processus de facturation (réguliers et non plus ponctuels)
  • Nouveaux modèles de tarification dans votre système (mensuels, basés sur l’utilisation, etc.) et automatisation de leur exécution et traitement
  • Gestion des abonnements et de la satisfaction client
  • Automatisation accrue des processus (facturation, relance, contrôle des factures, etc.)
  • Etc.

Il s’agit vraiment d’un changement complet de business model !

Bonne nouvelle : chez SAP, nous disposons non seulement de l’expertise nécessaire pour vous aider, mais aussi de solutions et de processus standardisés. Nombre de nos clients ont réussi à transformer leur entreprise et à se protéger vis-à-vis de nouveaux acteurs. Ils ont prouvé que c’était possible et sont parvenus à garder une longueur d’avance en matière d’innovation de business model.

Autre bonne nouvelle : les clients qui ont doté leur entreprise traditionnelle d’un business model moderne sont devenus plus forts et plus résilients face aux crises, quelles qu’elles soient. Ce n’est pas la seule raison qui doit vous pousser à penser autrement, et ce dès maintenant, mais il s’agit clairement d’un argument de poids.

Vous souhaitez obtenir les témoignages de nos clients et experts ?

Rejoignez-nous pour notre présentation BRIM (1), proposée dans le cadre du sommet virtuel SAP Finance and Risk, et découvrez les expériences et idées de nos clients et experts à travers leurs témoignages.

Nous sommes impatients de vous retrouver le 16 mars.


(1) BRIM est l’acronyme de Billing Revenue Innovation Management, pour gestion novatrice de la facturation et des revenus

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Avant d’aborder le sujet de l’ERP Cloud, rappelons ce qu’est un ERP. Introduit dans les années 90, le progiciel de gestion intégré (ERP) est un logiciel qui automatise les processus, que ces derniers relèvent de la finance, distribution, production, etc. Initialement, les systèmes ERP étaient souvent implémentés chez les clients, dans leurs centres de données. Ils étaient alors axés sur l’automatisation et l’orchestration des activités et des ressources internes. Au fil du temps, ils ont évolué pour s’adapter aux nouveaux besoins.

Plus récemment, la technologie cloud computing est arrivée et les logiciels ont été davantage distribués sous forme de services, via internet. L’ERP, comme beaucoup d’autres applications, a migré dans le cloud. Logiciel en tant que service (SaaS), l’ERP Cloud est disponible par abonnement plutôt qu’à l’achat. Mais l’ERP Cloud ne se limite pas à un nouveau modèle de distribution et de tarification. S’il rencontre aujourd’hui un tel succès, c’est parce qu’il aide les entreprises à prospérer à l’ère du numérique.

Pourquoi l’ERP Cloud ?

Pendant plus de 25 ans, les systèmes ERP ont apporté de la valeur aux entreprises, en les aidant à augmenter leur productivité et à obtenir une visibilité accrue. Mais le monde (et la concurrence) a changé.

La façon dont les entreprises fonctionnent et créent de la valeur est différente aujourd’hui. Elles sont d’abord sous pression pour automatiser leurs opérations. Quand elles ont déjà une certaine maturité numérique, comme beaucoup de grandes entreprises, elles cherchent à optimiser et changer leurs processus. Ainsi que des opportunités pour continuer à croître et à s’étendre. Les entreprises travaillent également davantage en réseau. Elles s’appuient sur des partenaires pour la production, distribution, gestion des ventes, le service, le support… et même pour leurs activités principales.

Ce monde globalisé et connecté exige de nouvelles technologies et systèmes, capables de gérer les opérations internes et externes, ainsi que les réseaux d’entreprises dans le monde entier. Et l’ERP Cloud rend tout cela possible, permettant aux entreprises de tirer parti des changements et d’être plus agiles.

En parallèle, les clients, de plus en plus férus de numérique, sont plus exigeants. Ils veulent des livraisons plus rapides, des offres continuellement améliorées, une fiabilité accrue et des coûts réduits.

Les anciens ERP ne peuvent plus suivre le rythme. Pourquoi ? Parce qu’ils ne s’adaptent pas facilement au changement, reposent sur une technologie à la maintenance coûteuse. Et aussi parce qu’il est peu probable qu’ils aident les entreprises à se conformer aux nouvelles réglementations.

Résultat : la plupart des anciens systèmes ERP peinent à fournir la vitesse, la flexibilité et la business intelligence nécessaires à la transformation, croissance et compétitivité des entreprises.

Comment l’ERP SaaS a-t-il évolué ?

Au début des années 2000, les applications cloud étaient surtout des solutions autonomes. Des outils de gestion de la relation client (CRM), de marketing automation, de gestion des notes de frais et des déplacements, etc.

Au milieu des années 2000, les principaux éditeurs de logiciels ont lancé leurs solutions d’ERP Cloud. Beaucoup avaient des fonctionnalités limitées et n’avaient pas été fondamentalement conçues pour le « cloud ». Une grande partie de ces solutions ont été adoptées lentement. Parce qu’elles étaient trop rigides, ne pouvaient suivre la rapidité du changement ni apporter la profondeur de fonction requise. Elles ne pouvaient pas non plus s’intégrer ou se connecter à différents systèmes ou données, limitant de fait la portée du changement et la croissance des entreprises.

Les systèmes ERP d’aujourd’hui ont considérablement changé la donne. Tout comme la courbe d’acceptation et d’adoption de l’ERP Cloud. Pourtant, il reste important de distinguer les systèmes ERP conçus pour le cloud de ceux qui simplement opèrent sur le cloud.

Pourquoi l’ERP Cloud est-il aujourd’hui si important ?

Les entreprises à forte croissance se sont souvent imposées comme des spécialistes dans leurs secteurs, grâce à des relations étroites avec leurs clients et fournisseurs, davantage de processus automatisés, et un besoin constant d’optimiser l’efficacité de leurs ressources et de passer à l’étape suivante de leur croissance. Les nouveaux environnements ont également entraîné un besoin d’innovation plus rapide. Ce qui a souvent créé un créneau pour ces entreprises, qui deviennent des spécialistes travaillant dans un petit ensemble de marchés verticaux, tels que la production de métaux pour l’aérospatiale ou les services de distribution aux restaurants.

Pour croître plus rapidement, ces entreprises doivent se développer dans de nouveaux marchés, lancer de nouveaux produits et services, faire des acquisitions et réagir aux échecs de leurs concurrents. Répondre à ces changements et saisir les opportunités au moment opportun est crucial. Un ancien système ERP rigide et difficilement extensible limitera la croissance et les changements positifs.

De même, la coopération entre les services est essentielle. Mais les systèmes de reporting indépendants – souvent basés sur des fichiers Excel, extraits de données ou systèmes cloisonnés – compliquent l’échange d’informations. Ils entraînent aussi des retards et des erreurs dans les opérations. Or, le partage efficace d’informations est vital pour prendre rapidement de bonnes décisions.

Aussi, les dirigeants sont souvent très soucieux des coûts. Et la constitution de réserves au bilan pour développer l’entreprise exige un examen du fonds de roulement, des dépenses d’exploitation et des investissements. Pourtant, de nombreux systèmes comptables hérités peinent à gérer ces détails. Et peinent aussi à se connecter au système comptable élargi ou à l’ERP. Les anciens outils et systèmes ne répondent pas aux besoins actuels, ne contribuent pas à l’efficacité opérationnelle et ne sont pas structurés ou maintenus pour répondre aux nouvelles exigences.

Enfin, si les entreprises sont promptes à adopter des solutions technologiques qui améliorent leurs opérations, beaucoup ont investi dans des solutions déconnectées pour résoudre des problèmes spécifiques à un service ou à un secteur. Ils ont par exemple investi dans des systèmes de gestion de la production (MES), de gestion des services de terrain, ou des logiciels de centre d’appels. Cette approche peut conduire à des dépenses importantes. Mais aussi à une grande complexité, lorsque ces solutions se connectent difficilement au système ERP. L’ERP Cloud, avec ses nouvelles technologies et ses avantages, change tout cela et offre une intégration harmonieuse.


Les systèmes modernes d’ERP Cloud améliorent le flux de travail grâce à des processus rationalisés, ce qui aide les entreprises à fournir un meilleur service à la clientèle, à identifier les opportunités d’upselling et à améliorer le cycle « order to cash ».


Quels sont les 10 principaux avantages de l’ERP Cloud ?

Les entreprises qui sont passées à l’ERP Cloud l’ont fait pour les avantages suivants :

  1. Réduction des coûts: en tant que service par abonnement, il n’y a pas de frais initiaux pour l’achat et l’installation du matériel et des logiciels. De plus, vous réduisez les coûts informatiques et les frais de personnel. En effet, les mises à niveau et la maintenance sont prises en charge par le fournisseur. Selon le modèle de déploiement de l’ERP Cloud que vous choisissez – cloud privé ou public – les économies peuvent être significatives. Le cloud public, en particulier, permet d’importantes économies financières et de temps dans la gestion de la maintenance.
  2. Implémentation rapide et flexible : la mise en place d’un ERP Cloud est très rapide. Votre fournisseur SaaS s’occupe des installations de matériel et de logiciels et met à disposition un personnel spécialisé dans la gestion des centres de données. Tout comme les applications mobiles que nous connaissons tous, la même interface utilisateur intuitive et la même expérience sont disponibles dans les applications d’ERP Cloud. Cela vous permet de saisir les opportunités en gagnant rapidement en productivité. La maîtrise des applications est rapide, l’automatisation prévaut, et le lancement de nouveaux produits dans de nouveaux secteurs et environnements devient facile.
  3. Amélioration des opérations : les fournisseurs d’ERP en mode SaaS gèrent et fournissent des mises à jour continues du système. Ils améliorent les opérations, changent les processus obsolètes, introduisent des innovations, technologies et fonctionnalités qui soutiennent les meilleures pratiques. L’ERP Cloud améliore et accélère, non seulement les pratiques financières et comptables, mais les opérations dans toute l’entreprise. Et peut même s’étendre aux partenaires et aux réseaux.
  4. Simplicité et automatisation : les entreprises peuvent consolider d’anciennes applications autonomes, standardiser et intégrer toutes les applications existantes et nouvelles. Elles peuvent aussi éliminer l’utilisation de systèmes déconnectés et les solutions de contournement qui existent sur les feuilles de calcul Excel. Cette synchronisation aide à réduire la complexité.
  5. Nouvelles fonctionnalités : les fournisseurs de SaaS gèrent le logiciel qui est partagé par toutes les entreprises qui l’utilisent. Cela permet aux fournisseurs de développer rapidement de nouvelles fonctions, améliorations. Et de les fournir à toutes les entreprises par le biais de mises à jour continues, ainsi que plusieurs nouvelles versions plus importantes par an. Comme les mises à jour sont livrées à tout le monde en même temps, vous ne manquez jamais une opportunité comme par le passé. Lorsque vous attendiez que votre fournisseur mette à jour votre système ERP personnalisé.
  6. Visibilité accrue : obtenir des insights nécessite des données et des outils d’entreprise fiables pour extraire les informations pertinentes. Les ERP Cloud modernes ont été conçus pour déverrouiller le big data. Afin que vous puissiez accéder aux informations cachées dans des ensembles de données vastes et complexes. Les bons systèmes d’ERP Cloud sont construits sur des modèles de données plus récents qui permettent un traitement en mémoire à grande vitesse, avec une architecture de données simplifiée. Et si les anciens systèmes ERP fournissent des outils de reporting, les analyses approfondies et intégrées disponibles via le cloud améliorent la prise de décision et les bénéfices dans toute l’organisation. Voir les tendances, prévoir les changements et automatiser les processus améliorent l’utilisation des ressources et, finalement, le service à la clientèle.
  7. Prise en charge de l’ERP mobile : Les produits ERP en mode SaaS garantissent que l’accès aux informations pour les collaborateurs, les sous-traitants, les fournisseurs et les clients est disponible et sécurisé sur les appareils mobiles, partout et à tout moment. La mobilité ne peut pas être pensée après coup. Accéder à des interfaces modernes, conçues pour s’adapter aux écrans mobiles, est important pour les utilisateurs.
  8. Accès aux nouvelles technologies : Des technologies avancées et intelligentes sont intégrées dans les solutions ERP SaaS modernes pour améliorer la productivité. Ces technologies comprennent l’Intelligence Artificielle (IA), le Machine Learning, et l’Internet des Objets (IoT). Ce dernier permet notamment à des dispositifs (machines ou capteurs) d’envoyer des données à des applications via le cloud.
  9. Une sécurité renforcée : Avec les systèmes ERP Cloud, la sécurité et les sauvegardes de données sont assurées par des experts en sécurité à plein temps. Les fournisseurs de cloud computing disposent généralement de la meilleure sécurité de données qui existe. Les failles de sécurité dans les grandes et moyennes entreprises se produisent généralement avec des systèmes sur site. Cependant, une chaîne n’est pas plus solide que son maillon le plus faible. Pour éviter la vulnérabilité aux points d’intégration, les systèmes ERP Cloud doivent être complets, connectés et collaboratifs.
  10. Scalabilité : Comme la croissance peut être difficile à prévoir, la scalabilité est importante. Avec une solution SaaS, vous pouvez simplement ajouter une puissance de calcul ou une capacité de stockage de données supplémentaire. Ce qui vous évite d’engager des dépenses d’investissement importantes.

BONUS : avec l’ERP Cloud, si les entreprises utilisatrices identifient des problèmes communs ou des besoins non satisfaits, elles peuvent pousser le fournisseur à apporter des changements. La volonté de la foule prévaut souvent. En conséquence, l’innovation est plus réactive et plus rapide.

L’ERP Cloud est-il sûr ?

Avec toutes les actualités concernant les violations de données et les virus, on peut se demander si l’ERP Cloud est sécurisé. De fait, aucun système n’est inviolable. Mais le degré de sécurité de votre système dépend de la manière dont il a été déployé et de qui le gère.

Voici quelques points clés à prendre en compte :

  • Vol de données : C’est probablement l’un des sujets les plus brûlants de l’actualité. De grandes entreprises ont vu leurs données volées et les informations privées de leurs clients compromises. Toutefois, l’examen des cas de violations de données montre que ces dernières étaient, le plus souvent, stockées dans les locaux de l’entreprise, et non dans le cloud.
  • Perte de données : Perdre des fichiers est une chose terrible. Mais cela peut arriver lors d’une catastrophe naturelle, d’un effacement de données par erreur ou d’une panne informatique. L’unique solution pour s’en prémunir est de faire des sauvegardes régulières. Avec l’ERP Cloud, les fournisseurs d’infrastructures effectuent des sauvegardes hors site régulières et de manière redondante. En cas de perte de données, il est facile de les restaurer pour que le système soit rapidement remis en marche.
  • Sécurité : il est de la plus haute importance d’avoir le bon niveau de sécurité. Les ETI disposent généralement d’un personnel informatique limité. Ce personnel s’occupe généralement de l’infrastructure, des mises à jour du système et des problèmes des utilisateurs. Les PME, quant à elles, disposent très rarement d’un personnel de sécurité informatique à plein temps. Avec un fournisseur d’ERP Cloud réputé, les PME/ETI ont automatiquement des experts en sécurité à plein temps. Disponibles 24 /24 et 7/7, ils s’assurent que toutes les mises à jour et procédures de sécurité sont réalisées.

Compte tenu de ce qui précède, l’ERP Cloud constitue une option plus sûre qu’un déploiement sur site.

Ne remettez pas à demain ce que vous pouvez faire aujourd’hui

L’ERP Cloud est une solution éprouvée et mature. Aujourd’hui utilisée par des milliers d’entreprises dans le monde, et probablement par bon nombre de vos concurrents.

Pour la majorité des ETI et grandes entreprises, la migration vers le « cloud » est une étape inévitable pour passer au niveau supérieur. Les avantages de processus accélérés, d’une visibilité accrue et d’un retour sur investissement plus rapide peuvent être vérifiés par des rapports d’analystes (de Gartner, Aberdeen, Forrester, etc.) et par des exemples de réussite de clients de votre secteur.

Publié en anglais sur SAP Insights

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Source de l’article sur sap.com

Le mois dernier, 162 personnes d’horizons très différents ont embarqué à bord d’un navire pour rejoindre le Sommet contre la pollution plastique des océans (OPLS) dans le gyre de l’Atlantique Nord, un système circulaire de courants océaniques. Ces personnes ont pris part à une expédition de recherche expérimentale pour mieux comprendre l’étendue de la pollution plastique, et pour développer des partenariats et des solutions intersectorielles en vue de relever ce défi mondial au cours de la prochaine décennie.

Organisée par SoulBuffalo, cette expérience immersive a été conçue pour mettre les décideurs en situation, afin qu’ils puissent observer et ressentir par eux-mêmes le côté catastrophique de la pollution plastique. Selon l’Oceanic Society basée en Californie, entre 4 et 12 millions de tonnes métriques de plastique sont déversées chaque année dans l’océan, soit suffisamment pour couvrir tout le littoral de la planète ! Et ces chiffres devraient plus que doubler dans les dix prochaines années.

Cependant, la pollution plastique océanique est un problème que nous pouvons résoudre. Nous savons comment ramasser les ordures et nous savons comment les recycler. Selon Ted Siegler, un économiste spécialisé dans les ressources qui a travaillé pendant 25 ans sur la gestion des ordures dans les pays en développement, l’urgence est de construire les institutions et systèmes nécessaires pour y parvenir avant que l’océan ne se transforme irrémédiablement en une « soupe plastique » dénuée de toute forme de vie.

Pas un poisson en vue

Le groupe OPLS était constitué de producteurs, fabricants, marques, recycleurs et syndicats d’éboueurs. Étaient également au rendez-vous des experts financiers, des scientifiques, des revues comme le National Geographic, des chercheurs, des leaders éclairés et des innovateurs, depuis les cadres d’entreprises telles que Coca-Cola, Nestlé, Procter & Gamble et Dow Chemicals, jusqu’aux ONG telles que Greenpeace, WWF et Ocean Conservancy.

Chaque fois que le navire s’approchait d’algues sargasses, les participants interrompaient leurs réunions pour sauter dans des bateaux pneumatiques munis de leur équipement de plongée.

Ils ne virent aucun poisson de la journée. Et au début, ils ne virent pas beaucoup de plastique non plus. Le plastique est trompeur, car il n’est pas visible à la surface. Dans l’océan, il se décompose en petites particules qui sont capturées par les algues et ingérées par les espèces marines.

« Le vrai problème, c’est ce qui n’est pas visible », déclare Michael Groves, PDG de Topolytics, une entreprise d’analyse de données dédiée à la gestion des déchets, qui participait à l’expédition. Il explique que sur une distance d’un kilomètre, le navire a récupéré 76 débris microplastiques immédiatement sous la surface.

Multipliez ce chiffre par la quantité de microplastique présente dans la colonne d’eau qui descend jusqu’à une profondeur de 2,5 kilomètres et vous comprendrez l’immensité du problème.

Accepter la responsabilité

Comme l’explique Virginie Helias, directrice du développement durable chez Procter & Gamble, « le problème de la pollution plastique dans nos océans relève de la responsabilité de tous aujourd’hui, y compris des entreprises qui produisent et utilisent une grande partie du plastique dans le monde. »

John Hocevar, directeur de la campagne Océans de Greenpeace, le confirme.

« Les personnes présentes sur ce navire représentent des entreprises responsables d’une grande partie de l’empreinte plastique de la planète. Nous avons donc réuni ici les personnes réellement à même de résoudre le problème de la pollution plastique », a-t-il affirmé. « Plusieurs entreprises se concentrent sur des solutions en aval telles que le recyclage et l’éducation des consommateurs, mais ce dont nous avons besoin, c’est d’un plus grand nombre d’individus, d’entreprises et de gouvernements qui assument la responsabilité de la fin de production. »

John Hocevar estime que nous ne pourrons pas venir à bout de la pollution plastique tant que nous continuerons à en tirer parti et déclare que la plupart des entreprises ne sont même pas conscientes de la quantité de plastique qu’elles produisent. Le point de départ pour toute entreprise est d’évaluer son empreinte plastique, puis de se fixer des objectifs pour la réduire.

Mais il y a aussi de bonnes nouvelles. Plusieurs marques durables comme Procter & Gamble intensifient leurs initiatives en matière d’économie circulaire pour réduire, réutiliser et recycler les matières plastiques et autres ressources, et beaucoup d’autres prennent des mesures pour lancer des initiatives similaires.

Adidas, par exemple, fabrique des chaussures à partir du plastique repêché dans les océans. L’on doit cette idée à John Warner, un fondateur de la chimie verte, qui faisait partie de l’expédition.

Dow Chemicals, l’un des sponsors de l’expédition OPLS, a récemment annoncé qu’il participerait à une levée de fonds mondiale d’un milliard de dollars pour venir à bout des déchets plastiques dans l’environnement.

Jim Sullivan, qui pilote l’accélérateur d’innovation de SAP en matière de développement durable à l’échelle mondiale et qui a participé à l’organisation de l’expédition, souligne que pour résoudre une crise mondiale de cette ampleur, nous devons entamer un dialogue ouvert et parfois difficile avec les différentes parties prenantes. Nous devons également adopter une approche multisectorielle qui permette d’identifier les compromis avec d’autres défis mondiaux, tels que le changement climatique, afin d’éviter des conséquences graves. De plus, nous devons utiliser des métriques communes pour donner la priorité aux activités les plus significatives et suivre les progrès réalisés sur la voie des aspirations telles que le « zéro plastique » dans la nature en 2030.

Préserver plutôt que consommer

Il n’existe aucune solution ou entreprise capable de résoudre ce problème à elle seule. Les partenariats et les solutions évolutives tels que le Sommet contre la pollution plastique des océans constituent une pièce centrale du futur que nous devons inventer.

Dans un premier temps, il vaudrait la peine de revenir sur le « conflit d’intérêts initial entre les populations autochtones et les populations à l’ère industrielle, à savoir la gestion de la terre, de l’eau, du feu et de l’air ». Selon Patricia Anne Davis, gardienne de la sagesse navajo, ce conflit d’intérêts est toujours d’actualité.

Les populations autochtones ont protégé ces éléments depuis le début de l’humanité, alors que les populations à l’ère industrielle ont saccagé la planète en seulement un ou deux siècles. Ce conflit n’est plus durable et doit cesser, dans l’intérêt de tous les êtres humains de la planète.

« Nous devons passer de la consommation à la préservation », indique Damien Johnson, qui participait au sommet en tant que représentant du bureau d’innovation SAP en Amérique du Nord. Damien Johnson estime que la solution comporte deux volets : premièrement, stopper l’introduction de nouveaux déchets plastiques et deuxièmement, améliorer les processus de recyclage des déchets existants.

« L’utilisation du plastique a été motivée par l’innovation et le souhait d’améliorer l’expérience client.  Nous devons à présent utiliser la technologie et l’innovation pour maintenir cette expérience, mais supprimer les matières plastiques à usage unique », conclut-il.

Créer de la valeur

L’un des problèmes qui se pose avec les déchets plastiques, c’est qu’ils ne possèdent pas encore de valeur marchande…

Dans de nombreux pays comme le Brésil et l’Inde, les ramasseurs de rue récupèrent du métal, des guenilles et du papier, puis les revendent en vue de leur recyclage. Mais la plupart des matières plastiques n’intéressent personne, car elles ne possèdent aucune valeur marchande.

« Le pire, c’est que les entreprises qui veulent utiliser du plastique recyclé ont du mal à en trouver sur le marché », déclare Padmini Ranganathan, vice-présidente globale Produits et innovation chez SAP.

C’est pour cette raison que Padmini Ranganathan et son équipe sont en train d’intégrer de nouvelles entreprises comme Plastics for Change sur Ariba Network, pour associer l’économie parallèle de ramassage de déchets à des systèmes plus officiels d’offre et de demande de matières secondaires.

« Nous devons intégrer les déchets plastiques dans la chaîne logistique, afin qu’ils ne soient pas récupérés dans le secteur illégal, car les éboueurs travaillent dur pour trier et convertir les déchets en valeur marchande », prévient Padmini Ranganathan.

La solution à long terme passe par un changement de fond, aussi bien dans le système de flux d’articles que dans les systèmes numériques.

« Outre les ERP et les processus de gestion, nous devons exploiter des systèmes numériques agiles et évolutifs au fur et à mesure que la chaîne logistique du plastique se transforme », déclare Padmini Ranganathan.

Technologie et travail d’équipe

Bien que la pollution plastique des océans soit un immense défi, ces experts estiment que si les gouvernements, les ONG, les consommateurs et les entreprises s’associaient, il serait possible de le relever en dix ans. En effet, la plupart des matières plastiques sont rejetées dans l’océan par cinq fleuves en Asie, ce qui signifie qu’une simple réduction de 20 % des matières plastiques déversées dans les cours d’eau au cours des sept prochaines années permettrait de revenir aux niveaux de pollution plastique océanique des années 1990.

La technologie pour y parvenir existe déjà. Les entreprises durables jouent un rôle majeur dans la solution. Elles transforment leurs activités avec des modèles circulaires qui permettent aux consommateurs et aux producteurs de refuser, de réduire, de réutiliser et de recycler. En réunissant les entreprises, les gouvernements, les ONG et les groupes de protection des océans, il est possible de créer une solution globale pour un avenir durable.

Publié initialement en anglais sur Forbes dans la catégorie Brandvoice

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Source de l’article sur sap.com

Paris, le 11 février 2021 – Marque mondialement reconnue, BIC apporte de la simplicité et de la joie au quotidien avec ses produits emblématiques de papeterie, ses briquets et ses rasoirs. Cette mission s’étend à sa culture d’entreprise. Les membres de l’équipe BIC sont animés par une passion commune de concevoir des produits qui font partie de la vie de chacun et de chaque foyer, et de travailler dans une entreprise qui soutient la pensée créative et la liberté d’action pour aider à faire avancer ses objectifs commerciaux.

Pour perpétuer cette tradition, BIC a choisi la suite SAP SuccessFactors Human Experience Management (HXM) pour réimaginer sa stratégie de ressources humaines (RH) et offrir une meilleure expérience de travail à ses collaborateurs.

En mettant en œuvre les solutions HXM de SAP, BIC cherche à créer une solution globale et fiable qui permettra une prise de décision rapide et efficace, afin de permettre à ses employés d’exprimer tout leur potentiel et de pérenniser la croissance de l’entreprise. BIC a choisi la suite SAP SuccessFactors HXM en raison de la simplicité d’utilisation de toutes les solutions, de l’accès à un écosystème RH solide et de la capacité à fournir une suite RH intégrée et innovante comme source unique de vérité.

« Nos collaborateurs sont le cœur de notre entreprise. La suite SAP SuccessFactors HXM nous aidera à prendre des décisions plus efficaces, à favoriser une plus grande collaboration et à soutenir le développement continu de nos équipes », a déclaré Mallory Martino, directrice des ressources humaines de BIC. « Les RH ont un rôle de plus en plus stratégique à jouer pour assurer que nous disposions de l’agilité et de la flexibilité requises pour une activité en constante évolution. La capacité à tirer parti de la richesse de notre main-d’œuvre internationale permettra aux dirigeants de toute l’entreprise de prendre des décisions plus éclairées et de continuer à offrir une meilleure expérience à nos employés« .

La suite SAP SuccessFactors HXM aide les organisations à maîtriser le changement. Les organisations peuvent adapter leur mode de gestion des ressources humaines, en passant des transactions traditionnelles à des expériences simples, de bout en bout et engageantes pour les employés. De plus, en reliant les commentaires des employés aux données opérationnelles, elles peuvent savoir ce qui se passe et pourquoi, afin de créer une entreprise plus flexible et plus résiliente.

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Source de l’article sur sap.com

L’upskilling des effectifs est depuis longtemps une priorité pour les organisations. Aujourd’hui, alors que les dirigeants réagissent aux perturbations mondiales, avec pour beaucoup un personnel en télétravail, ils s’appuient plus que jamais sur les technologies et les systèmes de gestion de la formation (LMS).

La crise mondiale du COVID-19 et l’instabilité économique obligent de nombreuses entreprises à « faire plus avec moins » en matière de reskilling et d’upskilling. Heureusement, les technologies de formation sont suffisamment matures pour que les entreprises puissent choisir parmi une gamme de fonctionnalités adaptées à leurs besoins et à leur budget.

Lorsque Discovery, compagnie d’assurance multinationale est passée au travail à distance, les RH ont identifié qu’environ 500 de ses collaborateurs n’étaient pas productifs. Plutôt que de chercher des solutions de court terme pour améliorer la productivité, la compagnie s’est focalisée sur la préparation du personnel aux métiers de l’avenir, par le reskilling. La priorité de l’entreprise reste ses salariés – et cela inclut de les équiper pour demain.

En période de croissance comme de crise les dirigeants s’efforcent de trouver les meilleures solutions pour leurs collaborateurs. Par exemple, les hôpitaux, les instituts de recherche et les organismes de santé répondent aux besoins du personnel de première ligne en créant des technologies de formation et des ressources éducatives visant à prévenir et limiter l’exposition au COVID-19.

Bien que les dernières avancées changent la donne pour les LMS, tous les investissements technologiques ne conviennent pas nécessairement à toutes les entreprises. Voici les éléments que les entreprises peuvent considérer lorsqu’elles investissent dans une nouvelle solution.

1. Des fonctionnalités liées à vos objectifs

Lorsqu’on choisit parmi toutes les options proposées par les technologies de formation, la première chose à vérifier est que les fonctionnalités répondent aux besoins, aux objectifs et à la stratégie des effectifs de l’entreprise. Pour beaucoup d’organisations, des plates-formes flexibles et ouvertes peuvent être nécessaires pour prendre en charge les nombreux éléments critiques.

Par exemple, une entreprise énergétique pourrait limiter l’accès à une zone particulière d’une installation nucléaire aux employés ayant complété une formation obligatoire et certifiante. L’entreprise aurait alors besoin d’un système de gestion de la formation (LMS) capable d’intégrer la certification des employés à ses formations et opérations sensibles.

De même, une entreprise pharmaceutique pourrait avoir besoin de valider l’apprentissage pour se conformer aux réglementations nationales sur les médicaments. Une solution qui offre de l’innovation au niveau de l’écosystème, y compris des applications partenaires, peut fournir des fonctionnalités supplémentaires et flexibles tout au long du cycle de vie des collaborateurs (y compris lors du recrutement, de l’onboarding, du développement et de la gestion de la succession). Si certaines grandes entreprises peuvent avoir besoin de solutions ouvertes qui prennent en charge divers cas d’utilisation, d’autres peuvent vouloir une solution adaptée à un secteur spécifique, comme l’éducation ou la santé. Quoi qu’il en soit, les entreprises devrait prendre le temps de rechercher la technologie pouvant soutenir au mieux leurs objectifs.

2. Flexibilité

De nombreuses entreprises ayant des sites multiples ou un important personnel auront besoin d’un LMS orienté entreprise si elles s’engagent dans le reskilling de centaines voire de centaines de milliers d’employés.

Avec la généralisation du télétravail, les PME/ETI peuvent également avoir besoin d’un LMS qui puisse être étendu au domicile de leurs employés de manière sûre et efficace. Les technologies d’apprentissage mobiles accessibles en déplacement, y compris sur smartphones, pourraient améliorer l’adoption par les télétravailleurs et les employés qui manquent de temps de formation dédié, comme les commerciaux terrain.

Si les outils qui intègrent des formations en réalité virtuelle (VR) ou en réalité augmentée (AR) ne sont peut-être pas adaptés à toutes les situations, ils peuvent être utiles pour préparer les collaborateurs à des situations d’urgence ou à des scénarios uniques. Ces technologies émergentes sont un excellent exemple de la manière dont les outils de formation modernes peuvent aider les entreprises à relever de nouveaux défis et aider les collaborateurs à se perfectionner et se requalifier.

Walmart, par exemple, a formé plus d’un million d’employés en 2019 à la réalité virtuelle afin de proposer un apprentissage immersif. L’entreprise a également envoyé des casques VR dans les magasins pour entraîner les employés à la mise en place d’une machine qui récupère les commandes passées en ligne. Se libérant ainsi de la nécessité d’envoyer plusieurs personnes pour l’assembler, l’entretenir et dispenser une formation.

Qu’ils travaillent dans le retail, sur des plateformes pétrolières ou dans des exploitations agricoles, de nombreux employés pourraient atteindre de nouveaux niveaux de productivité et d’engagement grâce à des solutions personnalisables et flexibles.

3. Collaboration entre les employés – et les employeurs

Dans de nombreux cas, permettre aux collaborateurs de piloter leur apprentissage peut améliorer l’adoption des programmes, l’engagement et la culture de l’apprentissage. De nombreux employés réagiront positivement à l’upskilling itératif. Lequel leur apporte un sentiment d’appartenance et de fierté. Cet upskilling itératif peut par exemple prendre la forme de vidéos produites par les collaborateurs et partagées avec leurs collègues.

L’apprentissage social peut apporter des avantages à un personnel en télétravail. En atténuant l’isolement, l’anxiété et le manque de motivation auxquels les équipes peuvent être confrontées. Les social boards, chats et « missions » gamifiées sont quelques-unes des caractéristiques des LMS qui peuvent améliorer la collaboration tout en maintenant la distanciation physique. Les managers peuvent également utiliser ces fonctionnalités pour cibler les compétences qui correspondent aux nouvelles priorités et encourager les équipes à atteindre leurs objectifs.

4. La gestion du changement en support  

Intégrer un programme d’upskilling dans toute l’entreprise est une initiative majeure qui relève de la gestion du changement. L’alignement des valeurs, des personnes et de la culture d’entreprise pour atteindre un résultat souhaité ne viendra pas uniquement de l’adoption d’une nouvelle technologie. La gestion du changement occupe une place essentielle dans les discussions relatives à l’expérience de formation. Et ce pour au moins trois raisons.

  • Premièrement, s’assurer que la technologie est adaptée à l’organisation et au personnel permet d’augmenter son taux d’adoption et d’en tirer meilleur parti.
  • Deuxièmement, une gestion du changement réactive et basée sur les données permet de prolonger la durée de vie de la technologie.
  • Troisièmement, l’intégration d’une technologie de formation dans une organisation requiert une gouvernance. Elle nécessite notamment d’affecter la responsabilité sur les rôles et les données segmentées que vous pouvez collecter. De nombreux experts du reskilling vous diront que la gouvernance est toute aussi importante, si ce n’est plus, que la technologie de formation elle-même.

Les RH ne sont pas les seuls à investir dans ces solutions. La majorité des utilisateurs sont rattachés à la sécurité, conformité et formation à la vente. Alors que les budgets restent serrés et que des tensions peuvent surgir entre les services pour savoir qui doit avoir le contrôle des priorités en matière de reskilling et d’upskilling, les fonctionnalités des LMS devraient fournir un vrai retour sur investissement (ROI). Les bénéfices peuvent inclure le gain de temps lié à la recherche et au partage d’informations ; ou l’augmentation des revenus (ou réduction des coûts) résultant de la normalisation des technologies et du soutien à la formation. Par exemple, une étude indépendante sur SAP Jam, réalisée par Forrester Consulting, a révélé que le ROI moyen a augmenté de 18,5 % entre 2016 et 2018, les clients ayant trouvé davantage de façons d’utiliser la plateforme de collaboration.

Pour soutenir la gestion du changement qui accompagne l’introduction d’une nouvelle technologie, les entreprises doivent chercher des solutions qui offrent la possibilité de bêta-tester, d’itérer et d’adapter cette technologie aux besoins des collaborateurs. Les logiciels d’entreprise doivent offrir un support client aux dirigeants et aux employés pour une expérience d’apprentissage sans faille.

« De nombreux experts du reskilling vous diront que la gouvernance est toute aussi importante, si ce n’est plus, que la technologie de formation elle-même »

5. Méfiez-vous des mots à la mode et restez concentré sur vos collaborateurs

Les LMS d’aujourd’hui peuvent utiliser des technologies de pointe comme l’intelligence artificielle (IA) et le machine learning pour fournir tout ce qui est nécessaire, du coaching aux plans de développement des collaborateurs. Et ce à une échelle jamais atteinte auparavant. Mais alors que les dirigeants évaluent les options de LMS qui offrent ces nouvelles technologies et ces mots à la mode, il est important qu’ils restent d’abord engagés dans une stratégie des effectifs axée sur les objectifs de l’entreprise.

Si des fonctions comme la gamification et l’apprentissage social peuvent avoir un impact majeur pour certaines organisations, elles peuvent manquer de pertinence pour d’autres. Pour de nombreuses organisations, l’apprentissage classique en salle avec un formateur pourrait encore avoir toute sa place à l’avenir. L’écoute continue des collaborateurs fournira des informations utiles pour répondre à leurs besoins et concevoir une expérience d’apprentissage efficace.

De nombreux experts de l’upskilling conviendront que la formation et l’upskilling est un défi pour les employés et les employeurs. Alors que les entreprises investissent massivement dans les nouvelles technologies, l’objectif premier est d’investir efficacement dans le personnel.

La stratégie à long terme d’une entreprise en matière d’effectifs ne se limite pas au système de gestion de la formation (LMS) qu’elle a choisi. La gestion de l’expérience de formation inclut les nouvelles compétences et connaissances que les personnes vont acquérir ainsi qu’une méthode de travail efficace et agile. Un excellent programme d’upskilling aidera les collaborateurs à pivoter vers les nouveaux rôles qu’ils devront occuper demain et à soutenir l’innovation de rupture dans toute l’entreprise.

Publié en anglais sur insights.sap.com

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Source de l’article sur sap.com

SAP, éditeur européen leader des logiciels d’entreprise annonce qu’Ornikar, l’auto-école leader en France, s’appuie avec succès sur la solution SAP Business ByDesign pour répondre à ses enjeux de structuration, de croissance et de changement d’échelle.

Se structurer avec le cloud SAP

En 2019, ORNIKAR choisit la solution SAP Business ByDesign pour mettre en place un ERP flexible et solide capable de soutenir le pilotage de ses activités quotidiennes dans un contexte de forte croissance.

Au préalable, la gestion de l’entreprise était encadrée par un cabinet d’experts comptables externe limité à la production des documents légaux et sans système de pilotage propre. Afin d’accélérer la partie financière et avec la volonté d’avoir une information plus fiable et en temps réel, l’auto-école a décidé d’opter pour l’ERP Cloud pour PME de SAP. Ce dernier permet à l’entreprise de se professionnaliser tout en gardant une grande simplicité d’utilisation grâce à une intégration d’applications périphériques.

En optant pour SAP Business ByDesign, ORNIKAR a d’abord fait le choix du Cloud. En effet, la solution devait être en adéquation avec l’ADN Tech de l’entreprise et être accessible à tout moment, partout et sur tous les supports. Un impératif confirmé par la crise sanitaire et qui a permis d’avoir un suivi en continu des opérations notamment financières.

Déploiement en deux mois, des gains immédiats

Intégrée par Ubister en seulement deux mois, la solution de SAP offre de nombreux gains à ORNIKAR après seulement une année d’exploitation. Elle offre ainsi une meilleure vue du business, une plus grande efficacité opérationnelle, rapidité d’obtention des informations et fiabilité des informations. Elle a également permis la mise en place d’une comptabilité analytique pour plus de granularité dans le pilotage.

Timothée Dufour, CFO d’ORNIKAR, explique : « C’est un investissement qui représente aujourd’hui un ROI très positif par rapport au coût de la licence SAP Business ByDesign et à tous les avantages que nous pouvons avoir de notre côté. Avec l’aide de SAP et de notre intégrateur Ubister, nous avons réussi une implémentation rapide et alignée avec les objectifs de structuration, de croissance et de scale de l’entreprise. Nous sommes désormais équipés pour répondre à la forte croissance que connait ORNIKAR en France et à l’international. »

Place à l’international et l’assurance

ORNIKAR a de grandes ambitions de développement à l’international et s’est déjà implantée en Espagne avant de s’étendre à d’autres pays d’Europe et  au continent américain. L’entreprise vient également de lancer la distribution d’un produit d’assurance automobile avec l’ambition  d’en devenir leader en France.

ORNIKAR entend ainsi renforcer sa fonction finance avec SAP au cours des 3 prochaines années.

À propos d’ORNIKAR

ORNIKAR l’autoécole leader en France qui révolutionne le permis, créée en 2014 offre aux candidats la possibilité de réviser en ligne le code de la route. Pour la conduite, ORNIKAR met en relation les candidats avec un réseau de plus de 1000 enseignants indépendants ORNIKAR se caractérise par une grande flexibilité dans le planning d’apprentissage et par un coût très attractif.

À propos de SAP

La stratégie de SAP vise à aider chaque organisation à fonctionner en “entreprise intelligente”. En tant que leader du marché des logiciels d’application d’entreprise, nous aidons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à opérer au mieux : 77 % des transactions commerciales mondiales entrent en contact avec un système SAP®. Nos technologies de Machine Learning, d’Internet des objets (IoT) et d’analytique avancées aident nos clients à transformer leurs activités en “entreprises intelligentes”. SAP permet aux personnes et aux organisations d’avoir une vision approfondie de leur business et favorise la collaboration afin qu’elles puissent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Nous simplifions la technologie afin que les entreprises puissent utiliser nos logiciels comme elles le souhaitent – sans interruption. Notre suite d’applications et de services de bout en bout permet aux clients privés et publics de 25 secteurs d’activité dans le monde de fonctionner de manière rentable, de s’adapter en permanence et de faire la différence. Avec son réseau mondial de clients, partenaires, employés et leaders d’opinion, SAP aide le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun. Pour plus d’informations, visitez le site www.sap.com .

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Source de l’article sur sap.com

WALLDORF, Allemagne – 27 janvier 2021 – SAP SE (NYSE: SAP) annonce « RISE with SAP », une offre phare visant à soutenir la transformation business des entreprises. RISE with SAP offre aux entreprises une toute nouvelle façon de repenser leurs processus métier pour soutenir leurs performances, et ce à toutes les étapes de leur transformation numérique. Avec son écosystème de partenaires solide, SAP offrira un retour sur investissement rapide et une grande flexibilité, le tout sans investissements initiaux élevés. Cette offre de Business Transformation-as-a-Service a été annoncée lors de l’événement « RISE with SAP: The Introduction » où SAP a également dévoilé son intention de faire une acquisition stratégique dans le domaine de l’intelligence des processus métier. Revivez le live avec Christian Klein et ses invités, dont Microsoft, Siemens et LiveKindly ici.

« Les tensions géopolitiques, les défis environnementaux et la pandémie en cours obligent les entreprises à faire face au changement plus rapidement que jamais », a déclaré Christian Klein, CEO de SAP. « Les entreprises capables d’adapter rapidement leurs processus métier prospéreront – et SAP peut les y aider. C’est la raison d’être de RISE with SAP : aider les entreprises à trouver en permanence de nouvelles façons de gérer leurs activités dans le cloud pour garder une longueur d’avance sur leur secteur. »

RISE with SAP est une offre unique pour chaque client, qui les accompagne vers l’Entreprise Intelligente. Proposée sous forme d’abonnement, l’offre comprend un accord de niveau de service, opérations et support.

L’approche holistique va aider les entreprises à véritablement transformer leur activité en allant au-delà d’une migration technique vers le cloud pour permettre une transformation continue. Avec son écosystème de partenaires solide, SAP va accompagner les entreprises dans leur transformation grâce à: 

  • La refonte des processus métier :
    • Business Process Intelligence repose sur le modèle de gestion et l’expertise de SAP en matière de processus acquise grâce à la collaboration avec ses 400 000 clients dans 25 secteurs. Les clients pourront continuellement analyser les performances de leurs processus de gestion, les comparer aux normes de l’industrie et les adapter facilement aux nouvelles exigences et demandes de l’entreprise. L’intelligence peut être intégrée aux processus métier grâce à une connexion directe au workflow SAP, à l’automatisation robotisée des processus (RPA) et à d’autres services d’intelligence artificielle (IA).
  • La gestion de la migration technique :
    • Les outils et services SAP prennent en charge l’ensemble du parcours technique avec un retour sur investissement rapide, auxquels s’ajoutent les offres de l’écosystème de SAP. Cela inclut des services automatisés pour faciliter le passage à des environnements de solutions modulaires et standard pour bénéficier plus rapidement de l’innovation dans le cloud, ainsi que le support d’architectes techniques pour faciliter la migration et une adoption plus forte.
    • L’infrastructure cloud choisie par le client se trouve dans un Data Center SAP ou celui d’un hyperscaler pour bénéficier des capacités de l’Infrastructure as-a-service sans limitation du système et des données.
  • La construction de nouveaux business models:
    • La Business Technology Platform fournit une couche sémantique ce qui permet de préserver le cœur du système propre ;
      • L’Enrichissement, l’extension et l’intégration des solutions SAP, partenaires ou tierces sont facilités en utilisant le même modèle de données et la même plateforme de services que les applications SAP.
      • Plus de 2 200 API permettent l’intégration des systèmes On-Premise, cloud et non SAP.
      • Pilotage et planification de l’organisation en temps réel , avec des données de qualité pour permettre le développement de scénarios Analytics, IA, et de planification, grâce à une couche de données sémantique
      • Des capacités low-code ou no code supplémentaires permettant d’étendre les solutions SAP, de l’intelligent RPA pour l’automatisation des processus, et un service de workflow pour modifier les processus à la volée.
  • SAP S/4HANA Cloud inclut de IA, de la RPA, des analyses avancées et des options de déploiement flexibles, selon la complexité du client.
  • Un accès unifié à l’un des plus grands réseaux d’entreprises au monde, comprenant les réseaux intelligents de fournisseurs et de logistique SAP, permettant aux entreprises de gérer l’entièreté de leur chaîne d’approvisionnement pour réagir plus rapidement aux évolutions du marché.

Pour plus d’informations sur RISE with SAP, lisez les blogs de Christian Klein, Juergen Mueller Thomas Saueressig, Uwe Griegoleit, et Jan Gilg.

Lisez ce que les partenaires SAP ont à dire ici.

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Source de l’article sur sap.com

De la conception à l’utilisation, le numérique permet de suivre l’ensemble du cycle de vie d’un produit. Mais aussi de transformer la relation entre le fournisseur et ses clients, en proposant des innovations comme le Product as a Service.

Le jumeau numérique est une réplique numérique d’un objet, processus ou système. Alimenté en temps réel par des données venant de son jumeau physique, le jumeau numérique permet de disposer d’informations clés sur le dispositif ou service simulé. L’apport de techniques de Machine Learning ouvre même les portes du prédictif.

De la simulation classique au jumeau numérique

L’utilisation de la simulation numérique et de modèles 3D n’est pas nouvelle, mais cet usage était auparavant limité aux bureaux d’études.

« Le jumeau numérique existe dans l’ingénierie depuis une bonne vingtaine d’années », confirme Denis Goudstikker, en charge du Business Development du PLM et du SLM chez Siemens Digital Industries Software. « Dans l’industrie automobile, la simulation numérique a permis de raccourcir le temps de mise sur le marché d’un nouveau véhicule. Il y a trente ans, on jetait 100 véhicules contre un mur pour pouvoir assurer un certain niveau de sécurité. Il y a vingt ans, on n’en jetait plus que 5, après en avoir jeté 5000 dans un autre mur… virtuel. » Une avancée qui s’est traduite par un meilleur niveau de sécurité et une accélération du processus de conception des voitures.

Avec le jumeau numérique, les barrières sont éliminées entre l’ingénierie, la production et la maintenance. Et même au-delà, puisque cette continuité numérique peut se prolonger hors des murs de l’entreprise.

« Le constructeur nous fournit des définitions numériques de son produit », témoigne Eric Miralles, CIO de SNOP, équipementier automobile de premier plan. « À partir de cette définition, nous fabriquons les outils qui vont nous permettre d’emboutir les tôles suivant ce cahier des charges. Il faut pour cela que la chaîne allant de la conception à la production soit numérisée. La modélisation numérique de l’ensemble de la chaîne permet d’avoir une maîtrise globale des processus. »

Le jumeau numérique offre également des opportunités après la phase de fabrication.

« Si le jumeau numérique est né dans le milieu industriel, la capacité de connecter de façon massive des objets distribués aux clients, au travers de l’IoT, permet de développer de nouveaux services, mais aussi de redéfinir la relation entre client et fournisseur », analyse Luca Ammassari, Group Deputy Chief Information Officer in charge of Applications chez Engie.

Quels usages clés pour les jumeaux numériques ?

De la conception d’un produit à son utilisation, en passant par la production, le jumeau numérique permet de suivre l’ensemble du cycle de vie d’un produit. Mais également de réduire le time to market de nouvelles offres, la simulation numérique permettant d’accélérer la conception, le test et l’industrialisation des produits.

« Le jumeau numérique permet de répondre à des enjeux économiques et de recherche d’efficacité dans la production, analyse Eric Miralles. Sa mise en place nécessite toutefois une transformation numérique, mais aussi une transformation des organisations et des hommes. Il faut savoir saisir cette nouvelle opportunité par étapes et accompagner les équipes dans ce changement. »

« Le jumeau numérique est également important pour identifier et comprendre le comportement du matériel, poursuit Denis Goudstikker. Et ainsi optimiser son design et sa maintenance. Analyser le comportement acoustique d’une turbine permet par exemple de détecter tout changement dans son fonctionnement. Des modèles prédictifs vont alors déterminer si et quand elle tombera en panne. »

Les usages dans le secteur de la maintenance commencent à devenir communs, « mais il y a une chose à laquelle on s’attendait moins : le packaging d’objets et de services, explique Luca Ammassari. Le constructeur d’une turbine va proposer avec son équipement des services prédictifs basés sur l’utilisation d’un jumeau numérique. Il va s’appuyer sur les informations issues de turbines installées dans le monde entier qui seront comparées en temps réel au comportement de votre turbine, pour vous donner des probabilités de défaillance ou de perte de performance. »

Oser le passage au jumeau numérique

Construire le jumeau numérique de l’ensemble d’une ligne de production n’est pas toujours possible. Certains équipements anciens, amortis sur des dizaines d’années, ne sont en effet pas équipés de capteurs et ne peuvent parfois pas l’être.

La bonne pratique consiste à avancer par étapes, sur des projets ciblés, au fort ROI. « Il faut mener ses projets selon une approche agile, par petits pas et construire ainsi progressivement de la compétence en interne, explique Luca Ammassari. Certains projets auront des résultats décevants, mais cela ne doit pas remettre en cause la démarche. »

Difficile de savoir de quoi demain sera fait en matière d’innovation, constate Luca Ammassari, « c’est pourquoi notre objectif est d’accompagner les entreprises en leur fournissant des fondations capables d’intégrer ces innovations. Notre but n’est pas de proposer des offres clé en mains, mais une plate-forme permettant de sortir de la supply chain classique pour créer un nouvel écosystème. »

Une logique de partenaires qui est essentielle pour Eric Miralles. « C’est cet assemblage de partenaires qui nous permettra de digitaliser l’ensemble de notre supply chain », confirme-t-il. Et de conclure : « La crise que nous traversons aujourd’hui est un accélérateur et il y a beaucoup d’opportunités, très positives, qui nous permettent d’accéder à ces innovations. »

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Source de l’article sur sap.com