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En matière de gestion de projet, le Reporting est l’élément fondamental qui permet d’éviter le mur…
Mais c’est surtout l’information la plus délicate à collecter.

Reporting projet

En effet, lorsque mal présenté ou expliqué le Reporting peut être ressenti par les équipes comme une demande de justification du travail fourni.
Alors que l’objectif est d’identifier des écarts entre une organisation prévisionnelle du projet et la réalité de réalisation.

Nous rencontrons alors des scénarios ou la collecte des informations s’apparente plus,  pour le chef de projet, à un parcours du combattant !
Car pour être pertinent, le Reporting doit être collecté simultanément auprès de l’ensemble des ressources, sous forme d’une « photographie » de la situation.

Ce qui dans la phase initiale de mise en place d’une organisation de Reporting, contraint le chef de projet à faire très régulièrement le tour des équipes pour relancer les retardataires et ceux qui ont « oublié » cette tâche.
Il n’est pas rare que ces relances soient à renouveler de très nombreux mois d’affilés, jusqu’à ce que les équipes, soumises à la ténacité du chef de projet, finissent par capituler.

Dans le contexte de projets importants, les flux de Reporting devront être organisés en terme de circuit et d’outils.
Dans ce cas, l’essentiel des apports des outils sera la décentralisation des données de reporting, avant les capacités d’analyse consolidée des informations collectées.

Pour ce qui est du contenu, il est clair que si chaque action de reporting projet réclame des heures de mise en page de documents, les profils opérationnels, généralement peu enclins à formaliser leurs travaux, arriveront vite à saturation de cet exercice et « traîneront les pieds ».
Ce qui fourni peut être un élément de cause à la situation décrite plus haut.

Une seule information de reporting projet est pertinente !

Un projet étant formalisé par le chemin entre le point A (l’existant) et le point B (l’objectif), le chef de projet se doit d’être en permanence tournée vers le point B.
Son métier consiste à suivre, piloter et réorganiser les travaux pour garantir l’atteinte de l’objectif. Il se doit donc de ne pas perdre du vue le point B.
De plus, les événements survenus entre le point A et l’instant présent sont de l’ordre des constats. Plus aucune action ne peut les affecter. Le passé est le passé.
Le chef de projet est un homme d’avenir…

boule de cristalboule de cristal

A partir de cela, obtenir les informations sur le passé n’apportera pas un éclairage nécessaire et suffisant au chef de projet.
Savoir que les travaux ont débutés à l’heure, que le temps de travail réalisé à l’instant présent est conforme au prévisionnel n’a aucun intérêt pendant l’exécution du projet.
Revenir sur l’histoire, le passé, n’a de pertinence uniquement dans un but de rechercher et identifier les causes des incidents et ainsi éviter de les reproduire.
C’est normalement l’analyse qui est réalisée dans une phase de clôture de projet (phase rarement réalisée par ailleurs… mais c’est une autre histoire).

Ce qui veut dire que la seule information qui intéresse le chef de projet ne concerne que des éléments d’avenir.
En l’occurrence le RESTE A FAIRE.

En obtenant le reste à faire pour chaque travaux en cours, le chef de projet peut réévaluer le cas échéant la pertinence du plan prévisionnel.
Il est dans l’amélioration continue (roue de Deming) et peut interagir immédiatement pour atténuer l’impact des situations annoncées.

Finalement, dans ce schéma, le reporting projet ne se résume qu’à une seule information réévaluée sur les seules tâches en cours d’exécution.
Un flux d’information sans superflu et totalement utile et efficace.

 

 

 

Témoignage recueilli à l’issue d’une mission de formation « Fondamentaux de la gestion de projets » menée auprès de la DSI de la Région Alsace :

« La formation sur le thème de la gestion de projet a été très enrichissante : elle m’a permis de poser les bases d’une nouvelle méthode de travail plus efficace et optimisée. En effet, grâce à l’expérience du formateur et à l’efficacité du support de cours, j’ai pu dégager rapidement les mots et les phases clés d’un projet bien géré. Elle m’a également permis d’ouvrir les yeux sur un certain nombre de mauvaises habitudes et m’a offert de nouveaux outils pour une meilleure organisation au quotidien. »

Jérôme SALEH
Direction Informatique (DSI)
Région Alsace
1, Place Adrien Zeller – BP 91006
67070 STRASBOURG CEDEX
Tél : (+33) 3 88 15 68 67
Région Alsace

La Région Alsace assure des missions dans les domaines variés de l’apprentissage, la formation professionnelle, le développement économique, les transport, l’aménagement du territoire…Certaines sont obligatoires, d’autres sont issues d’un choix régional. Le Conseil Régional d’Alsace est constitué de 47 élus (29 Bas-Rhin et 18 Haut-Rhin). Son budget annuel est d’environ 800 millions d’euros. Sur 1 869 agents, 523 agents sont rattachés à la Maison de la Région et répartis au sein des différentes directions opérationnelles et fonctionnelles et 1 346 agents TOS (techniciens et ouvriers de services) travaillent dans les lycées alsaciens

Quelle est la première chose que vous imaginez lorsque vous entendez le mot «héros»?
Un pompier, un chevalier, Superman, Spiderman ?

Super-héros Superman

Il y a fort à parier que le rôle d’un gestionnaire de projet n’est pas susceptible d’être le premier choix pour la plupart des gens !

Cependant, parfois les chefs de projet et leurs équipes doivent accomplir des actes d’héroïsme pour réussir les projets.
Et nous sommes là dans un contexte culturel entretenu, non dans une obligation d’effort induite par des difficultés particulières rencontrées.

La culture des entreprises est trop friande de prouesses et l’éducation reçue, établie sur la valeur de l’effort, influe sur le reste.
– Etes vous au courant pour l’équipe IT ?
– Non, que s’est-il passé ?
– Ils enchaînent les nuits blanches depuis deux jours !
– Que ferions-nous sans eux ?

Il est alors offert une reconnaissance minimale à ceux qui qui achèvent leurs projets sans efforts et tensions.
Le message communiqué est qu’il est préférable d’être un héros, un battant, que d’être un chef de projet calme, fiable avec une bonne maîtrise de la situation.

Dans de tels environnements, les équipes de projet qui évoluent dans un environnement établi sur ces distinctions peuvent planifier et gérer leurs projets de sorte que l’héroïsme et l’effort permanent soit l’un des composants principal.

Ancré culturellement, ce type de comportement n’est peut-être pas toujours conscient, mais est induit par la marginalisation ou l’élimination totale de la gestion des risques, la prise de raccourcis sur les bonnes pratiques de gestion de projet ou par un empressement lors de l’évaluation du périmètre des projets.

Le problème est double:

– Être un héros ne favorise pas un bon équilibre travail-vie privée et il est peu probable que tous les membres de l’équipe adhèrent au choix du chef de projet de réaliser des exploits de manière permanente, notamment pour les générations Y.
– La chance finit toujours par tourner  – même pour les plus grands héros.

Alors ? Faut-il abattre les héros ?

Il est donc important d’identifier les comportements héroïques pour émettre des recommandations et encouragement à l’apprentissage et l’utilisation de méthodes de gestion de projet dans le but d’inverser le contexte et faire que les actes d’héroïsme ne soient plus assimilés à la méthode…
Et, donc promouvoir et féliciter les équipes projet qui atteignent l’objectif après avoir définit un prévisionnel réaliste et une organisation équilibrée et respectueuse.

Comme l’a dit Christopher Reeve  « Ce qui rend Superman un héros n’est pas qu’il a le pouvoir, mais qu’il a la sagesse et la maturité nécessaire pour utiliser la puissance à bon escient.  »

En sus, il est important d’intégrer dans la management et la conduite de projet la dimension des différences générationnelles (Générations X, Y, Z).

Article à la base de cette publication

Initiée par l’Etat en région et la Région Basse-Normandie, la Quinzaine de l’innovation est le rendez-vous des initiatives autour de l’innovation. La 2ème édition se déroulera sur l’ensemble du territoire bas-normand du 7 au 22 octobre 2013. Elle est organisée par la Miriade en partenariat avec OrneDéveloppement et le soutien du réseau Entreprendredanslorne.com Matériaux, agroalimentaire, numérique, éco-construction, santé, développement durable : l’innovation, dans ce qu’elle a de plus concret, de plus matériel sera bien sûr à l’honneur. Mais l’innovation c’est aussi, des nouveaux services, de nouveaux usages, une nouvelle façon de penser l’organisation des entreprises, l’innovation territoriale. Dans ce contexte, Ankaa Engineering® animera le 09 octobre à 14 heures à la CCI d’Alençon, un séminaire sur le thème « ORDONNANCE POUR PROJECT MANAGER SURBOOKES ».

Le contenu porte sur le constat que beaucoup de PM considèrent qu’ils sont débordés, surchargés, surbookés par les demandes. Mais combien prennent conscience qu’ils sont eux-même à l’origine de cette situation ?
Ce séminaire concerne les services IT, Qualité, Bureaux d’étude, Marketing, Directions générales, etc.
La thématique abordée est transversale.
Inscrivez-vous sans tarder (places limitées) en cliquant ici.

Témoignage recueilli auprès de la DSI de la société BODYCOTE-TECHMETA :

« Ankaa Engineering intervient depuis plusieurs années sur différentes problématiques liées à notre infrastructure informatique et nos mutations applicatives Le pragmatisme des conseils et la qualité des consultants délégués lors de chaque mission se traduisent par un excellent niveau de service. La relation établie avec Ankaa Engineering est celle d’un véritable partenariat »

Nathalie HOENY
Responsable informatique (DSI)

BODYCOTE TECHMETA
141 Route des Machurettes
74 METZ-TESSY

Logo TECHMETA

TECHMETA a été créée en 1964 et a participé durant 40 années au développement international de la technologie du FAISCEAU D’ELECTRONS selon 2 axes principaux :- la pratique à une échelle industrielle du soudage à façon par FAISCEAU d’ELECTRONS avec un parc intégré et diversifié de plus de 20 MACHINES à SOUDER par FAISCEAU d’ELECTRONS en exploitation au service de sa clientèle. – La conception et la production d’une gamme étendue d’équipements à faisceau d’électrons. Equipements standards et selon spécifications clients. Depuis 1985, elle a été choisie comme partenaire des plus grands projets nationaux et internationaux intégrant la technologie du faisceau d’électrons : Soudage des sous-marins nucléaires pour la Marine Nationale Française, grands développements du C.E.A., soudage des boosters de la fusée européenne ARIANE V, soudage en continu du supra-conducteur pour le projet international CERN/CMS pour lequel TECHMETA a reçu les  » golden  » et  » cristal  » awards 2003. Depuis 1990, elle a développé, en collaboration avec un laboratoire universitaire, une technologie spécifiques de couches minces déposées sous vide : en particulier les résistances électriques pelliculaires Ni-Cr et des produits de chauffage issus de cette technologie. Elle compte plus de 70 spécialistes internationalement reconnus et intervenant dans le monde entier.En février 2007, Techmeta rejoint Bodycote, leader mondial des procédés thermiques, aujourd’hui présent dans plus de 30 pays, sur près de 300 sites. L’entreprise, devenue Bodycote Techmeta, conserve et développe toutes ses activités, d’équipementier et prestataire de service dans le domaine du soudage par faisceau d’électrons.